Dictionnaire des rimes
Les rimes en : béquette
Que signifie "béquette" ?
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- Pince à l’usage du chaînetier, de l’épinglier, du fondeur et du serrurier.
- Sorte de perche qu’on emploie dans certains bateaux, pour mouvoir le gouvernail.
Mots qui riment avec "ette"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "béquette".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : aite , aites , ept , ète , ètes , ette , ettes , aîte , ête et êtes .
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gambette
- (Familier) Petite ou jolie jambe.
- Les bras d’Anonyme — qui était à tel point plongé dans ses calculs géométriques qu’il ne s’aperçut même pas de ma présence ; et moi, le frappant à l’épaule, je le détournai de la contemplation de certaines gambettes qui sautillaient de l’autre côté de la rue. — (Ippolito Nievo, Anti-aphrodisiaque pour l’amour platonique, 1851 (première parution 1956) ; traduit de l’italien par Muriel Gallot, 1986, page 67)
- Déjà les boys et les danseuses faisaient la haie en chantant un chœur tonitruant et en tortillant des gambettes... — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre I, Série noire, Gallimard, 1956, page 12)
- On dit que j'ai de belles gambettes.
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lavette
- Petit morceau de linge, torchon ou sorte de pinceau garni de gros fils dont on se sert pour laver la vaisselle.
- Ce disant, il m’a tendu quatre doigts, mous comme une vieille lavette. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XII, Série noire, Gallimard, 1956, page 111)
- (Sens figuré) (Injurieux) Individu sans énergie, sans courage.
- Ce garçon est une vraie lavette.
- Au moins, vous avez de la trempe. Pas comme votre prédécesseur. Je ne l’ai jamais dit mais c’était une lavette. — (Raphaël Majan, Shopping sanglant : une contre-enquête du commissaire Liberty, POL éditeur, 2011)
- (Suisse)(Alsace, Franche-Comté, Ardèche) Gant de toilette.
- Ah ces réveils, l’atroce migraine, la gueule pâteuse —j’avais presque toujours bu la veille— la chambre de bain inconnue aux odeurs fétides, la fausse familiarité de la lavette et de la brosse à dents de la dame, les quatre aspirines. — (J. Chessex, Carabas, Lausanne, 1971, page 34)
- (Argot) Langue.
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tête
- (Anatomie) Partie supérieure du corps, qui est le siège du cerveau et des principaux organes des sens, et qui, chez l’être humain et chez la plupart des vertébrés, tient au reste du corps par le cou.
- […], et presque aussitôt une tête se pencha hors de la voiture pour voir ce qui se passait, une grosse tête pâle et grasse, une touffe de cheveux sur le front : c’était Napoléon ; […]. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- D’un coup de rasoir, je lui coupai la tête, et le tronc, d’où un flot de sang s’échappait, gigota quelques secondes sur le parquet. — (Octave Mirbeau, La tête coupée)
- Avoir la tête ronde, la tête plate, la tête pointue. — Avoir la tête enfoncée dans les épaules.
- (En particulier) Crâne.
- Ainsi que cela se produisait chaque fois qu’il avait trop pompé le jour d’avant, il se sentait la tête un peu fiévreuse, le front chaud, les nerfs excités et la gorge sèche. — (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Il s’est cassé la tête, il s’est fait un trou à la tête.
- En tombant, il a failli se fendre la tête.
- (Familier) Figure, visage, physionomie.
- Un grand corps d'ours, bien trop grand pour cette petite tête aux yeux bridés de poupon mal réveillé et pour la petite voix pointue qui en sortait, une voix un peu mielleuse et zozotante d'enfant de chœur vicieux. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Une belle tête. — Une tête sympathique. — Une tête intelligente, stupide. — Il fait une drôle de tête.
- (Par métonymie) Chevelure.
- Au moment où il obliquait vers le seuil, un homme, en manches de chemise, à tête grise et de solide carrure, apparut et le dévisagea. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 370 de l’édition de 1921)
- (Désuet) Scalp.
- Ils sont d’abord conviés « au conseil de bienvenue et au festin de l'amitié », où ils doivent pleurer les morts, peut-être ceux qu’ils remplacent en étant eux-mêmes adoptés, puis ils participent à la « danse des têtes » (du scalp). — (Gilles Havard, L’Amérique fantôme, Flammarion Québec, 2019, page 139)
- (Par métonymie) Personne ou institution qui organise et dirige l’action.
- Les Allemands avaient frappé à la tête, et la tête était assommée et conquise, mais sans autre résultat que de permettre au corps d’échapper à sa direction. New York, monstre sans tête, était devenue incapable d’une soumission collective. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 237 de l’édition de 1921)
- (Sens figuré) Esprit, imagination, mémoire, intelligence, jugement.
- Se remplir la tête de sottises.
- Se mettre des chimères en tête, dans la tête.
- Il n’a que cela en tête.
- Il s’est mis en tête de partir.
- Dans l’état où il est, il n’est pas capable d’application; il a la tête encore trop faible, il n’a pas la tête assez forte.
- C’est pourquoi, en hâte, Il se presse de renvoyer les disciples, dont la tête n’est pas très solide et qui pourraient être gagnés par le mouvement. — (Maurice Zundel, Silence, parole de vie, transcription d’une retraite donnée en 1959, éditions Anne Sigier, 1990, page 1199)
- Fermeté de caractère.
- Cet homme a de la tête.
- Individu ; personne.
