Dictionnaire des rimes
Les rimes en : centigrade
Que signifie "centigrade" ?
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- (Vieilli) Qui est divisé en cent degrés
- (En particulier) (Mesure des températures) Qualifiait le degré Celsius jusqu’en 1948.
- Thermomètre centigrade.
- Le mordançage doit se faire à froid, c'est-à-dire à la température de 18° à 20° centigrades, quand on a des foulards à fond blanc ou à fond de couleur claire à fabriquer. — (D. Kaeppelin, Guide pratique de la fabrication des tissus imprimés, Eugène Lacroix, Paris, 1859, page 9)
- C’est la tentative qu’a faite M. Walferdin, en prenant pour base de l’échelle tétracentigrade, les dilatations du mercure, depuis son point de fusion qui correspond à –40 degrés centigrades, jusqu’à son point d’ébullition, 360 degrés, ce qui donne 400 degrés centésimaux.Ainsi disparaît complètement la nécessité de l’emploi des signes + et –, et se trouvent éliminées les causes d’erreur qu’ils occasionnent, puisque la température de notre atmosphère, à l’exception d’un très-petit nombre de cas, ne descend pas au-dessous de –40 degrés centigrades, c’est à dire du zéro de l’échelle tétracentigrade qui se maintient constamment ascendante quand les autres sont ascendantes et descendantes.La nouvelle échelle a de plus l’avantage de conserver intacte la valeur déjà adoptée du degré centésimal, et il suffit, pour faire passer l’échelle centigrade à l’échelle tétracentigrade, d’ajouter le chiffre 40 à toutes les indications supérieures au zéro du thermomètre centigrade, car la chaleur de la glace fondante et celle de l’eau bouillante, représentées par zéro et 100 degrés dans l’échelle centigrade, le sont par 40 et 140 degrés de l’échelle tétracentigrade. Rien, comme on le voit, de plus simple que cette transformation. — (Henry Lauzac, Galerie historique et critique du dix-neuvième siècle, deuxième volume, Bureau de la Galerie historique, Paris, 1859–1861)
- Arrêtons-nous devant les célèbres bains de Tiflis, dont les eaux thermales peuvent atteindre soixante degrés centigrades. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre I, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
Mots qui riment avec "ade"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "centigrade".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ade , ades , oide , oides et ad .
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gourmade
- (Familier) Coup de poing sur la figure.
- En vérité, j’avais oublié la gourmade, bien que mon oreille en ait ressenti de la chaleur pendant tout un jour. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Chacun cherche à vous dégoûter des établissements rivaux, et ce cortège ne vous quitte que lorsque vous êtes entré définitivement dans un hôtel quelconque. Alors ils se querellent entre eux, se donnent des gourmades et s’appellent brigands et voleurs, et autres injures tout à fait vraisemblables, puis ils se mettent, en toute hâte, à la poursuite d’une autre proie. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- En recevant cette espèce de gourmade en paroles, l’étonnement du jeune homme cessa, car il reconnut alors son Mentor femelle dont la tendresse le surprenait toujours, tant il avait l’habitude d’être rudoyé. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
- moutade
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sad
- (Linguistique) Code ISO 639-2 (alpha-3) du sandawe.
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pochade
- (Peinture) Croquis enlevé de verve et destiné à fixer une impression.
- Ce n’est qu’une pochade.
- Les petites filles ont des bonnets aussi développés que ceux de leurs grand-mères, ce qui leur donne l’air de ces gamins turcs à tête énorme et à corps fluet des pochades de Decamps. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Son regard, errant sur les murs jaunis, s’arrêtait à des pochades familières, à des tableautins sans cadres. — (Colette, Le toutounier, 1939)
- (Par analogie) (Littérature) Œuvre rapide et seulement ébauchée.
-
charade
- Sorte d’énigme qui donne à deviner un mot de plusieurs syllabes décomposé en parties dont chacune fait un mot.
- Jouer des charades, jouer aux charades.
- Le reste du temps, on se contentait de jouer des charades, de souper en costumes, mais entre soi, en ne mêlant aucun étranger au petit « noyau ». — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 7)
- L’hypothèse la plus vraisemblable avait été qu’il s’agissait d’une série de décors pour une de ces longues « charades animées » qui faisaient fureur dans les salons parisiens aux alentours des années 1880. — (Georges Perec, Un cabinet d’amateur, 1979, Le Livre de Poche, page 45)
- (Par extension) Énigme.
