Dictionnaire des rimes
Les rimes en : calade
Que signifie "calade" ?
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- (Manège) Pente d’un terrain élevé par où l’on fait descendre plusieurs fois un cheval au petit galop pour lui apprendre à plier les hanches et à former son arrêt.
- Rue empierrée de galets, souvent pentue, comme on en trouve surtout dans le sud de la France.
- Rue en calade.
- Le lendemain, Alberti passa prendre son collègue à l'hôtel, un deux étoiles de l'intra-muros dans une petite rue en calade. — (Didier Paris, Dunkerque Paradise, éditions Complicités, Paris, 2023, page 137.)
- Les villes ont un cœur. Celle-ci avait une âme. Et peut-être plusieurs, qui flottaient le long des calades, ricochaient sur les pavés. — (Henri Lœvenbruck, Le Testament des Siècles, 2003)
- L’usage des lozes est divers : couverture des maisons, construction et consolidation des muraillons ou murets, confection des calades, etc. — (Claire Graf, Le pays de Léa, 1970)
- (Par extension) Type d’empierrement décoratif à base de galets.
Mots qui riment avec "ade"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "calade".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ade , ades , oide , oides et ad .
- lieutades
-
boutade
- Caprice, saillie d’esprit et d’humeur [1] [2].
- Messieurs, dit-il, votre esprit s’évapore en boutades qui ne mènent à rien ; il serait temps, selon moi, de prendre les choses par le côté sérieux, et d’en parler sérieusement. — (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des deux Mondes, t. 2, 4, 1833)
- Et satisfait outre mesure de cette boutade philosophique, qui lui paraissait pleine d’à-propos, le Canadien s’enveloppa d’un épais nuage de fumée. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, 1858)
- « Une partie de vos électeurs, me disait un journaliste de droite, ont voté pour vous croyant voter pour votre père. » Les résultats du scrutin montrèrent la futilité de cette boutade. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Accompagnez vos traits d’humour ou d’ironie d'une binette (smiley) : ":—)", qui indiquera au lecteur que vous plaisantez ou que vous désirez qu'on ne prenne pas mal votre boutade, votre allusion, etc. — (Patrick Rebollar, Les salons littéraires sont dans l'internet, Presses universitaires de France, 2002, page 176)
- « Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même falsifiées. » L’Union nationale de l’apiculture française (UNAF) a fait sienne la boutade de Churchill et devait publier, vendredi 24 mars, une note critique sur le programme national de surveillance de la mortalité des abeilles.— (Stéphane Foucart, Abeilles et pesticides : les acrobaties statistiques du ministère de l’agriculture Le Monde le 24 mars 2017)
- (Désuet) Vers faits par caprice [2].
- (Désuet) Danse figurée, petit ballet impromptu [2].
- Elles vous prient de ne plus tant danser la boutade et de choisir quelque danse plus grave comme les branles ou la pavane. — (Vincent Voiture, Lettres 102, 1649)
-
malade
- Dont la santé est altérée.
- (Par extension) Se dit aussi des choses.
- Ne touchez pas son bras malade.
- Ces plantes, ces arbres sont malades.
- (Familier) Fou, dérangé.
- Mais il est malade ce type !
- (Familier) Génial, excellent, qui sort de l’ordinaire.
- Je suis allé voir un concert hier, c'était malade.
- Hein, c’est malade comme idée, il faut absolument qu’on le fasse un jour.
-
taillade
- Coupure, entaille, balafre dans les chairs.
- En se rasant, il s’est fait une taillade au menton.
- (Par analogie) Coupure en long qu’on fait dans une étoffe, dans un habit, par mégarde ou par manière d’ornement.
- Il a fait une grande taillade dans cette étoffe.
- On portait autrefois des pourpoints à taillades.
- Entaille dans un mur.
- Au-dessus de cette porte on voyait les armes des seigneurs de Combourg, et les taillades à travers lesquelles sortaient jadis les bras et les chaînes du pont-levis. — (François-René de Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, 1841, Première partie/Livre II)
- Tranche coupée dans le pain.
- Viennent les grandes taillades de pain, comme des coups de faucille. Les couteaux ont des manches de corne, avec de petits clous à cercle jaune, on dirait les yeux d’or des grenouilles. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
-
baignade
- Action de se baigner.
