Dictionnaire des rimes
Les rimes en : causette
Que signifie "causette" ?
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- (Familier) Petite causerie.
- Le haut-parleur avait interpellé Aldo, isolé comme un naufragé sur un océan d’inconscience, en pleine causette avec son nouveau pote. — (Jean-Luc Blanchet, Marée blanche en Atlantique, Geste éditions, 2010, chapitre 7)
- Personne ne m'attendait, ni femme, ni fille pour un brin de causette ou d'inconduite, comme on voudra. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 44)
- Juste le vrombissement sourd de tous les amphibiens du quartier, venus taper la causette sur le perron. — (Maud Mayeras, Reflex, Anne Carrière, 2013)
- (Désuet) (Internet) Communication informelle entre plusieurs personnes sur l'internet, par échange de messages affichés sur leurs écrans.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Mots qui riment avec "ette"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "causette".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : aite , aites , ept , ète , ètes , ette , ettes , aîte , ête et êtes .
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chambrette
- Petite chambre.
- Laissant toutes les chambres à la disposition des étrangers pour qu'ils s’y emménageassent comme ils l’entendaient, il se retira, seul et sombre, dans une chambrette dans laquelle il se verrouilla tout de suite. — (Revue générale, volume 41, Bruxelles : Comptoir universel d'imprimerie et de librairie, 1885, p. 666)
- Ma chambrette de bois était mignonne, étroite, basse, garnie de quelques meubles fabriqués à Copenhague et d’un grand poêle cylindrique, éclairée par deux toutes petites fenêtres […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 45)
- C’était, t’en souviens-tu, Lison,Dans ta chambrette :Tu enlevais ton petit jupon,Moi ma jaquette. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 64)
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esthète
- Celui, celle qui professe le culte du beau, qui aime la beauté. — Note : S'emploie parfois de manière péjorative.
- "Tu es un esthète et un anarchiste, me dit Médéric, et je lui rétorque : "Tu es un militaire et un prêtre". Nous devons avoir raison tous les deux. — (Pierre-Henri Simon, Les Raisins verts, 1950)
- Il avait deux raisons de mépriser la foule : d’abord comme aristocrate, ensuite comme esthète. — (Henryk Sienkiewicz, Quo vadis, Chapitre II)
- Ce fut une époque de beuveries à décarcasser un veau, parmi les vapeurs des pipes et les proclamations d’esthètes crasseux, toutes lavallières dehors. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 28)
- Il fallait voir, le jeudi 10 décembre 1896, tous ces pauvres petits bonhommes et toutes ces pauvres petites bonnes femmes, esthètes infortunés des deux sexes qui, l’œil noyé, tendaient le cou et ouvraient à demi la bouche pour communier en l'honneur d’Ubu. — (Anatole Claveau, Les snobs, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e éd., p.34)
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démouchette
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe démoucheter.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe démoucheter.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe démoucheter.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe démoucheter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe démoucheter.
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linette
- (Botanique) Graine de lin.
- Arbitres des prix et sans aucune surveillance sur la qualité de la graine, les négociants du Nord préjudicient beaucoup a l’intérêt des cultivateurs et au commerce de la Bretagne. Ils ont encore à redouter les fraudes et les falsifications trop ordinaires aux marchands qui débitent la linette dans cette province. — (Le Fureteur breton, bulletin documentaire, volume 12, 1923, page 16)
- (Ornithologie) (Désuet) Nom de la linotte commune.
- (Ornithologie) (Désuet) Nom de l'hirondelle de mer.
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bluette
- (Sens propre) Faible étincelle.
- C'est proprement la bluette que vous voyez, pâle et faible, luire, et s'évanouir presque aussitôt, sans produire ordinairement d'autre effet, sans laisser aucune trace sensible d'elle-même, lorsque vous cherchez du feu sous la cendre pour le rallumer; […]. — (François Guizot, Dictionnaire universel des synonymes de la langue française, Paris : Didier & Cie, 1863, 6e éd., p.108)
- Et le grillon s’était endormi, dès que la dernière bluette avait éteint sa dernière lueur dans la cendre de la cheminée. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Le froid avait repris, un froid sec qui faisait pétiller et crépiter les bûches enflammées avec de capricieuses étincelles et des bluettes qui tombaient sur le plancher où les écrasait une botte indolente. — (William Faulkner, Sartoris, trad. René-Noël Raimbault & Henri Delgove, éd. Gallimard, 1937, rééd. Folio, p. 416)
- (Sens figuré) (Par extension) Trait d’esprit plus brillant que juste.
