Dictionnaire des rimes
Les rimes en : cérébelleux
Que signifie "cérébelleux" ?
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- (Anatomie) Qui appartient au cervelet.
- Cette malade avait de l'analgésie avec quelques points douloureux aux deux jambes, des tremblements rapides des mains, marchait à petits pas, courbée, avec de la raideur des jambes, en titubant comme si elle était atteinte de troubles cérébelleux. — (Sigmund Freud, Études sur l'hystérie, traduction de 1956)
- Cette année-là, exceptionnellement, le 15 août tombera un vendredi 13 et j’apprendrai par Radio Mongol Internationale la nouvelle de cette catastrophe aérienne dans le secteur septentrional de mes hémisphères cérébelleux, […] — (Hubert-Félix Thiéfaine, Un Vendredi 13 à 5 H, 1984)
Mots qui riment avec "eu"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "cérébelleux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eu , eus , eut , eux , eud , eue , eues et oeuds .
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délictueux
- (Droit) Qui a le caractère d’un délit.
- Une opération rassemblant 450 policiers a visé, mardi, le square de Forceval, près de la porte de la Villette (19e), pour contrôler ce « site de consommation de crack à ciel ouvert », où ont lieu « trafics » et « actes délictueux », selon les mots du nouveau préfet de police Laurent Nuñez. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 14 septembre 2022, page 2)
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nécessiteux
- Qui est dans l’indigence, dans le dénuement, qui est réduit à la nécessité.
- De riche, il est devenu nécessiteux.
- Ce sont des gens nécessiteux.
- — Tu as froid, reprit Olivier en se levant pour me quitter, tu as piétiné sous la pluie, tes habits mouillés transpirent les odieuses rigueurs de la vie nécessiteuse et de l’hiver, tu reviens tout imbibé de stoïcisme, de misère et d’orgueil : attendons à demain pour causer plus raisonnablement. » — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, pages 189-190)
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ombrageux
- Qui produit de l'ombre.
- On a trouvé le moyen de dépouiller de leurs feuilles les ombrageux mûriers qui sont le plus bel ornement de la place Castellane, et cela, pour l'énorme et fabuleuse somme de vingt-cinq francs. — (L'Avenir de Port-Vendres, Collioure, Banyuls et de la région du 14 juin 1885)
- Se dit au propre des chevaux, des mulets, etc., qui sont sujets à avoir peur et à s’arrêter, ou à se jeter subitement de côté, quand ils voient leur ombre ou quelque objet qui les surprend.
- Tel un cheval ombrageux à qui on oublie de mettre les œillères.
- À l’aspect de ce monde si nouveau pour moi qui m’entourait à cette campagne, je me sentis d’abord d’une curiosité bizarre, triste et profonde, qui me faisait regarder de travers comme un cheval ombrageux.— (Alfred de Musset, La Confession d'un enfant du siècle, 1836, éd. GF 2010)
- (Sens figuré) Se dit d’une personne qui s’inquiète pour la moindre raison.
- Jean-Jacques Rousseau écrit bien ; mais par son caractère ombrageux, il était sujet à voir mal. — (Diderot)
- Très modeste d’ailleurs, d’une timidité longtemps ombrageuse, il lui avait suffi de rester en correspondance avec ses anciens professeurs et quelques amis nouveaux, au sujet des très remarquables mémoires qu’il envoyait parfois à l’Académie de médecine. Toute ambition militante lui manquait. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893)
- Ainsi l’avait-elle bien vite tourmenté par sa vanité un peu ombrageuse.— (Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince, Éditions Gallimard, France, 2013, page 36)
- (Sens figuré) Qui est porté à prendre ombrage, à s’offusquer pour un rien.
- C’est un homme fort ombrageux. Un esprit ombrageux.
- Ce que de pareilles confidences avaient dû coûter à une conscience ombrageuse et si longtemps fermée, je le devinais, et je le remerciai d’un geste attendri auquel il ne répondit que par un mouvement de tête. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 234)
- Rapace et vaniteux, retors et ombrageux, Clovis est le type même du voyou de haute volée, qui jalonnera toute sa carrière d’assassinats commandités, dans le plus pur style mafiosique. — (Pierre Lance, Alésia : un choc de civilisation, Presses de Valmy, 2004)
- schadenfreud
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pernicieux
- Qui est mauvais, dangereux, nuisible, préjudiciable, le plus souvent d’un point de vue moral ou social.
