Dictionnaire des rimes
Les rimes en : carotteur
Mots qui riment avec "eur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "carotteur".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eur , eurs , eure , eures , eurre , eurres et œur .
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bourlingueur
- (Terme historiquement marin) Marin qui prend la mer par gros temps et dont le navire chahuté est soumis à des manœuvres complexes.
- (Par extension) Aventurier ou quelqu’un qui voyage beaucoup.
- Je l’interrogeai en pidgin, la langue internationale des bourlingueurs de l’immense Pacifique et du non moins vaste Océan Indien : […]. — (Sylvio Sereno, Latitude 9°-S, Éditions du Faucon Noir, 1956, page 18)
- Un bourlingueur sait emporter tout ce qui lui est nécessaire dans un volume réduit. — (Gilbert Bordes, La rebelle des sentiers de Lure, 2013)
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compresseur
- (Technologie) Qui sert à compresser.
- Cet appareil est construit différemment, […] : comme dans le premier plan décrit il déverse la cossette dans une hélice compresseuse. — (Industries Agricoles et Alimentaires, vol. 20, 1903, p. 174)
- Ceux qui rentraient d’Europe ou d’Amérique décrivaient les bennes collecteuses, compresseuses, ces grandes voitures aux mâchoires de monstres qui ramassent, avalent, broient, compressent les déchets, sans qu’aucune main d’homme […]. — (Fawzia Assaad, Ahlam et les éboueurs du Caire, Hèbe, 2004, p. 86)
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négateur
- Celui qui nie, qui a l’habitude, la passion de nier.
- Je le sais, moi qui ai traîné cette malédiction à travers les âges, qui l’ai traînée comme tu as traîné ta croix, mais bien plus longtemps que toi. La malédiction me déclarant l’ennemi de dieu, le négateur, le blasphémateur, l’homme révolté contre dieu. — (Pär Lagerkvist, La Mort d’Ahasverus, 1960 ; traduit du suédois par Marguerite Gay et Gerd de Mautort, 1961, page 132)
- On a laissé parler beaucoup de gens à notre place : des ONG environnementales évoquant la fin du monde et, à l’inverse, des “négateurs” comme Claude Allègre. — (Vanessa Schneider, Claude Allègre et le climat : retour sur un flagrant déni, Le Monde. Mis en ligne le 21 décembre 2018)
- (Absolument) Athée, celui qui nie l'existence de Dieu.
- (Islam) Celui qui renie les noms et attributs d'Allah.
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concasseur
- Appareil qui sert à concasser du sucre, du poivre, des olives, etc.
- D’une masse de cinquante tonnes, il possédait deux paires de meules, l’une à farine de froment et l’autre à pâtée de méteil, une bluterie et un concasseur à avoine. — (Gérard Boutet, Paroles de nos anciens, 2013)
- Personne qui concasse.
- Elle me montra des photographies : des têtes d’assassins surgis des fourrés, des mâchoires de concasseurs. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 79)
- Un jour Kiki la cocotte demande à Coco le concasseur de cacao de lui offrir un caraco kaki avec un col de caracul. Coco le concasseur de cacao voulut bien offrir à Kiki la cocotte le caraco kaki mais sans col de caracul. Or vint un coquin qui conquit le cœur de Kiki la cocotte. Il offrit à Kiki la cocotte le caraco kaki avec le col de caracul ! Conclusion : Coco le concasseur de cacao fut cocu. — (site www.vulgarisation-informatique.com/forum)
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civilisateur
- Qui civilise, qui répand la civilisation.
- En effet, la mission de la Compagnie n’était pas civilisatrice. Au contraire. Dans son propre intérêt, elle devait maintenir à l’état de terrains vagues son immense domaine. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Jacques avait rêvé du rôle civilisateur de la France, il avait cru qu’il trouverait dans le ksar des hommes conscients de leurs missions, préoccupés d’améliorer ceux que, si entièrement, ils administraient… (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
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clabaudeur
- Au sujet d’un chien : qui clabaude, qui aboie fort, fréquemment et sans raison.
- (Sens figuré) Qui clabaude, qui crie, qui fait du bruit.
