Dictionnaire des rimes
Les rimes en : briseur
Mots qui riment avec "eur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "briseur".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eur , eurs , eure , eures , eurre , eurres et œur .
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ciseleur
- Ouvrier dont le métier est de ciseler.
- C’était pour lui qu’elle se limait les ongles avec un soin de ciseleur. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- Nous n'avons pas à faire ici la description du travail du ciseleur. — (Émile Bosquet, Guide manuel du doreur sur cuir, 1903)
- Le père Mabille est un ancien ciseleur qui a perdu le tour de main de son état dans l’oisiveté cruelle de la détention, et qui s’est fait marchand des rues. — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
- (Employé comme épithète) Qui cisèle.
- La montagne s’éclaire au reflet ciseleurDu soleil descendant sur l’azur de féérie — (Rose Dujardin-Beaumetz, Dans le Razès, soleil couchant, in Lemoine-beaumetz, Poésie des mots et des couleurs, Mon Petit Éditeur, 2010, page 76)
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annonceur
- Dans la publicité, personne qui fait la réclame de son produit (par opposition à l’agence qui conçoit la publicité et aux médias qui la diffusent).
- Dans la presse, vous pouvez dire des horreurs sur des personnes humaines mais essayez un peu de descendre un annonceur et vous risquez très vite de faire perdre à votre journal des millions d’euros de rentrées publicitaires. — (Frédéric Beigbeder, 99 francs, Gallimard, 2000, collection Folio, page 236.)
- L’annonceur, chef de produit ou de la division Marketing Research, négocie, sur base d’un briefing, l’étude à réaliser. — (Martine Gauthy-Sinéchal, Marc Vandercammen, Études de marchés: Méthodes et outils, 2005)
- L’affichage grand format est le plus utilisé des annonceurs. Il se présente le plus souvent sous la forme de panneaux de 4 × 3 mètres. — (Philippe Malaval & Jean-Marc Décaudin, Pentacom: Communication : théorie et pratique, éd. Pearson Education France, 2005, page 47)
- (Sport) Personne qui fait les annonces au cours d’une rencontre sportive.
- (Vieilli) Comédien qui venait, à la fin du spectacle, faire l’annonce des pièces qu’on devait jouer le lendemain.
- Personne qui présente ou lance à la radio une émission publicitaire.
- L’annonceur est (…), à la radio, celui qui donne des conseils utiles, mais aussi qui fait prendre conscience d'un besoin, au moment même où il y répond. — (M. Weinand, Quelques aspects de la publicité radiophonique, 1964, page 29)
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contradicteur
- Celui qui contredit, qui porte la contradiction.
- Eh bien ! si vous savez l’histoire, contez-la vous-même, mon maître, dit Dennet en se tournant d’un air d’humeur vers son contradicteur obstiné. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Les polémiques naissent habituellement dans ces circonstances-là, fis-je remarquer judicieusement, mais je crois pourtant bien me souvenir que, dans le cas qui vous préoccupe, les contradicteurs devaient être tous deux catholiques, apostoliques et romains. — (Louis Pergaud, Un point d’histoire, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Dans une réunion électorale à Bazeilles, les assistants ont abreuvé de quolibets un contradicteur qui affirmait : "Si l'ouvrier est malheureux, c'est par rapport aux riches". — (Henri Manceau, Des luttes ardennaises, 1969)
- Depuis ses origines, le GIEC a été confronté à des contradicteurs. — (Jean Jouzel, Anne Debroise, Le défi climatique, 2014)
- (Droit) Avocat de la partie adverse, dans un litige civil ou commercial.
- Légitime contradicteur, celui qui a qualité ou intérêt pour contredire.
- Un inventaire de mineurs se fait avec le subrogé tuteur, qui est le légitime contradicteur.
- Acte sans contradicteur, acte par défaut, sans que les parties intéressées y aient été appelées.
