Dictionnaire des rimes
Les rimes en : cahoteux
Que signifie "cahoteux" ?
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- Qui provoque des cahots.
- Une route cahoteuse.
- À Chartres, un fiacre cahoteux, un tape-cul invraisemblable, nous conduisit au champ d’aviation. — (Blaise Cendrars, Moravagine, 1926, page 311)
- Échappant à la contagion du sommeil où s’abîmait la ville, nous roulions dans de petits trains cahoteux, imprégnés du parfum sauvage de l’huile, vers un village recroquevillé sur un trésor. — (Antoine Blondin, Monsieur Jadis ou l'École du soir, 1970, réédition Folio, 1972, page 105)
- « Le Parisien » (4/9) revient sur l’aventure cahoteuse des scooters Peugeot, dont le dernier-né s’est encore planté. — (Le Canard enchaîné, “Vite dit”, nº 4898, mercredi 10 septembre 2014, page 8, colonne 1)
- (Sens figuré) (Québec) Semé d’embuches provoquant des hauts et des bas.
- Sachant cela, et voyant comment le dossier du tramway évolue de façon cahoteuse, il y a fort à parier que M. Labeaume ait le goût de solliciter un cinquième mandat, et qu’il ait de bonnes chances d’être réélu. — (Karine Gagnon, Tramway: condamnés à s’entendre, Le Journal de Québec, 18 février 2021)
Mots qui riment avec "eu"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "cahoteux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eu , eus , eut , eux , eud , eue , eues et oeuds .
-
lamineux
- Formé de lames, de feuillets.
- Tissu lamineux, tissu conjonctif lâche, disposé en lames parallèles entre des tissus plus importants.
-
vieux
- D’un certain âge (relatif à un autre).
- Je suis le plus vieux de ma classe.
- Un vieil homme, une vieille femme.
- De vieilles gens.
- La grand-mère, tellement vieille qu’on ne voyait plus ses yeux, dormait dans un antique fauteuil, au haut duquel perchait une pie. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Dernièrement, j’avais eu la maladresse de m’enrhumer en pleine chaleur. Voilà pourtant ce que c’est que de devenir vieux : on ne peut résister à rien. — (Émile Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 125)
- Il ne rendait visite qu’à sa mère et encore, cette dernière, entourée de vieilles personnes ridicules et sujette elle-même à des radotages, lui agaçait les nerfs […]. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Le vieillard, c’est l’anormal. L’abîmé. Le déjà plus là. Le rêve l’ignore. On ne se rêve pas vieux. On ne pense pas sincèrement à « quand on sera vieux ». Même vieux, on ne se pense pas vieux. Quelqu’un a-t-il déjà dit que l’inconscient ne vieillit pas ? Tout enterrement est celui d’un jeune homme. (Ou d’une jeune fille.) — (François Cavanna, Lune de miel, Gallimard, 2011, collection Folio, page 294)
- Ancien, qui existe depuis longtemps.
- De vieilles rapsodies.
- Les vieilles coutumes.
- Un vieux proverbe.
- De vieux papiers, de vieux parchemins.
- Ce mot, ce terme est vieux : Il a cessé d’être en usage.
- Une vieille locution, le vieux langage.
- Ce qui m'amène à vous parler de la marotte de mon ami-prêtre homme de théâtre. Lui, c'étaient les vieilles choses. Vieux habits, vieilles chaises, vieux livres, vieilles voitures. Il fallait lui servir à manger du vieux fromage dans de vieilles assiettes, il buvait du vieux café dans de vieilles tasses, parlait des vieux pays, de vieilles traditions et se peignait avec un vieux peigne. Pourtant, de ma vie, je n'ai rencontré un homme si jeune. — (Félix Leclerc, Moi, mes souliers, 1955, I, 6)
- Chez les possédants, l'agitation sociale réveille une vieille hantise particulièrement vivace chez les bourgeois français : la peur de l'ouvrier. — (Jacques Delpierrié de Bayac, Histoire du Front populaire, Fayard, 1972, page 13)
- Qui appartient à une époque passée ou dépassée.
- D'abord, les transformations de la vieille Autriche qu'il évoque avec mélancolie, son charme suranné, la tradition artistique de Vienne qui se maintient d'abord dans les années trente alors que les nationalismes sont de plus en plus virulents, mais qui ne survivra pas à l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne hitlérienne en 1938 [...]. — (Nuit blanche, n° 163, été 2021, page 46)
- Qui a l'apparence de la vétusté ou les dehors de la vieillesse.
- Les gendarmes étaient venus à pied, par sept kilomètres de vieux chemins. — (Joseph Jolinon, Marie Bourgogne, Éditions Didier Richard, 1931, page 190)
- Il a un air vieux.
- Être vieux avant l’âge : Présenter prématurément des symptômes de vieillesse.
- S’emploie avec les adverbes plus et moins, et autres semblables, pour marquer la différence d’âge entre deux personnes ou choses.
- Il n’a que vingt ans, et vous en avez vingt-cinq, vous êtes plus vieux que lui.
- Il n’est pas si vieux que vous.
- Il est plus vieux que lui de six ans.
- Personne qui exerce une profession, un métier, qui mène un certain genre de vie depuis longtemps.
- Vieux magistrat.
- Vieux capitaine.
- Vieux soldat.
- La vieille garde.
- Un vieux garçon, une vieille fille : Un garçon, une fille qui a passé la jeunesse et qui est encore célibataire.
- Un vieil ami : Un ami de longue date.
- Nous sommes de vieux amis.
- De vieux époux : Des époux qui sont mariés depuis longtemps.
