Dictionnaire des rimes
Les rimes en : bredouilleur
Mots qui riment avec "eur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "bredouilleur".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eur , eurs , eure , eures , eurre , eurres et œur .
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arrimeur
- (Marine) Celui qui arrime.
- Selon une autre version, Isaac aurait habité un port de mer où il gagnait péniblement sa vie comme arrimeur. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- La goélette de Riohacha venait d'arriver, et les équipes d'arrimeurs, de l'eau jusqu'à la ceinture, recevaient les passagers à bord et les portaient jusqu'à la rive. — (Gabriel García Márquez, L’Amour aux temps du choléra, p.192. Grasset, collection le Livre de poche, ISBN 978-2-253-06054-3. Traduction d’Anne Morvan, 1987.)
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calculateur
- Qui calcule, qui a pour habitude de prévoir et d’anticiper.
- Mais faites-moi l’honneur de croire que je suis assez calculateur pour toujours me donner la conscience nécessaire à mon état. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
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insulteur
- Celui qui insulte habituellement ou qui fait pour ainsi dire métier d’insulter.
- Le reste des insulteurs se compose d’inconscients, de ramollots à rengaines patriotiques, ou d’émotifs comme vous, qui préfèrent en rester sur une impression, plutôt que de chercher à s’éclairer. — (L. Bertrand, Lettre à Émile Baumann, 1898, dans L-A. Maugendre, La Renaissance catholique au début du XXe siècle, volume 3, 1966, page 264)
- Depuis 1870 le nombre des insulteurs du Dieu des chrétiens s’est accru d’une dizaine de millions ; vous le constatiez vous-même l’an dernier. — (Henri Louatron, À la messe noire ou le Luciférisme existe, Mamers (Sarthe) : à compte d'auteur, sans date (vers 1918-1920), page 39)
- À côté des insulteurs, quelques critiques de bonne foi. J’écris ce livre pour eux. — (André Gide, Retouches à mon "Retour de l’U.R.S.S.", 1937)
- Mama Makosi : Quand on lui demande sa profession, il répond : insulteur de la nation !Mokutu : Insulteur de la nation ?Lumumba : Ça existe dans certaines tribus. Leur rôle : engueuler les chefs. Pour qu’ils ne se prennent trop au sérieux. Ça peut être utile. — (Aimé Césaire, Une saison au Congo, 1973, acte I, scène 1, éditions Points, pages 57-58)
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humeur
- (Vieilli) (Médecine non conventionnelle) Toute substance liquide qui se trouve dans un organisme.
- – Quelle fleur aimez-vous ? demanda la vieille d’une voix enrouée par les humeurs qui montaient et descendaient incessamment dans ses bronches. — (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
- Il invoqua les Indiens du Brésil qui gardent le cadavre du grand-père pendant plusieurs mois, pour envenimer la pointe de leurs armes avec les puantes humeurs de l’aïeul. — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 270)
- Humeur visqueuse. Il se disait surtout dans l’ancienne médecine.
- Les humeurs du corps humain sont la lymphe, le sang, le chyle, la bile, etc.
- Cela vicie les humeurs.
- Cela met les humeurs en mouvement.
- L’altération des humeurs cause diverses maladies.
- Humeur maligne, Humeurs peccantes, Humeurs du corps que l’on croyait viciées.
- Humeur âcre.
- Humeur maligne.
- Humeurs froides, Nom vulgaire des dégénérescences tuberculeuses des glandes du cou. → voir écrouelles
- (Sens figuré) État d’esprit plus ou moins durable, particulièrement en ce qu’il est plutôt agréable ou non.
- Quoique très instruite, elle n'avoit ni les caprices, ni l’humeur qu'on attribue aux gens de lettres, qui tantôt se livrent à une loquacité importune, tantôt se renferment dans un silence méprisant. — (E.-F. Lantier, Voyages d'Anténor en Grèce et en Asie, Paris : chez Belin & chez Bernard, 2e édition revue, an VI, tome 1er, page 35)
- […] insensiblement la sombre humeur qu’on voyait sur leurs traits s’atténuait, s’effaçait. De menaçants, ils devenaient gouailleurs, puis doucereux, entreprenants. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Les cours de la graine de tournesol fluctuent en fonction de l’humeur des triturateurs et donc de la demande en huile. — (ÉPIS-CENTRE Infos, mai 2010)
- Le premier passait son chemin en respirant une fleur et l’on se rendait compte qu’il était à cent lieues de partager l’humeur baroque et déconcertante du second. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- L’humeur était sombre et la colère à fleur de peau dans la capitale fédérale, vendredi, lors de la mobilisation contre les violences policières et le racisme. — (Stéphanie Le Bars, A la marche contre le racisme de Washington, les manifestants face à l’urgence d’un vote anti-Trump, Le Monde. Mis en ligne le 29 août 2020)
- Il a une humeur noire, une humeur atrabiliaire, une humeur mélancolique.
