Dictionnaire des rimes
Les rimes en : cacahuète
Que signifie "cacahuète" ?
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- Fruit ou graine de l’arachide, dont on extrait de l’huile ou que l’on consomme torréfié.
- Il faisait trop beau pour s’enfermer, exception faite d’un pauvre gars accoudé au comptoir et déjà à moitié ivre qui grignotait des cacahuètes. — (Ryan Winfield, Mélodie d'une femme amoureuse, 2014)
- Le roi de la fête était vêtu d’une chemisette vert kaki sous une veste beige. Un index replié sur une cacahuète, il accueillait ses invités. — (Emmanuelle Lambert, Aucun respect, Stock, 2024, page 191)
Mots qui riment avec "ette"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "cacahuète".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : aite , aites , ept , ète , ètes , ette , ettes , aîte , ête et êtes .
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promette
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de promettre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de promettre.
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ciboulette
- Plante condimentaire vivace dont les feuilles, en forme de fin tube effilé, sont employées dans les assaisonnements.
- Certains prétendent que la ciboulette aurait encore du goût séchée ou lyophilisée ; nous ne faisons pas partie de ces crédules. — (Jean-Pierre Coffe, SOS Cuisine, Paris, Éditions Stock, 2006)
- Riche en silice et en essence sulfurée, la ciboulette est indiquée pour ses propriétés digestives. — (Cathy Selena, Mes petites soupes magiques, 2008)
- De la même façon, une céréale cultivée pourra souffrir de l'emploi d'un antigraminées. Les autres monocotylédones (famille des liliacées, par exemple l'ail, la ciboulette...) ne sont pas forcément sensibles aux antigraminées. — (Éliane Lachuer, Les produits phytosanitaires: Distribution et application, Dijon : Educagri éditions, 2003, 2007, rééd. 2012, t.1, page 187)
- L’observateur rapporte qu'une paysanne ayant vendu des oignons de perce-neige en guise de ciboulette, toutes les personnes qui en mangèrent furent surprises de vomissement, qui n'eurent aucunes suites fâcheuses. — (Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers, Neufchâtel : Samuel Faulche, 1765, vol.12, page 326)
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achète
- (Entomologie) (Rare) Nom générique donné aux insectes qui stridulent tels la cigale et le grillon.
- (Zoologie) Ver annélide dépourvu de soies appartenant à la sous-classe des Hirudinées ou sangsues.
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rejette
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de rejeter.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de rejeter.
- Bref, c’est ici comme partout : l’urbanisme attire et dévore. Il rejette ces cosses vides : les chômeurs. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux / Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 526)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de rejeter.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de rejeter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de rejeter.
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escampette
- Action de s’escamper, de s’enfuir discrètement.
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nymphette
- Petite nymphe.
- Petite Nymphe folastre,Nymphette que j'idolatre,Ma mignonne dont les yeulxLogent mon pis et mon mieux ;Ma doucette, ma sucrée,Ma Grace, ma Cytherée,Tu me doibs pour m'apaiserMille fois le jour baiser. — (Pierre de Ronsard, « Amourette », Œuvres complètes, t. I, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade, p. 1222)
- Pré-adolescente sexualisée par le regard d’un homme mûr, le nympholepte.
- Il advient parfois que de jeunes vierges, entre les âges limites de neuf et quatorze ans, révèlent à certains voyageurs ensorcelés, qui comptent le double ou le quintuple de leur âge, leur nature véritable. Non pas humaine, mais nymphique, c’est à dire démoniaque ; ce sont des créatures élues que je me propose de désigner sous le nom générique de « nymphettes ». — (Nabokov, traduction de E. H. Kahane, Lolita, Gallimard, « Du monde entier », 1959, chap. V, page 21)
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montagnette
- (Familier) Petite montagne.
- (Alpes) (Construction) Espèce d’habitation temporaire de montagne, mieux aménagée qu’un chalet et comportant des aménagements pour le bétail.
