Dictionnaire des rimes
Les rimes en : bouton
Mots qui riment avec "on"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "bouton".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : on , ons , ont , onts , ond , onds , omb , ombs , noms et nom .
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gageons
- Première personne du pluriel du présent de l’indicatif de gager.
- Première personne du pluriel de l’impératif de gager.
- Si ces deux articles ne vous apportent pas, c’est certain, « tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les OGMs », gageons qu’ils tracent la voie à ce double objectif que nous avons fixé: éduquer (pour nous décréduliser) et remettre en question les cadres idéologiques qui, à notre insu ou non, nous privent d’une réflexion critique suffisamment mature pour faire face à des questions cruciales qui concernent notre avenir. — (Nathanaël Laurent, Regards croisés sur les OGM : la science face aux idéologies et aux défis de notre temps, Revue des Questions Scientifiques, 2014)
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acquérons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent de acquérir.
- Première personne du pluriel de l’impératif de acquérir.
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législation
- Droit de faire les lois.
- Dans les gouvernements constitutionnels, la législation n’appartient qu’au Parlement.
- Corps même de ces lois.
- C'est à l'idéologie, à cette ténébreuse métaphysique qui, en recherchant avec subtilité les causes premières , veut sur ses bases fonder la législation des peuples, au lieu d'approprier les lois à la connaissance du cœur humain et aux leçons de l'histoire, qu'il faut attribuer tous les malheurs qu'a éprouvés notre belle France. — (Procès du général Malet, dans Causes célèbres du XIXe siècle: rédigées par une société d'avocats et de publicistes, Paris : H. Langlois fils & Cie, 1827 & Paris : P. Pourrat frères et Bazouge-Pigoreau, 1834, vol.2, p.70)
- […], la charte de 1814 avait incorporé définitivement à la tradition nationale le système parlementaire, la législation napoléonienne et l’Église concordataire ; […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence Chap.III, Les préjugés contre la violence, 1908)
- En Franche-Comté, les réfugiés trouvèrent une législation à peu près aussi tracassière que celle qu'ils avaient connu en France. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Mais cette Novelle marque une régression dans la voie de la répression de l’eunuchat. Estimant l'ancienne législation trop draconienne, Léon VI abolissait la peine du talion contre les opérateurs et adoucissait les autres pénalités. — (Études byzantines, Institut français d'études byzantines, 1943, vol.1-2, p.200)
- En dépit du morcellement législatif des coutumes, nous avons une unité remarquable de législation en cette matière, car c'est l’Église qui seule légifère et juge. — (Gabriel Lepointe, La Famille dans l'Ancien droit, Montchrestien, 1947 ; 5e éd., 1956, p.126)
- Science, de la connaissance des lois.
- Un cours de législation.
- Législation comparée, étude des lois des différents pays comparées entre elles.
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abrogation
- Action d’abroger.
- L’abrogation d’une loi, d’une coutume, d’un usage, d’un rite, d’une cérémonie.
- Il n'y a pas d'abrogation par désuétude. — (Philippe Bouvier, Éléments du droit administratif, 2002)
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adonnons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe adonner.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe adonner.
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reprenons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe reprendre.
- Cependant, si nous reprenons la description du chapite IV, nous pouvons affirmer qu’une collision a pour effet principal de décollimater un faisceau, car elle introduit une déflexion des particules. — (Jean Lilensten, Pierre-Louis Blelly, Du soleil à la terre, Presses universitaires de Grenoble, 1999, page 278)
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe reprendre.
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contrefaçon
- Copie, imitation, fabrication d’une chose au préjudice de son auteur, de son inventeur, de celui qui a le droit exclusif de la faire, de la fabriquer, de la vendre.
- Elle fut longtemps le siège d'imprimeries qui commencèrent par répandre en Europe les œuvres hardies des philosophes et des mécontents français, - et qui sont restées, sur certains points, des ateliers de contrefaçon pure et simple, qu'on aura bien de la peine à détruire. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- La contrefaçon d’un livre, d’une pièce de musique, d’une gravure.
- Être condamné pour contrefaçon.
- Chose contrefaite.
- C’est une contrefaçon.
- Il y a plusieurs contrefaçons de cet ouvrage.
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feront
- Troisième personne du pluriel du futur de faire.
- Je t’assure, Suzanne, ils feront très bien dans ta salle de séjour, ces fauteuils et ce canapé, bon il est un peu cra-cra, mais tu le recouvres d’un drap fleuri et te voilà vraiment chez toi ! — (Christine Cotaz-Bertholet, Lettres à Talitha, 1996)
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front
- Partie antérieure de quelque chose. → voir de front
- Représentation de quelques parties du cerveau , depuis le côté antérieur, ou le front, jusqu'au côté postérieur. — (Mémoires de l'Académie [royale] de Prusse concernant l'anatomie, la physiologie, la physique, l’histoire naturelle ; la botanique ; la minéralogie, volume 8, Jean Joseph Niel, 1774, page 468)
- (Anatomie) Partie supérieure de la face.