- Nous avons des Pièces modernes qui n'empruntent point leur mérite des bluettes d'esprit, mais de la justesse de l’intrigue & de la vérité des caractères , qui forment un vrai comique digne de Molière. — (L'esprit des journalistes de Trévoux ou Morceaux précieux de Littérature, Paris : De Hansy le jeune, 1771, vol.2, page 457)
- (Sens figuré) Petit ouvrage ; ouvrage sans prétention ; badinage d’esprit.
- Cette comédie n'est qu'une bluette ; mais elle est très-agréable, & a eu du succès; le but moral en est bon, & plus d'une bourgeoise pourroit profiter de la leçon qu'elle renferme. — (L'Esprit des journaux, françois et étrangers, novembre 1786, page 341)
- L'histoire remontait à plusieurs années, mais tous continuaient de me brocarder à propos de bluettes que j'avais écrites avant de la rencontrer. — (Glen Cook, Le Château noir, 1984)
- Sentiment amoureux sans durée.
- Ne faites pas attention à toutes ces bluettes et toutes ces vapeurs. — (Alexandre Dumas, Joseph Balsamo, 1846)
- C'était une bluette du jeune temps. Une amourette bien innocente que la nôtre. Voilà le maximum de l'étreinte pédérastique auquel nous sommes parvenus : Un piano pour l'accompagnement. Un violoncelle. Et le susurrement d'un violon. — (Alexandre Lacroix, Quand j'étais nietzschéen, Éditions Flammarion, 2014, §.30)
- Chanson légère qui fait rêver.
- Je crus reconnaître Over the Rainbow, la chanson qu'interprétait Judy Gardland dans Le Magicien d'Oz. Jusqu'alors, je ne m'étais jamais vraiment penché sur cette bluette qui parlait d'espoir, de renaissance, d'amour, d'un certain idéal auquel on aspire tous au sortir de l'adolescence. — (Jean-Pierre Alaux, Une dernière nuit avec Jimmy, Calmann-Lévy, 2010, p. 137)
- Sous le cerisier le plus proche, Rinri me chanta des bluettes. Je ris, il prit la mouche : — Je pense ce que je chante. — (Amélie Nothomb, Ni d’Ève ni d’Adam, Albin Michel, Paris, 2007, p. 73)
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galette
- (Cuisine) Gâteau rond et plat.
- Sans rien dire, je découvris ma boîte de biscuit, et je constatai la disparition de plusieurs galettes… Mon factotum n’avait pu résister à la tentation et m’en avait volé cinq ou six. — (Camille Habert de Ginestet, Au Soudan: Excursion dans l’ouest africain, Paris : chez Delagrave, 1798, page 168)
- La harka savait nomadiser. Dix fois plus mobile qu’une troupe métropolitaine, plus souple, elle pouvait rester en opération trois ou quatre jours avec une galette de pain et trois boîtes de sardines. — (Bachaga Boualam, Les Harkis au service de la France, France-Empire, 1963, page 171)
- J’aime la galettesavez-vous comment,quand elle est bien faite, avec du beurre dedans. — (chanson enfantine)
- (Bretagne) Crêpe épaisse, souvent à la farine de blé noir (sarrasin).
- Une bonne galette de blé noir avec une bolée de cidre, le bonheur !
- (Familier) Argent.
- Si Joséphine ne se mariait pas, elle continuerait à « turbiner » pour la maison, la vieille élèverait le mioche, et lui, le patron, empocherait la galette que le Pape, de gré ou de force lui remettrait. — (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- — Moi, je crois, sans tant de profondeur, que pour vous être défendue aussi bien, il faut que vous teniez à votre galette.— Je tiens à ma galette, moi !Le reproche paraît l’émouvoir. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- Où sont-ils tous mes repas sans galette,Avec un cornet de frites à deux ronds ? — (A. Decaye et Lucien Carol, Où est-il donc ?, 1925)
- La grosse galette sur laquelle comptait Legrand, versée par le directeur de la Banque « Popaul-Armand » se fait un peu désirer. Ça traînaille. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 174)
- (Argot) Vomi.
