Dictionnaire des rimes
Les rimes en : brodeur
Que signifie "brodeur" ?
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- (Broderie) Celui qui brode.
- BESSIERES Jean, maître brodeur à Toulouse — (Jean-Jacques Boucher, Le dictionnaire de la soie, 2015)
- (Sens figuré) Celui qui brode en parlant, qui embellit ce qu’il raconte.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Mots qui riment avec "eur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "brodeur".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eur , eurs , eure , eures , eurre , eurres et œur .
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commentateur
- Auteur d’un commentaire littéraire, historique, juridique.
- Mon livre, le voilà tel que je l'ai fait et tel qu'on doit le lire, avant que les commentateurs ne l'obscurcissent de leurs éclaircissements. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Raschi, en se cantonnant dans son rôle de commentateur, s'est attiré, lui, la reconnaissance de tous. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Suivant les positions qu'ils adoptent à l'égard de l'évolution politique de Thèbes et des cités béotiennes, les commentateurs de Ps-Xénophon interprètent son allusion à l'intervention athénienne en Béotie de façons très différentes. — (La Constitution d'Athènes attribuée à Xénophon, traduite et commentée par Claudine Leduc, Annales littéraires de l'Université de Besançon, 1976, page 223)
- On écrit toujours de la même façon sur le plaisir du Prophète et la virginité d'Aïsha. Aucun commentateur n'a remis en cause ses prédécesseurs. — (Houria Abdelouahed, Opprimer, c'est sacré, Télérama n°3460, mai 2016)
- (Péjoratif) Celui qui fait divers commentaires sur ce qu’il ignore.
- Le silence du docteur laissait le champ libre aux commentateurs; l'abbé Moulle s'élança dans l'arène. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Au quotidien The Globe and Mail, à Toronto, les commentateurs grimpaient aux rideaux, montaient aux barricades, prédisaient l'érosion, la balkanisation imminente du Canada. Ici ? Presque rien, si peu, bof. Étonnant, non ? — (L'Actualité, 2007, vol.32, page 131)
- Pourquoi ? Parce que les journalistes politiques et autres commentateurs qui donnent le la sont rabougris du cervelet ? Infirmes de la comprenette à force de s'enfermer eux-mêmes dans la boite à chaussure des schémas normalisateurs ? — (Jean-François Kahn, L'horreur médiatique, Marianne (magazine) , 25 janvier 2014, page 27)
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captateur
- Celui qui a recours à des manœuvres de captation.
- Captateur de testament.
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monsieur
- Appellation permettant de s’adresser de façon polie à un homme (un client, un professeur, un passant, etc.).
- Bonjour, monsieur !
- On s’est habitué, de notre temps, à mettre monseigneur devant un nom propre, à dire monseigneur Dupanloup, monseigneur Affre. C’est là une faute de français ; le mot « monseigneur » ne doit s’employer qu’au vocatif ou devant un nom de dignité. En s’adressant à M. Dupanloup, à M. Affre, on devrait dire : monseigneur. En parlant d’eux, on devrait dire : monsieur Dupanloup, monsieur Affre, monsieur ou monseigneur l’archevêque de Paris, monsieur ou monseigneur l’archevêque d'Orléans. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 154)
- Autant pour moi monsieur le directeur, autant pour moi. Si ça continue, c’est moi qui vais finir par pleurer ! Mais rassurez-vous, juste des larmes d’expert-comptable, monsieur le directeur. — (Emmanuelle Ménard, Deux jours comme l'hiver, L’Harmattan, 2012, page 41)
- Homme dont on ne connaît pas le nom (par opposition à dame, madame).
- Un monsieur et une dame passent devant moi, interrompant leur conversation pour que je ne les entende pas, comme s’ils me refusaient l’aumône de ce qu’ils pensent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Un monsieur, courant, une serviette sous le bras, le heurta sans ménagements et l’arracha à son hébétude. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 21)
- Il n’y a plus rienQue les pères et les mèresQue ceux qui t’ont faitQue ceux qui ont fait tous les autresQue les « monsieur »Que les « madame » — (Léo Ferré, « Il n’y a plus rien »)
- Terme courtois pour un homme (par opposition à dame et demoiselle).
