Dictionnaire des rimes
Les rimes en : bullou
Mots qui riment avec "ou"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "bullou".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ou , ous , out , outs , oux , oup , oups , oût , oûts , oue et oues .
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biniou
- (Musique) Sorte de cornemuse en usage en Bretagne.
- « On danse chez M. Dominique, me dit le docteur. Bonne occasion pour lui faire visite dès ce soir, si vous le voulez bien, puisque vous lui devez des remercîments. Lorsqu’on danse au biniou chez un propriétaire qui fait vendanges, sachez que c’est presque une soirée publique. » — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 19)
- Le biniou de Jozon Thoraval! Il avait sa légende, comme tout biniou qui se respecte; j’en puis faire aujourd'hui l’histoire […]. — (Charles Le Goffic, Le biniou du mobilisé (1871), dans Bourguignottes et pompons rouges, 1916, page 227)
- Elle m’apprenait à jeter un œil goguenard sur les faïences quimpéroises à binious et à bragou braz accrochées aux murs des rares maisons bourgeoises où il m’était arrivé d’entrer. — (Mona Ozouf, Composition française, Gallimard, 2009, collection Folio, page 103)
- Jed les dépassa, et, pénétrant dans le premier salon de réception, fut accueilli par la plainte lancinante d’une dizaine de sonneurs de biniou bretons, qui venaient de se lancer dans un morceau celtique torturé, interminable, d’une audition presque douloureuse. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 231)
- (Péjoratif) Instrument à vent, généralement lorsque celui qui en joue n’est pas très doué.
- Tu veux bien arrêter ton biniou deux minutes ?
- (Familier) Téléphone.
- Dès que tu es rentrée, passe-moi un coup de biniou.
- (Familier) Alcootest
- Les gendarmes m’ont demandé de souffler dans le biniou.
- gentioux
- campistrous
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gorfou
- (Ornithologie) Sphénisciforme (manchot) du genre Eudyptes.
- Le rapport soulève que 11 pingouins, des gorfous dorés et des manchots du Cap, ont été tués par des renards, l’an dernier, au zoo situé dans Regent’s Park, à Londres. — (Insolite · Le zoo de Londres crie : « au renard » !, Canoë, 16 oct 2010)
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cloup
- (Géologie, Spéléologie) Grande dépression fermée en forme d’entonnoir.
- Au lieu dit place du Souc, au fond d’un cloup. — (Centre national de la recherche scientifique, Annales de spéléologie, Volume 16, 1961)
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marlou
- (Argot) (Vieilli) Homme rusé, malin, fort.
- Sobieski retrouva sa position de marlou sûr de son fait. Les jambes écartées, un coude sur le bureau, le torse légèrement penché afin de mettre en valeur toutes ses breloques. — (Jean-Christophe Grangé, La terre des morts, 2018, édition Le livre de poche, page 304)
- (Vieilli) Souteneur, proxénète.
- – […] Elle était venue chez moi, nous avions pris la goutte ensemble, et elle m’avait décidé, cette bougresse-là, à devenir son marlou pour une période de deux mille lustres, lorsque je t’ai entendu dire à ta mère, en sortant du bal du duc de la Croix de Berny, que je faisais des saloperies avec les femmes du Ciel. — (Princesse Sapho, Le Tutu, Léon Genonceaux, Paris, 1891)
- Chacun paya sa tournée, ils se levèrent. Il était quatre heures. Ils descendirent l’avenue du Maine, les mains derrière le dos, à pas lents, avec leurs regards assurés de marlous. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 103)
- Les prêtres s’entendent à merveille pour procurer de riches dots aux nobles appauvris, au point qu’on a pu accuser l’Église de considérer le mariage comme un accouplement de gentilshommes vivant en marlous et de bourgeoises réduites au rôle de marmites. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap. VII, La morale des producteurs, 1908, page 340)
- La Du Barry, elle, ne fut nommée que comtesse, ce qui était tout de même une belle promotion pour une ex-pensionnaire de maison close présentée au roi libidineux par un marlou qui spéculait sur ses charmes. — (Jean-François Kahn, M la maudite, Tallandier, 2018, page 199)
- (Péjoratif) Amant, concubin.