- Il a trop bu, il vient de claquer une galette !
- (Habillement) Coiffe de chasseur alpin.
- (Argot) Nom donné par certains au crack (la drogue).
- C'était une drôle d'affaire pleine de coups d'escopetteDe transporteurs de fonds et puis de grosses galettes. — (Melody tempo harmony, Bernard Lavilliers et Jimmy Cliff)
- (Belgique)
- Crème glacée placée entre deux gaufrettes[1] (similaire au corte en Espagne).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Gaufrette[1].
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Sorte de pain [1].
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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quête
- Action par laquelle on cherche.
- « Nous sommes d’ailleurs en quête de nouveaux partenaires », souligne l’Angérien. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 9 juillet 2022, page 18)
- Là-dessus, Capestang se mit en quête d'une auberge pour s'y loger avec Cogolin. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Agressif ou flatteur, impromptu ou acharné, le dragueur égrène tout au long de son infructueuse quête sa concupiscente litanie. On presse alors le pas, tête baissée, découragée et battue, tristement ramenée à son humiliante condition de femme […]. — (Djamila Saadi-Mokrane, « Petit lexique du dragueur algérois », dans La virilité en islam, sous la direction de Nadia Tazi & Fethi Benslama, Éditions de l'Aube & Intersignes, 1998, réédition de poche : Éditions de l'Aube, 2004, p. 261)
- D'une façon intéressante, les néoconservateurs, poursuivant une quête digne de Moby Dick pour trouver un monstre à occire — […] — sont, de par leur tempérament et leur point de vue philosophique, bien plus « fondamentalistes » que ceux qu'ils perçoivent comme leurs ennemis. — (Anjum Anwar & Chris Chivers, Autorités locales et dialogue interreligieux, une perspective britanique - Une occasion manquée, chap. 6 de Des dieux dans la ville : le dialogue interculturel et interreligieux au niveau local, édité par le Conseil de l'Europe, 2007, p. 174)
- Action de demander et de recueillir des aumônes pour les pauvres ou pour une œuvre de charité.
- Les capucines étaient non-seulement confessées et dirigées par les capucins, mais nourries par eux et du produit de leurs quêtes. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e éd., Hachette & Paulin, 1845, p.92)
- Faire la quête dans l’église, à domicile, pour les œuvres de la paroisse, pour les pauvres.
- (Chasse) Action d’un valet de limier qui va détourner une bête pour la lancer.
- Aller en quête.
- (Chasse) Action du chien qui démêle la voie d’un gibier qu’on veut détourner.
- Un épagneul bon pour la quête.
- Ce chien est trop vif, trop ardent, il n’est pas bon pour la quête.
- (Chasse, Musique) Ton de chasse que l’on sonne pour exciter les chiens à trouver l’animal qu'on veut leur faire chasser.
- Lorsqu’on entre en chasse, il faut sonner la quête à de courts intervalles. Les chiens savent alors qu’il faut travailler. La quête les excite, les encourage, leur rappelle d’heureux souvenirs ; vous les voyez s’animer à l'envi les uns des autres, et déjà quelques uns lancent par-ci par-là des notes graves comme des points d'orgue. — (Elzéar Blaze, La musique de chasse, La France musicale, 1842.)
- Ce livre contient les tons de chasse suivants : la quête, deux tons pour chiens, le laissé courre royal, le forhu, pour remettre les chiens dans la bonne voye et pour le hourvary, le débucher, l’eau, la sortie de l’eau, l’hallali, l’appel, la retraite prise. — (Bon Dunoyer de Noirmont., Histoire de la chasse en France depuis les temps les plus reculés jusqu’à la Révolution, par le baron Dunoyer de Noirmont. Tome 2 , 1867.)
- Lorsqu’on entre en chasse, on sonne la quête pour encourager les chiens.— (Charles Diguet, Le livre du chasseur , 1881.)