- La montagne et le village peuvent se dédoubler. À la partie inférieure de la zone pastorale, parfois même au-dessous de cette zone, existe alors la montagnette. Toujours occupée par les animaux au printemps et à l’automne, la montagnette est essentiellement un habitat pastoral, mais parfois elle possède des cultures, de sorte qu’elle doit être définie tantôt comme une montagnette pastorale, tantôt comme une montagnette pastorale agricole. Sous l’une comme sous l’autre forme, la montagnette n’est pas particulière aux Alpes françaises ; elle n’est autre, en effet, que le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maiensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, le fourest du Val Pellicce, la casina du Valcamonica, le stavolo des Alpes carniques. — (Philippe Arbos, La Vie pastorale dans les Alpes françaises : étude de géographie humaine, A. Colin, 1922)
- Le bas de l’étage pastoral, parfois même la bande située au-dessous, tôt débarrassés de neige, reçoivent le bétail au printemps et à l’automne : la montagnette des Alpes françaises, le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maïensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, la casina du Val camonica, le stavolo des Alpes carniques, autant de noms pour désigner cette station, — nous négligeons les nuances d’exploitation entre la montagnette pastorale et la montagnette agricole. — (Maximilien Sorre, Les Fondements biologiques de la géographie humaine, A. Colin, 1950)
- Une difficulté se présente quand on recherche où se trouvent les montagnettes dans les diverses régions des Alpes françaises du Nord. Les bâtiments dont le rôle est celui que nous venons de rappeler ne portent pas toujours le nom de montagnette et il faut éviter de les confondre avec des remues ou des petites montagnes. Dans le Chablais, à Montriond et à Morzine, on utilise les pâturages du milieu, véritables montagnettes, puisque l’on y conduit le bétail au printemps et que le troupeau y revient pendant une quinzaine de jours en automne après l’inalpage. Dans la vallée d’Abondance (Chablais), et à Samoëns (Giffre) on emploie l’expression basse-montagne. Or certaines d’entre elles sont de véritables montagnettes, fréquentées du 20 mai au 21 juillet et, après l’inalpage, en septembre. Dans la vallée du Doron de Bozel, Saint-Bon, Pralognan, Saint-Jean, Saint-Martin possèdent des montagnettes mais, aux Allues, on a des mandes, à Planay et à Champagny-le-Bas, des hameaux ou métairies. En Maurienne, le paysan ne fait pas toujours de différences entre montagnette et petite montagne. Dans la commune de Valmeinier, les uns appellent montagnettes ce que d’autres désignent sous le nom de remue.II. — Les types de bâtiments : Les caractères générauxLa montagnette, intermédiaire entre le village et la montagne, tient également le milieu entre la maison permanente et le chalet. C’est une véritable habitation, plus petite, et d’un aménagement plus simple que celle du village, mais possédant l’essentiel pour permettre à un ménage de vivre pendant plusieurs semaines et, dans le cas des montagnettes agricoles et pastorales, plusieurs mois. Le plus souvent, une seule pièce à la fois cuisine, salle à manger et chambre à coucher. Pour le bétail, une ou deux écuries, parfois une porcherie, si possible isolée tout en s’accolant au bâtiment. Pour les récoltes, une grange. Pour le beurre et le fromage, comme il s’agit toujours de la tomme familiale, la cuisine suffit pour la fabrication. Un caveau à lait, parfois une cave à fromage complètent l’installation. Comparée au chalet de montagne, la montagnette est certainement plus vaste. La grange, destinée à contenir le fourrage réservé au bétail et celui que l’on descendra au village en automne et en hiver, ne ressemble pas à l’étroit grenier des chalets de montagne. La montagnette est aussi mieux construite. Grâce à des chemins relativement aisés, on peut apporter à pied d’œuvre des matériaux que l’on ne trouve pas toujours sur place, et la bâtisse dépendra moins que le chalet, plus difficilement accessible, des conditions du milieu. Enfin, la montagnette doit abriter humains et troupeau au printemps et en automne, à ces saisons intermédiaires où le climat capricieux peut connaître de brusques coups de froid, des chutes de neige tardives ou précoces. Alors que le chalet, demeure estivale, n’aura guère besoin de se protéger contre le mauvais temps, le bâtiment-étape devra se montrer plus prudent. — (Mélanges géographiques offerts au doyen Ernest Bénévent, professeur de géographie à la Faculté des lettres d’Aix, 1920–1953, Éditions Ophrys, 1954)
