Dictionnaire des rimes
Les rimes en : châtelain
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "châtelain".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
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carlin
- (Zoologie) Race de petit chien de compagnie molossoïde, type dogue provenant de Chine, à museau écrasé et noir, à poil ras, de couleur sable, noir ou marron très foncé.
- Sur la table, un chien empaillé que j'avais connu vivant, ancien compagnon de mes courses dans les bois, le dernier carlin peut-être, car il appartenait à cette race perdue. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Sylvie, 1854)
- La princesse a deux chiens carlins affreux, yeux saillants, dans un panier au salon, ne les quittant pas, même en voyage, les ayant toujours sous les bras : « Ça a l'air, dit Nieuwerkerke, des deux robinets d'un marchand de coco. » — (E. et J. de Goncourt, Journal, 1862)
- Et, prenant sur la table son large chapeau à plumes noires, il partit lentement, suivant le martial abbé, qui allait vite devant lui et revenait le hâter, comme un enfant qui court devant son père, ou un jeune carlin qui va et revient vingt fois avant d’arriver au bout d’une allée. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- Le bichon devint ensuite le chien favori de plusieurs rois de France, dont Henri II, avant d’être détrôné par le carlin et le caniche. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 289)
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benjoin
- Sorte de baume, substance aromatique et résineuse qui découle des incisions faites au Styrax benjoin, arbre d’Extrême-Orient.
- Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants,Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,- Et d’autres, corrompus, riches et triomphants,Ayant l’expansion des choses infinies,Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens,Qui chantent les transports de l’esprit et des sens. — (Charles Baudelaire ; « Correspondances »)
- Et voilà que tout à coup, parmi tant de barbes rondes, ovales, carrées, qui floconnaient, qui frisaient, qui exhalaient ambre et benjoin, fut remarquée une barbe taillée en pointe. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Le vent éternel du Souf bruissait dans les décombres et, dans son souffle tiède, une senteur de benjoin glissa. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- Ils échangent également du brésil contre de la cannelle, de l’encens et de l’alun, ainsi que des étoffes contre des clous de girofle et du benjoin.— (Laïdi Ali, « 11 - La guerre des épices est déclarée », dans : , Histoire mondiale de la guerre économique. sous la direction de Laïdi Ali. Paris, Perrin, « Hors collection », 2016, p. 183-210. URL : https://www-cairn-info.wikipedialibrary.idm.oclc.org/---page-183.htm)
- Nom français de la plante Imperatoria ostruthium L., de la famille des Apiacées.
- On y introduit des substances diverses, des menthes pilées du benjoin de la sauge du styrax mêlés à du formol à du phénol à du permanganate à de l’eau oxygénée. — (Monique Wittig, Les Guérillères, Éditions de Minuit, page 69)
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coquin
- Le latin coquinus (« culinaire, de cuisine ») peut être accepté du point de vue sémantique (→ voir cuistre issu latin *coquistro de coquere) ; mais le substantif, en latin médiéval coquinus au sens de « mendiant » n’est apparemment qu’une latinisation du français et cela supposerait une formation demi-savante qui ne correspond pas aux formations populaires des mots français issus du latin[2].
- Comme coquet[1] dérivé de coq mais aucun des dérivés ne présentant un sens proche de coquin[2].
- Le dérivé de coque au sens de « coquille » pour désigner un mendiant ou un gueux portant une coquille pour faire le faux pèlerin (→ voir coquillard) est impossible du point de vue chronologique : coquin apparait au douzième siècle[2].
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diamantin
- Qui a l’éclat ou la dureté du diamant.
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funin
- (Marine) Cordage blanc, fait de fil non goudronné, qui sert surtout aux grands appareils employés dans les opérations des ports.
