Dictionnaire des rimes
Les rimes en : cartouchière
Mots qui riment avec "ère"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "cartouchière".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ère , ères , ere , eres , erre , erres , aire , aires , air , airs , ert et erts .
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charbonnière
- Celle qui vend du charbon (pour un homme, on dit : charbonnier).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Désuet) Épouse d’un charbonnier.
- Je vis là-bas depuis dix ans comme un sauvage, au milieu des scieurs de long et des charbonniers… Mais, hélas !… pas de charbonnières ! pas de femmes ! — (Eugène Labiche, Doit-on le dire ?, 1872)
- Mme Paulin m’a fait une seconde visite, en grand apparat : nu-tête, mais des mitaines noires, une chaîne de cou dorée, l’air d’une charbonnière glorieuse. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- (Exploitation forestière) Loge charbonnière, c’est-à-dire un emplacement, dans un bois ou forêt, sur lequel l’on fait le charbon de bois par cuisson de la meule de charbonnette.
- Vingt ans auparavant, les charbonniers avaient fait là leur charbonnière, et la place est restée battue ; tout y a été brûlé dans une circonférence assez vaste. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre septième)
- (Marine, Navigation) Grande voile d’étai.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Belgique) Seau à charbon.
- Il secoua la pipe dans la charbonnière, faillit, d’un geste machinal, recharger le poêle. — (Georges Simenon, Pietr-le-Letton, Fayard, 1931, réédition Le Livre de Poche, page 179)
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foliaire
- Relatif aux feuilles.
- Comment expliquer les effets toxiques constatés sur le rhizome après les applications foliaires d’amitrole ? — (Revue forestière française, 1970, vol.22, p.192)
- Nous avons disposé de DNTBP et de DNOC uniformément marqués au 14C sur le noyau benzénique. La pénétration foliaire et racinaire, ainsi que la translocation du DNTBP sont lentes. — (V. pont & G.-F. Collet, Pénétration, translocation et métabolisme de dinitrophénols, dans Weed Research, volume 24, issue 4, pages 239–247, août 1984)
- L'ensemble des résultats montre que les pièges foliaires aériens de Nepenthes rafflesiana produisent une diversité de composés volatils, des dérivés d'acides gras, et surtout des composés benzéniques et des terpènes communément émis par les fleurs à pollinisation généraliste (pollinisées par différents types d'insectes). — (Des feuilles de plantes carnivores émettent des odeurs de fleurs pour attirer leurs proies, Techno-Science, 30 avril 2010)
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affaire
- Chose dont on doit s’occuper, à faire
- C’est mon affaire : Se dit à une personne qui s’immisce, et signifie « cela ne regarde que moi, je m’en occupe ».
- J’en fais mon affaire : Je m’en charge, je réponds du succès.
- Dites-moi la place que vous désirez, j’en fais mon affaire.
- — Je vous répète que j’en fais mon affaire, mademoiselle, et que monsieur ne manquera de rien. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre XI)
- Ce qui est le sujet de quelque occupation.
- Le repas était, comme toujours en Polynésie, une affaire très sérieuse et tout le monde mangeait en silence. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Affaire agréable. — Affaire importante. — Il n’a d’autre affaire que de se divertir. — Il est fort occupé, il a bien des affaires. — Je suis accablé d’affaires.
- Toutes affaires cessantes.
- C’est une affaire faite : Il n’y a plus à y revenir.
- — Si vous me donnez ce moyen-là, je vous paye une bouteille, et de bon cœur encore.— Commandez la bouteille, et votre affaire est faite.— (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Ce qui est sujet de quelques préoccupations.
- Et comme Félicité prenait l’attitude d’une femme piquée, il ajouta à son oreille, en l’embrassant de nouveau :— Je tiens de toi, bien que tu m’aies renié. Trop d’intelligence nuirait en ce moment. Lorsque la crise arrivera, c’est toi qui devras conduire l’affaire. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, page 101)
- […] ; l’affaire Dreyfus nous a montré que l’immense majorité des officiers et des prêtres concevait toujours la justice à la manière de l’Ancien Régime […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.III, Les préjugés contre la violence, 1908, page143)
- Le Carcan rentrait des champs ; il fut mis au courant de l’affaire et bientôt mêla son organe tonitruant aux glapissements de sa conjointe. — (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Je rentre de Craonne. Nous avons perdu trop d’hommes irremplaçables dans cette affaire. Et celle-ci fut la plus meurtrière que je sache. — (Pierre Audibert, Les Comédies de la Guerre, 1928, page 82)
- Camille-Eugène-Marie Dieudonné. Il a vingt six ans, quand éclate l’affaire Bonnot. De métier, il est ouvrier ébéniste ; d’idées : anarchiste. — (Albert Londres, L’homme qui s’évada, Les Éditions de France, 1928, page 9)
- Il ne veut point d’affaire.