- De l’occiput au front, la tête semble rasée. — (Paul Gervais, Animaux nouveaux ou rares ... dans les parties centrales de l’Amérique du Sud, Bertrand, 1855, page 17)
- (Anthropologie) Partie du visage qui est comprise entre la racine des cheveux et les sourcils. → voir front bas et front haut
- Doués d’une force prodigieuse, les gens employés à ce métier de portefaix mettent sur leur dos, les sacs et les meubles les plus lourds : c’est leur front seul, ceint d’une corde plate, qui soutient tout le poids du fardeau. On les voit ainsi traverser la ville, chargés d’un piano ou d’une armoire à glace. — (Eugène Blairat, Tunis : Impressions de voyages, Paris : Librairie Ch. Delagrave, 1891)
- J’aperçois, dans le décor que la pénombre commence à envahir, le modelé de mon front, l’ovale de mon visage et, sous paupière clignante, mon regard par lequel j’entre en moi comme dans un tombeau. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Ses yeux bruns étaient bordés de noir ou plutôt meurtris ; sa lèvre supérieure était ornée d’un duvet brun qui dessinait une espèce de fumée ; elle avait les lèvres menues, et son front impérieux était rehaussé par une chevelure jadis noire, mais qui tournait au chinchilla. — (Honoré de Balzac, Les Petits Bourgeois, 1844, version écrite par Balzac d’un roman inachevé, repris ensuite par un autre auteur)
- Ses petits cheveux filasse, frisottants, hérissés autour du front, lui donnaient un aspect farouche de méduse domestique tel qu’il fit reculer Théodule et Julot, venant, à la fin de la veillée, prendre des nouvelles de leur ami Le Mousse. — (Louis Pergaud, Le Retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Ses cheveux, étalés en frange sur le front, s’y déroulaient avec une élégance foraine du meilleur aloi. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Je jette les feuilles dans un tiroir et, le front dans les mains, je me prends à rêvasser. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 205)
- Il releva ses lunettes d’acier sur son front totalement chauve et ses yeux papillotèrent […] — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Zoologie) Partie supérieure de la tête.
- Mais ces animaux à grand front manquent d’occiput, et le sommet de leur tête n’a qu’une petite étendue. — (Pline l’Ancien, Histoire des animaux, Lefèvre, 1845, Page 646)
- La surface, la ligne, le point le plus avancé d'une chose qui progresse.
- (Glaciologie) Le point inférieur d'un glacier.
- (Industrie minière) Façade de l'épaisseur d'une partie d'un gisement exploité en un passage, dans une carrière.
- Depuis le milieu de l'année 1984 et pour des raisons de productivité, l’abattage des terrains de découverture de la mine à ciel ouvert de Bellezane est réalisé avec des fronts de 15 m de haut. — (Les techniques, vol. 70, n° 1 à 3, Société de l'industrie minérale, 1988, page 111)
- (Sens figuré) (Psychologie) Partie visible du soi.
- Etre jeune et Noir suffit à faire de nous des suspects, qu’on soit en survêt ou bien habillés. T’as l’impression que c’est collé sur ton front. A force, ça rend fou. — (Camille Bordenet, Le difficile dialogue sur les contrôles policiers : « J’ai vite capté qu’il fallait que j’aie le moins de contact possible avec le bleu-blanc-rouge », Le Monde. Mis en ligne le 26 juin 2020)
- (Poésie) (Soutenu) Expression de l’état intérieur. → voir marcher le front haut et marcher le front levé
- Il marche, le front calme, et le pas affermi. — (Troisième et dernière Encyclopédie théologique, J.P. Migne, 1864, page 1195)
- (Société) (Vieilli) Attitude sociale. → voir avoir le front et effronté
- De quel front osez-vous tenir un semblable langage ? — (Jean Chrysostome, Œuvres complètes, Bordes frères, 1867, page 169)
- Attitude adoptée, marquant la hardiesse, l’impudence.
- De quel front soutenir ce fâcheux entretien ? — (Jean Racine, Britannicus)
- Quoi ! Vous avez le front de trouver cela beau ! — (Molière, Le Misanthrope)
- Partie supérieure de quelque chose.
- Je me servirai donc du mot « cime » ou « front » pour l’opposer à la « base » qui est la partie pointue. — (Amédée de Foras, Le blason, Allier, 1883, page 437)
- (Métaphore) (Littérature) Partie la plus élevée d’un être.