- « Tu dis vrai, Nicamor (nom du chien)! » s’écriait-il… et il sonnait la quête et la requête…, l'hourvari, quand le vieux chien tombait à bout de voix…, la vue, alors que, changeant le lieu de sa reposée, le piqueur tentait de se dérober à la meute…, l’hallali, lorsqu'après une heure de chasse, Nicamor, démêlant toutes les ruses de la bête, aboyait au fort devant la nappe du cerf, dont l’honnête serviteur s’était fait un manteau; puis, la fête terminée, le gentilhomme regagnait sa demeure en sonnant de toutes les forces de ses poumons la joyeuse fanfare de la retraite prise. — (Adolphe d'Houdetot, La petite vénerie ou La chasse au chien courant, 1930.)
- (Marine) Inclinaison d’un mât vers l’arrière ou l’avant.
- Il se retira à l’arrière de la dunette et braqua sa longue-vue au-dessus des bastingages. Il voyait deux mâts présentant une forte quête avec deux grandes voiles sombres, pareilles à des ailes. — (Alexander Kent, traduction d'Alain Bories, Capitaine de Sa Majesté, Phébus, coll. Libretto, 1992, p. 238)
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pochette
- Petite poche, petit sac, petite enveloppe.
- Cette petite fille avait les mains dans les pochettes de son tablier.
- Elle notait surtout deux petites pochettes en toile blanche, brodées chacune d'une initiale, et qui contenaient les serviettes. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre III, Gallimard, 1937)
- Enveloppe de papier, de plastique ou de carton servant d’emballage.
- La finesse des bas nylon est évaluée en deniers et inscrite sur la pochette ; le chiffre correspond au titrage du fil ; plus il est bas, plus le fil, donc le bas, est fin. — (Geneviève de Corbie, Savoir équiper et entretenir sa maison, Paris : chez Gautier-Languereau, 1965)
- Le cadeau ou objet publicitaire de faible valeur est largement utilisé en de nombreuses occasions.[…]. Les classiques sont les stylos à bille, les briquets, les calendriers, les porte-clefs, les sacs, les pochettes d’allumettes, les cartes à jouer. — (Rémi-Pierre Heude, Guide de la communication pour l’entreprise, page 60, Éditions Maxima, 2005)
- (Philatélie) Dispositif composé de deux morceaux de plastique fin soudés entre eux, dont un gommé, destiné à présenter un timbre dans un album sans l'abîmer.
- (Pêche) Petit filet de pêche.
- Tendre une pochette.
- Mouchoir destiné à être mis dans une petite poche.
- Ses airs penchés, sa ravissante et luxueuse pochette de soie, son bracelet montre en or, le fard étalé sur ses joues le tenaient quitte de manifester son opinion. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- 4 septembre 42 – Il avait un horrible costume sur lequel l’œil de maman s’attardait et une « pochette » dont on apercevait la dentelle. Aïe ! Heureusement qu’il a des humanités ! — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 228)
- (Musique) Petit violon, autrement appelé poche, de 20 à 30 cm de long utilisé par les professeurs de danse au XVIIIe siècle.
- Jouer de la pochette.
- Figure-toi une pochette terminée par une tringlette en fer qu'on appuie par terre, afin de la faire pivoter à volonté. — (Maxime Du Camp, Le Nil: Égypte et Nubie, 1854)
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aveuglette
- (Vieilli) Aveuglement.
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tête
- (Anatomie) Partie supérieure du corps, qui est le siège du cerveau et des principaux organes des sens, et qui, chez l’être humain et chez la plupart des vertébrés, tient au reste du corps par le cou.
- […], et presque aussitôt une tête se pencha hors de la voiture pour voir ce qui se passait, une grosse tête pâle et grasse, une touffe de cheveux sur le front : c’était Napoléon ; […]. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- D’un coup de rasoir, je lui coupai la tête, et le tronc, d’où un flot de sang s’échappait, gigota quelques secondes sur le parquet. — (Octave Mirbeau, La tête coupée)
- Avoir la tête ronde, la tête plate, la tête pointue. — Avoir la tête enfoncée dans les épaules.
- (En particulier) Crâne.
- Ainsi que cela se produisait chaque fois qu’il avait trop pompé le jour d’avant, il se sentait la tête un peu fiévreuse, le front chaud, les nerfs excités et la gorge sèche. — (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Il s’est cassé la tête, il s’est fait un trou à la tête.
