Dictionnaire des rimes
Les rimes en : canular
Que signifie "canular" ?
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- (Argot) (Désuet) Bizutage.
- Le canular, vieux comme l’École [Normale], accorde le droit aux anciens de brimer les nouveaux durant trois jours consécutifs. — (J. et J. Tharaud, Notre cher Péguy, 1926, p. 62)
- Mystification humoristique perpétrée dans l’intention de tromper ou de faire réagir celui qui en est la cible. Il fait rire aux dépens de ceux qui l’ont cru.
- Le canular du monoxyde de dihydrogène consiste à attribuer à un corps chimique banal — l’eau en l’occurrence, mais on peut en utiliser d’autres — une dénomination complexe inconnue des non initiés, et à tenir à son sujet un discours solennellement scientifique, de manière à créer chez l’auditeur une inquiétude injustifiée.
- (Internet) Information fausse transmise souvent par messagerie électronique et incitant les destinataires abusés à effectuer des opérations ou à prendre des initiatives inutiles, voire dommageables.
- Trump essaie toujours de faire croire qu’accuser la Russie de piratage informatique électoral relève du canular. — (Loïc Tassé, « Donald Trump vit dans un monde parallèle », Le journal de Québec, 19 décembre 2020)
- Commentant la sortie repoussée du jeu Dead or Alive, le magazine internet Xbox-Mag a écrit que des Japonais se seraient suicidés en gobant des poches de silicone (en référence aux seins des héroïnes de ce jeu). L’information a été prise au sérieux par un journaliste de Libération qui a rédigé un article sur le sujet, en précisant que 147 jeunes Japonais se sont suicidés en février 2003 en gobant des poches de silicone. France 2 a repris le sujet et a réalisé pour son journal télévisé un reportage sur le mal-être de la jeunesse nippone, en repprenant l’anecdote. Les deux médias se sont excusés après avoir eu vent du canular.
Mots qui riment avec "ar"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "canular".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ar , ars , art , arts , ard , ards , are , ares , arre , arres , oir , oirs , oire et oires .
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hasard
- Cause imprévisible, étrangère à toute intention humaine ; cas fortuit, imprévu. Fortune, sort, destin.
- Quelqu’un disait que la Providence était le nom de baptême du hasard ; quelque dévot dira que le hasard est un sobriquet de la Providence. — (Chamfort, Maximes et pensées, I, (62), éd. 1923)
- Vous verrez […] que nous serons côte à côte au festin. Quel singulier hasard, en vérité ! Depuis deux heures le sort nous marie… — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, vol. I, ch. V ; Calmann Lévy éditeurs, Paris, 1886, page 56)
- Un coup de dés jamais n’abolira le hasard — (Mallarmé, Poème, 1897)
- Il n'a point songé à rimer quand le hasard d'une vadrouille au Quartier le conduisit à popiner au café Vachette avec des symbolos soiffards. — (Robert Randau, Le professeur Martin: petit bourgeois d'Alger, Éditions Baconnier frères, 1930, page 69)
- Dans le train de Cherbourg à Paris, le hasard voulut que je trouvasse comme compagnon de wagon un de mes anciens camarades, […].— (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Le hasard l’avait conduit chez les faisans, lui permettant d’échapper à la condition subalterne et mouisarde de représentant en cartes postales illustrées […]. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- L'espèce, par le jeu aveugle du hasard et de la mort, progresse immanquablement en s’adaptant de mieux en mieux aux circonstances. — (Jean Rostand, La Vie et ses problèmes, 1939, page 174)
- [Les mutations génétiques] : Ces altérations sont accidentelles, elles sont dues au hasard. (…) Le hasard seul est la source de toute nouveauté, de toute création dans la biosphère. Le hasard pur, le seul hasard, liberté absolue mais aveugle, à la racine même du prodigieux édifice de l’évolution : cette notion centrale de la biologie moderne n’est plus aujourd'hui une hypothèse, parmi d’autres possibles plus ou moins concevables. Elle est la seule concevable, comme seule compatible avec les faits d’observation et d’expérience. — (Jacques Monod, Le hasard et la nécessité, 1970, pages 147-148)
- De choses répandues au hasard, le plus bel ordre, l’ordre-du-monde. — (Héraclite)
- Le hasard est la rencontre de deux séries causales indépendantes. — (Cournot)
- Concours de circonstances.
- Le hasard ne favorise que les esprits préparés. — (Pasteur)
- La découverte du bleu de Prusse est due au hasard, c’est-à-dire qu’on n'y avait pas été conduit par le raisonnement. — (Ferdinand Hoefer, Histoire de la Chimie, Firmin-Didot, 1869, vol. II, page 466)
- Le hasard, disait souvent M. de, a ceci d’extraordinaire, c’est qu’il est naturel. On ne peut que s’en étonner. » — (Louise de Vilmorin, Madame de, Gallimard, 1951, réédition Folio, page 30)
- Le hasard n’est pas autre chose que le conflit des causes étrangères avec les faits que nous nous proposons, et l’on peut se convaincre en même temps que le hasard est purement subjectif : il n’a qu’une valeur d’apparence et n’existe qu’au point de vue de l’être qui agit d’après des fins. — (Paul Souriau, Théorie de l’invention (1881), Éditions Vigdor, 2001, page 33)
- Venons-en maintenant au rôle du hasard dans la découverte de la pénicilline par Fleming […] Pour Gwyn MacFarlane (son biographe), la séquence des sept hasards qui conduisirent à la découverte de la pénicilline équivaut à tirer dans l’ordre d’un chapeau contenant les noms de tous les concurrents les vainqueurs de sept courses de chevaux consécutives. — (Alexander Kohn, Par hasard ou par erreur ? Chance et malchance dans les grandes découvertes scientifiques, Eshel, 1990, pages 108-109)
- Risque, danger, incertitude.