- Casablanca toute entière tenait alors dans l’enceinte de ses murailles. Elle comptait environ 25.000 indigènes dont un cinquième d’israélites et une colonie européenne, femmes et enfants compris, d’approximativement 500 têtes, […]. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 15)
- Infinie tristesse d'une volonté paresseuse qui ne ne soucie plus de création. Il est temps de changer de braquet, de chercher des têtes nouvelles, des jeunes de vrai talent, ils existent, on ne les appelle pas. — (Jacques Chancel, « Capuçon (Renaud) », dans Dictionnaire amoureux de la télévision Éditions Plon, 2011)
- Pour lui, l’« explosion civilisatrice », alliance de modes de production et de consommation par tête élevée, était très largement responsable de la dégradation environnementale, en particulier par le biais d’un progrès technique qui avait rompu la circularité écologique. — (Jacques Véron, Environnement : « Il faut arrêter de mettre la démographie en accusation et promouvoir un développement durable », Le Monde. Mis en ligne le 16 février 2019)
- Vie, existence.
- Il y va de votre tête.
- On ne se jette pas sans risquer sa tête au travers des secrets de l’État. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Élevage) Chacun des animaux d’un cheptel, d'un troupeau.
- Un ranch pratiquant le naissage aura besoin d’un homme à temps plein pour 400-500 têtes en raison des soins à donner aux veaux à la naissance. — (Doris Sayago, Jean-François Tourrand, Marcel Bursztyn et José Augusto Drummond, L’Amazonie, un demi-siècle après la colonisation, 2010, page 213)
- « Ô illustres personnes ! C’est Alhadji Issa, fils d’Alhadli Hamadou, qui épouse Ramla, fille d’Alhadji Boubakari. Le montant de la dot est de dix têtes de bœufs, déjà données et non à crédit. » — (Djaïli Amadou Amal, Les impatientes, éditions Emmanuelle Collas, Paris, 2020, page 71)
- (Équitation) Unité conventionnelle servant à départager les chevaux à l’arrivée, valant environ 50 centimètres.
- Ce cheval a gagné d’une tête.
- (Populaire) Mesure pour la taille de personnes qui correspond à la hauteur d’une tête (sens 1).
- Il me dépasse d’une tête !
- (Art) Représentation, imitation d’une tête humaine par un peintre, par un sculpteur, etc.
- Une tête antique. — Cela a l’air d’une tête du Carrache. — C’est une tête du Titien.
- (Numismatique) Côté où est l’effigie d'une monnaie.
- (Chasse) Bois des cerfs.
- Le cerf a mis bas sa tête. — Une belle tête de cerf.
- Tête portant trochures, tête en fourche, tête paumée.
- (Par analogie) Sommet de certaines choses, et particulièrement des arbres.
- Avec un petit caillou situé à 200 mètres dans le nord-est, connu sous le nom de Hazelwood, dont la tête se montre, soit dans le creux des lames, soit couronnée de brisants, Rockall est tout ce qui émerge d'une grande terre disparue. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Des arbres coupés par la tête.
- Une montagne, un chêne, un sapin qui porte sa tête jusque dans les nues.
- (Cuisine) Extrémité d’en haut de certaines plantes, de certains légumes.
- Des têtes de pavot, des têtes d’artichaut, une tête de chou.
- (Parfois) Extrémité inférieure de certains légumes.
- La tête d’un oignon, la tête d’un poireau.
- Extrémité de diverses choses.
- La distance qui se trouve sur le composteur entre sa tête et la tête de la coulisse inférieure , fixe la longueur de chaque ligne; et c'est ce qu'on nomme la Justification. — (Dictionnaire technologique ou Nouveau dictionnaire universel des arts et métiers, Bruxelles : Lacrosse & Cie, 1839, nouvelle édition avec planches, volume 3, page 285)
- […]; Mazagan, l'ancienne colonie portugaise ayant conservé l’aspect d'une ville péninsulaire, tête de la route principale conduisant de la côte à Marrakech, à population analogue à celle de Casablanca ;[…] — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 149)
- La tête d’une aiguille : Le bout qui est percé pour y passer le fil.
- La tête d’un compas : La partie ronde où les deux branches du compas sont assemblées par une charnière.
- (En particulier) L’extrémité ronde ou aplatie qui est opposée à la pointe.
- La tête d’un clou, d’une vis.
- La tête d’une épingle.
- (En particulier) Partie d'un outil de frappe, dans laquelle entre le manche.
- La tête d’un marteau, d’une cognée.
- (Golf) Partie de la canne qui touche la balle.
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encliquette
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe encliqueter.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe encliqueter.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe encliqueter.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe encliqueter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe encliqueter.
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conquête
- Action de conquérir ; la chose conquise elle-même.
- Avant la conquête française, la Kabylie ne connaissait pas d'autre mode de répression que la vengeance privée et les Kabyles n'étaient pas de mauvaises gens. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VI, La moralité de la violence, 1908, p.256)
- Depuis sa conquête par César et jusqu'à la fin du Ve siècle, la Gaule n'a été qu'une terre romaine, entièrement latinisée et son histoire se confond avec celle de Rome. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours - Avant-propos, 1937)
- Je tirai sur la manette des gaz; le moteur répondit avec une docilité touchante, et nous voici partis à la conquête du ciel. — (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- À l'état naturel, les résineux comme les feuillus ont une grande puissance de conquête et une grande longévité. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.16)
- En mai 1925, Amundsen était parti en avion à la conquête du Pôle Nord, et la plus grande inquiétude régnait sur son sort. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Avant que le califat omeyyade de Damas n'eût cédé la place aux Abbassides de Bagdad, en 750, les conquêtes arabes avaient unifié politiquement une grande partie du monde, de l'Espagne à l'Inde. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
- (Sens figuré) — D'abord réservées aux scientifiques, les Pyrénées ont ensuite accueilli un tourisme prudent en attendant les pyrénéistes, ivres de conquêtes. — (André Lasserre, Petite histoire de la Bigorre, Éditions Cairn, 2015)
- Alors, vous, monsieur Antoine, que pensez-vous de la conquête de l'espace ? Antoine, la bouche pleine de croissant : — Conquête de l'espace... quézaco ? — Comment ça quézaco ? Vous n'ignorez tout de même pas que des hommes se sont baladés en jeep sur la lune ! — (Pierre Dudan, Antoine et Robert: Saint-Exupéry, Brasillach, Éditions Antagnes, 1981, p. 38)
- (Spécialement) (Histoire) (Canada) Prise de possession, par les armes (1759-1760) puis par traité (1763), du territoire de la Nouvelle-France par l'Empire britannique. → voir Conquête
- Doit-on parler d'une « conquête » pour décrire les événements de 1754-1760 ou encore de 1763?Dans la perspective des Canadiens, le terme conquête n'est pas trop fort. Les Français ne l'aiment pas. Je ne sais pas quel mot ils préfèrent, d'ailleurs. Je pense qu'ils n'aiment tout simplement pas le souvenir du traité de Paris de 1763. — (Denis Vaugeois et Stéphane Savard, Entretiens, Boréal, Montréal, 2019, page 133)
- (En particulier) Action de séduire, en parlant de l’amour, de la sympathie, voire, comme dans le sens 1, la personne séduite elle-même.