- Caliorne, est un gros funin amaré sous les hunes du grand mast de Borcet, sur lequel il y a une grande poulie, par laquelle passe un funin ou corde avec une poulie: on s'en sert pour eslever les plus grands fardeaux. — (Fournier, Inventaire des mots et façons de parler dont on use sur mer, 1667)
- Un bref appel et le gardien empoignant le funin assoupli par un long usage, l'enroule dextrement autour du billot d'arrêt ; l'amarre grince, se tend, s'amincit sous l'effort du navire dont l'hélice, en marche arrière, rompt l'élan en faisant bouillonner l'eau écumeuse. — (Henri Barbot, Nantes en flanant, 1930)
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bourbonien
- Relatif à la famille des Bourbons.
- Le roi respirait ; et tout en songeant parfois à ce que son orgueil bourbonien avait eu à souffrir dans ce voyage de Paris, il s’en consolait à l’idée de sa popularité reconquise. — (Alexandre Dumas, Ange Pitou, chapitre XLV, « Médée », 1850)
- Habitués qu’ont longtemps été en France les esprits à remarquer sur le chemin des âges l’Église et la monarchie bourbonienne faisant route ensemble, ils se sont pour ainsi dire figuré leur union indissoluble. — (Revue du monde, ancien et nouveau, Volume 156, 1903)
- (En référence au nez des Bourbons) Long et arqué, en parlant d’un nez.
- [...] une femme assez corpulente, plutôt vieille, habillée de noir – et qui faisait remonter sur son nez bourbonien des lunettes à monture d'or et à verres teintés que, de toute façon, sa verrue violacée au bord d'une narine eût arrêtées dans leur chute –, avait choisi de se carrer juste en face de moi [...]. — (Angelo Rinaldi, L'éducation de l'oubli, Denoël, 1974, pages 230-231)
- Le visage était très long, le nez proéminait un peu, bourbonien, sur les lèvres minces et le menton à peine marqué. — (Pascal Lainé, La dentellière, Gallimard, 1974, réédition Folio, page 85)
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chanfrein
- (Ingénierie) Petite surface que l’on forme en abattant l’arête d’une pierre ou d’une pièce de bois ou de métal.
- Le chanfrein est une fraisure qui remplace par élimination une arête vive.
- (Histoire, Militaire) Pièce de fer qui couvrait autrefois le devant de la tête d’un cheval armé.
- Il montait […] un vigoureux cheval de fatigue, pour épargner son vaillant cheval de bataille, qu’un écuyer menait derrière lui tout harnaché pour le combat, avec un chanfrein et une armure de tête ayant une pointe sur le front ; …. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- On lit dans l’article 11 de ces statuts : « Les armuriers feront tous harnais pour hommes, comme corcelets, cuirasses, haussecols, gorgerins, etc., et toutes bardes pour chevaux comme frontails, chanfreins, flanquois et collières. » — (Bulletin de la Société des sciences naturelles et des arts de Saint-Etienne, 1850)
- (Par extension) Devant de la tête du cheval ou d'autres mammifères herbivores à face allongée (moutons, caprins). Désigne ainsi la partie antérieure de la tête de certains mammifères qui va du front aux naseaux (équidés, ovins).
- Il voulut maintenir la tête du cheval et serra au chanfrein d’un mouvement nerveux. L’animal poussa un hennissement de douleur. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 45.)
- Le cheval bronchait, Marko l’attrapa par la bride et passa une paume sur son chanfrein : […] — (Diane Meur, Les Vivants et les Ombres, Sabine Wespieser éditeur, 2007, chapitre I-21)
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empreins
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe empreindre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe empreindre.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe empreindre.