- Courir le hasard de…
- S’exposer au hasard de…
- Il ne court point de hasard.
- Au hasard d’un refus, il lui parla de cette affaire.
- Les hasards de la guerre.
- (Par analogie) (Golf) Obstacles variés et naturels que doit présenter un terrain.
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attentatoire
- Qui porte atteinte à, en parlant des choses.
- Mesure attentatoire à la propriété.
- Ils attendaient de voir qui allait l’emporter, de l’opiniâtreté de l’homme à mener l’épreuve jusqu’à son terme ou de l’indignation de la femme à l’égard d’une entreprise attentatoire au principe même de la vie. — (Roger Vailland, 325.000 francs, 1954, réédition Le Livre de Poche, page 207)
- Avant ce discours, il fallait que le prétendant se convertisse, prononce la chahada (la profession de foi musulmane) devant témoins, dans une mosquée, sous l’autorité d’un imam. Ridicule, humiliant et attentatoire aux libertés proclamées dans les Constitutions des pays « arabes ». — (Kamel Daoud, Fin de l’esclavage confessionnel, Le Point, n° 2350, 21 septembre 2017)
- (Vieilli) Ce qui va contre l’autorité d’une juridiction.
- Procédure attentatoire.
- Une sentence attentatoire à l’autorité du parlement.
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grugeoir
- (Vitrerie) (Vieilli) Outil pour rogner le verre.
- (Fabrication du cidre) Appareil pour broyer les pommes.
- Le procédé le plus répandu est celui qui consiste à broyer les pommes à l’aide d’un grugeoir. — (Charles Adolphe Wurtz, Jules Bouis, Dictionnaire de chimie pure et appliquée, 1870)
- (Grugeoir à sel (ou égrugeoir)) mortier et pilon en bois (souvent de buis) utilisé pour réduire le gros sel en sel fin.
- Ustensile ménager servant à réduire en poudre le gros sel.
- Appareil destiné à découper des formes dans de la tôle ou dans des tubes creux.
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cloutard
- (Argot scolaire) Élève de l’École normale supérieure de Saint-Cloud, dans les Hauts-de-Seine.
- On lui demande essentiellement d’avoir une information quasi-universelle, une solide culture générale. Mais quelle culture générale ? Celle de l’instituteur et du « cloutard », dont les bourgeois parvenus à de plus hautes destinées se sont assez gaussés en lui reprochant son assurance de « primaire » ; ou celle de ce bourgeois lui-même, bien pourvu de diplômes, aimable discoureur, soi-disant objectif et volontiers sceptique, au moins en apparence ? — (Jean Dresch, Réflexions sur la géographie, La Pensée, mai 1948, page 88)
- Mon prof de philo, qui jugeait mes dissertations « insuffisamment conceptuelles », m’avait assuré que « Saint-Cloud était un concours facile » pour les élèves de prépa classique comme moi. « Mieux vaut cloutard que jamais », disaient les Ulmiens, narquois. — (Michka Assayas, Un autre monde, Rivages, 2016, chapitre 1)
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dinar
- (Numismatique) Monnaie d’or arabe copiée à partir du denier d’or de l’empire romain d’orient.
- Monnaie de divers pays.
- Le dinar algérien.
- Centième partie du rial, en Iran.
- (Métrologie) Ancienne unité de poids en usage dans divers pays arabe et qui équivalait à une drachme et demi, soit approximativement 5,8 grammes.
- (Argot), (Au singulier) Argent.
- Tu viens manger avec nous ? -Non désolé j’ai pas de dinar sur moi.