- Être d’humeur douce, d’humeur fâcheuse, d’humeur égale, d’humeur inégale, d’humeur enjouée, d’humeur chagrine, d’humeur complaisante.
- Il est aujourd’hui en bonne humeur, en belle humeur, de bonne humeur, de mauvaise humeur, d’une humeur agréable, d’une humeur sombre, d’une humeur chagrine, d’une humeur aigre, d’une humeur inquiète, d’une humeur bourrue, d’une humeur massacrante, etc.
- Il est toujours de même humeur.
- Il n’a point changé d’humeur.
- De quelle humeur êtes-vous aujourd’hui ?
- Ce sont deux humeurs bien différentes, bien incompatibles.
- Il a l’humeur impérieuse.
- Être en humeur de faire quelque chose et Être d’humeur à faire quelque chose signifient être en disposition de le faire, avec cette différence qu’Être en humeur se dit toujours de la disposition actuelle, au lieu Qu’être d’humeur se dit plus ordinairement d’une disposition habituelle.
- Il est en humeur de faire tout ce qu’on veut.
- Êtes-vous en humeur d’aller vous promener, de travailler, de faire quelque chose ?
- Il n’est pas d’humeur à se laisser gouverner.
- Je ne suis pas d’humeur à souffrir vos injures.
- Être en humeur de bien faire se dit particulièrement de l’heureuse disposition d’esprit où se trouvent quelquefois ceux qui travaillent d’imagination et de génie, comme les poètes, les peintres, les musiciens, etc.
- On dit, dans le sens contraire, N’être pas en humeur. Ces façons de parler ont vieilli.
- (Absolument) Une disposition chagrine ; un mécontentement.
- […] : légère, étourdie, folle même, elle riait de tout, ne s'intéressait à rien ; confondait la tristesse avec l’humeur, et ne voyait dans une personne affligée qu'une personne ennuyeuse. — (Marie-Jeanne Riccoboni, Histoire d’Ernestine, 1762, édition Œuvres complètes de Mme Riccoboni, tome I, Foucault, 1818)
- On aurait dit qu’il en avait de l’humeur, qu’il était mécontent. — (Georges Simenon, La Fuite de Monsieur Monde, La Jeune Parque, 1945, ch. 9)
- Par menace, Je lui ferai bien passer son humeur.
- Fantaisie, caprice.
- Alors que le romancier, riche de son don d’ubiquité, peut se dédoubler en autant de personnages que son humeur daigne susciter au fil des pages, le poète reste fixé à la finitude de son expérience, à la racine de son cri. — (Jean-Pol Madou, Édouard Glissant: de mémoire d’arbres, 1996, page 16)
- Chacun a ses humeurs.
- Avoir des sautes d’humeur.
- (Familier) C’est un homme d’humeur, C’est un homme capricieux et d’humeur inégale.
- On dit, dans le sens contraire, C’est un homme qui n’a point d’humeur, qui est sans humeur, qui a une grande égalité d’humeur.
- (Vieilli) Certain penchant à la plaisanterie, d’une certaine originalité facétieuse. Dans ce sens, on emploie maintenant plutôt le mot humour.
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constricteur
- (Anatomie) Qui resserre quelque partie.
- Les muscles constricteurs.
- Étrangleur.
- Un boa constricteur, boa qui saisit sa victime et la serre dans ses anneaux.
- Le zona, seul, savait immobiliser ses victimes comme un serpent constricteur lové autour de leur taille. — (Marie Darrieussecq, Claire dans la forêt, nouvelle, supplément au magazine « Elle », 2000, page 16.)
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autodestructeur
- Qui a tendance à l’autodestruction, relatif à l’autodestruction.
- Un comportement autodestructeur.
- Ma femme m’a quitté, ça m’a perturbé, je suis rentré dans une spirale autodestructrice.
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chandeleur
- (Désuet) Personne qui fabrique des chandelles.
- Les brodeurs ne pouvaient employer que de l'or à huit sous le bâton ; les chandeleurs ne devaient mélanger que dans certaines proportions le suif des chandelles.
- Verra-t-on les passements d'or et d'argent honteusement abaissés jusqu'à étoffer les cottes des chandeleuses ?
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arpenteur
- Qui arpente.
- Une chenille arpenteuse.
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conservateur
- Celui qui conserve.
- Dieu est le créateur et le conservateur de toutes choses.
