Dictionnaire des rimes
Les rimes en : catissage
Que signifie "catissage" ?
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- (Art) Opération par laquelle on catit.
- Par le pressage ou catissage, enfin, les draps acquéraient leur lustre et leur aspect final. — (Liliane Mottu-Weber, Genève au Siecle de la Reforme: Économie et Refuge, 1987)
Mots qui riment avec "age"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "catissage".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : age et ages .
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délavage
- (Dessin) (Textile) Action de délaver, de donner un caractère délavé.
- L’état de décomposition du fond est variable : ce dernier peut être poreux et tomber en poussière, ou bien relativement compact mais se détacher du stuc en formant des « poches » ; le fond peut avoir totalement disparu par délavage sous la couche picturale. — (Arts asiatiques, Volume 45, 1990)
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baguage
- (Ornithologie) Action de baguer des oiseaux.
- Il s’agit d’un tout nouveau système d’identification qui devrait, dans les années à venir, prendre le pas sur les traditionnels procédés de baguage ou de tatouage. — (Martine Duprez, « Les vétérinaires sont-ils seuls habilités à tatouer les chiens », Le Soir, 22 février 1989)
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langage
- Emploi que l’être humain fait des sons et des articulations de la voix pour exprimer ses pensées et ses sentiments.[3]
- Tous les états de la sensibilité sont moteurs. Le langage lui-même en contient la preuve. Il les appelle des émotions. — (Pierre Lasserre, Philosophie de Goût musical, Les Cahiers verts n° 11, Grasset, 1922, p.50)
- Chaque époque a sa tendance tyrannique qui cherche à réduire le langage, à le canaliser, à l’enrôler, à le surveiller. — (Philippe Sollers, Éloge de l’infini, Gallimard, page 366)
- (En particulier) Manière de s’exprimer, soit par rapport aux mots qu’on emploie, soit par rapport au sens.
- Si m’escuse de mon langageRude, malostru et sauvage,Car nés ne sui pas de Paris. — (Jean de Meung, en préface de sa traduction de la Consolatio philosophiae de Boèce)
- Le bon Piqueur doit sçauoir bien parler en cris, & langages plaisans aux chiens, crier, hucher, & houpper ses compagnons, forhuer en mots longs, & sonner de la trompe. — (René François, Essay des merveilles de nature et des plus nobles artifices, 1632, page 18)
- Vuillet était la bête noire d’Aristide. Il ne se passait pas de semaine sans que les deux journalistes échangeassent les plus grossières injures. En province, où l’on cultive encore la périphrase, la polémique met le catéchisme poissard en beau langage : Aristide appelait son adversaire « frère Judas », ou encore « serviteur de saint Antoine », et Vuillet répondait galamment en traitant le républicain de « monstre gorgé de sang dont la guillotine était l’ignoble pourvoyeuse. » — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 99)
- Cette idolâtrie des mots joue un grand rôle dans l’histoire de toutes les idéologies ; la conservation d’un langage marxiste par des gens devenus complètement étrangers à la pensée de Marx, constitue un grand malheur pour le socialisme. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence Chap.I, Lutte de classe et violence, 1908)
- Et rien en effet dans son langage, pas plus que dans ses silences ni dans son attitude, ne décela à sa bourgeoise qu’il avait les sens aux aguets et faisait bonne garde. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Elle ne parle pas ce langage, bien sûr ! Oserait-elle troquer le doux roucoulement méridional contre cette brocaille sèche, ce brocard de pierrailles qu’on jurerait de l’allemand ? Ah ! pécheresse ! — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Un langage managérial est en train de se substituer au langage de l’intériorité. C’est en cela qu’il y a retournement du langage, au sens policier du terme, puisqu’il vise à nous désinformer sur nous mêmes, en nous désapprenant à ressentir pour mieux nous désapprendre à discerner. — (Annie Le Brun, Le langage reste une arme que chacun peut se réapproprier, dans "Philosophie magazine", février 2009)
- Cet ouvrage se veut un guide pratique, écrit dans un langage clair sans faire l'économie de la complexité lorsque cela est nécessaire, à destination des professionnels de l'industrie, des juristes et de toute personne intéressée par les aspects juridiques et techniques de la dronautique. — (Alexandre Cassart, Droit des drones: Belgique, France, Luxembourg, Bruxelles : éd. Bruylant (groupe Larcier), 2017, partie 1, chap. 1, section 1)
- (Linguistique) Faculté de mettre en œuvre un système de signes linguistiques, qui constituent la langue, permettant la communication et l’expression de la pensée.