- Presque île, ballottant sur mes bords les querellesEt les fientes d’oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds.Et je voguais, lorsqu’à travers mes liens frêlesDes noyés descendaient dormir, à reculons ! — (Arthur Rimbaud, Le Bateau ivre)
- Elle, de son côté, l'assourdissait d’un verbe qu’elle avait abondant et clabaudeur, au point d’obtenir de sa part, par lassitude, une approbation muette sur toute question. — (Olivier Delacrétaz, La Mariée du Bout du Lac)
- Point de mire d’une cour par définition clabaudeuse, il concentre plus encore l’attention depuis que la maladie du présomptif laisse peu d’espoir de guérison. — (Jean-François Chiappe, Louis XVI)
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racoleur
- (Vieilli) Celui qui faisait profession d’engager des hommes pour le service militaire.
- Dans ce petit cabaret, je trouvai trois braves dont les chapeaux étaient galonnés d’or, l’uniforme blanc, les revers roses, les moustaches cirées de noir, les cheveux tout poudrés à frimas, et qui parlaient aussi vite que des vendeurs d’orviétan. Ces trois braves étaient d’honnêtes racoleurs. — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- Personne qui racole.
- — On a toujours fait pour le bien ! leur psychologie du racoleur leur ayant depuis longtemps appris que celui-ci interprétait toujours le « bon côté » et le « bien » comme étant sa façon de voir à lui et d’agir. — (Louis Pergaud, Deux Électeurs sérieux, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
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babeurre
- (Boisson) Liqueur séreuse et blanche que laisse le lait quand sa partie grasse est convertie en beurre, utilisée comme boisson et ingrédient pour différents mets.
- On étala ses provisions : elles étaient frugales : trois œufs durcis, du fromage séché fort dur, et du pain de seigle. Jacquot et moi, nous avions de la vieille brebis en bœuf-à-la-mode, du fromage durci et un pain salé pétri avec du babeurre, que les paysans aiment beaucoup. — (Nicolas-Edme Restif de La Bretonne, Monsieur Nicolas ou Le cœur humain dévoilé, première époque, 1796-1797)
- À l’arrivée dans les grandes agglomérations, loin des centres de production, le babeurre se prête mal à la stérilisation par la chaleur. Industriellement, néanmoins, on prépare des babeurres concentrés et même des poudres de babeurre. — (M. H. Martel, Sur la valeur alimentaire du lait écrémé et du babeurre, première époque, Le concours médical, 09/02/1941)
- (Désuet) Bâton dont on se sert pour battre la crème dans la baratte.
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dalleur
- (Construction) Celui qui pose des dalles.
- Chaudières locomobiles munies d’un agitateur mécanique, où les ouvriers dalleurs puisent pour faire les dalles du trottoir. — (Journal officiel 11 mars 1872, page 1736, 1re colonne)
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atomiseur
- Appareil qui permet la projection de fines gouttelettes d'un liquide.
- Eau de parfum en atomiseur.
- (Agriculture) Matériel manuel ou motorisé permettant de projeter en nuage des produits phytosanitaires dans les champs.
- Les soufreuses, boilles et pulvérisateurs ont cédé la place à l'atomiseur, à la motopompe à haute pression, au turbodiffuseur, et quand cela se peut, à l'hélicoptère. — (Paul Anex, Arts et métiers du vin, Éditions Cabédita, 1994).
- Partie d’une cigarette électronique qui sert à chauffer le liquide nicotiné, le transformant en vapeur que l’utilisateur inhale.
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boursicoteur
- Personne qui boursicote.
- L'illusion selon laquelle l'argent s'auto-engrosse miraculeusement est celle du rentier, du spéculateur, du boursicoteur et de leurs gogos. — (Denis Horman, Mondialisation excluante, nouvelles solidarités: soumettre ou démettre l'OMC!, 2001)
- M. Grégoire note, cela dit, que la présence de nombreux boursicoteurs sur des plateformes de courtage au rabais fait "craindre un marché beaucoup plus spéculatif", puisqu’ils "ne comprennent pas beaucoup les technologies et les modèles d’affaires". — (Mathieu Dion, Les signes d’une bulle sur les marchés financiers?, radio-canada.ca, 17 février 2021)
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boiseur
- Ouvrier qui consolide les parois des excavations d'une mine au moyen de soutènements en bois, c’est-à-dire qui réalise le boisage.
- Il s’est fait embaucher comme boiseur dans une mine de cuivre située en amont de l’Agne, après avoir été sagard, voiturier, charbonnier et même, à un moment creux, marchand de neige dans les grandes villes.
- Autrefois, au temps de sa jeunesse, il avait été boiseur, c’est-à-dire charpentier, chargé de poser et d’entretenir les bois qui forment les galeries ; mais dans un éboulement il avait eu trois doigts écrasés ce qui l’avait forcé de renoncer à son métier. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
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abducteur
- (Anatomie) Qui produit l’abduction.
