Dictionnaire des rimes
Les rimes en : brûlure
Que signifie "brûlure" ?
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- Impression qu'un corps très chaud ou très froid, une substance corrosive ou caustique, un frottement, un rayonnement ou encore un courant électrique font sur la peau ou sur quelque autre matière et qui va jusqu’à les altérer ou même jusqu’à les détruire partiellement.
- Se faire une brûlure au visage, à la main. Panser une brûlure. C’est un trou de brûlure.
- Une brûlure de robe. (Par analogie)
- (Par analogie) Sensation de chaleur excessive qu’on éprouve.
- Elle en avait contracté l'eczéma de la face, une éruption suintante qui la dévorait de sa brûlure atroce. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Agriculture) Altérations produites sur les végétaux au printemps, soit par l’action du soleil, soit par l’effet de la gelée ou du vent.
- Les pêchers sont très sujets à la brûlure.
- (Agriculture) (Vieilli) (Désuet) Maladie du mouton.
Mots qui riment avec "ur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "brûlure".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ur , urs , ure , ures , ûre et ûres .
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évasure
- Ouverture d’un vase.
- Élargissement pratique à l’extrémité d’un conduit, d’un pont, etc.
- L’orifice par lequel regarde Paul MacCarthy comporte une évasure gigantesque, excessive et abjecte, selon ses détracteurs. — (Connaissance des arts, numéros 585 à 589, 2001)
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fêlure
- Fente d’une chose fêlée.
- La fêlure de ce vase est si légère qu’on ne la voit point, qu’elle ne paraît point.
- Il avait tiré la bague d’opale de son doigt. […] il examina un instant la fêlure qui la traversait. — (Paul et Victor Margueritte, Le Désastre, p.331, 86e éd., Plon-Nourrit & Cie)
- (Sens figuré) (Familier) Dérangement de l’esprit.
- Cet individu divague : il a sûrement une fêlure.
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enflure
- État de ce qui est enflé.
- Bassia tomba gravement malade et n'était pas tout à fait rétablie à la fin de l'automne 1931 lorsqu'elle découvrit une enflure sur son épaule, due à un rhabdomyosarcome – un cancer qui se propageait dans les muscles du haut de son bras. — (Alexander Waugh, Les Wittgenstein: Une famille en guerre, traduit de l'anglais par Marie d'Origny, éd. Perrin, 2011, chap. 49)
- Une enflure qui vient d’un coup reçu, de la morsure d’une bête venimeuse.
- Une enflure générale.
- (Sens figuré) L’enflure du style, Le vice d’un style enflé.
- (Sens figuré) L’enflure du cœur, L’orgueil et la vanité.
- (Populaire) (Injurieux) Personne méprisable ou importune ; arnaqueur.
- Ce type m’a arnaqué, c’est une enflure .
- La douleur des autres doit toujours être plus émouvante que la mienne n'est-ce pas ? Sans quoi je serais une enflure égocentrique. Mais existe-t-il une échelle de souffrance ? — (Iskender Bilir, L'Écho du plafond, Mon Petit Éditeur, 2014 , p. 79)
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éclaboussure
- Boue qui a rejailli sur quelqu’un ou sur quelque chose.
- Le sang coula, des éclaboussures jaillirent sur les mains de Silvère, qui fut subitement dégrisé. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1870)
- Il crut reconnaître sur ces murailles des éraflures de pointes d'épée, sur les dalles lavées, des éclaboussures noirâtres. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Il avança avec précaution, risquant prudemment ses talons hésitants, évitant les mares et les éclaboussures. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 9)
- Les sauterelles d’autrefois, comme des éclaboussures, jaillissaient en rond sous mes pas. — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 381)
- (Sens figuré) Conséquence que l'on subit par ricochet.
- à se mêler de cette fâcheuse affaire, il en a reçu des éclaboussures.
- Restait Adélaïde. Pour rien au monde, Pierre ne voulait continuer à demeurer avec elle. Elle le compromettait. C’était par elle qu’il aurait désiré commencer. Mais il se trouvait pris entre deux alternatives fort embarrassantes : la garder, et alors recevoir les éclaboussures de sa honte, s’attacher au pied un boulet qui arrêterait l’élan de son ambition ; la chasser, et à coup sûr se faire montrer au doigt comme un mauvais fils, ce qui aurait dérangé ses calculs de bonhomie. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre II ; réédition 1879, page 60)
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tavelure
- Bigarrure d’une peau tavelée.
