Dictionnaire des rimes
Les rimes en : carlisme
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "carlisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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hindouisme
- (Religion) Religion comptant environ un milliard de fidèles, originaire d’Inde et présente surtout dans ce sous-continent et en Indonésie.
- Le collectif singulier « hindouisme » exprime mal la réalité hindoue ; il est l'aboutissement de la pensée classificatrice moderne [...]. Or pendant très longtemps, les hindous ne se sont pas définis eux-mêmes comme membres d'un ensemble homogène. — (Ysé Tardan-Masquelier, Un milliard d'hindous, Albin Michel, 2014)
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calvinisme
- (Christianisme) Doctrine de Jean Calvin.
- Cette porte, assez souvent répétée dans les petites églises du moyen âge que le hasard a préservées des ravages du calvinisme, est couronnée par un triglyphe au-dessus duquel s’élève une Vierge sculptée tenant l’Enfant Jésus. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre premier)
- Ils se sentirent au contraire, fort peu d’estime pour les quarante ou cinquante systèmes qui n’étaient bons, comme le jansénisme ou le calvinisme, qu’à troubler l’obéissance et la soumission des esprits. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- Ainsi, ceux qui s’étaient séparés de l’Église romaine appartenaient déjà à deux sectes très distinctes : les uns au luthéranisme, les autres au zwinglianisme, précurseur du calvinisme. — (Bulletin de la Société de l’histoire du protestantisme français, Vol.6, 1858, page 158)
- Le calvinisme du XVIe siècle nous offre un spectacle qui est peut-être encore plus instructif ; mais il faut bien faire attention à ne pas le confondre, comme font beaucoup d’auteurs, avec le protestantisme contemporain ; ces deux doctrines sont placées aux antipodes l’une de l’autre […] — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, p. 16)
- (Par extension) Église réformée qui suit cette doctrine.
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déterminisme
- (Informatique) Qualité des systèmes, des processus dont l’issue ne dépend que des conditions initiales.
- (Philosophie) Système d’après lequel les phénomènes de la nature sont fatalement produits par un enchaînement nécessaire d’antécédents et de conséquents, de causes et d’effets.
- Le déterminisme du volubilisme est à l'origine de travaux nombreux mais il semble toutefois que jusqu'à présent on reste encore, pour une large part, dans le domaine de l'hypothèse. — (Annales scientifiques de l'Université de Besançon: Botanique, 1965, n° 1-6, page 27)
- L’absence de liberté résulte donc de l’antagonisme de deux déterminismes comportementaux et de la domination de l’un sur l’autre. — (Henri Laborit, Éloge de la fuite, 1976, Le Livre de poche, page 72)
- (Philosophie) Système qui nie l’influence du libre arbitre sur les actes humains.
- Le déterminisme de Spinoza.
- Il est tout à fait possible d’embrasser les promesses de la transformation numérique sans négliger pour autant de prendre les précautions nécessaires pour la santé et l’environnement. Il ne faut pas tomber dans le déterminisme technologique et croire que nous n’avons aucun pouvoir sur ces technologies. — (Tchéouali Destiny, Faut-il avoir peur de la 5G ?, site theconversation.com, 14 mai 2020)
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botulisme
- (Médecine) Intoxication alimentaire liée à la présence de toxine botulique, causée par le microbe Bacillus botulinus dans la charcuterie avariée.
- Il ne faut jamais manger le contenu d’une boîte de conserve dont le couvercle est bombé, sans quoi on risque le botulisme.
- (Philosophie) Pensée de Jean-Baptiste Botul (le personnage fictif crée par l'écrivain Frédéric Pagès). Il s’agit donc bien d’un canular.
- À travers la subtile théorie du botulisme — dont le nom est homonyme de celui qui, en médecine, désigne « l’affection provoquée par le germe botulus (en latin botulus, boudin), présent notamment dans la charcuterie » (p. 85) —, au fil des références aussi érudites (à propos du kantisme) qu’improbables parfois — Sur un fragment peu connu de J. B. Botul, par le même Pagès (éd. Pluriel, 1998) — se dévoile « une des plus graves questions de la métaphysique occidentale ». — (Jean-François Jeandillou, Michel Arrivé, Supercheries littéraires : la vie et l’œuvre des auteurs supposés, 2001)
- C’est dans ce berceau doré, arrosé de corbières et de minervois, qu’un philosophe imaginé par un journaliste parisien, Frédéric Pagès, a démarré une carrière posthume fulgurante. Jean-Baptiste Botul, dont on sut très vite qu’il fut l’inventeur du botulisme (entre autres), allait être progressivement exhumé des mémoires imaginaires. — (Didier Babou : Pomy veut offrir une rue à Bernard-Henri Lévy sur La Dépêche du Midi, 20 février 2010)
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gouvernementalisme
- (Politique) Attitude de soutien systématique au gouvernement.