- Un père de famille est le conservateur naturel de la fortune de ses enfants.
- Titre de certaines fonctions professionnelles.
- Conservateur des hypothèques.
- Conservateur du cabinet des médailles, du cabinet des antiques, etc.
- Du moins serait-il un jour conservateur en chef d’un grand musée national. — (Pascal Lainé, La dentellière, Gallimard, 1974, réédition Folio, page 86)
- Celui qui a tendance à éviter le changement, sur les plans moral ou politique, ou encore sociétal.
- Il s’était formé chez les Rougon un noyau de conservateurs qui se réunissaient chaque soir dans le salon jaune pour déblatérer contre la République. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 92)
- Mais quand les conservateurs crient au loup, déplorant à priori les méfaits d’une ortograf fonétik, ils cherchent surtout à effrayer ceux qui veulent bien les entendre. Or, et jusqu’à preuve du contraire, il ne fait plus guère de doute désormais que l’orthographe du français a atteint un point de non-retour qui, dans le meilleur des cas, n’autorisera plus que des changements très limités. — (Jean-Pierre Jaffré, « De la variation en orthographe », dans ELA : Études de linguistique appliquée, 2010/3, nº 159, page 323)
- « Être conservateur, disait-il [Michael Oakeshott] dans un passage devenu classique, c’est préférer le familier à l’inconnu, le testé au non-testé, le fait au mystère, l’actuel au possible, le limité à l’illimité, le proche au distant, le suffisant au superflu, le convenable au parfait, le petit rire quotidien à l’utopie du bonheur parfait » (ma traduction). — (Joseph Facal, Suis-je devenu conservateur… ou sage?, Le Journal de Québec, 2 mars 2021)
- (Politique) Celui qui appartient au parti conservateur de son État.
- Le conservateur Shinzo Abe, qui succède à Junichiro Koizumi au poste de Premier ministre du Japon, a présenté son gouvernement. — (L'Express, 26 septembre 2006)
- (Canada) Membre du Parti conservateur du Canada.
- Le président des TCA a indiqué qu’il ne faisait que suivre le mandat que lui avaient donné les membres du syndicat : appuyer les candidats néodémocrates dans les circonscriptions où ils pouvaient gagner et les candidats libéraux si cela pouvait empêcher la victoire d’un conservateur. — (Le Devoir, 25 avril 2006)
- (Canada) (Spécialement) Député du Parti conservateur du Canada.
- Si les Québécois pensent que le dossier du déséquilibre fiscal peut donner du fil à retordre aux conservateurs de Stephen Harper au Québec, que dire de celui de la péréquation à Terre-Neuve-et-Labrador ? — (Le Devoir, 20 octobre 2006)
- (Alimentaire) Substance chimique minérale ou organique, ajoutée aux aliments afin d’améliorer leur conservation.
- Les conservateurs les plus connus sont le formaldéhyde ou formol, le chlorure de sodium ou sel, le métabisulfite de sodium. — (Laurent Vignau-Loustau, Christian Huyghe, Stratégies fourragères, 2008, page 260)
- (Zoologie) Personne chargée de la gestion scientifique et technique des populations animales en captivité ou en liberté.
- Parfois il peut arriver qu'un homme occupant un poste peu important, un gardien, par exemple, puisse, en raison d'aptitudes particulières, accéder au rang de conservateur. — (James Fisher, Le Zoo - Son histoire, son univers, Éditions RST, Paris, 1966, page 13)
- McBride, le conservateur des Marine-Studios, le cirque-aquarium de Marineland en Floride, avait redécouvert à ses dépens, en s'efforçant de capturer des dauphins, ce que tous les pêcheurs savaient : les dauphins ne se laissent prendre ni de jour ni de nuit dans des filets à mailles fines quoiqu'ils y entrent parfois de leur plein gré s'il y a des poissons appétissants à y piller. — (Robert Sténuit, Dauphin mon cousin, Dargaud - Le Livre de poche, Paris, 1972, page 93)
- Au zoo de Londres, […], on comptait, en 1962, huit membres rien que pour l'équipe scientifique : un directeur scientifique, trois conservateurs (un pour les mammifères, un pour les oiseaux, un pour les poissons, les reptiles et les invertébrés), un pathologiste, un vétérinaire, un savant affecté à la recherche, un bibliothécaire qui s'occupait également des publications du zoo. — (James Fisher, Le Zoo - Son histoire, son univers, Éditions RST, Paris, 1966, page 12)
- Avant Estes, deux conservateurs assistants avaient déjà immobilisé au fusil hypodermique en vue de les marquer 145 gnous vivant dans le cratère. — (Heini Hediger, Lieu de naissance : Zoo, Editions Silva, Zurich, 1984, page 44)
- Les curateurs, ou conservateurs, sont chargés du choix des espèces, de l'organisation des groupes sociaux dans chaque espèce, de la conception des installations animalières, de la coordination des élevages avec les autres zoos, de l'organisation des recherches éventuelles, de la tenue des registres animaliers, de la transmission des données recueillies… — (Jean-Luc Berthier, « Les zoos, de l'exhibition à la conservation », Universalia 2006 : La politique, les connaissances, la culture en 2005, Encyclopædia Universalis, Paris, 2006, pages 78-85)
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fleur
- (Botanique) Ensemble des organes de la reproduction sexuée et des enveloppes qui les entourent chez les angiospermes, aussi appelés « plantes à fleurs ».