- Chaque pas que fait le temps imprime alors sur les champs qui se dépouillent, ou au front des arbres qui jaunissent, un nouveau signe de caducité plus grave et plus imposant. — (Charles Nodier, Nouvelles, Charpentier, 1850, page 126)
- (Architecture) Sommet d’un bâtiment.
- Ce nouveau passage doit même être prolongé le long du mur au nord de l’hôtel du Préfet de police, jusqu’à une autre galerie transversale qui le réunira sur le front du bâtiment projeté pour les Assises, à la galerie Lamoignon. — (Seine (France). Préfecture, Documents relatifs aux travaux du Palais de justice de Paris, Typographie Charles de Mourgues Frères, 1858, page 181)
- Ligne séparative entre deux choses mouvantes. → voir ligne de front
- Son pied colossal laisse une trace éternelle sur le front mouvant du désert. — (Le littérateur universel, volume 3, 1837, page 370)
- (Météorologie) Ligne évolutive d’une perturbation. → voir front froid, front chaud et front d’orage
- L’arrivée d’un front annonce donc un changement dans le temps. — (Atlas de la météo, Québec Amerique, 2003, page 59)
- (Militaire) Ligne marquant la zone des combats. → voir à front renversé et monter au front
- Fallait être complètement fou, mais quoi, j’étais jeune ! La bêtise de jeunesse, comme on dit. Je me suis dit : « ces ordures-là, je les mène pas en Suisse », et j’obliquais aussi sec sur Provins. Je retournais au front ! Crédié ! Avec mes malades de la poitrine ! Je voulais leur faire goûter l’air de là-bas, à l’air gorgé de poudre ! Ça les amuserait sûrement pas autant que l’air des montagnes suisses mais j’étais trop furieux ! — (Pierre Siniac, L’Unijambiste de la cote 284)
- Cela par esprit de repartie, pour la raison qu'à la mi-février les Allemands, profitant d'une relève sans doute nonchalante, avaient lancé une attaque surprise qui leur avait permis d'avancer sur un front d'un kilomètre et demi au sud de Ripont. Il s'agissait de regagner coûte que coûte le terrain perdu... — (Claude Duneton, Le Monument : roman vrai, Paris : Balland, 2003, nouvelle éd. augmentée, Presses de la Cité, 2014, chapitre 25)
- Loin des réalités du front, les civils se laissaient plus facilement bourrer le crâne, selon l'expression familière aux combattants. À moins qu'ils n'aient adopté, par conformisme, le langage imposé par la société. — (Rémy Cazals, Les mots de 14-18, Presses universitaires du Mirail, 2003, page 21)
- (Politique) Lieu d’expression des idées progressistes. → voir front commun
- Notre front idéologique n’a pas encore fait face aux exigences urgentes de la reconstruction socialiste, entreprise dans le pays. — (Vŭlko Chervenkov, L’éducation marxiste-léniniste et la lutte sur le front idéologique, Direction de la presse, Ministère des affaires étrangères, 1949)
- (Sociologie) Réceptacle des propositions sociétales.
- Si un discours peut être étudié en tant que front de propositions, ces propositions n’ont pas toutes la même efficacité. — (Régine Delamotte-Legrand, Morales langagières, Publications des universités de Rouen et du Havre, 2008, page 172)
- (Histoire) Mouvement populaire qui s’oppose à un ordre établi. Note d’usage : Utilisé essentiellement avec une majuscule. → voir Front populaire et Front de libération
- Grèves des taxis et des minibus, manifestations de rue des militants du Front républicain, turbulence au sein du Rassemblement des républicains. — (Jeune Afrique économie, numéros 272 à 277, 1998, page 110)
- (Société) Domaine sur lequel les discussions sont vives.
- La pression est énorme sur le système de santé alors que l’on compte plus de 1200 hospitalisations. C'est critique sur ce front-là et c'est les soins à tous les malades qui sont en jeu. — (TVA Nouvelles, «Il y aura encore des hausses significatives», dit un microbiologiste, Le Journal de Montréal, 4 janvier 2021)
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accidentons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accidenter.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accidenter.
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traduction
- Action de traduire, travail consistant à traduire un texte d’une langue dans une autre langue.
- La traduction est un travail difficile.
- La traduction demande une grande intelligence des deux langues et de la matière dont il s’agit.
