Dictionnaire des rimes
Les rimes en : calville
Que signifie "calville" ?
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- Variété de pomme.
- elles étaient de peaux différentes, les pommes d’api au berceau, les rambourg avachies, les calville en robe blanche, les canadas sanguines, les châtaigniers couperosées, les reinettes blondes, piquées de rousseur. — (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873)
- À côté, dans l'ex-sacristie, embaumait un étalage de reinettes grises, mélangées de calvilles. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 78)
Mots qui riment avec "il"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "calville".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : il , ils , ille , illes , ill , ile , iles , yle , yles , ylle et ylles .
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esquille
?- Petit fragment acéré de bois, de pierre, etc.
- On fit donc grâce à la malheureuse des esquilles de bois enfoncées sous les ongles, […], d’autres tortures encore. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Les glaces s'étant rapprochées, il fallut user des grands moyens pour nous dégager, intervention d'espars, carambolages, chocs violents ; notre soufflage y laissa quelques esquilles. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- (En particulier) (Chirurgie) Petit fragment qui se détache d’un os fracturé ou carié.
- Il est sorti une esquille de la plaie.
- Le chef shawnee brandit son tomahawk et l'abat sur le crâne luisant de Bournemouth, qui éclate comme une pastèque trop mûre. Rudy s'est reculé – pas assez vite : il reçoit des giclées de sang, d’esquilles et de cervelle. — (Jean-Marc Ligny, AquaTM, Gallimard, 2018 [2006], page 939.)
- Il parcourut les rives du cours d'eau en aval pendant une bonne partie de la matinée avant de découvrir un petit squelette qui recelait plusieurs esquilles d'os suffisamment solides pour être utilisées comme aiguilles. — (Michael Blake, Danse avec les loups, J'ai lu, 1988)
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éthyle
?- (Chimie organique) Radical monovalent de formule semi-développée CH3– CH2–, qui entre dans un grand nombre de composés organiques.
- En observant ces étroites relations, le docteur Hofmann fut conduit à essayer de remplacer dans la rosaniline l'hydrogène par d'autres radicaux que le phényle. Il essaya d'y introduire l’éthyle, en faisant digérer de la rosaniline avec de l'iodure d’éthyle, et il réussit effectivement à substituer trois molécules d’éthyle aux trois d'hydrogène qui étaient remplaçables. — (W.-H. Perkin, « Diverses couleurs de l'aniline, du phénol et de la naphtaline - Application des couleurs de la houille aux arts », dans Le Moniteur scientifique du 15 mars, vol. 11 de la collection, 2e série, tome 6, Paris : chez M. Quesneville, 1869, p. 266)
- Un second procédé consiste à traiter le p-fluorophényl sulfinate de sodium par l’iodure d’éthyle dans l’éthanol. — (Albert Lespagnol, Quelques aspects de la chimie des médicaments, Éditions Masson et Cie, 1966, p. 82)
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civil
?- Citoyen ; relatif aux citoyens.
- La vie, la société civile.
- La vigueur qui, durant cinq ans, lui fit dévouer sa tête aux fureurs civiles, — (Jacques-Bénigne Bossuet, — cité par Littré)
- Un parti qui causa quelque émeute civile, — (Molière, l'Étour. IV, 1. — cité par Littré)
- Soit qu’en sa dernière tête L'hydre civile t’arrête, — (François de Malherbe, II, 6. — cité par Littré)
- Les vertus civiles, qui font toute la douceur et toute l’harmonie de la société, — (Jean-Baptiste Massillon, Conty. — cité par Littré)
- Relatif à l’état civil des personnes.
- Actes civils.
- (Droit) Qualifie le droit relatif à la personne physique, c’est-à-dire l'ensemble des règles qui déterminent le statut des personnes, aux relations juridiques entre elles, et aux biens. → voir droit civil
- Le droit de justice des seigneurs hauts justiciers était absolu. Il emportait la plénitude de la juridiction civile et criminelle, limitée seulement par les cas royaux. — (Alfred Franklin, La vie privée d’autrefois - La vie de Paris sous Louis XV devant les tribunaux, Paris, Plon, 1899, p.9)
- Intérêts civils, le dédommagement dû sur les biens d’un criminel à celui qui a souffert du crime.
