Dictionnaire des rimes
Les rimes en : braire
Que signifie "braire" ?
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- Pousser son cri en parlant d’un âne.
- Cet âne brait, braira, brairait.
- Je me remis à braire ; cette fois personne ne me répondit ; je devinai que les voleurs, pour empêcher mes camarades de les trahir, leur avaient attaché des pierres à la queue. Tout le monde sait que, pour braire, nous dressons notre queue ; ne pouvant pas la dresser à cause du poids de la pierre, mes camarades se taisaient. — (Comtesse de Ségur, Mémoires d’un âne, 1860)
- Je formais l’avant-garde, caracolant, courant et brayant de toutes mes forces. — (Comtesse de Ségur, Mémoires d’un âne, 1860)
- Le va-et-vient, le bruit causé par les animaux qui s'ébrouent, piaffent, braient ou hennissent toute la nuit, ne gênent en aucune façon les voyageurs chinois. Comme l'a constaté le père Huc, ils savent très bien qu'en attachant une pierre à la queue d'un âne, on l'empêche de braire, mais ils négligent l'application de ce moyen. — (Émile Bard, Les Chinois chez eux, Paris : A. Colin et Cie, 1899)
- Partout dans le village, les animaux vaquent à leurs occupations : des chèvres, des cochons sauvages, des moutons et deux ânes, occupés à braire sans relâche près de l’église les jours de grand vent, le livantu, le vent d’est. — (Le Devoir, 15-16 novembre 2003)
- (Sens figuré) Brailler, gueuler.
- Qu’est-ce qu’il a à braire comme ça cet enfant ?
- Bien faire et laisser braire. (Québec)
- Oh ! je ne brairai plus, monsieur, répondit tristement Sancho, voilà qui est fait pour ma vie ; je renonce même à parler en public. — (Œuvres Don Quichotte de la Manche, page 200, Jean Pierre Claris de Florian, 1820)
- Chenet et Braux s’interposèrent, et ce dernier, poussant sa moitié par les épaules, la jeta dehors en criant : — « Va donc, bourrique, tu brais trop ! » — (Guy de Maupassant, En famille, dans La maison Tellier, 1891, réédition Le Livre de Poche, page 166)
- Ce capucin est un âne, et il enseignait à votre fils bien moins à parler qu’à braire. — (Anatole France, La Rôtisserie de la reine Pédauque, 1893)
- (Nord de la France) (Wallonie) Pleurer.
- Et toi, cesse de pleurer dans ta soupe, lança-t-il à Rosalie, cesse de braire et apporte à manger, j'ai faim! — (Claude Michelet, Quelque part dans le monde, Éditions Robert Laffont, 2006, page 42)
- Quant li enfant aus Sarrazinnes breoient, elles leur disoient: «Tay-toi, tay-toi, ou je irai querre le roy Richart, qui te tuera.» — (Jean de Joinville, sénéchal de Champagne, Vie de saint Louis, 1309, chap. CVIII)
- Mieux vaut rire que braire, la grimace est plus belle.
- (Par ellipse) (Familier) Faire braire.
- Là le prof a commencé à me braire, oui, j'avais rien compris, que c'était la société qui nous faisait choisir notre orientation sexuelle, blablabla. — (AngelTen Richard II, le 23 mars 2014, sur le forum « Veille permanente contre l'homophobie », sur le site Forums madmoiZelle (https:/forums.madmoizelle.com))
- Alors voila, mon fils, qui commence à me braire car il tente d'abuser sur chaque règle, me sort la chose suivante : […]. — (Ouaam76, le 28/09/2014, dans le forum « Carte "Action d'éclat" », site Devil Pig store (www.devil-pig-games.com))
Mots qui riment avec "ère"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "braire".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ère , ères , ere , eres , erre , erres , aire , aires , air , airs , ert et erts .
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daubière
- (Cuisine) Ustensile qui sert à cuire les viandes en daube.
- Je priai donc Edouard de me prêter une daubière en ne lui dissimulant point l’usage que j’en voulais faire et, tout aussitôt, Edouard me conduisit dans ses cuisines où je fis choix de l’ustensile dont les dimensions se rapportaient le mieux à celles de mon lièvre. — (Jean-Camille Fulbert-Dumonteil, L’Art du bien manger, fins et joyeux croquis gastronomiques, 1901)
- Pour la cuisson dans le jus, qu’on nomme étuvée, braisée, étouffée ou daube, etc., on se sert de la daubière qui est en cuivre étamé, en fonte ou en terre. — (Mlle. Madeleine, La parfaite cuisinière bourgeoise : ou la bonne cuisine des villes et des campagnes, renfermant toutes les connaissances indispensables pour faire d’excellentes ménagères, 1864)
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chiffonnière
- Celle qui ramasse des chiffons.