- Charles s’assit et ne put rien dire. Il était ému par une de ces sensations pour lesquelles il manque un langage. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- (Par extension) Cris, chant, etc., dont les animaux se servent pour se faire entendre.
- Les oiseaux ont une sorte de langage. - Le langage des bêtes.
- (Sens figuré) Tout ce qui sert à exprimer des idées et des sensations.
- La vraie question : comment accorder la durée des beautés musicales avec la mutabilité du langage musical ? — (Pierre Lasserre, Philosophie du goût musical, chap.2, p.33, Grasset, 1922.)
- Langage du geste, des yeux. - Le langage symbolique des fleurs. - La pantomime est un langage muet.
- (Informatique) (Par ellipse) Langage de programmation.
- Le Brainfuck est mon langage de prédilection.
- En plus du code en langage assembleur x86, il existe également la source en langage BASIC, ainsi que les fichiers COM compilés pour EDLIN (éditeur de texte ligne par ligne intégré à MS-DOS) et DEBUG. — (Silicon.fr, MS-DOS : Microsoft publie son code source sur GitHub, 2 octobre 2018 → lire en ligne)
- La gestion des expressions régulières en Perl fait partie intégrante du langage, elle ne nécessite pas de fonctions bibliothèques ou de modules externes. — (Martial Bornet, Expressions régulières, Éditions ENI, 2015, page 380)
- (Par analogie) (Art) Ensemble d’unités graphiques et d’idées particulier à un mouvement artistique, ou utilisés par un artiste pour créer une œuvre.
- Le langage de Corneille de Lyon est très marqué par les portraits et les habits sombres.
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apanage
- (Histoire) Domaine foncier propre d'un prince ou d'un pair, dont il bénéficie du revenu : ce que les souverains donnaient à leurs puînés pour leur tenir lieu de partage.
- De 1270 à la fin du XIVe siècle, le statut des princesses royales en France est en cours de normalisation. Les filles du roi sont progressivement exclues du trône, des apanages et de la pairie. — (Anne-Hélène Allirot, Filiae regis Francorum : princesses royales, mémoire de saint Louis et conscience dynastique (De 1270 à la fin du XIVe siècle), 2007)
- Il y a aussi dans les tournures de phrases quelque chose d'italien, - ce qui tient sans doute au long séjour qu'ont fait les Médicis et leur suite florentine dans ces contrées, divisées autrefois en apanages royaux et princiers. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- Pour donner, en effet, un digne apanage à son frère, Louis XI joignit au pays de Guyenne les judicatures du pays toulousain qui se trouvaient sur la rive gauche de la Garonne. — (Abbé Henri-Dominique Larrondo, Monographie de la commune de Merville (Haute-Garonne), dans Monographies de communes, concours ouvert en 1897 par la Société des agriculteurs de France, Paris & Lille : J. Lefort - A. Taffin-Lefort, successeur, 1898, page 57)
- (Par analogie) Domaine terrien privé dont devait disposer un pair de France sous la Restauration.
- Au lieu de doter la chambre des pairs comme corps, on préféra voir chaque pair constituer son propre apanage, conformément aux principes de l’institution. — (F-P. Lupis, Histoire de la restauration, volume 2, page 46)
- (Sens figuré) Ce qui est le propre de quelqu’un ou de quelque chose, soit en bien, soit en mal.