- En tombant, il a failli se fendre la tête.
- (Familier) Figure, visage, physionomie.
- Un grand corps d'ours, bien trop grand pour cette petite tête aux yeux bridés de poupon mal réveillé et pour la petite voix pointue qui en sortait, une voix un peu mielleuse et zozotante d'enfant de chœur vicieux. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Une belle tête. — Une tête sympathique. — Une tête intelligente, stupide. — Il fait une drôle de tête.
- (Par métonymie) Chevelure.
- Au moment où il obliquait vers le seuil, un homme, en manches de chemise, à tête grise et de solide carrure, apparut et le dévisagea. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 370 de l’édition de 1921)
- (Désuet) Scalp.
- Ils sont d’abord conviés « au conseil de bienvenue et au festin de l'amitié », où ils doivent pleurer les morts, peut-être ceux qu’ils remplacent en étant eux-mêmes adoptés, puis ils participent à la « danse des têtes » (du scalp). — (Gilles Havard, L’Amérique fantôme, Flammarion Québec, 2019, page 139)
- (Par métonymie) Personne ou institution qui organise et dirige l’action.
- Les Allemands avaient frappé à la tête, et la tête était assommée et conquise, mais sans autre résultat que de permettre au corps d’échapper à sa direction. New York, monstre sans tête, était devenue incapable d’une soumission collective. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 237 de l’édition de 1921)
- (Sens figuré) Esprit, imagination, mémoire, intelligence, jugement.
- Se remplir la tête de sottises.
- Se mettre des chimères en tête, dans la tête.
- Il n’a que cela en tête.
- Il s’est mis en tête de partir.
- Dans l’état où il est, il n’est pas capable d’application; il a la tête encore trop faible, il n’a pas la tête assez forte.
- C’est pourquoi, en hâte, Il se presse de renvoyer les disciples, dont la tête n’est pas très solide et qui pourraient être gagnés par le mouvement. — (Maurice Zundel, Silence, parole de vie, transcription d’une retraite donnée en 1959, éditions Anne Sigier, 1990, page 1199)
- Fermeté de caractère.
- Cet homme a de la tête.
- Individu ; personne.
- Casablanca toute entière tenait alors dans l’enceinte de ses murailles. Elle comptait environ 25.000 indigènes dont un cinquième d’israélites et une colonie européenne, femmes et enfants compris, d’approximativement 500 têtes, […]. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 15)
- Infinie tristesse d'une volonté paresseuse qui ne ne soucie plus de création. Il est temps de changer de braquet, de chercher des têtes nouvelles, des jeunes de vrai talent, ils existent, on ne les appelle pas. — (Jacques Chancel, « Capuçon (Renaud) », dans Dictionnaire amoureux de la télévision Éditions Plon, 2011)
- Pour lui, l’« explosion civilisatrice », alliance de modes de production et de consommation par tête élevée, était très largement responsable de la dégradation environnementale, en particulier par le biais d’un progrès technique qui avait rompu la circularité écologique. — (Jacques Véron, Environnement : « Il faut arrêter de mettre la démographie en accusation et promouvoir un développement durable », Le Monde. Mis en ligne le 16 février 2019)
- Vie, existence.
- Il y va de votre tête.
- On ne se jette pas sans risquer sa tête au travers des secrets de l’État. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Élevage) Chacun des animaux d’un cheptel, d'un troupeau.
- Un ranch pratiquant le naissage aura besoin d’un homme à temps plein pour 400-500 têtes en raison des soins à donner aux veaux à la naissance. — (Doris Sayago, Jean-François Tourrand, Marcel Bursztyn et José Augusto Drummond, L’Amazonie, un demi-siècle après la colonisation, 2010, page 213)
- « Ô illustres personnes ! C’est Alhadji Issa, fils d’Alhadli Hamadou, qui épouse Ramla, fille d’Alhadji Boubakari. Le montant de la dot est de dix têtes de bœufs, déjà données et non à crédit. » — (Djaïli Amadou Amal, Les impatientes, éditions Emmanuelle Collas, Paris, 2020, page 71)
- (Équitation) Unité conventionnelle servant à départager les chevaux à l’arrivée, valant environ 50 centimètres.
- Ce cheval a gagné d’une tête.
