Dictionnaire des rimes
Les rimes en : cérumineux
Que signifie "cérumineux" ?
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- (Anatomie) Qui a rapport au cérumen.
- Glandes cérumineuses.
- Follicules cérumineux.
Mots qui riment avec "eu"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "cérumineux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eu , eus , eut , eux , eud , eue , eues et oeuds .
- schadenfreud
-
reveut
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe revouloir.
- Que dalle, fit René, s’il en reveut, y repaye… — (Michel Bussi, Gravé dans le sable, Presses de la Cité, 2014, chapitre 26)
-
enfeu
- (Architecture, Funéraire, Religion) Niche dans un édifice religieux abritant un tombeau, un sarcophage ou une scène funéraire.
- Aucun texte ne précise si les gisants arrivèrent d’Italie avant que la décoration de l’enfeu ne soit commencée. — (Revue du Nord, Volume 63, 1981)
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artérioscléreux
- (Médecine) Qui a rapport à l’artériosclérose.
- Souffrant d'artériosclérose.
- Saltas me dit souvent que je ne serai jamais artérioscléreux, avec la tension artérielle qui est la mienne. — (Paul Léautaud, Journal littéraire, 23 décembre 1928 ; Mercure de France, Paris, 1986, vol. II, p. 136)
-
moyeu
- (Mécanique) Milieu de la roue (la roue peut être située sur une voiture, un vélo, etc.) ; gros morceau de bois tourné ou de métal, où s’emboîtent les rais, et dans le creux duquel entre l’essieu.
- Le soleil, semblable à une grande roue d’or dont son disque était le moyeu, épanouissait comme des jantes ses rayons enflammés dans un ciel nuancé de toutes les teintes de l’agate et de l’aventurine. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Elle figurait assez bien la moitié d’un moyeu de roue d’où s’emboîtaient des rais filant dans tous les sens, pour rejoindre la circonférence même de la roue. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Un groupe mixte faisait dans le contre-jour une tache sombre, sans cesse élargie par des apports nouveaux, autour d’un personnage dont on n’apercevait que le crâne brillant et graisseux comme le moyeu d’une roue de loterie. — (Antoine Blondin, Monsieur Jadis ou l'École du soir, 1970, réédition Folio, 1972, page 165)
- (Désuet) Jaune d’œuf.
- [Les œufs de la mouette rieuse] Martens les trouva bons et semblables, pour le goût, aux œufs de vanneau ; le moyeu de l’œuf est rouge, et le blanc est bleuâtre […] — (Jacques Christophe Valmont de Bomare, Dictionnaire raisonné universel d’Histoire Naturelle,…, Lyon, Bruyset ainé et C.e, tome 9, p. 51 (lire en ligne))
- (Louisiane) Milieu, centre.
-
moyenâgeux
- (Moyen Âge) Qui se rapporte au Moyen Âge, médiéval.
- L’ingéniosité des guerriers moyen-âgeux à se verser des huiles bouillantes sur la tête par le mâchicoulis. — (Barrès, Jard. Bérén., 1891, page 64)
- Elle parla une fois à Swann d’une amie qui l’avait invitée et chez qui tout était « de l’époque ». Mais Swann ne put arriver à lui faire dire quelle était cette époque. Pourtant, après avoir réfléchi, elle répondit que c’était « moyenâgeux ». Elle entendait par là qu’il y avait des boiseries. — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 76)
- On maintiendra également scrupuleusement la distinction entre « médiéval(e) » et « moyenâgeux(se) », le premier renvoyant à ce qui relève proprement du Moyen Âge et sur quoi travaillent les spécialistes du Moyen Âge (les médiévistes), tandis que le second correspond systématiquement à un jugement de valeur, soit positif (telle « rue moyenâgeuse » signalée par un Office du Tourisme – bref du pittoresque), soit le plus souvent négatif (synonyme de barbare, inculte, tyrannique, anarchique). — (Joseph Morsel avec la collaboration de Christine Ducourtieux, L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat…, 2007)
- (Par hyperbole) (Péjoratif) Vieux, arriéré, obscurantiste ; relatif à des pratiques ou à des violences qui rappellent le pire du Moyen Âge.