- Quelle magie que la traduction ! — (Dai Sijie, Balzac et la Petite Tailleuse chinoise, Folio, page 71)
- C’est vrai que la traduction est très utile, directement utile, quoiqu’un esprit cynique – pas le mien : on aura compris que je me tiens loin d’un tel mauvais goût – pourrait faire valoir qu’elle permet plus souvent à des entreprises d’accéder à de nouveaux marchés qu’à des pays d’éviter des guerres. — (Thomas Ouellet-St-Pierre, « Laisser une trace », Blogue Edgar, 15 novembre 2017)
- Résultat de ce travail ; version d’un ouvrage dans une langue différente de celle où il a été écrit.
- Rien n’est plus intéressant que de comparer des traductions en vers ; elles révèlent à la fois le génie de la langue traduite et celui des langues dont se sont servi les traducteurs. — (Salomon Reinach, Cornélie, ou Le latin sans pleurs, 1912)
- Je me décide à leur parler allemand : pour qu’ils comprennent mieux, j’emploie mon haut allemand le plus clair, la langue officielle des théâtres de Meiningen et de Weimar, le hanovrien saccadé des auteurs juifs qui déclament les traductions de Verlaine. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace – Août 1914, 1916)
- Un texte original peut connaître maintes traductions. — (Charles Le Blanc, Le complexe d'Hermès, Presses de l’Université d’Ottawa, 2009, page 113)
- [Le Kalevala] est un véritable éblouissement, auquel cette traduction de Gabriel Rebourcet rend sa faconde et son ivresse furibarde. — (André Clavel, « L’Iliade boréale », dans L’Express n° 3081, 21 juillet 2010)
- (Biologie) Synthèse d’une protéine à partir d’une matrice d’acide ribonucléique.
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exception
- Action d’excepter.
- L’interdiction de fumer ne souffrait aucune exception, mais quelques officiers sortirent dans la galerie pour y chiquer à leur aise. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 147 de l’édition de 1921)
- […] : sous l’ancien régime, en Gascogne, le droit d’aînesse ne souffrait jamais d’exception, et un bien de famille conservé intégralement, de génération en génération, n’était jamais divisé. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Par extension) Ce qui est excepté.
- Manquerait plus que les autres pays se cultivent et pas nous. On y tient, à notre exception culturelle française ! On veut se culturer, comme dit la pub. Et pas que le physique. — (Alain Noël, « La télé et la réalité », dans Tout ça, ça m'énerve, et toi ?: Exercice expiatoire et jubilatoire, Éditions Edilivre, 2014)
- Il n’y a règle si générale qui n’ait son exception.
- Cela ne souffre point d’exception.
- L’exception confirme la règle.
- (Droit) Moyen de défense, et particulièrement de celui à l’aide desquels on soutient qu’une demande doit être déclarée non recevable.
- J’ai une exception toute prête contre cette demande.
- C’est là que j’en reviens à ces histoires d’exceptions prises par conclusions écrites. Une exception en droit est un argument juridique soulevé en défense (on utilise le verbe exciper) qui vise à faire échec à tout ou partie des prétentions adverses. — (Maître Eolas, Du bon usage des exceptions (et du mot incident), 2 mars 2020 → lire en ligne)
- Mes lecteurs habitués connaissent un peu le droit de la diffamation, et se souviendront que le premier moyen de défense est l'exception de vérité : si la personne poursuivie pour diffamation prouve la vérité du fait, elle est immune et impune. — (Maître Eolas, La condamnation de Sandra Muller dans l'affaire #BalanceTonPorc, 25 septembre 2019 → lire en ligne)
- (Programmation) Interruption de l’exécution normale d'un programme à cause d'une erreur dont la possibilité de survenance a été anticipée lors de la conception.
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accourrons
- Première personne du pluriel du futur du verbe accourir.
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acclamons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe acclamer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe acclamer.
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abdication
- Action de renoncer à une charge importante. — Note : Se dit en parlant de celui qui abdique et de la chose abdiquée.
- Après l'abdication expresse ou légale, le roi sera dans la classe des citoyens, et pourra être accusé et jugé comme eux pour les actes postérieurs à son abdication. — (Constitution du 3 septembre 1791)
- C’est là, se dit-il, en s’asseyant sur une des roches d’où se découvre le beau paysage de Bouron, l’endroit fatal où Napoléon espéra faire un effort gigantesque, l’avant-veille de son abdication. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, deuxième partie)
- (Sens figuré) Renoncement à ses valeurs, à sa personnalité, à son amour-propre.
- Si ces hommes étaient soumis à ses camarades, jusqu'à l’abdication complète de toute volonté humaine, c'était la peur qui les y contraignait. — (Isabelle Eberhardt, Le Major,1903)
- La Pauvreté, ah! la garce! Elle va dans un cortège d'humiliations, de basses rancunes, de fangeuses abdications. Elle traîne, derrière elle, sa sœur la Misère, au rire édenté, aux orbites desséchées, aux doigts mous. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 34)
- (Vieilli) (Jurisprudence ancienne) Acte par lequel un père privait son fils des droits que celui-ci avait, à ce titre, dans sa succession.
