Dictionnaire des rimes
Les rimes en : cachette
Mots qui riment avec "ette"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "cachette".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : aite , aites , ept , ète , ètes , ette , ettes , aîte , ête et êtes .
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démouchette
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe démoucheter.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe démoucheter.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe démoucheter.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe démoucheter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe démoucheter.
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dépaquette
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe dépaqueter.
- Bien entendu, j’explique, je désextrique, je dépaquette tout cela… — (site www.zebrascrossing.net)
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe dépaqueter.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe dépaqueter.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe dépaqueter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe dépaqueter.
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quéquette
- (Familier) (Langage enfantin) Pénis, le plus souvent celui d’un jeune garçon.
- D’un vieux, un jour, j’tenais la quéquette,La sonde en main, de l’autre la cuvette,Pendant ce temps mon esprit méditaitCe que tout bas le vieillard me disait :Prenez bien soin de ces pauvres gogottes,Un jour viendra vous pisserez sur vos bottes… — (Anonyme, « Bicêtre », dans Le Bréviaire du carabin, 1976, page 20)
- J’ai la quéquette qui colle,J’ai les bonbons qui font des bonds. — (Les Mules, J’ai la quéquette qui colle, 1999)
- Cette Phèdre – ô ma mère ! –, cette fabuleuse dévoreuse de petits Hippolytes en commençant par la quéquette… — (François Cavanna, Lune de miel, Gallimard, 2011, collection Folio, page 89)
- Le coureur de jupons ne sait plus se tenir : En sa ligne de mire, une femme, messires ! Courant comme un heureux vers sa douce conquête On le soupçonne d’être un as de la quéquette ! Un mythe qui pourrait bien vite s'écrouler. — (Cassiopée M.D., Profilage (Portraits professionnels): Sociologie du monde du travail, Mon Petit Éditeur, 2013, page 26)
- (Québec) Quantité.
- C’est une plotte de grosseur une quéquette !
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coquette
- Femme qui use de coquetterie.
- Variété de laitue.
- Boîte à herborisation.
- (Zoologie) Synonyme de zeuzère du poirier (papillon).
- Substantivement, par ellipse, pour une mouche coquette, grain de beauté factice placé sur la lèvre.
- En France , la mouche passionnée se plaçait au coin de l’œil , la majestueuse au milieu du front, l’enjouée sur les plis que fait la joue en souriant, la galante au milieu de la joue, la baiseuse au coin de la bouche, l’effrontée sur le nez, la coquette auprès des lèvres : la recluse cachait quelque bouton.— (Isidore Lebrun, La Bonne ville, 1826)
- La coquette est modeste. Une jeune femme qui plaçait alors une mouche sur les lèvres avait bonne envie de se la voir enlever par tout autre ravisseur que par le vent ou par les doigts de sa femme-de-chambre. — (L’esprit des journaux, 1805)
- On ne doit point semer son visage de mouches, deux ou trois suffisent. La mouche effrontée se campe sur le nez, la coquette auprès des lèvres. La receleuse est celle qui recele quelque rougeur ou quelque tache. Il y en a plusieurs autres: la mouche du Signal, du Rendez-vous, la précieuse, la mouche de débauche, l’assassine, la fripone, la gourgandine, les inséparables.— (François Gayot de Pitaval, Bibliothèque des gens de cour, ou Mélange curieux des bons mots d'Henry IV, de Louis XIV, de plusieurs princes et seigneurs de la cour, et autres personnes illustres, avec un choix de traits naïfs, gascons et comiques, de plusieurs petites pièces de poésies et de pensées, 1725)
- Testicule.
- Chang part en arrière, pousse un gémissement atroce et roule sur le plancher, les mains crispées sur ses « coquettes ». — (F. H. Ribes, KB-09 Section « K », éditions Fleuve Noir, 1973, chapitre XXI)
- (Ornithologie) Nom normalisé donné à deux genres de très petits oiseaux nectarivores de la sous-famille des trochilinés (colibris véritables, etc.) totalisant seize espèces caractérisées par leur taille souvent minuscule, et surtout par leurs plumes ornementales souvent spectaculaires telles huppes érectiles touffues, aigrettes, hackles, raquettes, filoplumes caudales très longues, etc., souvent grégaires, et propres aux forêts tropicales de l'écozone néotropicale (genres Lophornis et Discosura).
