Dictionnaire des rimes
Les rimes en : campistrous
Mots qui riment avec "ou"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "campistrous".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ou , ous , out , outs , oux , oup , oups , oût , oûts , oue et oues .
- airoux
-
débous
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe débouillir.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe débouillir.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe débouillir.
- briscous
-
stout
- (Bière) Bière noire forte préparée à partir de grains très torréfiés.
- Et parmi les bouteilles de gin, de whisky, de stout et de pale-ale, le portrait du Prince de Galles voisinait avec une série de petits drapeaux américains plantés dans des verres. — (Christian Brulls (pseudonyme de Georges Simenon), Les pirates du Texas, éditions J. Ferenczy et fils, 1929, réédition 1980, première partie, chapitre premier)
- Il est absurde de ne pas boire une pinte de stout quand il ruisselle de quatre robinets, pareils chacun à la tête du cygne de Léda. Cependant, avec la sole et le pie, je préférai une bouteille de saint-émilion. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 510)
- – J’ai deux petites topettes de ta sale bière noire sirupeuse sous le robinet. On ne va pas attendre l’autre folle.– Chouette ! du stout, s’écria Colombe. Oh ! d’abord, et toute affaire cessante… — (Colette, Le toutounier, 1939)
- Elle débouchait le vin, concassait la glace, versait dans une carafe le stout incoercible et son écume beige… — (Colette, Le toutounier, 1939)
- Pour déjeuner ou dîner, une collation arrosée de bitter ou de stout au comptoir de la "Queen's Tavern" leur suffisait. — (René Fallet, Charleston, chapitre III ; Éditions Denoël, Paris, 1967)
- echalou
-
trou
- Ouverture au travers d’un corps ou qui y pénètre à une certaine profondeur.
- Sa spécialité consistait à scier les dés et à les piper. Il m'expliqua l'opération, car achetant lui-même l'ivoire, il le débitait en petits cubes dont il forait certains côtés pour les bourrer de plomb, en ayant soin de reboucher ensuite les trous à l'aide d'un mélange de poudre d'os et de sécotine. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Les trous seront effectués à la tarière hélicoïdale ou à la barre à mine avec comme objectif d'enfoncer la tige à 1 mètre de profondeur. — (Vincent Thècle, Peupliers : comment réussir les nouvelles plantations., dans La France agricole, n° 3361 du 26 novembre 2010)
- Faire un trou dans une muraille.
- Il y a un trou à vos bas, à votre manteau.
- Regarder par le trou de la serrure.
- Les trous d’une flûte ; le trou d’une aiguille.
- (Mécanique) Un trou borgne est une perforation qui ne traverse pas en entier.
- (Jeux) (Au trictrac) Avantage de douze points, que celui qui les gagne marque par un fichet qu’il met dans un trou.
- Il faut douze trous pour gagner une partie. — Je marque un trou.
- (Golf) Cavité où il faut introduire la balle.
- Un golf de dix-huit trous.
- (Par extension) Parcours pour atteindre un trou.
- (Sens figuré) Lacune, manque, vide.
- Il y a un trou de vingt briques dans mon budget.
- Car il y avait maintenant comme un trou de silence, quinze jours pendant lesquels Ferdinand n'avait été relié à aucun des siens. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre VIII, Gallimard, 1937)
- Alors en cas de panne de réveil d’un bénévole ou de trou dans le planning, c’est lui que l’on appelle à la rescousse pour assurer le fonctionnement du dépôt de pain. — (Camille Bordenet, Solène Cordier et Solène Lhénoret, Les maires des petites communes, Don Quichotte fatigués, Le Monde. Mis en ligne le 27 septembre 2018)
- (Familier) Lieu dont on veut indiquer la petitesse d’une manière exagérée.