- (Populaire) Mesure pour la taille de personnes qui correspond à la hauteur d’une tête (sens 1).
- Il me dépasse d’une tête !
- (Art) Représentation, imitation d’une tête humaine par un peintre, par un sculpteur, etc.
- Une tête antique. — Cela a l’air d’une tête du Carrache. — C’est une tête du Titien.
- (Numismatique) Côté où est l’effigie d'une monnaie.
- (Chasse) Bois des cerfs.
- Le cerf a mis bas sa tête. — Une belle tête de cerf.
- Tête portant trochures, tête en fourche, tête paumée.
- (Par analogie) Sommet de certaines choses, et particulièrement des arbres.
- Avec un petit caillou situé à 200 mètres dans le nord-est, connu sous le nom de Hazelwood, dont la tête se montre, soit dans le creux des lames, soit couronnée de brisants, Rockall est tout ce qui émerge d'une grande terre disparue. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Des arbres coupés par la tête.
- Une montagne, un chêne, un sapin qui porte sa tête jusque dans les nues.
- (Cuisine) Extrémité d’en haut de certaines plantes, de certains légumes.
- Des têtes de pavot, des têtes d’artichaut, une tête de chou.
- (Parfois) Extrémité inférieure de certains légumes.
- La tête d’un oignon, la tête d’un poireau.
- Extrémité de diverses choses.
- La distance qui se trouve sur le composteur entre sa tête et la tête de la coulisse inférieure , fixe la longueur de chaque ligne; et c'est ce qu'on nomme la Justification. — (Dictionnaire technologique ou Nouveau dictionnaire universel des arts et métiers, Bruxelles : Lacrosse & Cie, 1839, nouvelle édition avec planches, volume 3, page 285)
- […]; Mazagan, l'ancienne colonie portugaise ayant conservé l’aspect d'une ville péninsulaire, tête de la route principale conduisant de la côte à Marrakech, à population analogue à celle de Casablanca ;[…] — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 149)
- La tête d’une aiguille : Le bout qui est percé pour y passer le fil.
- La tête d’un compas : La partie ronde où les deux branches du compas sont assemblées par une charnière.
- (En particulier) L’extrémité ronde ou aplatie qui est opposée à la pointe.
- La tête d’un clou, d’une vis.
- La tête d’une épingle.
- (En particulier) Partie d'un outil de frappe, dans laquelle entre le manche.
- La tête d’un marteau, d’une cognée.
- (Golf) Partie de la canne qui touche la balle.
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rejette
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de rejeter.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de rejeter.
- Bref, c’est ici comme partout : l’urbanisme attire et dévore. Il rejette ces cosses vides : les chômeurs. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux / Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 526)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de rejeter.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de rejeter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de rejeter.
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nymphette
- Petite nymphe.
- Petite Nymphe folastre,Nymphette que j'idolatre,Ma mignonne dont les yeulxLogent mon pis et mon mieux ;Ma doucette, ma sucrée,Ma Grace, ma Cytherée,Tu me doibs pour m'apaiserMille fois le jour baiser. — (Pierre de Ronsard, « Amourette », Œuvres complètes, t. I, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade, p. 1222)
- Pré-adolescente sexualisée par le regard d’un homme mûr, le nympholepte.
- Il advient parfois que de jeunes vierges, entre les âges limites de neuf et quatorze ans, révèlent à certains voyageurs ensorcelés, qui comptent le double ou le quintuple de leur âge, leur nature véritable. Non pas humaine, mais nymphique, c’est à dire démoniaque ; ce sont des créatures élues que je me propose de désigner sous le nom générique de « nymphettes ». — (Nabokov, traduction de E. H. Kahane, Lolita, Gallimard, « Du monde entier », 1959, chap. V, page 21)
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ascète
- (Religion) Celui, celle qui se livre, par piété, à des exercices spirituels et physiques, à des mortifications.
- Quiconque mange bien peut défier le ciel. Ce sont les ascètes et les meurt-de-faim aux estomacs débilités qui ont inventé les dieux. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 191)
- (Par extension) Celui, celle qui mène une vie austère.
- Vivre en ascète.
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muette
- Féminin singulier de muet.