- Quand je suis revenu chez moi, après la guerre, et que j'ai trouvé ma femme acoquinée avec son marlou, j'ai peut-être pensé comme vous. Seulement je sors du peuple, moi. — (Marcel Arland, L’Ordre, Tallandier, 1929, page 394)
- banvou
- vintrou
- ceyroux
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boubou
- (Habillement) Vêtement traditionnel africain, long et très ample, aussi bien porté par des hommes que par des femmes.
- Chez Hédiard, dans le quartier des boutiques chic de la Ville Nouvelle, un femme noire en boubou est entrée. Immédiatement, l’œil de la gérante se transforme en couteau, surveillance sans répit de cette cliente qu’on soupçonne en plus de s’être trompée de magasin, qui ne sent pas qu’elle n’est pas à sa place. — (Annie Ernaux, Journal du dehors, 1993, réédition Quarto Gallimard, page 531)
- Un groupe d’enfants jouaient avec la guenon apprivoisée d’un Flamand efféminé, un habitant de l’impasse qui se faisait appeler Fifi, et qui ne portait que des chemises en pagne et des boubous africains. — (Gaël Faye, Petit Pays, Grasset, 2016, pages 108–109).
- Normand Brathwaite y incarne le professeur en sociologie Napoléon Kiwi Premier, vêtu d’un boubou, un par-dessus commun en Afrique subsaharienne, et s’exprime avec un accent caricatural, à couper au couteau. — (Raphaël Pirro, Radio-Canada retire un épisode de «La Petite vie» avec Normand Brathwaite, Le Journal de Montréal, 11 novembre 2020)
- Un boubou chatoyant.
- (Par métonymie) Les Africains, les Noirs eux-mêmes.
- […] De toute façon, des boubous il y en a. C'est pas ce qui manque [rires]. On les appelle les boubous, les Noirs quoi. […] S’il y a un Français qui me dit « je suis manœuvre », je lui dis « j’ai rien du tout ». […] Le mec il ira pas sur les chantiers, avec un temps comme ça, prendre la pelle, charger, le mec il le fera pas. Non, non, manœuvre, c'est boubou, quoi. Le problème, c'est que le Français, il aura pas la même culture, donc il le fera pas… L'autre, là-bas, boubou, il va aller sur le chantier, le chef il va lui secouer les plumes « tiens tu fais ça, tu vas là, tu montes ça », bon il va le faire… — (Nicolas Jounin, Chantier interdit au public, Paris, La Découverte, 2009, page 19).
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bizou
- (Familier) Variante orthographique de bisou.
- On voyait des dames d'œuvres distribuer des jouets et des bonbons, des caresses et des bizous aux enfants, puis remonter dans leurs voitures et repartir vers la capitale. — (Xavier Emmanuelli, Les Prédateurs de l’action humanitaire, Albin Michel, 2013)
- Nous nous enlaçâmes immédiatement et, pâmés d’émotion, nous nous prodiguâmes des caresses de chat, de tendres bizous en nous étreignant de plus belle. — (Pierre Alexandre Lerouge, Au nom de jupi... terre, Editions Edilivre, 2014)
- ceilloux
- barboux
- gouesnou
- courmangoux
- arnoux
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loue
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de louer.
- Je loue toutes ces coïncidences, je m’émerveille de cette tuerie perpignanaise, j’ai envie de rire. — (Hervé Commère, Les Ronds dans l’eau, Fleuve Noir, 2011, chapitre XXIX)
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de louer.
- Les censeurs royaux ayant délicatement découpé la figure du Pauvre dans le chef-d’œuvre découronné, décordialisé, le Christ ôté, le Roi très-chrétien se sentit la conscience en paix; et on loue beaucoup Sa Majesté d’avoir répliqué aux fanatiques qui ne pouvaient souffrir don Juan sur la scène française : « Mais il n’est pas récompensé !… » — (Désiré Laverdant, Les renaissances de Don Juan, tome premier, 1864, page 134)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de louer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de louer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de louer.