- Elle cacha sa figure dans ses deux mains. Je n’en avais jamais remarqué, comme ce jour-là, les grosses veines, les tavelures. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 111)
- – Rien que la jupe moelleuse, les tavelures qui parsèment le dos de ses mains et, sur son annulaire, au niveau de l’articulation ce petit creux… — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, pages 226-227)
- La peau de ce chien présente une curieuse tavelure.
- (Agriculture) Une des maladies cryptogamiques, provenant de divers champignons, notamment sur pommiers, pruniers, poiriers et oliviers et qui altèrent aussi bien les feuilles que les fruits.
- Le pommier. La tavelure tache de noir les feuilles et les fruits au printemps, et se conserve dans les feuilles mortes en hiver. — (Delahaye Thierry, Vin Pascal, Le pommier, 95 p., Actes Sud, Le nom de l'arbre, 1997, page 56)
- (Astronautique, Physique) Ensemble de petites taches qui apparaissent sur une image, dues soit à l’observation, à l’aide d’un faisceau cohérent, d’une surface présentant des irrégularités à l’échelle de la longueur d’onde, soit à la propagation d’un rayonnement dans une atmosphère présentant des variations aléatoires d’indice de réfraction ; par extension, chacune de ces petites taches.
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écartelure
- (Héraldique) Division de l’écu en quatre quartiers ou écarts.
- (Par extension) Une de ces divisions.
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tacheture
- Marques de ce qui est tacheté.
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sulcature
- (Géologie) Trace en forme de sillon.
- La surface intérieure du fossile au niveau de l’angle mastoïde semble plate, sans sulcature sigmoïde. — (Anne Dambricourt, Pékin 2003: science et progrès humain ; Strasbourg 2003 : construction de l’Europe : avec Pierre Teilhard de Chardin, 2004)
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gerçure
- Fente produite à la surface de la peau par le froid ou la sécheresse, à certaines parties du corps, principalement aux lèvres et aux mains.
- Avoir les mains couvertes de gerçures.
- Pommade pour les gerçures.
- L’époux fixe ma lèvre inférieure, à l'endroit d’une gerçure pas réhydratée. — (Rochelle Fack, Les Gages, 2013)
- (Par extension) Fentes qui se font à la terre, dans le bois, dans les ouvrages de maçonnerie, dans l’enduit d’un tableau, etc.
- On voit aussi que la présence de la chaux dans la pâte fait disparaître les gerçures, lorsque, du moins, le biscuit a été assez cuit, car souvent les gerçures proviennent uniquement d’un défaut de cuisson et se présentent même dans les faïences dites ingerçables. — (Dictionnaire des arts et manufacture, de l’agriculture, des mines etc., tome I, L. Comon, Paris, 1853, article Faïence)
- Le tronc de cet arbre est sillonné de longues gerçures.
- Se dit aussi, par analogie, des fentes vives qui se trouvent dans le diamant.
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envergure
- (Marine) État d’une voile enverguée.
- Il se dit aussi de la longueur des vergues d’un bâtiment.
- On désigne, dans un sens analogue, la largeur dans le haut.
- L’envergure d’une voile.
- (Par analogie) (Zoologie) Étendue qu’il y a entre les deux extrémités des ailes déployées d’un volatile.
- Le condor a jusqu’à trois mètres d’envergure.
- Il mesurait plus de quinze pieds d’envergure. Ses ailes puissantes le portaient sur le fluide aérien presque sans battre. — (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846)
- (Par analogie) (Aviation) Dimension transversale maxima d’un appareil de vol ou celle de certains de ses plans ou parties latérales accessoires.
- (Sens figuré) Étendue, rayon, dimension.
- Et alors, monseigneur, je m’attache à vous parce que vous êtes celui qui monte, parce que j’ai reconnu la profondeur de votre intrigue et l’envergure de votre ambition ! — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Sens figuré) Capacités intellectuelles, puissance.
