Dictionnaire des rimes
Les rimes en : bromisme
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "bromisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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indianisme
- Étude de la langue et de la civilisation de l’Inde.
- Implication des Indiens d’Amérique dans les affaires politiques qui les concernent.
- au sein de l'imaginaire scout, l’indianisme ou peau-rougisme désigne la référence aux modes de vie des Indiens d'Amérique, comme la totémisation.
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zoroastrisme
- (Religion) Religion monothéiste de tolérance fondée par Zoroastre et pratiquée en Perse jusqu’à l’arrivée de l’islam.
- Ainsi parlait Hérodote des Sassanides, soulignant la particularité du zoroastrisme, culte officiel de l’État perse de l'époque : son monothéisme. Bien avant l’avènement du christianisme et sans doute du judaïsme, les zoroastriens plaçaient leur foi en une divinité unique et abstraite, Ahura Mazda (…). — (Célian Macé, Ainsi parlait le zoroastrien, dans Libération (journal), du 3 août 2012, p.IV)
- Mais qui était véritablement Zarathustra ? Prophète du mazdéisme (on dit aussi " zoroastrisme ") religion des anciens Iraniens vouée au culte de Ahura Mazdâ, Zarathustra a vécu vers 1000 ou 1200 avant Jésus-Christ. — (Lionel Dumarcet, Zarathustra, De Vecchi, 2000)
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anthropomorphisme
- Tendance à concevoir les divinités ou les animaux à l’image des hommes et à leur prêter de ce fait des comportements humains.
- En ce sens, elle serait une meilleure protection contre l’anthropomorphisme que la neutralité. — (Alain Berthoz, Gérard Jorland, L’empathie, 2004)
- Par ailleurs, cet amoureux du minuscule — tel le microscopique oribate producteur d’humus — pratique sans complexe l’anthropomorphisme […] — (Frédéric Pagès, Le hêtre ou le néant, dans Le Canard enchaîné, 22 février 2017, page 6)
- Le vétérinaire de l’abattoir nous rétorqua que nous faisions de l’anthropomorphisme lorsque nous lui dimes[sic] que vu l’état dans lequel elle se trouvait, la vache devait beaucoup souffrir. Il nous a alors rétorqué que si elle souffrait, elle l’aurait déjà dit ! Ma collègue réagit intelligemment en lui faisant remarquer : « Là, c’est vous qui faites de l’anthropomorphisme ! » — (Jean-Luc Daub, Ces bêtes qu’on abat, L’Harmattan, 2009, ISBN 978-2-296-08424-7)
- (Religion) Attribution, dans certaines religions et en particulier les polythéismes grecs et romains, d’une forme humaine et de sentiments humains aux phénomènes de la nature qui devenaient par suite autant de divinités.
- (Islam) Faire ressembler Allah dans Son essence aux créatures et non spécifiquement aux humains.
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béotisme
- Défaut de celui qui est béotien.
- On ne se convertit pas de la finesse au béotisme. — (Ernest Renan, L’Avenir de la science, pensées de 1848, Édition C. Lévy, 1890, chapitre v, pages 102.)
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isolationnisme
- (Politique) Doctrine de politique extérieure combinant non-interventionnisme militaire et protectionnisme.
- Dés son commencement la S.D.N. a deux grandes faiblesses : elle fait un peu figure de syndicat de surveillance de l’Allemagne, et ni les États-Unis, revenus à l’isolationnisme, ni l’Union soviétique, « puissance dangereuse », n’en font partie. — (Jacques Delpierrié de Bayac, Histoire du Front populaire, Fayard, 1972, page 14)
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capitalisme
- (Économie) Système économique et social, qui est caractérisé par la propriété privée des moyens de production, la recherche du profit, la rémunération du travail par un salaire, etc.
- Mais, ajoutent-ils, elle ne suffit plus pour assurer aux progressistes les instruments d'une riposte efficace à le reféodalisation du capitalisme. — (Alexis Lacroix, Quand le justice sociale redevient une idée neuve, dans Marianne, nº 665, du 16 janvier 2010)
- Puissance des moyens des capitalistes dans la société.