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coéditeur
- Qui publie un ouvrage en collaboration avec un ou plusieurs autres éditeurs ou éditrices (coédition).
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correcteur
- Celui qui corrige les erreurs dans un texte.
- Il a été désigné comme correcteur au concours de l’école centrale.
- À cet examen les correcteurs se sont montrés fort sévères.
- Celle-ci, que le correcteur affecte ou non d’en tenir compte, influe sur la note qu'il attribue à votre travail. — (Pierre Gévart, Réussir les épreuves de culture générale des concours administratifs, 2007)
- En 2005, il quitte son Nord pour intégrer l’école des correcteurs Formacom, à Pantin (Seine-Saint-Denis), et se consacrer enfin entièrement à ce qui lui plaît vraiment : les anacoluthes et les amphibologies. — (Hélène Bekmezian, La mort de Richard Herlin, correcteur au « Monde », Le Monde. Mis en ligne le 12 juillet 2019)
- Correcteur d’imprimerie : Celui qui corrige les épreuves dans une imprimerie.
- – […] Et même il est plus que le directeur : c’est lui qui corrige les fautes de tous les autres.– C’est-à-dire, reprit l’oncle, en s’adressant à mon père, qu’il est correcteur à l’imprimerie du journal.– Ce qui signifie, dit Joseph, qu’il corrige les fautes des imprimeurs, et non pas celles des rédacteurs.Il me sembla que c’était encore plus difficile et en tout cas plus glorieux, […] — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 118)
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contrefacteur
- Celui qui est coupable de contrefaçon.
- Il a été puni comme contrefacteur.
- Un contrefacteur doit certainement avoir le droit de se défendre devant le tribunal du pays où il est supposé avoir commis cette violation. — (La Propriété industrielle, Volume 78, 1962)
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colporteur
- (Vieilli) Petit marchand ambulant qui portait ses marchandises sur son dos ou dans des mannes, dans des caisses, etc. de portes en portes.
- Je vis, à cinquante pas devant moi, le colporteur Pinacle, avec sa grande hotte, son bonnet de loutre, ses gants de laine et son bâton à pointe de fer. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- C'est ce qui explique à la fois le caractère rachitique du secteur commercial créé par les petits colporteurs et boutiquiers chinois, et son développement à pas de tortue. — (Hai Quang Ho, Histoire économique de l'île de la Réunion (1849-1881), page 288, L'Harmattan, 2004)
- Celui qui colporte des ragots ou des nouvelles.
- Un colporteur de fausses nouvelles.
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cumulateur
- (Arithmétique) Dans une addition, l’opérande ajouté au cumulande pour obtenir la somme. Dans l’addition 2 + 1 = 3, le cumulateur est 1.
- Le nombre placé en haut est appelé cumulande tandis que celui du bas porte le nom de cumulateur. Le résultat final est la somme. — (Addition et report en base 10)
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cracheur
- Celui qui crache souvent.
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autorégulateur
- Qui s'autorégule, qui est autorégulé.
- I faut en finir avec l'utopie du marché autorégulateur.
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conservateur
- Celui qui conserve.
- Dieu est le créateur et le conservateur de toutes choses.
- Un père de famille est le conservateur naturel de la fortune de ses enfants.
- Titre de certaines fonctions professionnelles.
- Conservateur des hypothèques.
- Conservateur du cabinet des médailles, du cabinet des antiques, etc.
- Du moins serait-il un jour conservateur en chef d’un grand musée national. — (Pascal Lainé, La dentellière, Gallimard, 1974, réédition Folio, page 86)
- Celui qui a tendance à éviter le changement, sur les plans moral ou politique, ou encore sociétal.