- Pourtant, après avoir réfléchi, elle répondit que c’était « moyenâgeux ». Elle entendait par là qu’il y avait des boiseries. — (Proust, Swann, 1913, page 244)
- Drumont comptait sans doute sur la victoire du boulangisme pour faire triompher sa doctrine et imposer aux juifs une législation moyenâgeuse ? — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Au début, je le détestais avec sa fixette sur la mariologie, sa morale moyenâgeuse et ses prises de position rétrogrades sur la contraception. Et puis je suis tombée amoureuse de lui. — (Roland Brunnier, Rome Sweet Rome, Société des Écrivains, 2008, page 50)
- Ma dernière parole soit Quelques vers de maître François. Pardonnez-moi, Prince, si je Suis foutrement moyenâgeux. — (Georges Brassens, Le Moyenâgeux, album Supplique pour être enterré à la plage de Sète, 1966)
-
majestueux
- Qui a de la majesté.
- Deux pages parurent, portant des flambeaux et éclairant une femme d’une taille imposante, d’un maintien majestueux, et surtout d’une admirable beauté. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre V)
- (Par extension) Qui donne l'apparence de la majesté.
- Je lui apportais les bonbons, les gâteaux, les oranges que dans nos représentations les enfants nous donnaient d’un air majestueux en nous disant : « Pour le chien ». — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- En plein Atlantique, […], se dresse un étrange rocher, majestueux et terrible dans son isolement. […]. Rokall dresse son sommet à 21 mètres, hauteur d'une maison de cinq étages, et sa circonférence est d'environ 100 mètres. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Les montagnes s'élevant à des hauteurs majestueuses formaient une espèce de cirque, d'immense amphithéâtre naturel autour du bassin qu'était la rade. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Il y a le pin d’Italie à écorce rouge avec son majestueux parasol ; il y a un cèdre âgé de deux cents ans, des saules pleureurs, un sapin du Nord, un hêtre qui le dépasse ; puis, en avant de la tourelle principale, les arbustes les plus singuliers, un if taillé qui rappelle quelque ancien jardin français détruit, des magnolias et des hortensias ; enfin, c’est les Invalides des héros de l’horticulture, tour à tour à la mode et oubliés, comme tous les héros. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre premier)
- C'était une grande pièce de laine, de couleur écrue, un habit majestueux mais lourd et encombrant. La toge était jetée sur l'épaule gauche, drapée sous le bras droit, […]. — (Barry S. Strauss, La mort de César, traduit de l'anglais par Clotilde Meyer, Paris : Albin Michel, 2018)
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populeux
- Qui est densément peuplé ou fréquenté.
- Ainsi, sous nos latitudes tempérées, lorsque les ruches sont populeuses, ces mini-monstres pullulent de concert – jusqu’à 5 000 par colonie ! — (Vincent Tardieu, L’étrange silence des abeilles, 2017)
- Le vieux quartier, l’ancienne ville, étage au nord-ouest ses ruelles étroites et tortueuses, bordées de masures branlantes ; là se trouvent la mairie, le tribunal civil, le marché, la gendarmerie ; cette partie de Plassans, la plus populeuse, est occupée par les ouvriers, les commerçants, tout le menu peuple actif et misérable. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre II ; réédition 1879, page 43)
- Et puis voici un populeux village, un village compact, ramassé, aux ruelles étroites et tortueuses, sans jardins, sans courtils, un village serré autour de son antique clocher. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Le succès du Métro augmente les pressions pour allonger le réseau vers d’autres secteurs populeux, dont les banlieues de l’île de Montréal. — (Métro de Montréal sur Wikipédia)
- Relatif au bas peuple, à la populace, qui est populaire.
- Le promeneur hasardé, quant à lui, musait, musardait. […]. Simultanément, il badait, badait les badauds du quartier populeux devenu presque exclusivement populaire. — (Bernard Jannin, Ça sent le tabac, Éditions Champ Vallon, 2013)
- Les banlieues populeuses.
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acrimonieux
- Qui a de l’acrimonie, de l’aigreur.
- Il appartient à un genre d’hommes qui ont la mémoire des chiffres, qui mettent la main sur leur cœur quand ils mentent et qui ont soif l’après-midi, ce qui est un signe de mauvais estomac et de caractère acrimonieux. — (Colette, Sido, page 13, 1930, Fayard)
- […] alors que des passages improvisés de cette allocution prennent un ton acrimonieux et que bien d’autres interventions confirment un solide ressentiment. — (Fondation Copernic, Sarkozy et l’Université – la revanche personnelle d’un cancre, février 2009)
- Ce que ne montre pas la sculpture c’est la relation acrimonieuse entre les deux hommes : Tycho le Danois riche, dodu, arrogant avec ses vêtements extravagants et son nez métallique ; Kepler l’Allemand pusillanime, renfermé, mystique. — (Dan Falk , François d' Appolonia, et al., Tout l'univers sur un Tee-shirt : À la recherche d'une "Théorie du tout", septembre 2005, p.56)
-
chatouilleux
- Qui est fort sensible au chatouillement.
