Dictionnaire des rimes
Les rimes en : bouvière
Que signifie "bouvière" ?
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- (Vieilli) Femme qui s’occupe des bœufs.
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Mots qui riment avec "ère"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "bouvière".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ère , ères , ere , eres , erre , erres , aire , aires , air , airs , ert et erts .
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annulaire
- Qui a la forme d’un anneau.
- Trois jours après, au point du jour, les gendarmes emmenèrent, du fond de la forêt à La-Ville-aux-Fayes, la vieille Tonsard, surprise en flagrant délit par les gardes et le garde champêtre, avec une mauvaise lime qui servait à déchirer l’arbre, et un chasse-clou avec lequel les délinquants lissaient cette hachure annulaire, comme l’insecte lisse son chemin. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre huitième)
- (Zoologie) Qualifie une chenille.
- Chenille annulaire.
- Qui peut recevoir, qui reçoit un anneau.
- Doigt annulaire.
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antinucléaire
- Qui s’oppose à l’emploi civil ou militaire de l’énergie nucléaire.
- L’opinion est donc une matière flasque, dangereuse, manipulable et manipulée. L’opinion est le résultat d’un rapport de force. Il est de notoriété publique que le mouvement antinucléaire allemand a été financé par les fabricants de lignite et l’Union soviétique qui, dans les années 1950, souhaitait dans ce domaine son retard sur les pays occidentaux. — (Jean de Kervasdoué, Les prêcheurs de l’apocalypse, Paris, Plon, 2007)
- Certes, il faut faire un sérieux effort, mais essayons. Essayons d’imaginer un ancien Premier ministre antinucléaire. Par exemple, un Valls, un Raffarin, un Fillon, un Ayrault… Difficile, non ? Voire impossible. Et pourtant ça existe. Pas chez nous, mais au Japon. — (Jean-Luc Porquet, « Quoi ! encore Fukushima ? », Le Canard Enchaîné, 14 février 2018, page 5.)
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daubière
- (Cuisine) Ustensile qui sert à cuire les viandes en daube.
- Je priai donc Edouard de me prêter une daubière en ne lui dissimulant point l’usage que j’en voulais faire et, tout aussitôt, Edouard me conduisit dans ses cuisines où je fis choix de l’ustensile dont les dimensions se rapportaient le mieux à celles de mon lièvre. — (Jean-Camille Fulbert-Dumonteil, L’Art du bien manger, fins et joyeux croquis gastronomiques, 1901)
- Pour la cuisson dans le jus, qu’on nomme étuvée, braisée, étouffée ou daube, etc., on se sert de la daubière qui est en cuivre étamé, en fonte ou en terre. — (Mlle. Madeleine, La parfaite cuisinière bourgeoise : ou la bonne cuisine des villes et des campagnes, renfermant toutes les connaissances indispensables pour faire d’excellentes ménagères, 1864)
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braire
- Pousser son cri en parlant d’un âne.
- Cet âne brait, braira, brairait.
- Je me remis à braire ; cette fois personne ne me répondit ; je devinai que les voleurs, pour empêcher mes camarades de les trahir, leur avaient attaché des pierres à la queue. Tout le monde sait que, pour braire, nous dressons notre queue ; ne pouvant pas la dresser à cause du poids de la pierre, mes camarades se taisaient. — (Comtesse de Ségur, Mémoires d’un âne, 1860)
- Je formais l’avant-garde, caracolant, courant et brayant de toutes mes forces. — (Comtesse de Ségur, Mémoires d’un âne, 1860)
- Le va-et-vient, le bruit causé par les animaux qui s'ébrouent, piaffent, braient ou hennissent toute la nuit, ne gênent en aucune façon les voyageurs chinois. Comme l'a constaté le père Huc, ils savent très bien qu'en attachant une pierre à la queue d'un âne, on l'empêche de braire, mais ils négligent l'application de ce moyen. — (Émile Bard, Les Chinois chez eux, Paris : A. Colin et Cie, 1899)
- Partout dans le village, les animaux vaquent à leurs occupations : des chèvres, des cochons sauvages, des moutons et deux ânes, occupés à braire sans relâche près de l’église les jours de grand vent, le livantu, le vent d’est. — (Le Devoir, 15-16 novembre 2003)
- (Sens figuré) Brailler, gueuler.
- Qu’est-ce qu’il a à braire comme ça cet enfant ?
- Bien faire et laisser braire. (Québec)
- Oh ! je ne brairai plus, monsieur, répondit tristement Sancho, voilà qui est fait pour ma vie ; je renonce même à parler en public. — (Œuvres Don Quichotte de la Manche, page 200, Jean Pierre Claris de Florian, 1820)
- Chenet et Braux s’interposèrent, et ce dernier, poussant sa moitié par les épaules, la jeta dehors en criant : — « Va donc, bourrique, tu brais trop ! » — (Guy de Maupassant, En famille, dans La maison Tellier, 1891, réédition Le Livre de Poche, page 166)
- Ce capucin est un âne, et il enseignait à votre fils bien moins à parler qu’à braire. — (Anatole France, La Rôtisserie de la reine Pédauque, 1893)
- (Nord de la France) (Wallonie) Pleurer.