- L’ensemble des capitalistes.
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fondamentalisme
- (Religion) Doctrine suivie par certains théologiens protestants prônant le retour aux fondements de la foi religieuse en s'inspirant du sens littéral des Écritures.
- Le fondamentalisme est né aux États-Unis, dans le contexte du protestantisme. En 1919, des pasteurs presbytériens, baptistes et méthodistes fondent la World's Christian Fundamentals Association, pour défendre les points de la foi qui leur paraissent fondamentaux. Ils soutiennent en particulier une interprétation littérale de la Bible. Prenant à la lettre le récit de la création du monde en six jours dans la Genèse, ils rejettent les théories de Darwin sur les origines de l'homme et sur l'évolution. — (Xavier Ternisien, Intégrisme, fondamentalisme et fanatisme: la guerre des mots, sur le site Le Monde (www.lemonde.fr/international/), 8 octobre 2001)
- (Par extension) Interprétation littérale de tous textes, par exemple juridiques ou religieux.
- Le fondamentalisme juridique.
- … le fondamentalisme est opposé à la séparation des ordres religieux et politiques et il entend subordonner le politique au religieux. C'est un principe ancien qui est particulièrement virulent dans l'islam aujourd'hui, mais qui a prévalu aussi dans d'autres religions dans le passé . — (Yves-Charles Zarka (philosophe),- Ses vrais adversaires et ses faux amis- Journal La Croix, page 12, 17 avril 2015)
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exotisme
- Caractère de ce qui est exotique.
- Or, l’exotisme, depuis que tout le monde passe ses week-ends aux Seychelles, je mesurais qu’il était allé se cacher dans des coins introuvables. — (Gilles Lapouge, En étrange pays, 2003)
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orphisme
- (Religion) Ensemble des doctrines et des mystères orphiques.
- L’orphisme, qui rappelle le poète Orphée et ses voyages, était au VIe siècle avant J.C. une philosophie ayant pour corps de doctrine et d’enseignement l’immortalité de l’âme et ses pérégrinations dans des cycles de réincarnations. — (Robert Bourdiu, L’If, Actes Sud, Le Nom de l’arbre, 1997, 96 pp., page 14)
- Nous pouvons ici songer à l'orphisme et au pythagorisme, dont les disciples prônent la diète sans viande. — (Alexia Renard et Virginie Simoneau-Gilbert, Que veulent les véganes?, Fides, 2021, p. 58)
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dolorisme
- Complaisance à la douleur.
- Une remarque sur la structure de la narration, confirme la fonction de Homais en parataxe au dolorisme de l’héroïne. — (Le Haut & Le Bas - essai, Michèle Breut, 1994, Rodopi)
- (Religion) Doctrine attribuant à la douleur une valeur morale, esthétique et intellectuelle.
- Je m'érige à ce propos contre le dolorisme chrétien qui constitue une mécompréhension profonde du message des Évangiles. Jésus n'a jamais fait l'éloge de la souffrance et il n'y a aucun masochisme dans sa démarche qui a simplement consisté à accepter de souffrir par fidélité à la vérité. — (Frédéric Lenoir, Petit traité de vie intérieure, Plon (« Pocket »), 2010, page 134)
- La douleur, la souffrance ne sont jamais bonnes par elles-mêmes : le spinozisme s’oppose et à l’ascétisme et au dolorisme […] — (Baruch Spinoza et Robert Misrahi, Éthique, 2005, page 435)
- Vous saviez que les acteurs anglais avaient récupéré les costumes des prêtres catholiques après la rupture de Henri VIII avec le pape ? Un costume n’est pas innocent. Les acteurs auraient dû refuser les habits ecclésiastiques car, depuis, la religion a fait irruption dans l’art. La croyance, l’esprit de sérieux et le dolorisme sont devenus notre malédiction. — (Martin Page, L’apiculture selon Samuel Beckett, Éditions de l’Olivier, 2013, pages 41-42)
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hellénisme
- (Linguistique) Construction propre et particulière à la langue grecque.
