Dictionnaire des rimes
Les rimes en : centrisme
Que signifie "centrisme" ?
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- Courant politique se situant à mi-chemin entre la droite et la gauche, entre le conservatisme et le progressisme.
- On peut le constater, la vie politique française pose périodiquement la question de la possibilité et de la légitimité du centrisme. — (site www.raison-publique.fr)
- Mais ce centrisme ainsi défini se veut ouvert, hospitalier, accueillant, se conçoit lui-même comme potentiellement élargi à des tendances proches. — (Jean Luc Parodi, La Politique, 1971)
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "centrisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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christianisme
- (Au singulier) Religion des chrétiens.
- Jean-Louis exultait, s’exaltait au point de convergence de ses tendresses essentielles : son naturisme et son christianisme. — (Pierre-Henri Simon, Les Raisins verts, 1950)
- Les Chérokées ont renoncé à la superstition pour embrasser le christianisme. — (Anonyme, Civilisation des Indiens Chérokées, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- Le livre de M. Charles Baudelaire intitulé Les Fleurs du Mal est un défi jeté aux lois qui protègent la religion et la morale. […].A côté de ces pièces et de quelques autres où l’immortalité de l’âme les plus chères croyances du christianisme sont mises à néant, il en est d’autres qui sont l’expression de la lubricité la plus révoltante: […]. — (Rapport de la Direction Générale de la Sûreté publique du 7 juillet 1857, au Ministre de l’Intérieur)
- J’ai donné comme exemples remarquables de mythes ceux qui furent construits par le christianisme primitif, par la Réforme, par la Révolution, par les mazziniens ; […]. — (Georges Sorel, Lettre à Daniel Halévy, 15 juillet 1907, dans Réflexions sur la violence, 1908)
- […] elle provoque souvent la conversion au judaïsme de membres du Clergé, tel ce Wicelinius, aumônier du duc Conrad de Metz, et qui, une fois devenu juif (vers l’an 1000), écrivit un pamphlet contre le christianisme. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Ce livre rediscute les toutes dernières percées de la recherche exégétique pour les proposer à un public très intéressé aujourd’hui de connaître l’histoire des Premiers pas du christianisme. — (François Vouga, Les premiers pas du christianisme : les écrits, les acteurs, les débats, 1997)
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dogmatisme
- (Philosophie) Caractère des doctrines philosophiques qui affirment certains principes, certaines vérités.
- La doctrine médicale de l’Ayurvéda est un pur dogmatisme ; elle est toute entière en théories, dont le dogmes, clairs et précis, se tiennent et se relient, et par leur solidarité composent un corps aussi nettement circonscrit que celui de la systématisation galénique. — (Augustin Cabanès, « Médecine », dans La grande encyclopédie : inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts, par une société de savants et de gens de lettres, tome 23, Paris : Société anonyme de "La Grande encyclopédie", s.d. (vers 1900), p. 513)
- […] il se meut à l’aise dans le bel univers sphérique de son catéchisme, où la Sainte Trinité garantit tout : l’incorruptibilité des essences, la bonté de la création, le sens providentiel de l’histoire, l’infaillibilité du Pape, le dogmatisme ingénu des vicaires de village et des poètes catholiques. — (Pierre-Henri Simon, Les Raisins verts, 1950)
- La rigidité du corps auquel il appartenait, se mariant avec une sévérité innée, l’emprisonnait dans un carcan de dogmatisme. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires : (I) Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- (Par extension) (Péjoratif) Disposition à donner à ses opinions, à ses raisonnements un caractère affirmatif, impérieux.
- Ce que nous reprochons au bon sens, c’est son dogmatisme, c’est d’être celui qui affirme toujours : — C’est ceci ! ou : c’est cela ! — et d’être celui qui a toujours, qui veut toujours avoir raison. — (Franc-Nohain, Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
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hospitalisme
- État dépressif se manifestant chez certains enfants séparés précocément de leur mère.
