Dictionnaire des rimes
Les rimes en : cercoux
Mots qui riment avec "ou"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "cercoux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ou , ous , out , outs , oux , oup , oups , oût , oûts , oue et oues .
- authou
- lajoux
- kernoues
- marsous
-
brou
?- Enveloppe (constituée de l’épicarpe et du mésocarpe) verte et coriace qui recouvre les noix jusqu’à la récolte en automne et dont la sève, colorante, est employée pour divers usages de consommation et comme teinture, le brou de noix.
- Des noix confites avec leur brou.
- Ratafia de brou de noix, (liqueur faite avec cette écale et qui a des vertus stomachiques).
- L’autre a les mains brunies par le brou des noix qu'il vient de ramasser en Corrèze.— (Violaine de Montclos, Chez Marcel Conche, la nouvelle star, Journal Le POINT, page 64, no 2212 du 29/01/2015)
-
dissout
?- Qui a été solubilisé.
- Or les métaux dissouts dans des acides peuvent en être recouvrés eux aussi. — (Henk Kubbinga, L’histoire du concept de "Molécule", page 175, 1865, Springer)
- (Sens figuré) Rompu.
- Supprimé, démantelé.
- Désorganisé au point de disparaître.
-
voyou
?- (Absolument) Gamin des rues ; chemineau vagabond.
- […] une vue de coulisses avec des danseuses en gaze rose, au repos, devant des portants barbouillés de verdures, des petites voyoutes exquises lutinant de grands dadais empesés dans leur tenue de bal […] — (Joris-Karl Huysmans, En ménage, 1922)
- J’ai été une voyou et je regrette, parce que je suis mère et que tout cela m’écœure à présent. — (Kheira Bourahli, L’Orient, l’Occident – Mon pire enfer !, Société des Écrivains, Paris, 2010)
- Des égueulés offraient des cure-dents et des cure-oreilles, et un affreux voyou dont les yeux se fleurissaient de compères-loriots hurlait : l’anneau brisé, la sûreté des clefs, dix centimes, deux sous ! — (Joris-Karl Huysmans, Les sœurs Vatard, 1871)
- (Par extension) (Vieilli) Homme mal élevé ou grossier.
- Le voyou est fumeur. Il aime ça, la pipe, parce que ça le fait cracher souvent, et qu’en crachant il peut salir les paletots et les robes qui marchent devant lui. Bon petit homme ! — (Louis Veuillot, Les Odeurs de Paris, Palmé, Paris, 4e éd., 1867, page 358)
- (Par extension) Homme qui impose sa volonté par la violence, ou qui se procure des revenus de façon malhonnête.
- Rapace et vaniteux, retors et ombrageux, Clovis est le type même du voyou de haute volée, qui jalonnera toute sa carrière d’assassinats commandités, dans le plus pur style mafiosique. — (Pierre Lance, Alésia : un choc de civilisation, 2004)
- En chaire, le vicaire disait que l’école laïque (la laïque) était l’école du crime et que les enfants qui en sortiraient ne feraient que des voyous […] Hélas, à cette époque le fanatisme jouait son plein. — (Claude Rivals, Pierre Roullet, meunier angevin, Éditions Cheminements, 2004, page 184)
- […] des ouvrières pressées débouchaient du métro par bandes et de minces voyous, postés à l’angle de la rue Lepic, sifflaient leurs femmes. — (Francis Carco, Jésus-la-Caille, Le Mercure de France, Paris, 1914)
- Cependant, voyant le danger, les voyous s'étaient regroupés et ils s'avançaient vers Svobodan en faisant tournoyer des fléaux japonais et des chaînes de vélo. — (Jean Failler, Roulette russe pour Mary Lester: Guerre des gangs en Bretagne, Éditions du Palémon, 2018)
- (Par extension) Vaurien.
- Le soudain tutoiement, la violence des mots, enlaidissent Hugues aussitôt. Ce n'est plus qu'un petit voyou, plein de haine. — (Laure Angélis, Le lys écarlate, Editions Pierre Téqui, 1998, page 130)
-
filou
?- (Vieilli) Voleur agissant par ruse, tricheur au jeu, personne qui abuse de la confiance.
- Je souffre de me voir accablé d’éloges que je ne mérite pas, on me prend pour un fort, je ne suis qu’un simple filou. Je vole à droite, à gauche, je ramasse des rejets au coin des livres. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- C’était, pour la plupart, de jeunes filous experts dans l'art d’attendre, la nuit, au coin des rues, le passant titubant dont ils vidaient les poches. — (Francis Carco, Jésus-la-Caille, Troisième partie, ch. I, Le Mercure de France, Paris, 1914)
- Voleur! Gredin! Filou! Bandit! Salopard! Elle trouve encore une quatorzaine d'autres épithètes du même tonneau. Tout en vitupérant, elle ramasse le gallinacé et l'ausculte. — (Frédéric Dard, San-Antonio : En avant la moujik, Paris : Éditions Fleuve noir, 1978, chapitre 5)
- Il avait surpris sur le fait un filou qui avait voulu lui voler son mouchoir. — (Robert Challes, Frédéric Deloffre, Jacques Popin, Mémoires, 1996)
- (Par extension) Personne malhonnête.
- Ce sont des filous qui ne pensent qu’à s’enrichir à nos dépens.
- (Familier) (Affectueux) Personnage espiègle ou coquin.