- Le gouvernementalisme, remarquez-le bien, n'est point issu d'une doctrine philosophique, il est né d'une théorie de la Providence. — (Proudhon, Confess. révol., 1849)
- Un autre signe de ce temps, c’était l’anarchie mêlée au gouvernementalisme (nom barbare du parti correct). — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
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marinisme
- Style affecté et de mauvais goût, qui fut celui du cavalier Marin, poète italien mort en 1628, et qui gâta la poésie italienne durant le XVIIe siècle.
- Dût-on nous taxer de marinisme et de gongorisme, nous avouons que cette recherche extrême et pleine de trouvaille nous va mieux que les idées communes coulées comme une pâte baveuse dans le gaufrier du lieu commun. — (Théophile Gautier, Feuilleton du Moniteur universel, 17 sept. 1866)
- (Néologisme) (Politique) Doctrine, idées de Marine Le Pen.
- Si de nombreux points communs existent entre le « marinisme » – la doctrine mise en avant par Mme Le Pen – et le péronisme, il n’en demeure pas moins que le calque n’est pas parfait. — (Le « marinisme » est-il un péronisme ? sur www.lemonde.fr, 20 octobre 2014)
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électoralisme
- (Politique) (Péjoratif) Comportement démagogique consistant à chercher à obtenir le suffrage des électeurs par tous les moyens.
- Dans la Résistance intérieure, les éléments ex-vichyssois, les champions de l’électoralisme, les réactionnaires n'avaient qu'une minime influence. Dans l'appareil « gaulliste », au contraire, les hommes de la droite, et même d'anciens cagoulards, avaient des places éminentes. — (Pierre Hervé, La Libération trahie, éd. Grasset, 1945, p. 104)
- La thèse de l’électoralisme et du clientélisme utilisée pour expliquer la crise des finances publiques a beaucoup d’adeptes, au Canada, chez les disciples de l’école dite du public choice. — (André Bernard, Problèmes politiques : Canada et Québec, PUQ, 1994)
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paludisme
- (Médecine, Parasitologie) Maladie parasitaire provoquée par la présence dans le sang d'un hématozoaire nommé plasmodium. Cette maladie se transmet par les piqûres de moustiques eux-mêmes contaminés.
- Beaucoup d’observateurs admettent l’existence de plusieurs espèces d’hématozoaires du paludisme : hématozoaires des fièvres tropicales, de la tierce et de la quarte. Je pense qu’il s’agit de simples variétés d’une même espèce polymorphe. — (M. Laveran, Essai de classification des Hématozoaires endoglobulaires ou Hæmocytozoa, dans les Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales, Masson, 1901, volume 53, page 800)
- Malgré ces avertissements, Patrick Brontë ne voulut pas retirer ses deux autres filles, et il fallut qu’une épidémie de paludisme frappât quarante élèves de Cowan Bridge pour l’y contraindre. — (Julien Green, Charlotte Brontë, dans Suite anglaise, 1927, Le Livre de Poche, page 80)
- Cette fièvre, il l’avait eue toute la soirée, au point qu’il avait cru devoir parler de paludisme. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre IV, Gallimard, 1937)
- "Traditionnellement, on a plus tenté de découvrir des médicaments qui guérissent du paludisme", poursuit-elle, que des médicaments qui tuent les parasites avant qu'ils ne provoquent le paludisme. — (Soha Gafaar, A la recherche de nouvelles molécules contre le paludisme, progres.net.eg, 11 décembre 2018)
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antialcoolisme
- Ensemble des mesures de lutte contre la consommation abusive de l’alcool.
- On ne saurait trop encourager l’antialcoolisme.
- Hormis l’épisode de la Première Guerre mondiale, symbolisé par l’interdiction de l’absinthe, l’antialcoolisme semble avoir été une préoccupation mineure des pouvoirs publics sous la Troisième République. — (Thierry Fillaut, Histoire et alcool, volume 2, 1990)
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hirsutisme
- (Médecine) Développement excessif du système pileux, notamment chez des femmes.