- Les effets civils d’un jugement criminel.
- Requête civile, voie extraordinaire admise par la loi en certain cas pour faire rétracter un jugement ou arrêt rendu en dernier ressort.
- Qui n'est ni militaire, ni religieux, ni politique.
- Car loin d'être uniquement des victimes civiles collatérales, les envahis et occupés deviennent des cibles pour l’occupant. — (Annette Becker, Les cicatrices rouges, Fayard, 2010)
- Cette partie, appelée passementerie d’or et d’argent, comprenait les épaulettes, les dragonnes, les aiguillettes, enfin cette immense quantité de choses brillantes qui scintillaient sur les riches uniformes de l’armée française et sur les habits civils. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
- (En particulier) Qualifie le mariage contracté devant un officier d’état-civil
- (En particulier) Qualifie les obsèques faites sans aucune cérémonie religieuse.
- Qui appartient à la société, par opposition à sauvage.
- Ces peuples ne se sont point formés eux-mêmes par degrés ; ils ont été transportés du fond des forêts et de l’état sauvage au milieu des cités et de l’état civil, — (François René Chateaubriand, Génie, III, III, 2. — cité par Littré)
- Affable ; poli ; courtois.
- C'est une loûable adresse de faire recevoir doucement un refus par des paroles civiles qui réparent le défaut du bien que l'on ne peut accorder. — (Maximes et pensées diverses, par Madame de Sablé, Paris : chez Sébastien Mabre-Cramoisy, 1678)
- Il me semble que ce maraud nous écoute, dit Coconnas, qui, en sa qualité de Piémontais, était fort rancunier, et qui ne pouvait passer au maître de la Belle-Étoile la façon peu civile dont il recevait les voyageurs. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- Reconnaissez le héros qui, toujours égal à lui-même, sans se hausser pour paraître grand, sans s’abaisser pour être civil et obligeant, se trouve naturellement tout ce qu’il doit être en vers tous les hommes, — (Bossuet, Louis de Bourbon. — cité par Littré)
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coronille
?- (Botanique) Non usuel donné généralement à des plantes du genre Coronilla de la famille des Fabaceae (Fabacées), aux fleurs papilionacées disposées en couronne, dont plusieurs espèces sont cultivées dans les jardins d’agrément. Vers 1990 plusieurs plantes du genre Coronilla on été rangées dans d'autres genres, mais on gardé leur nom usuel de coronille suivi d’une épithète.
- Les couronnes jaune vif de la coronille répondent aux nuances veinées et embaumées du chèvrefeuille étrusque. — (Michel Bernascolle, Les rapegons de Sainte-Victoire, 2006)
- Le papillon de nuit (hétérocère) suivant se nourrit de coronilles :
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gentil
?- Agréable, charmant, mignon, aimable. Qui a une certaine grâce, un certain agrément délicat.
- C’est une gentille attention.
- C’est alors que l’on vit passer une gentille petite souris grise.
- Charles est un trop gentil garçon, il est facile à tromper.
- Il a des défauts, mais nous l’aimons quand même, car nous sommes gentils.
- C’est un gentil petit pays, une gentille petite bourgade.
- Il n’est guère gentil avec moi, j’ai à me plaindre de lui.
- Vous aurez la même robe qu’elle, mais vous serez élégante. Vous serez coiffée comme elle, mais vous serez gentille. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 232.)
- Sage, tranquille.
- Les enfants ont été gentils, ce soir.
- Coquet, important.
- C’est une gentille somme d’argent.
- (Désuet) (XVIe siècle) Noble.
- Gentil compagnon.
- Dans le gentil pays de France, le gentilhomme se préparait à un tournoi.
- (Ironique) (Familier) Qui est bête, simplet.