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galurin
- (Populaire) (Habillement) Chapeau
- "Eh bien ! Tu l’as donc mis au clou, que tu n’as pas ton galurin ?" — (Georges Feydeau, Monsieur chasse !, 1892)
- Maintenant, chapeautez-vous, Madame. Mon Dieu, comme il est plat votre galurin. On dirait une assiette à dessert ; — ou un paradoxe de M. Biornstern Biornson. Tout autour il y a un rang de pensées, comme si on avait voulu marquer au peuple, par ce symbolisme ingénieux, que c’est un chapeau d’Intellectuelle. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- Et maintenant une dernière question, fait-il, en accentuant davantage la dangereuse inclination de son galurin resté vissé sur son arrière-crâne . — (Léo Malet, Nestor Burma revient au bercail, Fleuve Noir, 1967)
- Certains musiciens aiment bien figer leur image publique en une silhouette immuable, comme Gato Barbieri avec ses lunettes et son inévitable galurin à larges bords. Mais ça, c’est du marketing, du logo, c’est pour qu’on voie plus vite la pochette du disque dans le bac à 33 tours. — (Laurent de Wilde, Monk, 1996, collection Folio, pages 219-220)
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latin
- (Histoire) Qui est originaire ou se rapporte aux Latins, les habitants du Latium.
- La mythologie latine.
- (Par extension) Romain, relatif à l’empire romain.
- Le droit latin.
- Empire latin d’Orient.
- (Linguistique) Relatif au latin, la langue.
- La littérature française du moyen-âge n'a guère que des antécédens latins. Les poésies celtique et germanique n’y ont laissé que de rares et douteux vestiges ; la culture antérieure est purement latine. C’est du sein de cette culture latine que le moyen-âge français est sorti, comme la langue française elle-même a émané de la langue latine. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
- L’homme ne doit savoir littérairement que deux langues, le latin et la sienne ; mais il doit comprendre toutes celles dont il a besoin pour ses affaires ou son instruction. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, pages 166-167)
- « Votre castillan et notre français, et l’italien encore ne sont que des dialectes issus du latin parlé », poursuivit Joanny, récitant malgré lui sa grammaire ; « ce sont des langues vulgaires, d'anciens patois de paysans. Un temps viendra, vous dis-je, où de nouveau on enseignera le latin dans toutes les écoles de l'Empire, le latin classique, et où tous les vulgaires seront oubliés. — (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, pages 143-144)
- Toute la nuit, il avait rêvé qu’il récitait un discours latin en présence de l’Archevêque, et il lui avait semblé prononcer, ore rotundo, un nombre infini de belles terminaisons et de nobles désinences : abunt, arentur, ibus, arum… — (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, page 210)
- Les plus énormes bêtises qui sortaient de la bouche de Johnson prenaient en effet je ne sais quel accent de véracité qui tenait sans doute au style de l’orateur, à la parfaite symétrie de ses phrases et à son redoutable arsenal de mots savants à désinences latines. — (Julien Green, Samuel Johnson, dans Suite anglaise, 1972, Le Livre de Poche, page 12)
- Le jeune jésuite chargé de la classe de latin lit à haute voix les thèmes des élèves sur un ton de persiflage, pour faire rire. Michel en particulier, nouveau venu expulsé depuis peu par une institution laïque, sert de cible.– Voici, Messieurs, du latin de lycée.– Cela vous changera de votre latin de sacristie. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 225)
- Qui s’exprime dans cette langue.
- Les auteurs latins.
- – Je prenais sur mes nuits pour parfaire ma connaissance des maîtres latins. Car je les préfère aux Grecs. Ceux-ci sont plus élégants, peut-être. Mais les autres sont plus vigoureux, et ont davantage le sens du droit. — (Pierre Benoit, Le lac salé, 1921, réédition Le Livre de Poche, page 203)
- (Religion) Relatif à l’Église catholique romaine.
- L’église latine ; de rite latin.
- Qui a certaines caractéristiques des habitants du Latium, des anciens Romains et, par extension, des peuples qu’ils ont longtemps et durablement colonisés et influencés.
- Il releva ses cheveux. Sa beauté était célèbre à Tolède : nez aquilin, yeux très grands, le masque conventionnel de beauté latine. — (André Malraux, L’Espoir, 1937, page 622)
- Qui a pour origine la langue latine, qui à l’origine parlait le latin.
- Les peuples latins.
- (En particulier) Espagnol, portugais et italien par opposition à anglo-saxon.