- Il s’était formé chez les Rougon un noyau de conservateurs qui se réunissaient chaque soir dans le salon jaune pour déblatérer contre la République. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 92)
- Mais quand les conservateurs crient au loup, déplorant à priori les méfaits d’une ortograf fonétik, ils cherchent surtout à effrayer ceux qui veulent bien les entendre. Or, et jusqu’à preuve du contraire, il ne fait plus guère de doute désormais que l’orthographe du français a atteint un point de non-retour qui, dans le meilleur des cas, n’autorisera plus que des changements très limités. — (Jean-Pierre Jaffré, « De la variation en orthographe », dans ELA : Études de linguistique appliquée, 2010/3, nº 159, page 323)
- « Être conservateur, disait-il [Michael Oakeshott] dans un passage devenu classique, c’est préférer le familier à l’inconnu, le testé au non-testé, le fait au mystère, l’actuel au possible, le limité à l’illimité, le proche au distant, le suffisant au superflu, le convenable au parfait, le petit rire quotidien à l’utopie du bonheur parfait » (ma traduction). — (Joseph Facal, Suis-je devenu conservateur… ou sage?, Le Journal de Québec, 2 mars 2021)
- (Politique) Celui qui appartient au parti conservateur de son État.
- Le conservateur Shinzo Abe, qui succède à Junichiro Koizumi au poste de Premier ministre du Japon, a présenté son gouvernement. — (L'Express, 26 septembre 2006)
- (Canada) Membre du Parti conservateur du Canada.
- Le président des TCA a indiqué qu’il ne faisait que suivre le mandat que lui avaient donné les membres du syndicat : appuyer les candidats néodémocrates dans les circonscriptions où ils pouvaient gagner et les candidats libéraux si cela pouvait empêcher la victoire d’un conservateur. — (Le Devoir, 25 avril 2006)
- (Canada) (Spécialement) Député du Parti conservateur du Canada.
- Si les Québécois pensent que le dossier du déséquilibre fiscal peut donner du fil à retordre aux conservateurs de Stephen Harper au Québec, que dire de celui de la péréquation à Terre-Neuve-et-Labrador ? — (Le Devoir, 20 octobre 2006)
- (Alimentaire) Substance chimique minérale ou organique, ajoutée aux aliments afin d’améliorer leur conservation.
- Les conservateurs les plus connus sont le formaldéhyde ou formol, le chlorure de sodium ou sel, le métabisulfite de sodium. — (Laurent Vignau-Loustau, Christian Huyghe, Stratégies fourragères, 2008, page 260)
- (Zoologie) Personne chargée de la gestion scientifique et technique des populations animales en captivité ou en liberté.
- Parfois il peut arriver qu'un homme occupant un poste peu important, un gardien, par exemple, puisse, en raison d'aptitudes particulières, accéder au rang de conservateur. — (James Fisher, Le Zoo - Son histoire, son univers, Éditions RST, Paris, 1966, page 13)
- McBride, le conservateur des Marine-Studios, le cirque-aquarium de Marineland en Floride, avait redécouvert à ses dépens, en s'efforçant de capturer des dauphins, ce que tous les pêcheurs savaient : les dauphins ne se laissent prendre ni de jour ni de nuit dans des filets à mailles fines quoiqu'ils y entrent parfois de leur plein gré s'il y a des poissons appétissants à y piller. — (Robert Sténuit, Dauphin mon cousin, Dargaud - Le Livre de poche, Paris, 1972, page 93)
- Au zoo de Londres, […], on comptait, en 1962, huit membres rien que pour l'équipe scientifique : un directeur scientifique, trois conservateurs (un pour les mammifères, un pour les oiseaux, un pour les poissons, les reptiles et les invertébrés), un pathologiste, un vétérinaire, un savant affecté à la recherche, un bibliothécaire qui s'occupait également des publications du zoo. — (James Fisher, Le Zoo - Son histoire, son univers, Éditions RST, Paris, 1966, page 12)
- Avant Estes, deux conservateurs assistants avaient déjà immobilisé au fusil hypodermique en vue de les marquer 145 gnous vivant dans le cratère. — (Heini Hediger, Lieu de naissance : Zoo, Editions Silva, Zurich, 1984, page 44)
- Les curateurs, ou conservateurs, sont chargés du choix des espèces, de l'organisation des groupes sociaux dans chaque espèce, de la conception des installations animalières, de la coordination des élevages avec les autres zoos, de l'organisation des recherches éventuelles, de la tenue des registres animaliers, de la transmission des données recueillies… — (Jean-Luc Berthier, « Les zoos, de l'exhibition à la conservation », Universalia 2006 : La politique, les connaissances, la culture en 2005, Encyclopædia Universalis, Paris, 2006, pages 78-85)
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covendeur
- Celui qui vend avec un autre un objet possédé en commun.