- Mais super, super catholique pratiquante : les scouts, les rallyes, les premières communions, les jupes bleu marine, les cols Claudine, les talons plats, les madeleines confectionnées pour les vendre à la kermesse de monsieur le curé. — (William Rejault, Tous ces jours sans toi, Plon, 2010)
- Le chef, le maître de maison, dans le langage des domestiques.
- Vous demandez monsieur, il est sorti.
- Lorsqu’il était tout près de mourir, les métayers disaient : « Après lui, il n’y aura plus de monsieur, ici. » — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Homme qui a les dehors d’un bourgeois, dont le langage et les manières annoncent quelque éducation.
- Il est venu un monsieur vous demander.
- — moi, je ne connais pas les monsieurs les uns des autres. Ça me paraît qu’ils sont tous habillés et tous faits de même. C’est la vérité que je n’y connais rien, ma foi ! — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Quelques minutes s’écoulèrent, puis apparut un grand jeune homme qui n’était pas un ouvrier, mais bien un monsieur, beaucoup plus monsieur même par ses manières et sa tenue soignée que l’ingénieur et les employés. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- LE VALET DE CHAMBRE, frappe et entre. – Je demande pardon à Madame ; mais c’est un Monsieur, ou plutôt un homme, qui demande Madame la duchesse. Vu sa tenue, je dois dire à Madame que je n’ai pas osé l’introduire. — (Jean Anouilh, Le Voyageur sans bagage, 1937)
- Personnage d’un rang important (→ voir grand monsieur).
- Leur père, le Granger, gros cultivateur, mi-paysan, moitié monsieur ayant, comme on dit, du foin dans ses bottes, était bien avec toutes les grosses légumes du canton […] — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Pourtant, ils étaient tous accourus pour contempler ce spectacle insolite : une robuste Ford transportant dans la petite bourgade des « messieurs de Paris », puis fonçant en pleine lande en broyant au passage les cades et les genévriers. — (Pierre Rousseau, La Terre, ma Patrie, collection "Savoir', librairie Arthème Fayard, 1947, page 145)
- Oui, c’est le maître. Il faut que ce soit queuque gros, gros Monsieur, car il a du dor à son habit tout depis le haut jusqu’en bas ; et ceux qui le servont sont des Monsieux eux-mesmes ; et stapandant, tout gros Monsieur qu’il est, il serait, par ma fique, nayé, si je n’aviomme esté là. — (Molière Dom Juan ou Le Festin de pierre acte 2, scène première)
- (Ancien patois normand) Nom donné, par antiphrase, au cochon.
- Dans le Bas-Maine, nom donné autrefois au vin.
- Au XVIe siècle encore, chez nos voisins la bière était la boisson du peuple et des domestiques « comme moins chère et plus commune » (Traité du Sidre, par Paulmier, 1573), et le cidre la boisson de luxe réservée aux maîtres. Nous avons vu qu’il en était tout différemment dans le Bas-Maine, à cette époque où le vin était appelé « Monsieur », et le cidre « Gilles du Pommain, breuvage de maczons ». — (A. Angot, Le cidre, son introduction dans le pays de Laval, 1889)
- (Péjoratif) (Mépris ironique) Un homme quelconque.