- Il se fait une affaire de la moindre chose.
- Si vous vous brouillez avec cet homme-là, vous vous ferez des affaires.
- Assoupir, étouffer, arranger une affaire.
- Que d’affaires pour si peu de chose !
- C’est toute une affaire : Chose qu’on regarde comme malaisée.
- Ce n’est pas une affaire : Chose facile.
- Il s’est tiré d’affaire ; se bien tirer d’une affaire.
- Voilà le nœud de l’affaire.
- S’entremettre d’une affaire.
- Ce malade est hors d’affaire : Il ne court plus aucun danger.
- …bref, toutes les choses qu’on a à discuter, à démêler avec quelqu’un dans le commerce de la vie.
- C’est une affaire d’intérêt.
- C’est une affaire d’honneur.
- C’est une affaire de cœur.
- Sortir d’une affaire avec honneur.
- Se charger d’une affaire.
- Je vous rendrai compte de votre affaire.
- Entendre bien une affaire ; comprendre, concevoir une affaire.
- Il débrouille bien, il démêle bien une affaire.
- Affaire d’honneur : Signifie quelque fois « duel, combat singulier ». Dans ce sens on dit de même simplement Une affaire.
- (En particulier) Convention ; marché ; traité ; transaction commerciale ; entreprise d’industrie ; spéculation financière.
- Eh bien, maître René ! dit-il, comment vont les affaires commerciales ? — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VI)
- Dans toutes les Bourses de la terre, ce fut une avalanche de titres que les porteurs voulaient vendre ; les banques suspendirent leurs paiements, les affaires furent paralysées et cessèrent ; […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 288 de l’édition de 1921)
- Il se plongeait dans l’aridité des études financières, le jargon des affaires, la jonglerie des chiffres et, lentement, ces choses, hier hermétiques, lui devenaient familières. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 116)
- Il y a là une forme subtile de ce à quoi les militantes féministes ont donné le nom de « phallocratie », comme si le mâle avait acquis la créature qu’il exhibe dans une vente aux enchères et désirait qu’on le congratulât pour cette bonne affaire grâce à laquelle son existence va être tout embellie. — (Jean Dutourd, Portraits de femmes, éditions Flammarion, 1991, 2010)
- (Droit) Cas traité par la justice.
- L'affaire O. J. Simpson fut une des plus médiatisées.
- Il y a une grande affaire au Conseil d’état, à la Cour d’appel.
- Cet avocat est chargé d’une belle affaire, d’une affaire qui fera du bruit.
- C’est une affaire de grande discussion, de longue discussion.
- Une affaire embrouillée, épineuse, embarrassée.
- Les affaires criminelles.
- Ce juge entend mal mon affaire.
- Le point, le secret, le fin de l’affaire.
- Est aussi un terme général que l’on substitue souvent dans le langage ordinaire à des termes propres et particuliers. Il s’emploie ainsi dans des significations très diverses et quelquefois dans des sens opposés qu’il est impossible d’indiquer tous.
- J’ai affaire au ministre : J’ai une question à traiter avec lui.
- Vous aurez affaire à moi : Je vous châtierai.
- Qu’ai-je affaire de toutes ces querelles ? : Ai-je à m’en occuper ?
- Cette maison fera mon affaire : Elle me convient, elle m’accommode.
- (Ironique) C’est une autre affaire.
- Le bon de l’affaire c’est que…
- – La belle affaire ! dit M. Ozu de la même manière, le croirez-vous, que Manuela, ce qui me fait rire.Il lève un sourcil interrogateur.– C’est l’expression favorite de ma meilleure amie, dis-je en guise d’explication. — (Muriel Barbery, L’élégance du hérisson, 2006, collection Folio, pages 284-285)
- Effets personnels.
- Prends tes affaires et fiche le camp !
- (Québec) (Péjoratif) Objet que l’on a du mal à définir ou à nommer ; patente, machin.
- (Québec) (Acadie) Une certaine quantité.
- Mets-en juste une petite affaire !
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équerre
- (Technique) (Architecture, Géométrie, Peinture, Maçonnerie, Mathématiques, Menuiserie) Instrument destiné à tracer un angle droit ou la perpendiculaire.
- Cet exercice de géométrie permet d'utiliser l’équerre et le compas.