- Il y en a sur un buisson appelé la « coquette ; » au-dessus planent les colibris, rouges eux-mêmes sur la poitrine: on dirait des flammes. Ce sont les plus jolis petits êtres qu'on puisse se figurer; gras comme des bouvreuils, ils semblent pour ainsi dire assis sur l’air. La coquette et ses courtisans ailés présentent un spectacle ravissant. — (Frédérika Bremer, La Vie de famille dans le Nouveau-Monde: lettres écrites pendant un séjour de deux années dans l'Amérique du Sud et à Cuba, Traduit du suédois par Mlle R. Du Puget, Tome III, Association pour la propagation et la publication des bons livres, Paris, 1854, page 138)
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historiette
- Court récit de quelque aventure galante ou plaisante, ou d’autres choses de peu d’importance.
- Lorsqu’il taillait un gros bloc, ou le sciait en long, il commençait toujours une petite chanson dans laquelle il y avait toute une historiette qu’il bâtissait à mesure qu’il allait, en vingt ou trente couplets, plus ou moins. — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- Quand la directrice racontait de gentilles historiettes : « Vos parents sont bons — ils n’agissent que pour votre bien — votre papa et votre maman se donnent beaucoup de peine pour que vous ne manquiez de rien… » je me suis souvent demandé comment elle n’était pas fascinée par le poche-œil de Gaston Fondant irradiant vert, jaune, noir, à la rencontre de ses paroles. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- S’il entend son métier [de conteur], il doit entremêler habilement ses historiettes, et entre deux vertes avoir soin d’en faire passer une mûre. — (Du Convoiteux et de l’Envieux, dans Fabliaux et Contes du Moyen Âge, Louis Tarsot (trad.) et Albert Robida (illustr.), éd. Heath, 1913, pages 55-56)
- À ce propos, une historiette : Au premier voyage qu’elles firent […]. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1923)
- Je me suis moi-même diverti, moins des calembredaines qui ont traîné les rues et dont beaucoup furent inventées, que des historiettes qui me furent contées par des témoins auriculaires. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942, page 38)
- Une historiette très significative exprime parfaitement cet état de fait. — (Frédéric Lenoir, Petit traité d’histoire des religions, 2008, page 259, ISBN 978-2-7578-4176-1)
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miette
- Une des petites parties qui tombent du pain quand on le coupe, ou qui restent quand on a mangé.
- Ramasser les miettes.
- Au sujet de l’une des femmes qui avait partagé sa vie, le comédien italien affirmait qu’il avait cessé de l’aimer à l’instant même où, attablé en face d’elle, à l’heure du petit déjeuner, il avait remarqué qu’une miette de pain était restée collée à ses lèvres. — (Frédéric Vitoux, Longtemps, j’ai donné raison à Ginger Rogers, 2020)
- (Par extension) Très petit morceau de quelque chose à manger.
- Vous ne lui en avez donné qu’une miette.
- Donnez-m’en une miette.
- Nous avons mangé ce pâté en entier, il n’en est pas resté une miette, resté miette.
- (Familier) Très petit morceau d’un objet quelconque.
- Mettre un vase en miettes.
- Il est en mille miettes, il est brisé en quantité de petits morceaux.
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lurette
- Uniquement utilisé dans l'expression belle lurette.
- — J'ai le temps de passer un autre coup de téléphone ? — Y a pas le feu au lac ! Chère et émouvante expression qui a dépassé depuis lurette les frontières helvètes et a investi la francophonie en attendant d'aller coloniser d'autres continents ! — (Frédéric Dard, San Antonio : Sauce tomate sur canapé, Fleuve Noir, 1994)
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obsolète
- (Grammaire) Qui n’est plus utilisé, en parlant d’un mot, d’une locution.
- « Écornifleur » se compose du verbe « écorner » (dévaluer l’intégrité de) et du verbe obsolète « nifler », certes moins connu que son dérivé « renifler », mais de même sens. — (Bernie de Tours, Le Mauvais Tour de Babel : Pérégrinations ludiques au royaume des mots, Scali, 2007, page 263)
- (Par extension) Ancien ou suranné ; qui n’est plus utilisé, qui n’a plus cours.