- Le phénomène de l’hospitalisme décrit par René Arpad Spitz démontre que l’être humain, pour pouvoir vivre, « demande » plus que manger et se désaltérer. — (Évelyne Caralp, Alain Gallo, Dictionnaire de la psychanalyse et de la psychologie, 2004, p. 36)
- Dans le syndrome d’hospitalisme, on peut observer un brusque arrêt dans le développement moteur et psychologique. — (Catherine Audibert, L’incapacité d’être seul, Payot & Rivages, 2011, page 38)
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motocyclisme
- Terme regroupant tous les sports pratiqués sur une motocyclette ou un side-car.
- Le motocyclisme regroupe les courses de vitesse, d’endurance, de motocross, d’enduro, de speedway et de trial.
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monisme
- (Philosophie) Doctrine qui explique tout l’univers, choses et êtres, par les transformations d’un élément unique.
- Toute la métaphysique d'Aristote est conditionnée par la nécessité d'échapper au monisme du Père des Métaphysiciens, de Parménide. — (Louis Rougier, Histoire d'une faillite philosophique: la Scolastique, 1925, éd.1966)
- Le monisme va à l’encontre des doctrines qui opposent deux principes contraires, comme l’âme et le corps.
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aventurisme
- Tendance à prendre des décisions aventureuses, prise de risque excessive dans la conduite des affaires.
- Le président ukrainien Viktor Iouchtchenko a dénoncé dimanche l’aventurisme de la première ministre, Ioulia Timochenko, son ancienne alliée.
- Paul Wolfowitz était, avec Douglas Feith et Richard Perle, l’incarnation de cet aventurisme pyromane tant décrié par les alliés traditionnels de Washington. Leurs déclarations à l’emporte-pièce, leurs positions tranchées avaient sérieusement approfondi le fossé d’incompréhension entre la Maison blanche et l’Europe, que Condoleeza Rice tente aujourd’hui de colmater à coup de joutes charmeuses et de postures séductrices. — (source)
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innéisme
- Doctrine philosophique selon laquelle certaines idées, principes ou structures mentales sont innées.
- En France, l’innéisme s’incruste dans nos dictionnaires, selon lesquels « talent » est synonyme de « don » ou de « disposition », voire de bosse des langues ou des mathématiques. — (Stanislas Dehaene, La bosse des maths, éditeur Odile Jacob, 1996)
- Innéisme parce que la nécessité et l’universalité des idées montrent bien que les idées ne peuvent pas être constituées par l’expérience. — (Josiane Boulad Ayoub,François Blanchard, Les grandes figures du monde moderne, éditeur Presses l’Université Laval, 2001)
- Kant refuse cet innéisme qui affirme qu’il y a en nous des représentations ne faisant l’objet d’aucune acquisition, nullement celui dont la thèse est que tout dans notre connaissance n’est pas tiré de l’expérience, que tout ne nous est pas connu à postériori. — (François-Xavier Chenet, L’assise de l’ontologie critique: l’esthétique transcendantale, éditeur Presses Universitaires du Septentrion, 1994)
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orientalisme
- Ensemble des études relatives à l’Orient.
- (Art, Littérature) Courant artistique occidental inspiré par la découverte des arts orientaux.
- Vue occidentale préjugée ou impérialiste du monde non occidental.
- Depuis la fin de la guerre froide, comme au temps des colonies, l’orientalisme connaît de beaux jours. La rhétorique du “conflit des civilisations”, dont l’intellectuel américain Samuel Huntington s’est fait le héraut en 1993, inspire aujourd’hui notre ministre de l’intérieur : selon Claude Guéant, “toutes les civilisations ne se valent pas”. — (Eric Fassin, « Pour un féminisme sans orientalisme », Le Monde, 9 mars 2012)
- De la même manière que Edward Saïd a soutenu que l’Orient n’existait qu’à travers l’orientalisme occidental, ils pensent que l’Afrique est la grande hétérotopie de l’Occident, son fantasme pour loger l’alter ego irrémédiablement autre.— (Stephen Smith, La Ruée vers l’Europe, 278 pages, Grasset, 2018, p. 101)
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chrisme
- (Religion) Symbole chrétien formé du digramme des lettres grecques entrelacées chi et rhô. Note : Ce caractère a son caractère Unicode : ☧ (U+2627).
- Le sarcophage, décoré d’un chrisme et de pampres de vigne, aurait, selon la tradition, contenu le corps de Drausin, évêque de Soissons, mort vers 680.