- Ainsi va le troupeau, de remue en remue. Après un séjour d’un mois à la montagnette juste le temps de faire quelques tommes pour les besoins du ménage, on donne le signal de l’emmontagnée, vers le 10 juin. Bêtes et hommes entament la longue marche vers les hauts alpages, proches des neiges éternelles qui narguent les blancs nuages. À la Saint-Michel (29 septembre), on prend doucement le chemin du retour, en s’accordant une étape généreuse à la montagnette, où le troupeau consomme la réserve de foin engrangée sur place au long de l’été.[…]Remue : déplacement des troupeaux, des hommes et du matériel d’un chalet à l’autre à l’alpage, ou entre le village et la montagnette.Montagnette : petite montagne [sic : Sens erroné !].Emmontagnée : la montée à l’alpage des troupeaux, des hommes et du matériel. — (Roger Loyet, Les Sentiers du petit bonheur, La Fontaine de Siloé, Montmélian, 2001, illustrations de Véronique Foltran et Jean-Luc Sollero, ISBN 2-842206-180-2 ISBN invalide)
- (Sens figuré) Petit tas.
- Je suis alors obligé par ma seule force psychique de dématérialiser cette montagnette de bois rouge, de la vaincre par les associations qui lui sont corrélées, tels le souvenir de parties effrénées ou la poésie que le jeu contient en lui-même avec ses caractères, ses bambous et ses dragons qui m’avaient tant plus que j’avais écrit à 20 ans 1 nouvelle intitulée 1 partie de mah-jong que je dois posséder dans mes archives, et qui racontait, autant qu’il m’en souvienne, le destin croisé de divers joueurs dans l’ambiance à la Duras et à la Paul Morand. — (Thomas Clerc, Intérieur, Gallimard, Paris, 2013)
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marouette
- (Ornithologie) Petit échassier migrateur, voisin des râles, de la famille des rallidés.
- La marouette, qu'il est impossible de confondre avec aucun des genres voisins, est un oiseau de passage dont l’émigration périodique et régulière commence et finit chaque année avec celle des cailles, et dure deux mois environ, de la mi-août à la mi-octobre. Elle abonde alors suivant les années dans les pays d'étang, dans les prairies marécageuses et dans les mares des plaines. — (Alphonse Toussenel, Le monde des oiseaux: ornithologie passionnelle, Paris : Librairie phalanstérienne, 1853, p. 350)
- Le pré dégageait une odeur de terreau humide, une marouette sifflait dans les roseaux au sud. Son chant sonnait comme des gouttes d'eau qui tombaient. — (Kurt Aust, La confrérie des invisibles, traduit du norvégien par Céline Romand-Monnier, City Édition, 2010, chap. 8)
- (Botanique) Un des noms vernaculaire de l’anthémis fétide, dite aussi marute.
- Maroute (ou marouette): nom vulgaire de la camomille puante, utilisée pendant la guerre pour la fabrication des produits pharmaceutiques. (Plante qui abondait dans les cours de ferme, et que pour se faire quelques sous, les gamins allaient vendre aux pharmacien du coin.) — (Jean-Marie-Boulais, Marais d'antan, tome 1 : La pêche aux grenouilles, Éditions Cheminements, 2009, chap. 2, note n°1)
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lichette
- (Familier) (Absolument) Petite lèche de pain.
- En pleine miche il nous taillait des lichettes à tremper dans un doigt de vin d'Irancy. — (Jacqueline Gavet-Sénès, Jeannette et Paulo : Un amour fou, page 184, 2004)
- Mes deux compagnons n'étaient pas oubliés : j'aimais tellement mon Papillon que parfois je lui mettais un « soupçon » de beurre sur sa lichette ; je crois qu'il me remerciait avec ses bons yeux. — (Alexandre Andraud, Paysan et maître d'école: mémoires d'un pays au pied du Puy Mary, page 77, 1995)
- (Par extension) Petite quantité d’un liquide, d’un aliment.