- L’équerre est un instrument en métal ayant la forme d’un cylindre ou d’un prisme à huit pans. La surface latérale porte quatre fenêtres longitudinales munies dans leur axe de crins de cheval et terminées par une fente. Ces fenêtres sont établies à 90° l’une de l’autre. En regardant par une fente, on peut voir le crin de la fenêtre opposée. Pour obtenir un alignement il suffit de faire placer sur la ligne de visée de la fenêtre des jalons les uns derrière les autres. En regardant dans la fenêtre de côté on peut faire opérer un jalonnement perpendiculaire au précédent. L’équerre se monte sur un piquet qui lui sert de pied. — (Marcel Draux, Émile Benoist, La Géométrie des débutants, Éditions Draux-Benoist, 1936, page 66)
- L’adolescence ne commettant rien sans frénésie, je dérobais à la table de mon père une petite équerre d’acajou qui sentait la boîte à cigares, puis une règle en métal blanc… — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, page 117)
- Ce qui est à angle droit ou possède la forme d’un angle droit.
- Ces bordures de buis sont taillées à l’équerre.
- Deux palais magnifiques, celui d’Othon-Henri et celui de Frédéric IV, forment équerre au coin droit de la place. — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, page 80)
- (Technique) Pièce en forme d’angle droit, de té, destinée à consolider les assemblages.
- (Gymnastique) Figure statique, consistant à maintenir les membres inférieurs horizontaux par la force des muscles abdominaux, tandis que le tronc est vertical, en appui sur les mains.
- (Héraldique) Meuble représentant une équerre de charpentier dans les armoiries. Elle est parfois utilisée comme bordure partielle de quartier (→ voir escarre).
- Note : Les côtés de l’angle droit peuvent être de même longueur mais généralement les illustrateurs la représente avec un côté plus court que l’autre. Le côté long est positionné en fasce vers le chef et le court en pal vers la pointe. On voit souvent les extrémités des branches de l’équerre biseautées mais il n’y a pas de règle en la matière. Si la position est différente, on blasonnera la direction de l’angle.
- De gueules à l’équerre d’or à dextre l’angle dirigé vers le canton dextre de la pointe, senestrée d’un dauphin couronné d’or, qui est de la commune de Robion du Vaucluse → voir illustration « armoiries avec une équerre »
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naguère
- (Désuet) Récemment ; il y a peu.
- A ce spectacle, tous les assistans attendris, émus, électrisés, quoique tous de différens cultes, volèrent dans les bras les uns des autres, et des larmes fraternelles coulèrent où naguère le fanatisme enflammoit tous les esprits et divisoit tous les cœurs. — (« Progrès de la tolérance », dans La Feuille villageoise, n° 32, du jeudi 3 mai 1792, Paris : Imprimerie Desenne, page 133)
- Le long de la route, notre conducteur nous dit avoir naguère rencontré un ours, le matin, dans la vallée d'Ossau. — (Michelet, Journal, 1835, page 191)
- (Désuet) Peu de temps auparavant ; auparavant.
- Pons réchauffé reprit forme humaine : la couleur vitale revint aux yeux, la chaleur extérieure rappela le mouvement dans les organes, Schmucke fit boire à Pons de l’eau de mélisse mêlée à du vin, l’esprit de la vie s’infusa dans ce corps, l’intelligence rayonna de nouveau sur ce front naguère insensible comme une pierre. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- Cette gamine vicieuse et prétentieuse est la fille d’une grosse commère qui tenait, naguère, une fruiterie dans les environs de Barbès. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 198)
- Il y a longtemps. Note : contrairement à l’étymologie qui implique un temps passé récent, l’usage moderne consacre le sens d’un temps antérieur, lointain, révolu.
- Cette gamine vicieuse et prétentieuse est la fille d'une grosse commère qui tenait, naguère, une fruiterie dans les environs du Barbès. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 198)
- Naguère, la masse populaire, résignée à sa vie primitive, obscure, souvent sordide, n’avait point conscience d’être malheureuse. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- En rentrant dans le giron de la nation française, Bordeaux, naguère capitale continentale du royaume d'Angleterre, subissait un dommage considérable. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Un des slogans des économies autarciques (on disait naguère économies fermées) est : Ne rien perdre. — (Maurice Lecerf, Le Fer dans le monde, Payot, 1942)
- Car les écrits modernes sont beaucoup plus nombreux que naguère, et on les trouve dans beaucoup plus de styles. — (Anne-Marie Beaudouin-Bégin, La langue affranchie, se raccommoder avec l’évolution linguistique, Québec, Éditions Somme toute, 2017, page 100.)
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compère
- (Désuet) Parrain d’un enfant, par rapport à la marraine et aux parents de l'enfant.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par extension) (Familier) Quelqu’un avec qui on vit habituellement, à qui l’on parle librement.