- L’abdication était une exhérédation prononcée pendant la vie et susceptible de révocation.
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commençons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent de commencer.
- C’est sur les pentes du massif des Virunga, qui surplombe la vallée, côté ougandais, que nous commençons notre périple, à la recherche des derniers gorilles des montagnes. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 30 juillet 2022, page 14)
- Première personne du pluriel de l’impératif de commencer.
- Commençons donc par déplier, pour ainsi dire, ce concept d’une matière qui aurait la propriété de se préadapter. — (revue Études, 1907)
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aciération
- Aciérage.
- De 1816 à 1856 aucune théorie nouvelle, aciération ou trempe, n'apparaît : la technologie a la priorité. — (Philippe Mioche, Denis Woronoff, L'acier en France: produits et marchés, de la fin du XVIIIe siècle à nos jours, 2006)
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marron
- Fruit rond comestible de certains châtaigniers, plus gros qu’une châtaigne ordinaire, de couleur brune.
- Chaud là, les marrons, chaud ! — (Ernest Grenet-Dancourt, Monologues comiques et dramatiques, Librairie Ollendorf, 1883, page 157)
- Quoique la châtaigne et le marron soient de la même espèce, on préfère le marron, parce qu’il est plus gros et plus sucré. — (Balthazar Georges Sage, Supplément aux institutions de physique, 1812, page 46 → lire en ligne)
- Sur le trottoir, un type en passe-montagne vendait des marrons chauds. — (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, page 152)
- Nous achetions des marrons pour nous chauffer les doigts dans la poche de nos pèlerines. — (Alexandre Vialatte, Fred et Bérénice, Le Rocher, 2007, page 124)
- Devant l’Uniprix t’avais l’hiver un marchand de marrons chauds, qui te les grillait juste devant toi dans une grande bassine en tôle avec des trous partout dans le fond et de la braise en dessous. — (Alain René Poirier, Souvenirs mélangés d’un Parisien malgré lui, 2017, page 178)
- Avec le succès de son entreprise, M. Chestnut décide de se développer et d’acheter le fonds de commerce de son confrère M. Marron, qui vend des marrons chauds au parc Montsouris. — (André Lévy-Lang, L’Argent, la finance et le risque, 2006, page 126)
- Le scientifique appelle marron le fruit du châtaignier qui ne possède qu’une amande sous le tégument coriace et châtaigne celui qui en possède plusieurs séparés par le tan. L’industriel et le commerçant … auraient tendance à élargir la notion de marron à toutes les châtaignes un peu grosses et dodues. Quant au gastronome, … de la purée ou de la crème de marron, … châtaigne blanchie, … on parle de boudins aux châtaignes et de dinde aux marrons ! — (Robert Bourdu, Le châtaignier, 1996, Actes Sud, Le nom de l’arbre, page 21)
- (Par analogie) Brun, couleur du fruit mûr. #a04000 #602000 #402000 Voir la note sur les accords grammaticaux des noms de couleurs employés comme noms ou adjectifs.
- C’était le papier marron qui avait toujours régné chez les miens : « Votre grand-mère adore le marron. » — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 135)
- Le marron est issu du mélange des trois couleurs primaires. Les nuances de marron sont donc infinies selon la proportion de ces trois couleurs, plus le noir et le blanc pour la désaturation. — (Allan Carrasco, Le Grand Livre de la Peinture sur Figurines, 2007, page 46)
- Le choix de la couleur divise la population : le vert ne plaît pas, le marron est jugé fade, le jaune trop voyant et le noir salissant. — (Benigno Cacérès, Le bourg de nos vacances, 1970)
- Malartic et Lampourde, dont l’attention était éveillée, aperçurent un homme de moyenne taille, mais singulièrement alerte et vigoureux, hâlé de visage comme un More d’Espagne, les cheveux noués d’un mouchoir, vêtu d’un caban de couleur marron qui en s’entr’ouvrant permettait de voir un justaucorps de buffle et des chausses brunes ornées sur la couture d’un rang de boutons de cuivre en forme de grelots. — (Théophile Gautier, Le Capitaine Fracasse, 1863, pages 111-112)
- (Sens figuré) (Populaire) Coup de poing, châtaigne, gnon.