- Les entreprises, en particulier, risquent aujourd’hui de conserver une organisation obsolète si elles n’investissent pas sur la capacité de chacun à se poser comme porteur à part entière des projets qu’elles défendent. — (Denis Pansu, « Les Réseaux d’échanges réciproques de savoirs, nouveau modèle de communication en France ? », dans L’Idiot du village mondial : les citoyens de la planète face à l’explosion des outils de communication : subir ou maîtriser ?, Paris: Charles Léopold Mayer & Bruxelles : Luc Pire, 2004, page 191)
- Et elle repose, selon le père Émile Shoufani, grec catholique, sur un concept erroné ou tout au moins obsolète : les chrétiens de Terre sainte. Un mythe. — (Catherine Dupeyron, Chrétiens en Terre sainte : Disparition ou mutation, chap. 2, Albin Michel, 2007)
- Il est toujours possible, aujourd’hui, de dessiner et de produire des plans corrects avec une version 2000, c’est plus l’évolution de l’informatique (matériels et systèmes d’exploitation) qui rend le logiciel obsolète. — (Patrick Diver, Les Secrets du dessinateur AutoCAD, Paris : Pearson Education France, 2010, page 294)
- Formé sur le participe présent du latin obsolescere, le substantif obsolescence et son dérivé adjectival obsolescent sont des néologismes créés d’après l’anglais. Ils désignent tout ce qui est tombé en désuétude. Leur emprunt s’explique par le fait que l’adjectif obsolète, ayant le même sens et venu lui aussi de l’anglais d’après le latin obsoletus, a un champ d’application sémantique limité. Terme littéraire et vieilli, il se dit, non exclusivement mais surtout, de ce qui se rapporte à la langue, au vocabulaire, à la grammaire. Est obsolète ce qui est dépassé, suranné, désuet, vieillot, bref, ce qui ne fait plus partie des normes actuelles du langage. — (« obsolescence / obsolescent, ente / obsolète », Juridictionnaire, Centre de traduction et de terminologie juridiques (CTTJ), Faculté de droit, Université de Moncton & Bureau de la traduction du Gouvernement du Canada, 2015)
- (Histoire naturelle) Peu apparent ; presque effacé.
- Sur ces sillons descendent obliquement de petites côtes longitudinales obsolètes, presque effacées, et dont plusieurs individus manquent tout-à-fait. — (Gérard Paul Deshayes, Description des coquilles fossiles des environs de Paris, vol. 2 : Mollusques, Paris : Béchet jeune, Baudouin frères & Treuttel et Wurtz, 1824, p. 652)
- Dessous des inférieures d’un jaune-ochracé plus ou moins pâle, avec la bordure d’un brun pâle, précédée de deux raies maculaires plus ou moins obsolètes, de la même couleur […] — (Jean-Baptiste Alphonse Dechauffour de Boisduval, Species Général des Lépidoptères, volume 1 (volume 9 de l’Histoire naturelle des insectes), Paris : Roret, 1836, page 496)
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passionnette
- Amour vif et passionné mais de peu de durée.
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kitchenette
- (Architecture) Cuisine de petites dimensions, équipée du strict nécessaire.
- Tout ce sucre m’a donné soif. Je vais boire deux grands verres d’eau dans la kitchenette. — (Sarai Walker, (In)visible, traduit de l’anglais américain par Alexandre Guégan, Gallimard, 2017, page 238.)
- Ils sont entièrement équipés avec salle de bains et baignoire et une kitchenette ultra moderne avec plaques en vitrocéramique, micro-ondes, cafetière à dosettes, réfrigérateur et mini-lave-vaisselle. — (guide Petit Futé Un été en Pyrénées-Atlantiques 2020)
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moyette
- (Agriculture) (Régionalisme) (Normandie) Petite meule de blé ou de seigle.