- Je m'intéressais à l'officier de ligne venu, Dieu sait d'où, s'ennuyer dans un trou de province, […]. — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
- Pas plus tard qu’hier, tout le monde se serait précipité pour voir un ballon partir, et maintenant il n’y a pas un trou à la campagne qui n’ait son départ de ballon tous les dimanches… — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 6 de l’édition de 1921)
- Je me demande si nous ne ferions pas mieux de quitter Vichy, et d’aller nous enterrer dans un trou de campagne. — (Jean Anouilh, Le Bal des voleurs, 1938)
- En dépit de son armée de fonctionnaires, Siuwensin était un trou, profondément plongé dans sa léthargie rurale. — (Ursula Le Guin, La Main gauche de la nuit, 1969 ; trad. de Jean Bailhache, 1971)
- Bailleul passe au rang de ces estimables trous de province, chers de tout temps au roman français, où des magistrats plus ou moins titrés et de petits nobles préférant les commodités de la ville à l’inconfort de leurs terres jouent au trictrac entre deux bougeoirs d’argent. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 61)
- (Argot) (Prison) Cachot où sont détenus les prisonniers punis d'infractions aux règles.
- — Putain de ma race, j'aurais mieux fait d'aller au trou. Là-bas, au moins, on te choufe que trois fois par jour, alors qu'ici, chiennerie, j’peux même pas me taper un petit gars à la bataille... — (Dmitri Bortnikov, Le Syndrome de Fritz, traduit du russe par Julie Bouvard, Lausanne & Paris : Les Éditions Noir sur Blanc, 2010)
- Plus généralement, tout lieu d’incarcération.
- Avec le père au trou et la mère aux abonnés absents, au sein de groupuscules extrémistes, les frérots avaient cru reconstituer une famille. — (Luc Baranger, Maria chape de haine, ch. 3, Baleine, 2010)
- halsou
- ascoux
-
désavoue
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de désavouer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de désavouer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de désavouer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de désavouer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de désavouer.
-
écrou
- (Mécanique) Pièce d’assemblage mécanique d’acier, ou de toute autre matière solide, percée d’un taraudage, et dans lequel entre une vis ou une tige filetée en rotation. Note : L’assemblage d’un écrou et d’une vis est un boulon.
- L’écrou d’un pressoir.
- Ecroüe, (féminin) .c'est en tous instrumens où il y a vis la pièce de bois, & le trou dans lequel la vis tourne en montant & descendant, ainsi dit on l'Ecroüe d'un pressoir. Tfïucxkens hout of yfers, of gat daer de Vijfe in komt of drayet. — (Jean-Louis d'Arsy, Le grand dictionaire françois-flamen, de nouveau revû, corrigé et augmenté de plusieurs mots et sentences ..., 1643)
- (Sens figuré)
- L’un et l’autre nous arrivions à ce degré d’émotion qui nous permettait, à moi de beaucoup oser, à elle de tout entendre. Je n’avais plus qu’un mot à dire pour briser cet horrible écrou du silence qui m’étranglait chaque fois que je pensais à elle. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 168)
- bouldoux
- bretenoux
-
bisou
- (Langage enfantin) Contact effectué avec les lèvres en signe d’amour ou d’affection sur la joue.
- Pour l'apprivoiser, je lui plaque des baisers (un cucudet écrirait "des bisous") dans le cou. — (San Antonio, Trempe ton pain dans la soupe , S-A 173 , Fleuve noir, 1999)
- Dominique Anglade lui fait de beaux yeux ! Mélanie Joly lui envoie des bisous ! Erin O’Toole veut être son ami ! — (Richard Martineau, « Les Québécois francophones sont Hot! », Le journal de Québec, 30 novembre 2020)
- (Sens figuré) (Familier) (Au pluriel) Salutation affectueuse.
- Je rentre demain. Bisous.
-
droue
- Nom vulgaire de diverses graminées qui fournissent un fourrage de mauvaise qualité.
-
chouchou
- Personne préférée, ou à qui toutes les attentions sont portées (généralement en parlant d’un enfant).
- Il suffirait que tu décides d’être un peu plus sage, et tu verrais, tu deviendrais très facilement le chouchou de la maîtresse. — (Béatrice Hammer, Superchouchoute, 2009)
- dampjoux
-
dégoût
- Manque de goût, d’appétit.
