Dictionnaire des rimes
Les rimes en : calomnieux
Mots qui riment avec "eu"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "calomnieux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eu , eus , eut , eux , eud , eue , eues et oeuds .
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irrespectueux
- Qui manque au respect, ou qui blesse le respect.
- Le mot de Renan à propos de Louis-Philippe : « Il faut pardonner aux rois leur médiocrité ; ils ne se sont pas choisis » n’est pas nécessairement irrespectueux. — (André Gide, Journal 1889-1939, Bibliothèque de la Pléiade, Éditions Gallimard, 1951, page 353)
- Il se montra fort irrespectueux envers son supérieur.
- Contenance irrespectueuse.
- Propos irrespectueux.
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périgueux
- Pierre noire, fort dure, qu’emploient les verriers, les émailleurs et les potiers.
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chatouilleux
- Qui est fort sensible au chatouillement.
- La plante des pieds est une partie très chatouilleuse.
- Je suis très chatouilleux.
- Qualifie un cheval qui est sensible à la cravache, à l’éperon.
- Ce cheval est chatouilleux.
- (Sens figuré) (Familier) Qui s’offense aisément ; qui se fâche pour peu de chose.
- Avant 1789, les gentilshommes verriers ne sortaient jamais sans leur épée, c’était toujours cette arme à la main qu’en présence de deux témoins se vidaient les querelles et différends qui souvent s’élevaient entre ces hommes, susceptibles et chatouilleux. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1895, 1923)
- Mais il est un autre point où cette confession apporte à ma conscience un total apaisement ; un point sur lequel je me suis examiné avec plus de sévérité, et sans avoir atteint, pendant longtemps, je l’avoue aujourd’hui, à calmer cette conscience chatouilleuse. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, pages 161-162)
- La langue se purifie... elle se sépare du peuple qui sent mauvais... Une langue appauvrie jusqu’à l'os... En France on est très chatouilleux sur tout ce qui concerne les problèmes de la langue. On la traite comme un objet de vénération. — (Johannes Westenfelder, Nicht Sprachschöpfer, sondern Sprachverwerter: San Antonio als Produkt der Crise de français, Kovač, 1991, page 20)
- (Sens figuré) (Vieilli) Qui exige des ménagements
- Une affaire chatouilleuse.
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membraneux
- (Anatomie) Qui est de la nature de la membrane.
- Partie membraneuse.
- Ligament membraneux.
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adipeux
- (Anatomie) Qui est de nature graisseuse.
- Membrane adipeuse.
- Tissu adipeux.
- Nageoire adipeuse.
- Le tissu adipeux est principalement constitué d’amas de cellules adipeuses ou adipocytes. — (Jacques Poirier, Martin Catala, Histologie : Les Tissus, 2006)
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ombreux
- Où il y a de l’ombre.
- Son nom, ses cris, son babillage se perdent l'été dans l’immensité des avenues ombreuses et des pelouses ; ils égayent, l'hiver, les corridors et les pièces sonores du château. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, collection Le Livre de Poche, page 35)
- La forêt de Hêtre-Sapin à humus abondant sous sa forme la plus « climacique », abrite dans les endroits ombreux une flore assez pauvre à Aspérule odorante, Luzule blanche, Scille fausse Jacinthe, Fougères et Mousses. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 160)
- Pendant qu'on décharge mes bêtes, je me précipite vers la grotte fraîche et ombreuse où jaillit la source et j'en prends possession pour le reste de la journée. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 256)
- Dans cette région ombreuse se succèdent de petites montagnes aux épaisses forêts de conifères, dont le vert profond contraste avec celui, pâle, des vaporeux bambous du fond des vallées, où grondent des torrents et s’échelonnent des rizières en terrasses. — (Philippe Pons, Japon : le shinto, au service de l’Etat, Le Monde le 4 novembre 2016)
- Qui donne ou fait de l’ombre.
- Les forêts ombreuses.
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écumeux
- Qui est chargé d’écume.