- Sert aussi à marquer les anciennes habitudes, et surtout les habitudes vicieuses.
- Vieil ivrogne.
- Vieux débauché.
- S’emploie familièrement dans des phrases de dénigrement.
- Vieux coquin.
- Vieux sorcier, vieille sorcière.
- Vieux fou, Vieille folle.
- Vieux radoteur.
- Vieil avare.
- Tiens, c'est toi, vieille saleté, crie-t-il, tu n'es donc pas mort? — (Jean-Paul Sartre, La Nausée, 1938)
- Tous les quarts d'heure,Un paon siffleurNous traite de péquenots, de vendus, d'abrutis,De vieux débrisEt j'en oublie. — (Les Frères Jacques, chanson « La gavotte des bâtons blancs »)
- S’emploie pour exprimer la vénération qu’inspire le nom d’un homme célèbre mort depuis longtemps, en laissant une grande renommée.
- Le vieux Corneille.
- Le vieil Homère.
- (Sens figuré) Un homme de la vieille roche, noblesse de vieille roche. → voir roche
- Par comparaison et opposition à nouveau.
- La vieille ville.
- La vieille cour.
- Du vin vieux.
- La vieille mode.
- Vieux style. → voir style
- Choses qui sont usées, principalement des habits, des meubles, par opposition à neuf.
- Vieil habit.
- Vieux chapeau.
- Vieux linge.
- Vieux coffre.
- Vieille tapisserie.
-
harengueux
- (Marine, Pêche) Bateau spécialisé dans la pêche du hareng.
- Nos harengueux repeints en gris, flanqués sur la coque d’un numéro d’immatriculation, deux lettres et deux chiffres, partageaient les bassins avec la deuxième escadre légère, des sous-marins, les torpilleurs de la Dover Patrol. — (Michel Caffier, Corne de brume, 2011)
-
artérioscléreux
- (Médecine) Qui a rapport à l’artériosclérose.
- Souffrant d'artériosclérose.
- Saltas me dit souvent que je ne serai jamais artérioscléreux, avec la tension artérielle qui est la mienne. — (Paul Léautaud, Journal littéraire, 23 décembre 1928 ; Mercure de France, Paris, 1986, vol. II, p. 136)
-
floconneux
- Qui a la forme de flocons.
- Il saisit Héloïse, l'enlève entre ses bras comme une balle de fougère, une sachée de linaigrettes floconneuses, et la transporte doucement, parmi les couvertures qu'il rabat sur elle. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- C'était une soirée délicieuse : dans le firmament d'une douceur et d'une pureté inénarrables, la lune gravitait solitaire, chassant devant elle une multitude de petits nuages floconneux. — (Michel Séligny, Homme libre de couleur de la Nouvelle-Orléans, Presses de l'Université Laval, 1998)
-
boutefeu
- Baguette garnie à son extrémité d’une mèche d’étoupe qui servait à mettre le feu aux pièces d’artillerie ou aux mines.
- Tantôt le boutefeu est composé de brins de roseau, ou de paille, ou d'aubier de tilleul... imprégnés de pulvérin... tantôt c'est de la poudre très fine enfermée dans une baguette creuse de Coudrier ou de sureau dont on a retiré la moelle. — (Thierry Veyron, Essai sur l'évolution technique des houillères françaises et belges: 1800-1880, L'Harmattan, 1999, page 25)
- Chaque canonnier était à sa place : l'un tenait une longue louche, un autre un boutefeu en bois et une grande bougie incandescente, prêt à allumer la poudre, […]. — (C.-J. Sansom, Corruption, Place Des Editeurs, 2011)
- (Par extension) Celui qui mettait le feu au canon ou à des pièces d’artifice.
- (Parfois) Incendiaire.
- Non seulement Béranger sut leur résister, mais il se lança dans une fulgurante contre-attaque durant laquelle ses boutefeux incendièrent deux châtellenies du banneret de Roumégoux et un fief se trouvant dans la juridiction de l'évêque de Rodez. — (Michel Folco, Dieu et nous seuls pouvons, Le Seuil, 2014)
- Il aurait été provoqué par des boutefeux engagés par les Flamands et les Anglais. Plusieurs suspects furent arrêtés et pendus presque aussitôt. Avant leur supplice, ils auraient confessé leur nombre, plus de 400. Ils auraient été chargés d'incendier les plus grande villes du royaume pour le ruiner. — (Didier Le Fur, François Ier, éd. Perrin, 2015)
- (Sens figuré) Celui qui excite des discordes et des querelles.
- Nous savons de sources nombreuses, dit-elle, que les prêtres catholiques romains de l'Inde sont pour la plupart des rebelles, des boute-feu, des fauteurs de mécontentement et de sédition... — (« Mélanges », dans la Revue contemporaine: philosophie - histoire - sciences - littérature, Paris : 1858, tome 37 (2e série, vol.2); page 214)
- Il est un boutefeu d’extrême droite – un provocateur cherchant à nourrir les conflits et les pires préjugés anti-immigration. — (Josée Legault, Éric Zemmour, un provocateur inquiétant, Le Journal de Québec, 2 décembre 2021)
- (Industrie minière) Celui qui est affecté au tir des mines d’abattage et qui est chargé des procédures de sécurité, du chargement des mines, du tir et des procédures administratives inhérentes à la fonction.