- Cet ouvrage est une vraie charade.
- Il veut avoir trop d’esprit, il ne parle que par charades.
- Charade en action, divertissement où plusieurs personnes donnent à deviner à d’autres chaque partie d’un mot et le mot entier, en exécutant des scènes de pantomime ou de comédie qui en expriment la signification.
- Ça sent le rance, ce galimatias, il serait peut-être raisonnable de transmettre cette charade à l’inspecteur Lecacheur, je n’ai aucune envie d’avoir un fils orphelin. — (Claude Izner, Le talisman de la Villette, 2006)
-
millade
- (Botanique) (Occitanie) Petit mil.
- L’une de ces antiques métairies au bord d’un immense champ de millade, j’aime à penser que nous sommes issus de l’une d’elles. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 93)
- (Occitanie) Bouillie de mil.
- Henri IV, dans son enfance, partagea souvent la millade des Béarnais.
- Les poulardes engraissées à la millade, les lièvres, les pâtés de bécasses, n’éveillaient en moi aucune idée de luxe. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 25)
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pelade
- (Médecine) Pathologie qui fait tomber, par endroits, les poils et les cheveux.
- Avoir la pelade.
- Il tenait en laisse, au bout d’une chaîne, un chien affreux, celui que nous avions si longtemps redouté.C’était un veau à tête de bouledogue.Dans son poil ras d’un jaune sale, la pelade avait mis de grandes taches roses, qui ressemblaient à des cartes de géographie. — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, pages 316-317)
- L’alopécie est à différencier de la pelade. Due à un mécanisme auto-immun (l’organisme fabrique des anticorps contre le follicule pileux) et parfois influencée par le contexte psychologique, la pelade peut se limiter à une petite plaque d’où les cheveux sont tombés, mais aussi atteindre l’ensemble du cuir chevelu, voire l’ensemble du système pileux. — (Paul Benkimoun, « Perte de cheveux, les femmes aussi », Le Monde, 13 mai 2008)
- (Par extension) Pathologie qui fait tomber des morceaux d’écorce d’un arbre.
- Ce platane, avec ses plaques de pelade, ce chêne à moitié pourri, on aurait voulu me les faire prendre pour de jeunes forces âpres qui jaillissent vers le ciel. — (Jean-Paul Sartre, La Nausée, 1938)
- (Textile) Laine provenant d’un animal mort et dépilée par un moyen chimique.
- Les laines mortes sont celles qui proviennent d’animaux morts. Dans cette catégorie on distingue : les pelures ou pelades qui sont détachées de la peau du mouton par des procédés chimiques. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales et minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (Agriculture) Terre laissée en friche.
- Le mot de pelade, est celui dont se servent les paysans pour désigner une terre en friche dans laquelle l'herbe pousse avec peine. — (Bussière, Étude sur le canton de Catelus in Mémoires de la Société des Sciences Naturelles et d'Antiquités de la Creuse tome 1, Éd Dugenest, Guéret 1847)
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oniroide
- Oniroïde, qui est proche du rêve.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
brandade
- (Languedoc-Roussillon) (Provence) (Cuisine) Plat cuisiné à base de poisson, principalement de la morue ou de merluche, qui consiste à l’émincer et à la faire cuire avec de l’ail haché, et de l’huile.
- Des messieurs congestionnés, comblés d’olives noires, de brandade et de safran, y parlent littérature avec autorité. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- […] dans la cuisine nîmoise […] une mention spéciale à la brandade. L’histoire fait naître ce plat au XVIe siècle, d’un mélange d’huile d’olive, d’herbes parfumées de la garrigue et surtout de filets de morue, abondants sur les marchés de l’époque ; ils servaient aux Malouins de monnaie d’échange contre le précieux sel d’Aigues-Mortes. — (Véronique Mure, Jardins de garrigue, Édisud, 2007, page 81)
- (Péjoratif) Injure inexplicable.
-
bourrade
- (Chasse) Atteinte donnée par le chien au lièvre qu’il court et auquel il enlève du poil. → voir bourrer
- Poussée que l’on donne à quelqu’un avec la crosse d’un fusil ou avec les poings.