- elle [Catherine de Médicis] l [Le connétable Anne de Montmorency]’appellle toûjours mon compere, auſſi bien que le Roy [Henri II] — (Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves, 1678)
- Comme ils étaient en ce temps-là les deux seuls fusils de la commune, dès qu’un paysan avait repéré les lieux et heures de sortie d’un lièvre, […], il s’en venait annoncer la chose à l’un ou l’autre des deux compères, […]. — (Louis Pergaud, Un renseignement précis, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Puis, d'autorité, il apporte une piste de 421. Vissés au zinc, les deux vieux compères poursuivent leur conversation. — (Franck Maubert, Ville close, Éditions Ecriture, 2013)
- Celui qui est secrètement d’intelligence avec un escamoteur, avec un charlatan, pour l’aider à faire ses tours, à abuser le public.
- Cet escamoteur, ce charlatan a des compères, est bien secondé par ses compères.
- Ces soirs-là, le commandant Sicardot jouait le rôle d’un compère complaisant. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- La grande Poulard était vedette à ce moment-là. Elle m’aimait bien, je vais la trouver. « Poulard, je lui dis, ce qui serait bien, c’est que tu me prennes pour compère quand tu descends chanter dans la salle, que tu choisis un bonhomme, que tu le fais monter sur la scène avec toi et que tu l’embrasses un peu partout en lui laissant du rouge à lèvres. » — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 26)
- (En général) Personne qui en seconde une autre pour quelque supercherie.
- Un tel prépare ses bons mots, et il a un compère qui l’aide à les amener dans la conversation.
- Homme adroit, subtil et artificieux.
- Voilà, se dit le gentilhomme, une auberge qui s’annonce bien, et l’hôte qui la tient doit être, sur mon âme, un ingénieux compère. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- Homme qui se montre un bon compagnon ; homme agréable et de bonne humeur.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Théâtre) Chacun des deux principaux personnages d’une revue. → voir commérer
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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cautère
- (Médecine) Instrument qui sert à brûler les tissus.
- Et dès l’incision, il arrêta le saignement avec un cautère rougi. — (Barbara Wood, Séléné, 2014)
- (Médecine) Ulcération artificielle que l’on provoque à l’aide d’un caustique pour entretenir la suppuration.
- Panser un cautère. Laisser fermer un cautère.
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carrière
- (Vieilli) Champ de courses : espace fermé de barrières et disposé pour toute sorte de courses, principalement pour les courses à cheval ou en char.
- Le bout de la carrière.
- Aller jusqu’au bout de la carrière.
- Parcourir la carrière.
- S’arrêter au milieu de la carrière.
- Pénétrer dans la carrière.
- Ouvrir la carrière.
- (Manège) L’étendue de terrain où l’on peut faire courir un cheval sans qu’il perde haleine.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Sens figuré) Le cours de la vie, le temps qu’on exerce un emploi ou une charge.
- Nous entrerons dans la carrièreQuand nos aînés n’y seront plus ;Nous y trouverons leur poussièreEt la trace de leurs vertus. — (La Marseillaise, paroles du septième couplet dit « des Enfants »)
- Dans le cours de ma carrière, j’ai abordé beaucoup de sujets qui ne semblaient guère devoir entrer dans la spécialité d’un écrivain socialiste. — (Georges Sorel, Lettre à Daniel Halévy, 15 juillet 1907, dans Réflexions sur la violence, 1908)
- Que je le plains, pécheur, en ton heure dernière !Les maux les plus affreux sont amassés sur toi ;Le noir enfer, séjour rempli d’effroi,T’attend au bout de la carrière. — (Mort du pécheur, dans Félix Dupanloup, Manuel des petits séminaires et des maisons d’éducation chrétienne, page 106, 2e éd., 1844)
- J’ai vu, dans ma longue carrière d’ingénieur acousticien, bien des matières excellentes conductrices du son, mais jamais je n’en rencontrerai une seule comparable, même de loin, à celle dont sont pétris les murs de l’hôtel Terminus à Marseille. — (Alphonse Allais, Le petit loup et le gros canard, dans Deux et deux font cinq, Paris, Paul Ollendorff, 1895)
- (Sens figuré) (Travail) Profession que l’on embrasse, études auxquelles on se livre ou entreprises où l’on s’engage.
- Un troisième ami de la maison, le principal du collège d’Arbois, M. Romanet, exerça une influence décisive sur la carrière de Louis Pasteur. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 14)
- Et je commence à haïr l’humanité. La haine, ce sera ma carrière à moi. Je vous servirai dans vos faiblesses et dans vos grandeurs. Vos amours ou votre politique, peu importe. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- […] il me fallut examiner sérieusement quelle carrière je voulais embrasser. Le sens de cette expression m’échappait totalement. Pour moi, une carrière était un grand trou taillé dans une colline. — (Jean L’Hôte, La Communale, Seuil, 1957, réédition J’ai Lu, page 7)
- Cet enchevêtrement de rendez-vous, d'obligations, de réceptions, de vernissages ? Sa carrière en dépendait et c'était autant d'occasions de se faire remarquer. « Ma carrière… » Elle n'avait que ce mot à la bouche ! — (Edmonde Charles-Roux, Oublier Palerme, Grasset, 1966)
- Pauvre Bill. En plus de la gêne occasionnée par la découverte que sa femme était une coureuse de jupons, il lui fallait limiter les dégâts sur sa propre carrière politique en campant sur une position ferme concernant les valeurs familiales. — (Richelle Mead, Succubus Nights, vol. 2, Succubus, traduit par Benoît Domis, Paris : Bragelonne/Milady, 2009, 2011, chap. 22)
- La carrière diplomatique (souvent écrit avec une initiale majuscule).