- De même l’hirsutisme et le masculisme observés dans les tumeurs surrénales de la femme adulte ont pu aussi être vus dans des cas de tumeurs ovariennes ; j'en ai moi-même publié un cas […]. — (Eugène Apert, La croissance, Éditions Flammarion, 1921, p. 168)
- L'apparition d'une pilosité faciale anormalement fournie (hirsutisme) est invalidante pour les femmes. Il existe des différences en fonction des races : l'hirsutisme physiologique est moins apparent chez les Japonaises et les Chinoises ; c'est pour les femmes de race noire, indienne et des pays du pourtour méditerranéen et du Moyen-Orient qu'il est le plus remarquable. — (Owen Epstein, Guide pratique de l'examen clinique, 2005, page 36, ISBN 284299566X)
- L’hirsutisme est le développement excessif de la pilosité chez la femme dans les territoires androgéno-dépendants qui en sont habituellement dépourvus : visage, thorax, ligne blanche, région fessière et intergénitocrurale. — (Loïc Guillevin, Sémiologie médicale, 2e éd., Lavoisier, 2011, p.343)
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behaviorisme
- Étude objective du comportement, refusant l’introspection (observation intérieure), ramenant les conduites à une chaîne de stimuli et de réponses.
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ascétisme
- Genre de vie des ascètes.
- Très souvent on a fait de l’ascétisme oriental la manifestation la plus remarquable du pessimisme. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, page 16)
- L’ascétisme de Pascal n’est pas la conséquence du christianisme de Pascal. Il en est la cause première. — (Élie Faure, « Toute sa vie il sera cet enfant inquiet », dans Pascal n° 597-598 de la revue Europe, janvier-Février 1979)
- Fantasmant sur Sparte, Rousseau développe une théorie de l’aliment qui n’est pas sans faire penser au contrat social : ascétisme et sobriété, absence de fantaisie et de hasard. — (Michel Onfray, Le Ventre des philosophes, 1989)
- Rasé, en sabots et rêche tenue verdâtre, avec casquette de cuir coiffant sa calvitie, il passa de l’absinthe à l’abstinence, du péquet au piquet, de l’éthylisme à l’ascétisme. — (Patrick Roegiers, « Verlaine, Paul », dans Le Mal du pays : Autobiographie de la Belgique, Éditions du Seuil, 2003)
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dimorphisme
- (Biologie) Existence de deux formes distinctes pour une même espèce animale ou végétale.
- Les abeilles femelles présentent un dimorphisme entre la classe des ouvrières et celle des reines.
- Dimorphisme sexuel, ensemble des caractères qui distinguent le mâle de la femelle dans une même espèce animale.
- (Minéralogie) Possibilité pour une substance de se cristalliser sous deux aspects différents.
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centralisme
- Doctrine qui prône la prééminence du centre sur la périphérie.
- (En particulier) Forme d’organisation d’un État où les décisions sont prises au centre (capitale, assemblée, parlement) d’un pays dont les sous-ensembles (régions, départements, provinces, localités, etc.) sont dépendantes financièrement et décisionnellement du niveau national et qui sont quant à eux de simples relais ascendants de l’information (ou de votes) d’une organisation générale descendante.
- Le centralisme représente ainsi le mal absolu à tel point qu'en 1939, Gonzague de Reynold place sur le même plan nazisme et Révolution française, dont les Anschluss avaient été l'annexion de l’évêché de Bâle, de la Valteline et de Genève. — (Alain-Jacques Csouz-Tornare & Évelyne Maradan, « Les résistances suisses à l'Europe jacobine », dans L’identité culturelle, laboratoire de la conscience européenne : Actes du colloque de Besançon, 2-5 novembre 1994, textes réunis et édités par Marita Gilli, Annales littéraires de l’Université de Besançon, 1995, page 223)
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manichéisme
- (Religion) Doctrine religieuse conçue par Mani, fondée sur la coexistence et l'antagonisme de deux principes cosmiques égaux et éternels : le bien et le mal ; conception qui admet le dualisme antagoniste d'un principe du bien et d'un principe du mal.