- Dans les étés excessivement pluvieux de 1828 et 1829, je me suis très bien trouvé de l’adoption d’une méthode usitée dans quelques cantons de la Normandie, et qui consiste à mettre le blé, après le faucillage, en meulons ou moyettes, qui se font de la manière suivante : on place sur un endroit sec et élevé des champs une javelle, que l’on replie sur elle-même vers le milieu de la longueur de la paille, en sorte que les épis ne posent pas à terre, mais viennent s'appuyer sur l’extrémité opposée de la javelle. (Calendrier du bon cultivateur,ou Manuel de l’agriculteur praticien -1830)
- Pour établir une moyette, on pose d'abord à terre une javelle, dans un lieu élevé du billon ; on replie cette javelle sur elle-même, en soulevant les épis d’une main que l’on passe par dessous, pendant que l’on appuie l’autre bras sur le milieu de la javelle, et l’on ramène ainsi les épis sur l’extrémité opposée de la javelle ; [...]. — (Christophe Mathieu de Dombasle, Moisson dans les saisons pluvieuses, in Le Cultivateur, journal des progrès agricoles, juillet 1830, page 8)
- Ah ! la moyette, c’est encore elle, dans cette saison assurément, qui a sauvé notre récolte ! Sans la moyette, qu’aurions-nous fait par ces temps exceptionnellement humides ? Tout aurait germé, ou à peu près ! — (E. Cassé, Sur l’ensilage, in Journal de l’agriculture, année 1882, tome IV : octobre à décembre, page 138)
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colonnette
- (Architecture) Petite colonne.
- Parvenu sur la galerie des colonnettes, il souffla un moment, et jura contre l’interminable escalier par je ne sais combien de millions de charretées de diables. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- La salle des Ambassadeurs, dont les magnifiques portes subsistent dans toute leur intégrité, est peut-être plus belle et plus riche que celle de Grenade ; malheureusement l’on a eu l’idée de profiter de l’intervalle des colonnettes qui soutiennent le plafond pour y loger une suite de portraits des rois d’Espagne depuis les temps les plus reculés de la monarchie jusqu’à nos jours. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- À droite, le mur peu élevé qui fermait la cour portait scellés des débris précieux de frises, des fûts rompus de colonnettes. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 278)
- Et c'était là, dans une petite maison blanche à terrasse et à colonnettes, qu'ils l'avaient laissée deux mois après, …. — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
- À l'intérieur, quatre colonnes corinthiennes et les colonnettes cannelées du chancel supportent le jubé de bois, orné de panneaux en bas-relief polychrome. — (Alain Stéphan, Guide du Finistère, Éditions Jean-Paul Gisserot, 2004, page 25)
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espagnolette
- (Serrurerie) Ferrure à poignée tournante servant à fermer et à ouvrir les châssis d’une fenêtre.
- Les malles allaient être faites, lorsqu’il voulut rouvrir un volet, que le vent venait de rabattre ; mais, par la fenêtre entrebâillée, ce fut un tel engouffrement, qu’elle dut accourir à son secours. Ils pesèrent de tout leur poids, ils purent enfin tourner l’espagnolette. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre XI)
- Depuis une demi-heure je me trempais jusqu’aux os d’une radée qui ne décessait pas, quand j’entends le bruit d’une espagnolette. — (Alphonse Daudet, La Petite paroisse, 1895)
- À peine avait-il eu le temps de se refourrer dans sa cachette d’ombre, que l’espagnolette de la fenêtre grinça, puis celle de la persienne, qui s’ouvrit toute grande.— (Jean Richepin, La Glu, édition de 2010 chez José Corti (originale de 1881), page 208)
- (Textile) Sorte de ratine fine, anciennement fabriquée en Espagne, qui a été imitée en France.
- L’espagnolette est l’étoffe des redingotes et des manteaux. — (Marie Chiozzotto, « Les apparences vestimentaires de Louis XV : la composition de la garde-robe du souverain pour l’année 1772 », Apparence(s) : Histoire et culture du paraître, numéro 4 « Apparences vestimentaires en France au xviiie siècle », 2012, lire en ligne)
- (Rare) Jeune fille espagnole.
- Comment, petite espagnolette, ne savez-vous pas que nous avons condamné à la déportation tous les saints et toutes les saintes du paradis ? — (Charles-Pierre Ducancel, L’intérieur des comités révolutionnaires, ou Les aristides modernes, Paris : an 3 (1795), page 28)
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déshonnête
- Qui est contre la pudeur, contraire à la bienséance.