- Il s’était trouvé un cloporte pour le dénoncer, le directeur ne voulait pas d’ennuis et, manque de bol, ça avait déclenché un foin du tonnerre de Zeus vu qu’il lui avait mis un marron dans la gueule, au cloporte, un putain de marron… Les cloportes, c’est tout ce que ça mérite… L’Abbé avait bien fait, considérait Baudelaire. — (Françoise Guyon, Le diable bat sa femme et marie sa fille, 2010, page 32)
- Y m’a filé une beigne,j’y ai filé un marron,m’a filé une châtaigne,j’y ai filé mon blouson. — (Renaud, Laisse béton, 1977)
- — Quand on a reçu un marron, on fait l’mort. — (Léon Frapié, Réalisme, dans Les contes de la maternelle, Éditions Self, 1945, page 131)
- (Botanique) Marron d’Inde, graine non comestible du marronnier d’Inde.
- En 1825 , M. Vergnaud-Romagnési, dans ses travaux sur le marron d’Inde, dit que les marrons les plus avantageux rapportent 30 pour 100 de leur poids en belle fécule. — (Adolphe Thibierge et Dr Remilly, De l’amidon du marron d’Inde, ou des fécules amylacées des végétaux non-alimentaires, 1857, pages 101-102)
- Au fond une vingtaine de marronniers lâchaient comme des bombes leurs bogues piquantes sur la tête des enfants. Ceux-ci nous apportaient en cadeau des dizaines de marrons bien lustrés dont nous ne savions que faire. — (José Herbert, L’instituteur impertinent : Récit de vie, 2016)
- Quant au fruit à venir, le marron, c’est un excellent vasoconstricteur, base appréciée de médicaments pour traiter varices et hémorroïdes. — (Bernard Boullard, Plantes et arbres remarquables des rues, squares et jardins de Rouen, 2006 → lire en ligne)
- (Pyrotechnie) Pétard dont la détonation évoque l’éclatement d’une châtaigne sur le feu.
- Le tir de deux marrons d’air qui ont éclaté à 300 ou 350 mètres de hauteur a fait dans le nuage une large échancrure à travers laquelle apparut le ciel bleu ; deux autres marrons divisèrent le nuage en deux parties, qui prirent la direction des forces composant la résultante suivant laquelle se dirigeait sa masse. — (Congrès international de défense contre la grêle, Troisième Congrès international de défense contre la grêle et Congrès de l'hybridation de la vigne, 1902, tome 1, page 306)
- Peu d’instans après, le marron éclate en donnant une détonation sourde, et le glaçon se trouve brisé en morceaux assez petits pour passer sous les ponts ou dans les canaux d’une usine, sans causer aucun dommage. — (Bulletin des sciences technologiques, 1829, tome 12, page 363 → lire en ligne)
- Jeton servant à contrôler la présence d’une personne à son poste. Notamment en usage dans les mines, les casiers où ils se rangeaient se nommaient marronniers.
- Les marrons sont entre les mains des factionnaires : les rondiers les trouvent en faisant leur ronde et les déposent ensuite dans la boîte à marrons, dont le contenu est vérifié le matin par le capitaine d’armes. — (Robert de Parfouru, Manuel du marin, 1911, page 86)
- Un surveillant de ronde, qui inspectait le dortoir d’en bas du bâtiment-neuf, au moment de mettre son marron dans la boîte à marrons, − c’est le moyen qu’on employait pour s’assurer que les surveillants faisaient exactement leur service ; toutes les heures un marron devait tomber dans toutes les boîtes clouées aux portes des dortoirs. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
- (Populaire) Tête.
- Il a reçu un coup sur le marron.
- (Technique) Grumeau de farine se formant dans la pâte à pain lors du pétrissage.
- Marron, grumeau dans la pâte mal pétrie. — (Prudence Boissière, Dictionnaire analogique de la langue française, 1862, page 1080)
- (Technique) Peloton coagulé dans une table de plomb mal fondue.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- MARRON […] Sorte de grumeau qui reste dans le plomb mal fondu. — (Pierre Larrouse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, 1873, tome 10, page 1247)
- (Technique) Noyau non calciné d’une pierre passée au four à chaux.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Marbrerie) Partie très dure incluse dans le marbre et nuisant à son polissage.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Plâtrerie) Grumeau dans le plâtre.
- Cette gâchée est pleine de marrons !
- (Coiffure) Grosse boucle de cheveux ronde et nouée avec un ruban.