- Ils se contentaient donc de ménager la chèvre républicaine et le chou réactionnaire avec une délicatesse, un doigté qu’eût pu leur envier tel politicien de plus grande envergure ; député, sénateur, voire sous-secrétaire d’État ou ministre. — (Louis Pergaud, Deux Électeurs sérieux, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Au ministère, tout le monde déplorait qu'un chirurgien de son envergure en fût réduit à prescrire des cachets d'aspirine dans un dispensaire de banlieue. — (Milan Kundera, L'insoutenable légèreté de l'être, Folio, page 274)
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alcoolature
- (Médecine) Médicament liquide qu’on obtient en faisant macérer des substances organiques avec de l’alcool.
- Ils vendaient des recettes ou fabriquaient eux-mêmes : l’ordre de Cîteaux, du chocolat, de la trappistine, de la semouline et de l’alcoolature d’arnica. — (Joris-Karl Huysmans, À rebours, 1884)
- P. Vigier a démontré que l'alcoolature d'aconit représentait à poids égal moitié moins d'aconit que la teinture. — (Robert Huguet, Traité de pharmacie: théorique et pratique, 1888)
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moisissure
- (Mycologie) Champignons microscopiques qui vivent en formant des végétations ramifiées à la surface des matières organiques dont ils provoquent la fermentation, la décomposition.
- Si vous laissez ces fruits trop longtemps à la cave, la moisissure s’y mettra.
- Couvert de moisissures.
- Prudent prendrait sa revanche par son frère sur ce monde dont il n’est lui-même qu’une moisissure… Sauf que comme tous les Duberc, il est intelligent. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, pages 10-11)
- Endroit moisi, le moisi.
- Ôtez la moisissure de ce fromage avant de le manger.
- Au bout de quelques jours, de la moisissure se forme dans chaque sac. — (Cédric Faure, Camille Ferrari, Les microbes, 2022)
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rognure
- Ce qu’on retranche, ce qu’on enlève quand on rogne quelque chose.
- Rognure de papier. Rognure d’ongles. Rognures d’orange.
- Entre deux lambeaux de nuages, Grégoire aperçut un bout de lune, gros comme une rognure d’ongle, qui filait en pâlissant vers l’horizon. — (Jacques Bens, Lente sortie de l'ombre, Stock, 1998, page 27)
- Par exemple, quand la STM a décidé de retirer les poubelles à la hauteur des rames de métro – probablement parce que ce service était trop coûteux à entretenir – elle a mis en place une série d’affiches afin de bien faire comprendre à l’usager qu'il lui fallait dorénavant monter les escaliers avec ses rognures. — (Montréal, ville dépressionniste, Moult Éditions, Montréal, 2017, page 172)
- (Au pluriel) (Sens figuré) (Familier) Restes des matériaux qui ne sont pas entrés dans un grand ouvrage pour lequel ils avaient été préparés.
- Un auteur se ferait encore une réputation avec les rognures de cet écrivain.
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héliciculture
- Élevage des escargots.
- Les Romains pratiquaient l’héliciculture, et Pline nous a transmis le nom de l’inventeur des escargotières : il s’appelait Fulvius Hirpinus. Ces cochlearia ou cochlearum vivaria étaient des parcs humides, ombragés et entourés par un fossé ou par un mur. — (Louis-Joseph Alcide Railliet, Éléments de zoologie médicale et agricole, Éditions Asselin et Houzeau, 1886, page 669)
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souillure
- Tache, saleté sur quelque chose. — Note d’usage : Il ne s’emploie guère qu’au figuré.
- Marie. – Ah ! Catherine, il n’est même plus beau ; comme une fumée malfaisante, la souillure de son cœur lui est montée au visage. — (Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte I, scène 6, 1834)
- On a toujours considéré comme une souillure, dans la manière de voir des hommes d’Église, le fait, légitime pourtant, - puisque Angélique s'était mariée, - de produire au monde un nouveau pécheur. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- Quelquefois je la trouvais en larmes. Elle les dévorait aussitôt, passait la main sur ses yeux avec un geste indicible d’indignation ou de dégoût, et les essuyait, comme elle aurait fait d’une souillure. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 180)
- Les historiens d'aujourd'hui ont entrepris de faire croire que l'authenticité de la philosophie est marquée par un éloignement aussi grand que possible des souillures de l'homme vulgaire […]. — (Paul Nizan, Les chiens de garde, 1932)
- Inquiet, blessé, avide, je me sentais pénétrer dans un monde que j’avais à peine soupçonné, un monde où la beauté et la souillure s’unissaient en des noces secrètes, honteuses, mais au regard desquelles tout ne semblait plus que jeux d’enfant. — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 104)
- C’est une souillure à son honneur, à sa réputation.