- Et toi, cesse de pleurer dans ta soupe, lança-t-il à Rosalie, cesse de braire et apporte à manger, j'ai faim! — (Claude Michelet, Quelque part dans le monde, Éditions Robert Laffont, 2006, page 42)
- (Par ellipse) (Familier) Faire braire.
- Là le prof a commencé à me braire, oui, j'avais rien compris, que c'était la société qui nous faisait choisir notre orientation sexuelle, blablabla. — (AngelTen Richard II, le 23 mars 2014, sur le forum « Veille permanente contre l'homophobie », sur le site Forums madmoiZelle (https:/forums.madmoizelle.com))
- Alors voila, mon fils, qui commence à me braire car il tente d'abuser sur chaque règle, me sort la chose suivante : […]. — (Ouaam76, le 28/09/2014, dans le forum « Carte "Action d'éclat" », site Devil Pig store (www.devil-pig-games.com))
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cafetière
- (Cuisine) Appareil où l’on prépare l’infusion de café ; machine à café.
- Depuis qu’il était seul, Jean ne mangeait plus chez lui, et dans la cuisine il n’y avait qu’une cafetière métallique, enrobée dans du marc de café. Jean prenait beaucoup de café, et ne lavait jamais la cafetière. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, réédition Cercle du Bibliophile, 1944, page 300)
- Elle avait mis la bouilloire et la cafetière en route et elle glissait des tranches de pain dans le toaster. — (Bernard Minier, Glacé, XO Éditions, 2011, épilogue)
- Récipient où l’on verse cette infusion pour la servir.
- Il tenta de se servir un café mais cassa également la cafetière car il n’y connaissait rien […] — (Quentin Leclerc, La ville fond, Ogre (De l’), 2011)
- Commerçante qui vend du café tout fait, ainsi que d’autres boissons, chaudes ou froides (pour un homme, on dit : cafetier).
- Toute la vallée venait jadis y prendre modèle sur les turbans, les chapeaux à visière, les bonnets en fourrures chinoises de la belle cafetière, au luxe de laquelle contribuaient les gros bonnets de Soulanges. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, A. Houssiaux, 1855, page 452)
- Commerçante qui tient un café (pour un homme, on dit : cafetier).
- Après cela, il nous conta qu’étant entré dans un café en arrivant à La Haye, après s’y être suffisamment rafraîchi, il voulut payer l’hôtesse et que cette cafetière, qui est une grande et grosse Hollandaise, au lieu de prendre son argent, lui avait serré la main en fermant en même temps la sienne […] — (Anne-Marguerite Petit du Noyer, Mémoires, volume 5, Pierre Marteau, Cologne, 1711, page 87)
- (Familier) Tête.
- Son crâne porta sur la pierreAvec un beau bruit musicalProduisant en sa cafetièreUn bouleversement fatal — (Boris Vian, La Mauvaise Mémoire, 1958)
- Je rentre dans des rochers qui sont plantés au milieu du chemin, et en même temps quelqu’un saute sur le marchepied et me cogne sur la cafetière avec un truc qui me fait l’effet d’être le mot mexicain pour matraque. — (Peter Cheyney, traduit par de Michelle et Boris Vian, Les femmes s’en balancent, Gallimard, 1949, page 163)
- (Familier) Cafard, mouchard, délateur.
- Adam récrimine : « Sale cafard ! » Le mot court : cafard ! cafetière ! — (Léon Frapié, La Maternelle, Librairie universelle, 1904, page 59)
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cerbère
- (Mythologie) Gardien sévère, par allusion au chien à trois têtes qui, selon la fable, gardait la porte des Enfers.
- C’est un cerbère, un vrai cerbère. Votre vieux cerbère ne voulait pas me laisser entrer.
- — Montrez-moi vos papiers ! dit le cerbère, un Tatar colossal. — (Guillaume Apollinaire, Les Onze Mille Verges, chapitre III)
- (Québec) (Sport) Gardien de but, surtout au hockey.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Héraldique) (Rare) Meuble représentant l’animal mythologique du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté avec deux têtes tournées à dextre, la troisième contournée, chacune la gueule béante. Une tête de serpent orne l’extrémité de la queue et est orientée à senestre. Il suit les principes de blasonnement des quadrupèdes. À rapprocher de chien, goupil, levrette, lévrier, loup et renard.
- Écartelé : au 1er d’or à la grappe de raisin de pourpre feuillée d’une pièce de sinople, au 2e d’azur à la barque catalane d’argent voguant sur une mer d’azur, au 3e d’azur au cerbère d’or, au 4e d’or à quatre pals de gueules, qui est de la commune de Cerbères des Pyrénées-Orientales — (→ voir illustration « armoiries avec un cerbère »)
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anguillère
- (Pêche) (Vieilli) Vivier où l'on nourrit et conserve les anguilles.
- Enfin, lorsqu'elle était enfant, Sphyrène préférait l'eau douce des aleviniers ou des anguillères à l'âcreté saline qui lui brûlait les yeux. — (Joëlle Wintrebert, Les olympiades truquées, 1998, J'ai Lu, page 21.)
