Dictionnaire des rimes
Les rimes en : cab
Mots qui riment avec "ab"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "cab".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ab , abs , abe et abes .
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nabab
- (Noblesse) Prince dans l’Inde moghole.
- Le nabab de Visapour traitait alors avec le pescha, chef de la République maratte, de la levée de plusieurs escadrons qu'il voulait prendre à sa solde. — (Jouy, Hermite, tome 4, 1813)
- C’est quelque nabab qui arrive de l’Inde. — (Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, édition de G. Sigaux, 1981 (date de l’édition), volumz 1, page 263)
- (Par extension) Personne riche.
- On venait pour apprendre les dernières informations de l’Action parallèle, pour voir le dernier homme que Diotime, comme on disait, s’était fait venir, un nabab allemand, un riche Juif, un original qui écrivait des poèmes, dictait les cours du charbon et fraternisait avec l’empereur d’Allemagne. — (Robert Musil, L’Homme sans qualités, 1930-1932 ; traduction de Philippe Jaccottet, 1956, tome 1, pages 236-237)
- Hydra, par les temps qui concourent, rappelle une cité interdite. Jamais barbe d’intégriste n’a effleuré ses mimosas, jamais odeur de poudre n’a faussé les senteurs de sa félicité. Les nababs du bled y vivent en rentiers, la panse bien garnie, l’œil rivé sur le trip des cupidités. — (Yasmina Khadra, Morituri, éditions Baleine, 1997, pages 22-23)
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monosyllabe
- Qui est composé d’une seule syllabe.
- C’est un mot monosyllabe.
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arabe
- Langue sémitique parlée autrefois par les bédouins d’Arabie et, en particulier, par le prophète Mahomet.
- […], enfin Moussa, jeune Nigérien, bavard et sympathique. Il fera ma cuisine et me servira d’interprète dans ce pays où l'on parle le haoussa principalement et d'autres dialectes, mais non l’arabe, à part quelques chefs et quelques marabouts. — (Louis Alibert, Méhariste, 1917-1918, Éditions Delmas, 1944, page 23)
- Les Abbassides encouragèrent plus encore une civilisation cosmopolite, dont Bagdad fut le centre et l’arabe la linga franca. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
- Dialecte local de cette langue parlé au Proche-Orient et dans le nord de l’Afrique.
- Bien sûr que tu parlais l’arabe quand tu étais petit ! me répond-elle, quand je l'interroge. Quand tu es né, à la maternité, je te parlais en arabe. Peu après, on est allés se réfugier dans un village dans la montagne, et on parlait arabe avec toi, tu as appris les chansons des Schtroumpfs en arabe, les Sanafers. — (Nabil Wakim, L'Arabe pour tous: Pourquoi ma langue est taboue en France, Éditions du Seuil, 2020, chapitre 2)
- Langue ou chose incompréhensible.
- Pour moi, tout ça, c’est de l’arabe.
- (Par métonymie) (Péjoratif) Petite épicerie d'alimentation générale, souvent tenue par des Nord-Africains.[1]
- — Pourquoi mon père dit « Va chez l'Arabe » si vous êtes pas Arabe ? — Arabe, Momo, ça veut dire ouvert de 8 heures du matin jusqu'à minuit et même le dimanche dans l'épicerie. — (François Dupeyron, Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, 2002)
- (Péjoratif) (Insulte) Personne qui finit mal son travail, qui bâcle. Surtout utilisé dans l'expression « travail d'arabe », l'expression provient de l'image dévalorisée du travail fait par les Maghrébins.[1]
- Ce con de garagiste, il a fait un travail d'Arabe sur ma voiture ! Sa réparation, elle a pas tenu une semaine !
- interarabe
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ennéasyllabe
- (Poésie) Qui compte neuf syllabes.
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dodécasyllabe
- Qui comporte douze syllabes.
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polysyllabe
- (Grammaire) Qui est composé de plusieurs syllabes.
- Ce mot est polysyllabe.
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cab
- Taxi britannique.
- Bien des guides, des hand-books [sic], ont été écrits à l’usage des voyageurs auxquels sont minutieusement indiqués les meilleurs hôtels, le prix des transports, le tarif des cabs et des omnibus, et l’emploi de la journée. — (Claire Hancock, Paris et Londres au XIXe siècle, CNRS, 2003, page 55)
- Au lieu de l’express de Paris je pris celui de Calais et me retrouvai à Victoria Station, après trente ans, dans le brouillard réglementaire d’un jour de novembre et m’étonnai simplement, à mon arrivée, de ne pas rouler en cab jusqu’à mon hôtel comme autrefois mais dans une voiture. — (Stefan Zweig, traduit par Dominique Tassel, Le Monde d’hier, Gallimard, 2013, page 494)
- (Automobile) Cabriolet, voiture hippomobile légère montée sur deux roues et munie d’une capote en cuir qui peut se rabattre.