- Soudain, sans raison valable, elle se réveillait chez un tel parce que les sorbiers croulaient de fleurs musquées, chez un autre parce qu’un gel tardif avait rôti leurs blancs corymbes. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- La scène de la réconciliation, où Béatrix fit rejurer haine à l’épouse qui jouait, dit-elle, la comédie du lait répandu, se passa dans un vrai bocage où elle minaudait environnée de fleurs ravissantes, de jardinières d’un luxe effréné. — (Honoré de Balzac, Béatrix, 1838-1844, troisième partie)
- (Sens figuré) — Elle contempla longtemps, comme pour engourdir sa peine, le patient manège des abeilles qui s’affairaient d’une fleur à l’autre. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- (Par métonymie) La plante à fleurs elle-même.
- Madame Hanson a la gracieuseté de nous apporter des fleurs, la chose la plus précieuse qu'elle puisse nous offrir sous ce triste climat; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 34)
- Mais je n’aime pas les fleurs bêtes, car si blasphématoire que cela paraisse, il y a des fleurs bêtes, ou plutôt des fleurs, des pauvres fleurs à qui les horticulteurs ont communiqué leur bêtise contagieuse. — (Octave Mirbeau, Le Concombre fugitif, édition 1921)
- Non, il cultivait toutes sortes de fleurs, pas seulement des ipomées.— (Keigo Higashino, La Fleur de l’illusion, traduit par Sophie Refle, 2016)
- (Par extension) Motif décoratif qui imite ces fleurs.
- Mariées au lendemain de la Grande Guerre, on les a peut-être vues en robe à pois et blouse à fleurs, l’été, pendant quatre ou cinq ans, le temps que les funérailles entrent dans la danse. — (Maxime Rapaille, Le feu des Fagnes, Dricot, 2001, page 59)
- Au contraire, rien de plus gracieux que la statue de Xochipilli, dieu de la jeunesse, de la musique et des jeux, tout décoré de fleurs.— (Jacques Soustelle, Les Aztèques: « Que sais-je ? » n° 1391, octobre 2011)
- (Sens figuré) Service rendu aimablement par une personne à une autre.
- Le patron n'a pas voulu que je paie ma note. C'était bien le premier jour qu'il me faisait une fleur. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XXV, Série noire, Gallimard, 1956, page 227)
- (Sens figuré) Le meilleur de quelque chose.
- Nos immenses possessions dans tous les empires de l’Europe, notre haute réputation militaire, qui fait que la fleur de la chevalerie, dans tous les climats chrétiens, s’est rangée sous nos bannières, […]. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- C’est une femme de vingt-cinq ans, dans la plus belle fleur de la jeunesse. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- D’un radieux univers villageois ils ne voulaient que la fleur, le meilleur, le plus désert, le non-foulé, tout ce qui rajeunit et recommence à l’écart de l’homme. — (Colette, Sido, 1930, Fayard, page 84.)
- D’ailleurs, qui est sur l’autre liste ? Toute la fleur : le quincaillier, le tailleur, le cordonnier… bref, un échantillon de tous les réactionnaires. — (Jean Rogissart, Mervale, Éditions Denoël, Paris, 1937, page 87)
- Le 4 août 1578, à Ksar el-Kébir, la bataille des Trois Rois se solda par une tragique victoire de l'allié d'Élisabeth : 8 000 morts, 15 000 prisonniers, la fleur de la noblesse portugaise décimée, et ce fut bien le diable si une centaine de survivants en réchappèrent. — (Joanny Moulin, Elisabeth : La reine de fer, Éditions du Cerf, 2015, chap. 23)
- (Canada) (Désuet) (Français dialectal) Farine. Note : Par réduction de fleur de farine.
- Va me chercher la fleur dans le garde-manger.