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dressoir
- (Mobilier) Sorte d’étagère sur laquelle on range ou l’on fait sécher des porcelaines, de la vaisselle, de l’argenterie.[1][2]
- Un dressoir en chêne supportait toutes sortes d’ustensiles, des brocs, des assiettes, des écuelles d’étain, des pièges à loup, des forces pour les moutons ; une seringue énorme fit rire les enfants. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Un cœur simple, 1877)
- Tandis que nous nous entretenions amicalement avec ces bonnes gens, j’observais l’heureuse disposition du dressoir, de l’évier, des tablettes, où étaient rangés les pots et les assiettes. — (Goethe, Campagne de France, 1822 ; traduction française de Jacques Porchat, Paris : Hachette, 1889, page 93)
- Il alluma sa pipe, descendit à la cave, y chargea son épaule d’un baril de bière, se rendit ensuite à la salle à manger, choisit dans le dressoir une pinte de la contenance d’un pot, […] — (Charles Deulin, Martin et Martine)
- À l’intérieur de la maison, il y a de belles pièces bien propres, […], avec leurs meubles peinturlurés, tables, lits, bancs et escabeaux, leurs dressoirs où brillent les pots et les plats, les poutrelles apparentes du plafond, d’où pendent des vases enrubannés et des étoffes aux vives couleurs, […]. — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, pages 28-37)
- Malgré les chaises anglaises au dossier inhospitalier, malgré les dressoirs Maple et le nickel Kirby, la longue salle à manger est restée provinciale, Dieu merci, un peu sombre et sérieuse : une seule fenêtre et beaucoup de placards pour les liqueurs, l’épicerie et les confitures… — (Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
- Enfin, une troisième fois, elle en reparla et montra à Swann l’adresse de l’homme qui avait fait cette salle à manger et qu’elle avait envie de faire venir, quand elle aurait de l’argent, pour voir s’il ne pourrait pas lui en faire, non pas certes une pareille, mais celle qu’elle rêvait et que, malheureusement, les dimensions de son petit hôtel ne comportaient pas, avec de hauts dressoirs, des meubles Renaissance et des cheminées comme au château de Blois. — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 77)
- (Mobilier) Sorte d’étagère sur laquelle on fait égoutter le fromage
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évocatoire
- (Jurisprudence ancienne) Qui donne lieu à une évocation.
- Cause évocatoire.
- Cédule évocatoire.
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dénégatoire
- Relatif à une dénégation.
- Exception dénégatoire.
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aplatissoir
- (Technologie) Instrument de forge qui sert à aplatir le fer ou tout autre métal.
- Shani, masqué des lunettes de protection, frappait sur l’essieu avec l’aplatissoir, et au plus fort de la discussion il s’approcha de Le Gouarec, un morceau de fer incandescent au bout de ses tenailles. — (Marie-Josèphe Gauthier, Les armes du rêve, 1973)
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giratoire
- (Didactique) Qui fait tourner ; autour duquel se fait une rotation.
- carrefour giratoire, sens giratoire.
- Qui tourne autour d’un axe.
- Le passage du projectile, voyez-vous, est si rapide, son mouvement giratoire si accéléré, que les fils du tissu sont, en quelque sorte, non pas rompus, mais écartés. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, L’Agent secret, 1911, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 1, page 941)
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renard
- Mammifère carnivore, au museau pointu et aux oreilles droites, d’un parmi plusieurs genres de la famille des canidés (Vulpes, Atelocynus, Cerdocyon, Dusicyon, Otocyon, Lycalopex, Urocyon).
- S’étant emparé d’un vada qu’une vieille femme vendait dans la rue, un corbeau s’apprête à le dévorer, perché sur une branche, lorsqu’un renard survient. — (Laetitia Colombani, Le cerf-volant, chapitre 17)
- Ce qui détermina la chute de gros Zidore et de gros Léon ce fut tout simplement une petite jalousie de chasseurs provoquée par un malheureux renard, un vulgaire goupil, un vieux charbonnier à museau chafouin, à queue pelée. — (Louis Pergaud, La Chute, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Par ellipse) Fourrure de renard.
- « Suzanne, je m’en vais. » Suzanne demeure comme une chèvre à son piquet. Elle remonte et descend son renard : elle est très affairée. — (Antoine de Saint-Exupéry, Manon, danseuse, 1925)
- Seulement des bronzes ou des fibules de renards, et d’un prix modéré. — (André Malraux, La Condition humaine, 1946, réédition Folio Plus Classiques, 2019, page 168)
- Elle porte un très beau renard argenté.
- Personnage cauteleux, fin et rusé.
- Laisser près du Roi ce renard de jésuite, sans lui avoir donné mes instructions secrètes, sans avoir un otage, un gage de sa fidélité à mes ordres ! quel oubli ! — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- — Voyez-vous, elle croit tromper un vieux renard de mon espèce ! — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- Ce sont les vieux renards de la politique, car Mr. Roosevelt est trop bon politicien pour ne pas s’être assuré leur concours et leur amitié. — (André Maurois, Chantiers américains, 1933)
- (Par extension) Ouvrier qui refuse de faire la grève, jaune.
- (Marine) Ancien outil de navigation, plateau circulaire de bois ou de cuivre, permettant au timonier de noter les conditions de vent aux demi-heures à l’aide de chevilles.
- Aujourd’hui, le renard est un plateau analogue, en cuivre, décoré du nom et de l’insigne du bâtiment, et portant les noms des officiers du bord. Il est utilisé par le factionnaire à la coupée pour pointer avec une cheville coulissante leur présence à bord ou leur sortie à terre.
- (Sens figuré) Fentes ou trous par lesquels les eaux d’un bassin ou d’un réservoir se perdent et qu’il est difficile de découvrir.
- On peut quelquefois procéder à la captation des « renards » isolés ; mais l’opération, facile en chômage, si l’on en trouve le point de départ dans la cuvette, est difficile en temps de navigation.En chômage, on refouille le talus, en suivant le « renard », sur une profondeur d’au moins 1 mètre et on refait la partie ainsi déblayée avec de la terre à corroi bien pilonnée et bien reliée aux parois de la fouille. — (Octave Jacquinot et François Galliot, Canaux: Cours professé à l’École nationale des ponts et chaussées, J.-B. Baillière et fils, 1922, page 576)
- Renard de l’hôtel de Sully, à Paris. (Architecture) Bâtiment feint.