- Qu’est-ce que la tolérance ? c’est l’apanage de l’humanité. — (Voltaire, Dictionnaire philosophique, article Tolérance, section II, 5e éd., 1765)
- « Il faut, nous dit-elle en souriant, que je vous présente mes amis ; tenez, les voilà. » Alors nous vîmes sa vache, son ânesse et son chien. […] « Oui, reprit mademoiselle Jeannette, voilà mes amis, mes vrais amis, on peut compter sur eux, on n’a à craindre de leur part ni ruse, ni mauvaise foi, ni ce besoin de tout sacrifier à leurs propres passions, odieux apanages de tant de gens prétendus estimables. » — (Charles de Pougens, Mémoires et Souvenirs , chap. VIII, 1834)
- … et s’endormit aussitôt d’un profond sommeil, du merveilleux sommeil, apanage des heureux mortels qui ignorent les puces, les hémorroïdes et l’excès d’intelligence. — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1925, page 158)
- Acceptons que le courage militaire demeure l'apanage d'une caste enfantine et bruyante, et ne se répande pas, comme l'a fait la Légion d’honneur, son insigne, parmi les professeurs, les contrôleurs, les peintres... — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- La culture est demeurée longtemps l'apanage d’une classe privilégiée. — (André Gide, Discours sur Maxime Gorki, en annexe de Retour de l’U.R.S.S., 1936)
- L’auteure remarque d’ailleurs que l’homme accompli, selon les critères des Romains, était précisément celui qui savait parler et se faire entendre grâce à son apanage, le timbre grave de sa voix. — (Julie Clarini, Pourquoi les oratrices dérangent, Le Monde. Mis en ligne le 12 janvier 2018)
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cabotage
- (Marine) Action de caboter.
- Grand, petit cabotage. Faire le cabotage.
- (Marine) Type de navigation maritime consistant à se déplacer de port en port en restant à proximité des côtes.
- J’ai tout de même été bien content de quitter le métier avec ce que j’ai eu, et de pouvoir m’acheter un chasse-marée pour faire le cabotage. — (Eugène Sue, Kernok le pirate, 1830)
- Il faisait le cabotage entre les différents ports de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande. — (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846)
- Je suis un homme et non plus un petit garçon ! J’ai quarante ans ! Je suis capitaine au cabotage… — (Georges Simenon, Les Demoiselles de Concarneau, Gallimard, 1936, réédition Folio, page 81)
- (Marine) (Par extension) Connaissance des bancs, des courants, des mouillages qui sont le long d’une côte.
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chronométrage
- Mesure du temps.
- Lorsque le raid comporte des étapes quotidiennes ou peu espacées dans le temps, le responsable du chronométrage va se positionner aux emplacements d’étape. — (Jean-Paul Sounier, Raids Aventure: Organisation - Participation, 2012)
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babillage
- Action de babiller.
- Le dîner s’était passé au milieu d’un babillage énorme, à cause de la permission que nous avions de causer à table les jours de fête. — (Marguerite Audoux, Marie-Claire, Grasset, 1910, Les Cahiers Rouges, page 45)
- Que va-t-il raconter ce franchimand ? J'aimerais bien mieux, à la place de son babillage, une belle chanson comme tu sais si bien les faire. Tu devrais y penser, dis, collègue ? — (Bulletin de l'Académie des sciences et lettres de Montpellier, 1943, page 55)
- Les applaudissements ne manquent pas : qu’ils écoutent mon babillage ou l’Art de la Fugue, les adultes ont le même sourire de dégustation malicieuse et de connivence ; cela montre ce que je suis au fond : un bien culturel. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 36)
- « Ne me laissez pas livrée aux bêtes. » Je pensais à tous ceux qui ne peuvent adresser cet appel à personne : quelle angoisse de se sentir une chose sans défense, tout entière à la merci de médecins indifférents et d’infirmières surmenées. Pas de main sur leur front quand la terreur les prend ; pas de calmant dès que la douleur les tenaille ; pas de babillage menteur pour combler le silence du néant. — (Simone de Beauvoir, Une mort très douce, Gallimard, 1964, Le Livre de Poche, page 139)
- Ces résultats ont rendu au babillage ses lettres de noblesse. Son apparition est désormais considérée comme un moment clé du développement langagier, et sa description comme un élément crucial de la compréhension du développement linguistique chez le jeune enfant. — (Sophie Kern, De l’universalité et des spécificités du développement langagier précoce, in « Aux origines des langues et du langage », Éditions Fayard, 2005)
- Il brisait la glace dès les premières secondes de l'entretien grâce à un subtil cocktail d'autodérision, de galanterie et de babillage météorologique. — (Antoine Bello, Les Producteurs, 2015 ; édition Blanche, 2015, page 424)
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copartage
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe copartager.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe copartager.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe copartager.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe copartager.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe copartager.