- Les paroles et les attentions de Francine trouvèrent Marie muette, elle sembla dormir les yeux ouverts ; et cette longue journée s’écoula sans qu’un geste ou une action indiquassent cette vie extérieure qui rend témoignage de nos pensées. — (Honoré de Balzac, Les Chouans, chapitre II)
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zucchette
- Autre orthographe de zuchette.
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planchette
- Petite planche.
- C’était le métier de mon grand-père. Il avait des plantations près de la Garonne, et une petite menuiserie pour faire des cagettes. Toutes ces planchettes, ces clous, pour un gosse, c’était le paradis ! — (Philippe Delerm, Quiproquo, nouvelle, supplément au magazine « Elle », 1999, pages 32-33.)
- (En particulier) (Architecture, Topographie) Planche à dessin montée sur un trépied, propre à lever des plans, et qui consiste en une planche unie sur laquelle on pose une règle que l’on dirige successivement vers les objets que l’on veut relever.Planchette topographique.
- La planchette représentée (Pl. d’arpent. fig. 31. n. 2.), consiste en un parallelogramme de bois, long d’environ quinze pouces, & large de douze, entouré d’un chassis de buis, par le moyen duquel on attache une feuille de papier bien étendue, & pour ainsi dire bien collée sur la planchette, de sorte que l’on peut tirer exactement dessus toutes les lignes dont on a besoin. — (« Planchette », dans L’Encyclopédie, 1751)
- Nous allions lever des plans au graphomètre et à la planchette ; un jour nous levâmes un champ à côté du chemin des boiteuses […]. M. Chabert fit tirer les lignes à tous les autres sur la planchette. — (Stendhal, Vie de Henry Brulard, 1836)
- (Fantastique) Sorte d’ouija permettant de communiquer avec les esprits.Pratique de la planchette spirite dans le taoïsme.
- Mais aujourd’hui, le spiritisme a modifié son expression ; et ce qu’on appelait typtalogie est devenu mediannité.Cette dernière forme permet à quiconque de devenir spirite :Supposons une petite table en forme de cœur, toute petite, connue vulgairement sous le nom de planchette, montons-là sur trois pieds ; deux pieds reposant sur des roulettes mobiles aux deux angles obtus, et un troisième à l’angle aigu et formé par un crayon ordinaire.Vous mettez votre planchette sur un morceau de papier, vous posez doucement l’extrémité de vos doigts sur planchette, vous interrogez, et planchette répond en écrivant au moyen du crayon.Voilà la dernière forme du spiritisme. — (Séverin Lachapelle, « Causerie scientifique », dans Revue canadienne,)
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débarbouillette
- (Québec) Tissu servant à nettoyer quelqu’un ou quelque chose.
- J’ai appuyé doucement mes bagages contre le mur blanc de la chambre sans voir la silhouette au veston marine qui posait doucement une débarbouillette sur le front d’Anna. — (Louise Dupré, La voie lactée, 2001)
- Et corrigez-moi si je me trompe, mais le manger mou, le bain une fois par semaine, les lavages rapides à la débarbouillette, les malades entassés dans les couloirs des urgences, sans oublier le temps d’attente de 13 heures, le manque chronique de médecins de famille et les préposés en burn-out, ce n’est pas l’héritage de notre beau système public, ça ? — (Richard Martineau, Nationaliser les CHSLD? Vraiment?, Le Journal de Montréal, 10 novembre 2020)
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étête
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe étêter.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe étêter.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe étêter.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe étêter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe étêter.
- débecquette
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mallette
- Petite malle.
- J’ai donc demandé à l’entreprise de location de voiture si elle pouvait mettre un employé dans le premier vol du lendemain pour nous apporter la mallette. — (Nancy Levin, Se lancer… pour vivre sa vie: Un guide pas à pas pour transformer son existence, 2015)
- La police de Kakegawa, dans le centre du Japon, a été dépêchée sur un parking où se trouvait une mallette métallique. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 10 octobre 2022, page 19)
- (Belgique) Cartable.
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argyronète
- Espèce d’araignée vivant dans l’eau.