- C’était déjà le cas des poètes parnassiens, qui recouraient massivement aux latinismes et aux hellénismes lexicaux, syntaxiques, rhétoriques, insérés dans une forme métrique impeccablement classique. — (Dominique Maingueneau, Le discours littéraire : Paratopie et scène d’énonciation, 2004)
- (Philosophie) Ensemble des idées et des mœurs de la Grèce antique.
- Alexandre porta l’hellénisme jusqu’aux Indes.
- Les Grecs revendiquent Philippopolis comme appartenant à l’hellénisme. — (Revue de géographie, 1880, page 111)
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mélanisme
- (Médecine) Anomalie caractérisée par une couleur accidentellement noire ou plus obscure du pelage des animaux.
- Le mélanisme est une mutation génétique comparable à l’albinisme, qui apporte un surplus de pigments et rend la peau ou la fourrure d’un animal noire. — (Le Monde avec AFP, Un léopard noir photographié pour la première fois en Afrique depuis 1909, Le Monde. Mis en ligne le 14 février 2019)
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fouriérisme
- (Politique) Système d'organisation politique et économique des sociétés humaines, imaginé par Charles Fourier.
- […] Brook Farm, hâvre de grâce des idéologues bien musclés. Brook Farm avait été fondée par des adeptes du fouriérisme que l’état présent de la société ne contentait point. Aussi avaient-ils résolu de créer une communauté idéale où tout le monde gagnerait son pain, où les riches n’existeraient pas. L’Amérique entière applaudit et les regarda. — (Julien Green, Nathaniel Hawthorne, dans Suite anglaise, 1927, Le Livre de Poche, page 119)
- Et il n’est pas étonnant que le saint-simonisme et le fouriérisme, en dépit de leur côté « hippie » avant l’heure, aient attiré dans leurs rangs tant de femmes : ils sont les seuls à leur avoir proposé une autre image du bonheur que celle d’une vie par procuration. — (Claire Chartier, « Benoîte Groult : ‹ Je suis née avec zéro droit ! › », L’Express, 5 juin 2010)
- Faire une part aux ouvriers dans la propriété : c’est exactement ce que propose Fourier avec l’idée maîtresse de son œuvre, l’association capital-travail-talents, et c’est ce qui explique la soudaineté de son succès auprès d’une opinion jusque-là indifférente : à la question majeure de l’époque, celle de l’intégration de la classe ouvrière, le fouriérisme apporte une réponse, et pour ses partisans, LA réponse. — (Clarisse Vigoureux, Parole de providence, Champ Vallon, 1993, page 28)
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nombrilisme
- Narcissisme, égoïsme, égocentrisme, tendance à tout rapporter à soi.
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fascisme
- Régime politique qui s’appuie sur un pouvoir fort, un État sécuritaire, l’exaltation du nationalisme et une politique réactionnaire.
- Ce qui menace la culture ce sont les fascismes, les nationalismes étroits et artificiels qui n’ont rien de commun avec le vrai patriotisme, l’amour profond de son pays. Ce qui menace la culture c'est la guerre à laquelle fatalement, nécessairement, ces nationalismes haineux conduisent. — (André Gide, Discours sur Maxime Gorki, en annexe de Retour de l’U.R.S.S., 1936)
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illuminisme
- Opinions chimériques des illuminés.
- L’illuminisme a fait beaucoup de ravages dans ce pays.
- Or, ce serait ne pas tenir compte du « secret », interrogation boutangienne par excellence, qui est aussi, en de certaines variations, au cœur de l’illuminisme. — (Philippe Barthelet, Joseph de Maistre, 2005)
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néologisme
- (Vieilli) (Péjoratif) Abus de la création de mots nouveaux ou de l’emploi de mots anciens dans de nouveaux sens[1].
- Fait d’employer ou d'inventer des mots nouveaux (nom commun, adjectif, etc.) ou des expressions nouvelles.
- Rimbaud, champion du néologisme avec son « abracadabrantesque » repris par Jacques Chirac.