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caoutchoutage
- Action de caoutchouter.
- Préparation des tissus destinés au caoutchoutage. — (Revue industrielle, Volume 56, 1926)
- Résultat de cette action.
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colportage
- Action de colporter.
- M. Jules Simon, par une circulaire aux préfets, interdit le colportage de la pétition réclamant une intervention de la France en faveur du Saint-Siège, […]. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- (Sens figuré) — Waldeck-Rousseau était trop supérieur pour jouer au jeu misérable des colportages de propos. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- (Absolument) Action de colporter des imprimés, des estampes.
- La loi sur le colportage. — La commission du colportage.
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dérapage
- Action de déraper ; résultat de cette action.
- Le profil du fossé facilite la sortie de ces véhicules en tout point de la route et diminue les risques d’accidents à la suite d’un dérapage ou d’une embardée. — (Le Génie civil - Volume 88, Éditions du Génie Civil et de la Métallurgie Tour Palerme, 1926, page 352)
- (Sens figuré) Changement inattendu ; quelque chose d’imprévu, d’inhabituel.
- Mais le dérapage de l’Europe ne provient pas d'une dynamique propre à l’État, machine désincarnée. Les États ne deviennent fous que parce que les hommes qui les constitueent, les dominent ou les construisent sont largement psychotiques. — (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 108)
- […] il était très facile, même en France au milieu des années 70, de trouver des chercheurs mettant la communauté scientifique en garde contre la démonisation de cette discipline, démonisation déjà considérée comme un dérapage (Dorozynski ; Renaud). — (La démagogie est-elle génétique ?, dans Le Québec sceptique, n°58, automne 2005, page 17)
- Et lorsqu’il n’y a plus de repères, que le sentiment d’injustice domine, toutes sortes de dérapages peuvent se produire. — (Catherine Dyja, L'Insurrection qui vient, dans la Revue de la Défense nationale de juillet 2009)
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décourage
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de décourager.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de décourager.
- Première personne du singulier du subjonctif présent de décourager.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de décourager.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de décourager.
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curetage
- (Médecine) Opération chirurgicale par laquelle on nettoie certains organes intérieurs, surtout chez les femmes.
- L’avortement pratiqué par une commère avait mal tourné. Le chirurgien de l’hôpital avait fait le curetage sans anesthésier la jeune fille, pour la punir « d’avoir attenté à sa santé ». — (Roger Vailland, 325.000 francs, 1954, réédition Le Livre de Poche, pages 65-66)
- Si les anomalies cellulaires sont de type endométrial, un curetage utérin est indiqué. — (Joseph Monsonégo, Traité des infections et pathologies génitales à papillomavirus, 2007)
- (Architecture) (Par analogie) Opération de réhabilitation urbaine selon laquelle on détruit un immeuble sauf la façade quand elle présente un intérêt historique ou architectural et que l'on reconstruit intégralement l'arrière de l'immeuble.
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déchiquetage
- Action de déchiqueter.