- Si j’avais osé j’aurais dit que la veille Barberin m’avait précisément reproché d’être délicat et de n’avoir ni bras ni jambes ; mais je compris que cette interruption ne servirait à rien qu’à m’attirer une bourrade, et je me tus.— (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- La jeune fille s’était toujours méfiée de cet être positif et volontaire, aux poings solides et dont il fallait éviter les bourrades équivoques dans l’obscurité du couloir. — (Jules Supervielle, Le voleur d’enfants, Gallimard, 1926, collection Folio, page 94.)
- Des joueurs de belote, assis au fond d'une buvette, comptaient leurs points parmi les rires, les plaisanteries, les grosses bourrades, […]. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Comment Fagerolle était-il entré ? Il se souvint plus tard que Tacherot l'avait poussé en avant d'une bourrade. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 51)
- par extension
- Assis sagement l’un près de l’autre, nous nous regardions en souriant, sans rien dire, heureux de cette escapade d’écoliers, des bourrades de ce vent qui la décoiffait. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
- (Botanique) (Régionalisme) Saule marsault.
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onguligrade
- (Zoologie) Se dit des mammifères qui marchent sur leurs ongles, c’est-à-dire sur leurs sabots.
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estocade
- (Anciennement) Épée longue et droite, sans tranchant.
- Ambroise parut bientôt au réfectoire, où les bénédictins récitaient malines en l’attendant ; il n’avait pas quitté son froc et sa cagoule, mais endossé par-dessous une cotte de mailles et posé sur sa tête un heaume dont la visière et le ventail fermés se recourbaient comme un bec d’aiglon, et dont le cimier représentait des os de mort en croix ; il s’était précautionné de deux épées, l’une courte dite braquemard, l’autre nommée estocade ou épée de longueur, outre une miséricorde pour achever un vaincu à terre. — (Paul Lacroix, Les Francs-Taupins, histoire du temps de Charles VII, Imprimerie de Walder, Paris, 1834, page 75)
- Grand coup allongé d’épée ou de fleuret donné avec la pointe de l’arme.
- Encore un mot. Ne vous faites pas un point d’honneur de ne pas rompre ; au contraire, faites-le marcher ; il manque d’haleine, essoufflez-le, et, quand vous trouverez votre belle, une bonne estocade dans la poitrine, et votre homme est à bas. — (Prosper Mérimée, Chronique du règne de Charles IX, Charpentier, 1842, page 100)
- La Goberge n’était brave naturellement qu’à coup sûr, et depuis que ses estocades lui avaient failli, ce spadassin frissonnait en regardant seulement la poignée de sa rapière. — (Auguste Maquet, Le Comte de Lavernie, L. de Potter, 1853, t. 3, page 256)
- De Morguen se rua sur lui tête baissée et lui porta sous le busc de la cuirasse une estocade bien roide, pour lui transpercer le ventre. — (Maurice Maindron, Le Tournoi de Vauplassans, E. Plon, Nourrit et Cie, 1895, page 184)
- Au commandement d’Alcide, péremptoire, ces ingénieux guerriers, posant à terre leurs sacs fictifs, couraient dans le vide décocher à d’illusoires ennemis, d’illusoires estocades. — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, Denoël et Stelle, Paris, 1932 (réédition Gallimard, Folio #28, 2019, page 189)
- (Par extension) (Tauromachie) Coup d’épée porté par le matador pour achever le taureau.
- L’épée lui était entrée dans le front et avait piqué la cervelle, coup défendu par les lois de la tauromachie, le matador devant passer le bras entre les cornes de l’animal et lui donner l’estocade entre la nuque et les épaules, ce qui augmente le danger de l’homme et donne quelque chance à son bestial adversaire. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Les estocades produisent immédiatement la mort lorsque, pénétrant entre deux vertèbres, le fer tranche la moelle épinière, ou atteint ce que les toreros appellent la erradura. Le coup tue le taureau, même quand l’épée n'est entrée qu’à moitié. — (Théophile Gautier, La Peau de tigre, H. Souverain, 1858, t. 3, page 58)
- (Littéraire) (Sens figuré) Attaque violente et soudaine.