- La plante des pieds est une partie très chatouilleuse.
- Je suis très chatouilleux.
- Qualifie un cheval qui est sensible à la cravache, à l’éperon.
- Ce cheval est chatouilleux.
- (Sens figuré) (Familier) Qui s’offense aisément ; qui se fâche pour peu de chose.
- Avant 1789, les gentilshommes verriers ne sortaient jamais sans leur épée, c’était toujours cette arme à la main qu’en présence de deux témoins se vidaient les querelles et différends qui souvent s’élevaient entre ces hommes, susceptibles et chatouilleux. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1895, 1923)
- Mais il est un autre point où cette confession apporte à ma conscience un total apaisement ; un point sur lequel je me suis examiné avec plus de sévérité, et sans avoir atteint, pendant longtemps, je l’avoue aujourd’hui, à calmer cette conscience chatouilleuse. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, pages 161-162)
- La langue se purifie... elle se sépare du peuple qui sent mauvais... Une langue appauvrie jusqu’à l'os... En France on est très chatouilleux sur tout ce qui concerne les problèmes de la langue. On la traite comme un objet de vénération. — (Johannes Westenfelder, Nicht Sprachschöpfer, sondern Sprachverwerter: San Antonio als Produkt der Crise de français, Kovač, 1991, page 20)
- (Sens figuré) (Vieilli) Qui exige des ménagements
- Une affaire chatouilleuse.
-
miséreux
- (Vieilli) Qui donne l’impression d’une extrême pauvreté.
- Elle se vit plus tard, miséreuse sans doute, vendant des oranges rue Saint-Denis, ou des crayons sur la Canebière, à l'âge où l'un et l'autre sexe, après s'être entendu longtemps pour la trouver digne de désir, continuerait à s'accorder pour la laisser mourir de faim. — (Pierre Louÿs, Les Aventures du roi Pausole, 1901)
-
écailleux
- Qui a des écailles.
- Avec Picasnon-le-Puant, c'était tôt fait de lever la bonde des étangs qu'il prenait à ferme et, pataugeant dans la vase clappante, dans le dernier filet d'eau bourbeuse où grouillait le peuple écailleux, de rafler tout dans leurs aveiniaux, de remplir les corbeilles d'osier, de les charger sur un charreton et , —[…]— d'aller tout vendre de porte en porte, de village en village, jusque dans les rues d'Orléans. — (Maurice Genevoix, Le roman de Renard, Paris : Presses de la Cité, 1958, rééd. Pocket, 1986, chap. 3)
- Susceptible de se détacher par écailles.
- Le diaspore, de structure analogue (l'aluminium remplaçant le fer), se présente en cristaux lamellaires parfaitement clivables (parfois taillés pour la bijouterie, malgré leur fragilité) donnant des lamelles flexibles, et en agrégats écailleux. — (Jean-Paul Poirot, Minéralia: les minéraux & les pierres précieuses du monde, Éditions Artemis, 2004, p. 68)
- (Médecine) Qui présente des plaques minces.
- Dartre écailleuse.
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graisseux
- Qui est de la nature de la graisse.
- Corps graisseux.
- Qui est taché de graisse.
- Habits graisseux.
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neigeux
- Qui est chargé ou couvert de neige.
- Le paysage était d'une indicible grandeur. De tous côtés surgissaient des montagnes plongeant à pic dans la mer, tandis que leurs cimes neigeuses se perdaient dans les nuages; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 31)
- Il s’émerveille des beautés de la nature; des vergers riches d'arbres fruitiers, des vignes étagées sur les pentes situées au midi, des forêts verdoyantes qui drapent les pentes, douces d'abord puis abruptes, des vallées dominées par les massifs rocheux couronnés, encore à cette saison, par les sommets neigeux. — (François Peyrot, Les Vaudois, vol. 1: Les Colporteurs de L’Évangile, L'Âge d'Homme, 1988, page 9)
- (Par extension) Abondant en neige.