- berlou
- bassoues
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coup
- Impression que fait un corps sur un autre en le frappant.
- Le docteur Paul était ensuite venu, brillamment expliquer à la barre comment les coups avaient occasionné, en effet, seize blessures. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- C’est ainsi que, le 21 adar 4996 (1236), un pêcheur chrétien étant mort des coups que lui avait portés un juif au cours d’une rixe, la foule envahit la juiverie vicomtale, avec l’intention de la mettre à sac. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- J’ai vu des prisonniers jetés à coups de matraque d’un étage à l’autre et qui, hébétés par la torture et les coups, ne savaient plus que murmurer en arabe les premières paroles d’une ancienne prière. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Et crescendo, la querelle s’envenime en injures, bien sûr, et non en coups, car les deux gondoliers savent pratiquer l’art de « rompre le fer ». — (Annarosa Poli, L’Italie dans la vie et dans l’œuvre de George Sand, Centre interuniversitaire de recherche sur le voyage en Italie, 1960, page 116)
- Instinctivement Éric esquive le coup, bascule en arrière en entraînant l’homme dans sa chute et l’envoie bouler à quelques mètres. — (Michel Remoissenet, Ondes et catastrophes : Du soliton au tsunami, Books on Demand, 2008, page 111)
- Frapper un coup ou deux coups à une porte avec le marteau.
- Faire tomber une grêle de coups sur les épaules de quelqu’un.
- (Sens figuré) Se dit en parlant des choses qui nuisent, qui causent un sentiment pénible, etc.
- On affirme trop souvent qu’après la première génération félibréenne et les œuvres de Roumanille, d’Aubanel et de Mistral, la littérature de langue d’oc n’a point soutenu sa valeur, et que, Mistral disparu, le Félibrige a reçu un coup mortel. — (Émile Ripert, Le Félibrige, Armand Collin, 1924, page 129)
- Il a déjà réussi à faire renvoyer un policier. Il continuera à faire de sales coups jusqu’au bout. — (Ronan Farrow, Annick Cojean, Ronan Farrow : « Ce qui se passe autour de Roman Polanski et d’Adèle Haenel est prometteur », Le Monde. Mis en ligne le 18 novembre 2019)
- Il supporte les coups du sort, du destin, de la fortune avec une noble résignation.
- Cette défaite porta un coup funeste à la gloire de ce prince.
- Son autorité chancelante allait recevoir un dernier coup.
- Cette entreprise a porté un coup à sa fortune.
- Ce chagrin porta un coup à sa santé.
- Décharge et bruit que font les armes à feu lorsqu’on les tire.
- J’avais oublié le cran d’arrêt […] Pour un peu, je pressais la gâchette sans que le coup partît. — (Gaston Cherpillod, Les Changelins, L’Âge d’Homme, 1981, page 147)
- On chantait presque tous les mois des Te Deum pour quelque nouvelle victoire, et le canon de l’arsenal tirait ses vingt et un coups, qui vous faisaient trembler le cœur. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Mais, saperlotte ! tâchons donc que tout ça se passe tranquillement ; ça vaudrait beaucoup mieux. Puisque nous avons le suffrage universel, il n’y a plus besoin de coups de fusil. — (Émile-Ambroise Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 248)
- Tirer des coups de canon, de fusil.
- Évènement imprévu qui a frappé quelqu’un soudainement.
- Ce fut un coup de massue, un coup de foudre, un coup de tonnerre pour lui.
- Coup de fortune, de bonheur, de malheur, de hasard.
- Coup du ciel, d’en haut, de la Providence, de la grâce.
- Mort sur le coup.
- Son que rendent certains corps lorsqu’ils viennent à être frappés.
- Un coup de cloche, de tambour, de tam-tam.
- Au coup de minuit, de midi, de trois heures, etc. : Au moment où minuit, où midi, où trois heures, etc., sonnent.
- Je suis arrivé au Monte-Carlo sur le coup de onze heures. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 75)
- Action rapide et momentanée.