- Bon ! (Voyant qu'elle reboit une lichette de vodka) D'abord molo avec la vodka hein ? — (Monique Lachère, Les harengs de la rue Nikolskaïa, page 33, 1997)
- On fait revenir un oignon en rondelles, on ajoute un demi verre d'eau de mer et un verre d'eau douce, du Cheddar coupé en lamelles, une lichette de vin ou de rhum, des épices, au gré de notre fantaisie, […]. — (Jean-Louis Vincent, Quatre mers et deux océans, page 100, 2009)
- (Québec) Action de sucer fortement la peau ou résultat de cette action ; suçon.
- Mise en application : viens là que j'te fasse une lichette, coquin !
- (Belgique) Petite attache, faite de tissu, d'une serviette ou chaînette métallique dans le col d'un vêtement (de pluie), servant à les suspendre.
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puisette
- Récipient qui sert à puiser de l’eau.
- (Par extension) Ustensile du Moyen-Âge, servant à contenir de l'eau destinée à se laver les mains, à la toilette ou aux usages de la cuisine.
- (Familier) (Par analogie) Nom d’un petit panier en plastique avec anse centrale placé dans certains bocaux de cornichons pour permettre d’en épuiser (extraire) le contenu complètement.
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galipette
- Cabriole, pirouette.
- [...], et hop, d’une galipette j’étais dans mes draps qui sentaient bon la lessive, [...]. — (Marie Cardinal, Les mots pour le dire, Le Livre de Poche, page 85)
- (Danse, Sport) Roulade.
- (Par analogie) Ébat amoureux. — Note : il est souvent employé au pluriel dans l’expression faire des galipettes.
- Ma parole, s’ils se mariaient, leurs nanas ne l’auraient pas belle. Ce serait ou la grosse crise de neurasthénie, ou les galipettes avec un rigolo du quartier. — (Frédéric Dard, Le Secret de Polichinelle, Fleuve Noir, 1958, page 97)
- A propos de con, à propos de cul… Venons-en au "SEX" ! Autrefois, on appelait ça le "café du pauvre", la partie de galipette. Même quand on tirait le diable par la queue, il y avait toujours un petit morceau de tarte aux poils ou de jambes en l'air à se mettre sous la dent. Ben au jour du jour d'aujourd'hui, aussi ça, y a même plus. — (Yan Lindingre, « L'Édito : Sea, Sex and Sun », dans Fluide glacial, n° 446, août 2013)
- (Cuisine) (Rare) (Anjou) Gros champignon souvent cuisiné farci. (Note : ce champignon était ramassé le lundi, il était gros car avait poussé pendant tout le dimanche où personne ne cueillait de champignons, son nom vient du fait qu'a cause de sa taille, sa tête avait culbuté sur le côté, par la suite nom donné aux champignons malformés)).
- Sur ce poids, il y a toujours 10 p.100 qui présentent toujours quelques altérations; c'est la galipette, payée moitié prix, soit 0 fr 50 au lieu de 1 fr le kilogramme. — (Bulletin: Documents officiels, statistique, rapports, comptes rendus de missions en France et à l'étranger, volume 17, Imprimerie nationale, 1898)
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nette
- Féminin singulier de net.
- L’éventail des styles travaillés, comme le dit encore A. Crépin, allant de la prose rythmée à la prose allitérée et à la poésie allitérée, montre que la dichotomie de la prose et de la poésie n’est pas toujours aussi nette que l’on peut le croire. — (Danielle Buschinger, Chroniques nationales et chroniques universelles, 1990, page 33)
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arbalète
- Arme de trait, arc (généralement d’acier) monté sur un fût et qui se bande à la main ou à l’aide de divers mécanismes selon sa force.