- Aucune faute ne saurait non plus être imputée au notaire si toutes les démarches par lui faites auprès du covendeur pour obtenir la mainlevée de l’inscription échouent devant la résistance obstinée et invincible de celui-ci. — (Pasicrisie belge: Recueil général de la jurisprudence des cours et tribunaux et du conseil d’état de Belgique, Partie 2, 1913)
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ordinateur
- (Informatique) Appareil électronique capable, en appliquant des instructions prédéfinies (programme), d’effectuer des traitements automatisés de données et d’interagir avec l’environnement grâce à des périphériques (écran, clavier…).
- Le garçon était assis, le dos à la porte, concentré sur l’écran de son ordinateur, sur lequel on voyait une sorte de guerrier bigorexique anéantissant des squelettes avec une épée disproportionnée. Il ne nous accorda même pas un regard. — (Luis Montero Manglano, L'Oasis éternelle, traduit de l'espagnol par Claude Bleton, éd. Actes Sud, 2018, chap. 4)
- L’oniroscope. Il avait acheté ce fameux appareil au succès grandissant, qui enregistrait les rêves des gens. On pouvait, en le connectant avec un téléviseur ou un ordinateur, regarder ce qu'on avait rêvé pendant la nuit. — (Gyrdir Eliasson, Entre les arbres, traduit de l'islandais par Robert Guillemette, Paris : Books éd., 2012)
- (Religion) Celui qui ordonne (pour une femme, on dit : ordinatrice).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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cylindreur
- Ouvrier qui fait passer au rouleau, au cylindre.
- Cylindreur d’étoffes. (Tarif des patentes.)
- Mon mari est un malheureux ouvrier, sans fortune, ne sachant ni lire ni écrire, n’ayant d’autre ressource pour faire vivre et subsister ses trois enfants et sa femme que le métier de cylindreur de rubans, état précaire et subordonné aux caprices du goût et à l’inconstance du commerce. — (Colin Lucas, La structure de la Terreur: L’exemple de Javogues et du département de la Loire, 1990)
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apiéceur
- (Couture) Ouvrier tailleur travaillant à domicile, spécialisé dans la fabrication des pièces à manche, telle une veste, et payé à la pièce, par opposition au pompier, faisant à peu près le même travail, mais en atelier et payé sur la base de son temps de travail. À l'origine, l'apiéceur faisait la grande pièce, c'est-à-dire le paletot, la redingote ou l'habit (Lucien Rigaud, 1888, cité par Charles Boutler, Argoji. Dictionnaire d'argot classique).
- Non, son rôle est de préparer et de transmettre cette bûche à l’ouvrier spécialisé : à l’apiéceur, au giletier ou au culottier qui exercent soit dans l’atelier du tailleur, soit à domicile. — (Antonin Malroux, L’Homme aux ciseaux d'argent, 2014)
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chantepleure
- Entonnoir qui a un long tuyau percé de trous pour faire couler les liquides dans un tonneau sans les troubler.
- Depuis deux jours on m’entretientPour savoir d’où vient chantepleure ;Du chagrin que j’en ai, je meure,Si je savais d’où ce mot vient,Je l’y renverrais tout à l’heure. — (Le Chevalier de Cailly)
- Fente dans un mur de clôture ou de terrasse pour le passage des eaux, barbacane.