- Saint-Edme aperçoit une chiffonnière à moitié ivre qui monte sur une borne et crie alentour: « Vidock a été mis à pied. C’est Coco-Latour[sic] qui est maître de tout! » — (Bruno Roy-Henry, Vidock, éditions l’Archipel, 2001, page 212)
- (Vieilli) Meuble en forme de table avec des tiroirs pour ranger les chiffons.
- Je savais à peu près — comme un homme qui n’a pas cherché à le savoir mieux — qu’elle ne quittait jamais sa mère ; — qu’elle travaillait habituellement près d’elle, à la même chiffonnière, dans l’embrasure de cette salle à manger, qui leur servait de salon ; — qu’elle n’avait pas d’amie en ville qui vînt la voir, et qu’elle ne sortait guère que pour aller le dimanche à la messe et aux vêpres avec ses parents. — (Jules Barbey d'Aurevilly, Le Rideau cramoisi, 1874, réédition Gallimard, collection Folio Classique, page 57)
- À l’entrée, presque à la porte, ma mère et ma sœur travaillaient de chaque côté d’une chiffonnière, à la place qu’elles avaient adoptée pour veiller, depuis que grand’mère était malade. — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
- La table peut être à écrire, à thé, à jeu, en chiffonnière, en « bonheur-du-jour » (pour la toilette !)… — (Cécile Jaurès, La modernité du xviiie siècle, Journal La Croix, page 21, 5 janvier 2015)
- (Par extension) Celle qui ramasse les matériaux, plastiques, verre, cartons, etc., et les objets usagés afin de les revendre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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boulinière
- (Très rare) (Biogéographie, Écologie, Foresterie) Synonyme de bétulaie.
- Samedi il y eut à Fontainebleau chasse au cerf, précédé d’un grand déjeûn qui eut lieu sur une éminence dans la boulinière d’Avon. — (Nouvelles littéraires et politiques: 1810, n°180-302, n°280, 1810)
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bijoutière
- Artisane qui fabrique et qui vend des bijoux.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Argot) (XIXe siècle) Marchande d’arlequins.
- Voici la mère Maillard : c’est une bijoutière ou marchande d’arlequins. Je ne sais pas trop l’origine du mot bijoutier, mais l’arlequin vient de ce que ses plats sont composés de pièces et de morceaux assemblés au hasard, absolument comme l’habit du citoyen de Bergame . — (Privât d’Anglemont, 1854, Paris anecdote)
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cochléaire
- Qui se rapporte à la cochlée, et par extension, à l’audition.
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annulaire
- Qui a la forme d’un anneau.
- Trois jours après, au point du jour, les gendarmes emmenèrent, du fond de la forêt à La-Ville-aux-Fayes, la vieille Tonsard, surprise en flagrant délit par les gardes et le garde champêtre, avec une mauvaise lime qui servait à déchirer l’arbre, et un chasse-clou avec lequel les délinquants lissaient cette hachure annulaire, comme l’insecte lisse son chemin. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre huitième)
- (Zoologie) Qualifie une chenille.
- Chenille annulaire.
- Qui peut recevoir, qui reçoit un anneau.
- Doigt annulaire.
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cinéraire
- Qui renferme les cendres d’un mort.
- Nous fûmes saisis d’une attaque d’archéologie foudroyante et nous voulûmes faire des fouilles pour découvrir des médailles, des ossements, des haches druidiques, des celtae, des vases cinéraires et des sarcophages. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, réédition Le Livre de poche, 2012, page 167)
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belluaire
- (Antiquité) Celui qui, dans les jeux du cirque, combattait contre les bêtes féroces.
- Un belluaire vint, le saisit [un singe déguisé en tigre] dans ses bras, Déchira cette peau comme on déchire un linge, Mit à nu ce vainqueur, et dit : tu n’es qu’un singe ! — (Victor Hugo, Les Châtiments, page 150, 1880)
- Rien de tout cela ne concerne réellement les belluaires ou matutini qui, comme leur nom l'indique, combattaient en matinée. Ce groupe de gladiateurs devait soit affronter les bêtes sauvages directement, soit simplement diriger des combats entre elles, soit les chasser en groupe lors de véritables chasses artificielles. — (François Bachelot, Spectacles d'Eléphants : Plaudites cives, Editions L'Harmattan, 2012, p. 39)
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primaire
- (Péjoratif) Caractéristique d'un dogmatisme simpliste, de préjugés et d'un manque de culture.