- Des boutefeux sont spécialement chargés du tir des mines. Ce tir se fait électriquement : les boutefeux emportent avec eux la magnéto de tir, les fils de raccord et les amorces. Le piqueur a la charge des explosifs qu'il transporte dans une boite fermée au cadenas dont le boutefeu seul a la clef. — (J. Taffanel, Les catastrophes du puits West Stanley (16 février 1909) et du puits Pretoria (21 décembre 1910), H. Dunod et E. Pinat, 1911, page 16)
- La mise en œuvre des produits explosifs est effectuée par une personne à laquelle l’exploitant a conféré la qualité de boutefeu dans les conditions prévues au paragraphe 2. — (Règlement général des Industries extractives institué par décret nº 80-331 du 7 mai 1980 modifié, France)
- Il y a généralement un boutefeu par poste ayant à sa charge le minage, la surveillance de l'aérage et la tenue d'un rapport donnant à la maîtrise du quartier les renseignements relatifs à la durée de la foration, du bourrage, du scrapage. — (Industrie minérale, 1967, vol.49, n°1-6, page 376)
-
feu
- Phénomène calorifique et lumineux produit par la combustion d'une matière inflammable ; un des quatre éléments des Anciens. Note : Utilisé avec l’article défini : « le feu ».
- La maîtrise du feu est souvent considérée, avec celle de l’outil, comme une des caractéristiques qui distinguent l’homme de l’animal. — (Jacques Collina-Girard, Le feu avant les allumettes, Paris, éditions de la Maison des sciences de l’homme, 1998, page 1)
- Brasier de petite envergure allumé à dessein pour éclairer, chauffer ou cuire.
- Lorsqu’une bande de baleines est signalée, la nouvelle se répand aussitôt dans tout l’archipel au moyen de feux allumés sur les montagnes ; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 37)
- Ils arrivèrent à la grotte, tout le monde se les gelait sérieusement. Ils décidèrent de faire un feu pour la nuit. — (Eva Kavian, L'Homme que les chiens aimaient, ONLIT Éditions, 2016, page 98)
- Ils allumèrent des feux qu’ils entretinrent nuit et jour, et les hommes qu’on envoyait à la corvée du bois aux environs devaient tenir les loups en respect. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 271 de l’édition de 1921)
- Je m’habillai hâtivement et redescendis jusqu’à la salle à manger, la température était glaciale, le feu n’avait pas pris, je n’avais jamais été doué pour le feu, je ne comprenais rien à l’assemblage de bûches et de brindilles qu’il convenait de bâtir, c’était un des nombreux points qui me séparaient de l’homme de référence – mettons pour situer Harrison Ford – que j’aurais souhaité d’être, enfin pour l’instant la question n’était pas là. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 280)
- (En particulier) Incendie.
- En saison sèche, les Garde-bœuf suivent les feux de forêt et de savane, pour manger les animaux mis à nu par la disparition de la couverture herbacée. — (Jean Claude Ruwet, Les Oiseaux des plaines et du lac-barrage de la Lufira supérieure (Katanga méridional) : reconnaissance écologique et éthologique, Université de Liège & Fondation pour les recherches scientifiques en Afrique centrale, 1965, page 41)
- (Familier) (Par métonymie) Dispositif autonome destiné à produire une petite flamme (briquet, allumette, allume-cigare…).
- Prête-moi ton feu.
- Avez-vous du feu ?
- Y a-t-il du feu dans la voiture ?
- (Vieilli) Bougie allumée pour indiquer le temps durant une mise aux enchères publiques.
- Deux antres feux successivement allumés sur cette dernière somme s’étant éteints sans enchère, la maison dont il s’agit, a été définitivement adjugée à bail à M. Nicolas Lhérault, sus-nommé, […]. — (F. M. Sellier, Le manuel des notaires, Paris : Librairie Cotillon, 1841, volume 1, page 135)
- (Par métonymie) (Vieilli) Torche.
- Il nous guidait grâce au feu qu’il portait dans la main.
- Source de chaleur pour la transformation des aliments.
- Laissez cuire vingt minutes à feu doux.
- Appareil de cuisson des aliments, cuisinière.
- Des racines coupées et des feuilles de betteraves, bouillant dans une marmite sur le feu, mêlaient leur parfum âcre à l’odeur de renfermé qui semblait stagner dans les encoignures. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Si tu veux, j’ai encore de la soupe sur le feu.
- (Par métonymie) Endroit où l’on fait du feu.
- — Cependant la nuit que tu viens de passer a dû te donner à réfléchir ?— Bien certainement, j’aimerais mieux un bon lit et le coin du feu.— Le veux-tu, le coin du feu et le bon lit, avec le travail bien entendu ? — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- […] et l’on court se mettre en pantoufles et en robe de chambre pour popoter avec lui au coin du feu. — (Octave Uzanne, Les Zigzags d’un curieux, Maison Quantin, 1888, page 218)
- (Par métonymie) (Vieilli) Foyer ; famille.
- Viennent ensuite les pays dont la population a été déterminée par plusieurs méthodes indirectes, telles que l’énumération de toutes les personnes sujettes à un impôt quelconque ; celle des familles ou feux ; celle des maisons, qu’il ne faut pas confondre, comme on le fait souvent, avec la précédente […] — (Adriano Balbi, La Population des deux mondes, Revue des Deux Mondes, tome 1, 1829)
- La paroisse compte une trentaine de feux, assez peu de fidèles. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Leur population totale, qui en 1504 ne dépassait pas 69 feux ou ménages, comme le précise un compte de cette époque, atteignait 175 feux en 1789 (100 pour Vaux, 40 pour Euilly et 35 pour Tétaigne). — (Georges Hubrecht, Le Bailliage de Mouzon à la veille de la Révolution et ses Cahiers de doléances, Bière, 1969, page 65)
- Le rôle des tailles de Barques pour 1719 porte 41 feux, dont 33 masculins ; celui de Marques : 66 feux, dont 56 masculins. — (Jacques Dupâquier, Statistiques démographiques du bassin parisien, 1636-1720, éditions Gauthier-Villars, 1977, page 530)
- (Par métonymie) (Au pluriel) Lumière.