- Je me suis acheté quelques livres de fleur d’avoine et du sucre […]. — (Journal de Lorenzo Létourneau (1899), 17 Eldorado, Qualigram/Linguatech, Montréal, 2006)
- « Le lundi matin on ouvrait une poche de fleur et on se faisait des crêpes plein un siau, et tout le reste de la semaine, trois fois par jour, pour manger, on allait puiser dans le siau. Le mercredi n’était pas arrivé qu’il n’y avait déjà plus de crêpes, parce qu’elles se collaient toutes ensemble ; il n’y avait plus rien qu’un bloc de pâte. On se coupait un gros morceau de pâte avec son couteau, on se mettait ça dans le ventre et puis bûche et bûche encore !… — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
- Ce mot n’est plus vraiment employé. Quand j’en entends parler, c’est toujours quelqu’un qui me raconte un souvenir d’une de ses aïeules qui utilisait le mot fleur pour nommer la farine. Évidemment, comme l’anglais flour « farine » se prononce de la même manière que flower « fleur », il est très facile de conclure à l’anglicisme. Pourtant, il n’en est rien. […] L’expression fleur de farine était utilisée pour faire référence à la farine la plus fine. Par économie, on en est venu à utiliser seulement le mot fleur. — (Anne-Marie Beaudoin-Bégin, La langue rapaillée, éditions Somme toute, 2015, page 88)
- (Par analogie) Virginité d’une femme.
- Il est bon de garder sa fleur;Mais pour l’avoir perdue il ne se faut pas pendre — (Jean de la Fontaine, La fiancée du roi de Garbe)
- (Par analogie) Sexe des femmes.
- Aude m'observait toujours, les jambes légèrement écartées, et j'aperçus, tout en nageant, cette petite fleur rose et nacrée qui m'avait fait dire à Aude, chez Mme de Lugarde, qu'elle avait le sexe le plus élégant qu'il m'ait jamais été donné de contempler [...] — (Jean Raspail, Les Yeux d'Irène, Paris, Albin Michel, 1984)
- (Chimie) Substances à l’état de pureté ou d’extrême division, produites par sublimation. → voir fleur de sel → voir fleur de soufre
- […], on descendit dans des caves, on suivit des souterrains dont les parois, cotonnées par les fleurs du nitre, […], laissaient suinter l’eau qui retombait en gouttes. — (Maurice Maindron, Blancador l’avantageux, Éditions de la Revue Blanche, 1901, page 362)
- Surface d’une chose.
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coadjuteur
- (Religion) Celui qui est adjoint à un prélat de l'Église catholique romaine, pour l’aider à remplir ses fonctions, et qui est ordinairement destiné à lui succéder après sa mort.
- Je vais voir, dans quelques moments, monseigneur le coadjuteur, et il vous témoignera bientôt sa satisfaction. — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
- Quant au coadjuteur, M. Pictursson, il faisait actuellement une tournée épiscopale dans le bailliage du nord. — (Jules Verne, Voyage au centre de la Terre, chapitre 9, 1867)
- (Religion) Moine ou nonne qui assiste un abbé, une abbesse.
- Le père coadjuteur.
- Le frère coadjuteur.
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chômeur
- (Économie) Personne pouvant et souhaitant travailler mais qui est sans emploi.
- Bref, c’est ici comme partout : l’urbanisme attire et dévore. Il rejette ces cosses vides : les chômeurs. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux / Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 526)
- Vérité plus frappante encore en Allemagne que dans le reste du monde: six millions de chômeurs, tant bien que mal assurés contre la crevaison de faim, et autant de sans-travail et sans allocation, réduits, avec leurs familles, à la sportule de la charité publique ! — (Victor Margueritte ; Debout les vivants! - 1932)
- Il y a en Amérique, comme en tout pays, un chômage endémique et même avant la crise, on comptait environ deux millions de chômeurs. Mais quand, avec la baisse des prix, le manque de confiance, le krach de Wall Street, les gens cessèrent d’acheter, ce chômage augmenta en progression géométrique. — (André Maurois, Chantiers américains, 1933)
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analyseur
- Objet ou chose qui analyse.
- Il comporte cinq éléments : un système d’introduction de l’échantillon, une source d’ions, un analyseur et un ensemble de détection d’ions. — (Guy Bouchoux, Michel Sablier, Spectrométrie de masse: Principe et appareillage, 2005)
- (Optique) Se dit d'un polariseur lorsqu’il est mis en fin de système optique.
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mutilateur
- Qui mutile.
- Des ciseaux mutilateurs.
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fomentateur
- Celui qui fomente des troubles, qui excite à la sédition, à la révolte.