- Le buffle passa le long du fourré, grondant, naseaux écumeux et martelant le sol de ses sabots. — (Joseph Kessel, Le Lion, Gallimard, 1958)
- […] la voici, c’est elle, penchée par-dessus le garde-fou, toute nue, éblouie, comme fascinée par l’ouaiche écumeuse qui semble sourdre de la poupe ; […]. — (Vahé Godel, L’œil étant la fenêtre de l’âme, Éditions Grasset, 1972)
- Tantôt en familles, tantôt en bouquets, tantôt en touffes, ils attirent le regard et la main et je souhaiterais les caresser si la Déesse n’accélérait maintenant son allure, sa robe bruissant comme une écumeuse haute marée qui se hâterait vers le but désiré. — (Marcel Brion, L’Ermite au masque de miroir, page 97, 1982)
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courlieu
- (Zoologie) (Désuet) Ancien nom vernaculaire du courlis, nom qui survit essentiellement aujourd'hui dans le nom standard d’une des espèces de courlis, le courlis corlieu (Numenius phaeopus).
- Aux deux autres [isles] il y a une telle abondance d’oiseaux de differentes especes, qu’on ne pourroit se l’imaginer, si l’on ne l’avoit veu, comme cormorans, canards de trois sortes, oyes, marmettes, outardes, perroquets de mer, beccacines, vaultours, & autres oiseaux de proye : mauves, alloüetes de mer de deux ou trois especes : herons, goillans, courlieux, pies de mer, plongeons, huats, appoils, corbeaux, grües, & autres sortes, lesquels y font leurs nids. — (Samuel de Champlain, 1632)
- Un rocher si élevé, haut et isolé, disparaissant sous les innombrables oiseaux de mer qui le couvraient : cormorans, goélands, canards, mouettes et pétrels, courlieux, grisards et macreuses voltigeaient autour, s’y posaient, rasaient les vagues à ses pieds, [...] et glapissaient avec des cris aigus. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, page 159-160, 2012)
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incurieux
- (Littéraire) Qui n’a pas de curiosité.
- Un esprit incurieux.
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heureux
- Qui jouit du bonheur, qui possède ce qui peut le rendre content.
- Suis-je heureux ? Oui ; je n’ai ni deuil, ni regrets, ni désir compliqué ; donc, je suis heureux. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Tous les hommes veulent être heureux.
- Ils travaillaient à rendre les hommes meilleurs et plus heureux.
- Nous ne serons parfaitement heureux que dans le ciel.
- Il n’est pas fort riche et il ne laisse pas de se croire heureux, d’être heureux, de vivre heureux.
- Cette famille n’est pas heureuse.
- Il se trouve fort heureux.
- Il rend sa femme très heureuse.
- Vous devez être bien heureux d’avoir de tels enfants.
- Heureux celui qui craint le Seigneur !
- Heureux qui peut vaincre ses passions !
- Est heureux qui croit l’être.
- Se dit la condition, de la situation, de la vie de celui qui est heureux.
- Il est dans un état heureux, dans une condition heureuse, dans une situation heureuse.
- Il jouit d’un sort très heureux.
- Mener une vie heureuse.
- Une heureuse vieillesse.
- Heureux sous le ciel prospère
- Faire une fin heureuse : Mourir dans les sentiments d’un homme de bien et d’un bon chrétien.
- Favorisé par la vie ou par son sort.
- Eh bien ! dit mon ami avec indulgence, tu vois là-bas l'homme heureux qui vient de la reconduire, et qui, fidèle aux lois de notre cercle, n'ira la retrouver peut-être qu'après la nuit. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Sylvie, 1854)
- Il fut heureux assez pour réussir.
- Il est fort heureux d’en être quitte à si bon marché.
- Nous sommes heureux qu’il n’en ait rien su.
- Il est heureux en tout.
- Vous êtes une heureuse mère.
- Vous êtes un heureux mortel.
- Qui rend fortuné, qui procure du plaisir ou qui est favorable et avantageux.
- Heureux sort.
- Heureuse destinée.
- Laissez-la dans cette heureuse ignorance.
- L’heureuse simplicité de nos pères.
- L’âge heureux de l’enfance.
- Tout leur promettait un heureux avenir.
- Règne heureux.
- Moment heureux.
- Occasion heureuse.
- Événement heureux.
- Heureux changement.
- Heureux ascendant.
- Heureuse influence.
- Chance heureuse.
- Hasard heureux.
- Coup heureux.
- C’est heureux, c’est fort heureux pour vous.
- (Familier) et (Ironique) C’est très heureux, c’est bien heureux, c’est fort heureux : Se dit lorsqu’une personne adhère ou se détermine à quelque chose après avoir longtemps hésité, ou parce qu’elle ne peut faire autrement.