- Le manichéisme […] n’est pas seulement une secte ou une hérésie chrétienne […], mais une apparition religieuse entée, comme le christianisme, l’islamisme et le budhisme, sur une religion antérieure — (Renan, Avenir sc., 1890, page 282)
- (Par extension) Propension à considérer que l’on représente le bien, face au mal.
- On condamne volontiers ici et là le manichéisme, même si des deux côtés de l’Atlantique on ne s’abstient pas de s’enferrer dans son concept deux fois asservissants — Des bons et des méchants aux keufs et joueurs de grinche, en passant par les cow-boys et les indiens ou les rupins et les miskines, le sage a appris à ne dépendre pas moins du bien que du mal comme d’une paire de menottes. — (Jean-Laurent Pawlowski, Fils de chien!, Toulouse : La Vie en rose, 1998, page 22)
- Le manichéisme quasi infantile d’Éric Zemmour obère sa capacité future à unir les Français, décrédibilisant résolument sa candidature à la magistrature suprême. — (Manuel Valls, Zemmour, l’antirépublicain, Éditions de l’Observatoire, Paris, 2022, ISBN 979-10-329-2527-0, p. 35)
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égotisme
- Étude sans complaisance qu’un écrivain fait de lui-même, de son physique et de son caractère, de sa personnalité ; tendance, disposition à parler de soi-même.
- On peut reprocher de l'égotisme à la forme que j'ai adoptée. On permet à un voyageur de dire : « J’étais à New-York, de là je m’embarquai pour L'Amérique du sud, je remontai jusqu’à Santa-Fé-de-Bogota. Les cousins et les moustiques me désolèrent pendant la route, et je fus privé, pendant trois jours, de l’usage de l’œil droit. » On n’accuse point ce voyageur d’aimer à parler de soi ; on lui pardonne tous ces je et tous ces moi, parce que c’est la manière la plus claire et la plus intéressante de raconter ce qu’il a vu. — (Stendhal, De l'Amour, 1re préface de 1826,)
- Moi, j’ai un heureux naturel, – que l’on me pardonne si je fais un abus de l’égotisme dans ce récit, car il est rare que la personnalité d’un auteur ne se mêle pas à ce qu’il raconte – voir Hugo, Dumas, Lamartine et tant d’autres. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre IV, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Jouissance raffinée de sa propre personne ; culte du moi, intérêt excessif accordé à sa propre personnalité, au développement de celle-ci.
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jansénisme
- (Religion) Doctrine de Jansénius sur la grâce et la prédestination.
- Ils se sentirent au contraire, fort peu d’estime pour les quarante ou cinquante systèmes qui n’étaient bons, comme le jansénisme ou le calvinisme, qu’à troubler l’obéissance et la soumission des esprits […] — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, tome 8, 1832)
- Et si vers 1728 le quenellisme, qui n’est qu’un jansénisme dégénéré cesse, en fait, d’exister, on le doit à Fleury et aux prélats de son choix, au moins autant qu’à une certaine usure des « opposants ». — (Charles Poulet, Histoire de l’Église, volume 2, Beauchesne, 1959, page 193)
- Ce fut pendant son généralat que le jansénisme commença à prendre racine dans cette congrégation, et à y occasionner quelques dissensions intérieures. — (Auguste Bernus, Richard Simon et son histoire critique du vieux testament, Georges Bridel, Lausanne, 1869, page 14)
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anarchisme
- Doctrine politique qui érige en principe de gouvernement l’absence de toute autorité centralisée.
- L'anarchisme n'admet, de façon générale et selon la formule consacrée, ni Dieu ni maître. — (Nuit blanche, n° 159, été 2020, page 42)
- Mais l’anarchisme conserve son caractère romantique, quasi chimérique, et le côté irréaliste des grandes grèves démontre cette faiblesse atavique. — (Lucien Viéville, L'anarchie dans les pays latins, dans « Histoire de l’anarchie », 1974)
- L’anarchisme s’est surtout manifesté par des grèves dures, conduites dans les secteurs les plus sensibles de l’économie d’exportation : bananeraies de Colombie, compagnies pétrolières du Mexique, […]. — (Pierre Vayssière, Les révolutions d'Amérique latine, Éditions du Seuil, 1991, page 105)
- Dès la fin des années 1880, en effet, des « bandits » se prévalent de l’anarchisme pour opérer non des vols ou des cambriolages, mais des « reprises individuelles ». — (Gilles Ferragu, Histoire du terrorisme, sous la direction éditoriale d’Olivier Wieviorka, Éditions Perrin (EDI8), 2014)
- (Par extension) Refus de toute autorité, de toute règle et contrainte.