- Des feux tantôt roses, tantôt d’un bleu acide qui tournait au vert pomme, scintillaient à l’extérieur des Folies. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- L’hypothèse a été avancée d’une extinction des feux de la piste d’atterrissage au moment de l’approche de l’avion ; mais cette version n’est pas validée, les feux ayant, semble-t-il, été éteints après le crash, dans un mouvement de panique. — (Paul Quilès, Bernard Cazeneuve et Pierre Brana, Enquête sur la tragédie rwandaise (1990-1994), édition Assemblée nationale (rapport), décembre 1998, pages 216-217)
- (Sens figuré) Signal lumineux.
- Un officier de police traverse la rue pour donner une contravention à une dame n'ayant pas immobilisé son véhicule au feu rouge. — (Veronica Brathwaite, Arrête! Le feu est rouge!: Traverser en toute sécurité, Xlibris Corporation, 2013)
- Les signaux A45 et A47 sont accompagnés de feux clignotants rouges ou blancs. — (Claude De Bruyn, Feu vert pour le permis de conduire : Je réussis l’examen, De Boeck, 2008, page 80)
- (Par métonymie) (Familier) (souvent au pluriel) Dispositif électrique qui régule le flux des véhicules et des piétons à l’aide de lumière de différentes couleurs.
- Arrête-toi aux feux !
- Brûler un feu.
- (Par métonymie) Phare maritime.
- Le vendredi 13 mars, j’aurais dû apercevoir dans la soirée le feu de Sombrero, sur lequel je voulais atterrir […] — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Le ciel, clair au départ de Saint-Louis, devient brumeux vers Dakar. Nous apercevons dans un trou le feu de la pointe du Cap-Vert, à 4 heures. — (Jean Mermoz, Mes Vols, Flammarion, 1937, page84)
- (Par métonymie) Dispositif lumineux permettant de signaler la présence d'un véhicule ou d'un aéronef, ses changements de direction, ses arrêts.
- Le troisième feu stop est maintenant obligatoire.
- Les feux de croisement sont les seuls à servir en ville et sur route.
- Les feux de navigation équipent tous les avions, du petit appareil d'aéroclub au plus gros des avions de commerce.
- (Sens figuré) (Poétique) Étoile, corps céleste brillant.
- Les feux de la nuit.
- (Sens figuré) Éclat, scintillement.
- Dans l’azur à peine noirci du couchant, l’étoile du berger brillait d’un feu paisible, sans un scintillement ; l’air était calme […] — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Jusqu’aux cravates, au petit nœud suavement bloqué par une épingle dans l’échancrure du col, jusqu’au feu d’un vrai diam’ et au cuir mat du bracelet-montre, on sentait ces messieurs soucieux de leur mise. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- (Sens figuré) Saveur brûlante, en particulier d’un alcool.
- Le feu de l’absinthe.
- (Littéraire) Excitation ; passion.
- […] le prince Jean, monté sur un palefroi gris plein de feu, caracola dans la lice à la tête de sa suite joviale […] — (Walter Scott, Ivanhoé, ch. VII, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Cette Gourguin était, comme l'on dit chez nous, un vrai chat noir, qui n’avait que la peau et les os ; toutefois, un grand feu d'esprit, et les plus beaux yeux, avec des manières hautaines : dangereuse, artificieuse, accusée de beaucoup de noirceurs ; […]. — (Élémir Bourges, « Prologue : Le mémoire d'Ivan Manès », avril 1871, dans Les Oiseaux s'envolent: et les Fleurs tombent, en feuilleton dans La Revue hebdomadaire : romans, histoire, voyages, Paris : Librairie Plon, novembre 1892 (A1 - T6), page 56 & Éditions Ligaran, 2015)
- Deux ou trois images de femmes rencontrées lui apparaissaient à l’imagination et il les suivait, d’abord pour se délasser. Puis tout le feu de ses vingt ans s’animait, tous ses sens sentaient (sic) ce que contient une femme qui passe. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 60)
- Ainsi songe Thérèse qui voudrait bien ne pas rejoindre les deux hommes ; mais dans le feu de la discussion, ils s'arrêtent au milieu de la route et gesticulent. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- L’âme de Wesley avait besoin d’un feu plus vif. Un jour (24 mai 1738), dans une sorte d’illumination, il entrevit la vraie foi qui est un lien vivant et non une opération de la raison. — (André Maurois, Histoire de l’Angleterre, 1937)
- Les cerfs, bien qu’imbelles, se livrent des combats lorsque les feux de l'amour les y poussent. — (Les études classiques, volume 65, Université de Namur, 1997, page 124)
- Il y a, ô brahmane, trois sortes de feu qu’il faut abandonner, qu’il faut éloigner, qu’il faut éviter. Quels sont ces trois feux ? Ce sont le feu de l’avidité, le feu de la haine et le feu de l’illusion. — (Bouddha)
- Source d’excitation, de passion.
- Les disciples ont reproduit l’expérience du Sinaï : la Parole est un feu! — (Bruno Chenu, Disciples d’Emmaüs, Bayard, Paris, 2003, page 81)
- (Littéraire) Passion, amour.
- Brûlé de plus de feux que je n'en allumai (…) — (Jean Racine, Andromaque, 1667)
- De mes feux mal éteints je reconnus la trace, Je sentis que ma haine allait finir son cours,Ou plutôt je sentis que je l’aimais toujours. (ibid.)