- Pour moi chétif, je fais la guerre jusqu’au dernier moment, jansénistes, molinistes, Frérons, Pompignans, à droite, a gauche, et des prédicants, et J. J. Rousseau. Je reçois cent estocades, j’en rends deux cents, et je ris. Je vois à ma porte Genève en combustion pour des querelles de bibus, et je ris encore ; et, Dieu merci, je regarde ce monde comme une farce qui devient quelquefois tragique. — (Voltaire, Correspondance, lettre à M. le cardinal de Bernis, 22 décembre 1766, dans Œuvres complètes, t. 41, L. Hachette, 1890, page 160)
- Brutalement, il se précipita sur elle, et, sans une parole, sans une caresse non plus, mais avec une force de rut extraordinaire, avec un élan de tout son être et de toute sa volonté, par une brève et décisive et profonde estocade d’étalon, il la viola, les yeux fermés lui aussi, et s’imaginant qu’il engrossait la terre elle-même. — (Jean Ridhepin, Le Cadet, G. Charpentier, 1890, page 121)
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dégoulinade
- Liquide pâteux ou visqueux qui s'écoule lentement.
- C’est quoi ça? s'exclama-t-elle, montrant du doigt une dégoulinade de vomi qui séchait sur la manche. — (Sylvain Meunier, Lovelie D'Haïti, Éditions La courte échelle, 2003).
- Trace laissée par la coulure de ce liquide.
- « Tu feras un excellent garçon de café, me confia le vieil homme en vérifiant l’état de son verre plein à ras bord sans aucune dégoulinade. — (Kaléidoscope)
- (Sens figuré) Excès dans un sens péjoratif.
- Ce film est une dégoulinade de bons sentiments.
- La dégoulinade de choix, impossible de trouver quelque chose simplement, il y a vingt mayonnaises, trente huiles d’olive, cent types de yaourts différents. — (Christophe André, Les états d’âme: un apprentissage de la sérénité, Éditeur Odile Jacob, 2009)
- cruscades
- ayguade
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cassonade
- (Cuisine) (France) Sucre cristallisé roux obtenu directement à l’issue de la première cuisson du jus de canne et qui n’a été raffiné qu’une fois.
- Fouettez les jaunes d'œuf avec 10 g de cassonade pour les blanchir. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 30 novembre 2022, page 10)
- La meunière obéit, et, pendant qu’on disait les prières des agonisants, elle pétrit ensemble de la farine, du beurre, de la cassonade et mit son gaufrier sur le feu. — (Charles Deulin, Les Muscades de la Guerliche)
- Il faut rentrer chez vous, madame Bovary, boire un peu de thé ; ça vous fortifiera, ou bien un verre d’eau fraîche avec de la cassonade. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- (Cuisine) (Belgique) (Canada) (Suisse) Sucre brun non-raffiné provenant généralement du sirop résiduel de la cristallisation du sucre ou sucre brun résultant d’un ajout de sirop de raffineur (sorte de mélasse) à du sucre blanc[1].
- Marguerite Bourgeoys aurait préparé des bonbons à la mélasse et à la cassonade pour attirer les jeunes Amérindiennes vers les bancs d'école. — (Émilie Bilodeau, Friandises : La petite histoire de la tire à m’lasse, le 23 novembre 2017, dans La Presse)
- (Par métonymie) Blond roux.
- L'autre, qui n’a subi qu’une seule purification, a la couleur d’une belle cassonade, et le goût du miel est beaucoup moins sensible que dans le premier. — (Annonces et avis divers du département de l’Escaut, Partie 1, de Goesin-Verhaeghe, 1810, page 6)
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couvade
- (Ethnologie) Acte symbolique par lequel le père participe à l’accouchement, se substituant par exemple à la mère après la naissance.
- (Ethnologie) Coutume de certains peuples d'Amérique du Sud qui veut que le père se couche contre son nouveau-né comme pour le couver.
- (Par analogie) Ensemble de symptômes que présentent parfois les futurs pères durant la grossesse de leur compagne.
- Ma couvade a été spectaculaire, j’ai pris dix kilos pendant la grossesse de ma femme ! En quelque sorte, je l’ai accompagnée. — (etreenceinte.com)
- Action de couver.
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pléiade
- (Astronomie) pluriel Les pléiades : Groupe de sept étoiles visibles à l’œil nu appartenant à un amas d’étoiles très visible au sein de la constellation du Taureau.
- Bien des fois la nuit, de cette fenêtre tapissée de lierre, j’ai regardé avant de m’endormir le grand Orion inclinant vers l’ouest ; bien des fois, la nuit, j’ai vu les pléiades se lever au milieu de la molle obscurité, brillantes comme des lucioles enlacées dans un réseau d’argent. — (J. Milsand, La Poésie anglaise depuis Byron, dans la Revue des deux mondes, volume 3, 1869, page 338)
- Le lever des Pléiades s'observe vers minuit en août, deux heures du matin en juillet.