- Il a un si grand dégoût, qu’il ne peut manger de rien.
- Il n’a plus de fièvre, mais il lui est resté du dégoût.
- Vaincre, surmonter son dégoût.
- Répugnance violente éprouvée pour ce qui est perçu comme nuisible à sa santé.
- D’écœurement, de dégoût et d’indigestion, Tintin vomit tripes et boyaux et faillit en crever pendant la nuit. — (Louis Pergaud, « La Traque aux nids », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Des hoquets de dégoût convulsèrent de nouveau leurs faces hâlées, zébrées de rides : depuis un mois, ils avaient bu de l’eau dans laquelle mijotait ce noyé ; depuis un mois tout le pays s’abreuvait de cette pourriture. — (Louis Pergaud, « Un petit logement », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Le dégoût est une réaction émotionnelle de défense atavique à l’encontre d’agents extérieurs susceptibles de nous contaminer : les sécrétions corporelles (morves, vomissures, excréments), les parasites (vers, poux, etc.), les corps en décomposition et les vecteurs de maladies contagieuses (pestiférés, lépreux). Le dégoût entraîne une réaction de rejet, voire de destruction, des substances ou des individus virtuellement contaminants. — (Mathieu Ricard, Plaidoyer pour l’altruisme, NiL, Paris, 2013, page 450)
- Répugnance qu’on a pour certains aliments.
- Elle nous imposait ses goûts et ses dégoûts. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 23)
- (Sens figuré) Aversion qu’on prend pour une chose ou pour une personne.
- Elle guettait les passants, mais avec un air d'indifférence profonde, presque de dégoût. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
- Si Gobineau a été l'objet du dégoût, de la crainte, de l’ostracisme de nos « rationalistes », c’est qu’il s'est élevé à la fois contre leurs faux raisonnements et contre leur absurde principe de la primauté de la raison : […]. — (Louis Thomas, Arthur de Gobineau, inventeur du racisme (1816-1882), Paris : Mercure de France, 1941, page 33)
- (Sens figuré) Déception dans l’usage d’une chose qui en amène la répugnance. — Note : En ce sens, on l’emploie surtout au pluriel.
- Il fut abreuvé de dégoûts.
- Il a eu bien des dégoûts dans sa carrière.
- Éprouver, essuyer des dégoûts.
- Il connaît tous les dégoûts du métier.
-
coup
- Impression que fait un corps sur un autre en le frappant.
- Le docteur Paul était ensuite venu, brillamment expliquer à la barre comment les coups avaient occasionné, en effet, seize blessures. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- C’est ainsi que, le 21 adar 4996 (1236), un pêcheur chrétien étant mort des coups que lui avait portés un juif au cours d’une rixe, la foule envahit la juiverie vicomtale, avec l’intention de la mettre à sac. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- J’ai vu des prisonniers jetés à coups de matraque d’un étage à l’autre et qui, hébétés par la torture et les coups, ne savaient plus que murmurer en arabe les premières paroles d’une ancienne prière. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Et crescendo, la querelle s’envenime en injures, bien sûr, et non en coups, car les deux gondoliers savent pratiquer l’art de « rompre le fer ». — (Annarosa Poli, L’Italie dans la vie et dans l’œuvre de George Sand, Centre interuniversitaire de recherche sur le voyage en Italie, 1960, page 116)
- Instinctivement Éric esquive le coup, bascule en arrière en entraînant l’homme dans sa chute et l’envoie bouler à quelques mètres. — (Michel Remoissenet, Ondes et catastrophes : Du soliton au tsunami, Books on Demand, 2008, page 111)
- Frapper un coup ou deux coups à une porte avec le marteau.
- Faire tomber une grêle de coups sur les épaules de quelqu’un.
- (Sens figuré) Se dit en parlant des choses qui nuisent, qui causent un sentiment pénible, etc.