- Le portail principal, placé au fond d’un narthex, est décoré d’un « chrisme », monogramme du Christ, flanqué de deux lions et entouré d’inscriptions expliquant au pèlerin la signification de ces images. — (Marie-France Chabaud, Les Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne, 2004)
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iodisme
- (Médecine) Intoxication due à une absorption excessive d'iode.
- Il peut engendrer un œdème pulmonaire, et chez les personnes qui y sont sensibles, l'iodisme (irritation des muqueuses, toux, bronchite, asthme, maux de tête et éruption due à la fièvre). — (Ann Aerts, Dorine Nevelsteen, Françoise Renard, Soins de plaies, 1997)
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esthétisme
- (Art) Courant artistique et littéraire anglais du dernier quart du XIXe siècle, repris en France vers 1890-1900.
- (Par extension) Tendance à évaluer les choses du seul point de vue esthétique, le beau étant alors considéré comme une valeur absolue.
- La distance créée par le vieillissement du texte est certes goûtée et entre dans le jeu de l’esthétique littéraire. Mais, s’il faut répéter cette évidence, elle est aussi et d’abord subie. Elle est source d’incompréhension. — (Michel Zink, Lire un texte vieilli, du Moyen Âge à nos jours, dans La lettre du Collège de France [En ligne], 26 juin 2009)
- (Par extension) Jugement particulier sur les caractéristiques de ce qui est beau ou non.
- « Défendre la liberté du langage musical contre tous les esthétismes tyranniques », telle était la devise du groupe « Zodiaque », fondé en 1947 par Maurice Ohana. — (Christian Leblé, « Maurice Ohana », in Musiciens de notre temps depuis 1945, éditions Plume et SACEM, Paris, 1992, page 385)
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angélisme
- (Péjoratif) Attitude qui ignore les contingences ou les réalités humaines matérielles, morales, sociologiques etc. par manque de réalisme ou d’esprit pratique. Tendance à présenter ou à voir les choses ou les gens sous un jour optimiste. → voir candeur, crédulité, idéalisation, idéalisme, irréalisme, naïveté, utopisme.
- Pécher par excès d’angélisme, manquer de réalisme.
- Politique en matière de drogue : entre angélisme et hystérie.
- Le Président de la République, l’autre dimanche, mettait en garde contre « l’angélisme ». — (Michel Rocard, Mes idées pour demain, 2000)
- Tendance à privilégier le spirituel par rapport au charnel par désir de chasteté, de pureté. → voir pruderie, puritanisme
- Son angélisme n’est pas feint, elle nie profondément sa sexualité et celle des autres !
- (Plus rare) Qualité de ce qui est angélique.
- L’angélisme d’un regard, d’une statue, d’un visage.
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euphuisme
- (Littérature) Style précieux qui était à la mode en Angleterre à la cour d’Élisabeth Ire.
- Le faux esprit régnait alors presque partout, – en Angleterre en Italie, en Espagne, en France, – sous différents noms. En Italie, c’étaient les concetti, ou le Marinisme ; en Espagne, les conceptos, ou agudezas (les pointes), ou le Gongorisme, ou le cultisme ; en Angleterre, l’euphuïsme ; en France, l’esprit précieux. — (Émile Deschanel, Boileau, Charles Perrault, Calmann Lévy, 1888, p. 140)
- (Par extension) (Littéraire) Style affecté.
- Plût à Dieu ! madame, nous ne serions pas obligés, quelques beaux esprits de mes amis et moi, de réveiller dans cette pauvre France, engourdie aux bas-fonds de la vulgarité roturière, la politesse des siècles monarchiques et chrétiens, la prudhomie du goût, les grâces de l’euphuisme et les allures fringantes du style gentilhomme. — (Hippolyte Rigault, Conversations littéraires et morales, Charpentier, 1859, p. 260)
- Ces mots s’appellent les uns les autres, éveillés par la consonance, et, sur ces sonorités, ils rebondissent en se multipliant. Ce sont les arabesques de style, les préciosités, les mignardises, l’euphuisme des époques entêtées de recherches. — (Gustave Larroumet, Petits Portraits et Notes d’Art, 1re série, Hachette, 1897, p. 285)
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laïcisme
- (Religion) Position qui tend à donner aux institutions un caractère non religieux.