- On mesure environ 200 jours de pluie annuels. La période neigeuse, rarement importante, peut s'étendre de novembre à avril. — (Petit Futé Bruxelles 2015, page 10)
- Fraîche en été, chaude en hiver, elle fumait dans les temps neigeux et par les grands froids, alors que partout ailleurs une glace épaisse emplissait les pièces d'eau du pays. C’était là que la bonne fée prenait ses bains et faisait ses ablutions. — (A. Madelaine, Au bon vieux temps: récits, contes et légendes de l’ancien Bocage normand, Delesques, 1907, page 315)
- Ainsi , une automne belle est suivie d'un hiver neigeux avec beaucoup de vents, ou du moins d’un printemps pluvieux. — (Pierre Étienne Morin, Mémoires composés au sujet d'une correspondance météorologique : Premier mémoire, Paris : chez Treuttel & Wurtz, chez Bachelier & chez Carrillan-Goeury & Nevers : chez Bonnot, 1827, page 29)
- Qui a l’aspect de la neige.
- Puis Mouley Abdelaziz paraît, vêtu de blanc neigeux, immobile comme une idole sur un superbe coursier noir caparaçonné de vert et d'or, […]. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 108)
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cagneux
- Qui a les jambes tournées en dedans, rapprochées au niveau des genoux et écartées au niveau des pieds.
- Le vieil homme eut un geste agacé. Il était accroupi sous un acacia, les bras posés en équilibre sur ses genoux cagneux. Dans le soleil déclinant, sa peau était aussi noire et luisante que de la poix. — (Philippe Morvan, Les Fils du Ciel, Calmann-Lévy, 2021)
- Le convoqué entra, voûté, cagneux, puant le bouc. — (Vladimir Volkoff, Les Faux Tsars, L’Âge d’homme, 1992, page 386)
- (En particulier) Tournés en dedans en parlant des genoux, des jambes.
- Lui, l’enfant unique et choyé, il avait bien ri au départ de cette fillette aux genoux cagneux, tirant sur sa jupe pour voiler la quasi maigreur de ses jambes de jeune pouliche. — (Laure Angélis, Ondine, Éditions Pierre Téqui, 1998, page 54)
- Qui a les pieds tournés vers l’intérieur en parlant des animaux, notamment des chevaux.
- Ce cheval est cagneux mais il a bon caractère.
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bleu
- De la couleur du ciel en plein jour quand il est dégagé. #0000FF
- […] sur toute l’Ardenne, le temps s’était levé. Le ciel était bleu éblouissant, la neige étincelait au soleil. — (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, page 155)
- (Par extension) D’une couleur appartenant au champ chromatique du bleu, c’est-à-dire légèrement différente de la couleur originelle mais liée à celle-ci. #DFF2FF #77B5FE #2BFAFA #3A8EBA #0000FF #17657D #686F8C
- On ne pouvait voir de fille plus fraîche, plus riante ; elle était blonde, avec de beaux yeux bleus, des joues roses et des dents blanches comme du lait […] — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Vers l’est, l’océan nuageux s’étendait bleu sombre à perte de vue, et Bert crut qu’il contemplait l’hémisphère entier du monde. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 95 de l’édition de 1921)
- Le surlendemain […] dans la soirée, la couleur bleue de l’eau, indice des grands fonds, m’apprenait ma sortie du golfe de Panama. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Au-delà des bois qui cernaient la ville, on apercevait une longue rangée de collines d’un bleu de fumée. — (Julien Green, « Moïra », 1950, réédition Le Livre de Poche, page 43)
- À mesure que les châteaux de nuages s’éloignaient l’un de l’autre découvrant de plus en plus du ciel, l’azur vira au bleu de gentiane […]. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 274)
- Il n'y avait pas un souffle d'air ni le plus petit mouton dans le ciel, du plus beau bleu ceinture de la Vierge. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 270)
- Gordon portait une veste marron à chevrons, une chemise bleu Oxford et une cravate en tissu de la même couleur que la veste, tachetée de motifs de forme ovale striés de bleu ciel. — (Philippe Labro, L’étudiant étranger, Gallimard, 1986, page 44)
- De la couleur que certains épanchements de sang ou certaines contusions font prendre à la peau.
- Quand le sang lui porte à la tête, il devient tout bleu.
- L’endroit de la contusion est encore bleu.
- (Cynologie) D’une couleur de robe de chien gris clair évoquant le bleu.
- Le berger de Brie peut avoir une robe bleue.
- (Cuisine) Très peu cuit, en parlant d’une viande grillée.
- On m’a servi un bifteck bleu.
- Vivement surpris de quelque chose.
- J’en étais complètement bleue.
- (Argot) (Populaire) Complètement ivre.
- Tu aurais vu le Maurice, avec les canons qu’il s’est mis, il était bleu, il divaguait complètement !Note : Dans les cas extrêmes, on dit aussi bleu nuit.