- (Pêche) (Vieilli) Sorte de caisse placée sous une vanne pour prendre les anguilles.
- L’anguille est piégée en Haute Somme depuis 1383.Poisson rond au corps allongé, elle peut peser jusqu’à deux kilogrammes. Elle se capture au filet ou en anguillère. Les pièges en bois, fabriqués par les "poissonniers d’eau douce" de la Haute-Somme, et situés aux vannages ou rayères, sont au nombre de neuf de Saint-Christ-Briost à Bray-sur-Somme. — (site « Terroirs de Picardie »)
- (Marine) (Vieilli) Entaille à la varangue.
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foliaires
- Pluriel de foliaire.
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folliculaire
- Relatif aux follicules.
- Chaque ovocyte primaire s'entoure d'une couche unique de cellules épithéliales aplaties, les cellules folliculaires, qui dérivent des cellules des cordons sexuels. — (William Larsen, Embryologie humaine, traduit de l'anglais par Antoine Dhem, De Boeck Supérieur, 2003, page 12)
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couvert
- Protégé par-dessus, muni d’un toit, d’un couvercle, d’une couverture.
- La casserole est couverte.
- Un temple couvert en tuiles.
- Il préfère les piscines couvertes.
- Au fond de la cour, à l’ouest, un passage couvert, flanqué d’un auvent, s’étendait de la maison aux étables. Le passage permettait le service, à l’abri, des bêtes à corne et à laine. — (Joseph de Pesquidoux, Le Livre de raison (2e série), 1928)
- Un wagon couvert.
- Obturé, bouché.
- Une margelle (de puits) couverte.
- Dissimulé sous quelque chose, masqué, caché.
- Contre des troupes couvertes mais dispersées […] les effets très localisés de très gros projectiles seront assurément disproportionnés à l’énormité de l’effort. — (Jules Paloque, Artillerie de campagne, 1909)
- (Sens figuré) Dissimulé masqué, caché.
- Il accomplit toutes ces trahisons sous le couvert de l’intérêt qu’il prétend nous porter.
- Ces odieuses persécutions eurent lieu sous le couvert de la justice.
- Habillé, vêtu.
- Être chaudement, suffisamment couvert.
- Chapeauté.
- Assis un peu de travers dans le fond de la grosse Delaunay-Belleville, Simon ne savait s’il devait rester couvert ou non. Il finit par ôter son chapeau melon le plus naturellement qu’il put. — (Maurice Druon, Les Grandes Familles, tome 1, 1948)
- On les reconnaît dans les boutiques et magasins à ce qu'ils restent couverts quand les bourgeois mettent bas le chapeau. — (Pierre-Jakez Hélias, Le quêteur de mémoire, Plon, 1990, page 20)
- Voilée, coiffée du hijab ou du tchador.
- Femmes couvertes selon les règles que la religion prescrit. — (Gérard de Nerval, Voyage en Orient, tome 3, 1851)
- (Météorologie) Nuageux ; voilé ; assombri.
- Soleil à demi couvert. — (Maine de Biran, Journal, 1816)
- Le temps couvert de Lorraine, un temps pour les mirabelliers. — (Maurice Barrès, Mes cahiers, tome 3, 1902-1904)
- Avant-hier il a plu toute la journée, mais le soir, malgré le ciel couvert, tout le monde guettait anxieusement l’apparition de la lune nouvelle. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 131)
- (Cuisine) Maintenu sous la cendre en parlant du feu, par extension, atténué en parlant des plaques chauffantes.
- Parfois aussi le feu couvert se dégage un peu. Un écroulement de cendres se fait entre les bûches. — (Alphonse Daudet, Contes du lundi, 1873)
- Cuire le goulash à feu couvert pendant soixante minutes.
- Atténué, rauque, peu sonore, en parlant de la voix.
- Un timbre couvert.
- Peu ou pas clair, fuyant, voilé, dissimulé.
- À mots couverts, en termes couverts.
- Entre parents, grand’mères et tantes, commençaient, pour m’intriguer davantage, de continuelles conversations à mots couverts ; des chuchotements, qu’on faisait mine d’étouffer dès que je paraissais. — (Pierre Loti, Le Roman d’un enfant, 1890)
- (Héraldique) Se dit d’une tour, d’un château muni d’un toit pointu ou d’une coupe de son couvercle
- D’azur au château donjonné d’or, le donjon couvert, maçonné de sable, qui est de Lauterbourg → voir illustration « donjon couvert »
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compère
- (Désuet) Parrain d’un enfant, par rapport à la marraine et aux parents de l'enfant.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par extension) (Familier) Quelqu’un avec qui on vit habituellement, à qui l’on parle librement.