- Les ouvriers donnent le nom de renard à ces sortes de décorations, parce qu’elles trompent. — (Augustin-Charles d’Aviler, Dictionnaire d’architecture civile et hydraulique, 1755, article « Bâtiment feint », page 58)
- (Argot) Par ellipse de queue de renard, vomissement, vomi, vomissure. Surtout après une cuite avinée, la gerbe vomie a une couleur orangée rappelant celle de l’animal.
- De grands silences se faisaient, coupés par (…) des chutes sourdes d’ivrognes (…) le vin coulait si fort depuis six heures, qu’il allait se promener sur les trottoirs. Oh ! de belles fusées, des queues de renard élargies au beau milieu du pavé. — (Émile Zola, L’Assommoir, 1877, page 772)
- Aller au renard, écorcher le renard, piquer un renard, vomir.
- On en avale un verre, deux verres, dix verres sans piquer de renard ; mais quand on en a jusqu’au goulot, finalement, faut dégueuler. — (La Petite lune, 1878-79, no 13, page 2)
- Ça chlinguait drôlement (…). Ça (…) donnait envie d’aller au renard. — (Auguste Le Breton, Rififi, 1953, page 146)
- Quelque chose qu’il ne peut pas retenir lui échappe avec la violence d’une fusée ; il s’est avancé vers la portière, dans l’espoir d’y lancer son renard. — (Kock, Compagn. Truffe, 1861, page 113)
- (Métallurgie) Loupe détachée de la gueuse par le feu de la chaufferie. La métaphore est identique au sens précédent, le métal en fusion ayant une couleur orangée.
- Il se forme, dans le bain de fonte, des grumeaux de fer métallique que l’ouvrier cherche à rapprocher en une seule masse ; cette masse poreuse porte le nom de loupe, renard ou masse.
- Travailler le fer en chaufferie ou piquerie est une autre méthode, c’est faire chauffer la massue provenant du renard à côté de la gueuse pour faire l’encrené, ensuite faire chauffer les extrémités de l’encrené toujours à côté de la gueuse. — (Jean-François Belhost et Yves Sancey, La métallurgie comtoise, 1994)
- (Argot) Flatulence.
- Lâcher un renard.
- (Ichtyologie) Synonyme de requin-renard.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Armoiries avec un renard (sens héraldique) (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté passant et, contrairement au loup, a la queue abaissée. À rapprocher de chien, goupil, levrette, lévrier et loup.
- D’or à la fasce de gueules chargée d’un renard passant d’argent, accompagnée en chef d’une croisette de gueules, qui est de Bouzonville → voir illustration « armoiries avec un renard »
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comminatoire
- (Droit) Qualifie une mesure révocable destinée à faire pression sur un débiteur ; l’astreinte prononcée par le juge est souvent comminatoire.
- Une astreinte comminatoire.
- La loi expliquée resta sans effet. Elle n’était que comminatoire, et ne frappait les nobles et non nobles que jusqu’à ce qu’ils fussent rentrés dans le devoir. — (Michel-Jean-François Ozeray, Histoire générale, civile et religieuse de la cité des Carnutes et du pays Chartrain, vulgairement appelé la Beauce, depuis la première migration des Gaulois jusqu’à l’année de Jésus-Christ 1697, époque de la dernière scission de notre territoire par l’établissement du diocèse de Blois. Chartres : Garnier fils impr., 2 tomes, 1834-1836. Citation en pages 370-371 du tome 1)
- (Finance) Désigne une mesure destinée à faire pression sur un débiteur, mais qui n’est pas définitive et est susceptible d’être révisée après un certain laps de temps.
- L’astreinte présente une vertu comminatoire qui a pour effet d’inciter le débiteur à l’exécution.
- (Par extension) Ce qui implique ou qui contient une menace.
- Le ton comminatoire de cette lettre pouvait faire présager une défense immédiate de jouer les Mariniers de Saint-Cloud. — (Arthur Pougin, L’Opéra-Comique pendant la Révolution de 1788 à 1801 : d’après des documents inédits et les sources les plus authentiques. Paris : éd. Albert Savine, 1891. Citation figurant en page 244, à la suite du texte d’une lettre de Joseph Fouché)
- Personne n’eût pensé à rester chez soi, et surtout personne ne songeait à remettre le pied au Roi Mathias, où des voix comminatoires se faisaient entendre. — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, page 81)
- « Votre avis, s'il vous plaît ? » Cette question est déjà une réponse et, adressée à des écolières à peine libérées, une réponse comminatoire. — (Remy de Gourmont, Le Chemin de Velours - Nouvelles dissociations d’idées, 1902, édition 1911, page 278)
- – Mais je voudrais que tu me le dises. Dis-le, papa, tu m’aimes ou non ?... sur un ton, cette fois, comminatoire et solennel qui lui fait pressentir ce qui va suivre et l’incite à laisser sortir, c’est juste pour jouer, c’est juste pour rire… ces mots ridicules, indécents : « Mais oui, mon petit bêta, je t’aime. » — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 58)
- […] comme si chacun était mû par une force sans intentionnalité et prenait automatiquement ce masque lisse et cette allure énergique pour le cas où le pas comminatoire de Mlle Anderson retentirait derrière lui. — (Patrick Lapeyre, La vie est brève et le désir sans fin, 2010, page 78)
- Ensuite c’est à chacun de voir en quoi cela l’intéresse, le concerne, lui parle. Il n’y a strictement aucune prétention comminatoire du genre : si vous ne passez pas par là, vous êtes fichu. — (Jacqueline Legaut, La Psychanalyse, l’air de rien, éditions Eres, 2012)
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homard
- Crustacé décapode dont les deux pattes de devant ont la forme de pinces.