- (Argot) (Par ellipse) Arme à feu, pistolet.
- (Militaire) Tirs, lors d’un combat.
- — Il fallait vivre sous Louis XIV ; on passait son temps à la cour, dans la meilleure compagnie du monde, avec madame de Sévigné, M. le duc de Villeroy, M. le duc de Saint-Simon, et l’on n’était avec les soldats que pour les conduire au feu et accrocher de la gloire, s’il y en avait. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Notre régiment était presque à couvert du feu des Russes par un pli de terrain. — (Prosper Mérimée, L’Enlèvement de la redoute)
- Un capitaine réglait le feu : « À vous, Judin ! » Le petit lignard visait soigneusement, lâchait la détente. — (Paul Margueritte et Victor Margueritte, Le Désastre, Plon-Nourrit & Cie, 86e édition, page 168)
- M. de la Ferté s’était séparé de la première demi-section, qui avait obliqué vers la gauche, avec ordre pour Saumabère, dès qu’il entendrait les premiers coups de fusil, d’exécuter un feu à cartouches comptées, afin de donner à l’adversaire qu’il était tourné, ce qui en forêt est le prélude immédiat de la débâcle. — (Pierre Benoit, Monsieur de la Ferté, Albin Michel, 1934, réédition Cercle du Bibliophile, page 244)
- Le feu des fusils Mauser commença ; ce fut un vacarme épouvantable dans lequel on percevait le ronflement des obus à la lydite, le crépitement des fusils Metford, les éclats des mitrailleuses boers et les sifflements des Mauser. — (Le Mémorial d’Aix, 25 janvier 1900, page 1)
- En cueillant dans les blés le coquelicot rougeLa blanche marguerite et le bleuet si bleu– Ces couleurs du drapeau ! – parmi le blé qui bouge,Songez à nos soldats qui sont tombés au feu ! — (Marie Cassabois, Les Chants de l’écolier, Voix des tombes ; Édouard Privat, Toulouse, 1934, page 94)
- Il a sorti son feu et il a fait feu. — (Jean-Marc Agrati, Le chien a des choses à dire, On foutait que dalle)
- (Sens figuré) (Argot) Enthousiasme, excitation.
- L’autre jour les MCs ont mis le feu à la salle.
- Allumer le feu et faire danser les diables et les dieux. — (Pierre Jaconelli, Allumer le feu)
- (Athlétisme) (Par ellipse) Coup de feu, signal sonore qui autorise le départ d’une course. Départ d’une course.
- Dans les starting-blocks les coureurs attendaient que le feu retentisse pour partir.
- Il est parti dès le feu, sans attendre.
- (Sens figuré) Urgence, presse.
- Y a pas l’feu.
- (Familier) Il a le feu aux fesses.
- (Astrologie) Élément astrologique qui comprend les signes Bélier, Lion et Sagittaire.
- (Familier) Utilisé pour exprimer que quelque chose est génial.
- C’est le feu les licornes !
- Armoiries avec un feu (sens héraldique) (Héraldique) Meuble représentant un ensemble de flammes dans les armoiries. Il est toujours représenté flammes vers le chef. Certains auteurs blasonne le nombre de flammes (trois d’ordinaire). Il peut être meuble seul ou utilisé en complément d’un autre (marmite par exemple). On le trouve également dans des meubles composites mais il porte alors un nom différent : immortalité pour le phénix, patience pour la salamandre. À rapprocher de flamme.
- Écartelé : au 1 d’azur à la tête de loup d’or, au 2 d’or au feu de gueules, au 3 d’or à l’enclume de gueules et au 4 d’azur à la tête de lion d’or, qui est de la commune de Robert-Espagne de la Meuse → voir illustration « armoiries avec un feu »
- (Régional) Brûlure de la peau.
- — Va-t’en à l'Hardilas, dit-elle, et ramène Julie la Rouge qui traite pour le feu. Il faut tout essayer. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
- (Théâtre) Gratification accordée à chaque représentation.
- À la suite de cette représentation mémorable, le théâtre resta fermé pendant deux jours. Argent et relâche furent employés en banquets que j'offris, Amphytrion magnifique, à la troupe et aux habitués des coulisses. Je ne répondrais même pas que mes feux de quinze cents francs aient suffi pour acquitter la carte. — (Hippolyte de Villemessant, Mémoires d'un journaliste, tome 1, 1867)
- Un sociétaire à part entière gagne trois mille six cents francs par mois, plus cent cinquante francs « par feu », c’est-à-dire chaque fois qu’il joue. — (Jacques Charon, Moi, un comédien, 1975, page 239)
- Il trafiquait, par procuration, sur les billets, et il s’en était attribué, comme feux de directeur, un certain nombre qui lui permettait de dîmer les recettes. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
-
gueux
- (Vieilli) ou (Ironique) Qui est indigent, nécessiteux.
- C’est une famille fort gueuse.
- (Sens figuré) (Architecture) Trop dénué d’ornements.
- Cette corniche est gueuse.
- (Vieilli) Qui n’a pas de quoi vivre selon son état, selon ses désirs.
- C’est un hobereau fort gueux.
- (Proverbial) Un avare est toujours gueux, un avare se refuse jusqu’au nécessaire.
-
neveu
- (Désuet) ou (Littéraire) Petit-fils.
- (Désuet) (Par extension) Descendant.
- Nos neveux, nos derniers neveux, nos arrière-neveux.