- Amérique latine.
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arminien
- (Protestantisme) Relatif à l’arminianisme.
- Une alliance du dogme arminien avec le mysticisme anabaptiste et le sentiment calviniste. — (Henri Brunel, Étude sur l’histoire du christianisme, Marc Aurel frères, 1842, page 285)
- Le contact avec la pensée arminienne, par l’intermédiaire de Jean Le Clerc, fut pour Toland un élément important dans son évolution intellectuelle vers un christianisme raisonnable, qui le conduisit dès 1696 à proposer sa définition d’un christianisme sans mystères. — (Paul Brennan, Entrelacs franco-irlandais, Presses universitaires de Caen, 2013, page 114)
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escarpin
- (Vieilli) Soulier découvert et à simple semelle.
- Léon, le lendemain, fenêtre ouverte et chantonnant sur son balcon, vernit lui-même ses escarpins, et à plusieurs couches. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- Nous sommes les petits lapins,Gens étrangers à l’écritureEt chaussés des seuls escarpinsQue nous a donnés la Nature. — (Théodore de Banville, Les Lapins)
- Soulier féminin découvert, rigide et à talons hauts.
- À l'intérieur, trois douzaines et demie de paires de souliers alignés étincellent. Des ballerines blanches. Plusieurs sortes d’escarpins noirs, des sandales vernies, des chaussures brunes à lacets qui font penser à Mary Poppins, des richelieus, des tongs, des Converse rouges. — (Geneviève Brisac, Dans les yeux des autres, Éditions de l'Olivier, 2014, chapitre 15)
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dépeins
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de dépeindre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de dépeindre.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de dépeindre.
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euclidien
- Relatif à Euclide.
- Espace euclidien.
- (En particulier) (Mathématiques) Qualifie une géométrie où l’axiome des parallèles est réputé vrai.
- La géométrie du plan est euclidienne. La géométrie sur une autre surface, en général, ne l’est pas.
- En géométrie différentielle classique euclidienne, on a été conduit à attacher aux courbes et aux surfaces en chacun de leurs points des trièdres de référence particuliers : le repère de Frenet, le repère de Darboux. — (Annales de la Faculté des sciences de l'Université de Toulouse, Éditions E. Privat, 1940, p.4)
- Cette histoire devait devenir Alice au pays des merveilles et paraître en 1865 entre un traité de géométrie euclidienne et un recueil de formules de trigonométrie plane. — (Michel Tournier, Lewis Carroll au pays d’Alice, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 105)
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euskarien
- Variante orthographique de euscarien.
- Cela a suffi à faire bifurquer nos deux sorts auparavant communs et l’euskarien est resté en usage, sans se dissoudre dans le latin ou ses dérivés. — (Jean Amédée-Saubion, L'énigme de Marie Gascogne, 2000)
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médecin
- (Archaïsme) De médecin, des médecins.
- le doigt medecin ou le doigt annulaire — (Antoine Oudin, Le tresor des deux langues espagnolle et francoise de Cesar Oudin, augmenté sur les Memoires de son Autheur, Antoine de Sommaville, 1645, page 273)
- Digito medico. Le doigt médecin est le quatrième doigt. Il n’y a pas la moindre raison à cette dénomination bizarre ; car jamais médecin n’emploie le quatrième doigt ni plus fréquemment que les autres, ni à quelque usage particulier ; […] — (Pline l’Ancien, Histoire naturelle, tome 18, C. L. F. Panckoucke, 1833, page 139)
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humain
- Relatif à l’espèce humaine.