- La gloire : qu’y a-t-il pour le chrétien de plus pernicieux et de plus mortel ? Quel appât plus dangereux ? Quelle fumée plus capable de faire tourner les meilleures têtes? — (Bossuet, Oraison funèbre d’Henriette d'Angleterre, 1670)
- Nous serions alors préoccupés par les inégalités, que beaucoup jugent pernicieuses, plutôt que par la pauvreté absolue, que ces mêmes personnes et beaucoup d’autres jugent plus pernicieuse encore. — (A. S. Bhalla, Mondialisation, croissance et marginalisation, page 46, IDRC-CRDI, 1998)
- Jetez cet animal traître et pernicieux. — (La Fontaine, Le Berger et le Roi)
- Jeune fille, dit-il enfin, si la compassion que je ressens pour toi est produite par quelque artifice de ton art pernicieux, ta faute est grande. — (Walter Scott, Ivanhoé, ch. XXXVIII, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Spécialement) (Médecine) Se dit d’une maladie dont l’évolution conduit presque toujours à la mort du malade.
- Anémie pernicieuse.
- Fièvre pernicieuse.
- Le pays de Bray, écrit textuellement Cauchois, « se dessèche par anémie pernicieuse, c’est-à-dire par le suicide lent d’une sous-natalité systématique ». Mais n’est-ce point là un verdict très sévère ? — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
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bileux
- (Familier) Qui s’inquiète facilement.
- Ils ne sont pas bileux, ceux de Bourgoin, ou alors ils savent que c’est chez les sulfatés qu’il y a de la casse et ils cirent leurs godasses avant de décambuter. — (San Antonio, Du plomb dans les tripes, chapitre 5, 1953)
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quinteux
- Qui est fantasque, qui est sujet à des quintes, à des accès de mauvaise humeur.
- Tantôt la créature la plus douce est quinteuse, et jamais les quinteuses ne deviennent douces ; […]. Je suis las du mariage. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Le harnais de tête était si chargé de pompons, de houppes et de fanfreluches, qu’à peine pouvait-on démêler à travers leurs mèches éparses le fil revêche et rechigné du quinteux animal. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Olivier causeur, distrait, quinteux, élégant sans viser à l’être, mis avec goût à une époque et dans un pays où les enfants s’habillaient on ne peut plus mal, […] — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 68)
- Elle le voyait triste, quinteux, malade, et elle n’arrivait pas à l’égayer, ni même à deviner le motif de cette mélancolie grandissante et de cette agitation. — (Paul Bourget, Le Disciple, page 325, 1899)
- Certes elle sait s’arranger de manière à ce qu’on lui manque ; mais Julius semble travailler à désœuvrer toujours plus sa vertu ; comment s’étonner, dès lors, qu’elle se montre auprès de lui toujours insatisfaite et quinteuse ? — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
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intraveineux
- (Médecine) Qui se fait dans l’intérieur d’une veine.
- L’urographie intraveineuse montrait, de son côté, une dilatation de l’uretère, le non-fonctionnement du rein droit cependant que la radiographie du thorax révélait des métastases circutuelles… — (Michel del Castillo, Le Vent de la nuit, éditions René Julliard, 1972, troisième livre, douzième chapitre)
- La peroxydase du raifort en intraveineux ne passe pas dans le tissu cérébral, alors qu’elle diffuse très facilement dedans lorsqu’elle est injectée dans le LCR et pompée par les astrocytes. — (Jean-François Vibert, Alain Sebille, Marie-Claude Lavallard-Rousseau, Neurophysiologie, 2019, page 56)
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mucilagineux
- Qui contient du mucilage ; qui est de la nature du mucilage.
- Les uns lui trouvèrent une saveur douce et agréable, les autres un goût mucilagineux, parfaitement insipide, et une remarquable coriacité. — (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846)
- Dans les graines des plantes, l’huile est ordinairement accompagnée d'une substance mucilagineuse : aussi lorsqu'on les broie avec de l'eau, elles ont la propriété de former un liquide blanc, laiteux, connu sous le nom d’émulsion. — (J. Fritsch, Fabrication et raffinage des huiles végétales, manuel à l'usage des fabricants, raffineurs, courtiers et négociants en huiles, Paris : chez H. Desforges, 1905, page 1)
- Il faut débarrasser le coton des produits ligneux, pectiques, mucilagineux ainsi que des gommes, résines et cires qu’il peut renfermer …. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
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goutteux
- (Médecine) Qui est sujet à la goutte.