- Murs percés de chantepleures. — (Joris-Karl Huysmans, Là-bas, tome 1, 1891)
- Robinet d’un tonneau à vin, à cidre ou à bière.
- La noire figure géante avisait un coffre d'aspect imposant, et en tirait une urne enflée, au moins en apparence, à contenir la cuvée de trois arpents de vigne, et la soutenait à mi-corps dans cette attitude d'expectative propre au pichet que l'on présente à la chantepleure. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, collection Le Livre de Poche, page 44)
- Dans l’ombre, il savait où se trouvait le puise-bois. C’était une grosse écuelle creusée dans un billot de bouleau. Il la mit sous la chantepleure et il la remplit. Il but à même. Le goût de blé, et de terre descendit dans son ventre. Dans sa bouche, il eut le goût du vin. C’était son vin. — (Jean Giono, Que ma joie demeure)
- Arrosoir de jardinier, à queue longue et étroite.
- Rigole ouverte dans la berge d’une rivière.
- Tonneau dans lequel on foule, en certains vignobles, le raisin avant de le descendre dans la cuve.
- (Viticulture) Pipette, tastevin.
- Auprès de chaque cuvée, un vigneron se tient, avec, au poing, la « chantepleure », ou « chantefleure », ou « tastevin », c’est-à-dire la pipette de verre que l’on plonge dans le fût par la bonde. Les tasses d’argent ouvragé, jusqu’alors soigneusement enveloppées d’un linge fin, sortent des poches, et se tendent vers les chantepleures. — (Académie de Mâcon. Société des Arts, Sciences, Belles-lettres, Archéologie, Agriculture et Encouragement au Bien de Saône-et-Loire, Annales, 1921)
- La chantepleure […] est un instrument qui sert a puiser du vin dans un tonneau sans troubler ce liquide. Il est forme d’une espèce de cylindre creux qui porte à ses extrémités deux ouvertures. Quand on le plonge dans une liqueur, elle y monte à la même hauteur que dans le réservoir, et demeure suspendue dans ce tube lorsqu’on a soin de fermer l’orifice supérieur en le tirant hors du vase. — (Pierre Jacotot, Cours de physique expérimentale et de chimie)
- Siphon, transvaseur, tuyau.
- On place la chantepleure devant le bondon de la cuve, et l’on se sert, pour chasser le bouchon de liège, d’une broche de bois qui entre dans le trou de la chantepleure ; cette broche de bois se nomme lancette. — (Manuel du Cirier)
- La matière broyée sous des meules à l’eau, est soutirée par des chantepleures et reçue dans des cuves munies de robinets à différentes, hauteurs. — (Encyclopédie du commerçant : fabrication de l’Azur)
- (Poétique) (Rare) (Sens figuré) Tristesse.
- Dans la clairière d’une enfanceOù la chantepleure a pris voixComment oublier son regardQu’on voyait parfois La tristesse embrumer. — (Revue « Poésie présente », no 97, 1995)
- Armoiries avec une chantepleure (sens héraldique) (Héraldique) Meuble représentant divers outils dans les armoiries. Anciennement, la chantepleure était représentée comme la bouse (outres servant à puiser et transporter l’eau) dont elle était synonyme. Puis la représentation est passé à celle d'un entonnoir muni d'un tuyau rappelant l’ustensile utilisé dans le vignoble pour remplir les tonneaux sans troubler le vin. Enfin, elle fait référence au robinet situé à la base d'un tonneau et permettant de se servir. Cette dénomination doit être utilisée en connaissance du contexte historique et culturel de création des armoiries.