- La souillure de l’âme.
- La souillure du péché.
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fortraiture
- (Manège) Fatigue excessive d’un cheval.
- Plus question de fouée: il ressentait une véritable fortraiture. — (Jean-Claude Raimbault, À la recherche des mots perdus, 2006)
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pelure
- Peau ou enveloppe de certains fruits, de certains légumes, lorsqu’on les a détachées en pelant ces fruits, ces légumes.
- Venues de 107 pays, ces crèches, tantôt en plâtre, tantôt en paille, en céramique, en pelure de maïs, en bois, en cire, en chocolat, en ébène, en bronze ou en courge, méritent vraiment le détour. — (Le Devoir, 7 janvier 2005)
- Pour illustrer cette situation dramatique, Peer Gynt ramasse un oignon par terre et le pèle. Chaque pelure évoque différents rôles qu’il a joués au cours de sa vie. Il pèle, il pèle, mais il n’arrive jamais à atteindre le cœur. — (Le Devoir, 26 mai 2006)
- Sur le trottoir, les passants dévient quelque peu de lui, de lui sur leur passage, comme s’il n'était qu’une pelure. — (Le Devoir, 25-26 février 2006)
- « On a été habitués à séparer le corps et l'âme, une conception grecque. Mais la conception moderne, c’est comme un oignon : chaque pelure est l’oignon. Si on touche de façon « inappropriée », comme dirait Clinton, on blesse tout, le corps et l'âme aussi! » — (Le Devoir, 25 mars 2005)
- (Sens figuré) Surface d’un objet, en particulier d’une planète, par opposition aux couches profondes.
- Plutôt que de se limiter à la « pelure », Corot permettra d’obtenir des données sur les diverses couches internes des étoiles. — (Le Devoir, 28 décembre 2006)
- (Sens figuré) (Par analogie) Élément qui s’ajoute graduellement à d’autres dans la conception d’une œuvre ou d’une pensée.
- « En fait, le spectacle s’est construit une pelure à la fois, de façon organique, comme un show rock, avec beaucoup d'énergie, quelques chansons aussi et des chorégraphies. À partir du texte écrit, tout est venu s’ajouter une couche à la fois — la bande sonore, la musique… Comme si on faisait ensemble une sorte de sculpture collective. — (Le Devoir, 30-31 décembre 2006)
- (Textile) Laine provenant d'un animal mort et dépilée par un moyen chimique.
- Les laines mortes sont celles qui proviennent d'animaux morts. Dans cette catégorie on distingue : les pelures ou pelades qui sont détachées de la peau du mouton par des procédés chimiques. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (Argot) (Péjoratif) Individu sans intérêt, minable.
- Enfin tout ce qu’on bafouille pour se débarrasser d'une pelure… d’un foutu fâcheux… — (Louis-Ferdinand Céline, Bagatelle pour un massacre, Denoël, Paris, 1937)
- Deux pelures en goguette venaient d’offrir ferme dix sacs, première enchère, pour la fin de la noye… — (Albert Simonin, Une balle dans le canon, Série noire, Gallimard, 1958, page 59)
- (Papeterie) Papier très fin autrefois utilisé avec des papiers carbone pour pouvoir avoir plusieurs exemplaires d'un même texte écrit à la main ou à la machine à écrire.
- Celle-ci (la machine à écrire) à permis la reproduction simultanée d'un document en intercalant derrière l'exemplaire original des feuilles de papier pelure et de papier carbone appliquées directement sur celles-ci. — (Michèle Roche, les nouvelles secrétaires, Éd. Marabout, 1984)
- Sans ce lecteur éventuel, pourquoi me donnerais-je le narcissique tintouin de manier le bic, le papier collant, le ciseau, le crayon rouge, et puis le carbone, la pelure ? — (Nicole Vedrès, Paris 6ème, Éd. Seuil, 1966)
- (Par analogie) Pardessus.
- L’agent, qui voit le pardessus. — Sa pelure ! — (Georges Courteline, Le commissaire est bon enfant, 1899)
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écornure
- Éclat emporté de l’angle d’une pierre, d’un marbre.