- Elle voulut obliger le chef des mages, qui était vieux et goutteux, de danser devant elle ; et, sur le refus du mage, elle le persécuta violemment. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, XVI. Le basilic, 1748)
- Le même vieillard goutteux allait procéder à la taille des cheveux. — (Ivan Tourgueniev, L'Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- Sous le porche, un vieux pauvre, goutteux, courbé, enfoncé dans une sorte de chaise, ses longs cheveux gris pendant dans son cou, récite attentivement les yeux fermés, perdu dans sa contemplation, et ses doigts déroulent les grains, pendant que l’autre main tâte le Jésus de cuivre. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- Il consulta deux médecins. Leurs diagnostics furent différents. L’un attribuait les troubles dont souffrait M. de la Ferté au paludisme contracté dans les plaines de la Mitidja. Ce diagnostic émanait d’un médecin républicain. L’autre, qui émanait d’un praticien tout dévoué au gouvernement impérial, affirmait que les troubles dont il s’agissait étaient de nature goutteuse. — (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, Albin Michel, 1923, réédition Cercle du Bibliophile, page 16)
- Il se leva, fit quelques pas en traînant son pied goutteux. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 40)
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bruineux
- Qui tient de la bruine.
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heureux
- Qui jouit du bonheur, qui possède ce qui peut le rendre content.
- Suis-je heureux ? Oui ; je n’ai ni deuil, ni regrets, ni désir compliqué ; donc, je suis heureux. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Tous les hommes veulent être heureux.
- Ils travaillaient à rendre les hommes meilleurs et plus heureux.
- Nous ne serons parfaitement heureux que dans le ciel.
- Il n’est pas fort riche et il ne laisse pas de se croire heureux, d’être heureux, de vivre heureux.
- Cette famille n’est pas heureuse.
- Il se trouve fort heureux.
- Il rend sa femme très heureuse.
- Vous devez être bien heureux d’avoir de tels enfants.
- Heureux celui qui craint le Seigneur !
- Heureux qui peut vaincre ses passions !
- Est heureux qui croit l’être.
- Se dit la condition, de la situation, de la vie de celui qui est heureux.
- Il est dans un état heureux, dans une condition heureuse, dans une situation heureuse.
- Il jouit d’un sort très heureux.
- Mener une vie heureuse.
- Une heureuse vieillesse.
- Heureux sous le ciel prospère
- Faire une fin heureuse : Mourir dans les sentiments d’un homme de bien et d’un bon chrétien.
- Favorisé par la vie ou par son sort.
- Eh bien ! dit mon ami avec indulgence, tu vois là-bas l'homme heureux qui vient de la reconduire, et qui, fidèle aux lois de notre cercle, n'ira la retrouver peut-être qu'après la nuit. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Sylvie, 1854)
- Il fut heureux assez pour réussir.
- Il est fort heureux d’en être quitte à si bon marché.
- Nous sommes heureux qu’il n’en ait rien su.
- Il est heureux en tout.
- Vous êtes une heureuse mère.
- Vous êtes un heureux mortel.
- Qui rend fortuné, qui procure du plaisir ou qui est favorable et avantageux.
- Heureux sort.
- Heureuse destinée.
- Laissez-la dans cette heureuse ignorance.
- L’heureuse simplicité de nos pères.
- L’âge heureux de l’enfance.
- Tout leur promettait un heureux avenir.
- Règne heureux.
- Moment heureux.
- Occasion heureuse.
- Événement heureux.
- Heureux changement.
- Heureux ascendant.
- Heureuse influence.
- Chance heureuse.
- Hasard heureux.
- Coup heureux.
- C’est heureux, c’est fort heureux pour vous.
- (Familier) et (Ironique) C’est très heureux, c’est bien heureux, c’est fort heureux : Se dit lorsqu’une personne adhère ou se détermine à quelque chose après avoir longtemps hésité, ou parce qu’elle ne peut faire autrement.
- Vous dites que vous avez eu peur? Vous l’admettez. C’est heureux. Vous voilà sur la bonne voie. — (LaChance, Richard, Bonjour l’amour! Adieu violence!, Le Dauphin Blanc, Québec, 2007)
- Il s’est enfin déterminé à venir : c’est fort heureux.