- A tout seigneur tout honneur, commençons par citer Sartre. Lui du moins n'est pas soupçonnable d’anticommunisme primaire. — (Étienne Barilier, Albert Camus: philosophie et littérature, page 104, L’Âge d'Homme, 1977)
- Bien que les pays occidentaux, France en tête, rejettent officiellement cet "afropessimisme", qui débouche souvent, en ce qui concerne l’opinion, sur une "afrophobie" et un néo-cartiérisme primaires, le verdict des gouvernements donneurs d'aide, comme celui des organisations internationales, est sévère. — (Charles Hargrove, « Études et Réflexions : Sombre anniversaire pour l’Afrique », dans la Revue des Deux Mondes, décembre 1990, page 135)
- (En particulier) (Politique) Qualifie l'assemblée qui forme le premier degré d’un système d’élection, et où les citoyens sont appelés pour choisir des électeurs.
- (Spécialement) (Éducation) Qualifie l'école où l’on commence l’instruction des enfants et l'instruction que l'on y reçoit.
- Les hommes qui ont reçu une éducation primaire ont, en général, la superstition du livre, et ils attribuent facilement du génie aux gens qui occupent beaucoup l'attention du monde lettré ; […]. — (Georges Sorel, Lettre à Daniel Halévy, 15 juillet 1907, dans Réflexions sur la violence, 1908)
- Instruction primaire, enseignement primaire, instituteur primaire.
- (Géologie) Ancien.
- Terrains primaires, les terrains les plus anciens.
- (Écologie) Qualifie une forêt installée depuis la fin des glaciations et que les humains n'ont pas modifiée.
- Dans le Nord-Ouest amazonien, par exemple, environ un siècle après l'abattis, il devient à peu près impossible à un botaniste professionnel de distinguer la végétation secondaire de la forêt primaire environnante (Sastre 1975). — (Philippe Descola, La nature domestique: symbolisme et praxis dans l'écologie des Achuar, Paris, Maison des sciences de l'Homme & Fondation Singer-Polignac, 1986, page 171)
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dédicataire
- Personne à qui est dédiée une œuvre, ou saint(e) à qui est est dédiée une église.
- […] les initiales de vers renvoient alors à un nom, souvent celui du dédicataire. — (Hélène Sabatier, Littérature 1re, 2007, manuel scolaire)
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corpusculaire
- Relatif aux corpuscules.
- Physique ou philosophie corpusculaire, système d’Épicure, qui prétend expliquer tout l’ordre de la nature par le mouvement de certains corpuscules.
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misère
- Condition, état de celui qui inspire la pitié.
- L’attitude de la théologie chrétienne à l’égard des juifs a été fixée dans le début du IVe siècle (concile de Nicée, 325) : le judaïsme ne doit pas disparaître, il doit vivre, mais dans un état d’avilissement et de misère tel qu’il fasse nettement apparaître aux yeux des croyants comme des incroyants le châtiment infligé par Dieu à ceux qui n’ont pas voulu reconnaître la divinité de Jésus. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- (En particulier) (Religion) État de faiblesse et de néantise de l’homme.
- […] il est également dangereux à l'homme de connaître Dieu sans connaître sa misère, et de connaître sa misère sans connaître le Rédempteur qui peut l'en guérir. — (Blaise Pascal, Pensées)
- Le dogme de l’incurable méchanceté de l’homme a, d’ailleurs, chez certains de ses adeptes, une autre racine : un plaisir romantique à évoquer la race humaine murée dans une misère fatale et éternelle. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, édition revue et augmentée, Grasset, 1946, page 194)
- (Spécialement) Privation des choses nécessaires à la vie.
- La misère qui règne est indescriptible. Les troupes ont transformé les environs en un vaste désert, où il ne reste plus un habitant, plus une tête de bétail, plus un boisseau de grain. L'intendance ne réussit plus à pourvoir aux besoins de tous les ventres affamés dont elle a la charge. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 96)
- La Pauvreté, ah ! la garce ! Elle va dans un cortège d’humiliations, de basses rancunes, de fangeuses abdications. Elle traîne, derrière elle, sa sœur la Misère, au rire édenté, aux orbites desséchées, aux doigts mous. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 34)
- Ayant une suffisante connaissance des taudis de Marseille, je m’imaginais que leur misère n’était guère dépassable. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Comme approchait le jour de l’inauguration du nouveau président, le désordre, la crainte et la misère étendaient leur empire. — (André Maurois, Chantiers américains, 1933)
- C’était la misère, ils n’avaient pas de moyens, mais pour nous la musique était bien plus importante que la richesse, c’est ce qui nous a forgés mentalement et socialement. — (Fabien Mollon, Le maloya, une musique passée de la clandestinité à la célébrité, Le Monde. Mis en ligne le 20 décembre 2021)
- (En particulier) (Histoire, Musique) Au XVIIIe siècle, chanson anonyme décrivant les épreuves et malheurs de certaines professions.