- Lorsqu’il [Napoléon dans la retraite de Moscou] campait, sa conversation roulait sur les ministres vendus, disait-il, aux Anglais, lesquels ministres étaient les fomentateurs de cette guerre. — (Chateaubriand, dans le dictionnaire de Dochez)
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bourlingueur
- (Terme historiquement marin) Marin qui prend la mer par gros temps et dont le navire chahuté est soumis à des manœuvres complexes.
- (Par extension) Aventurier ou quelqu’un qui voyage beaucoup.
- Je l’interrogeai en pidgin, la langue internationale des bourlingueurs de l’immense Pacifique et du non moins vaste Océan Indien : […]. — (Sylvio Sereno, Latitude 9°-S, Éditions du Faucon Noir, 1956, page 18)
- Un bourlingueur sait emporter tout ce qui lui est nécessaire dans un volume réduit. — (Gilbert Bordes, La rebelle des sentiers de Lure, 2013)
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arrangeur
- Celui qui a la faculté de concilier des intérêts.
- Comme je l’insinuais tout à l’heure, Confucius fut plutôt un arrangeur qu’un inventeur ; il ne commença point, il continua et rétablit. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des deux Mondes, 1832, tome 8)
- (Finance) Chef de file d’une facilité d’émission garantie ou d’un échange financier mettant en jeu un syndicat de banques ou d’organismes financiers. → voir apériteur
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Musique) Celui qui crée les arrangements d’une musique.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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cajoleur
- Celui qui cajole.
- Gil était attachant, je ne l’ai jamais vu faire de charme, rien d’un cajoleur. — (Gil Joseph Wolman, Défense de mourir, 2001)
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connaisseur
- Qui s'y connaît.
- Ça fait partie de la magie du foot de sublimer quelques éléments précaires, soudain métamorphosés par la précision connaisseuse d’un commentaire imaginaire. — (Philippe Delerm, La vie en relief, Seuil, 2021, page 45)
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langueur
- Affaiblissement physique et moral qui réduit considérablement les forces et l’activité d'une personne. Action, fait de languir.
- Les Liméniennes ont toutes de belles couleurs, […], des yeux noirs d’une expression indéfinissable d’esprit, de fierté et de langueur ; […]. — (Flora Tristan; Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- Les sanglots longsDes violonsDe l’automneBlessent mon cœurD’une langueurMonotone. — (Paul Verlaine, Chanson d’automne, 1866)
- Un long baiser rescella leur pacte. Aïssa, lourde de langueur, avait renversé sa tête sur l’épaule de son amant. — (Victor Margueritte, Un cœur farouche, Paris : Ernest Flammarion, 1921, page 61)
- Marguerite tombait en langueur. Elle travaillait toujours et personne ne pouvait lui faire de gros reproches à ce sujet, mais elle travaillait sans joie, d’une allure lasse, comme à regret. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 170)
- Atteint d’un mal nommé porphyrie, le pauvre garçon est contraint de s’abreuver de sang humain pour conjurer sa langueur chronique. — (François Rivière, Dracula, cent ans et toutes ses dents, dans Libération (journal), 31 décembre 1987)
- État d’abattement d’une personne faible et malade.
- Il ne sent point les langueurs de l’âge.
- Maladie de langueur (On l’employait dans ce sens au pluriel).
- Louis XIII tomba dans un grand fauteuil garni d’oreillers, demanda et but un verre d’élixir préparé pour le fortifier contre les évanouissements fréquents que lui causait sa maladie de langueur, fit un geste pour éloigner tout le monde, et seul avec Richelieu, lui parla d’une voix languissante. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XXIV, 1826)
- Il y a deux ans, la reine le fit appeler pour soigner le dauphin atteint d’une maladie de langueur. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 193)
- — Tranquillisez-vous, ma petite. C’est un peu de langueur. Dans deux jours vous serez sur pied. Reposez-vous. Vous prendrez votre potion, bien sagement, comme je vous l’ai ordonné… N’est-ce pas ? Vous me le promettez ?… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, pages 123-124)
- Ce qu’il appelle le «languishing», ou la langueur en français, c’est le sentiment de stagner, une profonde impression de vide. — (Anne-Sophie Roy, L’indifférence, ce nouveau mal de vivre qui frappe les gens, Le Journal de Montréal, 25 avril 2021)
- (Vieilli) (Littéraire) Cause d’abattement et de nature physique (maladie ou blessure).
- […]; encore sa vie fut-elle accidentellement écourtée, puisqu’il périt « de langueur » un an après avoir été éborgné par un corbeau. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
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fossoyeur
- (Funéraire) Celui qui creuse les fosses pour enterrer les morts.