- Pendant ce temps, les jeunes filles promènent leurs filets en forme de poches dans les mares que la mer a laissées en se retirant, et récoltent la chevrette ou font prisonnier quelque homard, quel que crabe tourteau, quelque poisson de rivage attardé loin de sa retraite. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L’Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste, Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
- Pour attraper quelque chose, il faut qu’une iraigne se soit oubliée à dormir comme celle-ci, ou qu’un homard soit assez étourdi pour rester dans les rochers. — (Honoré de Balzac, Un Drame au Bord de la Mer, 1835)}
- Hollmann rapporte le cas d'un octopus se rappelant sa lutte avec un homard. En effet, ce dernier fut exterminé par l’octopus qui avait escaladé une cloison verticale pour arriver à lui. — (François-Victor Foveau de Courmelles, Les facultés mentales des animaux, Paris : chez J.-B. Baillière & fils, 1890, page 117)
- Chair de cet animal.
- Est-ce toi qui lui a demandé s'il prenait du homard ou du carré d’agneau ? Non. Tu l'as invité à dîner et tu lui as fait servir quatre ou cinq plats, sans t'occuper un seul instant de ce qu'il pouvait ou non aimer, […]. — (Sacha Guitry, « Françoise », dans La Revue des Deux Mondes, 1932, p. 824)
- Boîte de homards. — Conserve de homard.
- (Argot militaire) (1840 ou avant) Surnom donné aux spahis, sans doute en raison de la couleur rouge de leur burnous identique à la couleur du homard après la cuisson (voir illustrations ci-contre).
- Durant les causeries autour de la soupe, il avait appris du capitaine les choses « indispensables au métier » , que les cavaliers étaient des cavalos, les spahis des homards […] — (Georges d’Esparbès, La folie de l’épée, Albin Michel, Paris, 1927, page 50)
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté en pal, vu de dos, pinces vers le chef. Il est difficile à différencier de l’écrevisse dans les représentations. Les antennes peuvent donner un indice, mais il n’y a pas de règle en la matière. On se réfèrera donc à l’environnement culturel, économique ou historique de l’armigère (porteur des armes) pour déterminer s'il s’agit ou non d'un homard. À rapprocher de crabe, crevette et écrevisse.
- D’azur à un besant d’argent chargé d’une moucheture d’hermine, accompagné de trois homards d’or appointés en pairle, qui est de l’Île de Sein du Finistère → voir illustration « armoiries avec 3 homards »
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conciliatoire
- Qui a pour but de concilier.
- Une démarche conciliatoire.
- Un moyen conciliatoire.
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chaloir
- (Littéraire) Importer, dans le sens d’être important ; faire attention.
- J’écris ces mémoires en pleine vie, ainsi que du fond du tombeau. Je ne veux ni flatter, ni dénigrer. Peu me chaut de plaire ou de déplaire. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Salons et Journaux, Grasset, 1917, réédition Le Livre de Poche, page 307)
- Vous appellerez cela « vol », sans aucun doute, mais peu me chaut. — (Jean Ray, Harry Dickson, La Bande de l'araignée, 1932)
- Je vivais pour mes enfants, ne faisant aucune visite et me soustrayant aux réunions en nombre où il m'eût été possible, chacun s'exprimant alors comme il lui chaut, de saisir les divers aspects de mon mari en tant qu'homme mêlé à d'autres hommes, […]. — (Suzanne Martinon, Eux et nous, Paris : Librairie Plon, 1937)
- Ils font tout ce qu’ils veulent ! si un jour ça leur chaut, ils garderont les soldats trois ans à la caserne. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958, page 81)
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asseoir
- Mettre quelqu’un sur un siège ou sur quelque chose qui tient lieu de siège.
- Asseoir un malade.
- Asseyons-nous sur ce banc, par terre.
- On le fit asseoir.
- (Sens figuré) L’y admettre.
- Faire asseoir quelqu’un à sa table,
- (Sens figuré) Faire monter au trône, faire devenir roi ou reine.
- Qu’à enfin produit, chez nous, l’esprit démocratique ? La constitution éphémère de 1791, chef-d’œuvre d’imbécilité (imbecillitas) […] qui, au lieu de la liberté nous a légué le plus horrible esclavage ; qui devait asseoir le Roi sur un trône constitutionnel et par suite inébranlable, et qui l’a fait périr sur un échafaud, etc. ? — (Jean François Aubuisson de Voissins, Considérations sur l’autorité royale et sur les administrations locales, Ponthieu, 1825)
- (Architecture) Poser solidement et à demeure.