- Vous dites que vous avez eu peur? Vous l’admettez. C’est heureux. Vous voilà sur la bonne voie. — (LaChance, Richard, Bonjour l’amour! Adieu violence!, Le Dauphin Blanc, Québec, 2007)
- Il s’est enfin déterminé à venir : c’est fort heureux.
- (Sens figuré) Être né sous une heureuse étoile : Être heureux dans tout ce qu’on entreprend.
- Choix heureux, conseil heureux : Choix, conseil qui est suivi d’un bon succès.
- Faire une heureuse rencontre, une rencontre heureuse : Trouver par hasard ce que l’on cherchait et que l’on n’espérait pas trouver sitôt.
- On dit dans un sens analogue
- C’est une rencontre heureuse : Surtout en parlant d’un bon mot, d’un trait d’esprit, d’une pensée ingénieuse.
- (Sens figuré) Avoir la main heureuse : Réussir ordinairement dans les choses qu’on entreprend.
- Cela est difficile ; mais il en viendra à bout, il a la main heureuse.
- Avoir la main heureuse : Se dit aussi d’un joueur qui gagne souvent.
- Qui annonce de la prospérité, qui promet de la bonne fortune, ou qui prévient favorablement.
- Un heureux présage.
- Un heureux pronostic.
- Il a la physionomie heureuse.
- Il a quelque chose d’heureux dans la physionomie.
- Choses sujettes à quelque danger, lorsqu’elles arrivent sans accident.
- Un peu de houle agitait le Firecrest sur son ancre, et mes visiteurs furent heureux de regagner la terre ferme. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Des couches heureuses.
- La traversée, la navigation fut très heureuse.
- Notre voyage fut heureux.
- Heureux retour.
- Heureuse tentative.
- Se dit d’une chute ou de quelque autre chose de fâcheux qui n’a pas eu de mauvaise suite.
- C’est une chute heureuse.
- (Dans une acception plus étendue) Qui est bon, excellent, distingué ou rare en son genre.
- Tandis que nous nous entretenions amicalement avec ces bonnes gens, j’observais l’heureuse disposition du dressoir, de l’évier, des tablettes, où étaient rangés les pots et les assiettes. — (Goethe, Campagne de France, 1822 ; traduction française de Jacques Porchat, Paris : Hachette, 1889, page 93)
- On crie et on chante. Le boulangisme engendre toute une littérature de chansons - souvent d'une prosodie peu heureuse. — (Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, p.299)
- Un heureux choix de mots.
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peureux
- Qui est sujet à la peur.
- «Ma première pensée a été de me rendre au troisième étage à l’air libre. Sur la terrasse du bar, et de me tenir loin des gens et rester avec mon petit groupe d’amis. Je me faisais ridiculiser, traiter de peureux un peu...» — (Agence QMI, Le journal de Montréal, 13 octobre 2020)
- Les animaux, désocialisés, sont peureux. L’APA a porté plainte pour cruauté, et la présidente craint qu’il ne soit trop tard pour « parvenir à les resocialiser ». — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 9 septembre 2022, page 2)’
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ignominieux
- Qui cause de l’ignominie.
- Mort ignominieuse.
- Supplice ignominieux.
- Des six courses qu’il m’a été donné jusqu’à présent de voir, la première aux arènes romaines de Fréjus, était purement ignominieuse : des toreros ou trop jeunes ou trop vieux ; de grands veaux massacrés pire qu’à la boucherie, parfois urinant de frayeur ou beuglant ; […] — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 73)
- Je pus rejoindre mon guide : il s’était arrêté un peu plus loin, le dos au mur, et il écoutait en connaisseur les imputations déshonorantes et les ignominieux conseils que prodiguait la voix de l’innocence enragée. J’étais moi-même émerveillé par la richesse du langage secondaire. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 283)
- J’avançais comme en glissant, me rapprochant sans cesse du lieu interdit. Certes, c’était pitoyable, j’en convenais, c’était même ignominieux, vraiment ignominieux ; mais rien n’y faisait. — (Knut Hamsun, La Faim, traduction de Georges Sautreau, 1961, page 263)
- – Ta rage contre toi-même… c’était au lycée Fénelon… quand pour la première fois Monsieur Georgin, en rendant les versions latines, t’a dit : « Mais que s’est-il passé ? Vous êtes… » était-ce troisième ou seconde ?...– Sur le chemin du retour, j’ai sorti de mon cartable l’ignominieuse copie, je l’ai piétinée, je l’ai déchirée, et j’ai jeté ses morceaux dans le bassin de la place Médicis. — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 217)
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boiteux
- Qui boite.