- elle [Catherine de Médicis] l [Le connétable Anne de Montmorency]’appellle toûjours mon compere, auſſi bien que le Roy [Henri II] — (Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves, 1678)
- Comme ils étaient en ce temps-là les deux seuls fusils de la commune, dès qu’un paysan avait repéré les lieux et heures de sortie d’un lièvre, […], il s’en venait annoncer la chose à l’un ou l’autre des deux compères, […]. — (Louis Pergaud, Un renseignement précis, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Puis, d'autorité, il apporte une piste de 421. Vissés au zinc, les deux vieux compères poursuivent leur conversation. — (Franck Maubert, Ville close, Éditions Ecriture, 2013)
- Celui qui est secrètement d’intelligence avec un escamoteur, avec un charlatan, pour l’aider à faire ses tours, à abuser le public.
- Cet escamoteur, ce charlatan a des compères, est bien secondé par ses compères.
- Ces soirs-là, le commandant Sicardot jouait le rôle d’un compère complaisant. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- La grande Poulard était vedette à ce moment-là. Elle m’aimait bien, je vais la trouver. « Poulard, je lui dis, ce qui serait bien, c’est que tu me prennes pour compère quand tu descends chanter dans la salle, que tu choisis un bonhomme, que tu le fais monter sur la scène avec toi et que tu l’embrasses un peu partout en lui laissant du rouge à lèvres. » — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 26)
- (En général) Personne qui en seconde une autre pour quelque supercherie.
- Un tel prépare ses bons mots, et il a un compère qui l’aide à les amener dans la conversation.
- Homme adroit, subtil et artificieux.
- Voilà, se dit le gentilhomme, une auberge qui s’annonce bien, et l’hôte qui la tient doit être, sur mon âme, un ingénieux compère. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- Homme qui se montre un bon compagnon ; homme agréable et de bonne humeur.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Théâtre) Chacun des deux principaux personnages d’une revue. → voir commérer
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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calvaire
- (Religion) Mont de Jérusalem, où Jésus-Christ fut crucifié.
- Et lorsqu’il prononçait cette phrase désolée : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi mon âme est-elle triste et pourquoi me troublez-vous ? » le prêtre était bien la figure de Jésus souffrant sur le Calvaire. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- (Art) (Par métonymie) Monument reproduisant la crucifixion.
- En face se verdit à la pluie un de ces bons vieux calvaires bretons, ciselés, sculptés, portant fleurons et personnages. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, 2012, page 128)
- En 1980, Yves-Pascal Castel citait le monument dans son Atlas des croix et calvaires du Finistère. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 3 août 2022, pages locales, page 6)
- (Sens figuré) Épreuve pénible, très grande douleur.
- Ce service est particulièrement attendu car, dans de nombreuses villes françaises, les transports publics sont un calvaire pour les personnes à mobilité réduite, et dans une moindre mesure, pour les parents dotés de poussettes. — (Nicolas Six, On a testé… l’option « fauteuil roulant » de Google Maps, Le Monde. Mis en ligne le 16 mars 2018)
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taire
- Ne pas dire ; passer sous silence.
- Il vous a bien dit telle chose, mais il vous en a tu beaucoup d’autres.
- C’est un homme sûr et qui ne dit jamais rien de ce qu’il faut taire.
- Maitriser un sentiment ; le contraindre au silence.
- Il a fait taire son ressentiment.
- Ne pas faire de bruit ; en ce sens, il se dit des animaux, et généralement de tout ce qui est capable de faire du bruit.
- Faites taire cet enfant.
- Faites taire ces chiens.
- Notre canon a fait taire celui de l’ennemi, il a mis celui de l’ennemi hors d’état de continuer à tirer.
- (Pronominal) Garder le silence, s’abstenir de parler.
- – Je suis citoyen britannique ! – continua Bert, obstiné. – Vous n’êtes pas obligés d’écouter, mais rien ne me force à me taire. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 352 de l’édition de 1921)
- Dans dix ans, parmi les vestiges de Beaumat, les souffles du vent, les croassements des corbeaux et la chute des pierres retentiront seuls ; nulle oreille humaine ne les entendra et la cloche du village elle-même se taira, fatiguée de tinter seulement pour les morts. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Il a manqué une belle occasion de se taire, il a parlé mal à propos, il s’est fait du tort en parlant.
- Se taire sur quelque chose ou simplement se taire, ne pas divulguer un secret.
- Il se tut sur ce que le hasard lui avait fait découvrir.
- Il promit de se taire.
- Ne pouvoir se taire d’une chose, la publier partout, en parler sans cesse.
- Il ne peut se taire sur le service, du service que vous lui avez rendu.
- En de telles circonstances, tous les ressentiments doivent se taire.
- La mer et les vents se turent à la voix de Jésus-Christ.
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diamantaire
- Personne qui vend ou qui taille des diamants.
- Emmène ce caillou chez un diamantaire pour le confirmer et vends cette pierre. — (Faissoil Mdahoma, Itinéraire d’un diamantaire, 2017)
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conquiert
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de conquérir.
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déplaire
- Être désagréable, en parlant des personnes.
- Il a quelque chose qui déplaît.
- Cette femme n’est pas jolie, mais elle ne déplaît pas.
- Dès qu’ils se sont vus, ils se sont déplu souverainement.
- Je ne dis pas cela pour vous déplaire.
- Ma jeunesse n’a été qu’un long suicide. Je me hâtais de déplaire exprès par crainte de déplaire naturellement. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 28)
- Être désagréable, en parlant des choses.