- L’obsession d’efficacité entraîne Malraux à analyser les moyens techniques de la guerre : désormais, l’aviation est prépondérante, et l’anarchisme des comportements doit se plier à la discipline. — (Michel Winock, Le Siècle des intellectuels, Éditions du Seuil, 2016)
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lesbianisme
- Homosexualité féminine[1].
- Bien que plus diffus, plus discret, moins affiché que l'homosexualité masculine, le lesbianisme est cependant tout aussi courant.
- Dans tous les cas évoqués ci-dessus, tout se passe comme s'il était déjà excessivement osé de parler des anormaux : évoquer l’homosexualité, le lesbianisme, la pédérastie et les pratiques pornographiques, sans les inscrire dans un discours descriptif, semble être déjà subversif en soi. — (Pierre Zoberman (directeur), Queer : écriture de la différence ?, tome 1 : Autres temps, autres lieux, l’Harmattan, 2008)
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agnosticisme
- (Philosophie) Doctrine selon laquelle l’absolu ne peut être appréhendé.
- Ses ouvrages […] contiennent nombre de pensées inspirées par ce vaillant optimisme matérialiste et orientées contre l’agnosticisme, le relativisme et d’autres variétés d’idéalisme. — (E. Asratian, I. Pavlov : sa vie et son œuvre, page 147, Éditions en langues étrangères, Moscou, 1953)
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique: la Scolastique, 1966)
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barbarisme
- (Linguistique) Mot ou forme incorrecte, ou dont le sens est altéré, dévié. → voir impropriété et solécisme
- Un barbarisme heureux reste dans une langue sans la défigurer ; des solécismes ne s’y établissent jamais sans la détruire. — (Chateaubriand, Mémoires d’Outre-Tombe, 1848)
- Par un barbarisme de la basse latinité, on a dit essere au lieu de esse, pour se conformer à la terminaison ordinaire des infinitifs latins; essere ensuite a été contracté en ser; et le futur est composé de cet infinitif et du présent du verbe auxiliaire: ser-ai, ser-as, ser-a. — (August Wilhelm von Schlegel, Observations sur la langue et la littérature provençales, Paris : Librairie grecque-latine-allemande, 1818, page 92 (dans les notes))
- Il y a (dit Voltaire sur un vers du Cid) un dictionnaire d’orthographe où il est dit qu’« invaincu » est un barbarisme. Non ; c’est un terme hasardé et nécessaire. Il y a deux sortes de barbarisme, celui des mots et celui des phrases. Égaliser les fortunes pour égaler ; éduquer, pour donner de l’éducation, voilà des barbarismes de mots. — (François Génin, « De l’Étymologie », chap. 1 de Récréations philologiques, ou Recueil de notes pour servir à l'histoire des mots de la langue française, 2e éd., Paris : chez Chamerot, 1858, p. 28)
- — Jusque midi, je corrige les devoirs de mes élèves. Ce n’est pas amusant…— Ah ?— De lire quinze copies qui, s’il y avait un barbarisme à faire, le contiennent quinze fois. Au crayon rouge, j’inscris mes notes dans le coin : mal, très mal, inepte… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, pages 97-98.)
- Quant au terme « érotisme », il n'est pas plus dans le Littré qu’humanisme, ces barbarismes étant nés au même moment engendrés par un même père ; la fascisation. — (Thérèse Plantier, Le discours du mâle : logos spermaticos, Paris : Éditions Anthropos, 1980)
- (Par extension) Faute contre la règle ou le bon goût.
- (Par confusion avec barbarie) Acte qui relève de la barbarie.