- Être, devenir boiteux. — Cette femme est boiteuse. — Un cheval boiteux.
- Une boiteuse ! répéta le prince. Madame aurait cela sous les yeux ? Ma foi, non, ce serait trop dangereux pour ses grossesses. — (Alexandre Dumas, Le Vicomte de Bragelonne, 1847, Michel Lévy frères, page 242)
- (Par analogie) Qualifie un meuble à un de ses pieds plus court que les autres.
- Table boiteuse, siège boiteux.
- (Sens figuré) Qualifie une pièce de tissu qui n’offre de dessin qu’à l’un de ses bords ou de ses bouts.
- Ruban boiteux, châle boiteux.
- (Sens figuré) (Familier) Qualifie une phrase qui a un de ses membres trop court par rapport à un autre ou aux autres.
- (Poétique) Qualifie un vers auquel il manque une ou plusieurs syllabes.
- (Politique) Qualifie une paix chancelante, mal assurée, sans avenir.
- Cette trêve boiteuse fut définitivement rompue par l’assassinat (car il n’y a pas d’autre mot pour un tel acte) du Wetterhorn, au-dessus de Union Square […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 237 de l’édition de 1921)
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amoureux
- Qui aime d’amour.
- Modeste n’est pas seulement amoureuse, elle aime quelqu’un ! répondit obstinément la mère. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Les deux frères devinrent amoureux de moi, chacun avec les nuances de son caractère. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Dès le lendemain du crime, je devins éperdument amoureux de Rosalie. Je songeai aussitôt à en faire ma maîtresse, […]. — (Octave Mirbeau, Le colporteur)
- – « Je me marie parce que je suis… amoureux », fit David un peu gêné.Joseph rougit fortement et baissa les yeux. Il eût préféré que David ne se servît pas de ce mot suspect qui semblait couvrir un péché. — (Julien Green, Moïra, 1950, réédition Le Livre de Poche, pages 182-183)
- Qui est enclin à l’amour.
- Être d’un tempérament amoureux, de complexion amoureuse.
- Qui exprime, qui marque de l’amour, qui est plein de sentiments d’amour, ou qui tend, qui est propre à inspirer de l’amour.
- Bon vin, bons mots, gaillardes chansonnettes ;Sont aiguillons aux amoureux désirs,En toute porte entr’ouverte aux plaisirsL’adroit Amour aisément s’insinue. — (Jean de la Fontaine, Le Sassenage -1691- Conte, dans Contes et nouvelles en vers, Vol. 3, 1762, page 185)
- (Par extension) Qui a une grande passion pour quelque chose.
- Être amoureux de la gloire, de la liberté. - Il est amoureux de la peinture. - Il est amoureux de tableaux.
- Il ne pouvait croire que je fusse amoureux de ses vers. — (André Gide, Journal 1889-1939, Bibliothèque de la Pléiade, Éditions Gallimard, 1951, page 350)
- Qui est relatif à l’amour.
- Et ce fut sans plus tarder, parmi la paille, préparée d’avance bien sûr, la culbute amoureuse, l’éclair des cuisses sans pantalon, l’étreinte farouche et brutale. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les excès amoureux donnent plus d’entraînement que de lassitude et sont moins difficiles à recommencer le lendemain que la semaine suivante. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre VIII)
- La jeune fille arabe est toujours un enfant, et c’est par là qu’elle donne le ton (de même que la vierge hellène) à la poésie amoureuse toute naïve qui refleurit depuis trois mille ans autour des mers levantines. — (Pierre Louÿs, La Femme dans la poésie arabe, 1901, dans Archipel, 1932)
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miteux
- Qui a l’apparence misérable.
- — Tâche à présent, si qu'tu écris des articles sur ici, d'pas oublier d'marquer dans ton canard qu'un bal au jour d'aujourd'hui n'est plus miteux comme autrefois. Y a d'la lumière. C'est propre. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Je crains que cette théorie n’apparaisse insuffisante et, pour tout dire, miteuse aux observateurs sérieux. — (Samivel, L’amateur d’abîmes, 1940, réédition Le Livre de Poche, page 277)
- Il admirait en moi l’œuvre admirable de la terre pour se persuader que tout est bon, même notre fin miteuse. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 27)
- Il a une cravate noire, aussi miteuse que le reste de ses vêtements. Le genre de gars qui, malgré sa misère, tient encore à conserver une image de classe. — (Patrick Senécal, Aliss, Éditions Alire, Québec, page 16)
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fumeux
- Qui exhale, qui répand de la fumée.