- Son fils Émile fit carrière dans la Carrière. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 111)
- (Poétique) Le mouvement périodique des astres.
- Le soleil commence, achève sa carrière.
- L’astre des nuits parcourt sa paisible carrière.
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ânière
- Celle qui conduit des ânes.
- Philémon s’exclama :— Il y a ici une ânière ici [sic]! Une personne du beau sexe ! A-t-elle de longs cheveux blonds ? Des yeux bleus ? Ou verts ? — (Frank Grenier, Passe-temps, Paris, Le Manuscrit, 2004)
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cessionnaire
- (Droit) Celui, celle à qui a été faite une cession.
- Il agit en qualité de cessionnaire. Il est cessionnaire des droits d’un tel.
- On sait que la cession de créance transfère la créance telle quelle du patrimoine du cédant à celui du cessionnaire : elle ne peut ni améliorer la situation du débiteur ni l’empirer. — (Patrick Wéry, Chronique de jurisprudence sur les causes d’extinction des obligations (2000-2013), 2014)
- Parmi eux, la création le 1er janvier dernier de l’Agence de régulation et de développement du marché financier, l’organe issu de de la Banque nationale dont le rôle se résume à l’accomplissement des droits et obligations du cessionnaire de la dernière, selon le média kazakh Inform.kz. — (Adel Urikbayeva, Kazakhstan : la Banque centrale déplacée d’Almaty à Nur-Sultan, novastan.org, 6 juillet 2020)
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donataire
- (Droit) Celui, celle à qui on a fait une donation.
- La donation entre vifs est un acte par lequel le donateur se dépouille actuellement et irrévocablement de la chose donnée en faveur du donataire qui l’accepte. — (Article 894, Code civil, France, version en vigueur au 1er janvier 2007)
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complémentaire
- Qui sert à compléter.
- L'histoire, n'en déplaise aux élitistes et aux complotistes, faces complémentaires d'une même incompréhension, est faite par les masses, aisées, pauvres ou médiocres. — (Emmanuel Todd, Les luttes des classes en France au XXIe siècle, Éditions du Seuil, 2020, page 31)
- Couleurs complémentaires, Couleurs qui se font mutuellement valoir.
- Jours complémentaires s’est dit, dans le Calendrier républicain, des Cinq ou six jours que l’on comptait à la fin de l’année pour compléter le nombre de trois cent soixante- cinq ou trois cent soixante-six jours, les mois de ce calendrier n’étant chacun que de trente jours.
- (Géométrie) Dont la somme vaut un angle droit.
- Angles complémentaires.
- (Physique) Dont la réunion forme la couleur blanche.
- Couleurs complémentaires.
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charretière
- (Transport) Celle qui conduit une charrette.
- En ville, les femmes exercent quantité de métiers : un recensement fait au début du xive siècle en dénombre 125 ! Broderesses, chasublières, ferronnes, maçonnes, charretières, hongresses, lavandières de tête. — (Jean Rabaut, Histoire des féminismes français, Stock, Paris, 1978, page 18)
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bannière
- (Féodalité) Enseigne que le seigneur de fief avait droit de porter à la guerre et sous laquelle se rangeaient les vassaux qu’il y conduisait.
- (Par extension) Enseigne ; étendard.
- Les petites bannières blanches viennent de grimper au sommet des minarets, annonçant l'heure méridienne de l’oûli, quand nous passons sous la voûte sombre de la grande porte de Casablanca. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 27)
- (Marine) (Vieilli) (Désuet) Pavillon qui indiquait à quelle nation appartenait le navire qui l’arborait.
- Trafiquer sous la bannière de France. Arborer la bannière.
- Voile en bannière : (Marine) Voile déployée dont la partie inférieure n’est retenue par aucun cordage.
- Sorte d’étendard que l’on porte aux processions et qui sert à distinguer une paroisse ou une confrérie.
- […] des frères de charité avec leurs dalmatiques rouges, dont l’un portait une bannière et l’autre la lourde croix d’argent, riaient en dessous, s’amusaient à se bourrer le dos de coups de poing. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
- (Par métonymie) (Administration, Féodalité) En Albanie, Mongolie et Touva, territoire relevant de l’autorité d’un seigneur.