- Voici le Madon, affluent de la Moselle, dont les eaux limoneuses invitent peu à la baignade, malgré la grande chaleur. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1895, 1923)
- Il fit allusion coup sur coup au pont passerelle qui reliait jadis les deux rives, les parties de pêche, les baignades dans la rivière où l'on se « baquait à poil, les étés de plein cagnard ». — (Noël Balen & Jean-Pierre Alaux, Le sang de la vigne, vol. 23 :Un coup de rosé bien frappé, éd. Fayard, 2014, chap. 5)
- tchad
-
lichenoide
- Lichénoïde, qui a l’aspect du lichen.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
espagnolade
- Évocation déformée ou imaginée de l’Espagne.
- Robert Hossein en fait une espagnolade avec chants et castagnettes, un mélodrame où une méchante mère pousse au suicide sa fille qui a « fauté ». — (Galerie Jardin des arts, numéros 143 à 148, 1975)
-
pelade
- (Médecine) Pathologie qui fait tomber, par endroits, les poils et les cheveux.
- Avoir la pelade.
- Il tenait en laisse, au bout d’une chaîne, un chien affreux, celui que nous avions si longtemps redouté.C’était un veau à tête de bouledogue.Dans son poil ras d’un jaune sale, la pelade avait mis de grandes taches roses, qui ressemblaient à des cartes de géographie. — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, pages 316-317)
- L’alopécie est à différencier de la pelade. Due à un mécanisme auto-immun (l’organisme fabrique des anticorps contre le follicule pileux) et parfois influencée par le contexte psychologique, la pelade peut se limiter à une petite plaque d’où les cheveux sont tombés, mais aussi atteindre l’ensemble du cuir chevelu, voire l’ensemble du système pileux. — (Paul Benkimoun, « Perte de cheveux, les femmes aussi », Le Monde, 13 mai 2008)
- (Par extension) Pathologie qui fait tomber des morceaux d’écorce d’un arbre.
- Ce platane, avec ses plaques de pelade, ce chêne à moitié pourri, on aurait voulu me les faire prendre pour de jeunes forces âpres qui jaillissent vers le ciel. — (Jean-Paul Sartre, La Nausée, 1938)
- (Textile) Laine provenant d’un animal mort et dépilée par un moyen chimique.
- Les laines mortes sont celles qui proviennent d’animaux morts. Dans cette catégorie on distingue : les pelures ou pelades qui sont détachées de la peau du mouton par des procédés chimiques. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales et minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (Agriculture) Terre laissée en friche.
- Le mot de pelade, est celui dont se servent les paysans pour désigner une terre en friche dans laquelle l'herbe pousse avec peine. — (Bussière, Étude sur le canton de Catelus in Mémoires de la Société des Sciences Naturelles et d'Antiquités de la Creuse tome 1, Éd Dugenest, Guéret 1847)
- tannoide
-
estrade
- Construction, généralement en bois, élevée d’une ou de plusieurs marches sur le plancher d’une chambre, d’une salle ou en plein air.
- Du côté du château, une estrade était dressée et attendait le prince et sa suite : […]. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- Dans une cour à demi couverte, sur une espèce d’estrade, se dressaient les bois de la guillotine et, devant, les forçats se tenaient à genoux. — (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
- Quand le chef monta sur l’estrade, le pianiste leva les yeux et lui sourit. Puis il hocha la tête, et l'on entendit le frémissement des violons, la pulsion d'un pouls profond qui annonçait l’entrée du piano. — (Michel Benoît, Le Secret du treizième apôtre, Éditions Albin Michel, 2006, chapitre 68)
- Au bout d'un quart d’heure vingt minutes, il n'y avait plus que le petit vieux sur l’estrade, deux trois miteux et Gribovitch dans le fond. — (Pierre Lucas, Police des mœurs, n° 86 : De l'autre côté de rien, Vauvenargues, 2014, chapitre 9)
-
calinotade
- Niaiserie, fadaise, bêtise.
- « Et si je lègue tout, l’entendit-on murmurer un autre jour, qu’est-ce qui me restera ? »Ce qui n’était pas, comme le crut son entourage, une calinotade, mais bien un cri de cet instinct de conservation que le corps transmet à l’âme. — (Paul Morand, Feu Monsieur le duc)
- langlade
- labourgade
-
étouffade
- (Cuisine) Manière de cuire les viandes en vase clos, à l’étouffée.