- […] ; mais vous avez certainement fait sa conquête, car ce n'est probablement pas pour moi qu'il passe sous nos fenêtres deux fois par jour depuis que vous êtes ici... Certes, il vous aime. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Certes Casanova n'est pas impie, n'est pas un démon, ne provoque ni Dieu ni les hommes. […]. Enfin il se contente de conquêtes faciles. — (Denis de Rougemont, Comme toi-même : Essais sur les Mythes de l'Amour, Albin Michel, 1961, note n°1, p.114)
- Décidément, on s’y perdait avec les conquêtes de ce Don Juan de l’opérette. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XIX, Série noire, Gallimard, 1956, page 174)
- Le coureur de jupons ne sait plus se tenir : En sa ligne de mire, une femme, messires ! Courant comme un heureux vers sa douce conquête On le soupçonne d’être un as de la quéquette ! Un mythe qui pourrait bien vite s’écrouler […]. — (Cassiopée M.D., Profilage (Portraits professionnels): Sociologie du monde du travail, Mon Petit Éditeur, 2013, page 26)
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marouette
- (Ornithologie) Petit échassier migrateur, voisin des râles, de la famille des rallidés.
- La marouette, qu'il est impossible de confondre avec aucun des genres voisins, est un oiseau de passage dont l’émigration périodique et régulière commence et finit chaque année avec celle des cailles, et dure deux mois environ, de la mi-août à la mi-octobre. Elle abonde alors suivant les années dans les pays d'étang, dans les prairies marécageuses et dans les mares des plaines. — (Alphonse Toussenel, Le monde des oiseaux: ornithologie passionnelle, Paris : Librairie phalanstérienne, 1853, p. 350)
- Le pré dégageait une odeur de terreau humide, une marouette sifflait dans les roseaux au sud. Son chant sonnait comme des gouttes d'eau qui tombaient. — (Kurt Aust, La confrérie des invisibles, traduit du norvégien par Céline Romand-Monnier, City Édition, 2010, chap. 8)
- (Botanique) Un des noms vernaculaire de l’anthémis fétide, dite aussi marute.
- Maroute (ou marouette): nom vulgaire de la camomille puante, utilisée pendant la guerre pour la fabrication des produits pharmaceutiques. (Plante qui abondait dans les cours de ferme, et que pour se faire quelques sous, les gamins allaient vendre aux pharmacien du coin.) — (Jean-Marie-Boulais, Marais d'antan, tome 1 : La pêche aux grenouilles, Éditions Cheminements, 2009, chap. 2, note n°1)
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hoquette
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de hoqueter.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de hoqueter.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de hoqueter.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de hoqueter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de hoqueter.
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porphyrogénète
- (Antiquité) Né pendant le règne de leur père, en parlant des empereurs byzantins
- Un appartement du palais de Byzance était revêtu de porphyre ; les impératrices l’occupaient lorsqu’elles devenaient enceintes, et afin de désigner l’extraction royale de leurs enfans, on les appelait Porphyrogenètes, ou nés dans la pourpre.— (Edward Gibbon, Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain, tome 09 (1819), Lefèvre, 1819, pages 140-260)
- (Littéraire) (Par analogie) Qui a été élevé dans le luxe impérial.
- Et des chœurs porphyrogénètesS’agenouillaient ingénument :C’était des saints et des poètes — (Guillaume Apollinaire, Poème (incipit :« Le chemin qui mène aux étoiles », La Phalange, n°21, 15 mars 1908)
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quête
- Action par laquelle on cherche.
- « Nous sommes d’ailleurs en quête de nouveaux partenaires », souligne l’Angérien. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 9 juillet 2022, page 18)
- Là-dessus, Capestang se mit en quête d'une auberge pour s'y loger avec Cogolin. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Agressif ou flatteur, impromptu ou acharné, le dragueur égrène tout au long de son infructueuse quête sa concupiscente litanie. On presse alors le pas, tête baissée, découragée et battue, tristement ramenée à son humiliante condition de femme […]. — (Djamila Saadi-Mokrane, « Petit lexique du dragueur algérois », dans La virilité en islam, sous la direction de Nadia Tazi & Fethi Benslama, Éditions de l'Aube & Intersignes, 1998, réédition de poche : Éditions de l'Aube, 2004, p. 261)
- D'une façon intéressante, les néoconservateurs, poursuivant une quête digne de Moby Dick pour trouver un monstre à occire — […] — sont, de par leur tempérament et leur point de vue philosophique, bien plus « fondamentalistes » que ceux qu'ils perçoivent comme leurs ennemis. — (Anjum Anwar & Chris Chivers, Autorités locales et dialogue interreligieux, une perspective britanique - Une occasion manquée, chap. 6 de Des dieux dans la ville : le dialogue interculturel et interreligieux au niveau local, édité par le Conseil de l'Europe, 2007, p. 174)
- Action de demander et de recueillir des aumônes pour les pauvres ou pour une œuvre de charité.