- Ce que l’école primaire de la troisième République et le laïcisme intégral ont pu créer de valable se trouve en toute sa force représenté dans l’Yonne mieux qu’en aucune autre région. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- C’était plus qu’il n’en fallait pour inquiéter les partisans des régimes d’autorité […] Pour enrayer les progrès du laïcisme et des mouvements revendicatifs, ceux-ci mirent tout en action, essayant jusqu’à des coups d’État. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Malheureusement, il n’existait aucun attachement philosophique au laïcisme et à ses valeurs de scepticisme, d’expérimentation et de tolérance, si essentielles au pluralisme politique. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
- (Péjoratif) (Politique) Défense excessive de la laïcité, notamment par prise de position anti-religieuse.
- Il convient de répéter ici qu'il ne s'agit pas de ce que certains appellent un « laïcisme » ou pire une « laïcardise ». La religion et les institutions religieuses, les postures religieuses, les pensées religieuses, font partie de notre histoire et elles participent au débat démocratique et à la société civile, […]. — (Jean-Michel Quillardet, « La laïcité à la française a-t-elle vécu ? », le 7 avril 2007, sur le site Le Figaro / FigaroVox (www.lefigaro.fr))
- (Religion) (XVIe siècle) Doctrine tendant à réserver aux laïcs une certaine part dans le gouvernement de l’église.
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anachronisme
- Faute contre la chronologie.
- Et puis on découvrit — ce dont on aurait pu se douter à l’avance — que le rétablissement de la royauté, à la Henri V, c’est-à-dire avec son cortège d’idées désuètes et de principes périmés, était un anachronisme que la France de 1873 ne supporterait pas un instant. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- (Par extension) Toute erreur qui consiste à attribuer des usages, des idées, etc., aux hommes d’une époque où ces idées, ces usages n’étaient pas encore connus ou en pratique.
- La Gaule était divisée en une multitude de petits états indépendants, […]. Chacun alors songeait à soi, à sa tribu ; et nous dirions volontiers, si nous ne craignions pas de commettre un anachronisme, que l’amour de la patrie était de l’intérêt de clocher. — (François-Xavier Masson, Annales ardennaises, ou Histoire des lieux qui forment le département des Ardennes et des contrées voisines, Mézières : imprimerie Lelaurin, 1861, page 29)
- Il existe beaucoup d’autres noëls, il en est un originaire des environs de Gérardmer, où il est dit que les rois Mages se voyant menacés par le berger Robin, tirèrent… leurs pistolets ! — Pas mal comme anachronisme ! — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895)
- Il s’agit de l’anachronisme. Ce péché contre l’intelligence du passé consiste, à partir de nos certitudes du présent, à plaquer sur les personnages d’autrefois un jugement rétrospectif d’autant plus péremptoire qu’il est irresponsable. — (Collectif, Déboulonnage des statues : « L’anachronisme est un péché contre l’intelligence du passé », Le Monde. Mis en ligne le 24 juin 2020)
- (Par extension) Usage propre à une époque révolue.
- Comment se fait-il, citoyen Proudhon, que vous, l’éclaireur avancé de la Révolution et de l’avenir, vous vous soyez rendu coupable de cet anachronisme : Vive l'empereur ! — (Jean-Claude Colfavru, Ne criez pas Vive l’empereur, dans Les Veillées du Peuple, n° 2, mars 1850, page 85)
- Ce qui est digne d'une période révolue.
- Quoi qu’il en soit, l’Empire chérifien, sous sa forme actuelle, est un anachronisme condamné à disparaître. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 13)
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absolutisme
- (Politique) (Sens propre) Régime politique fondé sur le pouvoir absolu du dirigeant, hors de toute limite institutionnelle.