- Tout en pensant à cela, mes yeux se fermaient malgré moi, et j’avais des visions de petits bateaux peints en bleu, avec des coins de Saône alourdis par la chaleur, et de grandes pattes d’argyronètes courant dans tous les sens et rayant l’eau vitreuse, comme des pointes de diamant. — (Alphonse Daudet, Le pape est mort, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 208)
- Les cloches opaques des argyronètes font ça et là des trous dans l’eau. — (Monique Wittig, Les Guérillères, Éditions de Minuit, page 96)
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mouflette
- Moufle, système de plusieurs poulies dans la même chape.
- Mouflettes à poulies inégales et à cordons parallèles. — (Cours de mécanique appliquée aux machines, Jean Victor Poncelet, 1826)
- Crotte de nez.
- Dans le jargon des enfants, on appelle une crotte de nez une mouflette.
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chemisette
- (Vieilli) (Désuet) Vêtement qui se portait sur la chemise.
- (Vieilli) Sorte de corsage ou de guimpe que portent les femmes et les jeunes filles.
- L’enfant s’assit patiemment. Là était le petit fauteuil d’osier, marqué de son corps, et le tabouret qu’elle aimait, et la petite glace plus chérie parce qu’elle était cassée, et la dernière chemisette qu’elle avait cousue, la chemisette « qui s’appelait Monelle », dressée, un peu gonflée, attendant sa maîtresse. — (Marcel Schwob, Le Livre de Monelle, Mercure de France, 1895)
- Et Pausole observait debout les révélations successives d’un corps teinté, ferme, vivace, tandis qu’elle ouvrait tour à tour la chemisette bossue, la jupe monastique, le difforme pantalon blanc. — (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
- Mimi Pinson chante. Sa romance jolie est sentimentale. En son cœur fleurit la fleur bleue. Et sa chemisette a des faveurs roses qu’on la supplie d’accorder. Qu’elle les accorde ou qu’elle les refuse, elle éclate de rire. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 342)
- Elle ôte sa robe et va en chercher une autre : une jupe sombre et une chemisette. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- La jeune personne de quinze ans […] portait des cheveux très noirs noués en catogan, une chemisette agitée, une jupe de son âge, une ceinture de cuir. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre I)
- Chemise à manches courtes.
- Il préférait la musique classique et les chemisettes à carreaux mais, pour attirer les concupiscences, il devait avoir la tenue wesh-wesh, l'allure racaille, la casquette Nike, visière retournée en prime. — (Antoine Gouguel, Chifoumi !, Éditions du Frigo, 2011, page 77)
- (Belgique) (Suisse) Vêtement ou sous-vêtement sans col ni manches.
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esparcette
- (Botanique) (Régionalisme) Sainfoin.
- Là encore, c’est en spécialiste qu’il intervient, comme en témoigne son article fort documenté sur la culture de l’esparcette. — (Jacques Soubeyroux, L’Espagne du 18e siècle: Économie, société, idéologie, culture, 1997)
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marouette
- (Ornithologie) Petit échassier migrateur, voisin des râles, de la famille des rallidés.
- La marouette, qu'il est impossible de confondre avec aucun des genres voisins, est un oiseau de passage dont l’émigration périodique et régulière commence et finit chaque année avec celle des cailles, et dure deux mois environ, de la mi-août à la mi-octobre. Elle abonde alors suivant les années dans les pays d'étang, dans les prairies marécageuses et dans les mares des plaines. — (Alphonse Toussenel, Le monde des oiseaux: ornithologie passionnelle, Paris : Librairie phalanstérienne, 1853, p. 350)
- Le pré dégageait une odeur de terreau humide, une marouette sifflait dans les roseaux au sud. Son chant sonnait comme des gouttes d'eau qui tombaient. — (Kurt Aust, La confrérie des invisibles, traduit du norvégien par Céline Romand-Monnier, City Édition, 2010, chap. 8)
- (Botanique) Un des noms vernaculaire de l’anthémis fétide, dite aussi marute.
- Maroute (ou marouette): nom vulgaire de la camomille puante, utilisée pendant la guerre pour la fabrication des produits pharmaceutiques. (Plante qui abondait dans les cours de ferme, et que pour se faire quelques sous, les gamins allaient vendre aux pharmacien du coin.) — (Jean-Marie-Boulais, Marais d'antan, tome 1 : La pêche aux grenouilles, Éditions Cheminements, 2009, chap. 2, note n°1)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.