- Le lendemain, à six heures du matin, les fossoyeurs me retrouvèrent aussi froid que la dalle sur laquelle j’étais couché. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Dans l’excavation, […], on descendit les misérables bières de sapin, on les rangea l’une près de l’autre puis, […], les fossoyeurs saisirent leurs pelles et comblèrent la tranchée. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Tandis que les cris des femmes redoublaient et que les hommes chantaient leurs saintes prières, le fossoyeur se penchant près de l’oreille de la morte lui fit les suprêmes recommandations. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Vous préviendrez au village qu’on sonne en première classe et vous vous occuperez du prêtre, du fossoyeur et du menuisier ! — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 21)
- (Sens figuré) Celui qui met fin à un monde déjà en déliquescence.
- On s’aperçoit que l’ancien régime a formé, par milliers, ses propres fossoyeurs. — (Victor Serge, Portrait de Staline, 1940)
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chaleur
- Qualité de ce qui est chaud, sensation produite par un corps chaud.
- Chaleur naturelle.
- Chaleur vitale.
- Chaleur animale.
- Chaleur solaire, rayonnante.
- (Par extension) Sensation de chaud qui ordinairement est incommode.
- Avez-vous parfois enduré cette trinité de supplices : la faim, la soif, la chaleur ?... Avez-vous eu en même temps l’estomac creux, le gosier sec, le crâne en feu ? — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- A Éphèse, les premières grosses chaleurs estivales échauffent les esprits. Dans les églises, dans les rues, sur les places publiques, évêques, prêtres et moines, nestoriens et cyrilliens se prennent à partie et s'invectivent en termes crus. La situation devient intenable. — (Frédéric Lenoir, Comment Jésus est devenu Dieu, Éditions Fayard, 2010, chapitre 6)
- Il apparaît assez tardivement , comme la plupart des hygrophores, préférant la fraîcheur des pluies automnales aux chaleurs de la fin de l'été. — (Jean-Louis Lamaison et Jean-Marie Polese, Encyclopédie visuelle des champignons, Éditions Artémis, 2005, page 126)
- Température produite par l’action du soleil, du feu ou de toute autre cause.
- Il s’agit de faire face à la bobologie courante, mais également aux malaises et déshydratations potentielles liées aux fortes chaleurs qui auront lieu pendant l’intégralité du festival. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 16 juillet 2022, page 13)
- Quand l'orge est bien germée, on la porte dans une étuve à courant d'air chaud, appelée touraille ; la chaleur arrête immédiatement la germination. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 139)
- Dernièrement, j’avais eu la maladresse de m’enrhumer en pleine chaleur. Voilà pourtant ce que c’est que de devenir vieux : on ne peut résister à rien. — (Émile Thirion, La Politique au village, p. 125, Fischbacher, 1896)
- À la fin de la huitième lune, une chaleur lourde s'étendit sur la vieille cité et ramena avec elle une effrayante recrudescence de puanteur ambiante. — (Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte, Gallimard, 1953, p.290)
- (Physique) Énergie calorifique.
- Si la chaleur cosmique diminue, c'est donc que le monde n'a pas toujours existé, sans quoi, […], il y a longtemps qu'elle serait complétement usée. — (Chanoine Kir, Le problème religieux à la portée de tout le monde, Paris : imp. des Orphelins d'Auteuil, 1923, rééd. 1950, page 43)
- Le renforcement des alizés depuis vingt ans y a créé un énorme réservoir de chaleur, « les eaux chaudes y forment une couche plus épaisse », explique Cazenave. Est-ce un effet du changement climatique ? Mystère. — (Sylvestre Huet, Une vue plongeante sur les eaux, dans Libération (journal), 1er mars 2013, p.38)
- (Sens figuré) Ardeur, feu, véhémence des passions, des sentiments ou de ce qui sert à les manifester.
- Dans la chaleur du combat, dans le feu de l'action.
- Bientôt il entendit ses domestiques qui revenaient en se disputant avec une sorte de chaleur. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Mais je me figurais que tout le monde savait ça à Paris, que toute la France s’en était émue du moment que Médée, lui-même, s’emballait avec tant de chaleur en m’en parlant. — (Louis Pergaud, Un point d’histoire, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- C'est José, un Marseillais pure laine, plein de chaleur, d'une quarantaine d'années, qui nous a accompagné pendant notre séjour. — (Henri-Paul Labonté, Une histoire d'engagement social, Éditions Publibook, 2011, page 88)
- (Sexualité) Œstrus, état d’une femme ou femelle qui est chaude.
- Être en chaleur.
- Gueuse en chaleur. — (Zola, La Faute de l'Abbé Mouret, 1875)
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bousilleur
- Celui qui bousille, au propre et au figuré.