- A l'absolutisme prétendu divin, qui, nécessairement interprété par les hommes, n’a jamais produit que l’oppression mortelle, l'écrasement de l’esprit, le massacre des corps - […] - opposons l’heureuse liberté de la diversité humaine, avec ce que nous pouvons concevoir et faire de justice faillible dans des conflits d'égoïsme universel. — (Georges Clemenceau; Article du 14 juin 1899, paru dans Justice militaire en 1901)
- Mais il était poète aussi et la poésie, à cette époque d'absolutisme et de barbarie, était chose dangereuse lorsqu'on avait l'esprit aussi caustique que Thierrat ; […]. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- Bismark jugea tout autrement. La République devait causer, à son avis, la décadence définitive des Gaules alors que le quasi-absolutisme germanique maintiendrait la prééminence allemande. Les événements de 1914 ont tranché le différend. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942, p.27)
- Nationalisme et Socialisme en tant que nouveaux credo du pouvoir, furent expérimentés et se révélèrent insuffisants, car tous deux, comme le réformisme avant eux, sombrèrent sur l'écueil de l’absolutisme. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, p.73)
- (Par extension) Manière d’être intransigeant dans sa pensée ou sa façon d’agir.
- C’est le contact avec l’absolutisme de Bradley qui va permettre ce changement de perspective. — (Francois Houang, De L’humanisme a L’absolutisme, Vrin, 1964, page 66)
- (Philosophie) Métaphysique de l’absolu.
- L’absolutisme philosophique de Platon est en lui-même une révolution. — (Jean-Cassien Billier, Aglaé Maryioli, Histoire de la philosophie du droit, Armand Colin, 2001)
- (Religion) Intolérance issue de la règle divine.
- Ils avaient à défendre la plus belle des causes, celle de la liberté de conscience contre l’absolutisme religieux, mais ils la trahirent […] — (Charles Chenevière, Farel, Froment, Viret, réformateurs religieux au XVIe siècle, Ch. Gruaz, 1835, page 264)
- (Sciences humaines) Forme inconditionnelle de comportement social.
- Enrégimentés sous un chef suprême […] les templiers de la doctrine […] se distinguent […] sans aucun catéchisme écrit, ni verbal, par une certaine allure sacerdotale de l’esprit et de la physionomie, par un certain absolutisme conventionnel dans leurs théories, du reste très souples et très élastiques […] — (Évariste Bavoux, Philosophie politique ou de l'Ordre moral dans les sociétés, Delloye, 1840)
- épiphénoménisme
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analphabétisme
- Incapacité complète à lire et à écrire, le plus souvent par manque d’apprentissage.
- Si la fameuse liquidation de l’analphabétisme, tant admirée, tarde tant à s’accomplir, c’est aussi que les malheureux instituteurs, travailleurs isolés, n’arrivent souvent pas à toucher leur maigre traitement […]. De sorte que l’on se demande comment les instituteurs vivent encore et si, avant la liquidation de l’analphabétisme, on n’assiste pas à celle du professorat. — (André Gide, Retouches à mon "Retour de l'U.R.S.S.", 1937)
- L’analphabétisme est en constante régression dans le monde, même si, aujourd’hui encore, trop d’enfants n’ont pas accès à l'école. — (Sophie Chautard, Comprendre la géopolitique, 2006)
- Parfois, est réputé alphabète celui qui sait lire et écrire son nom. Ces critères assez simplistes se reflètent encore parfois, de nos jours, soit dans les programmes d’alphabétisation, soit dans la détermination des dimensions du problème de l’analphabétisme. — (Fathi El-Rashidi, Aspects humains du développement, Institut international des Sciences administratives, 1970, page 65)
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dodécaphonisme
- (Musique) Technique de composition musicale sur les douze sons de la gamme chromatique, c’est-à-dire les douze notes contenues à l’intérieur d’une octave.
- Le dodécaphonisme a été mis au point par les compositeurs Arnold Schoenberg et Josef Matthias Hauer.
- (Musique) Style musical qui est issu de cette technique de composition.
- Pour eux, le dodécaphonisme n’est autre que le dernier développement du monde musical qui appartient entièrement au passé et qu’ils refusent. — (Enrico Fubini, Les Philosophes et la musique, Volume 1, 1983)
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beylisme
- Attitude des héros de Stendhal, caractérisée par une conscience de soi, une énergie, une recherche du bonheur.
- Nous savons des jeunes hommes qui, dans le beylisme, trouvent encore de quoi « ennoblir leur type ». — (François Mauriac, Petits essais de psychologie religieuse, L’Artisan du Livre, 1933, page 93)
- Culte de Stendhal, de sa vie, de son œuvre, de sa pensée.