- Dominique ? Oh, oui, il est gentil…
- (Ironique) Peu sympathique.
- Vous faites là un gentil personnage, un gentil métier : vous jouez là un rôle peu sympathique.
- (Ironique) Qualifie celui dont on désapprouve l’impertinence ou la sottise.
- Je vous trouve gentil de me dire cela.
- Pour exprimer poliment une désapprobation : C’est bien gentil, mais…
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enrouille
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe enrouiller.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe enrouiller.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe enrouiller.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe enrouiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe enrouiller.
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outil
?- Instrument dont les artisans, les jardiniers, etc., se servent pour leur travail.
- […] ; jadis, on croyait que la férule était l’outil le plus nécessaire pour le maître d'école ; aujourd'hui, les peines corporelles ont disparu de notre enseignement public. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VI, La moralité de la violence, 1908, p.266)
- Il faut se méfier des gens qui vendent des outils mais qui ne s’en servent jamais. — (Marcel Pagnol, La Fille du puisatier, 1940)
- Alors, c'était du neuf, à part un lot d’outils de jardin et quelques meubles en plastique que j'avais récupérés dans une vente de garage. — (Luc Baranger & André Marois, « Servez-vous, c'est gratis », dans Tab’arnaques : nouvelles, Québec Amérique, 2011)
- (Par extension) Instrument pour réaliser une action.
- Technique intéressante par son coût réduit tout en permettant de construire des forteresses solides, la motte castrale va devenir l’outil privilégié de la mise en place de la société médiévale. — (Des paysages à voir et à lire en Bourgogne, Dijon : Educagri, 2009, page 84)
- (Zoologie) Synonyme de corégone oxyrhynque (poisson).
- (Familier) (Populaire) Personne maladroite.
- Va donc, eh! outil! — (Pierre Larousse, Nouveau Larousse illustré: dictionnaire universel encyclopédique, Volume 6, 1898)
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portefeuille
?- Enveloppe, étui de carton, d’étoffe, de cuir, servant à renfermer des papiers, des dessins, etc.
- En parlant, il poussa avec colère la vaste table qui remplissait presque la chambre, et que surchargeaient des papiers et des portefeuilles sans nombre. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XXIV, 1826)
- Il plaça dans un portefeuille les parchemins qu'il avait mis de côté et le glissa sous son pourpoint. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Puis, avec un gros soupir, il replia les originaux, les serra dans la poche de côté de son veston et, très soigneusement, les remplaça dans le portefeuille par les copies qu’il avait faites. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 152 de l’édition de 1921)
- Il prit le portefeuille à serrure et l’ouvrit avec une petite clef qu’il gardait toujours sur lui. Là dormaient quelques feuilles noircies. — (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet (1931))
- Je me baissai pour ramasser le portefeuille et les cartes de visite qui s’étaient envolées dans le ruisseau. — (Henry Miller, L’ancien combattant alcoolique au crâne en planche à lessive, dans Max et les Phagocytes, traduction par Jean-Claude Lefaure, éditions du Chêne, 1947)
- (Par métonymie) Collection de dessins ou d’estampes.
- Le portefeuille d’un peintre.
- Le portefeuille d’un amateur.
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bissextile
?- Féminin singulier de bissextil.
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douille
?- (1225) En ancien français doelle (« partie creuse d’un outil dans laquelle est adapté le manche ») ; (Vers 1250) doile ; (Vers 1393) douille ; du gotique[1] *dulja (« douille »), apparenté à l’ancien haut allemand tulli (« douille où est ajustée la pointe d’une flèche, d'un épieu »), au moyen haut allemand tülle, « id. », à l’allemand[2] Tülle (« bec verseur, tuyau d’écoulement d'un récipient »).
- Du latin ductile (« gouttière, conduite d’eau »), de ductilis (« facile à conduire ») ; An-douille a la même origine et vient du bas-latin in-ductile[2].