- Pour offenser Dieu, mes enfants, pour perdre l'innocence et mériter l'enfer, il n'est pas nécessaire de faire aucune action déshonnête ; le désir seul est un crime. — (Explication historique, dogmatique, morale, liturgique et canonique du catéchisme, par l'abbé Ambroise Guillois, 10e éd., tome 2, Le Mans : chez Monnoyer frères, 1863, page 423)
- Les chansons déshonnêtes sont souvent plus dangereuses que les discours impurs. L'expérience fait voir que rien ne porte plus au libertinage, ni n'entretient plus les mauvaises pensées, ni ne réveille, n'allume et ne fortifie plus les passions, qui ne sont déjà que trop subtiles pour le malheur des hommes. — (« Œuvres oratoires de P.-J. Henry, curé de Surice », dans la Collection intégrale et universelle des orateurs chrétiens, publiés par l'Abbé Migne, tome 98 (vol. 31 de la 2e série), Paris, chez J.-P. Migne, 1866, p. 1491)
- M. Hyacinthe jouit d’une excellente réputation. Il n’y a pas à craindre qu’il vous entraîne dans une aventure déshonnête. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 256)
- Mais s’il advient qu’on résiste, quand il est devenu évident, soit qu’on ait déjà quelques poils au menton, soit qu’on produise un extrait de naissance, qu’aucun article du règlement ne permet plus de vous exclure, alors il vous conduit, en criant du haut de sa tête, à une armoire profonde qui est près de son bureau et où il a rangé les livres qu’il juge les moins dangereux et les moins déshonnêtes. — (Jean Guéhenno, Journal d’un homme de 40 ans, Grasset, 1934, réédition Le Livre de Poche, page 85)
- (Extrêmement rare en ce sens) Malhonnête ; improbe.
- Serait-ce Dieu par hasard, messire archevêque, qui vous aurait commandé de détourner certains biens des Templiers ? dit alors d’Artois. Et pensez-vous que le roi qui est aussi le représentant de Dieu sur la terre, puisse tolérer en la chaire cathédrale de sa maîtresse ville un prélat déshonnête ? — (Maurice Druon, Les Rois maudits, tome 2, « La Reine étranglée »)
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recette
- Ensemble des étapes nécessaire à la réalisation d’un plat en cuisine.
- La formule du pain perdu s’inspirerait-elle des deux recettes d’Aliter dulcia données par Apicius ? sous le règne de Tibère ? N’y manquent que les œufs. Il est plus vraisemblable que la recette du pain perdu soit annoncée par celle des tostées dorées de Taillevent. — (Annie Perrier-Robert, Dictionnaire de la gourmandise : Pâtisseries, friandises et autres douceurs, éd. Robert Laffont, 2012)
- Une amie ayant eu pitié de moi, m’avait donné une recette inratable, facile même pour un enfant de 4 ans, m’avait-elle assuré. — (Sophie Bergart, Les tribulations d’une Parisienne à la campagne, Éditions du Panthéon, 2015)
- Les enfants s’amuseront énormément à préparer les recettes présentées dans " Les petits cuisiniers ", et ils se feront un plaisir de déguster leur chef-d’œuvre. — (Anne Wilson, Les petits cuisiniers, 1997)
- (Par extension) Méthode, stratégie pour obtenir quelque chose.
- Il est rapporté dans le supplément du concile de Nicée que les Pères, étant fort embarrassés pour savoir quels étaient les livres cryphes ou apocryphes de l'Ancien et du Nouveau Testament, les mirent tous pêle-mêle sur un autel ; et les livres à rejeter tombèrent par terre. C'est dommage que cette belle recette soit perdue de nos jours. — (Voltaire, Dictionnaire philosophique, 1764, article Conciles)
- Bonaparte, qui s’y entendait, changeait le titre des gens : il cachait le nom de M. de Talleyrand sous celui de prince de Bénévent ; il baronnifiait les marquis et ducalisait les comtes. La recette est assez bonne , et nous la recommandons fortement à qui de droit. — (Les nouvelles recrues du Château, dans La Mode : revue des modes, jeudi 25 décembre 1845, imprimerie d’Edouard Proux & Cie, Paris, page 540)
- […] François se dévoyait auprès des filles publiques, […]. On dit que ces professionnelles ont des charmes secrets, des recettes magiques pour exaspérer la volupté de leurs clients et leur procurer des extases sans pareilles […]. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954)
- Ce qui est reçu, ce qui rentre en espèces, en valeurs.