- Épaule de veau à l’étouffade.
- (Cuisine) Plat de viande cuit à l’étouffée.
- Une étouffade de perdrix.
- cruscades
-
mazarinade
- (Histoire) Pamphlet, libelle injurieux dirigé contre le cardinal Mazarin, sous la Fronde.
- Le mot « mazarinade » apparaît pour la première fois dans un triolet de Marigny sur l’échec du siège de Cambrai en juillet 1649. — (Éric Suire, Fabienne Henryot, Héloïse Hermant, Rémi Jimenes, Alexis Lévrier, Claire Madl, Philippe Martin, Jean-Paul Pittion, Nathalie Szczech, Alexandra Woolley, Christine Benevent, Florence Buttay, François Cadilhon, Emmanuelle Chapron, Willem Frijhoff, Violaine Giacomotto-Charra, Laurent Guillo, Stéphane Haffemayer, Le monde de l’imprimé en Europe occidentale (Vers 1470 - Vers 1680), 2020)
- Baisemeaux revint, posa le registre sur la table, le feuilleta un instant, et s'arrêta à la lettre M. — «Martinier, janvier 1659. Martinier, juin 1660. Martinier, mars 1661, pamphlets, mazarinades, etc.» Vous comprenez que ce n'est qu'un prétexte : on n'était pas embastillé pour des mazarinades; le compère allait se dénoncer lui-même pour qu'on l'embastillât. […]» Et Aramis, machinalement, tournait les feuillets du registre, continuant de lire sans paraître seulement s'intéresser aux noms qu'il lisait. — (Dumas, Le vicomte de Bragelonne, 1848)
- […] Il nous semble que Nodier, érudit, ne triomphe jamais plus sûrement, ne s’ébat jamais avec une plus heureuse licence qu’en plein XVIe siècle, en cette époque de liberté, de fantaisie aussi et de vaste bigarrure, et de style français déjà excellent. Il est de son mieux quand il disserte à fond sur le Cymbalum mundi ; et la réhabilitation de Bonaventure des Périers peut, en ce genre passer pour son chef-d’œuvre, à moins qu’on ne le préfère discourant, après Naudé, sur les Mazarinades, et puisant la théorie des deux éditions du Mascurat. — (Charles-Augustin Sainte-Beuve, « Charles Nodier », Portraits littéraires, tome 1, 1862)
- Désormais, on parlera des « raffarinades » pour évoquer ces quelques phrases dont Jean-Pierre Raffarin a le secret, entre les pamphlets vachards contre Mazarin – les mazarinades – et les truismes amusants d'un Tartarin de Tarascon. — (Le Monde, 5 juillet 2002)
- Ruse, habileté politique d'un homme au pouvoir, en l'occurrence Mazarin, chez Dumas.
- Louis écoutait ; il lui semblait étrange que Mazarin invoquât la bonne foi, lui l'auteur de tant de supercheries politiques qu'on appelait des mazarinades. — (Dumas, Le vicomte de Bragelonne, 1848)
-
espade
- Palette de bois avec laquelle on battait la filasse.
- Advise que mon verdun ne soit plus long que ton espade. — (François Rabelais, Le Tiers Livre des Faits et Dicts Héroïques du bon Pantagruel)
-
talonnades
- Pluriel de talonnade.
-
camarade
- Celui ou celle qui, en partageant les occupations, la vie d’une ou de plusieurs personnes, contracte avec elles une sorte d’amitié et une communauté d’intérêts.
- Un seul oignon frit à l'huile un seul oignon nous change en lions. Au pas camarades, au pas camarades, au pas, au pas, au pas. — (anonyme, Le chant de l'oignon, chant militaire français, Révolution et Premier Empire)
- Les ouvriers vaincus sont persuadés que leur insuccès tient à la vilenie de quelques camarades qui n'ont pas fait tout ce qu'on avait le droit d'attendre d'eux; de nombreuses accusations de trahison se produisent. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, page 358)
- …et, surprenant un homme qui volait la ration d’un camarade, il l’invectiva et le frappa à la face. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 272 de l’édition de 1921)
- C'est un lieutenant qui me demande. Au temps où il préparait la licence, il a connu, à Louis-le-Grand, mes camarades et désire me parler d'eux. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- Dans le train de Cherbourg à Paris, le hasard voulut que je trouvasse comme compagnon de wagon un de mes anciens camarades. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- À quelque cent mètres en avant, dans le même chemin, les trois vaches et les six bouvillons de sa petite camarade, la Tavie, […], prenaient le pas accéléré, excités par les coups de fouet, et les injures vigoureuses . — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Politique) Appellation que se donnent entre eux les partisans de certains partis de gauche.