- D’argent à la barre d’azur remplie du champ, chargée de la devise « chante et pleure » en lettre de sable, accompagnée, en chef de deux léopards d’azur passant l’un sur l’autre et en pointe, d’une chantepleure du même remplie aussi d’argent, qui est de la commune d’Auzouville-sur-Ry de Seine-Maritime cf. illustration « armoiries avec une chantepleure »
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cambrioleur
- Voleur qui a la spécialité de dévaliser les appartements.
- Un ingénieur complice avait-il rédigé un message d’avertissement destiné aux cambrioleurs qui pratiquaient le langage morse : « Attention, immeuble ultra-surveillé, ami voleur, passe ton chemin » ? — (Laurent Bénégui, Mon pire ennemi est sous mon chapeau, Julliard, 2012, chapitre 6)
- Les voleurs de voitures, les pickpockets, les pilleurs de troncs d'église et surtout les cambrioleurs sont le lot quotidien de ces policiers qu'il est fréquent de croiser dans les couloirs du troisième étage du Quai des Orfèvres, […]. — (Roger Borniche, L'affaire de la môme Moineau, Grasset, 1986, chapitre 12)
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colleur
- Celui qui colle du papier peint sur les parois d’un appartement ou des affiches sur les murailles.
- De ce fait, il ne prit point garde à un colleur d’affiches qui descendait les marches unissant le pont des Arts au quai Malaquais. — (La Revue mondiale, Volume 132, 1919)
- Les colleurs d’affiches après avoir enduit de colle très liquide le panneau d’affichage appliquent leur papier en le noyant littéralement de colle pour que l'allongement soit rapide et le glissement facile. — (Papyrus: Revue de toutes les industries du papier, de l'imprimerie, & du livre, 1920, vol. 1-2, page 94)
- (Éducation) Celui qui interroge en vue des examens.
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confiseur
- Celui qui fait et vend des confitures, des conserves de fruits, des dragées et toutes sortes de sucreries.
- Boutique, magasin de confiseur.
- J’arrive chez le confiseur, je goûte, en demande le prix et apprend qu’il coûte cinquante roupies le kilo. — (Véronique Pache Huber, Le mariage de l’Amour et de la Raison: stratégies matrimoniales de la classe moyenne en Inde, 2004)
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monsieur
- Appellation permettant de s’adresser de façon polie à un homme (un client, un professeur, un passant, etc.).
- Bonjour, monsieur !
- On s’est habitué, de notre temps, à mettre monseigneur devant un nom propre, à dire monseigneur Dupanloup, monseigneur Affre. C’est là une faute de français ; le mot « monseigneur » ne doit s’employer qu’au vocatif ou devant un nom de dignité. En s’adressant à M. Dupanloup, à M. Affre, on devrait dire : monseigneur. En parlant d’eux, on devrait dire : monsieur Dupanloup, monsieur Affre, monsieur ou monseigneur l’archevêque de Paris, monsieur ou monseigneur l’archevêque d'Orléans. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 154)
- Autant pour moi monsieur le directeur, autant pour moi. Si ça continue, c’est moi qui vais finir par pleurer ! Mais rassurez-vous, juste des larmes d’expert-comptable, monsieur le directeur. — (Emmanuelle Ménard, Deux jours comme l'hiver, L’Harmattan, 2012, page 41)
- Homme dont on ne connaît pas le nom (par opposition à dame, madame).
- Un monsieur et une dame passent devant moi, interrompant leur conversation pour que je ne les entende pas, comme s’ils me refusaient l’aumône de ce qu’ils pensent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Un monsieur, courant, une serviette sous le bras, le heurta sans ménagements et l’arracha à son hébétude. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 21)
- Il n’y a plus rienQue les pères et les mèresQue ceux qui t’ont faitQue ceux qui ont fait tous les autresQue les « monsieur »Que les « madame » — (Léo Ferré, « Il n’y a plus rien »)
- Terme courtois pour un homme (par opposition à dame et demoiselle).