- Jusqu’aux cravates, au petit nœud suavement bloqué par une épingle dans l’échancrure du col, jusqu’au feu d’un vrai diam’ et au cuir mat du bracelet-montre, on sentait ces messieurs soucieux de leur mise. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- La Condamine avait exigé aussitôt de Hugo un quart-de-cercle tout semblable pour Bouguer et lui-même, et Godin n’avait pu s’y opposer, mais depuis monsieur faisait bande à part et ne communiquait plus ses résultats comme il en avait été connu. — (Patrick Drevet, Le Corps du monde, Seuil, 1997, page 173, ISBN 2020323117)
- On aurait pu se demander si Joseph n’avait pas seulement parlé pour lui seul, pour s’entendre dire ce qu’il venait de découvrir: le mot de la fin en matière des monsieurs Jo. — (Marguerite Duras, Un barrage contre le Pacifique, 1950, Folioplus classiques, page 77, ISBN 207030728X)
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cohéreur
- (Physique) Récepteur où se rassemblent les ondes sonores.
- Le physicien français Édouard Branly met au point en 1890 un « cohéreur » qui permet justement de recevoir des ondes électromagnétiques de manière infiniment plus précise. — (Jean-Guy Rens, L’empire invisible, 2014)
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changeur
- (Vieilli) Qui est changeant.
- Oh ! méfiez-vous, non pas de votre cœur qui est bon, mais de votre humeur qui est légère et changeuse; […]. — (Gérard de Nerval, « Desiderata », lettre 4, dans la Revue de Paris, 1er janvier 1855, tome 24, Paris, p. 809)
- Je crois qu’t’es coqueteuse, C’est-à-dire enjôleuse, et changeuse, et menteuse. — (Gustave de Saint-Jal, « Marguerite, ou il ne faut pas courir deux lièvres à la fois », scène 2, dans le Musée des familles: lectures du soir, 2e série, tome 8, 1850-1851, Paris, p. 83)
- (Technique) Qui fait changer.
- Une cause de mauvais fonctionnement : faible et sans sélectivité, dans les récepteurs utilisant une lampe changeuse de fréquence est la non-oscillalion de celle-ci. — (« Vérification de l’oscillation dans une lampe changeuse de fréquence », dans L’Électricien; revue internationale de l’électricité et de ses applications, 1940, page 71)
- (Rare) Qui fait le change de monnaie.
- […], il n’y aurait même probablement pas besoin d’aller chercher des machines en Amérique, car nous croyons savoir qu’un constructeur français étudie en ce moment une caisse encaisseuse et changeuse destinée aux magasins, mais qui s'appliquerait tout aussi bien dans les tramways. — (Jacquin, « Les tramways où l’on paie en entrant », dans La Nature : revue des sciences, 1910, page 342)
- Le change de ces devises doit donner lieu impérativement à l’établissement et à la délivrance par le guichet changeur, d’un bordereau de change que le touriste étranger doit conserver pendant toute la durée de son séjour au Maroc pour la reprise éventuelle du reliquat de ces dirhams comme indiqué ci-après. — (M’hammed Kettani, La banque au Maroc : opérations bancaires courantes et spécialisées, Maroc, 2001, page 101)
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barbouilleur
- Personne qui barbouille.
- Dans le contexte culturel de la publication de ce livre, il est observé que, « Les intentions des barbouilleurs nocturnes sont de corsiser les noms des lieux » (Ettori, op. cit. : 360). — (Pierre Bertoncini, Le spectre de la mémoire de Pascal Paoli, 2011, page 11)
- (Sens figuré) (Familier) Mauvais peintre, mauvais écrivain.
- Ce que les romans du dix-septième siècle appelaient le coup de foudre, qui décide du destin du héros et de sa maîtresse, est un mouvement de l"âme qui, pour avoir été gâté par un nombre infini de barbouilleurs, n"en existe pas moins dans la nature; …. — (Stendhal, De l"Amour, 1822, note de bas de page de l’auteur)
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antérieure
- Féminin singulier de antérieur.
- Dès qu’un diseur de bonne aventure vous explique minutieusement les faits connus de vous seul, dans votre vie antérieure, il peut vous dire les événements que produiront les causes existantes. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
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coeur
- Graphie erronée du mot cœur.
- Je veux en avoir le coeur net! — (Greg et Alain Saint-Ogan, Zig et Puce – Le voleur fantôme, éditions du Lombard, 1974, page 25)
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approvisionneur
- (Logistique) Personne qui approvisionne.