- Muscle abducteur.
- Les muscles abducteur du pouce et abducteur du gros orteil sont, sans conteste, deux formations homologues. — (Léo Testut, Traité d'anatomie humaine: Volume 1, 1921)
- À l’inverse, chez les oiseaux herbivores actuels, le muscle adducteur est très développé, leur permettant de broyer des plantes et des graines dures, alors que le muscle ptérygoïde est très réduit. — (Delphine Angst, Eric Buffetaut, Christophe Lécuyer, Romain Amiot, Gastornis l'oiseau carnivore devenu végétarien, Pour la Science, 27 juillet 2016)
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coiffeur
- Personne dont le métier est de couper et coiffer les cheveux, et éventuellement la barbe.
- Toilette du bataillon. Le barbier passe pour particulièrement francophile. Tout le monde va se raser chez lui. Chacun emporte son savon, son blaireau, son rasoir, et lui n’a guère qu’à regarder, mais enfin on se rase chez un coiffeur. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Une très grande partie des ressources réunies par nos ménages du XXe siècle passe en oripeaux inutiles, en colifichets, en fioles, en brimborions, en honoraires de coiffeurs, en cosmétiques. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- J’ai encore aujourd’hui du mal à considérer que les fleuristes et les coiffeurs ne sont pas des parasites, qui vivant de l’exploitation d’une nature qui appartient à tous, qui accomplissant avec force simagrées et produits odorants une tâche que j’effectue seule dans ma salle de bains avec une paire de ciseaux bien coupants. — (Muriel Barbery, L’élégance du hérisson, 2006, collection Folio, page 231)
- (Par métonymie) Salon de coiffure.
- Du 10 au 19 juillet, création du plateau piétons devant le coiffeur Récré A Tif’s. — (site www.lemessager.fr, publié le 19 avril 2017)
- 1 camionnette EDF bleue se stationne devant le coiffeur du début de la rue Colbert. — (site clg-anatole-france-tours.tice.ac-orleans-tours.fr/eva/spip.php?article473, 10 juillet 2013)
- (Familier) (Sport) Joueur qui est habituellement remplaçant.
- Les coiffeurs avaient des tripes — (site www.tahiti-infos.com)
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fournisseur
- Celui, entreprise ou particulier, qui entreprend de faire la fourniture de marchandises, de denrées ou celui chez qui on se les procure.
- Un riche propriétaire, M. Roudier, au visage grassouillet et insinuant, y discourait des heures entières, avec la passion d’un orléaniste que la chute de Louis-Philippe avait dérangé dans ses calculs. C’était un bonnetier de Paris retiré à Plassans, ancien fournisseur de la cour, qui avait fait de son fils un magistrat, comptant sur les Orléans pour pousser ce garçon aux plus hautes dignités. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, page 93)
- Je le crois bien, dit Henri, quand on est comme vous le fournisseur de toutes les têtes couronnées de France et de l’étranger. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VI)
- Le soir, chacun se récria sur la qualité de ces grosses dattes entourées de sirop. Mounira elle-même les déclara plus exquises que celles des grands fournisseurs. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- — Un crétin chimiquement pur… je me demande où tu vas le chercher ?— Quai des Orfèvres. Je suis fidèle à mes fournisseurs. — (Michel Audiard, dialogues du film Le Pacha, de Georges Lautner, d’après Jean Delion, 1968)
- (En particulier) (Vieilli) Celui qui fournit et qui monte des sabres, des épées.
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blancheur
- Qualité de ce qui est blanc.
- Et alors, ce rire de gorge qui lui renversait la tête en arrière, découvrait ses dents d'une blancheur laiteuse, donnait à Jacques une sensation de désir et une prescience de voluptés grisantes... — (Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
- Sa maison était propre, bien tenue ; elle tranchait avec la blancheur gaie de sa façade et le luisant de ses meubles, sur les taudis immondes où, d’ordinaire, croupissent dans la fange et dans la vermine, les marins bretons. — (Octave Mirbeau, Les eaux muettes )
- Là-bas, en Alsace, la neige tombe en silence et recouvre tout de sa blancheur immaculée. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 33)
- D’énormes blocs de corail éblouissants de blancheur sortaient de l’eau et semblaient les débris d’une gigantesque convulsion. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- L’omniprésence du blanc dans le vêtement et l’intérieur coréens résulte d’anciennes réglementations réservant les teintes les plus vives aux classes dominantes, de sorte que cette blancheur uniforme est moins une couleur (ainsi qu’en bien des pays) que le refus de toutes les autres. — (Pezeu-Massabuau, Jacques. « Habiter une couleur. Quinze regards sur le rouge », Nouvelle revue d’esthétique, vol. 1, no. 1, 2008, pp. 75-81.)