- Elle est en assez bon état, sauf une écornure en haut, et deux trous de boulons pratiqués par un maladroit, désireux de la conserver. — (Louis Caddau, Monographie de la cathédrale de Tarbes, 1911)
- Brèche occasionnée par cet éclat.
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coiffure
- Manière dont on arrange les cheveux selon le pays et la mode.
- Coiffure à la mode.
- Coiffure à boucles.
- Coiffure à la Ninon, à la Titus.
- (Par extension) Activité consistant à coiffer.
- Un salon de coiffure.
- Ce qui sert à couvrir et à orner la tête.
- …les femmes portaient sur leur coiffure des épis de blé en signe d’abondance. — (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, T.2,4, 1833)
- Sur leur tête, elles portaient une coiffure compliquée, composée de grosses tresses en laine rouge tordues avec les cheveux sur les tempes, des mouchoirs superposés, des bijoux attachés par des chaînettes. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
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baquetures
- Vin qui tombe dans le baquet quand on le verse, ou qu’on le met en bouteilles.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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enfourchure
- Bifurcation du tronc d’un arbre en deux branches.
- « Oui ! répéta-t-il, trois branches… Il y en avait quatre hier, mais la quatrième est tombée cette nuit… Il n’en reste que le moignon… Je n’en compte plus que trois à l’enfourchure… Plus que trois, vieux burg… plus que trois ! » — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, pages 1-16)
- Voilà mon Frédéric II sur l’enfourchure du tronc, à l’endroit d’où partaient les branches maîtresses. — (Giono, Roi sans divertissement, 1947, page 59)
- Entrejambe.
- Il [le saut en hauteur] est presque toujours réservé […] quant à la morphologie, aux hommes grands et de haute enfourchure. — (R. Vuillemin, Éducation physique, 1941, page 139)
- [...] il avait ses passages à lui, ses coulées à travers les plaisses, ses clôtures de grillage à la mesure de son enfourchure […]. — (Maurice Genevoix, Raboliot, 1925, première partie, chapitre 3, réédition Le Livre de Poche, page 42)
- Partie du cheval se trouvant entre les cuisses du cavalier.
- (Chasse) L'ensemble des deux épois plantés au sommet de chaque merrain comme les dents d'une fourche.
- (Sens figuré) Bifurcation d'un chemin.
- D’enfourchure en enfourchure, les signalisations et les panneaux s'étaient faits plus rares et puis avaient à peu près complètement disparu ; seul, parfois, à l'entrée d'un chemin de pierre ou de terre, un poteau fléchait encore un hameau, une ferme ou un bois. — (Jean-Paul Goux, La commémoration, Actes Sud, 1995, chapitre 1)
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parjure
- Faux serment.
- En signant ce traité qu’il était décidé à ne pas respecter, il a commis un parjure.
- « La différence, monsieur, qui existe entre moi et vous, c’est que ma noblesse est fondée sur le serment, tandis que la vôtre est fondée sur le parjure. » — (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, Albin Michel, 1923, Cercle du Bibliophile, page 17.)
- J’entendais bien mes propres paroles et consciemment j’affirmai coup sur coup ce mensonge par serment, rien que pour avoir l’amusante satisfaction de commettre un parjure patent. — (Knut Hamsun, La Faim, traduction de Georges Sautreau, 1961, p. 271)
- Violation de serment.
- Ne pas respecter la neutralité d’un pays est un véritable parjure.
- Celui, celle qui fait un faux serment, qui viole son serment, qui se parjure.
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écriture
- Procédé qui permet de représenter un langage avec des symboles ou des lettres.
- L’écriture transporte d’un sens à l’autre la pensée. La parole communique la pensée de la bouche à l’oreille par le son ; l’écriture saisit le son insaisissable au passage, le transforme en signes ou en lettres, et communique ainsi la pensée de la main aux yeux. — (Alphonse de Lamartine, Gutenberg)
- Sans croire en aucune manière à la divination des âmes par l’écriture, il était sensible à la forme des lettres comme à une sorte de dessin qui peut avoir aussi son élégance. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, pages 178-179)
- Il eut tort de citer le mot de Voltaire, qui est beaucoup trop décisif et immodéré : « L’écriture est la peinture de la voix ; plus elle est ressemblante, meilleure elle est », et qui conduirait à l’orthographe individuelle, c’est-à-dire à une confusion telle qu’on ne se comprendrait jamais quand on s’écrirait les uns aux autres. — (Émile Faguet, Simplification simple de l’orthographe, 1905)
- L’écriture est précisément cet acte qui unit dans le même travail ce qui ne pourrait être saisi ensemble dans le seul espace plat de la représentation. — (Roland Barthes. L’empire des signes. Paris, Flammarion, 1980, page 22)
- Toute l'écriture est de la cochonnerie. — (Antonin Artaud, Le Pèse-nerfs, dans Oeuvres complètes, I, Paris, Gallimard, 1954, page 120)
- (Par extension) Manière dont on trace ces caractères.