- Ce qu’un approvisionneur attend d’une chaîne logistique est avant tout, de la fiabilité, de la réactivité et de la flexibilité. — (Jean-Luc Merchadou, Jacques Caire, Luc Jousselin, Maintien en condition opérationnelle: Améliorer la disponibilité et la performances de vos équipements statégiques, 2012)
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curseur
- Barre de réglage de divers instruments (compas, etc.).
- De là, le fil va s’engager dans le curseur affectant la forme d’un étrier fendu et pouvant courir librement autour d’un anneau qui lui sert de piste. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (Astronomie) Fil que l’on peut déplacer dans le champ d’un micromètre pour mesurer le diamètre apparent d’un astre.
- Le micromètre intérieur se place au foyer de la lunette ; il est composé d'un châssis (fig. 52) qui porte deux fils fixes qui se coupent à angles droits, un second châssis mobile porte un fil nommé curseur. — (Jean-Baptiste Joseph Delambre, Astronomie : Théorie et pratique, volume 1, Courcier, Paris, 1814, page 90)
- (Informatique) Pointeur de souris.
- Pour obtenir le code d’intégration, positionnez le curseur de votre souris sur la vidéo, puis cliquez sur le bouton Export […]. — (Guillaume-Nicolas Meyer, David Pauly, Créez vos sites Web avec Joomla!, Dunod, Paris, 2015 (1re édition 2013), 288 pages, ISBN 9782100723973, page 87)
- (Informatique) Barre verticale ou rectangle indiquant la position de la frappe du clavier.
- Dans la mesure du possible, l’interface doit optimiser autant que possible la saisie clavier qui, pour la plupart des utilisateurs, est une activité consommatrice en ressources. Pour cela, lorsqu’une fenêtre contenant une zone de saisie s’affiche, il est préférable de positionner directement le curseur dans le premier champ à saisir. — (Jean-François Nogier, Thierry Bouillot, Jules Leclerc, Ergonomie des interfaces : Guide pratique pour la conception des applications web, logicielles, mobiles et tactiles, collection « Études et développement », 2011, 320 pages, ISBN 9782100571468)
- (Bases de données) Objet informatique permettant de parcourir les enregistrements d'une base de données comme un itérateur.
- Un curseur est un pointeur qui parcourt un ensemble de tuples dans un certain ordre prédéterminé par le système de bases de données. — (Andreas Meier, traduit par allemand, Introduction pratique aux bases de données relationnelles (Relationale Datenbanken), Springer, collection « IRIS », Berlin, 2006, 2e édition (1re édition 1992), 291 pages, ISBN 9782287252051, page 92)
- (Sens figuré) (Par analogie) Référence à un positionnement par rapport à un ensemble de choix, une manière de penser.
- Des ersatz du repas classique, comme le snacking, se sont mêlés à cette déclinaison classique, susceptibles de modifier nos habitudes non seulement comportementales mais aussi métaboliques et de déplacer le curseur de notre faim. — (Pierre Peuteuil, Les corps malmenés : Anorexie, boulimie, obésité, Éditions Armand Colin, 2014)
- L’objet de cet exercice démocratique sera de trouver où placer le curseur entre contrainte et besoin d’agir pour le climat. — (Le Monde avec Reuters, Le gouvernement répond à la pétition dénonçant son « inaction climatique », Le Monde. Mis en ligne le 26 décembre 2018)
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insulteur
- Celui qui insulte habituellement ou qui fait pour ainsi dire métier d’insulter.