- L'épandeur de fumier est une remorque semi-portée à 1 ou 2 essieux (parfois 3), munie d'un fond mouvant et d'organes rotatifs d'épandage appelés couramment hérissons. Ceux-ci permettent le déchiquetage et l'épandage du fumier et sont entraînés par la prise de force du tracteur. — (Fiches sécurité machines agricoles et forestières: fonctions, conception, utilisation, Cemagref éditions (Éditions Quae), 2002, page 58)
- Si le déchiquetage se réalise sur parcelle, cela peut aussi concerner des plaquettes forestières par container. — (Rémi Grovel, François Pasquier, Tammouz Eñaut Helo, Didier Batrthelet, Éric Boittin, Bois énergie: L'approvisionnement en plaquettes forestières, 2004)
- Ce qui a été déchiqueté.
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colombage
- (Charpenterie) Rang de solives nommées colombes, posées à plomb pour former la charpente d’une cloison, d’un pan de mur.
- Elle était solide bien que bâtie en planches légères comme un colombage. — (Victor Hugo, L’Homme qui rit, 1869, édition 1907)
- À Pontrieux (le pont du Trieux), tout semble dissimulé : le port, derrière l’ancien moulin à marée ; les chemin des quarante lavoirs, disséminés entre les maisons de granit à colombages […] ; les échoppes autour de la « tour Eiffel » (une demeure en bois XVIe siècle), etc. — (Claude Villers et Patrick Delance, La France à toutes vapeurs, éditions du Chêne, 1999, page 48)
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cirage
- Action de cirer ou résultat de cette action. Action de préparer les toiles, les taffetas cirés.
- Il a passé beaucoup de temps à ce cirage.
- Le cirage d’un parquet.
- (Par métonymie) Toute composition qui sert à rendre luisants les objets de cuir.
- Cirage anglais.
- Du cirage luisant.
- Un marchand de cirage.
- Une bouteille de cirage.
- (Argot) Grande incertitude, situation confuse qui empêche de choisir un parti.
- Tout semblait simple et précis. Tout était compliqué et mystérieux. En plein cirage. On était en plein cirage… — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XX, Série noire, Gallimard, 1956, page 183)
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barbouillage
- Action de barbouiller ou résultat de cette action.
- […]; arrivé devant cette planche où l'on espérait lire une indication de route, on se trouve en face d'une sauvage peinture, barbouillage de flammes rouges et d'ailes volantes ; ce sont les âmes du Purgatoire qui crient : […]. — (Onésime Reclus, La Terre à vol d'oiseau, Paris : Hachette, 1893, page 210)
- […], je voulus y insister : « Il y avait sur elle du bleu, du vert, du jaune. » Cela n’a jamais été ainsi ; ce barbouillage d’enfant n’est pas la vérité ; […]. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- (En particulier) Enduit à la couleur dans les bâtiments.
- On appelle peinture d'impression ou barbouillage , celle que l'on couche à plat avec des brosses sur les menuiseries , les murs , les plafonds , etc. Il y en a de deux sortes , peinture en détrempe , peinture à l'huile. — (La nouvelle rustique, ou Economie rurale, pratique et générale de tous les biens de campagne, chapitre 4 : Toisé, Evaluation et Prix, tome 1, Paris : chez Deterville, 1805, page 65)
- (Péjoratif) Peinture ou écriture de piètre valeur.
- […] & on commente beaucoup sur cette effigie. On prétend que ce n'est qu'une copie, & que l'original est à Rome. En général, c'est un barbouillage, une peinture d'hôtellerie. Les gens sensés regardent toute cette allégorie comme une capucinade fort en vogue du tems de la Ligue. — (Note du 8 mars 1763, dans les Mémoires secrets pour servir à l'histoire de la république des lettres en France, […], depuis 1762 jusqu'à nos jours, par feu M. de Bachaumont, tome 1, Londres ; chez John Adamsohn, 1777, page 212)
- D'autres plus badins comparent l’évidence à une lanterne magique, qui, au moyen de quelques rayons de lumière artistement dirigés dans les ténébres, donne un air de dignité à des tableaux, qui, remis au grand jour, ne présentent plus que le barbouillage d'un mauvais peintre. — (Appendice de réflexions supplémentaires, §. 8, inséré dans Catéchisme renforcé touchant les actes de soumission exigés par le Gouvernement français, Louvain, an VIII, page 77)
- Je ne sais si tu as pu lire tout mon barbouillage de l'autre soir, si tu as pu ou si tu peux me rendre ce service cela me sera d'une grande aide pour le moment, mais ne te gêne pas au demeurant. — (Gérard de Nerval, « Lettre au Dr Étienne Labrunie », du 2 décembre 1839, dans les Œuvres, NRF/Gallimard, 1956, page 800)
- Il y avait même, luxe inouï ! dans la salle à manger, une suite de gravures représentant les aventures de Télémaque, non pas les charmantes vignettes dont Célestin Nanteuil et son ami Baron illustrent l’histoire du maussade fils d’Ulysse, mais ces affreux barbouillages coloriés dont la rue Saint-Jacques inonde l’univers. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Action de se barbouiller le corps.