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pacotille
?- (Histoire, Marine) Les marchandises, qu’il était permis à ceux qui s’embarquaient sur un vaisseau, comme officiers, matelots, gens de l’équipage ou passagers, d’emporter avec eux, afin d’en faire commerce pour leur propre compte.
- Les contrats autres que celui d’affrètement, auxquels peut donner lieu la mise en charge du navire, sont au nombre de deux : le premier est le contrat de pacotille, par lequel une personne donne à une autre embarquée sur un navire une certaine quantité de marchandises pour les vendre ou échanger au lieu de destination du navire, aux meilleures conditions possibles, et pour lui en tenir compte au retour. — (Victor Toussaint, Code-manuel des armateurs et des capitaines de la marine marchande, 1861)
- (Par extension) (XXe siècle) Assortiment de marchandises destinées à l’échange, au commerce en pays lointains.
- Ces arbres, arrivés au lieu de leur destination, seront tirés des caisses […]. Si toute la pacotille n’est pas destinée pour le même lieu, il se contentera de tirer des caisses les individus qu’il se proposera de planter. — (André Thouin, Voyage de La Pérouse autour du monde, page 214, Imprimerie de la République, Paris, 1797)
- (Par extension) Marchandise de qualité inférieure.
- Des marchands ambulans, profitant, dans l’intérèt de leur commerce, de cette affluence extraordinaire et de la disposition des esprits, étalaient leurs pacotilles sur des tables, et criaient pour attirer les chalands. — (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, T. 2, 4, 1833)
- Le spectacle le plus déconcertant se tient sur la table, sur son formica de pacotille si minable que ce qui est étalé dessus s’en trouve d’emblée assimilé à une autre variété de pacotille encore dans l’éclat du neuf, au sortir de l’usine. — (Christiane Lesparre, Des nuits cousues d’or, 2014)
- (Sens figuré) Assemblage de choses sans grande valeur.
- À douze ans, nous avons passé notre certificat, récité par cœur et dans l’ordre toutes les sous-préfectures de France, la date de la mort de Clovis, celle de la naissance de Henri IV, celle du mariage de Louis XIV. Comment croire que cette pacotille composait notre âme véritable ? — (Jean Guéhenno, Journal d’un homme de 40 ans, Grasset, 1934, réédition Le Livre de Poche, pages 79-80)
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évangile
?- (Religion) Récit de la vie de Jésus.
- Il y a quatre évangiles canoniques et quelques évangiles apocryphes.
- Nous mîmes sur leurs traces Jésus fils de Marie, en tant qu’avérateur de ce qui était en cours dans la Torah, et Nous lui conférâmes l’Évangile, où il y a guidance et lumière. — (Citation du Coran (V, 44-48), traduit par J. Berque, dans : Serge Lafitte, La Bible et le Coran, Presses de la Renaissance, 2015, part.1, chapitre 2)
- Le Quatrième Évangile est une de mes lectures préférées, c’est le seul qui donne du Jésus historique une image digne du personnage extraordinaire qu’il fut à coup sûr. — (Paul Veyne, Et dans l’éternité je ne m’ennuierai pas. Souvenirs, Albin Michel, 2014, page 100)
- (Bible, Religion) (Spécialement) Un des quatre récits de la vie de Jésus qui ouvrent le Nouveau Testament, respectivement attribués à Matthieu, Marc, Luc et Jean, et reconnus comme canoniques par l'Église et la majorité des confessions chrétiennes.
- Un évangile peut se définir de la sorte : un récit de quelques faits de la vie de Jésus ainsi que la présentation de son enseignement, tenus ensemble comme une (longue) introduction à la narration de son arrestation, de sa condamnation à mort, de sa crucifixion et de ses apparitions, ressuscité. — (Après Jésus. L'invention du christianisme, sous la dir. de Roselyne Dupont-Roc et Antoine Guggenheim, Albin Michel, 2020, page 411)
- (Collectivement) Ensemble des quatre évangiles canoniques.
- Lire l’évangile.
- Jurer sur l’évangile.