- (Sens figuré) Être né sous une heureuse étoile : Être heureux dans tout ce qu’on entreprend.
- Choix heureux, conseil heureux : Choix, conseil qui est suivi d’un bon succès.
- Faire une heureuse rencontre, une rencontre heureuse : Trouver par hasard ce que l’on cherchait et que l’on n’espérait pas trouver sitôt.
- On dit dans un sens analogue
- C’est une rencontre heureuse : Surtout en parlant d’un bon mot, d’un trait d’esprit, d’une pensée ingénieuse.
- (Sens figuré) Avoir la main heureuse : Réussir ordinairement dans les choses qu’on entreprend.
- Cela est difficile ; mais il en viendra à bout, il a la main heureuse.
- Avoir la main heureuse : Se dit aussi d’un joueur qui gagne souvent.
- Qui annonce de la prospérité, qui promet de la bonne fortune, ou qui prévient favorablement.
- Un heureux présage.
- Un heureux pronostic.
- Il a la physionomie heureuse.
- Il a quelque chose d’heureux dans la physionomie.
- Choses sujettes à quelque danger, lorsqu’elles arrivent sans accident.
- Un peu de houle agitait le Firecrest sur son ancre, et mes visiteurs furent heureux de regagner la terre ferme. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Des couches heureuses.
- La traversée, la navigation fut très heureuse.
- Notre voyage fut heureux.
- Heureux retour.
- Heureuse tentative.
- Se dit d’une chute ou de quelque autre chose de fâcheux qui n’a pas eu de mauvaise suite.
- C’est une chute heureuse.
- (Dans une acception plus étendue) Qui est bon, excellent, distingué ou rare en son genre.
- Tandis que nous nous entretenions amicalement avec ces bonnes gens, j’observais l’heureuse disposition du dressoir, de l’évier, des tablettes, où étaient rangés les pots et les assiettes. — (Goethe, Campagne de France, 1822 ; traduction française de Jacques Porchat, Paris : Hachette, 1889, page 93)
- On crie et on chante. Le boulangisme engendre toute une littérature de chansons - souvent d'une prosodie peu heureuse. — (Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, p.299)
- Un heureux choix de mots.
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chanceux
- Qui est favorisé par la chance.
- Dans cette lutte, naturellement, les plus forts et les plus chanceux devaient vaincre, et, de différentes manières, exploiter et opprimer les vaincus. — (Errico Malatesta, Le Programme anarchiste,)
- « Mon pauvre Juste, vous n’avez pas eu une vie chanceuse. » — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 146)
- Paul Jean se considère particulièrement chanceux de pouvoir mettre à profit son expertise au quotidien, et ce, six mois par année. — (Vicky Boutin, Un fauconnier au service des avions de chasse de Bagotville, radio-canada.ca, 2 décembre 2020)
- (Rare) Qui dépend de la chance.
- La pêche au bord de la mer, quand on n’a ni barque ni filets et qu’on ne peut la faire qu’aux engins ou à la ligne, est un chanceux métier. — (Honoré de Balzac, Un drame au bord de la mer, 1834, réédition Gallimard, Folio, page 75)
- Il était donc quelqu’un, et sa fortune n’était point due uniquement à un heureux concours de circonstances et de combinaisons chanceuses. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- Restait l’emploi de la dynamite, toujours bien chanceux, car il paraissait impossible que Herr Schultze eût disparu sans semer d’embûches le terrain qu’il abandonnait. — (Jules Verne, Les Cinq Cents Millions de la Bégum, Hetzel, 1879, chapitre XVI)
- Le capitaine Burton lui-même, le célèbre explorateur du continent noir, y a échoué en 1872. « Les explorations en Islande sont, dit-il, aussi chanceuses que celles de l'Afrique centrale, et le voyageur doit s'attendre à y être le jouet de circonstances auxquelles il ne peut absolument rien. » — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 4)
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moelleux
- Qui est rempli de moelle.
- Un os moelleux.
- Un bois moelleux.
- (Sens figuré) Qui joint la douceur à la force et qui flatte agréablement le goût, qui n’a rien d’aigre ni de dur, qui a du corps et qui est souple, doux à la main.