- Le fromage fut, d'autre part, utilisé, en certaines régions, pour le barbouillage en blanc des initiés, barbouillage sacro-saint qui s'obtenait également par la farine et par le gypse sacré (nos pierrots et nos pierrettes folkloriques ont là leur distante origine : ils furent, en des temps lointains, les nouveaux initiés, qui défilaient et dansaient, lors des fêtes qui terminaient la période de réclusion). — (Pierre Gordon, Le sacerdoce à travers les âges, Paris : Éditions La Colombe, 1950, page 107)
- Pour l'ethnologie comparée, les pratiques de barbouillage et les précautions que l'on prend en buvant, sont des moyens de défense contre la pénétration de mauvais esprits dans l'intérieur du corps. — (Matthieu-Maxime Gorce & Raoul Mortier, Histoire générale des religions, tome 5, éditions A. Quillet, 1951, page 32)
- (En particulier) Action de se grimer la peau du visage en noir , pour se représenter en nègre.
- Résistons pourtant à la tentation de voir dans cette évolution le simple effet d'un préjugé raciste, car elle se justifie aussi sur le plan strictement scénographique : l'absence d'acteurs d'origine africaine rendait difficile une représentation sérieuse du noir, étant donné les connotations grotesques (et même carnavalesques) chez le comédien européen du «barbouillage» permettant d'obtenir la carnation voulue ([…]). — (Guy Spielmann, « L'Afrique mise en scène, de l'absence au phantasme », chapitre 2, dans L'Afrique au XVIIe siècle, mythes et réalités: actes du VIIe colloque du Centre international de rencontres sur le XVIIe siècle, Tunis, 14-16 mars 2002, Gunter Narr Verlag, 2003, page 312)
- C'est l'utilisation du terme blackface à propos du «déguisement» d’Antoine Griezmann, alors que le mot barbouillage existe depuis des siècles et a une histoire spécifiquement française. — (Julien Suaudeau, « Ouvrons les yeux sur les angles morts de notre histoire coloniale », le 3 octobre 2019, sur le site Slate (http://www.slate.fr))
- Le barbouillage des petits blancs est très raciste — (Maboula Soumahoro, LCI, 2019)
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alliage
- (Chimie) Action de combiner plusieurs éléments.
- L'alliage des métaux est une technologie très ancienne.
- Produit résultant de la combinaison d'un métal avec un ou plusieurs autres corps, éléments, le plus souvent métallique.
- Il souleva le siège et le tint en équilibre sur son petit doigt.– C’est assez léger, hein ? Alliage d’aluminium et de magnésium, et on a fait le vide à l’intérieur. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 142 de l’édition de 1921)
- Bien que le carbone ne soit pas un métal, on considère que lʼacier est un alliage parce que le fer est modifié par sa présence. — (Peter William Atkins, Loretta Jones, Chimie: molécules, matière, métamorphoses, 1989)
- L'alliage fusible de Darcet, composé de bismuth, de plomb et d'étain, à une température de fusion de 94°C
- (Par extension) Quelqu’un des éléments que l’on combine avec un métal plus précieux.
- L’emploi du plomb doré, de cet alliage relativement moins coûteux, fut une des trouvailles de Versailles. — (Jean de La Varende, Versailles, édition Henri Lefebvre, 1959, page 112)
- L’argent et le cuivre servent d’alliage à l’or. — De l’or sans alliage.