- Ils rappelaient des cas de personnes punies par leurs familles elles-mêmes, de familles entières châtiées par le village et même de villages entiers punies par un groupe de village, ou par la bannière. — (Ismaïl Kadare, Avril brisé, 1978 ; traduit de l’albanais par Jusuf Vrioni, 1982, page 18)
- Signe ou insigne partisan ; parti.
- Une guerre au service d’une grande idée est la seule susceptible d’être comprise par un Berbère, c’est la guerre sainte, celle qui, sous le nom de djehad, permit aux Arabes d’enrôler les indigènes nord-africains sous les bannières de l’Islam […] — (René Pottier, Saint Augustin le Berbère, Lanore, 2006, page 249)
- (Informatique) Court texte renvoyé par un serveur avant la demande d’identification de l’utilisateur.
- La bannière du serveur FTP.
- Pour qu'une bannière web soit efficace, elle doit comprendre plusieurs éléments : le logo de la marque, la proposition de valeur et un appel à l'action.— (Hubspot, "Bannière web : 5 exemples de bannières réussies pour vous inspirer (+ conseils)", 9 juillet 2021 → lire en ligne)
- (Informatique, Internet) Zone d’écran plus haute que large, à vocation publicitaire, informative ou décorative, située sur un des côtés de la page d’un site.
- (Publicité) Forme abrégée de bannière publicitaire.
- (Héraldique) Meuble représentant l’enseigne du même nom dans les armoiries. Elle est généralement représentée carrée, attachée à une lance et orientée à senestre. Certains illustrateurs utilisent à tort le guidon comme représentation (drapeau rectangulaire étroit et long à l’extrémité fendue). Elle est parfois dite enverguée quand une barre horizontale est utilisée pour maintenir le tissu tendu. On la dit frangée quand la bordure est faite de fils. Par commodité, il arrive qu’elle soit orientée à dextre quand son déploiement à senestre n’est pas faisable (un autre meuble gêne, le mât est trop près du flanc senestre, un espace vide apparaît dans l’écu…) mais ce n’est jamais blasonné. À rapprocher de étendard, gonfanon, guidon, oriflamme, pavillon et pennon.
- D’or aux trois bannières enverguées d’azur rangées en fasce, au chef de gueules chargé d’un lion léopardé d’argent, qui est de la commune de Chessy-les-Mines du Rhône → voir illustration « armoiries avec 3 bannières »
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conférencière
- Personne qui parle à un auditoire lors d'une conférence.
- La conférence sur « Le contrôle des naissances dans le continent Indien » avait duré plus longtemps qu’il ne s’y attendait à cause, à la fois, de l’enthousiasme de la conférencière et du caractère parfaitement insoluble du problème traité. » — (Tom Sharpe, Cancres Ltd Cie, Paris, Place des éditeurs, 2010)
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conciliaire
- (Religion) Qui se rapporte à un concile.
- Session conciliaire.
- Qui émane d’un concile.
- Les décisions, les réformes conciliaires.
- Qui participe à un concile.
- Les Pères conciliaires.
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apothicaire
- (Vieilli) Celui qui préparait et vendait des médicaments.
- Le second corps des marchands était celui des épiciers et apothicaires. Dans les actes antérieurs au XVe siècle, les épiciers sont désignés seuls, et le plus ancien qui fasse mention des apothicaires est de l'an 1484. Tous les titres postérieurs les confondent avec les épiciers; et il est certain qu'à partir de cette époque ils ne formèrent qu'une corporation, ce qui n'empêcha point les épiciers et les apothicaires d'être perpétuellement en guerre les uns contre les autres. — (Julien Philippe de Gaulle, Nouvelle histoire de Paris et de ses environs, Paris : chez P. M. Pourrat frères, 1839, page 279)
- Pour que l’apothicaire du roi fût heureux, il lui faudrait que le roi eût un estomac et délicat et fort, qu'il eût en même temps besoin de beaucoup de médecines, et qu'en même temps il pût en bien supporter l'effet , […]. — (Amans-Alexis Monteil, Histoire des Français des divers états, tome II : XVe siècle, livre 2, Bruxelles : chez Wouters, Raspoer & Cie, 1843, page 127)
- Les médecins prescrivaient leurs ordonnances en mauvais latin et y faisaient entrer par routine une multitude de drogues simples ou composées que l’apothicaire infusait, décoctait, triturait, pulvérisait et mélangeait de mille manières à l'aide de mille procédés minutieux. — (Gustave de Closmadeuc, « La Pharmacie à Vannes avant la Révolution », dans le Bulletin de la Société Polymathique du Morbihan, année 1861, Vannes : chez J.-M. Galles, 1862, page 21)
- Le 9 août 1695, lʼapothicaire Maunoir présente au notaire la facture des remèdes fournis à Mademoiselle Mouchingre. — (Suzanne Jacques-Marin, Lʼesprit des médecines anciennes, 2005)
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calvaire
- (Religion) Mont de Jérusalem, où Jésus-Christ fut crucifié.