- Le reste des insulteurs se compose d’inconscients, de ramollots à rengaines patriotiques, ou d’émotifs comme vous, qui préfèrent en rester sur une impression, plutôt que de chercher à s’éclairer. — (L. Bertrand, Lettre à Émile Baumann, 1898, dans L-A. Maugendre, La Renaissance catholique au début du XXe siècle, volume 3, 1966, page 264)
- Depuis 1870 le nombre des insulteurs du Dieu des chrétiens s’est accru d’une dizaine de millions ; vous le constatiez vous-même l’an dernier. — (Henri Louatron, À la messe noire ou le Luciférisme existe, Mamers (Sarthe) : à compte d'auteur, sans date (vers 1918-1920), page 39)
- À côté des insulteurs, quelques critiques de bonne foi. J’écris ce livre pour eux. — (André Gide, Retouches à mon "Retour de l’U.R.S.S.", 1937)
- Mama Makosi : Quand on lui demande sa profession, il répond : insulteur de la nation !Mokutu : Insulteur de la nation ?Lumumba : Ça existe dans certaines tribus. Leur rôle : engueuler les chefs. Pour qu’ils ne se prennent trop au sérieux. Ça peut être utile. — (Aimé Césaire, Une saison au Congo, 1973, acte I, scène 1, éditions Points, pages 57-58)
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assimilateur
- (Didactique) Qui procure l’assimilation.
- Dans une logique de résistance face aux velléités assimilatrices du continent, la société insulaire s’est d’une certaine façon « zanzibarisée ». — (L’autre Zanzibar Géographie d’une contre-insularité, sous la direction de Nathalie Bernardie-Tahir, 2008)
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arracheur
- Celui qui arrache des pommes de terre, des betteraves, etc.
- Arracheurs de lin, fileuses, tisserands, lavandières - tous en « costumes d’époque » - ouvriront la voie aux calèches et au char fleuri de la reine du lin 2022, Zoé Rault. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 30 juillet 2022, page 12)
- (Police) Délinquant qui arrache le collier de sa victime.
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neurodépresseur
- (Médecine) Médicament agissant sur le système nerveux central en faisant baisser la tension et en ralentissant les activités cérébrales.
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chapardeur
- (Bivouac) Celui qui va au fourrage, en maraude.
- (Par extension) Celui qui chaparde : petit voleur à la tire.
- D’après ses propres dires – mais il prenait peut-être plaisir à se noircir –, Augustin aurait été un enfant difficile, médiocrement intéressé par l’étude, un peu « chapardeur », un peu menteur et passablement dissipé. — (Bernard Quilliet, L’acharnement théologique: Histoire de la grâce en Occident, 2007)
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abatteur
- Celui qui abat.
- Ce bûcheron est un grand abatteur de bois.
- C’est un grand abatteur de quilles, c’est un homme fort adroit au jeu de quilles.
- Vétérans chevronnés de la guerre des boutons, grands maraudeurs de pommes et abatteurs de noix, tous, garnements de dix à douze ans, nous avions ce printemps-là reformé notre association de bandits grimpeurs, pillards aériens et détrousseurs de nids. — (Louis Pergaud, La Traque aux nids, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Assis bas sur une chauffeuse bancale, les mains en avant, devant l'âtre qui fut celui de Bertine et où brûle encore ce noueux bois de culée qui appartient à l'abatteur et que Jobeau, ahanant, a dû passer des heures à fendre, je n'ai plus qu'à écouter Marthe. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 144)
- En Afrique équatoriale francophone, bûcheron spécialisé dans l’abattage des arbres de grandes dimensions.
- Celui qui abat du travail.
- Il avait un don unique entre tous, un don particulièrement précieux pour le travailleur, pour le producteur, pour un bourreau de travail comme lui, pour un gros abatteur de besogne. — (Charles Péguy, Victor-Marie, Comte Hugo, 1910)
- (Industrie minière) Ouvrier qui attaque la veine au pic, avec ou sans le secours d’explosifs, pour en faire tomber la houille en blocs et morceaux.
- (Ironique) Homme qui se vante de prouesses qu’il n’a pas faites.
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adulateur
- Celui qui adule.
- Lâche, vil adulateur.
- Les adulateurs ont perdu ce prince.
- C’est un perpétuel adulateur.