- Les capucines étaient non-seulement confessées et dirigées par les capucins, mais nourries par eux et du produit de leurs quêtes. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e éd., Hachette & Paulin, 1845, p.92)
- Faire la quête dans l’église, à domicile, pour les œuvres de la paroisse, pour les pauvres.
- (Chasse) Action d’un valet de limier qui va détourner une bête pour la lancer.
- Aller en quête.
- (Chasse) Action du chien qui démêle la voie d’un gibier qu’on veut détourner.
- Un épagneul bon pour la quête.
- Ce chien est trop vif, trop ardent, il n’est pas bon pour la quête.
- (Chasse, Musique) Ton de chasse que l’on sonne pour exciter les chiens à trouver l’animal qu'on veut leur faire chasser.
- Lorsqu’on entre en chasse, il faut sonner la quête à de courts intervalles. Les chiens savent alors qu’il faut travailler. La quête les excite, les encourage, leur rappelle d’heureux souvenirs ; vous les voyez s’animer à l'envi les uns des autres, et déjà quelques uns lancent par-ci par-là des notes graves comme des points d'orgue. — (Elzéar Blaze, La musique de chasse, La France musicale, 1842.)
- Ce livre contient les tons de chasse suivants : la quête, deux tons pour chiens, le laissé courre royal, le forhu, pour remettre les chiens dans la bonne voye et pour le hourvary, le débucher, l’eau, la sortie de l’eau, l’hallali, l’appel, la retraite prise. — (Bon Dunoyer de Noirmont., Histoire de la chasse en France depuis les temps les plus reculés jusqu’à la Révolution, par le baron Dunoyer de Noirmont. Tome 2 , 1867.)
- Lorsqu’on entre en chasse, on sonne la quête pour encourager les chiens.— (Charles Diguet, Le livre du chasseur , 1881.)
- « Tu dis vrai, Nicamor (nom du chien)! » s’écriait-il… et il sonnait la quête et la requête…, l'hourvari, quand le vieux chien tombait à bout de voix…, la vue, alors que, changeant le lieu de sa reposée, le piqueur tentait de se dérober à la meute…, l’hallali, lorsqu'après une heure de chasse, Nicamor, démêlant toutes les ruses de la bête, aboyait au fort devant la nappe du cerf, dont l’honnête serviteur s’était fait un manteau; puis, la fête terminée, le gentilhomme regagnait sa demeure en sonnant de toutes les forces de ses poumons la joyeuse fanfare de la retraite prise. — (Adolphe d'Houdetot, La petite vénerie ou La chasse au chien courant, 1930.)
- (Marine) Inclinaison d’un mât vers l’arrière ou l’avant.
- Il se retira à l’arrière de la dunette et braqua sa longue-vue au-dessus des bastingages. Il voyait deux mâts présentant une forte quête avec deux grandes voiles sombres, pareilles à des ailes. — (Alexander Kent, traduction d'Alain Bories, Capitaine de Sa Majesté, Phébus, coll. Libretto, 1992, p. 238)
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escarpolette
- (Désuet) Siège que l’on suspend par des cordes, pour se balancer.
- La jeune fille se balançait sur l'escarpolette.
- L’homme ne peut pas toujours mal faire. Aussi, même dans la société des pirates, doit-il se rencontrer quelques heures douces pendant lesquelles vous croyez être, dans leur sinistre vaisseau, comme sur une escarpolette. — (Honoré de Balzac, L'Auberge rouge, 1831)
- Nous eûmes toutes les peines du monde à ne pas être séparés, mon camarade et moi, car l’un nous tirait à gauche, l’autre nous tirait à droite avec une énergie peu rassurante, surtout si l’on songe que ces débats se passaient sur des canots que le moindre mouvement faisait osciller comme une escarpolette sous les pieds des lutteurs. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- […] ; les petites filles s’extasiaient, le soleil couchant se mêlait à cette joie, et rien n’était charmant comme le caprice du hasard qui avait fait d’une chaîne de titans une escarpolette de chérubins. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
- Ô mourir de cette mort seuletteQue s’en vont, cher amour qui t’épeures,Balançant jeunes et vieilles heures !Ô mourir de cette escarpolette ! — (Verlaine, Romances sans paroles, Ariettes oubliées, II, 1873)
- Les hommes, ayant retiré leurs redingotes, se lavèrent les mains dans un seau d’eau, puis rejoignirent leurs dames installées déjà sur les escarpolettes. — (Guy de Maupassant, Une partie de campagne, dans La maison Tellier, 1891, réédition Le Livre de Poche, page 189)
- […] Il nous a fabriqué, une p'tite escarpolette, et nous l'a installée, pour dire qu'il est pas bête […] — (Francis Lai, La Maison de Toutou, 1967)
- Ce qui présente l’apparence d’une balançoire.
- Je voyais, entre autres bizarreries, d'immenses escarpolettes fleuries habitées par des légions d'oiseaux, et qui avaient l'air d'être mises en mouvement par des bras invisibles. Sur des arbres énormes, des centaines de nids pendaient comme des fruits, et se balançaient au moindre souffle de vent — (François-Auguste Biard, Deux années au Brésil, 1862)
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fortraite
- Féminin singulier de fortrait.
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coquette
- Femme qui use de coquetterie.