- Et lorsqu’il prononçait cette phrase désolée : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi mon âme est-elle triste et pourquoi me troublez-vous ? » le prêtre était bien la figure de Jésus souffrant sur le Calvaire. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- (Art) (Par métonymie) Monument reproduisant la crucifixion.
- En face se verdit à la pluie un de ces bons vieux calvaires bretons, ciselés, sculptés, portant fleurons et personnages. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, 2012, page 128)
- En 1980, Yves-Pascal Castel citait le monument dans son Atlas des croix et calvaires du Finistère. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 3 août 2022, pages locales, page 6)
- (Sens figuré) Épreuve pénible, très grande douleur.
- Ce service est particulièrement attendu car, dans de nombreuses villes françaises, les transports publics sont un calvaire pour les personnes à mobilité réduite, et dans une moindre mesure, pour les parents dotés de poussettes. — (Nicolas Six, On a testé… l’option « fauteuil roulant » de Google Maps, Le Monde. Mis en ligne le 16 mars 2018)
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ballastière
- Lieu d’extraction du ballast.
- La ballastière de Saint-Dizier, couverte sur une vaste superficie de Saules variés et mêlés les uns aux autres, constitue un champ d’observation incomparable pour l’étude des hybrides. — (Abbé P. Fournier, « Espèces et variétés nouvellement reconnues dans la Haute-Marne », in Bulletin de la Société botanique de France, vol. 70, no. 1, 1923, page 84–95)
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éclaire
- (Botanique) Synonyme de chélidoine.
- Prenez des feuilles de la petite chélidoine ou éclaire non lavées, & une poignée de racines lavées & essuyées. — (L'agronome ou dictionnaire portatif du cultivateur, Rouen, 1787)
- (Botanique) Synonyme de renoncule ficaire.
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plaire
- Agréer ; être agréable.
- Ces lieux communs mythologiques et ce cliquetis de mots sonores, mais à peu près vides de sens, plurent au roi Sighebert et à ceux des seigneurs Francs qui, comme lui, comprenaient quelque peu la poésie latine. — (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 1er récit : Les quatre fils de Chlother Ier — Leur caractère — Leurs mariages — Histoire de Galeswinthe (561-568), 1833 - éd. Union Générale d’Édition, 1965)
- Les parties de pêche au bord de la Cuisance lui plaisaient; il admirait les coups d’épervier lancés d'une main vigoureuse par Jules Vercel. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 12)
- Ils causèrent au coin du feu ; l’intérieur plut sans doute à l’abbé, car il se mit à l’aise. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Confucius était un moraliste qui se méfiait de l’intelligence ; le terre à terre des relations humaines lui plaisait mieux que la spéculation ondoyante. — (Paul Demiéville, La montagne dans l’art littéraire chinois, dans Choix d’études sinologiques (1921-1970), BRILL, 1973, page 364)
- (impersonnel) Vouloir.
- Il me plaît de faire ceci.
- Je ferai ce qu’il vous plaira.
- Il fait de ses amis tout ce qu’il lui plaît.
- Cela va comme il plaît à Dieu, se dit d’une affaire dont la conduite est abandonnée, négligée.
- (impersonnel) (Absolument) Terme de politesse, utilisé de façon phatique.
- S’il vous plaît ; S'il te plaît...
- Répondez, s’il vous plaît, à la question que je vais vous poser.
- Croyez, s’il vous plaît, que je sais ce que je dis.
- N’allez pas, s’il vous plaît, vous imaginer que je vous laisserai faire.
- Plaît-il ? c’est-à- dire Que vous plaît-il ? Le plus souvent, on emploie cette formule pour faire répéter ce qu’on n’a pas bien entendu ou souvent ce qu’on n’a pas apprécié avoir entendu.
- Plaise à Dieu, plût à Dieu que, Façons de parler dont on se sert pour marquer qu’on souhaite quelque chose.
- Plaise à Dieu qu’il revienne sain et sauf!
- Plût à Dieu que cela fût ! On dit aussi absolument
- Plût à Dieu !
- — Ah ! plût à Dieu, s’écria-t-elle, que mon fils eût l’âme ouverte à vos discours et le bras assez fort pour en profiter ! — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- J’eus une terreur folle qu’elle fût partie pour toujours ! Plût à Dieu, mon ami !… — (Gaston Leroux, Le Fantôme de l'Opéra, 1910)
- Note d’usage : Dans les formules ci-dessus, on utilise le présent du subjonctif pour exprimer un souhait (potentiel). L’imparfait du subjonctif sert à formuler un regret ou le souhait d’une chose qu’on sait impossible (irréel).