- La première sélection des écrits de Maurras présentés en traduction au public britannique est donc condamnable à l'avance, parce que contaminée dès le point de départ par sa présupposée affinité avec le barbarisme nazi. — (Charles Maurras et la vie française sous la Troisième République, actes 1er Colloque Maurras, Aix-en-Provence les 6, 7 et 8 décembre 1968, Université d'Aix-Marseille : Institut d'études politiques, Centre Charles Maurras, 1972, p. 108)
- Dès le printemps 1940, il invite ses disciples à refuser de se « plier au barbarisme hitlérien » et publie au début de l'été 1940 un appel pour exhorter les chrétiens « à résister, du moins spirituellement, à la folie allemande qui horrifie les hommes ». — (Philippe Souleau, « Bordeaux, enjeu stratégique de la Seconde Guerre mondiale », dans Les villes en guerre (1914-1945), sous la direction de Philippe Chassaigne & Jean-Marc Largeaud, Armand Colin, 2004, page 52)
- Je ne supporte plus ce que l'Homme me force à faire. Sa haine, sa violence, son barbarisme, je n'en suis pas responsable. — (Razik Alex Menidjel, Les Premiers pas, Éditions Publibook, 2005, page 144)
- Je ne supporte plus cette violence, dit-elle. Où que j'aille à Londres, je ne vois que barbarisme et cruauté. — (Peter Ackroyd, William et Cie, traduit de l'anglais pat Bernard Turle, Éditions Philippe Rey, 2006, chap. 11)
- Puis-je demander au lecteur, […], de se vider l'esprit des images de ce monde, ravagé par les quelques millénaires post-néolithique de barbarisme ; cet antimonde qui se mirait sans cesse dans ses miroirs déformants... — (Pierre Meyer, Un siècle et demi après la fin du Monde, Éditions Publibook, 2011, page 9)
- […] si cette action était démontrée à l'encontre de Morelli, elle constituerait un crime de droit commun, l'achèvement d'un blessé étant un acte de barbarisme odieux, contraire aux lois de l'honneur et de la guerre, depuis longtemps indiscutées par les nations civilisées, et ce fait étant prévu par les dispositions de l'article 233 du Code pénal français. — (Jurisprudence française, 1807 à 1952. Période 1807-1926, page 730, André Bruzin, Jean Nectoux, 1954 - NOTE : Le Journal du droit international, vol. 57, 1930, page 109, pour la même phrase use du mot "barbarie".)
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jésuitisme
- Doctrine, système de religion et de conduite attribués aux jésuites.
- (Péjoratif) Escobarderie, acte qui semble manquer de franchise et de sincérité.
- Le docteur, comme tous les gens qui font profession de jésuitisme, s’exagérait Paris ; il le voyait peuplé d’athées furibonds comme Diderot, ou ironiques comme Voltaire, et de pères jésuites fort puissants faisant bâtir des séminaires plus grands que des casernes. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Faites attention : ici il faudra choisir votre camp, il n’y a pas de place pour le double jeu. Ce qu’il me reprochait, en somme, c’était du jésuitisme. — (Jean de La Guérivière, Les bons pères, 2008)
- Cette conception des rapports avec un adversaire politique, ce jésuitisme détestable, a fait davantage pour détruire le mouvement ouvrier dans son ensemble qu’aucune des tactiques « sacrées » du bolchevisme. — (Emma Goldman, Trotsky proteste beaucoup trop, 1938)
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panarabisme
- Mouvement politique et idéologique fortement séculier qui vise à réunifier tous les peuples arabes.
- S’il a été incarné avec le talent que l'on sait par Abdel Gamal Nasser, le panarabisme est né bien avant lui : ses prémices sont à rechercher dans les courants modernistes des dernières décennies de l’Empire ottoman puis, après la guerre, dans le jeune État irakien de Fayçal, et en Égypte à partir des années 30. — (François Zabbal in Qantara d’octobre 2013, Vie et mort du panarabisme)
- Les Lions de l’Atlas se retrouvent leadeurs d’un panarabisme que les critiques envers le Qatar ont exacerbé. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 14 décembre 2022, page 18)
- [Au sujet de l’Égypte de Nasser] …par ailleurs l’idéologie nassérienne est cristallisée par la question palestinienne et la création de l’État israélien. Le panarabisme devient l’idéologie de l’État.
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hispanisme
- (Linguistique) Locution propre à la langue espagnole, ou mot espagnol emprunté par une autre langue tel quel ou sous une forme adaptée.
- La mode des hispanismes, qui était venue, dans les années 1620-1630, équilibrer tant soit peu les anciens « italianismes », est la dernière grande vague d'emprunts à l'étranger, avant les anglicismes de la fin du XVIIIe siècle. — (Mille ans de langue française, Perrin, 2007)
- Étude de la culture de l'Espagne et de l'espace hispanique.
- Caractère propre à cette culture.
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paléomagnétisme
- (Magnétisme) Champ magnétique terrestre passé
- (Par extension) Discipline scientifique d’étude de ses propriétés.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.