- Et j'espère que nos neveux me sauront gré, non seulement des choses que j'ai ici expliquées, mais aussi de celles que j'ai omises volontairement, afin de leur laisser le plaisir de les inventer.— (René Descartes, La géométrie, 1637)
- (Désuet) (Par analogie) Héritier d’une tradition spirituelle, littéraire, artistique.
- Vous m’avez comblé d’honneur en m’appelant à vous ; mais la gloire n’est un bien qu’autant qu’on en est digne, et je ne me persuade pas que quelques essais écrits sans art et sans autre ornement que celui de la nature soient des titres suffisants pour oser prendre place parmi les maîtres de l’art, parmi les hommes éminents qui représentent ici la splendeur littéraire de la France, et dont les noms, célébrés aujourd’hui par la voix des nations, retentiront encore avec éclat dans la bouche de nos derniers neveux. — (Georges Louis Leclerc Buffon, Traité du style).
- (Courant) Fils du frère ou de la sœur.
- Peut-être donnerait-elle au Maître un garçon. Eh bien ! tant mieux ! la fortune, du moins, n’irait pas aux neveux et aux cousins du Cheikh qui la convoitaient déjà. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Mon nom est Bond. James Bond junior. Je suis le neveu du plus célèbre agent secret du monde. Vous savez. 007. — (James Bond Junior, 1991)
- (Par extension) Fils du cousin ou de la cousine.
- Époux de la nièce.
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judicieux
- Qui a le jugement bon.
- Il se montre judicieux dans tout ce qu’il dit ou écrit.
- Qui est fait avec jugement.
- Réflexion, critique, remarque judicieuse.
- Je soude des tronçons de cornière, sous l’œil attentif d’Étienne et d’Alice, qui me donne de judicieux conseils, avec l’immense sérieux de ses six ans. — (Pierre Bergounioux, Carnet de notes 2011-2015, Verdier, 2016, page 66)
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rameux
- (Botanique) Qui est partagé en branches, en rameaux.
- … oyez-vous point s'ébattre, dans la cour de votre Louvre, ces passereaux gourmands emmi cette vigne rameuse et feuillue? — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- À l'intérieur de la courbe s'élevait un chêne solitaire, rameux, énorme et bas, autour du tronc duquel régnait un banc de bois. — (William Faulkner, Sartoris, trad. René-Noël Raimbault & Henri Delgove, éd. Gallimard, 1937, rééd. Folio, p. 217)
- Se dit des bois des cerfs.
- Le bois rameux d’un vieux cerf.
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fibrineux
- Composé de fibrine, qui en contient, qui en a les caractères.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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piqueux
- (Désuet) Synonyme de piqueur.
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gracieux
- (Sens propre) (Sens figuré) Qui a beaucoup de grâce et d’agrément.
- Rien de gracieux comme ses mouvements d’épaules, lorsqu’elle attire le menton pour se cacher entièrement la figure, qui, par instants, se montre à la dérobée. — (Flora Tristan; Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- Au reste, tout ce que j’aperçus de sa personne était gracieux et distingué. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- La profusion de détails gracieux ne nuit en rien à l’ensemble qui conserve toute sa majesté. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895)
- On pourra songer aussi au déhanché gracieux que Musset arbore, par exemple, dans le célèbre dessin de Devéria […]. — (Valentina Ponzetto, Musset ou la Nostalgie libertine, page 156, Droz, 2007)
- Qui est agréable, aimable.
- On ne pouvait rien voir de plus gracieux que cette svelte blondine, jeune, gaie, folâtre ; pas un homme qui eût résisté à ses agaceries. — (Goethe, Campagne de France, 1822 ; traduction française de Jacques Porchat, Paris : Hachette, 1889, page 2)
- Qui est accordé bénévolement sans exiger aucune rétribution en retour.
- Ces acteurs ont prêté un concours gracieux à cette fête de charité. - Il a joué, il a chanté à titre gracieux.
- Relatif à Grâces, commune française située dans le département des Côtes-d’Armor.
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harmonieux
- Qui a de l’harmonie.
- Ces couleurs sont harmonieuses.
- Cette poésie est harmonieuse.
- Au moment où la voiture parvint sur le pont de la Cise, plusieurs voiles blanches débouchèrent entre les îles de la Loire, et donnèrent une nouvelle harmonie à ce site harmonieux. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- À l’époque du frai, il pousse spontanément un petit cri peu harmonieux, qui participe de l'aboiement du roquet et du pépiement du poussin. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
- Il est à peine besoin de prévenir quʼil nʼy a pas une question de lʼorthographe en Esperanto, que lʼorthographe est logique, cʼest-à-dire phonétique. Chaque lettre a un son unique, chaque lettre se prononce et la prononciation est harmonieuse et sonore. — (Camille Aymonier, L’Esperanto, 1902)
- Il ne savait aucune des paroles du grand choral de Luther, mais il ouvrait toute grande sa bouche et émettait des sons vastes, graves et partiellement harmonieux… — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 263 de l’édition de 1921)
- [Les «premiers de cordée»] vont dans la même direction et œuvrent à un projet commun, sans tensions, sans désaccords, sans discordances dans une société faussement harmonieuse où les conflits sont abolis et où comptent avant tout les compétences.— (Simon Blin, Myriam Revault d’Allonnes : «Le macronisme invoque sans cesse l’autonomie mais on n’est pas autonome tout seul», Libération, 19 janvier 2021)
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irrévérencieux
- Qui manque de révérence, de respect.
- Un propos irrévérencieux.