- Par une douce soirée du mois d’août, en 1821, deux personnes gravissaient les chemins pierreux qui découpent les rochers sur lesquels est assis le château. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Le plateau sur lequel est assise la cité de Carcassonne commande la vallée de l’Aude, qui coule au pied de ce plateau. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- (Militaire) Placer, établir un camp.
- Asseoir un camp,
- Il assit son camp hors de la portée du canon de la ville.
- (Manège) Dresser un cheval à exécuter ses airs de manège ou à galoper avec la croupe plus basse que les épaules.
- Asseoir un cheval,
- (Sens figuré) Fonder ; établir.
- D’autre part, cette mansuétude et cette bonté vraiment chrétiennes lui avaient assis, parmi les ouailles, une solide réputation de brave et d’honnête homme. — (Louis Pergaud, « Le Sermon difficile », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Mais, depuis la bataille de Tolbiac et la conversion de Clovis, L'Église eut ses coudées franches et put rapidement asseoir son influence à travers le territoire. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Partout le rail assied la victoire de l’industrialisation, relance toutes les activités de pointe, ancre le capitalisme. — (Jean-Pierre Rioux, La Révolution industrielle 1780-1880, Le Seuil (Collection Histoire), 1971, page 78)
- (Sens figuré) Se fier à une parole, à des promesses.
- On ne peut asseoir aucun fondement sur ce qu’il dit, sur ce qu’il promet,
- S’emploie particulièrement, dans l’acception qui précède, en matière d’impositions, de rentes, etc.
- Asseoir un impôt, une contribution sur un genre de propriété, d’industrie.
- Asseoir une hypothèque sur un immeuble.
- (Eaux et forêts)
- Asseoir les ventes, Marquer le canton de bois qui doit être coupé.
- Magistrature assise. Voyez « magistrature ».
- Voter par assis et levé, se dit, dans une assemblée délibérante, lorsque les membres font connaître leur opinion, leur vote en se levant ou en restant assis.
- (Pronominal) Se mettre sur son séant. Voir s’asseoir.
- On s’assoit sur deux congèles poussés le long d’une planche… — (Alain Damasio, Les Furtifs, 2019)
- (Pronominal) (Sens figuré) Ne pas tenir compte de, désobéir. Voir s’asseoir.
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boyard
- (Noblesse) Nom qu’on donnait aux seigneurs en Russie ou en Transylvanie.
- Le pantalon bouffant emprisonné dans ses bottes molles en cuir jaune, les reins ceints d’une écharpe aux couleurs vives sous un ample habit ouvert, par devant, la tête coiffée d’un bonnet de fourrure, il avait l’air d’un de ces vieux boyards aussi sages que braves qui siégeaient en conseil avec les princes Vladimir et Jaroslav ou faisaient la guerre avec Igor et Roman. — (Chevalier Léopold de Sacher-Masoch, « Don Juan de Kolomea » in « Contes Galiciens », traduction anonyme de 1874)
- On faisait venir les enfants des métayers pour jouer avec elle. « Qué diz à mamizelle ? » Ils lui étaient soumis comme les petits moujiks aux petits boyards du temps du servage. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 96)
- (Vieilli) Richard, personne menant grand train.
- [Le riche colombien Santiago Nasar a dit à sa servante de le faire réveiller par sa fille.] À cinq heures trente, elle exécuta l'ordre donné, mais préféra se rendre elle-même dans la chambre avec le costume de lin demandé, car elle ne perdait aucune occasion de préserver sa fille des pattes de ce boyard. — (Gabriel García Márquez (trad. Claude Couffon, 1981), Chronique d'une mort annoncée, réédition Le Livre de Poche, page 69)
- L'hiver, tel un riche boyard, M. Magnin déambulait dans les rues de la ville, affublé de pelisses de fourrures à cols monumentaux et chaussé de bottes de daim, bordées d'astrakan. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, Le Livre de Poche, page 416)
- (Belgique) (Péjoratif) Personne mal habillée, vulgaire ; synonyme de baraki.
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cossard
- (Familier) Fainéant, paresseux, qui a la cosse.
- Il est intelligent mais trop cossard.
- Mais quelle cossarde celle-là, elle n’a pas encore commencé, allez vite au travail !
- On traverse la nuit. Les panneaux espacés – Futuroscope, Poitiers-Nord, Poitiers-Sud, prochaine sortie Marais poitevin – ont des noms bien français qui sentent les leçons de géographie. Mais c’est une saveur abstraite, une réalité aveugle que l’on efface avec un vieux fond de roublardise cossarde : cette France virtuelle que l’on abolit, un pied sur l’accélérateur, un œil sur le compteur kilométrique, c’est une leçon de plus que l’on n’apprendra pas. — (Philippe Delerm, La Première Gorgée de Bière et autres plaisirs minuscules, Gallimard, 1997, page 34)
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champart
- (Droit féodal) Droit qu’avaient certains seigneurs de fiefs de lever, à leur profit, une certaine quantité de gerbes dans leurs censives. Le champart était d’environ une gerbe sur huit.