- A la caisse, le patron qui comptait sa recette, s'informa de notre commande, abandonna ses sous pour nous servir. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Ce mémorable examen se déroulant en début de saison, les premières recettes tant attendues pour étancher une trésorerie fuyarde de fin d'hiver allaient me manquer comme manque l’étoupe et l’écope à un pitalugue hors d'usage. — (Thierry Dufloo, Le Tout Nouveau Testament: Le TNT, chez l'auteur, 2015, chap. 2)
- Passer en recette.
- Porter en recette.
- La recette doit à la dépense.
- (Par extension) Dans le bâtiment, en informatique, dans l’industrie, réception et contrôle des tâches ou travaux demandés par un maître d’ouvrage à un maître d'œuvre, afin de vérifier leur conformité par rapport aux demandes du maître d’ouvrage.
- La recette d’une nouvelle version d’un logiciel.
- (Vieilli) Action de recevoir, de recouvrer ce qui est dû, soit en argent, soit en nature.
- Faire la recette d’une terre, la recette des rentes de quelqu’un.
- Avoir la recette des contributions de tel endroit.
- Garçon de recette, Employé chargé d’encaisser des effets de commerce.
- Il a été nommé à la recette des finances.
- (Vieilli) Bureau où l’on reçoit les contributions.
- Recette buraliste.
- Cette banque n’est pas un établissement payeuer connu de la Recette des non résidents.
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émette
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de émettre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de émettre.
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jupette
- Jupe courte qui descend au-dessus du genou.
- Et dans ce décor, la douce écrivain, qui est jolie, curieuse, l’air viril et des muscles apparents partout, car sauf une jupette pareille à un pagne, elle est nue. — (Renée Dunan, Ces Dames de Lesbos, 1928)
- Quand les couturiers Carven et Balenciaga leur dessinaient de mignonnettes jupettes au-dessus du genou et de seyantes toques sur leurs cheveux, les « prunes » glissées par leurs doigts de fée sur les pare-brise avaient un autre goût. — (Frédéric Pagès, Rendez-nous les aubergines !, Le Canard Enchaîné, 7 février 2018, page 1)
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entête
- Variante orthographique de en-tête. (orthographe traditionnelle)
- À l’intérieur, il y avait plusieurs feuilles à entête de la clinique. — (Sire Cedric, La mort en tête, 2013)
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brouette
- Petit tombereau à une roue (plus rarement deux), permettant de transporter des charges lourdes sur des chantiers ou dans un jardin et qu’on pousse d’ordinaire devant soi, ou que l'on tire si le terrain monte.
- Une brouette métallique standard permet de transporter de 30 litres 0,03 m3 à 60 litres 0,06 m3 de terre — (A.G. Coche, J.F. Muir, Pisciculture continentale: Les étangs et leurs ouvrages - ouvrages et agencement des fermes piscicoles, Volume 2, 1994)
- Le travail du sel n’a pas beaucoup changé depuis que les moines cisterciens ont tracé le plan des salines en 945. Le changement technologique le plus important, ici, c’est peut-être l’apparition de la brouette ! — (Léo Pajon, Guérande, la fine fleur du sel, Le Monde. Mis en ligne le 8 septembre 2021)
- (Par métonymie) Désigne le contenu d’une brouette, une brouettée.
- Il nous faut deux brouettes de terre et une brouette de paille.
- (Par analogie) Jeu dans lequel une personne marche sur les mains pendant qu’une autre lui tient les jambes à la façon des brancards d’une brouette.
- Cette kermesse se clôt avec la course de brouettes.
- (Par analogie) (Sexualité) Position du coït durant laquelle un des partenaires se tient sur ses mains et l’autre lui tient les jambes.
- Sorte de véhicule, chaise à porteur montée sur deux roues que l’on rencontrait aux XVIIe et XVIIIe siècles.
- La brouette à porteurs serait une invention de Pascal
- Cinq-Mars, mettant pied à terre, l’aida à monter dans une sorte de petite voiture fort basse, que l’on appelait brouette, et dont Louis XIII conduisait lui-même les chevaux très-dociles et très-paisibles. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XIX, 1826)
- (Vieilli) (Familier) Se dit d’un véhicule, motorisé ou non, lent et souvent en mauvais état ou ancien.