- Je suis bien trop irrévérencieux pour me permettre une opinion sur des questions aussi graves. — (Ken Binmore, Jeux et théories des jeux, 1999)
- Son geste irrévérencieux n’a pas eu l’heur de plaire au parquet, qui l’a poursuivi pour outrage envers les fonctionnaires chargés de visualiser les images au centre d’identification de Rennes, rapporte LCI (25/4). — (« Deux doigts de trop », Le Canard Enchaîné, 2 mai 2018, page 8.)
- L'auto-ironie et l'humour irrévérencieux de Leblanc apparaissent dans les innombrables surnoms qu'il s'attribue et dont il fait suivre sa signature : on découvre « Peanuts », « la grande folle » ou « Pauline Julien in drag », « Gérard Lefou », la « putain paranoïaque », « l'énergumène », « l'Hostie crémeuse », « Gérald Piaf », parmi d'autres. — (Nuit blanche, n° 154, printemps 2019, page 16)
- Ses irrévérencieuses notes de cumin, sa texture joyeusement croustillante, ainsi que sa sauce relevée et langoureuse sur le palais — inspirée de la typique Bull’s Eye du sud-ouest des États-Unis —, me plaisent plus que tout. — (Allison Van Rassel, La folie du poulet frit : tendance ou réconfort ultime?, radio-canada.ca, 24 avril 2021)
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érugineux
- Dont la couleur est analogue (semblable) à celle de la rouille du cuivre (le vert-de-gris).
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facétieux
- Qui tient de la facétie, de la plaisanterie.
- À l’aide du jus très noir de la noix géante appelée huito, une main facétieuse avait écrit un mot, un seul : Welcome ! — (Georges Sim (pseudonyme de Georges Simenon), Nez d’argent, éditions J. Ferenczy et Fils, 1930, réédition 1980, première partie, chapitre II)
- Qui se plaît à dire ou à faire des facéties.
- [L’hippopotame] était plus facétieux que méchant et sa grande joie était de retourner les pirogues d’un coup de nez, puis de regarder les Noirs se débattre dans l’eau. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, ch. II, Gallimard, 1937)
- La facétieuse déesse Ame no Uzume no Mikoto imagine alors un stratagème pour contraindre Amaterasu à sortir de sa cachette et se lance dans un véritable strip-tease : […]. — (L’Aube au printemps, traduit et présenté par André Geymond, édition Picquier, 2012, page 7)
- Encore quelques savoureuses aventures de Trang Quynh, le facétieux. Des histoires où le bon sens se marie avec la malice pour le plus grand bonheur de tous ceux qui les ont entendus racontées à travers les siècles… — (Le Courrier du Vietnam, Trang Quynh, le malin (suite et fin), lecourrier.vn, 17 octobre 2020)
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creux
- Qui présente une cavité, un trou intérieur.
- Ce pilier n’est pas massif, il est creux en dedans.
- Dent creuse.
- Qui est cave, concave.
- Avoir les joues creuses.
- Cette assiette n’est pas assez creuse.
- Certaines exigeaient une mort rapide sans effusion de sang, d'autres au contraire voulaient que la victime égorgèe ensanglantât abondamment l'autel creux. — (Jean-Louis Brunaux, Les religions gauloises, CNRS Éditions, 2020, pages 235-236)
- (Canada) Qui est profond.
- Un fossé très creux, creux de deux mètres, de trois mètres.
- Enfoncé.
- Des yeux creux, des yeux très enfoncés dans la tête.
- Qui donne une impression de vide, qui ne contient rien de sérieux ni de solide.
- Son supérieur direct — une espèce de m’as-tu-vu arrogant, obsédé par les dernières lubies en matière de management et par le jargon creux qui allait avec — avait pondu une série d’instructions sans queue ni tête qui avaient eu pour conséquence fortuite de priver Lilian de toute responsabilité. — (David Graeber, traduit par Élise Roy, Bullshit jobs, Les liens qui libèrent, 2018, ISBN 979-10-209-0633-5)
- Année creuse : Année où il s’est passé peu de choses.
- Heures creuses : Heures où il y a peu d’achalandage, par opposition à l’heure de pointe.
- C’est une tête creuse : Se dit d’une personne qui a peu d’idées ou peu de bon sens.
- (Vieilli) Viande creuse : Mets qui ne nourrit point, qui n’est pas solide.
- (En particulier) Futile ou dépourvu de sens, en parlant des ouvrages d’esprit où l’on ne peut puiser une instruction solide.
- L'éloge des nouvelles liaisons nodales, qu'entonnent imperturbablement Deleuze et Guattari, mettait des mots-clés à disposition de l’innovationnisme d'une industrie de la consultation agissant à l'échelle mondiale, mots qui tournent depuis autour de notions creuses comme « créativité », « invention », « excellence » et « incentive ». — (Peter Sloterdijk, Après nous le déluge : Les Temps modernes comme expérience antigénéalogique, traduit de l'allemand par Olivier Mannoni, Éditions Payot & Rivages, 2016)
- Le programme d'Ensemble pour les élections législatives "est un clafoutis de phrases creuses, du genre : 'il faut mieux considérer les enseignants', 'nous devons penser à l'hôpital'", a taclé Jean-Luc Mélenchon. — (Législatives, nucléaire, réponse à Michel Sardou... Le "8h30 franceinfo" de Jean-Luc Mélenchon, France info, 3 juin 2022)
- (Mathématiques) Qualifie une matrice dont la plupart des éléments sont nuls.
- Qualifie une mer agitée.
- Mer creuse : mer agitée, où se forment des lames considérables.
- Une eau courait, fraîche et creuse, sur les mousses de velours (Victor Hugo, Les Contemplations, Livre I, Aurore, XIX,Vieille chanson du jeune temps, 1856)
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ronceux
- Plein de ronces.