- (Sens figuré) Mélange, rencontre.
- Cet édifice résulte de l'alliage entre les architectures greco-romaine et byzantine.
- Il faut en convenir, le regard de Julien était atroce, sa physionomie hideuse ; elle respirait le crime sans alliage. — (Stendhal, Le Rouge et le noir, 1830)
- Emma s’aperçut que son bonheur n’était pas exempt de tout alliage : il restait deux sujets de préoccupation : son père et Henriette. — (Jane Austen, Emma, 1815)
- Il était cet alliage étrange : un athée ami des prêtres, un individualiste syndiqué, un libertaire admirateur de Lénine, un nostalgique sans tendresse pour les nostalgies. — (Mona Ozouf, Composition française, Gallimard, 2009, collection Folio, page 33)
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corsage
- (Désuet) Buste, poitrail.
- On trouve aux Indes des éléphants de trois sortes (dit le P. Vincent Marie) les blancs qui sont les plus grands, les plus doux, les plus paisibles, sont estimés et adorés par plusieurs nations comme des dieux ; les roux tels que ceux de Ceylan, quoiqu'ils soient les plus petits de corsage, sont les plus valeureux, les plus forts, les plus nerveux, les meilleurs pour la guerre […]. — (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Histoire naturelle des animaux, « L’Éléphant », in Œuvres, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, page 924.)
- (Par extension) Partie de certains vêtements de femme qui embrasse le buste.
- Seulement, quelque modeste que fût son corsage, il ne cachait pas entièrement l’élégance de sa taille. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Et elle glissa dans son corsage, tout raide de broderies et de diamants, cette lettre qui sortait du pourpoint du jeune homme. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre V)
- La robe — velours violet avec ruché au corsage et au bas de la jupe — qu’elle avait choisie lui semblait au contraire convenir parfaitement pour la circonstance. — (Bernard de Fligny, Le tiercé de la mort, Librairie des Champs-Élysées, 1981, chapitre I)
- Le corsage de la pauvre fille était si plat qu’il n’admettait pas les ressources coloniales de ce que les modistes appellent des fichus menteurs. — (Honoré de Balzac, Études de mœurs. 3e livre, Scènes de la vie parisienne)
- Les femmes portent une jupe en vadmel, ou grossière étoffe de laine noire, et un corsage de même étoffe, ouvert au milieu pour laisser voir une chemise brodée. — (René Verneau, Les Races humaines, Baillière & fils, 1890, page 653)
- Ce qui venait de tomber sur le lit, en un mince lambeau soyeux, léger et lent, c’était le corsage qui la serrait doucement au cou, et fort à la taille… — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Pour 1 500 yens on pouvait aussi acheter des faux soutiens-gorge de mousse pour gonfler son corsage à l'occidentale, et même des fausses fesses rembourrées en rilsan. — (Élisabeth B. Dufourcq, Les femmes japonaises, Éditions Denoël-Gonthier, 1969, note 265)
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dépaillage
- (La Réunion) Action de dépailler.
- Le dépaillage de la canne à sucre.
- La main d’ceuvre, tout d’abord, devient de plus en plus chère ce qui ne permet plus certaines opérations manuelles jadis utilisées couramment comme le dépaillage des tiges. — (Marchés tropicaux et méditerranéens, Numéros 2852 à 2868, 2000)
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départage
- (Golf) Tour final.
- dégazonnage
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accrochage
- Action d’accrocher.
- (En particulier) (Art) Sélection de tableaux présentés au public à l’occasion une exposition.
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décrottage
- Action de décrotter.
- Le décrottage des godasses : encore une raison de ne pas avoir d’enfants. — (Isabelle Minière, Le soupirant, 2001)
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nattage
- Action de natter.
- Les galops en couvertures, la privation d’eau, et jusqu’à l’élégant nattage de sa crinière, tout fut supprimé. — (Eugène Sue, Godolphin-Arabian, Xe chapitre)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.