- Mais super, super catholique pratiquante : les scouts, les rallyes, les premières communions, les jupes bleu marine, les cols Claudine, les talons plats, les madeleines confectionnées pour les vendre à la kermesse de monsieur le curé. — (William Rejault, Tous ces jours sans toi, Plon, 2010)
- Le chef, le maître de maison, dans le langage des domestiques.
- Vous demandez monsieur, il est sorti.
- Lorsqu’il était tout près de mourir, les métayers disaient : « Après lui, il n’y aura plus de monsieur, ici. » — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Homme qui a les dehors d’un bourgeois, dont le langage et les manières annoncent quelque éducation.
- Il est venu un monsieur vous demander.
- — moi, je ne connais pas les monsieurs les uns des autres. Ça me paraît qu’ils sont tous habillés et tous faits de même. C’est la vérité que je n’y connais rien, ma foi ! — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Quelques minutes s’écoulèrent, puis apparut un grand jeune homme qui n’était pas un ouvrier, mais bien un monsieur, beaucoup plus monsieur même par ses manières et sa tenue soignée que l’ingénieur et les employés. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- LE VALET DE CHAMBRE, frappe et entre. – Je demande pardon à Madame ; mais c’est un Monsieur, ou plutôt un homme, qui demande Madame la duchesse. Vu sa tenue, je dois dire à Madame que je n’ai pas osé l’introduire. — (Jean Anouilh, Le Voyageur sans bagage, 1937)
- Personnage d’un rang important (→ voir grand monsieur).
- Leur père, le Granger, gros cultivateur, mi-paysan, moitié monsieur ayant, comme on dit, du foin dans ses bottes, était bien avec toutes les grosses légumes du canton […] — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Pourtant, ils étaient tous accourus pour contempler ce spectacle insolite : une robuste Ford transportant dans la petite bourgade des « messieurs de Paris », puis fonçant en pleine lande en broyant au passage les cades et les genévriers. — (Pierre Rousseau, La Terre, ma Patrie, collection "Savoir', librairie Arthème Fayard, 1947, page 145)
- Oui, c’est le maître. Il faut que ce soit queuque gros, gros Monsieur, car il a du dor à son habit tout depis le haut jusqu’en bas ; et ceux qui le servont sont des Monsieux eux-mesmes ; et stapandant, tout gros Monsieur qu’il est, il serait, par ma fique, nayé, si je n’aviomme esté là. — (Molière Dom Juan ou Le Festin de pierre acte 2, scène première)
- (Ancien patois normand) Nom donné, par antiphrase, au cochon.
- Dans le Bas-Maine, nom donné autrefois au vin.
- Au XVIe siècle encore, chez nos voisins la bière était la boisson du peuple et des domestiques « comme moins chère et plus commune » (Traité du Sidre, par Paulmier, 1573), et le cidre la boisson de luxe réservée aux maîtres. Nous avons vu qu’il en était tout différemment dans le Bas-Maine, à cette époque où le vin était appelé « Monsieur », et le cidre « Gilles du Pommain, breuvage de maczons ». — (A. Angot, Le cidre, son introduction dans le pays de Laval, 1889)
- (Péjoratif) (Mépris ironique) Un homme quelconque.
- Jusqu’aux cravates, au petit nœud suavement bloqué par une épingle dans l’échancrure du col, jusqu’au feu d’un vrai diam’ et au cuir mat du bracelet-montre, on sentait ces messieurs soucieux de leur mise. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- La Condamine avait exigé aussitôt de Hugo un quart-de-cercle tout semblable pour Bouguer et lui-même, et Godin n’avait pu s’y opposer, mais depuis monsieur faisait bande à part et ne communiquait plus ses résultats comme il en avait été connu. — (Patrick Drevet, Le Corps du monde, Seuil, 1997, page 173, ISBN 2020323117)
- On aurait pu se demander si Joseph n’avait pas seulement parlé pour lui seul, pour s’entendre dire ce qu’il venait de découvrir: le mot de la fin en matière des monsieurs Jo. — (Marguerite Duras, Un barrage contre le Pacifique, 1950, Folioplus classiques, page 77, ISBN 207030728X)
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amareyeur
- (Élevage) Personne travaillant sur les parcs à huîtres, ostréiculteur.