- (Belgique) Passionnément amoureux de quelqu’un.
- Je suis bleu de Stéph.
- L’amour est comme l’oiseau de Twitter : on est bleu de lui seulement pour 48 heures. — (Stromae, « Carmen », Racine carrée, 2013)
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affreux
- Qui cause ou qui est propre à causer de la frayeur, de l’effroi.
- Le divorce entre la production et les producteurs va créer une économie abstraite, entièrement inconnue au Moyen Âge, et qui favorisera le développement de la plus affreuse pauvreté. — (André Maurois, Histoire de l’Angleterre, Fayard & Cie, 1937, p. 590)
- Quand il voyait, sur le sable des allées un piquet de chat, il entrait aussitôt dans une colère affreuse. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
- Le temps se modère un peu; la mer toujours affreuse; le navire se comporte toujours très-bien, la mâture ne bouge pas quoique le navire tangue beaucoup , […]. — (Les feux flottants, dans le Magasin pittoresque, 1868, vol.36, p.118)
- Que je le plains, pécheur, en ton heure dernière !Les maux les plus affreux sont amassés sur toi ;Le noir enfer, séjour rempli d’effroi,T’attend au bout de la carrière. — (Mort du pécheur, dans Félix Dupanloup, Manuel des petits séminaires et des maisons d’éducation chrétienne, 1844, 2e édition, page 106)
- (Par hyperbole) Qualifie une personne d’une grande laideur ou une chose très désagréable.
- Avez-vous été à l’Odéon, monsieur, me dit-il, et avez-vous remarqué que les femmes qui viennent là sont les plus affreuses créatures du monde ? — (Octave Mirbeau, Contes cruels : La Tête coupée)
- Avant la paix d’Amiens, cet Anglais avait résolu le problème de couvrir le buste sans assommer le corps de cet affreux carrick qui finit aujourd’hui sur le dos des vieux cochers de fiacre ; mais comme les fines tailles sont en minorité, la mode du spencer pour homme n’eut en France qu’un succès passager, quoique ce fût une invention anglaise. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- (Sens figuré) Qualifie une personne fort dépravée, capable des actions les plus noires, les plus viles. — Note : Se dit souvent au sens moral.
- Leur sort est affreux.
- C’est affreux à voir, à dire.
- (Sens figuré) Qualifie ce qui peut susciter une grande pénibilité ou une extrême douleur.
- Dès le début du XXe siècle, un avocat de Rocroi, François Cazin, constatait : « Souvent, j’ai vu la brigade de service sortir de Rocroi pour aller se mettre en embuscade dans les lieux les plus cachés et les plus difficiles et par les temps les plus affreux. […] » — (Jacques Lambert , « Un douanier ardennais, inventeur astucieux, Jean Victor Risse », dans Le Journal du confinement, du mercredi 24 juin 2020, Charleville-Mézières : Éditions Terres Ardennaises)
- C’est une ingratitude affreuse, une affreuse calomnie. — Il est affreux de calomnier cet homme. — Il était dans une affreuse misère.
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pesteux
- Qui se rapporte à la peste.
- Le bacille pesteux aurait-il par hasard perdu sa virulence ? Il ne le semble pas, d'après certaines épidémies survenues dans l'Inde et d'après la cruelle épidémie, qui frappa la Mandchourie en 1910 et fit, en moins de trois mois, 65.000 victimes. — (Jules Guiart, La peste reviendra-t-elle ? , dans la Revue d'Hygiène, vol.59, no 4, avril 1937, p. 241)
- « Le bacille pesteux a déjà été utilisé comme arme bioterroriste par les Japonais en 1942 », ajoute le microbiologiste Patrick Berche, auteur de L'Histoire secrète des guerres biologiques. — (Le Figaro, 30 juin 2011)
- Quand le bacille [...] se dissémine dans l'organisme, il colonise les organes, la rate, le foie ou même le sang [...]. Chez certains patients, elle touche les poumons, on parle alors de pneumonie pesteuse. — (Le Point, 20 juin 2012)
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pleut
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de pleuvoir.
- Les savoureux jeux de mots sont déclinés en cartes postales, tee-shirts et casquettes : « Rodin des Bois », « Complètement Miró », « Le Titien à sa mémère », « À Bruxelles, il ne pleut jamais mais qu’est-ce qu’il drache », « Oui, mais non » à dégoter au BOZAR SHOP. — (Petit Futé Bruxelles guide un grand week-end, 2013, page 7)
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partageux
- (Politique) Partisan du partage des propriétés, de la communauté des biens.