- Variété de laitue.
- Boîte à herborisation.
- (Zoologie) Synonyme de zeuzère du poirier (papillon).
- Substantivement, par ellipse, pour une mouche coquette, grain de beauté factice placé sur la lèvre.
- En France , la mouche passionnée se plaçait au coin de l’œil , la majestueuse au milieu du front, l’enjouée sur les plis que fait la joue en souriant, la galante au milieu de la joue, la baiseuse au coin de la bouche, l’effrontée sur le nez, la coquette auprès des lèvres : la recluse cachait quelque bouton.— (Isidore Lebrun, La Bonne ville, 1826)
- La coquette est modeste. Une jeune femme qui plaçait alors une mouche sur les lèvres avait bonne envie de se la voir enlever par tout autre ravisseur que par le vent ou par les doigts de sa femme-de-chambre. — (L’esprit des journaux, 1805)
- On ne doit point semer son visage de mouches, deux ou trois suffisent. La mouche effrontée se campe sur le nez, la coquette auprès des lèvres. La receleuse est celle qui recele quelque rougeur ou quelque tache. Il y en a plusieurs autres: la mouche du Signal, du Rendez-vous, la précieuse, la mouche de débauche, l’assassine, la fripone, la gourgandine, les inséparables.— (François Gayot de Pitaval, Bibliothèque des gens de cour, ou Mélange curieux des bons mots d'Henry IV, de Louis XIV, de plusieurs princes et seigneurs de la cour, et autres personnes illustres, avec un choix de traits naïfs, gascons et comiques, de plusieurs petites pièces de poésies et de pensées, 1725)
- Testicule.
- Chang part en arrière, pousse un gémissement atroce et roule sur le plancher, les mains crispées sur ses « coquettes ». — (F. H. Ribes, KB-09 Section « K », éditions Fleuve Noir, 1973, chapitre XXI)
- (Ornithologie) Nom normalisé donné à deux genres de très petits oiseaux nectarivores de la sous-famille des trochilinés (colibris véritables, etc.) totalisant seize espèces caractérisées par leur taille souvent minuscule, et surtout par leurs plumes ornementales souvent spectaculaires telles huppes érectiles touffues, aigrettes, hackles, raquettes, filoplumes caudales très longues, etc., souvent grégaires, et propres aux forêts tropicales de l'écozone néotropicale (genres Lophornis et Discosura).
- Il y en a sur un buisson appelé la « coquette ; » au-dessus planent les colibris, rouges eux-mêmes sur la poitrine: on dirait des flammes. Ce sont les plus jolis petits êtres qu'on puisse se figurer; gras comme des bouvreuils, ils semblent pour ainsi dire assis sur l’air. La coquette et ses courtisans ailés présentent un spectacle ravissant. — (Frédérika Bremer, La Vie de famille dans le Nouveau-Monde: lettres écrites pendant un séjour de deux années dans l'Amérique du Sud et à Cuba, Traduit du suédois par Mlle R. Du Puget, Tome III, Association pour la propagation et la publication des bons livres, Paris, 1854, page 138)
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poudrette
- (Désuet) Petit ustensile où l’on mettait le sucre en poudre.
- Meringues farcies […] vous les saupoudrez de sucre fin mis dans une poudrette, et les mettez au four à une chaleur très-douce. — (J.-J. Machet, Le Confiseur moderne, Imprimerie de Guilleminet, Paris, 1803)
- (Agriculture) Excréments animaux ou humains desséchés et réduits en poudre, employés comme engrais.
- Il paroît encore, que je ne plante pas dans du terreau tout pur, encore moins dans la poudrette toute pure, comme font quelques Jardiniers ; il eſt bien vrai que les Orangers pouſſent aſſez bien dans cette poudrette pendant un an ou deux : mais il eſt vrai auſſi qu’ils n’y font aucune motte […] — (Jean de La Quintinye, Instruction pour les jardins fruitiers et potagers avec un Traité des Orangers, et des réfléxions ſur l’Agriculture, tome second, La Compagnie des Libraires, Paris, 1730, nouvelle édition revue et corrigée)
- À Paris et dans plusieurs autres villes, les matières fécales sont employées à la fabrication d’un engrais spécial qu’on appelle poudrette. C’est un engrais solide et pulvérulent. — (Charles-Victor Garola, Engrais : Les matières fertilisantes, J.-B. Baillière & fils, Paris, 1925, 7e éd., p. 176)
- En 1820, toutes les grandes villes fabriquaient de la poudrette, parfois mélangée frauduleusement avec du charbon ou de la terre. — (Michel Vanderpooten, Les Campagnes françaises au XIXe siècle, 2005)
- La poudrette, tirée des enclos de nuit des animaux, composée de terre fine mélangée à des excréments desséchés et pulvérisés, évolue plus rapidement que le fumier vers des formes minérales. — (Philippe Lhoste, Michel Havard et Éric Vall, La Traction animale, Quæ - CTA - Presses agronomiques de Gembloux, Wageningen - Versailles - Gembloux, 2010, page 125)
- Vers la même époque, il était du meilleur ton de priser des matières fécales desséchées et mises en poudre : tout le monde sait l’histoire de Bassompierre, ouvrant sa tabatière pour offrir de la poudrette à la reine ! — (Augustin Cabanès, Mœurs intimes du passé : Usages et coutumes disparus - Série I, Ligaran, 2015)
- Jeu de la poudrette.
