Dictionnaire des rimes
Les rimes en : brightisme
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "brightisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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géotropisme
- (Biologie) Propriété d'un organisme vivant de s'orienter ou de se déplacer par rapport à la gravité terrestre.
- Le veau était né. Maladroitement campé sur ses pattes, il constatait l’évidence du géotropisme et la difficulté de se maintenir en équilibre. — (Franck Bouysse, Grossir le ciel, La manufacture de livres, Paris, 2014)
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infantilisme
- (Physiologie) Persistance chez l’adulte de certains caractères de l’enfance.
- À l’étude de l’infantilisme on a récemment joint celle du puérilisme, du féminisme, du masculinisme. — (Anatomie & anatomie descriptive et comparée, anthropologie, embryologie, histologie, actes du XVe Congrès International de Médecine, Lisbonne, 19-26 Avril 1906, imp. A. de Mendonca, 1908, p. 127)
- (Sens figuré) Nature infantile.
- Un écrivain de second ordre peut faire un scénariste génial, alors qu'un Bunuel, un Eisenstein ou un Walt Disney, dans la littérature, ne feraient pas illusion une minute : leur infantilisme éclaterait aussitôt. — (Pierre Gripari, Frère Gaucher, ou, Le voyage en Chine, 1991, p.134)
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immanentisme
- (Religion) Doctrine philosophique affirmant l’immanence de Dieu à la nature, c’est-à-dire que celui-ci agit à l’intérieur de celle-ci plutôt que de l’extérieur.
- C’est finalement le rejet de toute transcendance qui pousse Deleuze à ce pur immanentisme du désir, corrélatif d’un pur immanentisme du problématique. — (Sébastien Charbonnier, Deleuze pédagogue: la fonction transcendantale de l’apprentissage et du problème, 2009)
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népotisme
- Autorité, faveur dont ont joui, auprès de certains papes, leurs neveux, leurs parents.
- Le cas bien connu du népotisme pourrait sembler infirmer ceci – mais bien au contraire, le fait même que la faveur passe d’oncle à neveu (nepos en latin) signale la marginalisation de la filiation, et le fait que le terme soit toujours utilisé de façon négative, pour parler d’un excès et d’un abus, montre à quel point c’est l’absence de népotisme qui est devenue normale (c’est-à-dire la norme). Bref, l’existence même du népotisme est l’exception qui confirme la règle. — (Joseph Morsel avec la collaboration de Christine Ducourtieux; « L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat… », 2007)
- (Par extension) Favoritisme envers un parent, un protégé.
- Qu'ils [les ministres] aient placé quelques amis, quelques créatures, des électeurs influents, je le veux bien ; le reste est de la calomnie pure. On a fait, il y a quelques années, du népotisme en grand ; aujourd'hui on ne l'oserait plus. — (Reybaud, J. Paturot, 1842)
- Obstinément derrière ses petites magouilles, ses trafics d’influence et ses putains. Il avait compris qu’au sultanat des truands et du népotisme, un miracle, ça se négocie. — (Yasmina Khadra, Morituri, éditions Baleine, 1997, page 17)
- Le népotisme se développe, encouragé par Brejnev lui-même, qui pratique le don et le contre-don (...).— (Sabine Dullin, L’ironie du destin. Une histoire des Russes et de leur empire (1853-1991), Éditions Payot, 2021, p.222-223)
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fonctionnarisme
- Carrière de fonctionnaire ou ensemble des fonctionnaires.
- Les jeunes gens de cette localité rêvent ardemment d’aller végéter dans les villes ; cependant, s’ils avaient l’amour du travail, ils pourraient aisément s’enrichir sur le sol natal. Mais le fonctionnarisme les fascine ! — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Péjoratif) Tendance à mettre le plus grand nombre d’organismes entre les mains des fonctionnaires de l’État.
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humorisme
- (Médecine) Doctrine des médecins qui attribuent les affections aux humeurs.
- La première, issue de l’humorisme hippocratique et galénique met l’accent sur l’intérêt des régimes restrictifs et les cures de jeûne en cas de maladies chroniques. — (Alain Drouard, Les Français et la table: alimentation, cuisine, gastronomie du moyen âge à nos jours, 2005)
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monolinguisme
- Fait d’être monolingue, de ne parler qu’une seule langue.