- Le nommé Jacques Marguelot a été accusé d'avoir, le 22 juillet 1790, proclamé, à son de tambour, dans un jour de foire, à Montargis , qu'il étoit défendu de payer les droits de champart; que les décrets qui ordonnoient ce paiement, étoient faux ; qu'ils avoient été supposés par la noblesse; et qu'il étoit autorisé, par les magistrats, à proclamer la défense de payer les champarts; […]. — (M. Le Hodey, Journal des états généraux, convoqués par Louis XVI, le 27 avril 1789' ; aujourd'hui Assemblée nationale permanente ou Journal logographique, tome 32, Paris : chez Le Hodey, 1791, p. 130)
- Au surplus, presque dans chaque province le champart avait un nom particulier; ainsi il était appelé, selon les lieux et la nature des productions, terrage, agrier, sixte, yohyde, tasque, parciere, meume, complant, terceau, quart ou tiers raisin, vignage, hostise, fouage, festage, herbaux, bordelage, quarpot, cinquain, vingtain, etc. — (Le droit civil français suivant l'ordre du code, par swahili, tome 18, continuation par J.-B. Duvergier, tome 3, Paris : chez Jules Renouerd, 1836, p. 167)
- Les redevables des champarts, terrages, arrages, agriers, complans, & de toutes autres redevances payables en nature, qui n'ont pas été supprimées sans indemnité, seront également tenus de les payer la présente année & les suivantes, jusqu'au rachat, en la manière accoutumée, […]. — (« Décret rendu sur le rapport ci-dessus, le 18 juin 1790 », dans Procès-verbal de l'Assemblée nationale imprimé par son ordre, 7e livraison, tome 22, Paris : chez Baudoin, s.d., p. 13)
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fondoir
- Lieu où les bouchers fondent les graisses et les suifs.
- Récipient où l'on fait fondre diverse matières, bitume, graisse, neige, etc.
- L’énergie thermique est produite par des panneaux photovoltaïques en toiture. Lesquels chauffent la neige stockée dans un fondoir : le refuge dispose d’un réservoir d’eau d’une capacité de 20 000 litres. — (Rhône-Alpes, n°27, page 17, 2012, Conseil régional)
- Devant le Théâtre Outremont, un ouvrier pelletait des débris près d'un fondoir à bitume qui ronflait bruyamment; deux autres, sur la toiture, hissaient un seau fumant au bout d'un câble. — (Yves Beauchemin, Le second violon, Éd. Québec Amérique, 2012)
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emboire
- Imbiber. Dans ce sens, variante d’imboire.
- (En particulier) (Sculpture) Frotter d’huile ou de cire fondue un moule de plâtre, pour empêcher la matière qu’on y coulera de s’y attacher.
- (Pronominal) (Peinture) Devenir terne, mat et se confondre en parlant des couleurs et des différentes touches d’un tableau.
- Ce tableau s’emboit.
- Ils [des caméléons] ne deviennent pas subitement écarlates, bleus ou verts d’un instant à l’autre, mais au bout d’une heure ou deux ils s’emboivent et s’empreignent de la teinte des objets le plus rapprochés d’eux. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
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épilatoire
- Qui sert à épiler.
- Pâte, poudre, crème, onguent épilatoire.
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coquillart
- Lit de pierres de taille parsemé de coquilles fossiles qui se trouve dans une carrière.
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condamnatoire
- (Désuet) Qui porte condamnation.
- Gérard ne l’installait que rarement derrière le bar car il militait de manière farouche contre l’imprégnation alcoolique et servait les clients en marmonnant des formules condamnatoires entre ses dents larges comme des pelles. — (Didier Daeninckx, Nazis dans le métro, 1995, page 57)
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placard
- Assemblage de menuiserie, qui s’élève au-dessus d’une porte et va ordinairement jusqu’au plafond.
- Il faut un placard au-dessus de cette porte.
- Armoire pratiquée dans un enfoncement de mur.
- Il y a des placards des deux côtés de la cheminée.
- (Mobilier) Meuble ou petite pièce, fermé par une porte et destiné au rangement.
- […], puis mon geôlier m'enferma dans une petite pièce obscure. C'était un cachot, presque un placard, où la lumière du jour n'entrait jamais. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Tu connais l'histoire de Barbe-bleue ? Sa femme ouvre un placard, plein de souvenirs, plein de femmes pendues dans le passé, plein de femmes aimées, oubliées ... — (Armand Salacrou, Une femme libre, acte III, 1934)
- Vous pouvez aller prendre un café si ça vous dit, j’en ai une pleine cafetière. Vous trouverez les tasses dans le placard au-dessus de l’évier. — (Arnaldur Indridason, Étranges rivages, traduit de l’islandais par Eric Boury, éditions Anne-Marie Métailié, 2013, chapitre 13)
- (Vieilli) Ce qu’on plaque, ce qui est plaqué → voir placage.
- Un placard de couleur.
- Un placard de pommade.