- Le jour est tombé, et dans la nuit sans lune les misérables relais avec leur lampe fumeuse apparaissent tout d'un coup comme la demeure du veilleur des morts. — (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, volume 2, 1866)
- Toutes les fenêtres étaient closes, et la terre offrait au ciel, en échange de ses étoiles d’or déjà pâlissantes, ses lanternes fumeuses prêtes à s'éteindre, et dont le fleuve, sombre comme s’il eût roulé des flots d’encre, reflétait la lumière rougeâtre., — (Alexandre Dumas, Aventures de quatre femmes et d’un perroquet, Paris, Lévy, 1871, page 13)
- Si l’hôtel du Cantal était une maison honnête, ce n’était pas une belle maison, et quand nous nous trouvâmes avec une petite chandelle fumeuse, dans un cabinet sous les toits, et si étroit que l’un de nous était obligé de s’asseoir sur le lit quand l’autre voulait se tenir debout, je ne pus m’empêcher de penser que ce n’était pas dans une chambre de ce genre que j’avais espéré coucher. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Mon perchoir me plaît d'ailleurs beaucoup et, n'était la lampe fumeuse qui menace à chaque instant de s'éteindre comme prise de spasmes, ce serait aussi confortable qu'un bureau. — (Louise Monaux et Bruno Deblander, 14-18, Apocalypse en Belgique – Récits de patriotes, Éditions Racine, 2013, page 114)
- (Par analogie) Qui a l’apparence ou la consistance de la fumée.
- Un brouillard fumeux, ressemblant à celui de l’été indien, enveloppait toutes choses et ajoutait naturellement à mon incertitude. — (Edgar Poe, Le Cottage Landor, dans Histoires grotesques et sérieuses, traduction de Charles Baudelaire, Michel Lévy frères, 1871)
- Dans l’habitacle éclairé d’un rouge fumeux, on entendait jurer et tinter de l’argent. — (Marcel Schwob, Les Trois Gabelous dans Cœur double, 1891)
- (Par analogie) Qui est enveloppé de fumée.
- Quand la lumière fumeuse qui sentait le suint éclaira la plaie infectée, Zéré approcha tout contre elle sa figure pour en mieux renifler la puanteur. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- (Sens figuré) Qualifie des liqueurs capiteuses qu’on supposait envoyer des vapeurs à la tête.
- Les deux autres flairent : c’est vin fumeux comme un bouquet, comme une caresse, comme un refrain, comme une belle fille, comme l’avenir ! — (Marcel Arnac, Le Brelan de joie, 1924, p. 34)
- (Sens figuré) Qui manque de consistance, de clarté.
- Il apparaît comme l’esprit le plus fumeux, le plus compliqué, hanté d’intrigues romanesques, se complaisant aux moyens des romans-feuilletons, les papiers volés, les lettres anonymes, les rendez-vous dans les endroits déserts, les femmes mystérieuses qui colportent, de nuit, des preuves accablantes. — (Émile Zola, s:J’accuse...!, 1898)
- Les IUFM sont devenus des nids à pédagogues fumeux qui privilégient la forme au fond, aussi coûteux qu’inefficaces. — (Nicolas Dupont-Aignan, Français, reprenez le pouvoir ! 2006, III-4)
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morbleu
- Euphémisme du juron Par la mort de Dieu.
- À l’instant même, morbleu ! s’écria M. de Rênal, ivre de colère, et cependant plus heureux qu’il ne l’avait été depuis douze heures. — (Stendhal, Le rouge et le noir, 1830, réédition Gallimard, 2020, page 201)
- — Eh ! tant mieux, morbleu ! dit le préfet s’oubliant tout à fait. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Les « morbleu ! » les « sangdieu ! » les « morts de tous les diables ! » se croisaient dans l’air. — (Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires, 1844)
- Vous, Dickson, assumez celle de Cruxley, puisque telle est votre mission, moi je me garderai moi-même et après cela stop ! Que la fête continue, morbleu ! — (Jean Ray, Harry Dickson, Le Savant invisible, 1934)
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avaricieux
- Qui est d’une avarice mesquine.