- D’un coup de rasoir, je lui coupai la tête, et le tronc, d’où un flot de sang s’échappait, gigota quelques secondes sur le parquet. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- Les portières sont refermées, après la visite du contrôleur. Un dernier coup de sifflet annonce que le train va se mettre en marche… — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre I, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Lier plusieurs notes d’un coup d’archet. — Un coup de gosier. — Un coup de ciseau.
- (Par extension) Ce qu’on fait rapidement, légèrement, ou sans y apporter le même soin que de coutume.
- Je suis trop pressé pour me faire coiffer, un coup de peigne suffira.
- Donnez un coup de balai à cette chambre.
- Dans la vie de Clémence Dufour, il y avait quand même pas mal de vaisselles, de patins à l’entrée du salon, de « petits coups à donner » sur la table, avant de mettre le couvert. — (Philippe Delerm, Il avait plu tout le dimanche, Mercure de France, 1998, page 68)
- (Par métonymie) Petite quantité de quelque chose.
- Mettre un coup de peinture, de Tipex, d’engrais.
- Mouvement impétueux, comme du vent qui souffle sur la mer, d’une tempête.
- Coup de vent, de mistral.
- Un coup de mer écarta leurs vaisseaux, les jeta, les poussa sur les côtes.
- Manière de jouer, chance au jeu.
- Il a fait un beau coup.
- Action humaine inattendue.
- Les affaires de banque je n'y comprends peut-être pas grand-chose, mais les mauvais coups, je les sens et je dis que cette affaire n'est pas catholique. — (Jacqueline Mirande, Étranger, d'où viens-tu ?, Casterman, 1974, chapitre 2)
- Heureux coup.
- C’est un coup de génie, de désespoir.
- Fois.
- Il a réussi du premier coup.
- Il a encore trois coups à jouer.
- J’ai eu du chagrin de savoir que ton neveu s’était fait refuser aux postes encore un coup. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 25)
- Quantité que l’on boit en une fois.
- Pour l’Ogre il se remit à boire ravis d’avoir de quoy si bien regaler ses amis. Il but une douzaine de coups plus qu’à l’ordinaire, ce qui luy donna un peu dans la teste, et l’obligea de s’aller coucher. — (Charles Perrault, Histoires ou Contes du temps passé, Paris, Barbin 1697, page 209.)
- On peut voir à la terrasse des petits cafés des gens qui prennent l’apéro en famille pour tuer le dimanche comme l’homme à la bêche prend un coup de blanc le matin pour « tuer le ver » avant de retrousser ses manches, se cracher dans les mains avant d'empoigner son outil […]. — (Blaise Cendrars, La banlieue de Paris , chap. Ouest, Guilde du Livre/Pierre Seghers, 1949, dans les Œuvres complètes, tome 7, Éditions Denoël, 1963, page 155)
- « Tu bois des coups le samedi soir, et le dimanche matin tout le monde se réunit autour du même centre d’intérêt, la cafetière, pour passer la gueule de bois. » — (Stéphanie Maurice, La passion du tuning, Seuil, 2015, collection Raconter la vie, page 11)
- Acte sexuel expéditif.
- J’ai tiré mon coup.
- T’as cassé mon coup.
- C’était pas un bon coup.
- (Nouvelle-Calédonie) Partie, sortie[1].
- Un coup de chasse.
- Un coup de pêche.
- Un coup de fête.
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jaloux
- Qui a de la jalousie à propos de quelqu’un ou de quelque chose.
- La mort jalouse semblait vouloir que rien ne survécût de la jeune fille, pas même son image. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- On remarqua beaucoup, à Plassans, une série d’attaques dirigées par le fils contre les personnes que le père recevait chaque soir dans le fameux salon jaune. La richesse des Roudier et des Granoux exaspérait Aristide au point de lui faire perdre toute prudence. Poussé par ses aigreurs jalouses d’affamé, il s’était fait de la bourgeoisie une ennemie irréconciliable, lorsque l’arrivée d’Eugène et la façon dont il se comporta à Plassans vinrent le consterner. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 98)
- Le neveu du cheikh Gaafar, qui, tout jeune homme avait lorgné avec une admiration jalouse l’épouse de son oncle, s’enhardit jusqu’à demander sa main. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- (En particulier) En parlant de la jalousie que cause l’amour.