- En un champ désert et ronceux, bordant la route de Grenoble aux limites du Perron des Communiers, c’étaient quelques basses masures. — (Henri Béraud, Le Bois du templier pendu, Les Éditions de France, Paris, 1926)
- Se dit de l’acajou, lorsque, débité, il contient certaines dispositions veinées qui se trouvent non à la racine de l’arbre, mais à la fourche des branches principales.
- Il brisa, en effet, avec un pal de fer un précieux secrétaire d’acajou ronceux venu de Paris, qu’il frottait souvent avec le pan de son habit, quand il croyait y apercevoir quelque tache. — (Stendhal [Henri Beyle], Le Rouge et le Noir, 1830, réédition Gallimard, 2020, page 201)
- Les portes du buffet supérieur étaient vitrées, celles du corps inférieur pleines, et de bel acajou ronceux. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; édition Le Livre de Poche, 1968, page 118)
- Arrivée au troisième étage, qui passait pour être le second, Manon s’arrêta, fit mouvoir les ressorts d’une antique serrure, et ouvrit une porte peinte en couleur d’acajou ronceux grossièrement imité. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, premier épisode, 1848)
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hébreux
- Pluriel d’hébreu.
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pharamineux
- Étonnant ; merveilleux ; impressionnant.
- Aussitôt qu’ils [les convulsionnaires de Saint-Médard] le voyaient arriver [le chevalier de Folard] dans leur cimetière ou dans leur galetas, les cris pharamineux, les bonds, les sauts de carpe et les contorsions y centuplaient d’ardeur et d’activité frénétique. — (Maurice Cousin de Courchamps, Souvenirs de la Marquise de Créquy,1842, II, 11)
- Vous savez, Nana vient d’arriver… Oh ! une entrée, mes enfants ! quelque chose de pharamineux. — (Émile Zola, Nana, 1881)
- Dans la partie ouest, et sur cinq communes (Allons, Boussès, Sauméjan, Pompogne et Houeillès), est lancé le projet pharamineux du plus grand parc photovoltaïque d’Europe : 2 000 hectares, 1 milliard d’euros d’investissements, 1 000 emplois espérés, des retombées fiscales inédites, et une production d’électricité à peu près équivalente à une tranche de centrale nucléaire, soit environ 1 gigawatt. — (Philippe Gagnebet, Dans le Lot-et-Garonne, un projet photovoltaïque géant suscite des doutes, Le Monde. Mis en ligne le 26 novembre 2018)
- Le millionnaire Omar Sy — celui qui, vivant en Californie, donne des leçons de déontologie à la police française — était ainsi descendu en jet privé pour conclure un contrat pharamineux avec la plateforme HBO. — (Jean Beaumont, “Cannes : quand le Wokisme prend le pouvoir”, RIVAROL, no 3521, 1er juin 2022, p. 6)
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graisseux
- Qui est de la nature de la graisse.
- Corps graisseux.
- Qui est taché de graisse.
- Habits graisseux.
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richelieu
- Variante orthographique de Richelieu, la chaussure.
- 21 octobre 1940 – Je rêve depuis longtemps de sandales dorées qui font, paraît-il, mauvais genre. Je sais que nous allons transiger comme d’habitude sur un compromis qui ne donnera satisfaction à personne et que j’irai danser demain avec un richelieu orthopédique. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 98)
- Elle était non moins strictement chaussée d’une paire de richelieu noirs impeccablement cirés qu'elle n’ôtait que pour aller au jardin. — (Marc Villin, Les chemins de la communale, 1981)
- Aux pieds l’élégant aura des derbys ou des richelieux, bouts fleuris ou non. — (Afrique magazine, éd. Groupe Jeune Afrique, février 2008, page 80)
- Il était capable de porter une chemise en drap fin sur un pantalon gris et des richelieus et d'avoir l'air aussi viril qu'un épiscopalien, […]. — (Nell Zink, Une comédie des erreurs, traduit de l'anglais (USA) par Charles Recoursé, Seuil, 2016, chapitre 1)
- Pâtisserie aux amandes.
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moyeu
- (Mécanique) Milieu de la roue (la roue peut être située sur une voiture, un vélo, etc.) ; gros morceau de bois tourné ou de métal, où s’emboîtent les rais, et dans le creux duquel entre l’essieu.
- Le soleil, semblable à une grande roue d’or dont son disque était le moyeu, épanouissait comme des jantes ses rayons enflammés dans un ciel nuancé de toutes les teintes de l’agate et de l’aventurine. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Elle figurait assez bien la moitié d’un moyeu de roue d’où s’emboîtaient des rais filant dans tous les sens, pour rejoindre la circonférence même de la roue. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Un groupe mixte faisait dans le contre-jour une tache sombre, sans cesse élargie par des apports nouveaux, autour d’un personnage dont on n’apercevait que le crâne brillant et graisseux comme le moyeu d’une roue de loterie. — (Antoine Blondin, Monsieur Jadis ou l'École du soir, 1970, réédition Folio, 1972, page 165)
- (Désuet) Jaune d’œuf.
- [Les œufs de la mouette rieuse] Martens les trouva bons et semblables, pour le goût, aux œufs de vanneau ; le moyeu de l’œuf est rouge, et le blanc est bleuâtre […] — (Jacques Christophe Valmont de Bomare, Dictionnaire raisonné universel d’Histoire Naturelle,…, Lyon, Bruyset ainé et C.e, tome 9, p. 51 (lire en ligne))
- (Louisiane) Milieu, centre.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.