- Cette hospitalité que j'ai sollicitée, je l'accepte à une condition, dit Laura, c'est que tu me permettes de confectionner, pour toi et Guillaume, un gâteau de mon enfance, un gâteau moelleux aux pruneaux qu'on nomme dans mon pays far, le far breton. — (Claudette Combes, Une rose pour le soleil, Cid éditions, 1987)
- Nous nous affalons côte à côte dans le grand canapé blanc, moelleux comme un marshmallow géant ; mon corps s'enfonce confortablement dans les coussins tandis que Damen attrape la télécommande et se blottit contre moi. — (Alyson Noël, Éternels, tome 5 : Une étoile dans la nuit, traduit de l'anglais (États-Unis) par Maud Desurvire, 2012, chap. 2)
- Voix moelleuse. — Étoffe moelleuse. — Un lit moelleux. - Des tapis, des coussins moelleux.
- (En particulier) (Peinture) Qualifie un pinceau dont les touches sont larges, grasses et bien fondues, et ces touches elles-mêmes.
- (Par extension) Qualifie des contours souples et gracieux.
- Puis, ces formes trop arrondies, trop moelleuses, arriveront à diminuer la force des aspects, leur virilité. — (Jean de La Varende, Versailles, Paris, édition Henri Lefebvre, 1959, page 180)
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furieux
- Qui est en fureur ; qui est en furie.
- Il vit, non loin du grand chemin, une femme éplorée qui appelait le Ciel et la Terre à son secours, et un homme furieux qui la suivait. […]. Cet homme l’accablait de coups et de reproches. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, 1748)
- L'homme emporté et furieux ne connaît personne, il se connaît à peine lui-même. Il n'est capable de rien entendre; la colère lui fait prononcer une multitude de paroles vagues, dont il perd jusqu'au souvenir; […]. — (« Œuvres oratoires de Jacques-Denis Cochin, curé de Saint-Jacques du Haut-Pas », dans la Collection intégrale et universelle des orateurs chrétiens, publiés par l'Abbé Migne, tome 98 (vol. 31 de la 2e série), Paris, chez J.-P. Migne, 1866, p. 587)
- Entendant leur cris, Océana sortie de la maison pour se trouver face à face à une quarantaine de femmes furieuses armées de torches. Elles commencèrent par lui crier de quitter l'île, qu'elle n'était pas à sa place ici. — (Viviane Traversy, Des étoiles dans les yeux, page 98, Éditions Melonic, 2004)
- Pour les Grecs, le cheval furieux est terrible à regarder et terrible à entendre, car le grincement des dents, le bruit du mors, rappellent le grondement des Érinyes : […]. — (Bernard Terramorsi, Le fantastique dans les nouvelles de Julio Cortazar: Rites, jeux et passages, page 38, Éditions L'Harmattan, 1994)
- (Par extension) Qui dénote ou qui exprime la fureur.
- J'avais beau plonger des yeux furieux dans ses prunelles sombres, je n'y trouvais ni contact, ni étincelle, rien qu'une veulerie menaçante noyée dans de l'eau morte. — (Max Olivier-Lacamp, Les deux Asies, Grasset, 1967)
- Et pendant ce temps-là voilà la foule qui s'amasse et, comme de juste, prend fait et cause contre moi, pousse des cris furieux et veut qu'on me conduise en prison. — (Anatole France, Rabamor, dans Récits de vieux marins,)
- Dans leurs rangs éclata une furieuse colère : elles ne se sauvèrent pas, mais se jetèrent sur les cailloux et se mirent à bombarder les crânes de la cavalerie qui avait chargé. — (Un militant syndicaliste franco-polonais: La vie errante de Tomasz Olszański (1886-1959), traduit par Mylène Mihout, p.289, Presses universitaires de Lille, 1993)
- Qui, dans sa folie, se porte ou peut se porter à des actes de violence.
- Ainsi il n'a rien à faire dans les premières loges de l'Hôpital-Général en 1717 pour le fou non furieux, pas plus que dans les chambres voûtées réservées au fou furieux en 1722-1723. — (Jacques Laplante, Psychothérapies & impératifs sociaux: Les enjeux de la connaissance de soi, page 29; De Boeck Supérieur, 1995)
- Qui est impétueux, véhément, violent.