- Le mouvement des « partageux » s’amplifiant, la loi du 10 juin 1793 votée par la Convention après l’élimination des girondins, autorisa le partage des communaux suivant le principe égalitaire du partage par tête et non par ménage. — (Albert Soboul, « Les paysans “partageux” et la Révolution française », dans L’Histoire, septembre 1980 [texte intégral])
- « Cet état est violent et ne peut pas durer toujours. Ne vous y fiez pas, ô, hommes du monde : Il faut que les choses changent. » Ce partageux-là, que Le Pen aurait peut-être traité, lui aussi de voyou et de communiste, était l’évêque Bossuet, au xviie siècle. — (Maurice Ulrich, « Partageux », dans L’Humanité, 2 mars 2012 [texte intégral])
- Les partageux ne meurent jamais — (Denis Langlois, Les partageux ne meurent jamais, Les Belles Lettres, 1992)
- (Familier) Partageur.
- Mais Fouillade fait semblant de ne pas comprendre le desideratum du sire qui se dandine devant lui avec un sourire engageant, et il vide précipitamment son verre. L’autre tourne le dos, non sans grommeler qu’ils sont « pas beaucoup partageux et plutôt goulafes, ceuss du Midi ». — (Henri Barbusse, Le Feu : journal d’une escouade, Flammarion, Paris, 1916, page 155)
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miséricordieux
- Qui a de la miséricorde ; qui est enclin à la miséricorde.
- Il songeait à la Vierge […]. Par delà les âges, Elle demeurait l’éternelle orante et l’éternelle suppliée ; miséricordieuse et reconnaissante, à la fois ; miséricordieuse pour ces infortunes qu’Elle allégeait et reconnaissante envers elles. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- La chose la plus miséricordieuse en ce bas monde est l’incapacité de l’esprit humain à mettre en corrélation toutes les informations qu’il contient. — (H. P. Lovecraft)
- L’enfer prouve que Dieu n’est ni bon, ni miséricordieux. — (Sébastien Faure, Douze preuves de l'inexistence de Dieu, conférence de 1908)
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érugineux
- Dont la couleur est analogue (semblable) à celle de la rouille du cuivre (le vert-de-gris).
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paresseux
- Qui est enclin à éviter l’action, le travail, l’effort, à ne pas se donner de peine.
- Le pauvre n'est plus tout à fait l'image du Christ sur terre mais un profiteur sans vergogne et paresseux, dont la paresse est fortement combattue ; une ordonnance de 1351 de Jean II condamne les vagabonds qui refusent de poursuivre une activité salariée. — (Dominique Ancelet-Netter, La Dette, la dîme et le denier: Une analyse sémantique du vocabulaire économique et financier au Moyen Âge, Presses Univ. du Septentrion, 2010, page 82)
- Je suis un spécimen athée, paresseux, assisté, profiteur et pourri, qui aime se reproduire comme des lapins. Je fais partie du Tiers-Con. Ma devise : Se lever pour une canette. — (Stanley Nagel, Tropique de Belgique, Société des Écrivains, 2013, page 7)
- Infinie tristesse d'une volonté paresseuse qui ne ne soucie plus de création. Il est temps de changer de braquet, de chercher des têtes nouvelles, des jeunes de vrai talent, ils existent, on ne les appelle pas. — (Jacques Chancel, « Capuçon (Renaud) », dans Dictionnaire amoureux de la télévision, Éditions Plon, 2011)
- Être paresseux comme une couleuvre / un lézard. : (Proverbial) Être très paresseux.
- Désigne une disposition accidentelle, particulière.
- Vous, d’ordinaire si actif, vous êtes aujourd’hui bien paresseux.
- (Médecine) Lent.
- Estomac, intestin paresseux.
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quartzeux
- (Minéralogie) Qui est de la nature du quartz.
- Les alluvions anciennes […] sont essentiellement formées d’un sable quartzeux dans la masse duquel on rencontre du gravier et des cailloux roulés de nature variable : porphyre pétrosiliceux, brèche, granite à amphibole des Ballons, porphyrites et quartzites, celles-ci provenant du démantèlement des poudingues de grès. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 15)
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aveux
- Pluriel de aveu.
- Mais, deux semaines plus tard, Raoul, qui s’amusait fort auprès de ce funèbre fantoche, profita d’une ripaille plus complète pour lui arracher des aveux. — (Maurice Leblanc, La Barre-y-va, chapitre 7)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.