- Ce n’est point pour une baderne aux doigts gourds comme Savary, ce n’est pas pour ce novice en diplomatie, qu’il a créé, pendant dix ans, cet instrument magnifiquement accordé, ce n’est pas pour qu’un bousilleur s’en serve maladroitement et se prévale, comme étant son œuvre, de ce que son prédécesseur a construit à force de jours et de nuits d’un pénible travail. — (Stefan Zweig, Joseph Fouché, Grasset, 1969, page 189)
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fureur
- Égarement d’esprit qui tient de la rage et de la frénésie.
- Il est devenu fou, et de temps en temps il lui prend des accès de fureur.
- Personne n’ose l’approcher lorsque la fureur le prend.
- Vous avez, dit-il en baissant la voix, des fureurs qui ressemblent à des jalousies ; savez-vous cela, milord ? or, ces jalousies, à propos d’une femme, ne vont point à quiconque n’est ni son amant, ni son époux — (Alexandre Dumas, Le Vicomte de Bragelonne, 1847, Michel Lévy frères, page 250)
- Extrême colère.
- Au moindre geste d’improbation, il nous apostrophait et nous imposait silence avec une fureur qui nous touchait sans nous convaincre ; […]. — (Anatole Claveau, Les snobs, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e éd., p.36)
- (Religion) (Vieilli) Colère de Dieu.
- Seigneur, ne me reprenez pas dans votre fureur.
- Émotion et agitation violente qui s’empare d’un animal.
- Un lion en fureur. — La fureur d’un taureau.
- Mettre un taureau en fureur.
- Agitation violente de certaines choses.
- Ce ne sont que des rochers à pic contre lesquels la mer se brise avec fureur : les vents et les vagues les ont façonnés en pyramides, en tours, en cavernes, en arcades; d'innombrables oiseaux de mer animent le paysage. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 28)
- Les ravages faits dans les principaux États producteurs de coton par le ver du cotonnier (Aletia xylina. Say.) leur ont occasionné, dans les moments où ce fléau sévissait avec la plus grande fureur, une perte annuelle de 150 millions de francs, […]. — (C. V. Riley, « Les insectes nuisibles et les insectes utiles - Insecticides et modes d'application », traduit de l'américain, dans le Rapport sur les productions agricoles des États-Unis d'Amérique, préparé sous la direction du secrétaire de l'agriculture en vue de l'Exposition de 1889 à Paris, Éditions C. Noblet, 1889, page 3)
- Comme ce sont les dernières mesures de l’ouverture, l’orchestre est en pleine fureur. Les musiciens, sachant qu’ils vont pouvoir se reposer, donnent tout leur souffle. C’est une grande marée dans un ouragan. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 178.)
- La fureur de la tempête, des flots, des vents, des flammes.
- (Par hyperbole) (Familier) Habitude importune, nuisible, etc., que quelqu’un a de faire une certaine chose.
- Il a la fureur de se mêler des affaires des autres.
- Transport qui élève l’esprit au-dessus de lui-même et qui fait faire ou dire des choses extraordinaires.
- Elle livrait un culte magnifique à l’érotisme, dans une sexualité débordante qui constituait pour elle la vraie musique de l'être, la fureur et l’enchantement pour " inouïr " la vie. Géraldine B. aimait les hommes et ceux-ci le lui rendaient à merveille. — (Kä Mana, Guérir l'Afrique du SIDA: problèmes, handicaps, défis et perspectives, Éditions Sherpa, 2004, page 27)
- Fureur prophétique. — Fureur bachique. — Fureur poétique. — Une sainte fureur s’empara de lui.
- Passion excessive, démesurée pour une personne ou pour une chose.
- Il aime cette femme à la fureur, avec fureur.
- Il a la fureur du jeu.
- C’est un homme extrême en toutes choses, il aime et il hait jusqu’à la fureur.
- (Au pluriel) (Par hyperbole) (Familier) Transports frénétiques, emportement, excès auxquels on se livre dans la fureur, dans la colère, etc.
- Les fureurs de l’amour. — Les fureurs du désespoir.
- Les fureurs de la guerre civile.
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cornemuseur
- Joueur de cornemuse.
- Le bataillon anglais était précédé par deux cornemuseurs.
- Elle fit entrer le vieux cornemuseur au château, et ainsi elle dansa au son de la cornemuse, même avec le vieux dragon, jusqu’à ce qu’ils fussent las. — (August Horislav Škultéty, Contes slovaques, 1926)
- (En particulier) (Militaire) (Canada) Désignation du grade d’un membre des Forces armées canadiennes portant l’uniforme de l’Armée canadienne affecté aux fonctions de cornemuseur détenant le grade de soldat[1][2].
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.