- Mais au milieu de tant d’exemples édifiants et touchants, on trouve quelquefois de ces personnes malcontentes et chagrines, à qui tout déplaît dans leur profession, et dont la vie, par-là même, n'est qu'amertume et dégoût. — (Louis Bourdaloue, Sur l'Observation des règles, dans les Œuvres de Bourdaloue - tome 4, Paris : chez Lefèvre & chez Pourrat frères, 1838, page 537)
- Cela me déplaît. Impersonnellement,
- Il me déplaît fort d’être obligé à cela.
- Nous n’avons aucune preuve scientifique qu’Eve ait été tentée par le Serpent, que les âmes des infidèles brûlent en enfer après la mort ou qu’il déplaise au Créateur qu’un brahmane épouse une intouchable: des millénaires durant, des milliards de gens ont pourtant cru à ces histoires. — (Yuval Noah Harari, 21 leçons pour le XXIe siècle, traduit de l'anglais par Pierre-Emmanuel Dauzat, Albin Michel, 2018)
- Ne vous déplaise, ne vous en déplaise. façons de parler dont on se sert pour marquer qu’on ne demeure pas d’accord de ce qu’un autre dit.
- La chose ne se passa pas ainsi, ne vous en déplaise, ne vous déplaise.
- Je n’en ferai rien, ne vous déplaise.
- Il fallut nous coucher et ce ne fut pas une petite affaire ; nous n’avions qu’un seul lit et, n’en déplaise aux dames, nous aimons à être seuls sous nos draps. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, réédition Le Livre de poche, page 161, 2012)
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dépressionnaire
- (Météorologie) Relatif à une dépression.
- Mardi, un noyau dépressionnaire s’approchera via le Golfe de Biscaye. — (Vers la première vague de froid, précoce, cet hiver, sudpress.be, 29 nov 2010)
- Selon le météorologue André Cantin d’Environnement Canada, l’arrivée d’un système dépressionnaire et des températures plus fraîches pourraient permettre de ramener de la neige à certains endroits. — (TVA Nouvelles, La neige n’a pas dit son dernier mot!, Le Journal de Québec, 22 mars 2021)
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arbalétrière
- Ouverture pour tirer avec l’arbalète.
- Une fenestre ou arbalestriere par où la clarté leur venait d’une tour. — (Charles du Fresne, sieur du Cange, Glossarium mediae et infimae latinitatis arbalista, (XIVe siècle))
- (Marine ancienne) Lieu d’une galère, d’où les soldats combattaient.
- (Rare, surtout trouvé dans la littérature médiévale-fantastique) Femme remplissant le rôle d’arbalétrier. (pour un homme, on dit : arbalétrier)
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barrière
- Assemblage de plusieurs pièces de bois ou d’autres matériaux, servant à fermer un passage.
- Les pâturages, enclavés dans les bois de tous côtés, sauf au levant, où des haies vives érigeaient leurs épaisses barrières épineuses, restaient d’un vert dru malgré la chaleur torride de cette fin d’été. — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- La barrière de ciment qui entourait les pelouses était facile à franchir. — (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
- Un camion à plateau des services techniques, chargé de barrières métalliques, fend à cet instant la foule, de sorte que chacun rentre chez soi, hormis une poignée de bavasseurs accoudés aux extrémités de la rue Louis-Fournier. — (Michel Embareck, Avis d'obsèques, L'Archipel, 2013, chap. 1 (Décapsulé))
- (Histoire) Porte d’entrée grillée d’une ville fortifiée.
- Les assiégeants ont envahi la barrière, n’est-ce pas ? demanda Ivanhoé. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Par extension) Bureaux placés aux voies d’accès des villes pour percevoir les droits d’entrée.
- Un ancien officier d’ordonnance de Napoléon, […], était venu passer les beaux jours à Versailles, où il habitait une maison de campagne située entre l’église et la barrière de Montreuil, sur le chemin qui conduit à l’avenue de Saint-Cloud. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Il y a un mois, je serais parti content, et j’aurais peut-être craché sur Paris en passant la barrière, tant j’avais été étouffé là-dedans, tant j’avais eu de désillusions en voyant mes camarades, et mes maîtres. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- (Par métonymie) Endroit mal famé.
- Une fois en train de battre, il ne s’arrêtait plus. Tout ce qu’il y a de mauvais, de destructeur dans ces affreux vins de barrière lui montait au cerveau et voulait sortir. — (Alphonse Daudet, Arthur, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 167)
- On y respirait une atmosphère frelatée de barrière, qu’un petit groupe d’individus en pull-over et en casquettes à carreaux s’employaient de leur mieux à rendre mystérieuse. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- (Histoire) Enceinte fermée de barrières où se faisaient les joutes, les tournois, les courses de bague, etc.
- Combattre à la barrière.
- Combat de barrière.
- Ce qui sert de borne et de défense naturelle à un État.
- L’Espagne est séparée de ses voisins par de puissantes barrières, la mer et les Pyrénées.
- Les Alpes servent de barrière entre l’Italie et la France.