- Nous ne tardâmes pas à nous trouver dans une grande rue encombrée de voitures ; il en arrêta au passage une dont le cocher au lieu d’être assis sur son siège derrière son cheval, était perché en l’air derrière et tout au haut d’une sorte de capote de cabriolet ; je sus plus tard que cette voiture s’appelait un cab.Il nous fit monter dans cette voiture qui n’était pas close par devant, et au moyen d’un petit judas ouvert dans la capote il engagea un dialogue avec le cocher. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- – Je n’aurais qu’à dire que ma robe n’a pas été prête, que mon cab est venu en retard. Il y a toujours moyen de d’arranger. — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 42)
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syllabe
- (Linguistique) Voyelle ou réunion de phonèmes qui se prononcent par une seule émission de voix.
- Et sa voix alors prenait une intonation dolente et uniforme, enflant les mots, appuyant indéfiniment sur les syllabes. Cela m’agaçait beaucoup. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882))
- Et de fait ce trait qui est particulier à la physionomie de notre versification est d'autant plus important que, notre langue ne comportant pas de syllabes longues et brèves aussi tranchées que le latin, par exemple, la clausule du vers risquerait de passer parfois inaperçue. — (Paul Desfeuilles, Dictionnaire de rimes; précédé d'un petit traité de versification française, Paris : Garnier frères, s.d.(impr.1933), p.X)
- — Bonjour ! dit-il.Il avait une façon de moduler les deux syllabes de son salut si bien qu’on n’en remarquait pas d’abord la brièveté et qui lui permettait de ne nommer personne. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954)
- La syllabe française est vocalique : il y a autant de syllabes que de voyelles. Le nombre de syllabes varie selon le maintien des [ɘ] muets ou instables. — (Nicole Derivery, La phonétique du français, Éditions du Seuil, 1997)
- Eux qui adoraient les anglicismes, les voilà ébranlés par deux petites syllabes de rien du tout, « me » « too ».— (Raphaëlle Bacqué, Patrick Poivre d’Arvor, Nicolas Hulot, Gérard Louvin… Retour sur l’âge d’or des intouchables de TF1, Le Monde, 19 janvier 2022)
- (Linguistique) Qui représente des syllabes.
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toubab
- (Afrique de l’Ouest) (Sénégal) Blanc, occidental.
- C’est moi, dit-elle, mon blanc, j’ai fait cela parce que je connais que le soleil de Saint-Louis n’est pas bon pour les toubabs de France... — (Pierre Loti, Le Roman d’un spahi).
- En début de soirée, il commanda une assiette de pastels à une marchande assise à même la rue. […].— Tiens, prends ça, toubab, c'est trop nekh ak les pastels, lui lança la marchande au sourire édenté. — (Laure Allard-d'Adesky & Fanny Bernard, Pourquoi il ne faut pas tuer (tout de suite) son voisin, 2019, Éditions HQN (Harlequin), chap. 15)
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dab
- (Vieilli) Personne qui a du pouvoir, maître, patron, roi, dieu.
- Ne fais pas de ragoût sur ton dab ! (n’éveille pas les soupçons sur ton maître) dit tout bas Jacques Collin d’une voix creuse et menaçante qui ressemblait assez au grognement sourd d’un lion. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1847, page 540)
- Les dabs d’antan trimaient siempre pour la pierre du coësre. Ce qui veut dire : Les rois d’autrefois allaient toujours se faire sacrer. Dans la pensée de ce roi-là, le sacre, c’était le bagne. — (Victor Hugo, Les Misérables, t.4, 1862, p. 287 → lire en ligne)
- Le dab est sinve, la dabuge est merloussière, la fée est bative, le bourgeois est bête, la bourgeoise est rusée, la fille est jolie. — (Victor Hugo, Les Misérables, tome 4, 1862, page 291 → lire en ligne)
- (Argot) Père, mère.
- T’as palpé vingt balles de ton dab ? — (Georges Courteline, Les Gaîtés de l’escadron, Nouveau malade, 1886, page 184)
- Ce que me disaient mes dabs, en somme c’était bien raisonnable. — (Louis-Ferdinand Céline, Mort à crédit, Denoël, Paris, 1936, page 354)
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polabe
- Ancienne langue slave disparue, qui était parlée dans une zone située au nord de la Pologne et de l’Allemagne actuelles.