- Ce Tactale était le mari de la femme-chef, la mère du Grand-Soleil ; c’était à la fois un fier filou et un gars qui avait la langue sacrément bien pendue. — (Hubert Jules Deschamps, Manon l’Américaine : ou, La vie de René des Grieux : histoire sauvage des deux mondes, Éditions Opta, 1977, page 194)
- restoue
- falgoux
-
courroux
?- (Soutenu) Irritation véhémente, colère.
- Il faut perdre Aricie, il faut de mon épouxContre un sang odieux réveiller le courroux. — (Racine, Phèdre, acte IV, scène 6)
- Tandis que les courtisans, […], suivaient l’exemple de leur prince, en lançant un trait de ridicule contre Cédric, la figure du Saxon s’enflammait de courroux, et il dardait des regards fiers de l’un à l’autre, …. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- « C’est étrange, il y a des mots qui sont aussi beaux dans les deux langues… écoute comme il est beau en russe, le mot ‘gniev’, et comme en français ‘courroux’ est beau… c’est difficile de dire lequel a plus de force, plus de noblesse… elle répète avec une sorte de bonheur ‘Gniev’… ‘Courroux’… elle écoute, elle hoche la tête… Dieu que c’et beau… et je réponds Oui. » — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 258)
- Une publicité […] faisant un "usage abusif" de son image déclenche le courroux de M. Sarkozy. — (Le Monde, 30 janvier 2008)
- (Sens figuré) (Poétique) Le courroux de la mer, des flots. - Les flots en courroux.
- Done Elvire -- Je ne viens point ici pleine de ce courroux que j'ai tantôt fait éclater, et vous me voyez bien changée de ce que j'étais ce matin. — (Molière, Don Juan, acte IV, scène V)
- castelnou
- chalou
- lanloup
-
débous
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe débouillir.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe débouillir.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe débouillir.
- domloup
-
grigou
?- Celui qui, ayant de quoi vivre, affecte la pauvreté pour servir de prétexte à une avarice sordide.
- – Voyez-vous le vieux grigou, dit Mme Vauquer à Vautrin, comme ses yeux s’allument ! — (Honoré de Balzac, Le Père Goriot)
- Écoute, je vais te montrer que je ne suis pas un grigou. Achète mon étalon, je te donnerai les âmes par-dessus le marché. — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction d’Henri Mongault, 1949)
- « On ne peut pas toujours suivre le conseil de ce vieux grigou de Benjamin Franklin.– Benjamin Franklin ? répéta son interlocuteur.– Mais oui, tourte : « Ça ne coûte rien ; c’est sans danger ; c’est agréable. » — (Julien Green, Moïra, 1950, réédition Le Livre de Poche, page 105)
- lesparrou
- capoue
- triadou
-
quipou
?- (Histoire) Dans la civilisation inca, ensemble de fils de coton tressés, dont le nombre, les couleurs et les nœuds étaient porteurs de sens.
- Zia, l’amie d’Esteban, savait déchiffrer les quipous.
-
renoue
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de renouer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de renouer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de renouer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de renouer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent de renouer.
- landigou
-
doudou
?- (Psychologie) Objet procurant un réconfort psychologique à un petit enfant (généralement une couverture ou une peluche).
- Comme d’habitude, elle a apporté un livre qu’elle a soigneusement choisi à la bibliothèque et, surtout, une doudou. À son arrivée dans la classe, une petite fille se lève d’un bond. Sa mamie à temps partiel est arrivée. — (Le Devoir, 23-24 avril 2005).
- La bouffe, la litière, les jouets, la doudou sont de retour. — (Michel Beaudry, « Salut Chef! », dans Le journal de Montréal, 17 octobre 2020)
- Or, pouce ou sucette, le palais du bébé, très malléable, se déforme avec l'un comme avec l'autre. On a pensé que la sucette était tout de même préférable, parce qu'en grandissant, le bébé s'attachera à un « doudou » et qu'il abandonnera la sucette, tandis que le pouce risque de durer beaucoup plus longtemps. — (Aldo Naouri, Réponses de pédiatre, éd. Odile Jacob, 2000).
- Je lui ai amené le doudou d'Antoine. C'était la peluche qu'il avait choisie pour compagnon à sa naissance, parmi une foule d'autres prétendants. Un doudou, c'est toujours un élu. — (Romain Guérin, Le Journal d'Anne-France, 2017, p. 139).
-
garou
?- (Mythologie) (Vieilli) Loup-garou.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Fantastique) Ajouté après le nom d’un animal, par analogie avec loup et loup-garou, pour signifier un thérianthrope de l’animal.
- Wallace et Gromit : Le Mystère du lapin-garou. — (film par Nick Park et Steve Box, 2005)
- La Nuit du canard garou — (bande dessinée par Guillaume Bouzard, édition Les Requins Marteaux, 1994)
- (Anjou) Personnage maléfique.
- Madeleine frappe à poings fermés comme un homme.— Tiens, loup ! Tiens, serpent !… Te voilà basculé, garou !… Ah ! chétif ! je te pilerais sous mes sabots si je n’avais miséricorde ! — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
- — Avez-vous bientôt fini d’appeler vos garous ?La sorcière sembla vouloir sauter au plafond ; elle se mit à glapir : — Serpent rouge et lézard d’eau !... garous blancs !... p’tits ! p’tits ! garous noirs ! garous poivrés !...Madeleine la reconduisit si rudement à la porte que la fin du chapelet lui resta dans la gorge, faute d'haleine. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.