- signé & scellé de cire Rouge en placard — (1585)
- en forme de placards in folio — (François II, Lyon, 1560) Un placard (5)
- (Spécialement) (Foresterie) Numéro de parcelle, peint ou cloué régulièrement le long de ses limites.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Médecine) Éruption cutanée.
- Je me levai, heureuse de lui rendre ce mince service et regrettant de ne pas avoir à accomplir pour elle quelque répugnante corvée, comme de vider son bassin ou d’assécher au tampon d’ouate, une par une, les pustules sanieuses de son placard, qui reprenait mauvaise allure. — (Hervé Bazin, Qui j’ose aimer, Grasset, 1956, page 192)
- Écrit, imprimé qu’on affiche dans les rues.
- Toutes les voitures ont encore leur peinture et leurs placards. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- Des affiches de mai 68 aux murals républicains de Belfast, des caricatures anti-tsaristes de la révolution russe de 1905 au drapeau arc-en-ciel des militants pacifistes, des placards « ouvriers » de Jules Grandjouan au badge « Touche pas à mon pote » de SOS racisme, […]. — (Xaviez Crettiez & Pierre Piazza, « Introduction » de Iconographies rebelles : Sociologie des formes graphiques de contestation, n° 91-92 de la revue Cultures & Conflits, Éditions L'Harmattan, automne-hiver 2013, p. 12)
- Dès la Renaissance, les colporteurs, en plus de vendre objets , bibelots, proposent des almanachs, des placards et des libelles, sur lesquels sont fréquemment représentés des apparitions d'animaux exotiques aperçus dans les campagnes françaises […] — (Julien Duriez, « Félins mytères dans nos campagnes », La Croix, 22 juillet 2016, page 21)
- Défense leur en ayant été faite , ils affichèrent des Placards aux Portes des Halles dans lesquels ils commandaient aux Marchands d'aller vendre leurs draps au Vieux Palais sans les vendre à l'Eglise. — (Histoire de l'église cathédrale de Rouen, métropolitaine et primatiale de Normandie, divisée en cinq livres, François Pommeraye, Rouen, 1686)
- Écrit injurieux ou séditieux, qu’on rend public en l’affichant ou en le distribuant.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Imprimerie) Épreuve imprimée d’un seul côté de la feuille permettant les corrections avant mise en page.
- Qui ne sait qu’en imprimerie les placards sont précisément l’opposé des bons à tirer. — (Honoré de Balzac, Correspondance, 1836, page 107)
- Drumont, qui a apporté, en placards, un chapitre de son livre (...) nous lit ce chapitre ayant pour titre L'Héritier et où il vaticine au temps présent le peuple. — (Edmond de Goncourt, Journal, 1888, page 830)
- Le paragraphe que nous avons choisi ne contient pas de dialogue , car les dialogues sont présents dès le manuscrit et non modifiés ni amplifiés dans les dactylogrammes, placards et épreuves en page. — (Michel Cousin in James Joyce, Ulysse, Gallimard, bibliothèque de La Pléiade, 1995, Hadès - Notice page 1222)
- Le facteur apportait enfin de gros paquets mous, on coupait les ficelles avec des ciseaux ; mon grand-père dépliait les placards, les étalait sur la table de la salle à manger et les sabrait de traits rouges ; à chaque faute d’impression il jurait le nom de Dieu entre ses dents mais il ne criait plus sauf quand la bonne prétendait mettre le couvert. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 39)
- (Argot) (Prison) Prison.
- À force de péter des lourdes, tu vas finir par te retrouver au placard. — (Philippe Normand, Dictionnaire des mots des flics et des voyous, Livre de Poche, 2012)
- - En admettant, encore une supposition, qu’on soit cinq sur l’affaire, ça laisserait, net, combien à chacun ?- Vingt ans de placard. Les bénéfices, ça se divise, la réclusion, ça s’additionne. — (Michel Audiard, dialogues du film Le cave se rebiffe, de Gilles Grangier, 1961)
- Par analogie avec le meuble où l’on remise les choses pour une longue période pour parfois les y oublier, purgatoire, mise à l’écart, le plus souvent professionnelle.
- Il est dans un placard au ministère.
- placard doré.
- Par analogie avec le meuble où sont précieusement stockées des archives qui ne voient jamais le jour, lourd secret, chose secrète.
- À la table, tout le monde se régale, cependant je ne sais pas si c'est le moelleux du clacos, les 12,5 % du Pessac-Leognan ou l'amidon du pain mais après une trêve de courte durée, le sujet « j'étais un bizuth hier et aujourd'hui je t'emmerde » vient de ressortir du placard. — (Laurent Moreau, 5 gars, 3 filles, trop de possibilités, Numeriklivres, 2017)
- Un cadavre dans le placard.
- (Par extension) Secret personnel autour de son allosexualité non révélée (homo-, bi-, trans’...).
- être dans le placard, sortir du placard.
- (Argot des Gadz’Arts) Cuite.
- Il s’est pris un beau placard hier..
- (Argot) (Désuet) Somme versée à un pourvoyeur pour l’achat d’une prostituée ; d’où le surnom de placardeur pour le pourvoyeur.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- décoration Objet de forme rectangulaire servant à y accrocher des barrettes (ou barrette Dixmude) lors de cérémonie officiel (militaire)
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.