- Aucune forme humaine ne surgit entre les halliers, aucun bruit humain ne m’arrive. Partout le silence et partout la solitude ! — (Octave Mirbeau, Le Tripot aux champs, Le Journal, 27 septembre 1896)
- Lorsque l’on ne peut faire autrement que d’affronter le mauvais temps, les forces humaines se décuplent et l’esprit devient plus clairvoyant. — (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- – « Tu es si humain ! » lui disait parfois ma mère, avec un accent d’indéfinissable suspicion.Elle ajoutait, pour ne le point trop blesser :– « Oui, tu comprends, tu étends la main pour savoir s’il pleut. » — (Colette, Sido, 1930, Fayard, page 68)
- La justice, en tant qu’elle veut l’inviolabilité de la personne humaine par le seul fait qu’elle est humaine, ne saurait considérer l’homme que dans l’abstrait. — (Julien Benda, La trahison des clercs : Appendice des valeurs cléricales, 1927, édition 1946)
- Elle se passa les doigts sur les paupières, les yeux reprirent une expression humaine comme si elle revenait d’une pâmoison. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Ne revenez plus, monsieur, autrement vous tueriez aussi la mère, car la puissance de Dieu est infinie, mais la nature humaine a ses limites. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, deuxième épisode)
- Confucius était un moraliste qui se méfiait de l’intelligence ; le terre à terre des relations humaines lui plaisait mieux que la spéculation ondoyante. — (Paul Demiéville, La montagne dans l'art littéraire chinois, dans Choix d'études sinologiques (1921-1970), BRILL, 1973, page 364)
- Qui est sensible à la pitié, secourable, bienfaisant.
- Cet homme est très humain et fort sensible aux misères d’autrui.
- Je ne connais pas de cœur plus humain.
- Avoir, montrer des sentiments humains.
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appoint
- Complément d’une somme en petite monnaie.
- Pour faire mille douze francs, il faut un billet de mille francs et un appoint de douze francs.
- Voilà cent pièces de deux francs, je vais faire l’appoint.
- Cela fait l’appoint.
- Somme qui sert à solder un compte commercial.
- Faire l’appoint, compléter une somme.
- (Sens figuré) Appui complémentaire.
- Votre concours sera un fort appoint à notre entreprise.
- Servir d’appoint.
- Un examen critique cognitiviste du bien-fondé de la stratégie d’humiliation mise en œuvre par le sujet devrait être un appoint. — (Pierre Manonni, La malchance sociale, 2000)
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barbotin
- (Marine) Pièce du guindeau ou des cabestan formée à l’empreinte des mailles de la ligne de mouillage d'un bateau.
- La cloche de réducteur de barbotin.
- La manœuvre terminée, on enlève le barbotin du tambour et on amarre la chaîne le long du bord. — (Salammbo, Tunis. Station océanographique, Bulletin - Numéros 25 à 35, 1931)
- (Par extension) Roue crantée qui entraîne la chenille d'un véhicule, d'un tank.
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chrétien
- (Christianisme) Qui professe la religion issue des enseignements de Jésus-Christ.
- Le rapport qui existe entre la doctrine chrétienne et la rectitude des mœurs, Taine le lui avait montré : chaque fois que l’homme se fait païen, il se retrouve voluptueux et dur. — (Abbé Paul Buysse, Vers la Foi catholique : L’Église de Jésus, 1926, page 189)
- Sur le front, juste au milieu, la croix berbère était tracée en bleu, symbole inconnu, inexplicable chez ces peuplades autochtones qui ne furent jamais chrétiennes et que l’islam vint prendre toutes sauvages et fétichistes, pour sa grande floraison de foi et d’espérance. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Mais la grosse voix du curé, la voix claire des gamins arrivaient encore à son oreille et continuaient derrière elle :- Êtes vous chrétien ?- Oui, je suis chrétien.- Qu’est-ce qu’un chrétien ?- C’est quelqu’un qui, étant baptisé…, baptisé…, baptisé. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, 1857)
- Qui appartient ou qui est propre au christianisme.
- Toutes les religions prêtent la main au despotisme ; je n’en connais aucune toutefois qui le favorise autant que la chrétienne. — (Jean-Paul Marat, Les Chaînes de l’esclavage, 1774)
- Les vieux symboles chrétiens, tant expliqués, tant traduits, présentent à l’esprit, dès qu’on les voit, une signification trop claire. Ce sont des symboles austères de mort, de mortification. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e éd., Hachette & Paulin, 1845, page 181)
- (Par extension) Qui adopte un comportement généreux, supposé conforme aux préceptes de la religion de Jésus-Christ.