- On affirme trop souvent qu’après la première génération félibréenne et les œuvres de Roumanille, d’Aubanel et de Mistral, la littérature de langue d’oc n’a point soutenu sa valeur, et que, Mistral disparu, le Félibrige a reçu un coup mortel. — (Émile Ripert, Le Félibrige, Armand Collin, 1924, page 129)
- Il a déjà réussi à faire renvoyer un policier. Il continuera à faire de sales coups jusqu’au bout. — (Ronan Farrow, Annick Cojean, Ronan Farrow : « Ce qui se passe autour de Roman Polanski et d’Adèle Haenel est prometteur », Le Monde. Mis en ligne le 18 novembre 2019)
- Il supporte les coups du sort, du destin, de la fortune avec une noble résignation.
- Cette défaite porta un coup funeste à la gloire de ce prince.
- Son autorité chancelante allait recevoir un dernier coup.
- Cette entreprise a porté un coup à sa fortune.
- Ce chagrin porta un coup à sa santé.
- Décharge et bruit que font les armes à feu lorsqu’on les tire.
- J’avais oublié le cran d’arrêt […] Pour un peu, je pressais la gâchette sans que le coup partît. — (Gaston Cherpillod, Les Changelins, L’Âge d’Homme, 1981, page 147)
- On chantait presque tous les mois des Te Deum pour quelque nouvelle victoire, et le canon de l’arsenal tirait ses vingt et un coups, qui vous faisaient trembler le cœur. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Mais, saperlotte ! tâchons donc que tout ça se passe tranquillement ; ça vaudrait beaucoup mieux. Puisque nous avons le suffrage universel, il n’y a plus besoin de coups de fusil. — (Émile-Ambroise Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 248)
- Tirer des coups de canon, de fusil.
- Évènement imprévu qui a frappé quelqu’un soudainement.
- Ce fut un coup de massue, un coup de foudre, un coup de tonnerre pour lui.
- Coup de fortune, de bonheur, de malheur, de hasard.
- Coup du ciel, d’en haut, de la Providence, de la grâce.
- Mort sur le coup.
- Son que rendent certains corps lorsqu’ils viennent à être frappés.
- Un coup de cloche, de tambour, de tam-tam.
- Au coup de minuit, de midi, de trois heures, etc. : Au moment où minuit, où midi, où trois heures, etc., sonnent.
- Je suis arrivé au Monte-Carlo sur le coup de onze heures. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 75)
- Action rapide et momentanée.
- D’un coup de rasoir, je lui coupai la tête, et le tronc, d’où un flot de sang s’échappait, gigota quelques secondes sur le parquet. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- Les portières sont refermées, après la visite du contrôleur. Un dernier coup de sifflet annonce que le train va se mettre en marche… — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre I, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Lier plusieurs notes d’un coup d’archet. — Un coup de gosier. — Un coup de ciseau.
- (Par extension) Ce qu’on fait rapidement, légèrement, ou sans y apporter le même soin que de coutume.
- Je suis trop pressé pour me faire coiffer, un coup de peigne suffira.
- Donnez un coup de balai à cette chambre.
- Dans la vie de Clémence Dufour, il y avait quand même pas mal de vaisselles, de patins à l’entrée du salon, de « petits coups à donner » sur la table, avant de mettre le couvert. — (Philippe Delerm, Il avait plu tout le dimanche, Mercure de France, 1998, page 68)
- (Par métonymie) Petite quantité de quelque chose.
- Mettre un coup de peinture, de Tipex, d’engrais.
- Mouvement impétueux, comme du vent qui souffle sur la mer, d’une tempête.
- Coup de vent, de mistral.
- Un coup de mer écarta leurs vaisseaux, les jeta, les poussa sur les côtes.
- Manière de jouer, chance au jeu.
- Il a fait un beau coup.
- Action humaine inattendue.
- Les affaires de banque je n'y comprends peut-être pas grand-chose, mais les mauvais coups, je les sens et je dis que cette affaire n'est pas catholique. — (Jacqueline Mirande, Étranger, d'où viens-tu ?, Casterman, 1974, chapitre 2)
- Heureux coup.
- C’est un coup de génie, de désespoir.
- Fois.