- C’est un camarade. En argot politique ça signifie que c’est un anarchiste. On se comprend. — (Jehan Rictus, Journal quotidien, cahier 19, page 30, 27 avril 1901)
- Lorsque, à Paris, prit naissance la Revue Commune sous la direction et grâce à l'initiative hardie du camarade Louis Aragon, celui-ci eut l'idée d'ouvrir une enquête. — (André Gide, Discours aux étudiants de Moscou, en annexe de Retour de l’U.R.S.S., 1936)
- Appel aux camarades socialistes et de toute la gauche:Le capitalisme ultra libéral impose au monde les ravages de son illusion idéologique sans rencontrer d'opposition. Les politiques ne se donnent plus les moyens de l'endiguer, ils s'y soumettent lorsqu'ils ne le favorisent pas. Le Traité pour une Constitution Européenne en est un bel exemple. — (Blog de « Rénovation Socialiste », 2008)
- En mai 1968, comme la majorité de ceux qu'on commençait à appeler, avec une tendresse où perçait déjà la déférence, « les jeunes », j'ai été happé puis porté par la vague. J'ai défilé bruyamment, j'ai vaillamment contesté, j'ai couru à perdre haleine; [...] je me suis mis, d'un seul coup comme tout le monde, à utiliser le mot « camarade », j'ai prêté allégeance à l'époque par ma rébellion même contre les diverses formes d'autorité […] et j'ai, sur ma lancée, poussé le zèle jusqu'à vouloir précéder le mouvement en militant, pendant quelques années, à la gauche du gauchisme. — (Alain Finkielkraut, À la première personne, NRF, 2019, page 15)
-
cade
- (Botanique) Oxycèdre.
- Pourtant, ils étaient tous accourus pour contempler ce spectacle insolite : une robuste Ford transportant dans la petite bourgade des « messieurs de Paris », puis fonçant en pleine lande en broyant au passage les cades et les genévriers. — (Pierre Rousseau, La Terre, ma Patrie, collection « Savoir », librairie Arthème Fayard, 1947, page 145)
- J'arrivai à la fin de la première pinède, au bord d'un plateau : on y avait, jadis, cultivé des vignes. Des sumacs, des romarins, des cades les avaient remplacées. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 297)
- Avec un long bâton de cade – ce bois si dur qui paraît tendre dans la main, parce qu’il est onctueux et lisse – je battais les touffes d’argéras. — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 14)
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tamponnade
- (Médecine) Compression du cœur par accumulation pathologique, à l'étiologie diverse, de liquide dans l'espace péri-cardiaque.
- Évoquer les principales étiologies devant une tamponnade (hémopéricarde, traumatique, néoplasiques, virales, post-IDM, dissection aortique). — (Collège National des enseignants de cardio, Société Française de Cardiologie, Médecine cardio-vasculaire, éd Elsevier, 2022)
- En réalité, une tamponnade sévère peut être présente sans modification ou anomalie électrique. — (Sous la direction de Xavier André-Fouët, Cardiologie, éd. Presses Universitaires de Lyon)
-
mascarade
- Déguisement d’une personne qui se masque pour quelque divertissement.
- Que veut dire ce travestissement, de Bracy ? demanda Fitzurze ; est-ce bien le temps des jeux de Noël et des mascarades, […]. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Par extension) (Sens figuré) Simulacre de quelque chose.
- Parodie de justice ou bien procès de bouffonnerie, comme il était écrit tout récemment dans un des plus grands journaux du monde ! Pourquoi cette mascarade dont je fus victime ? — (Joseph Caillaux, « Discours de Montpellier » in Ma doctrine, 1926)
- La ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a qualifié, mardi, de « mascarades » les référendums d’annexion organisés en Ukraine par Moscou. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 28 septembre 2022, page 6)
- Troupe de gens déguisés et masqués.