- Gourmont pousse peut-être le beylisme un peu loin, si imiter, lui, à son âge, avec sa valeur, et imiter des amusements de Stendhal, mérite cette appréciation. — (Paul Léautaud, Journal littéraire, Folio, 2013, page 275)
- (Rare) Passion pour les études consacrées à Stendhal.
- On ne saurait guère être dit stendhalien si l’on n'est pas un peu beyliste, et si l'on n'a pas lu non seulement Stendhal, mais les classiques du beylisme. — (Albert Thibaudet, Réflexions sur la littérature, La Nouvelle Revue française, 1938, page 256)
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culturisme
- (Sport) Sport qui consiste à développer sa musculature.
- Il se dirigea vers l’allée, progressant par petites foulées, tels ces athlètes qui se présentent devant le podium lors d’un concours de culturisme. — (Patrick Modiano, Livret de famille, Gallimard, collection Folio, 1977, page 139)
- C’est en faisant de la rééducation que j’ai commencé à tâter du culturisme. — (Serge Brussolo, Sécurité absolue, 2006)
- La carnitine est également très appréciée des fanas du fitness et du culturisme, que certains médecins nomment « bigorexiques » – des malades atteints d'une nouvelle forme de trouble obsessionnel de l'alimentation et du comportement. — (Tim Spector, Régimes : la grande illusion: La solution est dans votre intestin, traduit de l'anglais par Christian Jeanmougin, Dunod, 2017)
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futurisme
- (Littéraire) Mouvement littéraire et artistique qui rejette la tradition esthétique et exalte le monde moderne, en particulier la civilisation urbaine, les machines et la vitesse.
- Le futurisme est certainement l’un des mouvements d’avant-garde qui a le plus choqué. Il prône en effet l’amour de la vitesse, de la violence, de la machine, le mépris de la femme, la guerre « comme seule hygiène du monde ».
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mentisme
- (Psychologie) Défilement rapide des idées lors d’états anxieux ou insomniaques.
- Le mentisme est une rumination intellectuelle avec défilé idéique rapide et incoercible. — (Thérèse Lempérière, André Féline, Jean Adès, Patrick Hardy, Frédéric Rouillon, Psychiatrie de l’adulte, 2e édition, 2006)
- Ma tête me fait mal dès que j’ouvre les yeux, surtout si je fais des projets. Il m’a coupée : quel genre de projets ? J’hésitais à lui répondre : je ne sais pas, j’invente des solutions, je saute d’une pensée à une autre. Il a ajouté ravi : c'est ce qu’on appelle des mentismes, la fuite des pensées. — (Marie-Christine Rosse, L’Umbral, Publibook, 2011, page 138)
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américanisme
- (Anthropologie) Science qui concerne l’Amérique et ses peuples autochtones.
- (Religion) Hérésie étasunienne qui mélange les doctrines chrétiennes avec les notions locales de libertés civiles.
- Admiration outrée pour les idées et les usages d’Amérique.
- L’américanisme, en France, a succédé à l’anglomanie.
- Il entretient un rapport particulier à lʼAmérique et à ses valeurs: il est une figure de lʼaméricanisme latin. — (Pierre Musso, Berlusconi, le nouveau prince, 2003)
- (Linguistique) Idiotisme utilisé par des locuteurs américains de l’anglais.
- (Linguistique) Idiotisme utilisé par des locuteurs américains de l’espagnol.
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consonantisme
- (Grammaire) Système des consonnes d’une langue.
- Le consonantisme des deux langues de la Péninsule offrait dès le moyen âge des divergences foncières qui ont été s'accusant à l'époque moderne. — (Édouard Bourciez, Éléments de linguistique romane, 5e éd. révisée par l'auteur & par les soins de Jean Bourciez, 1910, Paris : Librairie C. Klincksieck, 1967, p.404)
- Le consonantisme français contient, en particulier, la nasale palatale, la fricative ou vibrante uvulaire, l'articulation dentale des [t d n]. L'anglais a des fricatives dentales, la nasale vélaire, les affriquées, les [p t k] aspirés sous accent, l'assibilation des [s z t d]. — (Rostislav Kocourek, Essais de linguistique française et anglaise: mots et termes, sens et textes, Louvain & Paris : Éditions Peeters, 2001, page 162)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.