- Au XVIIIe siècle est apparu un nouveau genre, celui des complaintes des métiers, poèmes populaires anonymes qui décrivaient les épreuves et malheurs de certaines professions. Ces textes qui firent le bonheur des éditeurs de colportage étaient intitulés Misères. Je possède quelques-uns de ces livrets : La Misère des clercs de procureurs, La Misère des garçons chirurgiens, La Misère des apprentis imprimeurs […]. — (Gérard Oberlé, La vie est ainsi fête, Grasset, 2007, chronique du 1er mai 2003, pages 63-64)
- (Sens figuré) Bagatelle, chose de peu d’importance et de valeur.
- On ne s’étonnera donc pas du sang-froid avec lequel il accueillit les applaudissements de la Société Royale ; il était au-dessus de ces misères, n’ayant pas d’orgueil et encore moins de vanité […] — (Jules Verne; Cinq semaines en ballon)
- C’est une vieille R5 blanche qui agonise. Je l’ai achetée parce qu’elle valait une misère. — (Boris Tzaprenko, Noti Flap, volume 1 : Rien à dire, c’est du grand Art, 2008, chapitre 20)
- Alphonse lui-même, qui semblait encore le meilleur de tous, eh bien ! ma chère, il s’est brouillé avec moi pour une misère. — (Perlette, chapitre 4, dans l’Artiste : Revue de Paris, 1847, 4e série, volume 9, page 198)
- Il a l’air de se bien porter, mais il a toujours quelques misères de santé.
- (Sens figuré) Pénis.
- « Cachez votre misère, père Milon, allons il y a des enfants. » — (Annie Ernaux, La femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, page 346)
- (Botanique) Nom usuel d’une plante ornementale de la famille des commélinacées.
- Ces formations filamenteuses, observées pour la première fois dans les cellules du pollen de Tradescantia (nom populaire: misère), furent baptisées chromosomes par Waldeyer en 1888. — (Marc Maillet, Biologie cellulaire, 2006)
- Difficulté. → voir avoir de la misère
- Mais j'eus bien des misères à l'école avec tous ces nombres ! Avec le calcul c'était encore pire. — (Heinrich Heine, Le Livre de Le Grand, chap.7, traduit de Ideen, das Buch le Grand (1827) par Claire Placial, Le festin de Babel : Bibliothèque de traductions (https:/ /lefestindebabel.wordpress.com), 2012)
- Je partis de Paris, j'y revins et, me trouvant sans place, j'eus beaucoup de misère. […]. Les années 1865-66-67 ne furent pas brillantes pour les coiffeurs, et surtout pour moi, qui exerce cette profession. — (Thésée Pouillet, La Spermatorrhée, Delahaye, 1877, page 141)
- Il y avait une jeune fille qui servait comme domestique chez des gens riches et qui avait à supporter mille misères. — (Le Courrier du Vietnam, Contes du temps d’avant, lecourrier.vn, 27 décembre 2020)
- C’est une grande misère que les meilleurs procès.
- C’est une misère que d’avoir affaire à lui.
- Malchance.
- C’était la poisse, la pouille, la misère, la débine. — (Raymond Queneau, Loin de Rueil, Gallimard, 1944, Édition Folio, 2003, page 200)
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affaire
- Chose dont on doit s’occuper, à faire
- C’est mon affaire : Se dit à une personne qui s’immisce, et signifie « cela ne regarde que moi, je m’en occupe ».
- J’en fais mon affaire : Je m’en charge, je réponds du succès.
- Dites-moi la place que vous désirez, j’en fais mon affaire.
- — Je vous répète que j’en fais mon affaire, mademoiselle, et que monsieur ne manquera de rien. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre XI)
- Ce qui est le sujet de quelque occupation.
- Le repas était, comme toujours en Polynésie, une affaire très sérieuse et tout le monde mangeait en silence. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Affaire agréable. — Affaire importante. — Il n’a d’autre affaire que de se divertir. — Il est fort occupé, il a bien des affaires. — Je suis accablé d’affaires.
- Toutes affaires cessantes.
- C’est une affaire faite : Il n’y a plus à y revenir.
- — Si vous me donnez ce moyen-là, je vous paye une bouteille, et de bon cœur encore.— Commandez la bouteille, et votre affaire est faite.— (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Ce qui est sujet de quelques préoccupations.