- La logique du monolinguisme, qui fonde le modèle scolaire français, est la conséquence de ce processus d’unification nationale et de construction de la nation française. — (Christine Hélot, Du bilinguisme en famille au plurilinguisme à l’école, 2007)
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oenolisme
- Orthographe par contrainte typographique de œnolisme.
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exotisme
- Caractère de ce qui est exotique.
- Or, l’exotisme, depuis que tout le monde passe ses week-ends aux Seychelles, je mesurais qu’il était allé se cacher dans des coins introuvables. — (Gilles Lapouge, En étrange pays, 2003)
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argyrisme
- Intoxication aiguë ou chronique, professionnelle ou domestique, par l'argent ou ses sels.
- Fin 2007, la presse du monde entier a relaté un cas spectaculaire d'argyrisme: la peau du californien Paul Karason est devenue toute bleue après absorption d’argent colloïdal pour soigner des problèmes de sinus, dermatites, reflux acide, etc.
- On reproche à l’argent de provoquer une intoxication appelée argyrisme. — (Philippe-Gaston Besson, Je me sens mal, mais je ne sais pas pourquoi... !, 2011)
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actinisme
- (Physique) Propriété que possèdent certains rayons lumineux d’être actiniques, c’est-à-dire d’exercer une action chimique sur certaines substances.
- L’actinisme des rayons ultraviolets.
- Pour les plaques sensibles employées, c’est la durée de 4 minutes qui correspond, approximativement, à l’actinisme minimum. — (Académie des sciences (France), Centre national de la recherche scientifique, Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, volume 158, 1914, pp. 1–984)
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déterminisme
- (Informatique) Qualité des systèmes, des processus dont l’issue ne dépend que des conditions initiales.
- (Philosophie) Système d’après lequel les phénomènes de la nature sont fatalement produits par un enchaînement nécessaire d’antécédents et de conséquents, de causes et d’effets.
- Le déterminisme du volubilisme est à l'origine de travaux nombreux mais il semble toutefois que jusqu'à présent on reste encore, pour une large part, dans le domaine de l'hypothèse. — (Annales scientifiques de l'Université de Besançon: Botanique, 1965, n° 1-6, page 27)
- L’absence de liberté résulte donc de l’antagonisme de deux déterminismes comportementaux et de la domination de l’un sur l’autre. — (Henri Laborit, Éloge de la fuite, 1976, Le Livre de poche, page 72)
- (Philosophie) Système qui nie l’influence du libre arbitre sur les actes humains.
- Le déterminisme de Spinoza.
- Il est tout à fait possible d’embrasser les promesses de la transformation numérique sans négliger pour autant de prendre les précautions nécessaires pour la santé et l’environnement. Il ne faut pas tomber dans le déterminisme technologique et croire que nous n’avons aucun pouvoir sur ces technologies. — (Tchéouali Destiny, Faut-il avoir peur de la 5G ?, site theconversation.com, 14 mai 2020)
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atticisme
- Délicatesse de langage, finesse de goût particulière aux Athéniens.
- (Par extension) Style, maintien qui joint l’élégance à la pureté.
- Sa conversation était tout à-la-fois piquante et instructive, son esprit aimable et enjoué ; il y avait de la finesse dans ses observations et de l’atticisme dans ses critiques ; mais elles glissaient sur les individus sans faire grâce aux ridicules. — (Édouard de La Grange, Lettre sur Robert de Berlin, Lettre sur Robert de Berlin, 1882)
- Écrivain élégant, attrayant de forme par son atticisme parfait, sa gentilhommerie et son joli ton, […]. — (Antoine Albalat, L'art d'écrire enseigné en vingt leçons (sixième leçon), 1899)
- (Grammaire grecque) Forme de langage particulière au dialecte attique.
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empirisme
- (Philosophie) Système de philosophie dans lequel l’origine de nos connaissances est uniquement attribuée à l’expérience.
- Mais, avec le triomphe du Newtonisme et de l’Empirisme en Angleterre, du Cartésianisme en France, le règne de la Scolastique prend fin. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Après des années de clivage idéologique fédéralistes-souverainistes, lucides-solidaires, « on verra » était une expression de pragmatisme. Un empirisme, diraient les philosophes, antonyme de l’idéalisme, base des idéologies. — (Antoine Robitaille, CAQ: le fabuleux destin d’une «patente», Le Journal de Québec, 13 février 2021)
- L’empirisme de Locke fut combattu par Leibnitz.
- (Médecine) Pratique de la médecine exercée sans connaissances théoriques et fondée sur la seule expérience.