- (Par extension) Ce qui apparaît blanc.
- Au réveil, dans les premières blancheurs de l’aube apparaît un fleuve qui tourne sous ses fumées matinales, […]. — (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, volume 2, 1866)
- Quelques blancheurs commencent à nuancer l’horizon vers l’est. Les nuages du zénith en reçoivent une première coloration. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre IV, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Un pâle soleil adoucit la blancheur de murs, des draps, du jour même ; cette blancheur générale semble gagner les âmes, et le petit chuchotement enfantin, tel un chant d’oiseau, complète l’impression bénie de bonheur et de pureté. — (Léon Frapié, La bonne visite, dans Les contes de la maternelle, éditions Self, 1945, page 41)
- Je naquis au temps où les cerisiers sont pareils à des communiantes, quand tout le pays n'est plus que blancheur à perte de vue, au long des chemin et des routes, […]. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 17)
- […] ; c’était une semaine après cette nuit alcoolisée, et Camila était en train de travailler son art funambulesque, vêtue d’un bermuda marron qui laissait voir la blancheur presque transparente des ses mollets. — (Joao Tordo, Le Domaine du Temps, traduit du portugais par Dominique Nédellec, éditions Actes Sud, 2010)
- Le soleil dérange sous ces latitudes. Il perturbe en particulier les femmes sahraouies qui, voyant dans la blancheur de leur peau un signe de beauté, préfèrent couvrir leur visage de leur vêtement traditionnel (la melfast, voile multicolore). — (Victoria Veguilla del Moral, « À l’ombre de la khayma : Résistance culturelle et politique des jeunes Sahraouis à Dakhla », chapitre 16 de Jeunesses arabes: Du Maroc au Yémen : loisirs, cultures et politiques, sous la direction de Laurent Bonnefoy et Myriam Catusse, Éditions La Découverte, 2013)
- (Sens figuré) Innocence ; candeur.
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applicateur
- Ouvrier qui applique.
- Applicateur d’enduit contre l’oxydation.
- Applicateur d’autres métaux que l’or et l’argent. (Tarif des patentes, 1858)
- Dans le cadre de toute intervention de lʼapplicateur, il est indispensable de procéder aux mises hors dʼeau et de rétablir ou de créer les conditions dʼhygiène normales de la construction. — (Michel Vernay, Sylvie Mouras, Utilisation des bois de Guyane pour la construction, 2009)
- Personne qui applique une décision.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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avaleur
- (Familier) (Ironique) Celui qui a l’habitude d’avaler les aliments, les boissons.
- C’est un avaleur de bouillon, de tisane, de médecines.
- C’est un avaleur de sabre
- Si j’avais dirigé un laboratoire d’analyses médicales, des anorexiques se seraient retrouvés avec le taux de cholestérol d’un avaleur de crème fraîche. — (Patrick de Funès, Médecin malgré moi, 2008)
- (Zoologie) Synonyme de gargare (poisson).
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calomniateur
- Celui qui calomnie.
- Une autre calomniatrice se joignit à elle, & sçut donner de telles couleurs a ses impostures qu’elle les fit croire enfin à plusieurs. — (Adrien Baillet, Les Vies des saints : disposées selon l’ordre des calendriers, page 386, 1701)
- Leur bonheur à tous deux faisait une part du sien, c’était donc à lui d’essayer de leur rendre cette splendeur ternie un moment par un calomniateur ; […]. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- Le démon recourt à des calomniateurs pour nuire à François. Maintes fois l’évêque de Genève a fait l’objet de calomnies et de ragots de la part de certains ministres du culte réformé : […]. — (Gilles Jeanguenin, Saint François de Sales : son combat contre le démon, page 38, Éditions de l’Emmanuel, 2009)
- C’est un mensonge et c’est une calomnie ! Vous êtes un petit calomniateur en disant ça… — (Nicolas Sarkozy à François Hollande, 2012 : Le débat, 2 mai 2012)
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coeur
- Graphie erronée du mot cœur.