- Homme avaricieux.
- Femme avaricieuse.
- Humeur avaricieuse.
- J’ai beaucoup pratiqué les morts depuis mon enfance et je sais que leur usage est de revenir à leurs amours.C’est ainsi que les morts avaricieux errent, la nuit, près des trésors qu’ils ont cachés de leur vivant. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 91)
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insidieux
- Qui tend des embûches, un piège à quelqu’un.
- Les pouvoirs centraux, des entreprises aux États et aux organisations clandestines, ont à portée de main les plus insidieuses possibilités de flicages de chacun de nos gestes, à chaque instant du jour et de la nuit, en quelque endroit que ce soit. — (Hervé Serieyx & André-Yves Portnoff, Aux actes citoyens ! De l'indignation à l'action, Maxima/Laurent Du Mesnil Éditeur, 2011)
- Qui est plein d’embûches, qui a le caractère d’un piège.
- Mais m’sieu le curé ne comprit pas sans doute le sens de cette insidieuse allusion ; […]. — (Louis Pergaud, L’Argument décisif, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- À l’abandon, les yeux clos, il se laissait envahir par cette torpeur insidieuse des sommets, où les muscles et l’esprit s’allongent avec volupté côte à côte. — (Samivel, L’amateur d’abîmes, 1940, réédition Le Livre de Poche, page 156)
- Les agressions insidieuses dirigées contre le cabinet sous le couvert de l'impôt sur le revenu avortèrent comme les autres. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Ce fut la halte solennelle à l’église, les chants dramatiques, les gestes rituels, l’odeur insidieuse de l’encens. — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 45)
- Le venin insidieux du passé se mêle au présent et l'empoisonne. — (Moses Isegawa ; Chroniques abyssiniennes)
- Reste à voir s’ils parviendront à se débarrasser du mal plus insidieux qu’est le populisme autoritaire de droite qui anime encore une partie significative de son électorat. — (Pierre Martin, Destituer Trump: urgent… et probable, Le Journal de Québec, 14 janvier 2021)
- (Médecine) Qualifie une maladie chronique, dont le diagnostic est difficile.
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pisseux
- Qui a rapport avec la pisse, l'urine.
- Rien qu'à y penser j'ai déjà l'odeur pisseuse des ascenseurs dans le nez ! — (Didier Daeninckx , Cités perdues, Éd. Verdier, 2005)
- (En particulier) Qui est sali avec de l'urine
- Mort au champ d'honneur pour une femme, sous la lune, c'est quand même autre chose que le lit pisseux d'un hôpital. — (Olivier Germain-Thomas , Soleils de cendre, Éd. A. Michel, 1979)
- [...] il lui devenait impossible de continuer à ignorer les hurlements du chiard et où il lui faudrait changer sa couche pisseuse. — (Jean-Pierre Carasso, Jacqueline Huet, Hubert Jr Selby , Last exit to Brooklyn, Éd. A. Michel, 2014)
- (En particulier) Qui a la couleur de l’urine.
- Pendant qu'elles discutent, le blond pisseux disparaît progressivement sous le produit que la coiffeuse étale sur la chevelure à l'aide d'un pinceau. — (Stéphane Hurel, Tatouée du dragon, Éditions Le Manuscrit, 2004, page 78)
- Une bannette collée à la cloison d'un jaune pisseux se repliait pour mieux faire le lit. — (Pasabaco, L'arbre et la racine, en même temps !, Éd. Société des écrivains, 2019)
- (En particulier) Dont la couleur est passée, affadie, ternie, délavée
- Tiens, vois-tu, petite, disait Ginginet, étendu sur le velours pisseux de la banquette, tu ne chantes pas mal, tu es gracieuse. — (Joris-Karl Huysmans, Marthe, histoire d’une fille, 1877)
- J’ai vite arraché mes quatre galons qui faisaient pitié, les pauvres, tant ils étaient fanés, rougeâtres, pisseux… et me voilà libre ! — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
- Il avait une redingote pisseuse, trop large à la taille, trop étroite aux épaules ; et un chapeau de soie qui semblait un gibus greffé sur un bicorne. — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 70)
- Dans une sorte d’alcôve, sur un divan pisseux, trois filles se tenaient enlacées. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Au village de Claquebue naquit un jour une jument verte, non pas de ce vert pisseux qui accompagne la décrépitude chez les carnes de poil blanc, mais d’un joli vert de jade. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 5)
- (Par extension) Sale, crasseux, défraîchi, sans que cela ai un quelconque rapport avec la présence d'urine.