- Étienne de Jouy, le célèbre librettiste d’opéra, s’étonne en arrivant chez un ami pour dîner d’y trouver le père de celui-ci en habit de droguet à fleurs avec une perruque à marrons, son ami vêtu d’un habit français, sa femme en grande robe à la Médicis, tenant sur son bras un châle indien ; sa fille est vêtue à la grecque, son fils aîné à l’anglaise et les petits en mameluks. — (Patrick Barbier, À l’Opéra au temps de Balzac et Rossini, 2003 → lire en ligne)
- Le costume des juges peut paraître grotesque à un étranger : non que leur robe rouge doublée de satin blanc et leur rochet d’hermine n’aient de l’éclat et de la dignité ; mais ils sont affublés d’une perruque à marrons et à petite queue retroussée en plusieurs nœuds, poudrée plus ou moins également, et jetée au hasard de travers sur leurs cheveux, qu’elle ne cache pas en entier et qui déborde de toutes parts. — (Basile-Joseph Ducos, Itinéraire et souvenirs d’Angleterre et d’Écosse, 1834, page 34)
- (Ichtyologie) Petit poisson méditerranéen de la famille des pomacentridés, aplati latéralement (Chromis chromis)[17].
- Le Marron, ſelon Willughby, eſt un petit poiſſon qui n’a qu’environ quatre pouces de longueur, ſur une épaiſſeur aſſez conſidérable. — (Encyclopédie méthodique, Histoire naturelle, 1787, tome 3, page 247 → lire en ligne)
- Le marron a la chair fade et pleine d’arêtes.
- (Cinéma) Copie intermédiaire d’un film permettant de travailler sur une copie sans abîmer l’original.
- La première étape de la restauration a donc consisté à tirer un nouveau marron image à partir du négatif original et de rajouter les éléments manquants grâce à ce safety. — (Béatrice Valbin-Constant, Camille Blot-Wellens, Restauration du film « Donne-moi tes yeux » de Sacha Guitry, 3 décembre 2007, www.cinematheque.fr)
- Lettres et chiffres découpés en à jour dans une feuille de métal, destiné à être utilisé en tant que pochoir.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Désuet) (Alpes) (Lanslebourg-Mont-Cenis) Porteur savoyard dans les Alpes, guide de montagne, en particulier en Maurienne au Mont-Cenis.
- Du Passeur au Guide. Alors, et alors seulement, les marrons de Novalaise prennent une autre figure, à l’image de la montagne. On voit ses marrons l’aider, lui expliquer ce qu’on trouve en montagne […]. — (Renaud de Bellefon, Histoire des Guides de Montagne : Alpes et Pyrénées, 1760-1980, 2003, page 123)
- Apparut alors, disent les textes, quoddam genus hominum qui « marrones » vocantur (une sorte d’homme qu’on appelait marrons). On relève marones, marronai, marronnes, marucci, mazanes, et, en Val d’Aoste plus particulièrement, celle de marronniers. Leur clientèle était faite de grands personnages : diplomates, ambassadeurs, parfois de papes, d’ecclésiastiques […]. — (Nicolas Giudici, La philosophie du Mont-blanc, 2003, Literary Collections)
- On les appelle ordinairement Marrons. Ils sont divisés en plusieurs bandes et ont des petites chaises qu’ils portent tousjours à la main Quand la neige ni y est pas assez forte ni assez gelée, ils portent sur ces chaises les voyageurs, mais quand le froid a rendu la neige bien dur, et ils accommodent leurs chaises de façon, qu’ils ne portent a plus les voyageurs, mais les font glisser sur la neige avec tant de vitesse, particulièrement à la descente du Mont-Cenis, qu’à peine les peut on suivre des yeux. — (Guido Bentivoglio, 1713, Mémoires du Cardinal Bentivoglio, page 39)
- (Argot) Bagarre, baston, rixe.
- Prens toutes tes Baioffes [armes à feu], car il pourra bien y avoir du marron. — (Louis Ansiaume, Glossaire argotique des mots employés au bagne de Brest, 1821)
- (Argot) Testicule.
- À ce moment précis, j’ai dû vraiment agacer les abeilles car, à peine avais-je grimpé un iota de plus que BEEUUINZZZ BZZZZZ, toute une brigade ou compagnie m’attaqua, et vas-y que je te pique de la tête aux pieds, partout, semblait-il, avec un acharnement particulier sur mes fesses, ma saucisse beige et mes deux marrons couleur foncée ! — (Saer Maty Ba, Le serment du maître ignorant, 2020)
- (Cameroun) Beignet à base de farine de manioc ou de maïs.
- Kanga, achète-moi des marrons !
- Dans le calendrier républicain, nom du 29e jour du mois de fructidor[18].
- Dans le calendrier républicain c’était le 29e jour dans le mois de fructidor, le jour du marron. — (Jean Mayet, 365 jours ou Les Éphémérides allant du XVIe au XXe siècle, 2013, page 500 → lire en ligne)
-
acagnarderions
- Première personne du pluriel du conditionnel présent du verbe acagnarder.
-
prétention
- Droit que l’on a, ou que l’on croit avoir, de prétendre, d’aspirer à une chose ; espérance ; dessein ; vue.