- (Sens figuré) Empêchement ou obstacle à quelque chose.
- Il est partisan de rétablir toutes les barrières qui séparaient au siècle précédent les juifs d’avec les chrétiens. Quitte sans doute à accuser ensuite les juifs de séparatisme ! — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937, page 45)
- La province zoogéographique était définie comme une vaste aire où est présente une faune caractéristique en raison d’une position géographique par rapport à des barrières (y compris climatiques), en excluant ainsi le faciès en tant que facteur de contrôle du provincialisme. — (Fabrizio Cecca et René Zaragüeta i Bagils, Paléobiogéographie, EDP Sciences, 2015, page 110)
- (Héraldique) Meuble représentant l’objet du même nom dans les armoiries. Elle est généralement représentée avec un certain nombre de pals verticaux appointés reliés par 2 éléments horizontaux. À rapprocher de haie et palissade.
- De gueules à une barrière d’or, qui est de la commune de Thônes de Haute-Savoie → voir illustration « armoiries avec une barrière »
- (Sports hippiques) Un des types d'obstacle figurant dans les courses de steeple-chase.
- (Cirque) Petite palissade ou muret formant traditionnellement la façade des loges et délimitant l'aire de spectacle d’un cirque.
- (Cirque) Haie d'honneur réunissant l'équipe des garçons de piste en uniforme devant le rideau situé à l'entrée des artistes.
- Mais seul le régisseur général a son état-major qui, au cirque, prend le nom de barrière. On appelle barrière, en effet, cette théorie de valets formant la haie à l'entrée de la piste, et chargés d'ouvrir ou de fermer la barricade. […] — (Henry Frichet, Le cirque et les forains, Tours : chez Alfred Mame et fils, 1899, page 21)
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agraire
- (Agriculture) Qui a rapport aux champs et aux biens fonciers en général.
- Les réformes agraires ont permis de mieux répartir les terres entre les paysans.
- Eh ! votre stupide république me donne des nausées ! nous ne saurions découper tranquillement un chapon sans y trouver la loi agraire. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- Relatif au problème social du partage équitable des terres entre tous.
- Vous devez savoir que cette loi agraire, dont vous avez tant parlé, n’est qu'un fantôme créé par les fripons pour épouvanter les imbéciles. — (Robespierre, Propositions d’articles additionnels à la déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen, le 24 avril 1793 à la Convention.)
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chaisière
- Femme qui fabrique des chaises.
- Femme qui loue des chaises dans une église.
- La chaisière de la cathédrale, à se préoccuper trop âprement de la location de ses chaises, risque d’oublier qu’elle sert un dieu. — (Antoine de Saint-Exupéry, Lettre à un otage, 1943, page 62)
- Délurier qui a poursuivi ses études aux frais des prêtres, sort du grand séminaire après trois mois de théologie pour être sacristain « dans une église, dit sa mère, où il gagnera plus d'argent que le Curé ». À cette solution personne ne perdra rien, ni la nature : il épouse la chaisière. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, réédition Le Livre de Poche, page 229)
- Femme qui loue des chaises dans un jardin public.
- J’entre dans les jardins du Luxembourg, tout déserts et luisants de pluie. J’erre lamentablement dans les allées. Je lorgne les statues frileuses et la pièce d’eau où l’averse crépite tristement. Ma vie me semble aussi vide et lugubre que ce parc privé de lumières. Une chaisière se hâte, le dos rond, emmitouflée de châles noirs, le long des chemins trempés. Elle a un nez rouge. Elle serre un carnet de tickets multicolores contre son ventre. On entend tinter ses sous dans sa vaste poche de drap. Et, je ne sais pourquoi, la vision de cette vieille grelottante et laide hausse mon angoisse jusqu’au désespoir. Je cours vers les grilles. Je hèle un taxi. — (Henri Troyat, Le mort saisit le vif, 1942, réédition Le Livre de Poche, pages 95-96)
- On s’assied au Luxembourg quand une chaisière n’est pas en vue et on se regarde. C’est décevant et on s’en veut. Je n’avais pas réalisé jusqu’ici que ce pouvait être un problème d’argent de s’asseoir ! — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 227 (entrée du 29 août 1942))
- Femme qui s’occupe de placer les chaises.
- Officiellement, elle était « assistante sociale », elle était aussi « chaisière », toujours présente pour installer les chaises avant les réunions. — (Le Papier de Verre, bulletin de l’URSA (Unité pour la recherche et les soins en alcoologie), Centre hospitalier des Quatre-Villes, Saint-Cloud, n° 54, janvier 2020, page 1)
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camembert
- (Fromage) Fromage français à base de lait de vache, à pâte molle à croûte fleurie, de couleur blanche et de forme ronde.