- Présenter l’évangile à baiser.
- (Religion) (Au singulier) Doctrine de Jésus-Christ.
- Je suis Polonaise, née à Sandomir, c’est-à-dire dans un pays où les légendes deviennent des articles de foi, où nous croyons à nos traditions de famille autant, plus peut-être, qu’à l’Évangile. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- La plupart des moralistes écoutés en Europe depuis cinquante ans, singulièrement les gens de lettres en France, invitent les hommes à se moquer de l’Évangile et à lire les règlements militaires. — (Julien Benda, La trahison des clercs : Avant-propos de la première édition, 1927, éd. 1946)
- (Religion) Livre de piété consacrés à l’usage d’une certaine classe de lecteurs et où la doctrine de l’évangile est mise à leur portée.
- L’évangile de l’enfance.
- (Par métonymie) Partie des évangiles que le prêtre lit à la messe ou que le croyant lit.
- Après l’Évangile selon saint Luc, monsieur le Curé des Hautes-Héez est monté en chaire. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Le dernier évangile, lecture du Testament qui se dit à la fin de la messe.
- Sainte Marie l'Egyptienne était peinte sans détours […] sur les miniatures pieuses des livres d’heures, en regard d’une prière ou d’un évangile. — (Pierre Louÿs, La statue de la Vérité, dans Archipel, 1932)
- Dans la tradition copte, l’évangile de la vigile de la Nativité rapporte l’apparition des anges aux bergers dans le ciel de Bethléem et leur visite à l’enfant de la crèche. L’évangile de la fête est celui de la visite des Rois mages qui offrirent à l’enfant Jésus leurs présents symboliques: l’or car il est Roi, l’encens car il est Dieu et la myrrhe car il est Homme. — (Gérard Viaud, La fête de la Nativité, progres.net.eg, 7 janvier 2021)
- (Sens figuré) Livre, document essentiel et symbolique d’une doctrine quelconque.
- C’est l’évangile du jour, se dit de quelque chose de nouveau dont tout le monde s’entretient, d’une doctrine à la mode.
- Les livres de Karl Marx sont l’évangile du communisme.
- Il croit cela comme l’évangile, il le croit fermement.
- (Sens figuré) Doctrine.
- Dès les années 1850, l'ingénieur A. Mille prêche inlassablement en faveur du tout-à-l'égout. S'agissant des immondices, il n'a qu'un évangile : il faut « nettoyer dans l'eau, les perdre à l’égout et les restituer à l'agriculture ». — (P. Strauss, « L'égout-modèle du Second Empire : « Un second Paris souterrain » », dans Idées de villes, villes idéales, sous la direction de Thierry Bonzon & al., Les cahiers de Fontenay n° 69-70, E.N.S. Fontenay/Saint-Cloud, mars 1993, page 136)
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infantile
?- Qui se rapporte à l’enfance.
- Il est d’observation générale, […], que les pays de grande natalité sont aussi des pays de grande mortalité : produisant beaucoup de nouveau-nés, ils sont fortement éprouvés par la mortalité infantile. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Le désir de croire à la manipulation est également puissament attaché aux expériences infantiles. — (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Le Livre de Poche, Paris, 1980, page 153)
- (Péjoratif) Caractérise un comportement digne d’un enfant.
- La vision manipulatoire du système social est donc une sorte de pente naturelle pour tous, à des degrès divers. On doit simplement souligner que les degrés extrêmes et excessifs de cette vision du monde présentent un caractère de régression infantile. — (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Le Livre de Poche, Paris, 1980, page 153)
- Il est important pour une femme de comprendre que si elle dorlote continuellement son compagnon, il la considérera comme une mère et risque fort de développer un comportement infantile. — (Barbara Pease, Allan Pease, Pourquoi les hommes mentent et les femmes pleurent ?, EDI8, 2012)
- Le manichéisme quasi infantile d’Éric Zemmour obère sa capacité future à unir les Français, décrédibilisant résolument sa candidature à la magistrature suprême. — (Manuel Valls, Zemmour, l’antirépublicain, Éditions de l’Observatoire, Paris, 2022, ISBN 979-10-329-2527-0, p. 35)
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puérile
?- Féminin singulier de puéril.