- Et comme Félicité prenait l’attitude d’une femme piquée, il ajouta à son oreille, en l’embrassant de nouveau :— Je tiens de toi, bien que tu m’aies renié. Trop d’intelligence nuirait en ce moment. Lorsque la crise arrivera, c’est toi qui devras conduire l’affaire. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, page 101)
- […] ; l’affaire Dreyfus nous a montré que l’immense majorité des officiers et des prêtres concevait toujours la justice à la manière de l’Ancien Régime […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.III, Les préjugés contre la violence, 1908, page143)
- Le Carcan rentrait des champs ; il fut mis au courant de l’affaire et bientôt mêla son organe tonitruant aux glapissements de sa conjointe. — (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Je rentre de Craonne. Nous avons perdu trop d’hommes irremplaçables dans cette affaire. Et celle-ci fut la plus meurtrière que je sache. — (Pierre Audibert, Les Comédies de la Guerre, 1928, page 82)
- Camille-Eugène-Marie Dieudonné. Il a vingt six ans, quand éclate l’affaire Bonnot. De métier, il est ouvrier ébéniste ; d’idées : anarchiste. — (Albert Londres, L’homme qui s’évada, Les Éditions de France, 1928, page 9)
- Il ne veut point d’affaire.
- Il se fait une affaire de la moindre chose.
- Si vous vous brouillez avec cet homme-là, vous vous ferez des affaires.
- Assoupir, étouffer, arranger une affaire.
- Que d’affaires pour si peu de chose !
- C’est toute une affaire : Chose qu’on regarde comme malaisée.
- Ce n’est pas une affaire : Chose facile.
- Il s’est tiré d’affaire ; se bien tirer d’une affaire.
- Voilà le nœud de l’affaire.
- S’entremettre d’une affaire.
- Ce malade est hors d’affaire : Il ne court plus aucun danger.
- …bref, toutes les choses qu’on a à discuter, à démêler avec quelqu’un dans le commerce de la vie.
- C’est une affaire d’intérêt.
- C’est une affaire d’honneur.
- C’est une affaire de cœur.
- Sortir d’une affaire avec honneur.
- Se charger d’une affaire.
- Je vous rendrai compte de votre affaire.
- Entendre bien une affaire ; comprendre, concevoir une affaire.
- Il débrouille bien, il démêle bien une affaire.
- Affaire d’honneur : Signifie quelque fois « duel, combat singulier ». Dans ce sens on dit de même simplement Une affaire.
- (En particulier) Convention ; marché ; traité ; transaction commerciale ; entreprise d’industrie ; spéculation financière.
- Eh bien, maître René ! dit-il, comment vont les affaires commerciales ? — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VI)
- Dans toutes les Bourses de la terre, ce fut une avalanche de titres que les porteurs voulaient vendre ; les banques suspendirent leurs paiements, les affaires furent paralysées et cessèrent ; […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 288 de l’édition de 1921)
- Il se plongeait dans l’aridité des études financières, le jargon des affaires, la jonglerie des chiffres et, lentement, ces choses, hier hermétiques, lui devenaient familières. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 116)
- Il y a là une forme subtile de ce à quoi les militantes féministes ont donné le nom de « phallocratie », comme si le mâle avait acquis la créature qu’il exhibe dans une vente aux enchères et désirait qu’on le congratulât pour cette bonne affaire grâce à laquelle son existence va être tout embellie. — (Jean Dutourd, Portraits de femmes, éditions Flammarion, 1991, 2010)
- (Droit) Cas traité par la justice.
- L'affaire O. J. Simpson fut une des plus médiatisées.
- Il y a une grande affaire au Conseil d’état, à la Cour d’appel.
- Cet avocat est chargé d’une belle affaire, d’une affaire qui fera du bruit.
- C’est une affaire de grande discussion, de longue discussion.
- Une affaire embrouillée, épineuse, embarrassée.
- Les affaires criminelles.
- Ce juge entend mal mon affaire.
- Le point, le secret, le fin de l’affaire.
- Est aussi un terme général que l’on substitue souvent dans le langage ordinaire à des termes propres et particuliers. Il s’emploie ainsi dans des significations très diverses et quelquefois dans des sens opposés qu’il est impossible d’indiquer tous.
- J’ai affaire au ministre : J’ai une question à traiter avec lui.
- Vous aurez affaire à moi : Je vous châtierai.
- Qu’ai-je affaire de toutes ces querelles ? : Ai-je à m’en occuper ?
- Cette maison fera mon affaire : Elle me convient, elle m’accommode.
- (Ironique) C’est une autre affaire.
- Le bon de l’affaire c’est que…
- – La belle affaire ! dit M. Ozu de la même manière, le croirez-vous, que Manuela, ce qui me fait rire.Il lève un sourcil interrogateur.– C’est l’expression favorite de ma meilleure amie, dis-je en guise d’explication. — (Muriel Barbery, L’élégance du hérisson, 2006, collection Folio, pages 284-285)
- Effets personnels.
- Prends tes affaires et fiche le camp !
- (Québec) (Péjoratif) Objet que l’on a du mal à définir ou à nommer ; patente, machin.
- (Québec) (Acadie) Une certaine quantité.
- Mets-en juste une petite affaire !
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chylifère
- (Physiologie) Qui porte le chyle.