- les camemberts, d’un fumet de gibier trop faisandé. — (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873)
- À Suresnes (à moins que ce ne soit à Asnières), la mère de Pomme annonçait à ses patrons que les camemberts ne tiendraient pas jusqu’au soir. — (Pascal Lainé, La dentellière, Gallimard, 1974, réédition Folio, page 58)
- La barbaque est accompagnée de légumes ou de pâtes, c'est comme on veut. Pour le frometon, à pile ou face, on se prend camembert ou bleu. — (Petit Futé Niort 2007, page 36)
- Le camembert fait partie de la famille des fromages à pâte molle, sous section croûte fleurie. On retrouve dans cette famille le coulommiers, le bric, le carré de l'Est, le chaource, le saint-marcellin et, en Normandie, le neufchâtel et le gournay. — (Gérard Roger-Gervais, L'esprit du camembert, Editions Cheminements, 2005, page 109)
- Peu de produits de grande consommation peuvent se décliner ainsi sur toute la gamme des revenus, du « clacos » hors d'âge qui fait le bonheur du clochard au camembert spécialement affiné et planché en cave par « votre fromager » qui, sur les plateaux de grands restaurants, se retient presque de sentir. — (Pierre Boisard, Le Camembert, mythe français, éd. Odile Jacob, 2007, page 289)
- […] cette fois où Georges, devant trente personnes, mit à la porte manu militari un représentant de chez Le Petit, invité par je ne sais qui, qui avait eu le malheur de défendre le camembert pasteurisé. — (Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit, J.-C. Lattès, 2011)
- (Statistiques) (Familier) Synonyme de diagramme circulaire, ce type de diagramme faisant penser à un camembert découpé en parts.
- les radsocs de l'époque, véritables précurseurs de la social-démocratie, situés à la droite de socialistes sur le demi-camembert électoral, passeraient aujourd'hui pour des gauchistes. — (Périco Légasse, Que la gauche redevienne cassoulet !, dans Marianne (magazine), n° 772 du 11 février 2012, page 82)
- (Jeux) Au Trivial Pursuit, pion associé à un joueur, et faisant penser à un tel diagramme.
- (Poste) Tampon de forme circulaire, imprégné d’encre d’oblitération, autrefois utilisé dans le service postal.
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similaire
- (Didactique) Qui est homogène. — Note : Se dit d’un tout qui est de la même nature que chacune de ses parties, ou de parties qui sont chacune de la même nature que leur tout.
- Une masse d’or est un tout similaire, parce que chacune de ses parties est de l’or.
- Ses parties sont similaires.
- (Géométrie) Rectangles ou des parallélépipèdes formés par la multiplication des nombres proportionnels entre eux.
- (Physique) Rayon également réfrangible.
- La veine porte, ses branches afférentes et ses branches de division intra-hépatiques ont un flux hépatopète et une analyse spectrale similaire. — (Marie-Christine Plainfossé, L'écho-doppler couleur en pratique viscérale et périphérique, p.170, Masson, 1997)
- (Courant) Qualifie une chose semblable à une autre ou de même nature.
- Les H’mông de la région de Sa Pa au Vietnam et les H’mông de la région du Xi Chuan en Chine portent des vêtements similaires, a informé Giàng Seo Gà, membre de l'Association du folklore du Vietnam. — (Thuy Hà, L'originalité des costumes des H’mông à Sa Pa, lecourrier.vn, 26 janvier 2021)
- Produits similaires.
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mère
- Femme qui a donné naissance à au moins un enfant.
- Mais comment, cependant, ne pas consacrer au moins un mot à cette admirable pouponnière, à cette garderie, à ces parcs à bébés où les jeunes mères déposent leurs petits, qu’elles viennent, à intervalles réguliers, allaiter avec des précautions de propreté, une incessante éducation d’hygiène dont je m’émerveille ? — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Quelque mois après les élections, suivant l’un de ses fils, précédant l’autre, s’éteignait notre mère, ma mère vénérée, ma mère dont le portrait emplit la pièce où je travaille, ma mère dont le regard, vivant sur la toile, enveloppe encore son enfant préféré. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Premiers matins où les jeunes mères aiment leur fils, mais pas encore par amour maternel ; elles le plaignent, elles l’admirent : il sera un grand artiste : il se mariera. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Dès que leurs enfants pourraient s’y aventurer, […], les mères les sermonnent à grosse voix : « Ne va jamais là tout seul, sais-tu : la bête à crochets te mangerait ». — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Il n'y a pas encore très longtemps, les mères donnaient le jour à leurs enfants à leur domicile, et l'on décédait chez soi ou chez ses enfants. — (Gérard-François Dumont, avec la collaboration de Pierre Chaunu, Jean Legrand & Alfred Sauvy, La France ridée : les conditions du renouveau, nouvelle édition, Hachette, 1986)
- Il traita d’abord Joséphine de putain, chose affirma-t-il qui ne l’étonnait guère attendu qu’elle était la fille de sa mère, […]. — (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Femme qui a pris le rôle et la responsabilité maternelle dans la vie d’un enfant.
- Une mère adoptive.
- Femelle d'un animal, lorsqu’elle a un ou plusieurs petits.
- La mère de ce poulain a gagné de nombreux concours.
- Un faon qui suit sa mère.
- Hôtesse d’une auberge qui recevait des compagnons, dans la tradition du compagnonnage.