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ensile
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe ensiler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe ensiler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe ensiler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe ensiler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe ensiler.
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imbécile
?- Qui est peu capable de raisonner, de comprendre et d’agir judicieusement.
- Donner des démentis est à la portée du premier imbécile venu. C'est une forme de l’idémisme, de l'automatisme mental. Mais réfuter une objection ! Voilà qui n'est pas votre fait. — (Belles-lettres: revue mensuelle de lettres françaises, 1923, volume 9, page 205)
- (Vieilli) Dont les facultés physiques et intellectuelles sont faibles par nature ou par suite des infirmités ou de l’âge.
- Il devient imbécile.
- Et l’enfance au berceau, la vieillesse imbécile. — (Tardieu-Saint-Marcel, Charles Martel ou La France délivrée, chant VI, Marié et Cie libraires, Paris, 1806, page 151)
- Pourquoi l’homme seul est-il sujet à devenir imbécile ? N’est-ce point qu’il retourne ainsi dans son état primitif, et que, tandis que la bête, qui n’a rien acquis et qui n’a rien non plus à perdre, reste toujours avec son instinct, l’homme reperdant par la vieillesse ou d’autres accidents tout ce que sa perfectibilité lui avait fait acquérir, retombe ainsi plus bas que la bête même ? — (Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, Ière partie, alinéa 18.)
- (Vieilli) Dont les facultés sont affaiblies à la suite d'un choc émotionnel.
- Le vétérinaire était imbécile d’effroi. Il se mit à marcher dans l’écurie comme un pantin, soulevant la queue d’une vache par réminiscence professionnelle, et regardant son frère avec des yeux sans expression. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 118.)
- (En parlant d’un comportement, d’une action) Idiot, stupide, qui manque d’intelligence.
- Au vrai j’entrevoyais que le conflit politique était le même en tous pays, et qu’il n’était autre qu’une révolte des esclaves contre les maîtres, chose qu’il fallait attendre, après cette tuerie imbécile. — (Alain, Souvenirs de guerre, page 229, Hartmann, 1937)
- Car nous vivons, il n’en faut point douter, une époque particulièrement imbécile. — (Yves-Marie Laulan, Les Nations suicidaires, 2e édition, 2003)
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aphylle
?- (Botanique) Qui n’a pas de feuilles.
- L’orobanche est une plante aphylle.
- Plus celle-ci est lourde et plus elle contient dʼéléments nutritifs nécessaires à lancer la croissance aphylle des tiges vers leurs tuteurs. — (Eric Mollard, Annie Walter, Agricultures singulières, 2008)
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babil
?- Bavardage enfantin où le plaisir passe avant la volonté d’être compris.
- Abondance de paroles inutiles.
- […] il excitait par ses questions le babil de son guide. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Pour faire honneur à son hôte, le maître du logis avait convié quelques amis intimes, capitalistes ou commerçants, plusieurs femmes aimables, jolies, dont le gracieux babil et les manières franches étaient en harmonie avec la cordialité germanique. — (Honoré de Balzac, L'Auberge rouge, 1831)
- Quoique l’on vendangeât les clos, l’on n’entendait ni bruit ni babil. Les vignes semblaient inhabitées, tant le silence était profond. Nous allions comme des gens dont la douleur repousse des paroles banales, et nous écoutions le comte, le seul de nous qui parlât. — (Honoré de Balzac, Le Lys dans la vallée, 1836)
- Le babil de l'enfant chéri se mêla aux derniers baisers que lui donna le jeune homme. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, ch. IV, Paris, 1832 ; p. 102)
- Écoutez son babil, acceptez les musiques qu’elle n’a encore chantées que pour elle ? — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844 ; page 180 de l’édition Houssiaux de 1855)
- … je me mis dès lors à le contempler avec une certaine dose de pitié et à prêter l’oreille, d’abord avec indulgence, puis, en fin de compte, non sans plaisir, à son babil incohérent. — (Robert Louis Stevenson, Olalla, 1884, Traduction Jean-Pierre Naugrette, 2004)
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smille
?- (Maçonnerie) Marteau à deux pointes avec lequel on pique la pierre. Le grès taillé à la smille s’appelle piqué.