- Il a réussi du premier coup.
- Il a encore trois coups à jouer.
- J’ai eu du chagrin de savoir que ton neveu s’était fait refuser aux postes encore un coup. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 25)
- Quantité que l’on boit en une fois.
- Pour l’Ogre il se remit à boire ravis d’avoir de quoy si bien regaler ses amis. Il but une douzaine de coups plus qu’à l’ordinaire, ce qui luy donna un peu dans la teste, et l’obligea de s’aller coucher. — (Charles Perrault, Histoires ou Contes du temps passé, Paris, Barbin 1697, page 209.)
- On peut voir à la terrasse des petits cafés des gens qui prennent l’apéro en famille pour tuer le dimanche comme l’homme à la bêche prend un coup de blanc le matin pour « tuer le ver » avant de retrousser ses manches, se cracher dans les mains avant d'empoigner son outil […]. — (Blaise Cendrars, La banlieue de Paris , chap. Ouest, Guilde du Livre/Pierre Seghers, 1949, dans les Œuvres complètes, tome 7, Éditions Denoël, 1963, page 155)
- « Tu bois des coups le samedi soir, et le dimanche matin tout le monde se réunit autour du même centre d’intérêt, la cafetière, pour passer la gueule de bois. » — (Stéphanie Maurice, La passion du tuning, Seuil, 2015, collection Raconter la vie, page 11)
- Acte sexuel expéditif.
- J’ai tiré mon coup.
- T’as cassé mon coup.
- C’était pas un bon coup.
- (Nouvelle-Calédonie) Partie, sortie[1].
- Un coup de chasse.
- Un coup de pêche.
- Un coup de fête.
- caussou
- landigou
-
bou
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du bondei.
-
ragoût
- (Cuisine) Viande accommodée avec une sauce.
- Une porte latérale s'ouvrit, et nous entrâmes dans une pièce voûtée où, sur un long potager, bouillaient dix ragoûts. — (Amans-Alexis Monteil, Histoire des Français des divers états aux cinq derniers siècles, 1841, page 11)
- Entre deux falaises de primeurs étagées en munitions, les effluves toniques du ragoût de mouton luttaient désespérément contre ceux, plus sucrés, de la marijuana. — (Antoine Blondin, Monsieur Jadis ou l'École du soir, 1970, réédition Folio, 1972, page 10)
- Ma mère faisait un délicieux ragoût de mouton qu'elle appelait barboton.
- (Par extension) Mets goûteux, même préparé sans viande.
- Une nourriture commune donne autant de plaisir qu’un festin somptueux, et c’est un ragoût admirable que l’eau et le pain lorsque l’on en trouve dans le temps de sa faim et de si soif. — (Épicure, Lettre à Ménécée, Traduction par Jacques Georges Chauffepié, 1840)
- Ah ! s’il avait su, il n’aurait jamais eu cette marmaille, qui le forçait à ne plus fumer que quatre sous de tabac par jour, et qui ramenait par trop souvent, au dîner, des ragoûts de pomme de terre, un plat qu’il méprisait profondément. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- La cacasse à cul nu, repas habituel était la fricassée du pauvre. On faisait brûler légèrement les pommes de terre au lard au fond d'une casserole en fonte pour donner à ce simple ragoût un petit goût de roussi agréable. — (Paul Dunez, Les Grandes Hazelles: L’Émeraude des Ardennes, L'Harmattan, 2011, page 91)
- (Sens figuré) (Familier) (Vieilli) Ce qui rend appétissant, ce qui excite le désir, l’intérêt.
- La difficulté est une espèce de ragoût.
- Il y a un ragoût dans la nouveauté.
- Quel ragoût trouvez-vous à cela ? : Quel plaisir y trouvez-vous ?
- En effet, il projetait dans le débat des clartés qui me paraissaient admirables… Étaient-elles en somme si admirables ?… Je crois bien que je vomirais aujourd’hui ce ragoût. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- vauroux
- capoue
-
ajoux
- Les deux lames de fer qui servent à retenir les filières du tireur d’or.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.