- Groupe de sept poètes : Lycophron, Théocrite, etc., qui florissaient à Alexandrie sous le règne de Ptolémée Philadelphe (IIIe siècle avant J.-C.).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par analogie) Groupe de sept poètes français du XVIe siècle : Ronsard, du Bellay, Baïf, Belleau, Pontus de Thyard, Jodelle et Pelletier du Mans (remplacé à sa mort par Jean Dorat).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par analogie) (Plus rare) Groupe de poètes d’une même école.
- Orhan Veli fait vite école, mais son surréalisme et celui de son école, à vrai dire, sont plus larges, plus humains que leur modèle français. Certains poèmes de cette pléiade font penser à Villon et à la pré-renaissance. — (Nimet Arzık, Anthologie des poètes turcs contemporains, Gallimard (NRF), 1953, page 12)
- (Par extension) Élite de quelques personnes formant une sorte de cénacle.
- À la même époque, une tendance entièrement opposée à la mienne groupa, autour de MM. Born et Bohr, une pléiade de jeunes savants aujourd’hui illustres, tels que MM. Heisenberg, Pauli et Dirac. — (Louis de Broglie ; La Physique quantique restera-t-elle indéterministe ? Séance de l’Académie des Sciences, du 25 avril 1953)
- « Pour un prince syrien comme lui, la filiation se fait par les mères ; – et, en fait de mères, il y a autour de ce fils de cocher, nouveau-né, une pléiade de Julies ; – et qu’elles exercent ou non sur le trône, toutes ces Julies sont de hautes grues. » — (Antonin Artaud, Héliogabale ou l’anarchiste couronné, 1934, édition 1997, ISBN 2070284727)
- Multitude.
- Et, malgré les travaux d’une pléiade de savants et d’explorateurs qui en font depuis quelques années l’objet de leurs recherches, on peut dire que l’Empire chérifien, pour le grand public, est encore un pays à peu près inconnu. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 8)
- L’affaire est à ce point prise au sérieux que même des facs et des grandes écoles offrent des sessions d’orthographe, tandis qu’une pléiade de bouquins se vendent comme des petits pains. — (Libération, Réformer le français : petit historique récent des batailles orthographiques sur Liberation.fr. Mis en ligne le 3 septembre 2018)
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tapenade
- (Cuisine) Préparation culinaire à base d’olives noires ou vertes, de câpres et quelques anchois dessalés et broyés avec de l’ail et de l’huile d’olive.
- J’ai tellement mangé de tapenade à l’apéritif que je n’ai plus faim.
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mouclade
- (Cuisine) Plat à base de moules, spécialité de diverses régions, d’où les nombreuses recettes : bretonne, charentaise, saintongeaise, sétoise…
- En Charente-Maritime, deux spécialités locales subliment ce coquillage : la mouclade, avec une sauce au vin blanc, du pineau, du persil, de l’ail et, selon les recettes, du curry et du jaune d’œuf ; et l’éclade - ou églade -, où les moules sont disposées en spirale sur une planche en bois avant d’être recouvertes d’aiguilles de pin auxquelles on met le feu, ce qui donne un goût fumé à ce plat typique de l’île d’Oléron et des alentours de Royan. — (journal Sud-Ouest, supplément Guide saison 2022 Charente-Maritime, page 70)
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dérobade
- Action de se dérober.
- Ceux qui traitent la dérobade de lâcheté ne devaient pas reprocher à Abel de ne pas s’être enfui devant la provocation de Caïn, mais bien de n’avoir pas su se préparer à de tels affrontements. — (Richard Goulet, La philosophie de Moïse: essai de reconstitution d’un commentaire philosophique préphilonien du Pentateuque, 1987)
- Enfin, il souffrait physiquement. Cette souffrance était grande ; mais, même si elle eût été moindre, elle eût encore été terrible pour un être dont toutes les lâchetés devant la rudesse de la vie s’étaient conjurées depuis longtemps pour le maintenir dans cette dérobade complète du paradis artificiel. Il n’y avait en lui aucune ressource qui puisse le défendre contre la douleur. — (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet (1931))
- Marcel Drouin […] me fit sentir l’incorrection [d’une telle démarche], et je la sentais bien de moi-même ; mais rien ne m’est plus difficile qu’un geste qui peut paraître une dérobade. — (André Gide, Journal 1889-1939, Bibliothèque de la Pléiade, Éditions Gallimard, 1951, page 327)
- Ce cheval a fait une dérobade.