- L’empirisme le désolait. Du moment que la médecine n’était pas une science expérimentale, mais un art, il demeurait inquiet devant l’infinie complication de la maladie et du remède, selon le malade. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre IX)
- (Par extension) Toute méthode qui prétend ne s’appuyer que sur l’expérience.
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barbarisme
- (Linguistique) Mot ou forme incorrecte, ou dont le sens est altéré, dévié. → voir impropriété et solécisme
- Un barbarisme heureux reste dans une langue sans la défigurer ; des solécismes ne s’y établissent jamais sans la détruire. — (Chateaubriand, Mémoires d’Outre-Tombe, 1848)
- Par un barbarisme de la basse latinité, on a dit essere au lieu de esse, pour se conformer à la terminaison ordinaire des infinitifs latins; essere ensuite a été contracté en ser; et le futur est composé de cet infinitif et du présent du verbe auxiliaire: ser-ai, ser-as, ser-a. — (August Wilhelm von Schlegel, Observations sur la langue et la littérature provençales, Paris : Librairie grecque-latine-allemande, 1818, page 92 (dans les notes))
- Il y a (dit Voltaire sur un vers du Cid) un dictionnaire d’orthographe où il est dit qu’« invaincu » est un barbarisme. Non ; c’est un terme hasardé et nécessaire. Il y a deux sortes de barbarisme, celui des mots et celui des phrases. Égaliser les fortunes pour égaler ; éduquer, pour donner de l’éducation, voilà des barbarismes de mots. — (François Génin, « De l’Étymologie », chap. 1 de Récréations philologiques, ou Recueil de notes pour servir à l'histoire des mots de la langue française, 2e éd., Paris : chez Chamerot, 1858, p. 28)
- — Jusque midi, je corrige les devoirs de mes élèves. Ce n’est pas amusant…— Ah ?— De lire quinze copies qui, s’il y avait un barbarisme à faire, le contiennent quinze fois. Au crayon rouge, j’inscris mes notes dans le coin : mal, très mal, inepte… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, pages 97-98.)
- Quant au terme « érotisme », il n'est pas plus dans le Littré qu’humanisme, ces barbarismes étant nés au même moment engendrés par un même père ; la fascisation. — (Thérèse Plantier, Le discours du mâle : logos spermaticos, Paris : Éditions Anthropos, 1980)
- (Par extension) Faute contre la règle ou le bon goût.
- (Par confusion avec barbarie) Acte qui relève de la barbarie.
- La première sélection des écrits de Maurras présentés en traduction au public britannique est donc condamnable à l'avance, parce que contaminée dès le point de départ par sa présupposée affinité avec le barbarisme nazi. — (Charles Maurras et la vie française sous la Troisième République, actes 1er Colloque Maurras, Aix-en-Provence les 6, 7 et 8 décembre 1968, Université d'Aix-Marseille : Institut d'études politiques, Centre Charles Maurras, 1972, p. 108)
- Dès le printemps 1940, il invite ses disciples à refuser de se « plier au barbarisme hitlérien » et publie au début de l'été 1940 un appel pour exhorter les chrétiens « à résister, du moins spirituellement, à la folie allemande qui horrifie les hommes ». — (Philippe Souleau, « Bordeaux, enjeu stratégique de la Seconde Guerre mondiale », dans Les villes en guerre (1914-1945), sous la direction de Philippe Chassaigne & Jean-Marc Largeaud, Armand Colin, 2004, page 52)
- Je ne supporte plus ce que l'Homme me force à faire. Sa haine, sa violence, son barbarisme, je n'en suis pas responsable. — (Razik Alex Menidjel, Les Premiers pas, Éditions Publibook, 2005, page 144)
- Je ne supporte plus cette violence, dit-elle. Où que j'aille à Londres, je ne vois que barbarisme et cruauté. — (Peter Ackroyd, William et Cie, traduit de l'anglais pat Bernard Turle, Éditions Philippe Rey, 2006, chap. 11)
- Puis-je demander au lecteur, […], de se vider l'esprit des images de ce monde, ravagé par les quelques millénaires post-néolithique de barbarisme ; cet antimonde qui se mirait sans cesse dans ses miroirs déformants... — (Pierre Meyer, Un siècle et demi après la fin du Monde, Éditions Publibook, 2011, page 9)
- […] si cette action était démontrée à l'encontre de Morelli, elle constituerait un crime de droit commun, l'achèvement d'un blessé étant un acte de barbarisme odieux, contraire aux lois de l'honneur et de la guerre, depuis longtemps indiscutées par les nations civilisées, et ce fait étant prévu par les dispositions de l'article 233 du Code pénal français. — (Jurisprudence française, 1807 à 1952. Période 1807-1926, page 730, André Bruzin, Jean Nectoux, 1954 - NOTE : Le Journal du droit international, vol. 57, 1930, page 109, pour la même phrase use du mot "barbarie".)