- On essemillait autrefois le moëllon avec un marteau à deux pointes, tels qu'en ont encore les piqueurs de grès. On nommait cet outil une smille. — (Morel, Architecture de Bullet, Éds. Audin, Urbain Canel, 1825)
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équille
?- (Zoologie) Lançon , petit poisson de mer qui, à la marée basse, s’enfonce dans le sable.
- les équilles minces, raidies, ressemblaient à des rognures d’étain. — (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873)
- Des rochers bas, couverts de mousses et de varechs, émergent à marée basse. On pêche la crevette et l’équille. — (Paul Gruyer, Normandie, Collection de Guides-Joanne, Librairie Hachette, 1912, p. 165)
- (Spécifiquement) Le lançon équille.
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ruile
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe ruiler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe ruiler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe ruiler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe ruiler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe ruiler.
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entortille
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de entortiller.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de entortiller.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de entortiller.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de entortiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de entortiller.
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atrabile
?- (Histoire de la médecine) Bile noire et aduste, humeur âcre que l’on supposait secrétée par la rate et à laquelle on attribuait la cause de la mélancolie.
- Ces cellules, le Roi semble les avoir accrues, compliquées, entassées, comme des pièges à prendre l’ennui, des chausses-trappes où faire tomber le marasme, cette atrabile qui envahissait le Prince et le figeait. — (Jean de La Varende, Versailles, édition Henri Lefebvre, Paris, 1959, pages 243-244)
- L’atrabile. Quand elle coule de votre cœur, on dirait qu’elle attire le malheur, lequel accourt des quatre horizons. — (Michel Tournier, Journal extime, 2002, Gallimard, collection Folio, page 149)
- (Par extension) Maladie hypocondriaque.
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grille
?- Assemblage à claire-voie de barreaux se traversant les uns les autres et servant à fermer une fenêtre ou quelque autre ouverture.
- Une fort belle grille, agrémentée d'une décoration dix-huitième de pampre et de raisin, protégeait les carreaux. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Mettre une grille à une fenêtre.
- Fermer l’entrée d’un égout avec une grille.
- Les verrous et les grilles d’une prison.
- La grille d’un fourneau.
- La grille d’une locomotive.
- Sorte de fermeture en petits carreaux fort serrés, qui est dans les parloirs de certaines communautés religieuses.
- La grille du parloir.
- On ne parle à ces religieuses qu’au travers de la grille.
- Il y a double grille à ce parloir.
- Treillis de fer maillé qui sépare le chœur des religieuses cloîtrées d’avec le chœur ou la nef de leur église.
- Certaines clôtures ou séparations qui sont formées principalement de barreaux montants et parallèles et qui ont quelquefois des ornements.
- La grille du Palais de Justice.
- La grille de la place Stanislas à Nancy.
- La grille d’un château, d’une caserne, d’une prison.
- Les barreaux de cette grille sont terminés en fer de lance.
- Escalader une grille.
- La porte d’une grille.
- L’entrée de ce passage est fermée par une grille.
- La clef de la grille.
- Ouvrir, fermer la grille.
- Barres de fer, ou appareil métallique à claire-voie, sur lequel on place le charbon dans un fourneau au-dessus du cendrier.
- Grille de feu ou simplement grille.
- Treillis de fer que l’on développe devant une cheminée pour empêcher le bois ou le charbon du foyer de se répandre sur le parquet d’une pièce.