- Pour lancer contre nous ces furieux prédicateurs, il faut que les chefs du clergé se soient sentis bien atteints. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, préface de la 3e édition, Hachette & Paulin, 1845, p.I)
- Il la couvrait avidement de caresses, murmurait les mots d'amour les plus doux, et tous deux se perdaient dans une extase furieuse et passionnée. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans "Trois contes de l’Amour et de la Mort", 1940)
- Bientôt tes appels ne seront plus que rauquements de plus en plus sourds, beuglements de désespoir si fatigués qu’ils ne dépasseront plus ta gorge, étranglée de terreur par la furieuse certitude, la peur atroce et annihilante, la frayeur immonde de périr en Fagne : […]. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Vers le soir je remarque que l’étai de foc s’use beaucoup et je me dispose à le réparer lorsqu’un coup de vent arrive si furieux et si sec que l’étai de foc et la bastaque bâbord, cèdent en même temps. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Hans avait une furieuse envie de rire au nez de ce polichinelle grandiloquent, à qui il ne manquait que la redingote, le col à manger de la tarte et l’écharpe mayorale pour personnifier le stupide-fonctionnaire-conscient-de-son-importance. — (Henri Ghils, La mare aux filles, Paris : Éditions du Grand Damier, 1955, chap. 6)
- (Sens figuré) (Familier) Qui est prodigieux, excessif, extraordinaire dans son genre. — Note : Dans cet usage, l’adjectif précède toujours le nom.
- C’est un furieux mangeur, un furieux menteur.
- Il s’est donné un furieux coup, une furieuse entorse.
- Il fait une furieuse dépense.
- (Héraldique) Se dit du taureau élevé sur ses pieds. À rapprocher d’acculé, cabré, effaré, effarouché, effrayé et forcené.
- Du Fenoil — d'azur, au taureau furieux et levé en pied d'or, et un chevron de gueules brochant sur le tout. — (Jacques Paul Migne, Encyclopédie théologique, t.13, p. 662, 1852)
- (Équitation) Qualifie une sorte d'allure de manège.
- Dans les passades, dites furieuses, le cheval est maintenu à la galopade jusqu'au milieu de la ligne droite, d'où il part au galop allongé jusqu'à deux ou trois pas de l'extrémité de cette ligne ; là on le remet à la galopade pour l’exécution de la demi volte ou de la demi pirouette ordinaire. — (Félix van der Meer, Connaissances complètes du cavalier, de l'écuyer et de l'homme de cheval, page 245, Lebègue & Cie à Bruxelles & Dumaine à Paris, 1865)
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montagneux
- Où il y a beaucoup de montagnes.
- Les reliefs se dressent en puissants massifs ou encore constituent des systèmes montagneux très digités qui cloisonnent des petites pénéplaines. Aussi le paysage qui s'offre à la vue est-il toujours limité à l'horizon par des reliefs plus ou moins vigoureux. — (Jean-Yves Marchal, La colonisation agricole au Moyen-Ouest Malgache : La petite région d'Ambohimanambola (sous-préfecture de Betafo), Paris : ORSTOM, 1974, p. 15)
- La structure du relief est bien conservée, les vastes vallées du bassin lacustre se trouvent pour la plupart à une altitude de 4400-4700 m, composant une surface complète de plateau et le niveau de base de l'érosion des régions montagneuses et des collines. — (Yang Qinye & Zheng Du, La géographie au Tibet, traduit du chinois, China Intercontinental Press, 2003, p. 32)
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chartreux
- (Catholicisme) Religieux de l’ordre de Saint-Bruno.
- Le cimetière est ombragé par deux ou trois grands cyprès, comme il y a dans les cimetières turcs : cet enclos funèbre contient quatre cent dix-neuf chartreux morts depuis la construction du couvent ; une herbe épaisse et touffue couvre ce terrain, où l’on ne voit ni tombe, ni croix, ni inscription ; ils gisent là confusément, humbles dans la mort comme ils l’ont été dans la vie. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Monsieur de C. de M. préside presque toujours au dîner. Pour autant qu’on y parle, on y parle donc français. Mais un silence de chartreux règne d’ordinaire. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 272)
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baveux
- Qui bave.
- Enfant baveux.
- Bouche baveuse.
- (Par analogie) Dont certains éléments coulent.
- (Cuisine) Omelette baveuse : Qui n’est pas trop cuite.
- (Médecine) Chairs baveuses : Chairs molles et humides d’une plaie qui n’a pas de tendance à la cicatrisation.