- C’est une grande adulatrice.
- Ses sentiments à l’endroit de l’empereur ne sont nullement ceux d’un adulateur. — (Revue universitaire, volume 18, partie 2, 1909)
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carotteur
- Celui qui carotte.
- Allons, adieu, carotteur. — (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
- copossesseur
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colporteur
- (Vieilli) Petit marchand ambulant qui portait ses marchandises sur son dos ou dans des mannes, dans des caisses, etc. de portes en portes.
- Je vis, à cinquante pas devant moi, le colporteur Pinacle, avec sa grande hotte, son bonnet de loutre, ses gants de laine et son bâton à pointe de fer. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- C'est ce qui explique à la fois le caractère rachitique du secteur commercial créé par les petits colporteurs et boutiquiers chinois, et son développement à pas de tortue. — (Hai Quang Ho, Histoire économique de l'île de la Réunion (1849-1881), page 288, L'Harmattan, 2004)
- Celui qui colporte des ragots ou des nouvelles.
- Un colporteur de fausses nouvelles.
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adducteur
- (Technique) Qui amène.
- Tube adducteur.
- (Anatomie) Différents muscles dont la fonction est de rapprocher de l’axe du corps les parties auxquelles ils sont attachés.
- Muscles adducteurs.
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anticasseur
- (Didactique) Qui s’oppose aux casseurs.
- « Quand je dis on ira au contact, c’est aller physiquement à la dispersion », avait explicité le secrétaire d’État Laurent Nuñez, le 20 mars, en détaillant la feuille de route du nouveau préfet de police de Paris Didier Lallement et celle des unités « anticasseurs » créées par le ministre de l’intérieur Christophe Castaner. — (Karl Laske, Sur fond d’impunité, les unités «anticasseurs» de Castaner font de nombreux blessés à Paris, www.mediapart.fr, 27 avril 2019)
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codirecteur
- Celui qui partage avec une ou plusieurs autres personnes la direction d’une entreprise.
- Le directeur et éventuellement le codirecteur de la publication doit être majeur, avoir la jouissance de ses droits civils et n’être privé de ses droits civiques par aucune condamnation judiciaire. — (Journal officiel de la République française, 1952)
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peur
- Crainte, frayeur, émotion pénible produite par l’idée ou la vue d’un danger.
- Aucun être humain ne peut supporter une terreur continuelle : la peur se retire finalement au second plan de l’esprit ; on l’accepte, on la met en place et on n’en veut plus entendre parler. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 261 de l’édition de 1921)
- À peine, dans une halte où se terminait la mission des meneurs de chevaux, je pus remarquer que les gradés qui faisaient le tri des hommes et des chevaux avaient grand’peur des lieux où ils nous envoyaient. Cette peur que l’on a de loin, et que j’ai éprouvée quelquefois dans la suite, diffère beaucoup de la vraie peur, mais elle n’est pas moins pénible. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 14)
- Bientôt tes appels ne seront plus que rauquements de plus en plus sourds, beuglements de désespoir si fatigués qu’ils ne dépasseront plus ta gorge, étranglée de terreur par la furieuse certitude, la peur atroce et annihilante, la frayeur immonde de périr en Fagne. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Chez les possédants, l’agitation sociale réveille une vieille hantise particulièrement vivace chez les bourgeois français : la peur de l’ouvrier. — (Jacques Delpierrié de Bayac, Histoire du Front populaire, Fayard, 1972, page 13)
- Haï, Épicure le fut et le sera parce qu’il est un des héros de l’humanité. […]. Et si, à sa suite, l’ensemble de l’épicurisme fut maudit, et calomnié comme libertinage dévergondé, c’est parce qu’il guérit de la peur dont tout pouvoir, religieux ou politique, a besoin ! — (Robert Redeker, Les épicuriens, professeurs de liberté, dans Marianne du 5 au 11 février 2011, pages 72-73)
- Elle est aujourd'hui considérée comme une émotion négative dont il faut se libérer. Elle, c'est la peur. — (Jean-Guilhem Xerri, La vie profonde, éditions du Cerf, Paris, 2021, page 69)
- Crainte faible ; appréhension.