- Il avait la ceinture pleine de dagues et de poignards, une grande épée au flanc, une arbalète rouillée à sa gauche, et un vaste broc de vin devant lui. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- Ce ne fut, dit Hallam, ni la noblesse d’Angleterre, ni ses vassaux qui gagnèrent les batailles de Crécy, de Poitiers et d’Azincourt : […] ; mais ce furent les yeomans qui tiraient l’arbalète d’un bras sûr et nerveux, […]. — (Alexandre de La Fons de Mélicocq, Une cité picarde au Moyen-Age, ou Noyon et le noyonnais aux XIVe et XVe siècles, Noyon : Soulas-Amoudry, 1841, page 13)
- Tantôt il attache un pétard à un poil de ma barbe, tantôt il me décoche de son arbalète un trait de feu dans mon manteau. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Cette muraille est à portée d’arbalète des tours 11, 12 et 40 et est commandée par celles-ci. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Il devait se défendre contre les assauts d’une imposante armée d’un seigneur du royaume voisin. Grâce à l’arbalète magique offerte par un génie de tortue, il arriva à la défaire. — (Le Courrier du Vietnam, L’arbalète magique, lecourrier.vn, 25 avril 2020)
- (Par analogie) (Art) Divers instruments en forme d’arc.
- (Héraldique) Meuble représentant l’arme du même nom dans les armoiries. Elle est généralement représentée en pal, fût vers la pointe.
- D’azur à la barque à l’antique d’argent naviguant sur une rivière du même mouvant de la pointe, au chef de gueules chargé d’une arbalète en pal, accostée de deux dauphins, celui de dextre contourné, le tout d’argent, qui est de Villeneuve-la-Garenne → voir illustration « armoiries avec une arbalète »
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linaigrette
- (Botanique) Plante de la famille des Cypéracées, du genre Eriophorum, qui croît dans les marais.
- Au bord des petits lacs des Alpes, plus ou moins comblés, se forment des tourbières appelées fagnes ; pour le touriste elles se signalent par les élégantes houppes blanches des Linaigrettes. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 169)
- L’herbe à coton, l’élégante linaigrette, semait ses houppes soyeuses, les bourgeons précoces de l’airelle bleue des marais pointaient ça et là. Les prêles dressaient leurs épis bruns au cœur même du tapis de sphaignes. — (Line Hesser, « La souche bavarde », dans Nouvelles d'autres mondes, Éditions Naturellement (Collection Fictions), 1990)
- (Par extension) (Plus rare) Son inflorescence à maturité.
- Il saisit Héloïse, l’enlève entre ses bras comme une balle de fougère, une sachée de linaigrettes floconneuses, et la transporte doucement, parmi les couvertures qu’il rabat sur elle. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
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coquette
- Femme qui use de coquetterie.
- Variété de laitue.
- Boîte à herborisation.
- (Zoologie) Synonyme de zeuzère du poirier (papillon).
- Substantivement, par ellipse, pour une mouche coquette, grain de beauté factice placé sur la lèvre.
- En France , la mouche passionnée se plaçait au coin de l’œil , la majestueuse au milieu du front, l’enjouée sur les plis que fait la joue en souriant, la galante au milieu de la joue, la baiseuse au coin de la bouche, l’effrontée sur le nez, la coquette auprès des lèvres : la recluse cachait quelque bouton.— (Isidore Lebrun, La Bonne ville, 1826)
- La coquette est modeste. Une jeune femme qui plaçait alors une mouche sur les lèvres avait bonne envie de se la voir enlever par tout autre ravisseur que par le vent ou par les doigts de sa femme-de-chambre. — (L’esprit des journaux, 1805)
- On ne doit point semer son visage de mouches, deux ou trois suffisent. La mouche effrontée se campe sur le nez, la coquette auprès des lèvres. La receleuse est celle qui recele quelque rougeur ou quelque tache. Il y en a plusieurs autres: la mouche du Signal, du Rendez-vous, la précieuse, la mouche de débauche, l’assassine, la fripone, la gourgandine, les inséparables.— (François Gayot de Pitaval, Bibliothèque des gens de cour, ou Mélange curieux des bons mots d'Henry IV, de Louis XIV, de plusieurs princes et seigneurs de la cour, et autres personnes illustres, avec un choix de traits naïfs, gascons et comiques, de plusieurs petites pièces de poésies et de pensées, 1725)
- Testicule.