- […] Rancy en particulier. On se rend alors compte où qu’on vous a mis. Les maisons vous possèdent, toutes pisseuses qu’elles sont, plates façades, leur coeur est au propriétaire. — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932 (réédition Gallimard, Folio #28, 2019, page 296)
- Le foyer Sonacotra était un petit immeuble pisseux des années soixante-dix, aux fenêtres déglinguées, de longues traînées de rouille qui dégoulinaient des toits. — (Pierre-Jean Remy, État de grâce, Éd. A. Michel, 2012)
- (Par analogie) Par analogie à la couleur claire de l'urine, de dit de choses très diluées.
- [...] et il restaient là jusqu'au matin à s'agiter , à taper des pieds, à se raconter des blagues,à boire du café pisseux et à se dire que ce purgatoire allait finir, qu'il y aurait bientôt la relève, laquelle (soit dit en passant) ne vint jamais. — (Jean-Pierre Milovanoff, L'offrande sauvage, Éd. Grasset, 2008)
- Guylain qui mangeait et buvait autre chose que des céréales fadasses accompagnées de thé pisseux, [...]. — (Jean-Paul Didierlaurent, Le Liseur du 6h27, Éd. Au diable vauvert, 2014)
- N'empêche que c'est en l'honneur de Chris que nous buvons ce vin pisseux. Depuis que les Bordelais ont frelaté leur mélange pour nous filouter, le diable m'emporte si je dépense jamais une maudite cenne pour du vin hexagonal ! — (Gérard Bessette, La garden-party de Christophine, Éd. Québec/Amérique, 1980)
- (Canada) (Péjoratif) Peureux → voir pisser ou faire dans son froc pour le sens.
- Il n’ira jamais, il est trop pisseux.
- Caractérise un animal d'élevage dont la viande de boucherie laisse exsuder beaucoup d'eau pendant la cuisson.
- [...] porc dont les muscles apparaissent décolorés et laissent facilement exsuder un abondant suc musculaire. Ces carcasses que dans leur langage les charcutiers appellent du porc « pisseux » sont fortement dévalorisées car elles se prêtent très mal à la salaison et donnent des produits de qualité médiocre. — (Recueil de médecine vétérinaire, Éd. Vigot, 1957, volume 133, page 299)
- Vous vous demandez parfois aussi pourquoi votre jambon ou votre côtelette de porc, par exemple, ont un aspect pâle, suintant, « pisseux » (c'est le terme technique). — (Gerald Messadié, L'alimentation suicide, Éd. Fayard, 1973)
- Il y avait autant d'écart qu'entre une tranche de bœuf charolais et un rôti pisseux de baby-beef, gavé à la farine de poisson poison. — (Journal l'Exppress, 1986)
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prurigineux
- (Médecine) Qui cause de la démangeaison.
- Douleur prurigineuse.
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malencontreux
- Qui arrive au mauvais moment.
- Vous ne savez pas à quel point cet embouteillage est malencontreux pour moi ! — (Eugène Ionesco, Tueur sans gages, 1958)
- Que ta folie, qui est déjà malencontreuse, ne soit pas encore trop durable. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Elle prononça même une parole malencontreuse. C’était après un assez long silence. Elle dit :– Mon petit homme, je sens que je vais mourir.Il la gronda.– Allons, la patronne, tu dis des bêtises. — (Charles-Louis Philippe, Dans la petite ville, 1910, réédition Plein Chant, page 75)
- (Vieilli) Qui est sujet à éprouver des revers, des accidents.
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douteux
- Qui est l'objet d'un doute, faute d'éléments suffisants d'information.
- La validité des faits et des arguments rapportés dans de nombreux sites Web « amateurs » se révèle souvent douteuse ou carrément nulle. — (Louis Dubé, L’argument déterminant et les théories du complot, dans Le Québec sceptique, n° 67, p.5, automne 2008)
- Un succès douteux. — Une affaire douteuse. — Son droit est fort douteux.
- Qualifie les personnes sur qui l’on ne peut pas trop compter, dont on n’est pas sûr.
- Trois des membres du comité sont pour moi, trois contre, et les quatre autres douteux.
- Qui est équivoque, ambigu, qui provoque le doute.
- Une réponse douteuse.