- à Dieu ne plaise, ce qu’à Dieu ne plaise, façons de parler dont on se sert pour témoigner l’éloignement ou l’aversion que l’on a pour quelque chose.
- à Dieu ne plaise que j’y consente jamais.
- S’il meurt, ce qu’à Dieu ne plaise, je quitterai cette maison.
- Plaise à la cour, formule dont on se sert dans quelques écrits ou mémoires qu’on présente aux magistrats.
- (Pronominal) Prendre plaisir à quelque chose.
- Loin de s'occuper des jappements indicatifs du chien, notre personnage se plaisait à suivre loisireusement le sentier tortueux dans lequel il marchait. — (Angelo de Sorr, Le Châtiment, dans la Revue Parisienne, mai 1856, page 2)
- (Pronominal) Aimer à être dans un lieu, s’y trouver bien.
- Mon Dieu, mon Dieu ! quand on vient des pays où fleurit l’oranger, où trillent les cigales saoulées de soleil, comment se plaire ici ? — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- C’est un des endroits où je me plais le plus.
- Les truites se plaisent dans l’eau vive.
- La vigne se plaît dans les terres pierreuses.
- (Pronominal) Aimer.
- Se plaire à soi-même, être content de soi.
- Se plaire l’un à l’autre, être agréable l’un à l’autre.
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cafetière
- (Cuisine) Appareil où l’on prépare l’infusion de café ; machine à café.
- Depuis qu’il était seul, Jean ne mangeait plus chez lui, et dans la cuisine il n’y avait qu’une cafetière métallique, enrobée dans du marc de café. Jean prenait beaucoup de café, et ne lavait jamais la cafetière. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, réédition Cercle du Bibliophile, 1944, page 300)
- Elle avait mis la bouilloire et la cafetière en route et elle glissait des tranches de pain dans le toaster. — (Bernard Minier, Glacé, XO Éditions, 2011, épilogue)
- Récipient où l’on verse cette infusion pour la servir.
- Il tenta de se servir un café mais cassa également la cafetière car il n’y connaissait rien […] — (Quentin Leclerc, La ville fond, Ogre (De l’), 2011)
- Commerçante qui vend du café tout fait, ainsi que d’autres boissons, chaudes ou froides (pour un homme, on dit : cafetier).
- Toute la vallée venait jadis y prendre modèle sur les turbans, les chapeaux à visière, les bonnets en fourrures chinoises de la belle cafetière, au luxe de laquelle contribuaient les gros bonnets de Soulanges. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, A. Houssiaux, 1855, page 452)
- Commerçante qui tient un café (pour un homme, on dit : cafetier).
- Après cela, il nous conta qu’étant entré dans un café en arrivant à La Haye, après s’y être suffisamment rafraîchi, il voulut payer l’hôtesse et que cette cafetière, qui est une grande et grosse Hollandaise, au lieu de prendre son argent, lui avait serré la main en fermant en même temps la sienne […] — (Anne-Marguerite Petit du Noyer, Mémoires, volume 5, Pierre Marteau, Cologne, 1711, page 87)
- (Familier) Tête.
- Son crâne porta sur la pierreAvec un beau bruit musicalProduisant en sa cafetièreUn bouleversement fatal — (Boris Vian, La Mauvaise Mémoire, 1958)
- Je rentre dans des rochers qui sont plantés au milieu du chemin, et en même temps quelqu’un saute sur le marchepied et me cogne sur la cafetière avec un truc qui me fait l’effet d’être le mot mexicain pour matraque. — (Peter Cheyney, traduit par de Michelle et Boris Vian, Les femmes s’en balancent, Gallimard, 1949, page 163)
- (Familier) Cafard, mouchard, délateur.
- Adam récrimine : « Sale cafard ! » Le mot court : cafard ! cafetière ! — (Léon Frapié, La Maternelle, Librairie universelle, 1904, page 59)
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aventurière
- Féminin singulier de aventurier.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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bullaire
- (Religion) Recueil de plusieurs bulles des papes.
- Le grand bullaire. Le bullaire d’un ordre religieux.
- Voyons d’abord le bullaire de Saint-Gilles. — (Daniel Le Blévec, Les Cartulaires méridionaux, 2006)
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cantonnière
- (Vieilli) (Désuet) Tenture d’un lit sur un rideau.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Tenture destinée à cacher les tringles qui soutiennent un rideau.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Coins métalliques destinés à renforcer les angles d’une valise, d’une malle, d’un coffre, etc.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.