- Chang part en arrière, pousse un gémissement atroce et roule sur le plancher, les mains crispées sur ses « coquettes ». — (F. H. Ribes, KB-09 Section « K », éditions Fleuve Noir, 1973, chapitre XXI)
- (Ornithologie) Nom normalisé donné à deux genres de très petits oiseaux nectarivores de la sous-famille des trochilinés (colibris véritables, etc.) totalisant seize espèces caractérisées par leur taille souvent minuscule, et surtout par leurs plumes ornementales souvent spectaculaires telles huppes érectiles touffues, aigrettes, hackles, raquettes, filoplumes caudales très longues, etc., souvent grégaires, et propres aux forêts tropicales de l'écozone néotropicale (genres Lophornis et Discosura).
- Il y en a sur un buisson appelé la « coquette ; » au-dessus planent les colibris, rouges eux-mêmes sur la poitrine: on dirait des flammes. Ce sont les plus jolis petits êtres qu'on puisse se figurer; gras comme des bouvreuils, ils semblent pour ainsi dire assis sur l’air. La coquette et ses courtisans ailés présentent un spectacle ravissant. — (Frédérika Bremer, La Vie de famille dans le Nouveau-Monde: lettres écrites pendant un séjour de deux années dans l'Amérique du Sud et à Cuba, Traduit du suédois par Mlle R. Du Puget, Tome III, Association pour la propagation et la publication des bons livres, Paris, 1854, page 138)
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broquette
- Sorte de petit clou de fer à tête.
- Clouer une estampe avec une broquette.
- Certaine quantité de ces petits clous.
- Acheter de la broquette.
- Clouer une tapisserie avec de la broquette.
- (Argot) Pénis de jeune garçon.
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calculette
- (Informatique) Calculatrice électronique de petite dimension.
- Passe-moi ta calculette.
- S’il est vrai que l’utilisation de la calculette peut engendrer de mauvaises habitudes de travail et faire passer l’enfant à côté d’'apprentissage de base, elle peut être envisagée selon une optique positive. — (Xavier Roegiers, Les mathématiques à l’école primaire, Volume 1: 1. Nombres et numération, 2. Opérations, 2000)
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cliquette
- Sorte d’instrument fait de deux os, de deux morceaux de bois ou de deux tessons, etc., qu’on met entre les doigts et dont on tire un son mesuré, en les battant l’un contre l’autre.
- De Wissembourg jusqu’à Champigny, il avait fait toute la campagne, traversant les champs de bataille comme un oiseau de tempête, avec ses cliquettes de fer et sa derbouka (tambour arabe). — (Alphonse Daudet, Le Turco de la Commune, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 126)
- (En particulier) Instrument utilisé au Moyen-Âge par les lépreux pour se signaler.
- Jouer des cliquettes. Les ordonnances obligeaient autrefois les lépreux à porter des cliquettes, afin qu’on se détournât de leur chemin.
- (Argot) Oreille
- (Pêche) Pierre trouée que dont on se sert pour lester les filets.
- (Ichtyologie) Nom vulgaire de la limande.
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balayette
- Petit balai, souvent sans manche.
- Pour fourguer une balayette à chiotte, il faisait une tragédie shakespearienne. Il vendait en poète. C'était un artiste. — (Franz Bartelt, Le Jardin du bossu, Gallimard, 2004)
- Au moins, si je passais un coup de balayette, je garderais mes mains occupées. — (Jenna Black, Péchés Capitaux: Morgane Kingsley - Volume 5, 2010)
- Verena, qui a saisi une balayette et une pelle, ramasse le verre brisé. — (Sarai Walker, (In)visible, traduit de l’anglais américain par Alexandre Guégan, Gallimard, 2017, page 278.)
- (Soierie) Petit balai de bruyère utilisé dans le filage des cocons de soie.
- (Familier) Coup de pied sec porté au niveau de la cheville ou du tibia dans le but de faire chuter quelqu'un.
- (Vulgaire) Pénis.
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odelette
- Petite ode du genre gracieux.
- Et, du samedi soir au dimanche matin, il enfouissait sa grosse tête dans la généreuse chevelure mordorée de celle qu’il avait dans la peau, et lui susurrait de odelettes galantes comme si jamais les nuages algériens n’étaient venus voiler le pur soleil de son amour. — (Georges Perec, Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?, Denoël, 2000, collection Folio, page 36.)