- Qualifie un jour faible, le degré de lumière qui forme le passage du jour à la nuit ou de la nuit au jour.
- Jour douteux. — Lumière, clarté douteuse.
- (Poésie) Qui est longue ou brève dans le vers, suivant la place qu’elle y occupe.
- Voyelle douteuse, syllabe douteuse. — Le « I » final est douteux dans les mots latins mihi, tibi, etc.
- (Par euphémisme) Moralement mauvais.
- Rien dans ses agissements, ses relations, n'était douteux. Plusieurs heures durant, vingt limiers du Bureau Central avaient travaillé d'arrache-pied sur cette matière, cherchant la faille par où pourrait s'insinuer le soupçon. Pour aboutir à délivrer vingt certificats de bonne vie et mœurs... — (Léo Malet, Johnny Metal et le dé de jade, Paris : G. Ventillard, 1947 & Paris : Fleuve Noir, 1984, chap. 17)
- (Par euphémisme) Qui n'est pas conforme au bon goût ou à la bienséance.
- Oui, le timide n’a jamais osé danser, du coup, il a eu le temps d’affûter son sens de la répartie pendant que ses petits camarades galochaient des nanas au look douteux et au maquillage ringard. — (Pandora Reggiani, L'histoire d'amour dont vous êtes le héros , Michalon Éditeur, 2014, page 18)
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noueux
- Qui a beaucoup de nœuds, en parlant du bois.
- Le hêtre n’est pas si noueux que le chêne. — Un bâton noueux.
- (Sens figuré) Dont les articulations présentent des nodosités, en parlant d’une personne.
- L’autre, sec, noueux, noiraud, correct à la façon d’un danseur salarié, répondait à l’appellation du « Mondain ». — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Triggs perdit connaissance comme s'il avait été une petite femmelette de rien du tout et non un solide et noueux vieillard. — (Jean Ray, Harry Dickson, X-4, 1934)
- Doigts noueux.
- (Par extension) Qui produit des nodosités.
- Rhumatisme noueux.
- (Héraldique) Se dit d’un meuble héraldique présentant à sa surface des nœuds de branches ou des écots.
- Tiercé en pairle renversé au 1° d'or au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d'argent, la queue fourchue passée en sautoir ; au 2° d'azur à la serre de griffon d'or tenant un bâton noueux d'argent ; au 3° de gueules au fer à cheval d'or accosté de deux clochettes de muguet d'argent. ; au pairle renversé ondé d'argent brochant sur la partition, qui est de Nubecourt → voir illustration « bâton noueux »
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hébreu
- (Linguistique) Langue sémitique, langue officielle d’Israël.
- La langue hébraïque était ici l’instrument capital, puisque, des deux Bibles chrétiennes, l’une est en hébreu et que, même pour le Nouveau Testament, il n’y a pas de complète exégèse sans la connaissance de l’hébreu. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, Calman-Lévy, Paris, 1883, page 286)
- L’étude de l’hébreu est, par ses leçons, singulièrement facilitée. Je suis tombé de surprise quand je me suis trouvé en présence de cette langue si simple, sans construction, presque sans syntaxe, expression nue de l’idée pure, une vraie langue d’enfant. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, Calman-Lévy, Paris, 1883, page 287)
- Ben Yehuda fonde la première famille hébréophone du monde moderne, ayant pris la décision d’élever en hébreu les enfants que lui donne son épouse, rencontrée autrefois à Polotsk. — (Claude Hagège, Halte à la mort des langues, Éditions Odile Jacob, 2000, page 309)
- Tandis qu’un banquier néoplatonicien régnait sur Florence, le jeune comte de Concordia, Pic de la Mirandole (1463-1494), s’initiait à l’hébreu, à l’araméen et se faisait traduire par l’énigmatique Flavius Mithridate, juif sicilien […] — (Chaim Wirszubski, Pic de la Mirandole et la cabale, traduction de Jean-Marc Mandosio, éditions de l’Éclat, Paris & Tel-Aviv, 2007)
- (Familier) Ce qu’on se reconnaît incapable de comprendre.
- Évidemment Fantômas, le criminel, les aventures, la police et le reportage, cela devait être pour eux de l’imaginaire, du roman, de l’hébreu ! — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, L’Agent secret, tome 1, collection Bouquins, Éditions Robert Laffont, 1911, page 958)
- Tout cela, c’est de l’hébreu pour moi.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.