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hybridisme
- État d’un être végétal ou animal produit de l’hybridation.
- Toutes ces récoltes ont des feuilles adultes de qualité intermédiaire, mais il est impossible de dire, sans connaître les circonstances de la récolte, s’il s’agit d’hybridisme, de fluctuation ou de mutation germinale. — (Université de Montréal. Laboratoire de botanique: Contributions, numéros 15 à 25, 1929)
- Qualité d’un mot formé d’éléments empruntés à deux langues.
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cultisme
- (Littérature) Recherche de style, écriture précieuse, à la mode chez certains écrivains espagnols du XVIIe siècle.
- On voit les difficultés rencontrées par le « cultisme » espagnol à s'acclimater en France. — (François Moureau, La plume et le plomb: Espaces de l’imprimé et du manuscrit au siècle des Lumières, 2006)
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moralisme
- Forme intégriste ou formaliste de l’attachement à la morale.
- Dans les jardins d'Europe, et jusque chez les peuples les plus naturels, en Italie et en Espagne, l'indécrottable moralisme petit-bourgeois a représenté le progrès, l'humanité, le courage militaire, en personnages hideux. — (Henry de Montherlant, La Petite Infante de Castille, 1929, page 610)
- Si l’idée de déflétrir notre nature équivaut à transformer nos besoins, à ne pas les satisfaire en l’état, il peut sembler que le danger moral que l’on encourt est celui d’un moralisme idéaliste, d’oublier les besoins de l’autre en l’état. — (Stanley Cavell, Conditions nobles et ignobles, traduction de C. Fournier et S. Laugier, 1993, page 114)
- La morale aboutit à la nature cultivée; le moralisme équivaut à une amputation. — (Irène de Buisseret, Deux langues, six idiomes, Ottawa, Carlton Green, 1975, page 379)
- (Philosophie, Religion) Doctrine ou attitude qui érige la morale en absolu et affirme la prééminence des valeurs morales sur les autres valeurs.
- Nul en effet, si ce n’est Bourdaloue peut-être, ne représente plus parfaitement que l’auteur des Essais de morale [Pierre Nicole] ce moralisme chrétien (…) qui va dominer pendant la seconde moitié du XVIIe siècle. — (Henri Bremond, Histoire littéraire du sentiment religieux en France depuis la fin des guerres de religion jusqu’à nos jours, tome 4, 1920, page 419)
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charisme
- (Christianisme) Don exceptionnel ou grâce, accordé par Dieu à une ou plusieurs personnes, comme le don de guérison, l'aptitude à « parler plusieurs langues », etc., non pour le bien de soi, mais pour le bien de tous.
- Chacun possède son charisme. C’est la forme particulière que prend le Saint-Esprit dans les divers individus. — (Revue de l’histoire des religions, page 453, Paul Alphandéry, 1899)
- La translation du corps de l’évêque myroblyte, de Myre à Bari où il repose depuis le 9 mai 1087, n'a pas interrompu le précieux charisme, le tombeau de saint Nicolas n'a point cessé d'être glorieux, et, comme tout pèlerin de Bari peut le voir de ses yeux, la « manne » ou liqueur miraculeuse continue à découler de ses ossements. — (Eugène Marin, Saint Nicolas: évêque de Myre (vers 270-341), Paris : Librairie Victor Lecoffre, 1917, page 143)
- (Christianisme) (Par extension) Depuis 1971, désigne le caractère collectif de cette qualité appliquée à un institut, une communauté ou une congrégation religieuse.
- Terme de plus en plus utilisé dans le vocabulaire de l'Église depuis le concile de Vatican II, le charisme désigne le caractère propre d'un institut ou d'une congrégation.— (Loup Besmond De SENNEVILLE – «Le charisme» - Journal La Croix, page 14, 13-14 septembre 2014)
- En ce sens, le charisme peut-être défini comme un moyen pour s'approcher d'un groupe social particulier, complète le dominicain Jean-Claude Lavigne. Ce moyen peut-être l'école, l'hôpital ou la présence dans les quartiers.— (Jean-Claude Lavigne – «Voici, je viens» : la vocation religieuse, Bayard, 2012)
- (Par extension) Aura indéfinissable, talent que semble posséder quelqu’un, souvent lié à sa prestance, qui est capable de susciter l’adhésion, la fascination d’un grand nombre de personnes.