- (Linguistique) Mot nouveau ou récemment forgé pour répondre à un manque ou pour son caractère expressif.
- En linguistique, le caractère neuf d’un néologisme — sa néologicité — peut perdurer plusieurs années.
- La Fontaine, qui employa tant de mots, n’en inventa guère : il est à remarquer que les bons écrivains sont généralement fort sobres de néologismes. Le fonds commun du langage leur suffit. — (Anatole France, Article sur la langue de La Fontaine, recueilli dans Le Génie latin, 1913)
- Le syntagme figé « énergivoraces » apparaît dans une phrase de type coercitif : « Nous sommes tous des « énergivoraces ». Or ce type de contrainte est neutralisé par l'effet humoristique du néologisme. — (Henri Pierre Jeudy, Publicité et son enjeu social , Presses Univ. de France, 1977, page 129)
- Branduit. Néologisme créé par Jean-Louis Swiners. Exemples de branduits : le Coca-Cola, le Stabilo, etc. — (Jean-Marc Lehu, L'Encyclopédie du marketing, Eyrolles, 2004, page 96)
- Les néologismes sont en effet des constructions momentanées, la plupart du temps non reprises, et qui rapidement disparaissent. Ceux qui, au contraire, ont la faveur des locuteurs s'instituent en langue grâce au processus de lexicalisation. — (Guy Cornillac, De la nécessité de concevoir pour l'esquimau un dictionnaire sans mots, dans les Actes : La "découverte" des langues et des écritures d'Amérique, Paris, 7-11 septembre 1993, A.E.A., 1995, page 204)
- C'est ce qu’illustre bien la confusion régnant autour du terme d'« illectronisme ». « Illectronisme » est un néologisme et mériterait de le rester. Ce sera probablement le cas, puisque les hommes politiques, qui sont les seuls à utiliser ce vocable, emploient toujours la périphrase « ce qu'on appelle l’"illectronisme" ». — (Alain Giffard, Bernard Stiegler & Christian Fauré, Pour en finir avec la mécroissance : Quelques réflexions d'Ars industrialis, éd. Flammarion, 2009)
- Nouveau sens donné à un mot existant ; néosémie.
- Le mot souris désignant un petit boîtier relié à un ordinateur est un néologisme. Comme mulot, d'ailleurs. Mais l'un a pris et l'autre non.
- (Neurologie) Mot qui n’existe pas utilisé par quelqu’un souffrant de certains troubles du langage (aphasie…).
- "Foucra bouldou ! Bistroye ! Bistroye !", ajouta-t-il avec conviction. Depuis quelque temps déjà, l’illustre écrivain avait contracté cette manie d’employer des mots bizarres, parfois désuets ou franchement impropres, quand ce n’étaient pas des néologismes enfantins à la manière du capitaine Haddock. Ses rares amis restants, comme ses éditeurs, lui passaient cette faiblesse, comme on passe à peu près tout à un vieux décadent fatigué. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, pages 168-169)
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communisme
- Mise en commun des moyens de production.
- Voilà comment, dans ce pays, depuis un temps immémorial, les gens vivotaient heureux, pratiquant une espèce de communisme familial. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Idéologie qui prône un système économique et social basé sur l’élimination de la propriété privée au profit de la propriété collective.
- (Spécialement) Système économique et social, théorisé par Karl Marx, caractérisé par la propriété collective des biens et des moyens de production.
- Le communisme, une très bonne affaire pour les malins, une duperie pour ceux qui espèrent en la transformation sociale. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 167)
- Si le communisme ne devait pas conduire à la création d’un homme nouveau, il n’aurait aucun sens. — (Ernesto Che Guevara)[2]
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arthritisme
- (Médecine) Affection caractérisée par le ralentissement des fonctions nutritives, entraînant différents troubles, tels que goutte, diabète, etc.