- Je veux en avoir le coeur net! — (Greg et Alain Saint-Ogan, Zig et Puce – Le voleur fantôme, éditions du Lombard, 1974, page 25)
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annonciateur
- Avant-coureur, qui présage.
- Un signe annonciateur.
- Ce sont des instruments allégoriques exprimant un message éthique : non des êtres réels, mais des créatures effrayantes, annonciatrices de malheurs : des entités surgies des enfers. — (Patrick Sbalchiero, Enquête sur les exorcismes. Une histoire du diable, Perrin, 2018, page 166.)
- (Désuet) Qui annonce, apporte un message.
- Mais dès cet instant, messieurs, je pourrais presque, découvrant ma tête et ployant le genou comme le héraut annonciateur des trépas royaux, oui, messieurs, je puis dire : le roi est mort !... — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
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affréteur
- (Marine) Personne qui affrète.
- Le navire est armé par l’affréteur qui en supporte les coûts d’exploitation. — (Jean-Pierre Favennec, Le raffinage du pétrole: Exploitation et gestion de la raffinerie, 1998)
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monsieur
- Appellation permettant de s’adresser de façon polie à un homme (un client, un professeur, un passant, etc.).
- Bonjour, monsieur !
- On s’est habitué, de notre temps, à mettre monseigneur devant un nom propre, à dire monseigneur Dupanloup, monseigneur Affre. C’est là une faute de français ; le mot « monseigneur » ne doit s’employer qu’au vocatif ou devant un nom de dignité. En s’adressant à M. Dupanloup, à M. Affre, on devrait dire : monseigneur. En parlant d’eux, on devrait dire : monsieur Dupanloup, monsieur Affre, monsieur ou monseigneur l’archevêque de Paris, monsieur ou monseigneur l’archevêque d'Orléans. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 154)
- Autant pour moi monsieur le directeur, autant pour moi. Si ça continue, c’est moi qui vais finir par pleurer ! Mais rassurez-vous, juste des larmes d’expert-comptable, monsieur le directeur. — (Emmanuelle Ménard, Deux jours comme l'hiver, L’Harmattan, 2012, page 41)
- Homme dont on ne connaît pas le nom (par opposition à dame, madame).
- Un monsieur et une dame passent devant moi, interrompant leur conversation pour que je ne les entende pas, comme s’ils me refusaient l’aumône de ce qu’ils pensent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Un monsieur, courant, une serviette sous le bras, le heurta sans ménagements et l’arracha à son hébétude. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 21)
- Il n’y a plus rienQue les pères et les mèresQue ceux qui t’ont faitQue ceux qui ont fait tous les autresQue les « monsieur »Que les « madame » — (Léo Ferré, « Il n’y a plus rien »)
- Terme courtois pour un homme (par opposition à dame et demoiselle).
- Mais super, super catholique pratiquante : les scouts, les rallyes, les premières communions, les jupes bleu marine, les cols Claudine, les talons plats, les madeleines confectionnées pour les vendre à la kermesse de monsieur le curé. — (William Rejault, Tous ces jours sans toi, Plon, 2010)
- Le chef, le maître de maison, dans le langage des domestiques.
- Vous demandez monsieur, il est sorti.
- Lorsqu’il était tout près de mourir, les métayers disaient : « Après lui, il n’y aura plus de monsieur, ici. » — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Homme qui a les dehors d’un bourgeois, dont le langage et les manières annoncent quelque éducation.
- Il est venu un monsieur vous demander.
- — moi, je ne connais pas les monsieurs les uns des autres. Ça me paraît qu’ils sont tous habillés et tous faits de même. C’est la vérité que je n’y connais rien, ma foi ! — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Quelques minutes s’écoulèrent, puis apparut un grand jeune homme qui n’était pas un ouvrier, mais bien un monsieur, beaucoup plus monsieur même par ses manières et sa tenue soignée que l’ingénieur et les employés. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- LE VALET DE CHAMBRE, frappe et entre. – Je demande pardon à Madame ; mais c’est un Monsieur, ou plutôt un homme, qui demande Madame la duchesse. Vu sa tenue, je dois dire à Madame que je n’ai pas osé l’introduire. — (Jean Anouilh, Le Voyageur sans bagage, 1937)
- Personnage d’un rang important (→ voir grand monsieur).