- Si Titus est jaloux, Titus est amoureux. — (Jean Racine, Bérénice, II, 5, 1670)
- Jalouse !… Je suis jalouse de tout ce qui t’approche. Pour que tes robes ne t’aient pas seule, je les mets quand tu les as portées. — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
- Il fallait me dire : « Tu vois, tous ces hommes ont à toi… », me laisser rêver que le monde entier m’appartenait, mais tu as refermé tes bras jaloux sur tout mon avenir, et je n’ai pas voulu, je n’ai pas pu. — (Armand Salacrou, Une Femme libre, acte III, 1934)
- Qui tient beaucoup, qui est fort attaché à quelque chose.
- L’esprit républicain, jaloux à l’excès de sa liberté, prend ombrage de tout ce qui peut lui donner des entraves et se révolte contre la seule idée d’un maître. — (Frédéric II de Prusse et Voltaire, L’Anti-Machiavel, 1739 (édition de 1947))
- Il est jaloux du bâton de commandement qu’il tient dans sa main tremblante, et il sait bien que votre poing vigoureux est là pour l’étreindre. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Qui a à cœur, qui est très désireux de.
- Je suis jaloux d’acquérir, de conserver votre estime. Je suis jaloux de vous prouver le désir que j’ai de vous servir.
- (Marine) (Vieilli) Qualifie un vaisseau qui roule énormément.
- La mauvaise galère qui roulait bord sur bord était jalouse, ne portait pas bien la voile et ne sentait pas la mer, tandis que la galère bien équilibrée était en estive, fine de voiles et s’abrivait à plaisir (elle conservait sa vitesse initiale — Zysberg — ), quand elle avait perdu son erre, elle était morte. — (Pierre Sizaire, Traité du parler des gens de mer, Éditions Patrimoines & Médias, 1996, page 103)
- baretous
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burnous
- (Habillement) Grand manteau de laine à capuchon d’origine berbère, porté dans les pays du Maghreb.
- La lisière de la forêt venait d’être dépassée, et les voyageurs purent apercevoir une trentaine de cavaliers, revêtus du large pantalon et du burnous flottant. — (Jules Verne, Cinq semaines en ballon)
- L’uniforme de ces cavaliers se compose de vêtements amples et longs, à manches très larges : le kaftan en drap de couleur voyante, la faradjiya de léger tissu blanc portée par-dessus et en tamisant l’éclat, serrés à la ceinture par la m’demma de cuir brodée de soie, le burnous bleu ou blanc. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 83)
- Près d’un feu à demi éteint, le vagabond était couché, roulé dans son burnous. — (Isabelle Eberhardt, La Rivale, 1904)
- Nous admirions des choses nouvelles, […]. Des cavaliers à burnous flottant galopaient sur des chevaux merveilleux. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 112)
- (Par métonymie) Porteur de ce vêtement.
- Grand manteau de femme.
- Seulement quand la pièce a été finie et que, dans l’espèce de tumulte général des loges qui se vident, la dame s’est levée, droite, dans sa loge, pour agrafer son burnous, je l’ai entendue dire à son mari, de la voix la plus conjugalement impérieuse et la plus claire : « Henri, ramassez mon capuchon ! » […] — (Jules Barbey d'Aurevilly, Le Rideau cramoisi, 1874, réédition Gallimard, collection Folio Classique, page)
- Peignoir de bain sans manches pour bébé.
- Elle s’amusait, parfois, à draper sur moi le burnous noir léger, rayé de lames d’or, à me coiffer du capuchon à gland ; alors elle s’applaudissait de m’avoir mise au monde. — (Colette, Le manteau de spahi, dans La maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Le Livre de Poche, 1960, page 93)
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joujoux
- Pluriel de joujou.
- Lui, si doux et si caressant, il était grimaud ; il criait à propos de tout, il voulait jouer et brisait ses joujoux. — (Honoré de Balzac, Mémoires de Deux Jeunes Mariées, 1842, chapitre XL)
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droue
- Nom vulgaire de diverses graminées qui fournissent un fourrage de mauvaise qualité.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.