- Les vaisseaux chylifères.
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actuaire
- Professionnel chargé de déterminer le montant des primes d’assurances en estimant l’impact financier d’un risque à l’aide de calculs de probabilités.
- Démontrez-nous dialectiquement avec les armes de vos raisons raisonnantes et de vos raisons raisonnées, avec vos manies d’économes et d’actuaires que les hommes ont grandement tort de vouloir respirer, dormir, avoir chaud l’hiver, aimer les femmes qu'ils aiment, marcher où ils veulent, travailler, créer, être en paix. Prouvez-nous que nous sommes contre le courant de notre nature et de notre histoire et que nous ne nagerons pas contre lui. — (Paul Nizan, Les Chiens de garde, 1932, page 116)
- L'année dernière un de ses anciens camarades de Polytechnique, administrateur-délégué des Assurances Nationales, qu'il a rencontré au bal des Antiques, lui a proposé la direction d'un bureau d’actuaires ; il n'a répondu ni oui ni non, sait-on jamais ? — (André Billy, Quel homme es-tu?, Éditions Ernest Flammarion, 1936, page 223)
- Après mes études d’actuaire, j’ai voulu faire un peu de sociologie. — (Lise Gauvin, L’Écrivain francophone à la croisée des langues, 1997)
- Actuaire de formation, il se fait connaître à la fin des années 60 comme premier président de la Commission Castonguay-Nepveu, qui débouche sur la création du régime d’assurance maladie (RAMQ) et de l’aide sociale. — (Jérôme Gagnon, Décès de Claude Castonguay: le Québec en deuil d’un grand bâtisseur, Le Journal de Québec, 13 décembre 2020)
- (Antiquité) Scribe chargé de recueillir les discours prononcé au Sénat ou dans les assemblées publique.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Histoire, Militaire) Officier qui recevait les approvisionnements et distribuait les rations pour les troupes.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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ordurière
- Féminin singulier de ordurier.
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dentaire
- (Anatomie) Qui a rapport aux dents.
- Arcade dentaire.
- Greffe dentaire.
- École dentaire, école où l’on forme des dentistes.
- La faillite des cabinets dentaires low cost laisse 2 500 patients sur le bec. — (Jean-Michel Thénard, Les « sans-dents » montrent les crocs, Le Canard enchaîné, 12 avril 2017, page 4)
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commanditaire
- (Commerce) Celui qui n’est que simple bailleur de fonds dans une société en commandite.
- Cette maison de commerce a de puissants commanditaires.
- (Par extension) Personne physique ou morale apportant un soutien financier à une entreprise.
- C’est alors le moment de montrer que le projet est porté par un commanditaire, souvent le sponsor (qui est idéalement le plus petit niveau hiérarchique commun à tous les acteurs du projet), déterminé et confiant envers l’équipe projet. — (Henri-Pierre Maders, Jérôme Leblanc, Étienne Clet, Marc Goldfarb, Le métier de chef de projet, Eyrolles, 2013, page 175)
- Entité qui passe commande d’un service ou d’un bien.
- Quelques soient leurs intentions, les commanditaires de l’ingénierie de ce fichage nous imposent le clou du « droit » de s’immiscer dans l’intime de la vie humaine pour le dés-émouvoir, le DOR-iser de son estampille. — (Christian Isidore Angelliaume, Orgone et Oranur La mort-dans-la-vie selon Wilhelm Reich, in revue Kitej, automne 2011, n° 2)
- Sa coéquipière au PSG, Aminata Diallo, considérée par les enquêteurs comme la commanditaire des violences, a été mise en examen et placée sous contrôle judiciaire. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 28 septembre 2022, page 14)
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cinquantenaire
- Anniversaire d’un fait, au bout de cinquante ans écoulés.
- Célébrer le cinquantenaire d’un événement.
- (Familier) Personne dont l’âge se situe entre 50 et 59 ans.
- Au début, leurs grosses prises avaient surtout été des avocats et des hommes d'affaires, tel ce couple de cinquantenaires maniérés, un grand et gros chauve balèze inséparable d'un rouquemoute freluquet à la voix de coq châtré. — (Luc Baranger, Maria chape de haine, chapitre 6, Baleine, 2010)
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cacaoyère
- (Agronomie, Biogéographie, Écologie, Ethnobiologie) Lieu planté de cacaoyers.
- La cacaoyère moyenne n’a que 47 ares et la caféière 18 ares. — (Jean Tissandier, Zengoaga: étude d’un village camerounais et de son terroir au contact forêt-savane, 1969)
- Ensuite, les cacaoyères tombèrent en semi-abandon. — (Luigi Balzan, Jean-Claude Roux, Alain Gioda, Des Andes à l’Amazonie, 2006, page 298)
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cuisinière
- (Cuisine) Celle qui cuisine, qui prépare, qui cuit la nourriture (pour un homme, on dit : cuisinier).