- (Sens figuré) Cette réponse n’est qu’une dérobade.
- laramade
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pantalonnade
- Bouffonnerie, postures comiques, semblables à celles d’un pantalon, d’un farceur.
- Les parades bien plus réjouissantes des courtisans étaient restées sans effet […] sans que tant de merveilleuses pantalonnades pussent seulement éclaircir son beau front. — (Charles Deulin, « Les Trentes-Six Rencontres de Jean du Gogué », in Cambrinus et autres Contes, XIXe siècle)
- (Par extension) Subterfuge ridicule pour sortir d’embarras.
- Il s’en est tiré par une pantalonnade.
- Fausse démonstration de joie, de douleur, de bienveillance.
- Tout plutôt que cette pantalonnade au nom d'un passé légendaire et d'un pays perdu ! — (Henri Troyat, Aliocha, Flammarion, 1991, page 103)
- Sa joie, sa douleur, l’intérêt qu’il feint de porter à votre affaire n’est qu’une pantalonnade.
- Le deuil qu’il affiche est une sinistre pantalonnade.
- Fausse démonstration de connaissances.
- Je vous l’ai dit, excepté la sensation de l’uniforme sur laquelle j’appuie, parce que c’est encore là une sensation dont votre génération à congrès de la paix et à pantalonnades philosophiques et humanitaires n’aura bientôt plus la moindre idée, et l’espoir d’entendre ronfler le canon dans la première bataille où je devais perdre (passez-moi cette expression soldatesque !) mon pucelage militaire, tout m’était égal ! — (Jules Barbey d'Aurevilly, Le Rideau cramoisi, 1874, réédition Gallimard, collection Folio Classique, page 44)
- On n’y prouvait pas la divinité de Jésus-Christ par Mahomet ou par la bataille de Marengo. Ces pantalonnades théologiques, qu’on faisait applaudir à Notre-Dame, à force d’aplomb et d’éloquence, n’avaient aucun succès auprès de ces sérieux chrétiens. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 126)
- Réalisation pitoyable.
- [...], c’était un endroit artificiel, recréé, à l’écart des flux authentiques du commerce mondial, une pure pantalonnade touristique. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 273)
- muscoide
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djihad
- (Islam, Religion) Effort sur soi-même que tout musulman doit accomplir contre ses passions. (Il est qualifié de « djihad majeur »)
- Il arrive fréquemment que nos jeunes soient pollués intellectuellement. [...] Quand nous sommes confrontés à cela, nous cherchons à les faire revenir au sens réel des termes. Il y a un besoin de clarification. Certaines notions sont extrêmement complexes et nuancées, comme le djihad qui est un « effort dans le chemin vers Dieu » mais dont certains ne retiennent que le sens de la lutte armée pour l'Islam. — (Franck Amin Hensch (Imam de la mosquée Assahaba à Verviers (Belgique), « Face aux jeunes pollués intellectuellement, clarifier les concepts », La Croix, 1er décembre 2015, page 3)
- [...], la notion de djihad doit être prise comme un effort au service de Dieu, immense au demeurant, mais qui ne nécessite pas forcément le recours aux armes, et ne doit en aucun cas se terminer par des morts. — (Malek Chebel, Dictionnaire encyclopédique du Coran, 2009, page 185)
- (Islam) Combat pour défendre le domaine de l'Islam. (Il est qualifié de « djihad mineur ».)
- Il existe une activité politique évidente pour les membres de la communauté : le djihad, ou guerre sainte, contre les impies qui sont en dehors d'elle. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, p.39)
- D’autres l’intitulent djihad, que nous traduirons par guerre sainte ; le djihad n’est, en effet, qu’une guerre de religion, dont les musulmans ont pris l’initiative contre les non-musulmans, et dont les croisades ont ensuite été les représailles. — (M. du Caurroy, Législation musulmane sunnite, rite hanéfi, Paris : Imprimerie nationale, 1848, page 131)
- (Sens figuré) Croisade, guerre ou lutte à connotation religieuse.
- Bush lance son djihad pour faire suite aux attaques du 11 septembre.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.