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dabe
- (Argot) Autre forme de dab qui désigne aussi le père, la mère, le maître, le patron…
- Ses sœurs elles restaient à Aubervilliers chez son vieux. Son dabe, il relevait les compteurs pour tous les gaz de la région… — (Louis-Ferdinand Céline, Mort à crédit, Denoël, 1936, p. 168)
- Et blanchi sous le harnais, hein. Trente ans de fausse monnaie et pas un accroc. Un mec légendaire quoi. Les gens de sa partie l’appellent le Dabe et enlèvent leur chapeau rien qu’en entendant son blaze. Une épée, quoi ! — (Michel Audiard, Le cave se rebiffe, 1961)
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tétrasyllabe
- (Morphologie) Composé de quatre syllabes.
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trisyllabe
- Composé de trois syllabes.
- Chaque livre de Jan Baetens rappelle que l’informe - vers libre ou prose poétique - n’est pas la seule forme poétique possible : s’ensuivent généralement une exploration, une application et parfois un détournement de diverses contraintes formelles telles que le recours à l’heptasyllabe, au trisyllabe, au sonnet, à un schéma strophique particulier. — (Laurent Robert, Tactique (poétique), In Le Carnet et les Instants, n°146, février-mars 2007, www.mplf.be)
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rabe
- Supplément.
- Faire du rabe.
- C'est rien, just’un p’tit rabe qu’j’te d’mande…
- — Vas-y, Paul ! hurla la gouape, vas-y ! donne-lui son rabe, à cet enculé ! — (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 179)
- Reste.
- Y’a du rabe, qui en veut ?
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parisyllabe
- (Grammaire) Qualifie une déclinaisons qui a au nominatif et au génitif singulier le même nombre de syllabes.
- Qualifie les noms, les adjectifs dont la déclinaison est parisyllabique.
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cacabe
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe cacaber.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe cacaber.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe cacaber.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe cacaber.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe cacaber.
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rab
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du camling.
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heptasyllabe
- Qui a sept syllabes.
- Inconstitutionnellement est un mot heptasyllabe.
- barnabe
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baobab
- (Botanique) Arbre de grande taille de la famille des malvacées poussant dans les pays tropicaux.
- Le fruit du baobab, qui est comestible, se nomme le pain de singe.
- Les baobabs, avant de grandir, ça commence par être petit. — (Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince, 1943)
- L’un des baobabs signalés par Adanson à Ouakam est peut-être l’arbre à griots connu sous le nom de gouy guevel, abattu le 7 juillet 1959 et dont la circonférence, à 1 m du sol, était de 22,50 m en 1958, la différence en diminution étant expliquée par le fait qu’Adanson dut prendre sa mesure au sol.— (Raymond Mauny, Tableau géographique de l’Ouest africain au Moyen-âge, 1961 , p.63)
- Les enfants fraîchement circoncis, njulli, se livraient à une longue marche pour rejoindre le baobab totem et accomplir les rites sous la surveillance des selbé. — (Abdoul Hadir Aïdara, Saint-Louis du Sénégal: d'hier à aujourd'hui, Grandvaux, 2004, page 31)
- Quant à la symbolique du baobab, qu’on retrouve sur les sceaux de la République, on peut dire qu’en milieu sereer (groupe d’origine du président Senghor), c’est un arbre sacralisé qui matérialise, très souvent, un lieu de culte s’il est le réceptacle des pangool ou esprits ancestraux. Chez les Sereer, le baobab symbolise aussi le lieu d’intronisation du roi et, selon la tradition, les buur livraient, très souvent, des batailles autour de cet arbre sacré.— (Adama Djigo, « Patrimoine culturel et identité nationale : construction historique d’une notion au Sénégal », Journal des africanistes, 85-1/2 2015, mis en ligne le 7 juillet 2016, consulté le 13 mai 2020)
- (Par extension) Genre d’arbres tropicaux à feuillage caduc de la famille des Malvacées dont le nom scientifique est Andonsonia L..
- La région occidentale est relativement plate, avec, çà et là, des collines et de petites chaînes de montagnes. Elle est plus élevée dans le sud que dans l’ouest. Son climat très sec – car il n’y, tombe pas plus de 30 à 40 centimètres, d’eau par an – ne permet la culture que sur les bords des fleuves. Cette vaste zone est caractérisée par des plantes qui ne craignent pas la sécheresse : baobabs, tamariniers, arbres de Cythère, lataniers épineux et rabougris, euphorbiacées arborescentes, didierea, etc. — (Eugène Caustier, Madagascar, Paris, 1898, page 11)
- montrabe
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serdab
- (Archéologie) Salle contenant les effigies du défunt dans les tombaux de l'Égypte antique.
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pentasyllabe
- Composé de cinq syllabes.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.