- (Typographie) Lettres baveuses : Lettres qui ne sont pas imprimées nettement, étant trop chargées d’encre.
- (Canada) (Populaire) Prétentieux et provocateur.
- Il y a le jeune boxeur ambitieux et plutôt baveux, qui défie l’ancien champion. — (Le Devoir, 30 sept.-1er octobre 2006)
- Pour toute réponse, un immense éclat de rire de la part de l’acteur et coscénariste du film Patrick Huard, qui campe à merveille un « bum » baveux dans ce film d’un genre encore inexploité au Québec. — (Le Devoir, 26 juillet 2006)
- Depuis deux jours, je reçois des photos d’amis habitant en zone orange. Au resto. Avec un large sourire. Un verre de vin à la main. J’ai le goût de leur envoyer des messages de bêtises (« Arrêtez de m’écœurer, maudits baveux ! »), mais je me retiens. — (Richard Martineau, L’autre pandémie qu’il faudrait aussi combattre, Le Journal de Québec, 10 mars 2021)
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mélodieux
- Qui est agréable à l’oreille.
- Toujours il croyait entendre résonner à son oreille les notes suaves et mélodieuses de la voix de la jeune fille, quelque effort qu’il fit pour oublier ; […]. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Les spectateurs les accompagnaient en battant rythmiquement des mains et en chantant des airs tahitiens plus mélodieux que la dure langue mangarevienne. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Mélodique.
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bourbeux
- Qui est plein de bourbe.
- Elle revit la ferme, la mare bourbeuse, son père en blouse sous les pommiers. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- Jean Blin n’est point un mauvais sujet, mais il aime à boire en compagnie et il lui est arrivé plus d’une fois d’attendre dans un fossé bourbeux l’aube du lundi. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 127)
- Nous recommençâmes à descendre dans le brouillard et le noir. D’autres chefs nous pressaient ; le terrain était inégal et bourbeux ; les chevaux se faisaient tirer. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 16)
- (Par extension) Sale, comme souillé de bourbe.
- La marquise mit à profit cette lâcheté soudaine et jeta avec adresse, en plein nez du gamin, son éponge humectée d’une eau malodorante et bourbeuse. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 60)
- (Par extension) Difficile, délicat, où on s’empêtre facilement.
- Je ne m’aventurerai pas sur ce terrain bourbeux, je craindrais qu’on se dispute.
- Il était tombé dans cet amour comme on tombe dans un trou bourbeux. — (Guy de Maupassant, La femme de Paul, dans La maison Tellier, 1891, réédition Le Livre de Poche, page 232)
- L’impression qui se dégageait de cette prose comme à dessein bourbeuse, et qui tenait moins à son sens général mal appréciable qu’à l’ennui poli et compact qu’elle exprimait éloquemment, était qu’il s’agissait moins de m’aiguiller sur ce sujet précis que de se couvrir, par une allusion de pure forme, contre le risque encouru d’une omission. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
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malicieux
- Qui a de la malice, qui est porté à nuire, à mal faire.
- Il est malicieux comme un singe.
- Intention malicieuse.
- Qui est porté à la plaisanterie.
- Un enfant malicieux.
- Son esprit malicieux égaie la conversation.
- Qui dénote un esprit espiègle.
- Il songe à tout, aux plus petites choses. Il crayonne de malicieux portraits, raconte avec enjouement des anecdotes spirituelles, […]. — (Octave Mirbeau La Mort de Balzac, 1907)
- (Spécialement) (Vieilli) Qualifie cheval qui rue de côté, qui semble user d’adresse contre celui qui le monte ou qui l’approche.
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rocailleux
- Qui est plein de petits cailloux.
- Ce bois était dominé par des sommets rocailleux. — (François-René de Chateaubriand, Itinéraire de Paris à Jérusalem, 1811)
- L’agriculture y est d'un maigre profit : le sol est, en effet, tellement rocailleux, qu'il faut le cultiver avec la houe. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 36)
- (Sens figuré) Dur, désagréable à l’oreille.
- Un style rocailleux.
- Autant celle-ci [Victor Marguerite] peut paraître simpliste, rocailleuse malgré sa générosité ... — (Lévi-Strauss, Tristes tropiques, 1955, p. 50)
- Un accent rocailleux.