- Ils allèrent s'asseoir contre la grille de la cheminée. — (André Dhôtel, Le Pays où l'on n'arrive jamais, 1955)
- (Héraldique) Nom donné dans les armoiries aux barreaux de la visière d’un heaume destinés à protéger les yeux du porteur quand ceux-ci sont d'un autre émail que le reste du casque. On préfèrera blasonner : grillé.
- D'azur à une épée haute d'or ; au heaume d'argent, la grille et le collier d'or, bordé du même, taré de face, brochant en cœur et accosté de deux étoiles d'argent, qui est de la commune de Signéville en Haute-Marne → voir illustration « heaume avec une grille d’or »
- (Héraldique) (Rare) Meuble représentant des barres métalliques soudées en quadrillage.
- D'azur au lion d'or tenant une grille du même, au chef cousu de gueules chargé d'une clef d'or et d'une clef d'argent passées en sautoir, qui est de la commune de Grillon du Vaucluse → voir illustration « armoiries avec une grille »
- (Héraldique) (Très rare) Nom donné à la herse sarrasine des châteaux quand celle-ci est d'un autre émail que l’édifice. On préfère blasonner : coulissé ou hersé.
- Tamis de fer sur lequel on jette par pelletées le sable ou qui sert pour séparer le gros d’avec le menu du charbon pulvérisé et autres matières.
- Carton, en termes d’écriture secrète, où sont découpés des jours permettant au rédacteur d’une dépêche confidentielle d’écrire et au destinataire de lire les mots qui doivent être lus dans cette dépêche.
- Problème, jeu de mots croisés, de sudoku.
- Il est facile de trouver des grilles de sudoku sur des sites de téléchargement.
- (Médias) (Par extension) grille de programmes, grille des programmes
- Le conseil d’administration de la RTBF a validé vendredi après-midi la nouvelle grille de sa radio généraliste La Première. — (Maxime Biermé, « RTBF: la nouvelle grille de «La Première» officiellement validée », RTBF.be, 11 mars 2017)
- (Musique) Représentation de la trame harmonique d’un thème musical, sous la forme de cases d’un tableau où est indiqué chaque temps de chaque mesure. C’est à partir de cette notation que les musiciens de jazz improvisent.
- La dénomination française de grille, pour les enchaînements d’accords qui supportent les solos, illustre à merveille cette façon de concevoir le jazz, comme s’il s’agissait d’un outil d’analyse à travers lequel les improvisateurs contemplent désormais les mélodies qu’ils jouent. — (Laurent de Wilde, Monk, 1996, collection Folio, page 40)
- Zone de départ d’un grand prix automobile ou de moto.
- Parti sixième sur la grille, dimanche, le Français a abandonné dès le troisième virage, à la suite d’un violent accrochage avec l’Espagnol Marc Marquez. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 19 septembre 2022, page 18)
-
banderille
?- Bâton d’environ 80 cm de long terminé par un harpon et orné de petites bandes multicolores, que l’on plante, dans les courses de taureaux, dans le cou de la bête.
- Il se secoue furieusement comme un taureau piqué de banderilles. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 243)
- Entraînée de cape en pique, de pique en homme qui se métamorphose en cape, d’homme en banderille, de banderille en estoc et d’estoc en poignard, la grosse bête n’est bientôt plus qu’un monticule de chair fumante. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 70.)
- (Sens figuré) Elle était comme ça, la mort, pensa-t-il. Elle pouvait parfois se contenter d'une banderille avant de s'en retourner à d'autres occupations. — (Jean-Paul Didierlaurent, Le liseur de 6h27, Au Diable Vauvert, 2014, p. 185)
- (Par extension) (Sens figuré) Attaque, physique ou verbale.
- Gorbatchev préfère évoquer les tensions en URSS et les problèmes des partis frères en Pologne et en Hongrie, plutôt que d’attaquer de front la direction du SED. Puis, souriant, il plante la première banderille. — (Olivier Guez et Jean-Marc Gonin, La Chute du Mur, Le Livre de Poche, 2011, ISBN 978-2-253-13467-1)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.