- J'attends votre première lettre avec une impatience qu'elle ne remplira peut-être point; j'ai bien peur de l'attendre encore après l'avoir reçue. — (Madame du Châtelet, « Lettres inédites au Maréchal de Richelieu et à Saint-Lambert », dans la Revue des deux Mondes, tome 3, Bruxelles, 1845, page 589)
- – Ce qui est certain, c'est que cette image est restée liée à ce livre et qu'est resté intact le sentiment qu’elle me donnait d'une appréhension, d'une peur qui n'était pas de la peur pour de bon, mais juste une peur drôle, pour s'amuser. — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 48)
- Ah ! oui. J'ai bien peur que ce soit un cas de mariage en hâte dont ils se repentiront après. Ça fait juste trois ans qu'ils se connaissent. J'ai bien peur que Peter découvre que les beaux plumages font pas toujours de bons oiseaux. Fanny est très paresseuse, j'en ai peur. — (Lucy Maud Montgomery, Anne au Domaine des peupliers, traduit de l'anglais par Hélène Rioux, Québec Amérique, 2005, page 212)
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langueur
- Affaiblissement physique et moral qui réduit considérablement les forces et l’activité d'une personne. Action, fait de languir.
- Les Liméniennes ont toutes de belles couleurs, […], des yeux noirs d’une expression indéfinissable d’esprit, de fierté et de langueur ; […]. — (Flora Tristan; Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- Les sanglots longsDes violonsDe l’automneBlessent mon cœurD’une langueurMonotone. — (Paul Verlaine, Chanson d’automne, 1866)
- Un long baiser rescella leur pacte. Aïssa, lourde de langueur, avait renversé sa tête sur l’épaule de son amant. — (Victor Margueritte, Un cœur farouche, Paris : Ernest Flammarion, 1921, page 61)
- Marguerite tombait en langueur. Elle travaillait toujours et personne ne pouvait lui faire de gros reproches à ce sujet, mais elle travaillait sans joie, d’une allure lasse, comme à regret. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 170)
- Atteint d’un mal nommé porphyrie, le pauvre garçon est contraint de s’abreuver de sang humain pour conjurer sa langueur chronique. — (François Rivière, Dracula, cent ans et toutes ses dents, dans Libération (journal), 31 décembre 1987)
- État d’abattement d’une personne faible et malade.
- Il ne sent point les langueurs de l’âge.
- Maladie de langueur (On l’employait dans ce sens au pluriel).
- Louis XIII tomba dans un grand fauteuil garni d’oreillers, demanda et but un verre d’élixir préparé pour le fortifier contre les évanouissements fréquents que lui causait sa maladie de langueur, fit un geste pour éloigner tout le monde, et seul avec Richelieu, lui parla d’une voix languissante. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XXIV, 1826)
- Il y a deux ans, la reine le fit appeler pour soigner le dauphin atteint d’une maladie de langueur. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 193)
- — Tranquillisez-vous, ma petite. C’est un peu de langueur. Dans deux jours vous serez sur pied. Reposez-vous. Vous prendrez votre potion, bien sagement, comme je vous l’ai ordonné… N’est-ce pas ? Vous me le promettez ?… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, pages 123-124)
- Ce qu’il appelle le «languishing», ou la langueur en français, c’est le sentiment de stagner, une profonde impression de vide. — (Anne-Sophie Roy, L’indifférence, ce nouveau mal de vivre qui frappe les gens, Le Journal de Montréal, 25 avril 2021)
- (Vieilli) (Littéraire) Cause d’abattement et de nature physique (maladie ou blessure).
- […]; encore sa vie fut-elle accidentellement écourtée, puisqu’il périt « de langueur » un an après avoir été éborgné par un corbeau. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.