- (Pouldrette) Quand on dit que les enfans joüent à la pouldrette, on n’entend pas qu’ils s’amuſent ſimplement à paſſer de la pouſſiere entre leurs doigts. Cela ne les divertiroit pas fort. On entend qu’ils ſe jettent de la poudre les uns aux autres. — (Bonaventure des Périers, Obſervations ſur le Cymbalum Mundi, dans Contes et nouvelles, et joyeux devis, tome second, 1711)
- Le jeu de la poudrette est signalé à plusieurs reprises. Des enfants s’y amusent, en 1405, dans la région de Senlis ; d’après ce texte, il consistait à jeter de la poudre aux yeux (*), ou du moins un des participants jeta de la poudre aux yeux de ses camarades durant la partie. — (Roger Vaultier, Le Folklore pendant la guerre de Cent Ans d’après les Lettres de rémission du Trésor des Chartes, Librairie Guénégaud, 1965)
- Jeu de la poudrette : Quel était ce jeu de la poudrette dont il est question dans le Cymbalum Mundi de Bonaventure des Périers, et qui avait déjà laissé perplexe La Monnoye à la fin du XVIIe s. ? — (Intermédiaire des chercheurs & curieux, 1979)
- (Technique) Broyat de pneus usagés et d’autres produits en caoutchouc, recyclé.
- Il s’agit de le comprimer fortement dans une presse puissante pour expulser l’eau du latex et faire agglomérer les particules finement divisées de la poudrette. — (Le Caoutchouc et la gutta-percha, volume 19, 1922)
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parquette
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe parqueter.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe parqueter.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe parqueter.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe parqueter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe parqueter.
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ombrette
- Échassier du Sénégal, son appellation binomiale est Scopus umbretta.
- (Provence) Ombrelle.
- Ah ! vaï, laissez-moi faire, je sais les lourdiges de tête qu'il vous donne ce grand coquin de soleil, quand on n'a pas l'habitude ; vous aviez votre ombrette, au moins ? Il faut toujours avoir l'ombrette... — (A. Daudet, Numa Roumestan, Éd. A. Lemerre, 1890)
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frisette
- Petite boucle de cheveux frisés.
- Et puis c’était moi que ma mère aimait le mieux. Elle me disait : Viens, Berthe, que je te fasse des frisettes et que j’arrange bien tes cheveux. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 172)
- Plus d’une fille eût envié ses cheveux bruns et abondants, mais elle les disposait si simplement, sans bouffants ni frisettes, que la beauté de cette parure naturelle pouvait passer inaperçue. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 61)
- Mon bonnet tenait à peine sur toutes ces horribles frisettes. — (Colette Vivier, La maison des petits bonheurs, 1939, réédition Casterman Poche, page 196)
- Et voilà que sur le tard, devenu aussi laid et ridicule qu’il avait pu être mignon, des pardessus trop longs et une calvitie pâle et luisante couronnée de frisettes grasses, il épouse une veuve. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 376)
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causette
- (Familier) Petite causerie.
- Le haut-parleur avait interpellé Aldo, isolé comme un naufragé sur un océan d’inconscience, en pleine causette avec son nouveau pote. — (Jean-Luc Blanchet, Marée blanche en Atlantique, Geste éditions, 2010, chapitre 7)
- Personne ne m'attendait, ni femme, ni fille pour un brin de causette ou d'inconduite, comme on voudra. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 44)
- (Désuet) (Internet) Communication informelle entre plusieurs personnes sur l'internet, par échange de messages affichés sur leurs écrans.
-
aveuglette
- (Vieilli) Aveuglement.
-
mignonnette
- (Dentelle) Dentelle simple à réseau fin.
- Les petites dentelles ordinaires s’appelaient la « bisette ». La « campane » avait en bordure des picots en forme de grelots, ce pourquoi on la nommait du même nom que les campanules. La « mignonnette » était plus fine déjà. La « blonde », c’était de la dentelle de soie ; la dentelle en soie noire pouvait s’appeler la « petite duchesse », ou encore la « respectueuse ». — (René Bazin, La Douce France, Plon-Nourrit et Cie, 1913, page 273)
- (Couture) Tissu de satinette de coton clair à rayures de couleur, servant à doubler les manches des vêtements masculins.
- (Technique) Petit clou de tapissier.
- (Jardinage) Pois de petite taille.
- (Botanique) Nom vernaculaire des œillets mignardise.
- (Botanique) Nom vernaculaire de plusieurs plantes : la luzerne lupuline, la saxifrage ombreuse, la chicorée sauvage, les résédas.
- (Cuisine) Poivre concassé.
- On assaisonne les plats avec de la mignonnette.
- (Boucherie) (Cuisine) Morceau de viande maigre découpé dans le dos du porc, en tranche de deux cm d’épaisseur. Autre nom de la noisette d’agneau.
- Faites fondre le beurre dans une poêle et faites-y dorer les mignonnettes 3 minutes de chaque côté. — (Mignonnettes de porc à l’orange, tomate-cerise.be)
- Gravillon rond dont le diamètre ne dépasse pas 10 millimètres.
- Allées recouvertes de mignonnette.
- Ma femme lavait le sous-sol à coups de seaux d'eau javellisée et j'étais moi-même en train de nettoyer à la lance la mignonnette encrassée de la cour quand vers dix heures le téléphone sonna. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 31)
- Bouteille miniature, contenant généralement environ 5 cL de liqueur ou d’alcool servant à présenter des échantillons.
- Une mignonnette de whisky, un sachet de pistaches, une canette de Schweppes… Les minibars, ces petits réfrigérateurs nichés dans les chambres d’hôtel, vivent leurs dernières heures sur secteur. — (Jessica Gourdon, Mignonnettes, cacahuètes… Dans les chambres d’hôtel, l’adieu au minibar, Le Monde. Mis en ligne le 2 décembre 2022)
- Toute petite enveloppe, destinée aux cartes de visite.