- Cette sollicitude ne la surprenait guère : Alice avait toujours eu cette espèce de charité très chrétienne, qui attendait que l'on fût au fond du trou pour vous tendre la main. — (Laure Pfeffer, Si peu la fin du monde, Éditions Buchet-Chastel, 2019)
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convins
- Première personne du singulier du passé simple de convenir.
- Deuxième personne du singulier du passé simple de convenir.
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dialecticien
- Celui qui en pensant, parlant ou écrivant, applique les procédés de la dialectique.
- Mettons dans la même classe les dialecticiens et les sophistes, gens qui font plus de bruit que tous les chaudrons de Dodone, et dont le moins babillard pourrait tenir tête aux vingt plus bavardes commères qu'on puisse trouver sous le ciel. — (Érasme, Éloge de la folie, 1509, traduction de Thibault de Laveaux en 1780)
- Le premier, Abélard avait eu l'idée de composer une somme théologique suivant la méthode des Dialecticiens, […] mais le traité qu'il écrivit tout d'abord […], comprend seulement l'étude de Dieu et de la Trinité. — (Louis Rougier, Histoire d'une faillite philosophique: la Scolastique, 1925, éd.1966)
- C'est un merveilleux organisateur de mouvements de masses, de guerres, de lynchages, de persécutions, habile dialecticien, père de toutes les formations idéologiques, grand inquisiteur et amateur de guerres saintes... — (Romain Gary, La promesse de l'aube, Folio)
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mien
- (Vieilli) Ce qui est à moi ou ceux qui sont à moi.
- Un mien ami.
- Cette découverte est mienne.
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forain
- (Sens étymologique) Qui n’est pas du lieu, étranger.
- Le droit de faire la traite fut réservé aux domiciliés, à ceux qui avaient fait souche. [...] Cette décision marquait un premier écart envers la tutelle de la mère patrie. Elle peut être considérée comme le point de départ de la lutte épisodique, mais qui dura cent ans, entre les forains et les domiciliés. — (Jean Hamelin (dir.), Histoire du Québec, Edisem, 1977, page 104)
- (Droit) Saisie foraine, saisie des effets mobiliers d’un débiteur de passage, étranger à la commune.
- (Droit) Audience foraine, audience tenue par le juge de paix, en dehors du chef-lieu de canton.
- (Marine) Extérieur, qualifie un lieu de mouillage en dehors d’un port.
- Un mouillage forain.
- Une attraction foraine (3).Relatif à une foire, qui accompagne ; qui fréquente les foires.
- Ainsi s'affirme, incoercible, le besoin réflexe d'ajuster notre condition à ce qu'elle est et non de suivre l’exclamation superlative des vertiges forains et des boules à facettes des bals pour séduire les filles. — (Boris Rybak, Vers un nouvel entendement, Éditions Denoël, 1973, page 13)
- Une fête foraine.
- Une attraction foraine.
- Un homme avait hérité d’un carrousel, à une époque où l’attraction foraine commençait à s’enrichir des trouvailles de la modernité, du billard électrique à la chasse à l’ours électronique, en passant par le jackpot, le train fantôme, les circuits aériens à grande vitesse et à grand vertiges, les manèges de l’extrême. — (Jean-Pierre Otte, Histoires du plaisir d’exister, 1997)
- Un marchand forain.
- (Par extension) Relatif aux marchands forains.
- Ses cheveux, étalés en frange sur le front, s’y déroulaient avec une élégance foraine du meilleur aloi. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
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corbin
- (Désuet) (Ornithologie) Ancien synonyme de corbeau ou de grand corbeau (oiseau).
- (Désuet) (Ornithologie) Petit corbeau.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.