- Il est compagnon du devoir, il a une grande canne avec de longs rubans, et il m’emmène quelquefois chez la Mère des menuisiers. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- Nine, c’est un peu comme la mère de ce compagnonnage, où les loups sourient aux dévorants. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 191)
- Comme il était alors d’usage, c’est une mère des compagnons qui gouvernait toute la maison.Celle-là était la jeune veuve d’un ferronnier, qui était tombé d’un clocher dont il venait de poser la croix. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, Le Livre de Poche, page 39)
- (Sens figuré) Environnement ou lieu où une chose a commencé, ou bien source, origine.
- Verser le sang pour la mère patrie (c’est-à-dire le pays où l’on est né)
- Ignorance est mère de tous les maux. — (Rabelais, Cinquième livre,)
- (Religion) Religieuse qui dirige un couvent.
- La mère abbesse sera absente pour la semaine.
- La mère supérieure charitable que fut Mère Teresa a été canonisée.
- Vous deviez, ma mère, surveiller plus étroitement les novices.
- Restauratrice, cheffe cuisinière.
- Des célèbres mères lyonnaises, nulle ne fut plus connue que la Mère Brazier, première femme qui a obtenu trois étoiles au Guide Michelin en 1933.
- (Familier) Femme âgée. — Note : se dit parfois de façon ironique, et souvent précède le nom de cette femme.
- La mère Malard, branlant son bonnet noir, en a avalé les « Ave Maria » qu’elle bavotte à mi-voix, au long des heures, pour la conversion des pécheurs. — (Jean Rogissart, Mervale, Éditions Denoël, Paris, 1937, page 20)
- (Familier) Interpellation familière adressée par un homme à une femme d'un certain âge, notamment par l'époux à son épouse.
- — Vous lavez bien tard, la mère, lui demanda brusquement Marsillat, qui s’était approché d’elle assez près, mais qui ne pouvait réussir à distinguer ses traits. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- — Allons, la mère, allons voir s’il y a encore de la soupe ; moi j’en mangerai bien une potée. — (Guy de Maupassant, Histoire d’une fille de ferme, dans La maison Tellier, 1891, réédition Le Livre de Poche, page 122)
- Levure de première fermentation, levure d’origine.
- Une mère de kéfir, un levain mère.
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chapelière
- Celle qui fait ou qui vend des chapeaux (pour un homme, on dit : chapelier).
- Professions.Ambulantes, 6. — Artistes, 7. — Baleinière, 1. — Balayeuse, 1. — Bijoutières, 9. — Blanchisseuses, 168. — Bonnes d’enfants, 2. — Bonnetières, 7. — Brocanteuse, 1. — Brocheuses, 5. — Brodeuses, 9. — Brossières, 4. — Brunisseuses, 11. — Busquetière, 1. — Caissières, 2. — Carcassières en couronnes, 3. Cartonnières, 12. — Cartouchière et casquetière, 2. — Chapelières, 7. — Charcutière, 1. — Chaussurière, 1. — Chemisières, 5. — Chiffonnières, 3. — Chocolatière, 1. — Colleuses et coloristes, 4. — Confectionneuses, 10. — Compositrice et concierge, 2. — Corsetières, 9. Couturières, 294. — Cravatières, 6. — Cuisinières, 261. — Culottières, 18. — Cultivatrices, 3. — Découpeuses, 2. — Dentellière, 1. — Dévideuse, 1. — Domestiques, 1,146. — Doreuses, 7. — Drousseuse, 1. — Émailleuse, 1. — Employées, 44. — Estampeuse, 1. — Femmes de chambre, 51. — Fleuristes, 43. — Gantière, 1. — Gardes-malades, 7. — Giletières, 6. — Horlogère, 1. — Institutrices, 21. — Infirmières, 28. — Jardinières, 6. — Journalières, 621. — Laboureuse, 1. — Lingères, 75. — Marchandes, 48. — Marinières, 2. — Matelassières, 9. — Mécaniciennes, 30. — Ménagères, 38. — Modistes, 7. — Nourrice et ouvrière en fabrique, 2. — Papetières, 3. — Parfumeuse, 1. — Passementières, 20. — Perleuses, 3. — Pinceautière, 1. — Plumassières, 5. — Polisseuse, 1. — Professeur de piano et raffineuse, 2. — Reperceuses, 4. — Repasseuse et relieuse, 2. — Sage-femme, 1. — Servante de ferme, 1. — Tapissières, 4. — Teinturière, 1. — Tisseuses, 4. — Tourneuses, 2. — Vernisseuse, 1. — Verrière, 1. — Sans profession, 36. — (« Asile George Sand, rue Stendhal, 3 », dans Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 15 mai 1898 [texte intégral])
- (Désuet) Épouse d’un chapelier.
- De même, en parlant de la femme d’un afficheur d’un couvreur, d’un paveur, d’un tourneur, etc., on dit, l’afficheuse, la couvreuse, la paveuse, la tourneuse, etc., par la même analogie qu’on dit, la charbonnière, la perruquière, la chapelière, etc. — (Léger Noël, La clef de la langue et des sciences, ou Nouvelle grammaire française encyclopédique et morale, Dutertre, Paris, 1845-1861, page 511)
- Malle disposée pour recevoir des chapeaux.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.