- Les mignonnettes ont bénéficié à certaines périodes de tarifs réduits. — (site www.ffap.net)
- Mignonnette assimilée à une carte de visite de cinq mots. — (site spr.asso.fr)
- Type d’ampoule électrique de toute petite taille.
- (Marque commerciale) Petit carré de chocolat.
- Un jour, alors que Sandro venait d’avaler sa huitième mignonnette Côte d’Or, Nadia m’a soufflé à l’oreille que, petit, Sandro passait ses après-midi chez Eugenia qui le gavait de chocolat. — (Isabelle Bary, Baruffa : Une reconstruction de soi, éditions Luce Wilquin, 2009)
- Appareil fictif.
- Ribadier. — […] (Lisant.) Monsieur, devant le succès obtenu par notre nouvelle invention « La Mignonnette », nous nous faisons un devoir de vous recommander ce gracieux appareil hydraulique. C’est à juste titre qu’il a pu adopter comme devise : « Qui me prend m’est fidèle ». Son emploi facile, son prix modique autant que sa forme élégante qui en font un véritable bibelot de luxe, affirment d’une façon éclatante sa supériorité sur l’appareil du docteur Eguisier, jusqu’ici en faveur […] — (Georges Feydeau, Le Système Ribadier, acte I, scène 4)
- Jeune fille mignonne.
- Celle de gauche, une toute jeune, enfouie sous une fortune de cheveux – le type même de la mignonnette insolente sur qui son regard ne s’attarde jamais –, celle de gauche ne lui accorde pas un cil, se contente d’exprimer son mépris d’une petite bouche boudeuse et dégoûtée. — (Hervé Bazin, Chapeau bas, Seuil, 1963, Le Livre de Poche, page)
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épithète
- (Grammaire) Adjectif ou locution adjectivale située avant ou après le nom qu’elle qualifie[1].
- L’eau, par exemple, est indifférente à tel ou tel état : aussi, sans aucune sorte d’harmonie par elle-même, elle en acquiert au besoin par le concours des épithètes et des verbes : l’eau turbulente frémit, l’eau paisible coule. — (Antoine de Rivarol, De l’Universalité de la langue française, 1784)
- L’épithète morale et métaphysique a souvent sa magie que des milliers d’adjectifs chatoyants ne produiraient pas. — (Charles-Augustin Sainte-Beuve, Nouveaux Lundis, tome X, Michel Lévy frères, 1868, page 410)
- Au contraire des romanciers de son groupe, Flaubert n’a pas trop cherché l’épithète rare et n’a pas abusé des adjectifs. — (Albert Thibaudet, Gustave Flaubert, 1821-1880 : sa vie, ses romans, son style, Plon-Nourrit, 1922, page 273)
- Elle honnit le carton-pâte et l’ornement en staff, l’orviétan des charlatans littéraires, le tarabiscotage des épithètes, qui sont trop souvent l’essentiel d’un livre consacré aux splendeurs factices d’un climat africain. — (Pierre Mannoni, Les Français d’Algérie : vie, mœurs, mentalité, 1993)
- Alors que j'aurais juré posséder un vocabulaire étendu, ce sont toujours les mêmes tristes épithètes qui jaillissent sous ma plume. — (Antoine Bello, Enquête sur la disparition d'Émilie Brunet, 2010 ; édition Folio, 2012, page 123)
- (Par extension) Qualification d’une personne en bien ou en mal.
- Ce diable de marquis s’en est donné à cœur joie. Après le soufflet, sont venues les injures et une kyrielle d’épithètes, dont s… est la plus gracieuse. — (Eugène de Mirecourt, Mémoires de Ninon de Lenclos, Charaire, 1878, page 598)
- J’offre cinq cents francs de récompense à celui qui trouvera une épithète injurieuse ou infamante qui n’ait été appliquée à M. Thiers dans le Cri du peuple ou dans la Franchise. — (Aurélien Scholl, Les Scandales du jour, E. Dentu, 1878, page 203)
- Pour l’attaquer, tous les moyens avaient été bons, l’injure publique aussi bien que la calomnie hypocrite, et, pendant six mois, il avait eu le chagrin de se voir bafoué et insulté dans les mêmes journaux qui, quelques mois auparavant, ne citaient jamais son nom sans l’accompagner d’une épithète louangeuse. — (Hector Malot, Un mariage sous le second Empire, E. Flammarion, 1896, page 326)
- Il n’avait pas son pareil pour accoler une épithète vengeresse au nom d’un confrère déloyal. — (Gustave Le Rouge et Gustave Guitton, La Princesse des airs, 1902, 1re partie, chapitre 2)
- Euphorique n'est pas précisément l’épithète que l'on peut impunément accoler aux personnages houellebecquiens. — (Murielle Lucie Clément, Michel Houellebecq revisité: l'écriture houellebecquienne, éd. L'Harmattan, 2007, page 14)
- (Biologie) (Par ellipse) Épithète spécifique.
- L’espèce la plus courante, Centaurium erythraea, doit son épithète, qui signifie « rouge » en grec, à ses fleurs d’un beau rose vif.— (François Couplan, Les plantes et leurs noms : Histoires insolites, Quæ, 2012, page 40)
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gobette
- Gobelet en fer-blanc, d'un tiers de litre, au moyen duquel, autrefois, les prisonniers cantinaient leur vin.
- Ce gobelet sert aux détenus dans les prisons pour prendre une ration de vin à la cantine où ils ont droit à trois gobettes par jour, en payant bien entendu. — (Charles Virmaitre, Dictionnaire d'argot fin-de-siècle, article Gobette ; A. Charles libraire, Paris, 1894, page 136)
- (Par métonymie) (Désuet) Verre de vin ou d’un autre alcool.