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silhouette
- Sorte de dessin fait par un trait tracé autour de l’ombre du visage ou du corps.
- Dessiner à la silhouette.
- (Par extension) Apparence d’un corps, voire d’un objet, laissée par son contour.
- Rafaël […] suivit des yeux, aussi longtemps qu’il put la distinguer, la fatale silhouette qui se détachait en noir aux rayons de la lune… — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- […],: je fis environ cent mètres à plat ventre, […], pour arriver à une charrue dont la silhouette m'avait fait grand'peur. — (Jacques Mortane, Missions spéciales, 1933, pages 175-176)
- Occupés à nos cuvettes et serviettes nous regardions vers Verdun, c'est-à-dire en arrière et à droite, où l'on voyait une silhouette de cathédrale ébréchée. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 209)
- J’aimais frôler au passage ces silhouettes, imperceptiblement trop rapides ou trop lentes, que le jour pour un moment mécanise et que la nuit avancée, comme une fin de course impitoyable, égrène au long des rues dans leur nudité tragique de grand fauve ou de bête boiteuse. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
- La porte ouverte un moment laissa passer un rayon de lumière. J'entrevis sa silhouette : il était jeune, correctement habillé : […]. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Après un trajet de vingt minutes se dessina devant lui la silhouette de la petite ville de Saint-Laurent-Nouan, inhabituellement sombre en cette nuit, sans lumière aux fenêtres ni éclairage public. — (Marc Elsberg, Black-out: Demain il sera trop tard, traduit de l'allemand, Piranha, 2015)
- (Par analogie) Ligne qui dessine la forme du corps.
- Les silhouettes des buissons frangeaient son chemin et il allait, tête levée, respirant large. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Zara a copié des défilés, H&M et Uniqlo ont multiplié les collaborations, et les consommateurs découvert des vestiaires adaptables à toutes les silhouettes de mode et à bas prix. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 5 octobre 2022, page 6)
- (Sens figuré) — Depuis plusieurs années, il s'était accoutumé à cette silhouette calme qui glissait sans bruit, autour de lui, à ce visage toujours paisible et souriant qui se penchait sur son fils. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- (Urbanisme) Profil caractéristique d’une ville ou d’un paysage, tel qu’il se découpe sur le ciel.
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décachette
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe décacheter.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe décacheter.
- Il prend la lettre, la tourne, la retourne, la décachette. — (Honoré de Balzac, Physiologie du mariage (méditation XXVII))
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe décacheter.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe décacheter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe décacheter.
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complète
- Féminin singulier de complet.
- Du point de vue articulatoire, la différence fondamentale entre voyelles et consonnes est la suivante : alors que, pour les voyelles, l’air laryngé ne rencontre aucun obstacle, pour les consonnes, il y a toujours un obstacle, que ce soit un rétrécissement du canal buccal ou une obstruction complète, mais momentanée. — (Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, 1994)
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projette
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de projeter.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de projeter.
- Vaud projette de renaturiser 150 km de rivières, en les élargissant. — (site www.leregional.ch, 16 juin 2016)
- Les postiches rejettent encore en arrière le développement de la jupe, tandis que le vaste fichu de linon, le fichu menteur, engonçant le cou, amplifiant la poitrine, se projette de plus en plus en avant. — (Auguste Racinet, Le costume historique, 1888)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de projeter.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de projeter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de projeter.
-
fouette
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de fouetter.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de fouetter.
- La seule matière que je vois dans mon bar, elle est là devant moi, sur pied, c’est une grosse matière qui fouette, avec un flingo dans les pognes ! — (Jean-Luc Blanchet, Marée blanche en Atlantique, Geste éditions, 2010, chapitre 7)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de fouetter.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de fouetter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de fouetter.
- Il lança un regard à droite comme à gauche, cria au cocher : «Fouette !» - grimpa dans le carrosse et partit. — (Nikolaï Gogol, Les nouvelles de Petersbourg - Le nez, 1835 (traduction d’André Markowicz, éditions Acte Sud, 2007, page 76))
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.