- Ces textes funéraires sont tous d'une écriture négligée, maigre et anguleuse; et le papyrus trouvé sur la momie de Pétaménoph étant le plus récent, porte encore par cela même des traces plus marquées de la décadence de l’art graphique égyptien sous la domination gréco-romaine. — (Frédéric Cailliaud, Voyage à Méroé, au fleuve Blanc, au-delà de Fâzoql, t. 4, 1827, page 27)
- Il trouvait aux Archives, non pas seulement les papiers administratifs des derniers siècles, mais les chartes du moyen âge. Il les fallait lire, il en fallait déchiffrer l’écriture, distinguer les formules, déterminer les dates, […]. — (Henri Wallon, Notice sur la vie et les travaux de M. Joseph-Natalis de Wailly, membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres , dans les Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1888, vol.32, n°6 , page 556)
- À propos de Modeste Mignon, il annonce joyeusement à son amie : « Encore soixante-dix feuillets de mon écriture… Ce sera fini demain. » — (Octave Mirbeau La Mort de Balzac, 1907)
- Il trouva des papiers d’un caractère absolument privé, et, entre autres, d’ardentes lettres d’amour tracées d’une grande écriture féminine. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 90 de l’édition de 1921)
- L’écriture retenait l’attention de nos maîtres. Ils nous apprenaient l’anglaise ou cursive, la fine bien sûr, la moyenne et la grosse, la ronde, la bâtarde et même la gothique. Ils voulaient que nous eussions d’abord une écriture régulière et lisible, puis belle et élégante sans fioritures. Nous avions tout un jeu de plumes dans un petit étui. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 50)
- (Par extension) Chose écrite.
- L’amîn est celui dont l’écriture, dans les contrats, actes et autres documents, fait foi. Il doit donc bénéficier de la confiance de toutes les parties. — (Paul Bonnenfant, Sanaa: Architecture domestique et société, CNRS Éditions, 2014, page 92)
- (Par extension) Marque ou une trace qui code une signification.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Philosophie) Ensemble des procédés et des systèmes signifiants par lesquels les hommes ont transcrit matériellement, à travers les âges, leurs paroles et leurs pensées.
- (Par extension) Système d’écriture.
- L’écriture latine, de même origine que la grecque, s’est géométrisée de manière analogue. — (Marcel Samuel Raphaël Cohen, La grande invention de l’écriture et son évolution, volume 1, 1958)
- Ainsi, en dépit du fait que le logogramme chinois est souvent peu informatif quant à sa prononciation, l’information phonologique contenue dans l’écriture est exploitée pour prononcer les caractères rares. — (Ronald Peereman, « La médiation phonologique dans la reconnaissance des mots écrits », dans La reconnaissance des mots dans les différentes modalités sensorielles, sous la direction de Régine Kolinsky, José Morais & Juan Segui, Presses Universitaires de France, 1991)
- (Au pluriel) (Religion) La Bible ; les Écritures.
- Les évangéliques et les catholiques, tout en étant différents, se retrouvent sur de nombreux points, comme les questions d'éthique. La principale différence est l'autorité de la Bible, les évangéliques ont un rapport très personnel aux écritures, ils s'y réfèrent, ils la lisent régulièrement, […]. — (Franck Poiraud, Les évangéliques dans la France du XXIe siècle, Edilivre/Editions APARIS, 2007, page 210 (différant corrigé en différents))
- Dessin et peinture, quand on parle d’une icône religieuse.
- L’écriture de l’icône me procure une telle joie que j’ai eu envie de la partager. — (Anne Truffert)
- L’écriture d’icônes, technique d’art sacré chrétien, a pour vocation de faire participer à la liturgie et à la vie de ’'Église dans la prière. — (Jérôme Lescure)
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monture
- Animal (cheval, âne, mulet, etc.) que l’on monte.