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graveleux
- Qui est mêlé de gravier ; qui contient du petit gravier ou du sable grossier.
- Tandis que, sur cette longue colline graveleuse du Médoc, tant de châteaux sont bâtis au milieu des vignes qui occupent tout le terrain, celui-là s’élève au milieu de jardins aux pelouses verdoyantes et de bois ombreux. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- La terre que je cultive, située sur le territoire de Chanteheux, se monte à 500 jours de terre (100 hect.), et 140 fauchées de prés (28 hect.) ; le terrain est sec, sablonneux et graveleux. — (Paul Genay, Monographie de la commune de Chanteheux (Meurthe-et-Moselle), dans Monographies de communes, concours ouvert en 1897 par la Société des agriculteurs de France, Paris & Lille : J. Lefort - A. Taffin-Lefort, successeur, 1898, page 285 (appendice))
- Installé dans les parties surélevées des rives moins mouillées que le Caricetum limosae, ce groupement semble trouver son optimum écologique sur les sables graveleux tourbeux des petites dépressions. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises, les associations végétales de la vallée de La Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, page 120)
- Les éléments sont très hétérométriques et composés à 70 % de granite dans une matrice graveleuse à sableuse. — (Sylvain Coutterand et Gérard Nicoud, Les stades de retrait du glacier de l’Arve entre le verrou de Cluses et l’ombilic de Chamonix. (Vallée de l’Arve, Haute-Savoie), Quaternaire, 16, (2), 2005, pages 85-94)
- Lors des vents de tempête, le reg graveleux est soufflé par le vent qui édifie ainsi ces rides de quelques centimètres de hauteur ; […]. — (Nicole Petit-Maire, Jean Riser et L. Blanc-Vernet, Sahara ou Sahel ? : quaternaire récent du bassin de Taoudenni (Mali), Centre national de la recherche scientifique, 1983, page 99)
- (Sens figuré) Qualifie un fruit dont le cœur ou la chair renferme de petits amas d’une espèce de concrétion dure en forme de gravier.
- Une poire graveleuse.
- (Médecine) Qui est relatif à la gravelle ou qui la dénote.
- Affection graveleuse. - Urine graveleuse. Ce qui était nommé sable ou gravelle correspond à des cristaux d’urate de sodium. Leurs éliminations avec l’urine, a fortiori leurs blocages de ces voies urinaires, pouvaient être très douloureux.
- (Médecine) Qui est sujet à la gravelle.
- Être goutteux et graveleux.
- (Sens figuré) Par extension, dès le XVIe siècle, se dit de choses désagréables, douloureuses. Référence nécessaire
- (Sens figuré) Se dit des propos, des discours, des récits licencieux, à la limite de l’obscène.
- Ces voisines avaient lu la Nouvelle Héloïse et trouvaient ce livre graveleux, elles l’avouaient franchement. — (Alexandre Dumas, Joseph Balsamo, 1846)
- La même année, 1773, l’abbé de Talleyrand fut béni par Voltaire et présenté à la Dubarry, qui lui donna deux abbayes pour une grosse impertinence qu’il dit au milieu d’une conversation graveleuse. Il s’était écrié, en soupirant, qu’il était plus facile d’avoir des femmes que des abbayes. — (Hippolyte Castille, Le Prince de Talleyrand, 1857)
- Si les femmes n’étaient pas là, on parlerait voitures et chevaux de courses, on raconterait des blagues graveleuses. La civilisation n’existerait pas. — (Philip K. Dick, Le Maître du Haut Château, 1962 ; traduit de l’anglais américain par Jean Sola, 2012, page 187)
- J’entends ses blagues graveleuses où la langue châtiée des politiques est supposée le céder au parler vrai de la foule et celui-ci au degré zéro de la parole que serait la langue des organes logés dans la seule culotte […]. — (Bernard-Henri Lévy, Le monde selon Trump, Le Point n° 2270, 10 mars 2016)
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piqueux
- (Désuet) Synonyme de piqueur.
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grincheux
- (Familier) D’un caractère exécrable, qui trouve à redire à tout.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Familier) Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)
- C’est un bon prix mais il est grincheux ton maillot — (@ashurayaaaaa sur Twitter, 23 juillet 2022 → lire en ligne)
- on dirait son genou il est grincheux ???? — (@yanis_0711 sur Twitter, 21 mai 2020 → lire en ligne)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.