- Jean-Paul s’est allongé, il se remet mal de ce qu’il a bu, il n’a pas l’habitude, il est jeunot comme moi. On n’est pas encore de vrais bons Français tous les deux, on ne tient pas suffisant à la gobette. — (Alphonse Boudard, Le corbillard de Jules, Éditions de la Table Ronde, 1979, page 234)
- Avec Pied de vigne il s'accrochait question idées, ils s'envoyaient des vannes sévères, seulement à la gobette ils se retrouvaient, ils faisaient la trêve devant la boutanche. — (Alphonse Boudard, L’Hôpital : Une hostobiographie, Éditions de la Table Ronde, 1972, page 192)
- (Populaire) Jeune fille.
- Pour me dégourdir les idées, j’organise une grande partie de « grue » avec mes camarades, et les « gobettes » de la deuxième division, qui deviennent assez grandes personnes pour que nous les admettions à jouer avec nous. — (Willy et Colette, Claudine à l’école, Le Livre de Poche, 1900, p. 68)
- Ma lettre fermée, je songe trop tard que la pauvre gobette n’y comprendra rien du tout. — (Colette, Claudine à Paris; Armand Colin, Paris, 1901)
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interjette
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe interjeter.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe interjeter.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe interjeter.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe interjeter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe interjeter.
-
fauvette
- (Ornithologie) Petit oiseau passereau insectivore et chanteur à bec court, tête souvent bombée et queue étroite, parfois redressée. Au sens strict, les fauvettes sont les 18 espèces du genre Sylvia.
- Soit pour des mésanges, des fauvettes, des becs fins comme les hirondelles : ça détruit la vermine! — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Comme pour tous les passereaux insectivores, la migration des fauvettes se déroule de nuit, avec un départ environ une heure après le coucher du soleil et s’arrête peu avant l’aube, vers 5-6 heures du matin. — (LPO, La migration des fauvettes bat son plein ! [1])
- Avec elles, je me fais l'effet d'être dans une ménagerie, sauf que mes fauves sont des vieilles fauvettes ! — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 37)
- (Ornithologie) (Canada) Nom sous lequel ont été longtemps mais erronément désignées les parulines à cause de la ressemblance de leurs moeurs et de leur apparence générale, en dépit de leur appartenance à une famille complètement différente (i.e. celle des parulidés).
- Comme élément générique, paruline est attesté depuis Ouellet et Gosselin (1983), où il a été introduit pour remplacer fauvette dans la désignation de tous les Embérizidés de la sous-famille néarctique des Parulinés. — (Christiane Hageman. 2000. Histoire des noms techniques des oiseaux du Québec de l'ordre des passériformes évolution des éléments génériques (1861-1993), Mémoire présenté pour l'obtention de la maîtrise en études françaises, Université de Sherbrooke, Bibliothèque Nationale du Canada, page 131)
-
chouette
- (Génériquement) Oiseau rapace de l'ordre des strigiformes, généralement nocturne, qui, à la différence du hibou, n’a pas d’aigrettes.
- […] cela me serait insupportable, d’autant plus que, la nuit venue, je ne verrai rien, n’étant point nyctalope comme les hiboux, les chouettes, les hulottes et les chats de gouttière. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre II, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- (Ornithologie)(Spécifiquement) (Sens propre) Nom normalisé donné à deux genres (i.e. Strix et Pulsatrix) de rapaces nocturnes de la famille des strigidés comprenant 24 espèces quasi cosmopolites (étant absentes seulement du continent antarctique), dépourvues d'aigrettes, possédant un disque facial ovale ou elliptique bien délimité impliqué dans la localisation des sons, et dotées de pattes emplumées aux talons forts munis de puissantes serres.
- (Ornithologie)(Vieilli) Ancien nom générique de divers oiseaux de l'ordre des strigiformes datant d'avant la normalisation des noms français d'oiseaux (vers 1981), qui était utilisé pour désigner quelques espèces rencontrées en Europe par juxtaposition au nom vernaculaire de ces dernières, e.g. chouette effraie (pour désigner l'effraie des clochers), chouette chevêche (pour désigner la chevêche d'Athéna), la chouette chevêchette (pour désigner la chevêchette d'Europe), etc., et qui continue d'être employé de manière informelle par tradition.
- Chaque année, il y a dans les combles d'un ancien colombier un nid de chouette-effraie, un de chouette-chevêchette dans un trou de poirier, dans le jardin un grand nombre d'insectivores, et dans les écuries de vingt-cinq à trente nids d'hirondelles rustiques. — (M.F.Lescuyer,Étude sur les oiseaux: architecture des nids, Paris: J.B. Baillière & Fils, 1875, p.61)
- (Familier) Employé en accompagnement des mots généraux tels que bidule, machin, truc pour désigner des objets inconnus.
- C’est quoi c’bidule truc machin chouette ?
- (Baie de Saint-Brieuc) Araignée de mer (crabe).
- Ainsi, dans la baie de Saint-Brieuc, on appelle le dormeur un « poing clos », une étrille, un « cerf anglais », et une araignée de mer, une « chouette ». — (Bretagne Magazine, été 2009)
- (Entomologie) Papillon de jour de la famille des lasiocampidés (Lasiocampidae).
- La chenille de la chouette se nourrit sur des cyprès, des genévriers, des thuyas ou des chênes.
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Elle est généralement représentée le corps tourné de façon à voir une aile, la face de front. À rapprocher de hibou et hulotte.
- De sinople à une chouette contournée d’argent allumée, becquée et armée d’or, adextrée d’un pal du même chargé d’un pal d’azur surchargé de deux feuilles de chêne aussi d’or l’une sur l’autre, qui est de Les Choux du Loiret → voir illustration « armoiries avec un chouette »
- (Jeux) variante du backgammon se jouant à plus de trois joueurs.
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démette
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de démettre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de démettre.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.