- Le tempérament arthritique, et l’arthritisme rhumatismal, et surtout goutteux, sont de ce nombre et au premier rang. — (A. Dechambre, L. Lereboullet, Gazette hebdomadaire de médecine et de chirurgie, 1867)
- Si je disais non, vous bouderiez d’abord, puis je vous vois élaborer ensuite un autre itinéraire, élire une autre source salutaire à votre arthritisme… — (Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
- Redoutant une obésité menaçante, Zola purgeait son arthritisme en faisant régulièrement deux heures de bicyclette par jour aux environs de Médan. — (Charles Lalo, L’Économie des passions, Librairie Philosophique J. Vrin, 1947)
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macroséisme
- Séisme perceptible par l’homme contrairement au microséismes que seuls les sismographes perçoivent.
- Un tremblement de terre, c'est en fait un macroséisme, détectable par l'homme.
- Un macroséisme détruit de nombreux ouvrages par l’entremise de tels phénomènes. — (Markus Weidmann, Tremblements de terre en Suisse, 2003)
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druidisme
- Culte druidique.
- — Ils sont donc croyants, après tout, vos paroissiens ?— Trop croyants dans un sens, car ils croient tout, la vérité comme le mensonge, l’idolâtrie comme la religion, et le druidisme comme le polythéisme. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Les vestiges du culte primitif et du druidisme sont assez rares, grâce au zèle des chrétiens des premiers siècles, qui renversèrent, brisèrent et enfouirent une multitude de pierres-fittes. — (Alexandre Ducourneau, Histoire nationale des départements de France : Guienne, Paris : chez Marescq & Cie, 1845, page 3)
- L'architecture et la statuaire eurent à regretter un grand nombre de chefs-d'œuvre, victimes de ce vandalisme chrétien qui précéda celui des Barbares. Le célèbre saint Martin de Tours ne laissa pas un temple, pas une pierre fitte, pas un chêne, consacré par le druidisme, debout dans son diocèse. — (Jules Zeller, Les Empereurs romains: Caractères et portraits historiques, part. 4 : L'Empire administratif, chap. 6 : Théodose (379-395 ap. J.-C.), Paris : chez Didier & Cie, 2e éd., 1863, page 536)
- On parcourait la forêt, les hommes déguisés en femmes, ou revêtus de peaux de bêtes, les femmes déguisées en hommes, et tous criant : « Au gui l’an neuf ! au gui l’an neuf ! », fêtes qui survécurent longtemps, très longtemps, au druidisme, plusieurs synodes attestant qu'au quinzième et seizième siècle, on célébrait toujours, dans maintes de nos campagnes françaises, « les aguilaneuf », c'est à dire le renouveau de l'année, l'année nouvelle. — (Albert Meyrac, La forêt des Ardennes : légendes, coutumes, souvenirs, Charleville : imprimerie du Petit Ardennais, 1896, page 92)
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épéisme
- (Escrime) Escrime pratiqué avec une épée.
- Mais il serait nécessaire pour cela d’amener à composition les conservateurs endurcis de la méthode fleurettiste et les réactionnaires obstinés de l’épéisme pratique. — (Achille Édom, L’Escrime, le duel & l’épée, 1908)
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égotisme
- Étude sans complaisance qu’un écrivain fait de lui-même, de son physique et de son caractère, de sa personnalité ; tendance, disposition à parler de soi-même.
- On peut reprocher de l'égotisme à la forme que j'ai adoptée. On permet à un voyageur de dire : « J’étais à New-York, de là je m’embarquai pour L'Amérique du sud, je remontai jusqu’à Santa-Fé-de-Bogota. Les cousins et les moustiques me désolèrent pendant la route, et je fus privé, pendant trois jours, de l’usage de l’œil droit. » On n’accuse point ce voyageur d’aimer à parler de soi ; on lui pardonne tous ces je et tous ces moi, parce que c’est la manière la plus claire et la plus intéressante de raconter ce qu’il a vu. — (Stendhal, De l'Amour, 1re préface de 1826,)
- Moi, j’ai un heureux naturel, – que l’on me pardonne si je fais un abus de l’égotisme dans ce récit, car il est rare que la personnalité d’un auteur ne se mêle pas à ce qu’il raconte – voir Hugo, Dumas, Lamartine et tant d’autres. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre IV, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Jouissance raffinée de sa propre personne ; culte du moi, intérêt excessif accordé à sa propre personnalité, au développement de celle-ci.