- Je me désélégantise, je me désuavise, je vais devenir une vraie cuisinière, une fermière, ou tout ce que vous voudrez, et c’est effrayant à quel point je me trouve faite pour cela. — (Émile Montégut, « Histoire d’un Amour chrétien, journal et souvenirs d’une conversion », dans Revue des Deux Mondes, 1866, vol. 62 [texte intégral])
- Enfin, en guise de dessert, la cuisinière avait confectionné une sorte de rabote garnie de trois pommes offertes par la bonne du curé, mademoiselle Alice. — (Françoise Bourdon, La forge au Loup, Presses de la Cité, 2001, chap. 33)
- En sa qualité de gourmande, la Tonsard devint excellente cuisinière, et quoique ses talents ne s’exerçassent que sur les plats en usage dans la campagne, le civet, la sauce du gibier, la matelote, l’omelette, elle passa dans le pays pour savoir admirablement cuisiner un de ces repas qui se mangent sur le bout de la table et dont les épices, prodiguées outre mesure, excitent à boire. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre troisième)
- Celle que l’on prend à gages dans une maison, un restaurant pour y faire la cuisine (pour un homme, on dit : cuisinier).
- Le 15 avril prochain, la meilleure cuisinière de France, trois étoiles au Guide Michelin, ouvre un nouveau restaurant gastronomique. — (Le Matin Online, avril 2009)
- Vous me placez cuisinière chez Madame, vous me prenez pour dix ans, j’ai mille francs de gages, vous payez les cinq dernières années d’avance (un denier-à-Dieu, quoi !) — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, deuxième partie)
- (Désuet) Épouse d’un cuisinier.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Cuisine) (Désuet) Ustensile de fer-blanc traversé par une broche, et qui sert à faire rôtir la viande.
- Les riches n’imagineraient pas la simplicité de la batterie de cuisine qui consistait en une cuisinière, un chaudron, un gril, une casserole, deux ou trois marabouts, et une poêle à frire. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- (Électroménager) Fourneau de cuisine servant à chauffer ou faire cuire les aliments, souvent muni d’éléments chauffants sur sa surface de travail.
- Cuisinières. — On appelle cuisinières les fourneaux complets à gaz. On en fait de types très divers. Celles pour les ménages bourgeois, comportent généralement quatre flammes de réchauds, une rôtissoire, un four et un réservoir d’eau chaude. — (Louis Figuier, Les Merveilles de la science ou description populaire des inventions modernes, Furne, Jouvet et Cie, 1891, page 548)
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verre
- Matière solide, amorphe, transparente, dure et fragile, élaborée à l’aide de sable siliceux, mêlée de calcaire, de soude ou de potasse, avec laquelle on fabrique des produits plats, comme les vitrages, des produits creux, comme la gobeleterie, les bouteilles, etc., et des fibres à l’usage de la construction.
- Le verre est le plus souvent diamagnétique, mais quelquefois magnétique à la température ambiante, cela dépend évidemment de la proportion d’oxydes magnétiques qui entrent dans sa composition. — (Pierre Curie, Propriétés magnétiques des corps à diverses températures, Annales de Chimie & de Physique, 7e série, tome V, juillet 1895)
- Les radiations absorbées par la feuille de verre portée à température de la pièce, sont réémises selon une loi de corps noir. Le verre ne constitue donc qu'une barrière faible au rayonnement et se comporte comme un corps noir quasi parfait. — (Laurent Joret, « Vitrages à Isolation Thermique Renforcée », Techniques de l’Ingénieur n° C3 635, page 4)
- Le verre a toujours eu une place de choix dans le service et la conservation des boissons alcooliques. — (C. Lapointe, A. Bain et R. Auger, Le site archéologique du palais de l'intendant à Québec, éd. du Septentrion, Québec, 2019, page 78.)
- Objet de cette matière.
- […] : tout l’air brûlé qui s’élève du verre de lampe intérieur, redescend dans l’espace compris entre ce verre et le tube extérieur, d’où il pénètre dans le canal ventilateur. — (De la ventilation des lampes à huile et à gaz, par Mr. Faraday, extrait de la Litterary Gazette, dans la Bibliothèque universelle de Genève, Genève : B. Glaser & Paris : Anselin, 1843, volume 46, page 339)
- (En particulier) Système optique utilisé par exemple sur les lunettes.