- Leur père, le Granger, gros cultivateur, mi-paysan, moitié monsieur ayant, comme on dit, du foin dans ses bottes, était bien avec toutes les grosses légumes du canton […] — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Pourtant, ils étaient tous accourus pour contempler ce spectacle insolite : une robuste Ford transportant dans la petite bourgade des « messieurs de Paris », puis fonçant en pleine lande en broyant au passage les cades et les genévriers. — (Pierre Rousseau, La Terre, ma Patrie, collection "Savoir', librairie Arthème Fayard, 1947, page 145)
- Oui, c’est le maître. Il faut que ce soit queuque gros, gros Monsieur, car il a du dor à son habit tout depis le haut jusqu’en bas ; et ceux qui le servont sont des Monsieux eux-mesmes ; et stapandant, tout gros Monsieur qu’il est, il serait, par ma fique, nayé, si je n’aviomme esté là. — (Molière Dom Juan ou Le Festin de pierre acte 2, scène première)
- (Ancien patois normand) Nom donné, par antiphrase, au cochon.
- Dans le Bas-Maine, nom donné autrefois au vin.
- Au XVIe siècle encore, chez nos voisins la bière était la boisson du peuple et des domestiques « comme moins chère et plus commune » (Traité du Sidre, par Paulmier, 1573), et le cidre la boisson de luxe réservée aux maîtres. Nous avons vu qu’il en était tout différemment dans le Bas-Maine, à cette époque où le vin était appelé « Monsieur », et le cidre « Gilles du Pommain, breuvage de maczons ». — (A. Angot, Le cidre, son introduction dans le pays de Laval, 1889)
- (Péjoratif) (Mépris ironique) Un homme quelconque.
- Jusqu’aux cravates, au petit nœud suavement bloqué par une épingle dans l’échancrure du col, jusqu’au feu d’un vrai diam’ et au cuir mat du bracelet-montre, on sentait ces messieurs soucieux de leur mise. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- La Condamine avait exigé aussitôt de Hugo un quart-de-cercle tout semblable pour Bouguer et lui-même, et Godin n’avait pu s’y opposer, mais depuis monsieur faisait bande à part et ne communiquait plus ses résultats comme il en avait été connu. — (Patrick Drevet, Le Corps du monde, Seuil, 1997, page 173, ISBN 2020323117)
- On aurait pu se demander si Joseph n’avait pas seulement parlé pour lui seul, pour s’entendre dire ce qu’il venait de découvrir: le mot de la fin en matière des monsieurs Jo. — (Marguerite Duras, Un barrage contre le Pacifique, 1950, Folioplus classiques, page 77, ISBN 207030728X)
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avertisseur
- Celui qui avertit.
- Il y a un avertisseur, au théâtre, pour que l’acteur ne manque pas son entrée.
- Cette loge paraissait un palais aux gamines du corps de ballet, qui étaient logées dans des chambres communes, où elles passaient leur temps à chanter, à se disputer, à battre les coiffeurs et les habilleuses et à se payer des petits verres de cassis ou de bière ou même de rhum jusqu’au coup de cloche de l’avertisseur. — (Gaston Leroux, Le Fantôme de l'Opéra, 1910)
- Eh bien ! madame, écoutez-moi ça : son plus jeune s’est mis à avoir des convulsions dès qu’il apercevait un sergent de ville ! Croyez-vous que c’était agréable ! Juché sur l’épaule de sa mère, il servait d’avertisseur, sans qu’elle eût la peine de rester aux aguets. — (Léon Frapié, La marchande, dans Les contes de la maternelle, 1910, éditions Self, 1945, page 202)
- (Histoire) Officier qui avertissait de l'approche du roi.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Art) Un appareil destiné à donner un signal ou à prévenir d’un danger.
- Dix secondes après, plusieurs avertisseurs se mirent à corner d’une façon lugubre, de loin en loin, appelant les « rondards » en tournée sur les lieux présumés du sinistre. — (Paul Gerrard, volume 1 de l’édition omnibus des livres de l’auteur, éditions du Masque)
- Klaxon.
- Hébé! Celui-là, il ne doit pas user son avertisseur. On l’entend venir… — (André Franquin, Gaston 6 — Des gaffes et des dégâts, éditions J.Dupuis & Fils, 1974, page 48)
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amareyeur
- (Élevage) Personne travaillant sur les parcs à huîtres, ostréiculteur.
- Qui sait encore aujourd'hui ce qu’était un taillandier, un affineur, un amareyeur, un archier, un aumussier, un agnelier, un affoireur, un affeneur, un fenassier ou même une lavandière, un canut ou un rémouleur ? — (Luc Ferry, Dictionnaire amoureux de la philosophie, 2018)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.