- On va arriver dans deux heures avec ta brouette !
- — « Cette mauvaise brouette-là ne m’a pas coûté bien cher, reprit-il, ni le mulet non plus ; mais c’est tout ce qu’il me faut, quoique ce chemin-là soit un ruban de queue un peu long. » — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- (Familier) Se dit d’un appareil lent ou ancien.
- « Maman, tu travailles trop, tu ne sais pas vivre. » Elle levait les yeux, ses lèvres se tordaient, et, en retenant un sanglot : « Je ne suis heureuse qu’à ma brouette », répondait-elle. — (Jean Guéhenno, Journal d’un homme de 40 ans, Grasset, 1934, réédition Le Livre de Poche, page 59)
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coquillette
- Pâte alimentaire en forme de petites coquilles.
- Notre alimentation était essentiellement composée de coquillettes et de spaghettis, agrémentés ou non de sauce tomate, et nous roulions dans une vieille 403, également peinte en vert. — (Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit, J.-C. Lattès, 2011)
- Au Bouillon Pigalle, nouveau spot apprécié du boulevard de Clichy, la star s'appelle bourguignon aux coquillettes (notre strogonoff à nous). — (Valérie Hénau, « Back to CCCP », dans Marianne n° 1093, du 23 février 2018, page 79)
- Regarde où j'en suis, ça fait des mois que je suis sensée être devenue millionnaire et j'en suis toujours rendue à bouffer des coquillettes au beurre, dans un appartement qui ne contient pas le moindre élément instagramable. — (Rachel Vanier, Signes intérieurs de richesse, Nil éditions, 2020, chapitre 19)
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mulette
- Nom vulgaire donné à plusieurs espèces de petits coquillages bivalves de la famille des Unionidae vivant dans les cours d’eau.
- La mulette de rivière se rencontre dans les ruisseaux ou dans les fleuves sur des fonds sableux, sablo-limoneux ou vaseux… La mulette se nourrit par filtration. Son alimentation est essentiellement constituée d’algues filamenteuses, de protistes et de détritus végétaux. — (Projet Life-Nature, Conservation des habitats de la moule perlière en Belgique)
- Le duc de Lorraine dut mettre en place des plantons, surnommés « garde-perles » pour surveiller les cours d’eau et empêcher qu’on ne vienne lui détrousser ses mulettes. — (La hulotte n° 101, La Mulette perlière)
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délaite
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de délaiter.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de délaiter.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de délaiter.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de délaiter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent de délaiter.
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pendulette
- (Horlogerie) Petite pendule destinée à être posée sur un meuble
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allaite
- (Chasse) (Vieilli) Mamelles de la louve.
- Certes, malgré l'histoire ancienne j'étais loin de penser qu'à défaut de sa portée on pût un jour trouver du Romulus — ou de la Romula — aux allaites de la louve ! Mais qu'il y eût du regret dans l'air me paraissait possible. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 46)
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garcette
- (Marine) Tresse de bitord ou de fil de caret, plate, plus ou moins large, et terminée en pointe, parfois utilisée comme instrument de punition.
- Kernok fit un signe, la garcette siffla et retentit sur le dos de Lescoët. — (Eugène Sue, Kernok le pirate, 1830)
- Je propose que Nutts reçoive des mains de Price, six coups de garcette, puisque c'est notre droit de lui infliger cette punition. — (Jean Ray, Harry Dickson, Les Yeux de la lune, 1934)
- Je regrette que la Marine ait jugé bon d’abandonner l’usage de la garcette — je parle pour les enseignes — vraiment dommage… — (Pierre Schoendoerffer, Le Crabe-tambour, 1976, p. 128)
- (En particulier) garcette de ris, pour réduire la surface d’une voile par gros temps
- Je ne serais peut-être pas embarrassée de prendre un riz ou de tresser une garcette. — (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846, Chapitre VI)
- Petite matraque souple.
- Seuls leurs menottes, garcettes ou autres bâtons servant à châtier les détenus sont montrés au public. — (Marie-Renée {Côté, Mémoires d'une gardienne de prison, Guy Saint-Jean éditeur, Montréal, 2016, page 8)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.