- C’est le diable d’être privé de ses lunettes […]. Une espèce d’idiot de saoulot m’a fait sauter mes verres, dans le bar là-bas, et a trouvé le moyen de marcher dessus. — (Henry Miller, L’ancien combattant alcoolique au crâne en planche à lessive, dans Max et les Phagocytes, traduction par Jean-Claude Lefaure, éditions du Chêne, 1947)
- Le vieux professeur qui portait des verres fumés parlait du développement de la Chine future. — (Robert Payne, Journal de Chine, traduit de l'anglais par Henri Morisset, Librairie Stock, 1950, page 133)
- Récipient cylindrique, de verre, de plastique, de carton ou de papier, servant notamment à la consommation des boissons.
- Ô vous qui buvez « sur le zinc », avez-vous jamais songé à toute la science qu’a dû déployer celui qui a fabriqué le verre dans lequel vous buvez le vin carminé ou la douce liqueur ? — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895)
- En chêne ton ébène, ce meuble-bar a un abattant comme un secrétaire et un support pour les verres. — (magazine Réponses Cuisine, automne 2006, page 25)
- Il contempla son verre où la lumière de la lampe se réfractait et soupira : — Nul n'y peut rien! — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 90)
- (Par métonymie) Contenu d'un verre à boire.
- En effet, on ne l’avait jamais vu se fourvoyer dans ces camaraderies des débits de boisson, commencées par les tournées des petits verres et finissant par les rixes sanglantes : […]. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière, 1885, Les Eaux muettes)
- Pour couronner le tout, mon avocat se laisse aller sur son banc, tombe en faiblesse, et ne revient de son évanouissement qu’après avoir bu un verre de vinaigre des quatre-voleurs. — (L.-H., Physiologie de l’avocat, dans Le musée pour rire, t.1, Paris, Aubert, 1839)
- S’il ne dédaigne pas un verre de vodka offert à propos, il saura m’en dire long sur le pays : […]. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre V, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Il prit un siège, alluma une cigarette et accepta sans se faire prier un verre de vin de messe. — (Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte, Gallimard, 1953, pages 32-33)
- Quand les héritiers étaient contentsAu fossoyeur, au croque-mort, au curé, aux chevaux mêmeIls payaient un verre. — (Georges Brassens, Les Funérailles d'antan, 1960)
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cavalière
- (Équitation) (Sport) Celle qui monte à cheval.
- Que Brantome dise tant qu’il lui plaira que la Duchesse de Valentinois eut du courage, qu’elle fut belle jusqu’à l’âge de 70 ans, qu’elle était bonne cavaliere, personne ne s’en formalisera. — (Pierre Bayle, Dictionnaire historique et critique, tome 3, Reinier Leers, Amsterdam, 1702, page 2462)
- Dans les contre-allées, passent rapides, le cigare en bouche, des cavaliers et, cravache levée, des cavalières dont les éclats de voix, les rires bruyants, les propos, mêlés de toutes les langues, de toutes les argots de l’Europe, étonnent la feuillue. — (Daniel Stern (Marie d’Agoult), Mes souvenirs, Calmann Lévy, 1880, page 241)
- (Danse) Femme qui accompagne un homme ou qui danse avec lui.
- Je m’attendais à chaque instant à le voir danser à quatre pattes, tellement il baissait la partie supérieure de son corps vers la terre. Je ne pus même m’empêcher d’avoir l’idée saugrenue que sa cavalière n’aurait pas beaucoup de peine à lui passer la jambe par-dessus la tête, comme cela se pratiquait alors dans certains bals publics. — (Jean-Marie Déguignet, Mémoires d’un paysan bas-breton, La Revue de Paris, 1904-1905, page 105)
- – C’est… c’est mon anniversaire demain et je serais heureux de vous avoir pour cavalière. — (Muriel Barbery, L’élégance du hérisson, 2006, collection Folio, page 354)
- (Rare) Femme qui sert dans la cavalerie militaire.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Équitation) Femme du monde qui monte dans les courses (pour un homme, on dit : gentleman-rider).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (En particulier) (Militaire) (Canada) Désignation de grade d’une membre d’un régiment blindé et du régiment The Queen’s York Rangers détenant le grade de soldate[1][2].
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Piste destinée à la circulation à cheval.
- On peut encore revenir à Fontainebleau par la cavalière du Dormoir, mais pour cela il faut suivre l’itinéraire de la grande promenade […]. — (M. Colinet, Indicateur de Fontainebleau : Palais, forêt, environs, 45e édition des guides Denecourt-Colinet, 1921, page 128)
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barbotière
- Endroit où barboter, mare à canard.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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derrière
- En arrière ou du côté opposé à la face.
- Je l’ai laissé bien loin derrière.
- Regarder derrière.
- Qu’importe que cela soit devant ou derrière ?
- Il fauchait les touffes d’échaudures qui poussaient dans la pâture de derrière. — (Daniel Bernier, Les terres meurtries, vol.2: Léona, Éditions l’Archipel, 2004)
- Regarde derrière cette colline.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.