- Quant aux montures destinées au service des voyageurs, c’étaient de ces petits chevaux de race espagnole, noirs ou grisâtres de robe, […] bêtes douces et courageuses qui sont fort estimées. — (Jules Verne, Aventures de trois Russes et de trois Anglais, 1872)
- À peine nos montures avaient-elles un assez large espace pour marcher deux de front. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Faits prisonniers par les dragons prussiens, nous avions été emmenés jusqu’à Vrigne-aux-Bois au grand trot de nos montures. — (Victor Thiéry, Après la défaite : Souvenirs et impressions d’un prisonnier de guerre en Allemagne, Paris : chez Frinzine, Klein & Cie, 1884, page 17)
- Parfois les rênes s'échappent de nos doigts engourdis, et nos montures aveuglées, tournant le dos à la tempête, refusent d'avancer. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 36)
- Accompagné de trois cavaliers, il approchait de Troyes : avec sa monture, il y avait donc quatre chevaux. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- (Sens figuré) — Vers le sud, à cent mètres environ au-dessus des eaux, chevauchant, telles des Valkyries, les étranges montures dont la mécanique européenne avait été l’inspiratrice, les Japonais s’avançaient sur leurs monoplans rouges. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 312 de l’édition de 1921)
- (Art) Action de monter un objet, un outil, un bijou ; résultat de cette action.
- (Par extension) Travail de l’ouvrier qui l’a monté.
- La monture de cet éventail, de ce bijou a été exécutée avec goût. Il en a coûté tant pour la monture.
- Ce qui sert à assembler, à supporter, à fixer la partie ou les parties principales d’un objet, d’un outil.
- La monture d’une scie, d’un télescope.
- (En particulier) Métal employé pour assembler, réunir, encadrer les différentes pièces dont se forment une tabatière, un étui, un vase, un bijou quelconque.
- Une monture de vermeil, d’or, d’argent. La monture d’une bague.
- (En particulier) Partie des lunettes qui maintient les verres.
- Par une fenêtre ouverte, elle aperçut un piano sur lequel jouaient à quatre mains deux filles portant les mêmes lunettes à monture d’écaille. — (Jane Thynne, Le jardin d’hiver, traduit de l’anglais par Sophie Bastide-Foltz, Éditions JC Lattès, 2016, chapitre 4)
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sinécure
- Place ou titre qui produit des émoluments et qui n’oblige à aucun travail.
- Rien de plus difficile à déloger d’une sinécure, que des fainéants sans valeur personnelle. — (André Gide, Retouches à mon « Retour de l’U.R.S.S. », 1937)
- J’ai de traitement, de mes sinécures, de l’Académie et de mon libraire, environ trente mille francs par an, fortune énorme pour un garçon. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- C’est une fonction peu laborieuse en temps de paix, puisqu’il ne reste alors de la milice que les cadres et les états-majors, conservés comme une source de sinécures pour l’aristocratie. — (Anonyme, Angleterre. - Administration locale, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- […] d’écœurants petits snobs, riches pour la plupart, en tout cas oisifs, ou lotis de quelque sinécure dans quelque ministère — ce qui est tout comme. — (Romain Rolland, Jean-Christophe, Foire sur la place, II, 1908, page 742)
- Arsène ne tarda pas à s’apercevoir que son poste de secrétaire ressemblait furieusement à une sinécure. En deux mois, il n’eut que quatre lettres insignifiantes à recopier et ne fut appelé qu’une fois dans le bureau de son patron, ce qui ne lui permit qu’une fois de contempler officiellement le coffre-fort. — (Maurice Leblanc, Le coffre-fort de Mme Imbert dans Arsène Lupin, gentleman-cambrioleur, 1906 (lire sur wikisource)
- (Par extension) Emploi fortement rémunéré pour très peu de travail.
- (Sens figuré) Chose ou expérience agréable et/ou ne demandant pas d'effort. Note d’usage : utilisé dans une forme négative pour indiquer que c’est désagréable ou demande de grands efforts.
- La grossesse n’avait pas été une sinécure et, maintenant qu’Agnès entamait les dernières semaines, c’était pire que tout. — (Camilla Läckberg, traduit par Lena Grumbach et Catherine Marcus, Le Tailleur de pierre, Actes Sud, 2009 (1re édition 2005), page 227)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.