- Qui sait encore aujourd'hui ce qu’était un taillandier, un affineur, un amareyeur, un archier, un aumussier, un agnelier, un affoireur, un affeneur, un fenassier ou même une lavandière, un canut ou un rémouleur ? — (Luc Ferry, Dictionnaire amoureux de la philosophie, 2018)
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apponteur
- Officier chargé, sur un navire porte-avions ou porte-hélicoptères, de faire apponter (atterrir sur le pont) les appareils et de les guider pour le roulage sur le pont.
- Sur un signe, l’apponteur fait enlever les cales et je décolle, le nez au vent. — (Valérie André, Ici ventilateur ! (Extraits d'un carnet de vol), 1954)
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causeur
- Qui aime à causer.
- … ; les chasseurs, gens peu causeurs de leur nature, croyant soupçonner sous les paroles embarrassées et les réticences du jeune homme, un secret qu’il désirait garder, …. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Pendant les heures des repas nous fîmes connaissance, et bien vite, il me prit en amitié ; j’étais questionneur enragé, il était causeur ; nous devînmes inséparables. Dans la mine, où généralement on parle peu, on nous appela les bavards. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
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crâneur
- (Familier) Frimeur, vantard.
- En voilà un crâneur ! disait-elle, ça a l’air de se croire le président de la République ! — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, Les Souliers du mort, 1912, Éditions Robert Laffont, collection Bouquins, tome 5, page 993)
- En voyant Carmen, il enleva son chapeau gris ; ses cheveux, sous son chapeau, étaient gris et fins comme si on les avait tamisés à travers de la gaze. Ses sourcils gris et fournis lui donnaient un certain petit air crâneur. — (Raymond Chandler, Le Grand Sommeil, traduction de Boris Vian, 1948)
- Laissons courir ce faux jeton, Bill… du moment que nous tenons ce crâneur de shérif… — (Morris [Maurice de Bevere], Lucky Luke 6 — Hors-la-loi, éditions J. Dupuis & Fils, 1969, page 43)
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gageure
- Promesse que des personnes se font réciproquement de payer ce dont elles conviennent en gageant.
- Faire une gageure.
- Gagner une gageure, la gageure.
- Perdre une gageure, la gageure.
- Hasarder une gageure.
- Soutenir la gageure.
- (Par extension) Chose gagée.
- Voilà la gageure que je vous dois.
- Quand me paierez-vous ma gageure ?
- (Sens figuré) (Familier) Action, opinion singulière et étrange, qui semble un défi au bon sens.
- La dégringolade des notes trimestrielles de l’élève jusque là modèle aurait été due à une de ces gageures héroïques comme on n’en fait que dans l’adolescence : pour laisser à l’étrangère la première place, Fernande s’éclipsait, travaillait mal, bafouillait exprès. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 290)
- Avoir 15 ans et déjà un plan pour sa vie est une gageure pour la plupart des jeunes. — (Eric Nunès, Dyspraxie : la lutte contre le handicap d’un futur ingénieur, Le Monde. Mis en ligne le 10 octobre 2018)
- Si l’on s’élève un peu cependant, le secteur touristique fait face à un autre défi d’ampleur : il est aujourd’hui responsable d’un dixième des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial, et cela ne fait que commencer. Penser le futur, à dix ou vingt ans, relève alors de la gageure : il faudrait imaginer une expérience touristique sans accrocs tout en réduisant l’impact du secteur sur la biosphère. Ces deux injonctions sont-elles seulement compatibles ? — (Mais où va le Web ?, Tourisme, désir et prospective, 20 novembre 2018 → lire en ligne)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.