- La force du charlatan, c’est son charisme, ce qui le rapproche à la fois du sorcier et du prophète mais il se compare mieux au premier qu’au second. — (Le Faire valoir, une introduction à la sociologie des phénomènes publicitaires, page 155, Gérard Lagneau, 1969)
- On ne présente plus le pur-sang arabe. Sa beauté, son charisme et toutes les légendes qui s'y rattachent en font un cheval à part. — (Laetitia Bataille, Races équines de France, France Agricole Éditions, 2008, page 35)
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chimisme
- L’ensemble des opérations chimiques qui se font dans une plante, dans un animal, dans un sol.
- L'obstacle peut être dû à […] une modification du chimisme ou du milieu microbiologique du sol provoqué par les plantes. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.29)
- Abus de la chimie dans ses applications à la physiologie ou à la pathologie.
- (Par extension) Modification de l'humeur d’une personne, assimilée à une réaction chimique.
- Ainsi, par le chimisme même de son mal, après qu’il avait fait de la jalousie avec son amour, il recommençait à fabriquer de la tendresse, de la pitié pour Odette. Elle était redevenue l’Odette charmante et bonne. — (Marcel Proust, Du côté de chez Swann, in À la recherche du temps perdu, t. I, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1987, p. 299)
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obstructionnisme
- Résistance active pour faire obstruction à quelqu'un ou quelque chose.
- Le parti d'opposition fait de l’obstructionnisme pour ne pas voter la loi.
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olympisme
- Esprit des jeux olympiques, philosophie qui veut que l'effort physique apporte la joie.
- (Par extension) Nouveau mode de vie en mettant en avant l'amitié, la solidarité, la compréhension et le fair-play.
- (Par extension) Façon de penser ayant pour objectif de rendre les sociétés plus pacifiques en liant le sport à la culture et à l'éducation.
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extrémisme
- Opinion politique, économique, sociale, religieuse ou philosophique radicale, et qui peut servir de base théorique à des actions qui vont à l'encontre de la volonté ou des intérêts de tous.
- L’extrémisme a de nombreux visages. Nous le rencontrons dans un skinhead, tatoué d’une croix gammée, en train de se battre comme dans le rédacteur en chef du journal du parti communiste, dans le maître-chanteur étranger extorquant des cotisations comme dans la sûreté de la Scientologie. — (Portail du Land de Brandeburg)
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ergotisme
- (Médecine, Médecine vétérinaire) Maladie provoquée par l’ingestion de céréales contaminées par l’ergot de seigle, ou par les dérivés médicamenteux de celui-ci, et qui provoque la gangrène des membres.
- L’un des derniers exemple d’ergotisme se rapporte au pain maudit de Pont-Saint-Esprit en 1951. […]. Trois cents habitants furent victimes du mal et 5 décédèrent tandis qu’une trentaine demeuraient atteints sur le plan mental. — (Jean Semal, Pathologie des végétaux et géopolitique, 1982)
- Les manifestations de l’ergotisme sont connues de longue date. Les cas d’ergotisme actuellement observés sont d'origine médicamenteuse, essentiellement secondaires à l’intoxication par alcaloïdes dérivés de l’ergot de seigle. — (Collectif, Manifestations cardiovasculaires de l’ergotisme, La Presse médicale, Masson, 1998, vol. 27, n°7, pp. 304-306)
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byzantinisme
- Disposition à discuter avec une subtilité byzantine.
- (Politique) Mode de gouvernement de l’Empire byzantin ou de fonctionnement semblable.
- Elle désirait sincèrement sonder la volupté du peuple, puis la raffiner par l’intervention prudente d’influences supérieures, car elle voulait la soumettre en temps voulu à Sa Majesté, non point comme un cadeau du byzantinisme, mais comme le témoignage que les peuples, emportés dans le tourbillon de la démocratie, s’étaient enfin ressaisis. — (Robert Musil, L’Homme sans qualités, 1930-1932 ; traduction de Philippe Jaccottet, 1956, tome 1, page 290)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.