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méthodisme
- (Protestantisme) Mouvement protestant né en Angleterre au XVIIIe siècle.
- C'est surtout par son enseignement sur la sanctification que le Méthodisme s'est distingué des mouvements religieux qui l'ont précédé. Wesley a souvent répété à ses prédicateurs que leur tâche spéciale consistait à "répandre la sainteté scripturaire dans le pays". — (Matthieu Lelièvre, La Théologie de Wesley, Nîmes, Publications Évangéliques Méthodistes, 1990, page 186)
- Le grand voyageur Thomas Coke, dont le nom est lié aux méthodismes anglais, irlandais et américain, ne se joindra à Wesley qu'en 1777. — (Claude-Jean Bertrand, Le méthodisme, Paris, Armand Colin, 1971, page 84)
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nihilisme
- (Philosophie) Doctrine selon laquelle aucune existence n’a de justification ou de sens en soi.
- Dans ces conditions, il n’y avait plus de réponse à la question métaphysique : pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Comme le redira André Comte-Sponville, c’est alors la question du sens qui paraît elle-même dépourvue de sens. La doctrine de Schopenhauer fut ainsi, à l’époque contemporaine, la première des philosophies de l’absurde. Il résulta de ce nihilisme ontologique que rien n’a en soi plus de valeur que de sens, pas plus la vie que le reste, puisque rien ne saurait avoir d’autre destination que l’anéantissement dans la suite du devenir. — (Michel Nodé-Langlois, Au service de la sagesse, Editions Artège, 2009, p. 418))
- Autre idée, plus piteuse : le nihilisme serait une réaction de désenchantement face à «l'imperfection du monde et de l'Homme », qui engendre chez le nihiliste une volonté de nier toute valeur aux hommes réels, au profit d'un homme rêvé (et de même pour le monde)... Les nihilistes sont donc des dépressifs. — (Auteur inconnu, Le nihiliste et l’antidémocrate, Éditions Le Manuscrit, 2002, p.26)
- (Philosophie) Doctrine d’après laquelle rien de ce que nous croyons connaître par les sens n’a de réalité substantielle. Par extension, scepticisme radical affirmant l’impossibilité de constituer un savoir scientifique qui puisse être tenu pour vrai.
- Mais le « négationnisme » n’est qu’un miroir grossissant d’un phénomène affectant l’ensemble des sciences historiques et sociales. Ce fictionnalisme postmoderne a séduit nombre d’historiens, qui ont ainsi légitimé un « nihilisme épistémologique » privant le concept de vérité de toute signification. — (Pierre-André Taguieff, Court traité de complotologie, Editions Mille et une nuits, 2013, p. 97)
- (Philosophie) Doctrine niant l’existence de toute valeur morale objective.
- Il partage donc bien cette impression assez généralisée au sein de la jeunesse européenne des années 1880 et 1890, que l’on manque de principe dirigeant, de valeurs solides, de vérités. Les maitres à penser de la jeunesse portent une lourde responsabilité. Selon Barrès, Renan, plus que quiconque, a contribué à répandre ce « nihilisme moral ». — (Zeev Sternhell, Maurice Barrès et le nationalisme français, Editions Complexe, 1970, p.39)
- Comportement ignorant tout objectif transcendant, de long terme, ou tout critère éthique. A l’extrême, comportement recherchant la destruction comme un but en soi.
- Rejetons la voie de la violence, qui est le produit du nihilisme et du désespoir. — (Kofi Annan, discours à l’Assemblée générale de l’ONU, 24 septembre 2001)
- Système de pensée politique qui vise à la destruction de toutes les institutions religieuses, sociales, politiques.
- L’argument qui lui fait juger « faible » le nihilisme russe, c’est le besoin d’obéir à une cause, le fanatisme. — (François Guéry, Archéologie du nihilisme : De Dostoïevski aux djihadistes, Editions Grasset, 2015, p.80)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.