- Regarder passer une mascarade.
- (Histoire, Musique) Chanson composée pour les comédies-ballets où l’on dansait sous le masque.
- Marot a fait des mascarades.
- aurade
-
estocade
- (Anciennement) Épée longue et droite, sans tranchant.
- Ambroise parut bientôt au réfectoire, où les bénédictins récitaient malines en l’attendant ; il n’avait pas quitté son froc et sa cagoule, mais endossé par-dessous une cotte de mailles et posé sur sa tête un heaume dont la visière et le ventail fermés se recourbaient comme un bec d’aiglon, et dont le cimier représentait des os de mort en croix ; il s’était précautionné de deux épées, l’une courte dite braquemard, l’autre nommée estocade ou épée de longueur, outre une miséricorde pour achever un vaincu à terre. — (Paul Lacroix, Les Francs-Taupins, histoire du temps de Charles VII, Imprimerie de Walder, Paris, 1834, page 75)
- Grand coup allongé d’épée ou de fleuret donné avec la pointe de l’arme.
- Encore un mot. Ne vous faites pas un point d’honneur de ne pas rompre ; au contraire, faites-le marcher ; il manque d’haleine, essoufflez-le, et, quand vous trouverez votre belle, une bonne estocade dans la poitrine, et votre homme est à bas. — (Prosper Mérimée, Chronique du règne de Charles IX, Charpentier, 1842, page 100)
- La Goberge n’était brave naturellement qu’à coup sûr, et depuis que ses estocades lui avaient failli, ce spadassin frissonnait en regardant seulement la poignée de sa rapière. — (Auguste Maquet, Le Comte de Lavernie, L. de Potter, 1853, t. 3, page 256)
- De Morguen se rua sur lui tête baissée et lui porta sous le busc de la cuirasse une estocade bien roide, pour lui transpercer le ventre. — (Maurice Maindron, Le Tournoi de Vauplassans, E. Plon, Nourrit et Cie, 1895, page 184)
- Au commandement d’Alcide, péremptoire, ces ingénieux guerriers, posant à terre leurs sacs fictifs, couraient dans le vide décocher à d’illusoires ennemis, d’illusoires estocades. — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, Denoël et Stelle, Paris, 1932 (réédition Gallimard, Folio #28, 2019, page 189)
- (Par extension) (Tauromachie) Coup d’épée porté par le matador pour achever le taureau.
- L’épée lui était entrée dans le front et avait piqué la cervelle, coup défendu par les lois de la tauromachie, le matador devant passer le bras entre les cornes de l’animal et lui donner l’estocade entre la nuque et les épaules, ce qui augmente le danger de l’homme et donne quelque chance à son bestial adversaire. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Les estocades produisent immédiatement la mort lorsque, pénétrant entre deux vertèbres, le fer tranche la moelle épinière, ou atteint ce que les toreros appellent la erradura. Le coup tue le taureau, même quand l’épée n'est entrée qu’à moitié. — (Théophile Gautier, La Peau de tigre, H. Souverain, 1858, t. 3, page 58)
- (Littéraire) (Sens figuré) Attaque violente et soudaine.
- Pour moi chétif, je fais la guerre jusqu’au dernier moment, jansénistes, molinistes, Frérons, Pompignans, à droite, a gauche, et des prédicants, et J. J. Rousseau. Je reçois cent estocades, j’en rends deux cents, et je ris. Je vois à ma porte Genève en combustion pour des querelles de bibus, et je ris encore ; et, Dieu merci, je regarde ce monde comme une farce qui devient quelquefois tragique. — (Voltaire, Correspondance, lettre à M. le cardinal de Bernis, 22 décembre 1766, dans Œuvres complètes, t. 41, L. Hachette, 1890, page 160)
- Brutalement, il se précipita sur elle, et, sans une parole, sans une caresse non plus, mais avec une force de rut extraordinaire, avec un élan de tout son être et de toute sa volonté, par une brève et décisive et profonde estocade d’étalon, il la viola, les yeux fermés lui aussi, et s’imaginant qu’il engrossait la terre elle-même. — (Jean Ridhepin, Le Cadet, G. Charpentier, 1890, page 121)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.