- Non, non, la constance n'est bonne que pour des ridicules ; toutes les belles ont droit de nous charmer, et l'avantage d'être rencontrée la première ne doit pas dérober aux autres les justes prétentions qu'elles ont toutes sur nos cœurs. — (Molière, Dom Juan ou le Festin de pierre, acte I, scène II)
- Nous considérons aujourd'hui comme une parfaite cuistrerie l'ancienne prétention qu'eurent nos pères de créer une science de l’art ou encore de décrire l’œuvre d’art […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.IV, La grève prolétarienne, 1908, p.195)
- Le vrai fait nouveau, aujourd’hui, n’est peut-être pas que les peuples éprouvent les passions politiques, mais qu’ils prétendent les éprouver. Cette prétention suffit, d’ailleurs, à les rendre agissants et à fournir un merveilleux terrain d’exploitation à leurs meneurs. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, éd. 1946)
- Ce découpage géographique n'a pas la prétention de définir exactement et sur le plan strictement scientifique les différents domaines chorologiques en particulier entre les domaines atlantique et médioeuropéen qui disposent, notamment en France, de larges zones de transition. — (J.-C. Rameau, C. Gauberville & N. Drapier, Gestion forestière et diversité biologique, page 57, Librairie forestière, 2000)
- On comprend mieux l'acharnement avec lequel Sr Gallois voulait écarter les prétentions de la ville, si on sait qu'il croyait, en se référant à un arpentage effectué en 1629, que ce Bürgerwald englobait un tiers de la forêt indivise. — (Madeleine Barbier, La forêt de Haguenau et les questions de propriété, dans La forêt dans tous ses états: de la préhistoire à nos jours, sous la direction de Jean-Pierre Chabin, Association interuniversitaire de l'Est, Presses Universitaires de Franche-Comté, 2005, page 209)
- (Au pluriel) Exigences.
- Mais alors, les électeurs en élisant un anti-roi, se jetèrent de nouveau dans les bras du pape, qui ne manqua pas de renouveler ses anciennes prétentions. — (Johann Christian Pfister, Histoire d'Allemagne: depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, traduit par M. Paquis, vol.5, page 322, 1837)
- Dans le caractère de notre nation, il y a toujours une tendance à exagérer la force, quand on la possède, ou les prétentions du pouvoir, quand on le tient en main. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- Visée à l’esprit, au talent, à la considération ; affectation, recherche.
- Il n’a pas de prétentions.
- Il n’a aucune prétention.
- Elle est remplie de prétentions.
- C’est un homme sans prétentions.
- Un exposé, un style sans prétentions.
- (Ironique) (Au pluriel) Volonté de paraître, se séduire encore, en parlant d'une personne qui se croit encore jeune, jolie, qui veut plaire par des qualités qui ne sont plus de son âge.
- Cette femme a encore des prétentions.
-
accréditons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accréditer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accréditer.
-
destination
- Emploi auquel une personne ou une chose doit être affectée ou usage qu’on en peut faire.
- Les objets de ménage prédominaient ; parmi ceux-ci le vase de nuit en tôle émaillée tenait une place importante ; je crois fort qu'il servait à des usages nombreux et très différents de sa destination primitive. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Cet édifice a changé de destination.
- On a employé cette somme, ces fonds suivant la destination qui en avait été faite.
- Lieu où l’on doit se rendre ; lieu où une chose est envoyée, expédiée ; la détermination ou l'adresse de ce lieu.
- Lorsque nous arrivâmes à destination, la mer trop houleuse nous interdisait toute nouvelle tentative de débarquement. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- – Voici. Je m'appelle Jean Valjean. Je suis un galérien. J'ai passé dix-neuf ans au bagne. Je suis libéré depuis quatre jours et en route pour Pontarlier qui est ma destination. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 2, 3 ; 1862)
- Au carrefour de Mazagran, les Allemands m’ont interpelée pour me questionner sur mes intentions et ma destination. — A Vouziers, je vais a Vouziers, leur ai-je répondu, haletante, tout en leur présentant mes papiers. — (Marie-Gabrielle Copin-Barrier, Robert-Espagne, une tragédie oubliée: Une femme de gendarme raconte, L'Harmattan, 2009)
- Arriver au lieu de sa destination.
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deviendront
- Troisième personne du pluriel du futur de devenir.
- Supposons qu’on ait divisé le prisme en un nombre très-grand de tranches parallèles aux bases, les centres de gravité des tranches deviendront, pour ainsi dire, identiques avec ceux de la surface (les tranches). — (Charles Dupin, Géométrie et méchanique des arts et métiers et des beaux-arts, 1826)
-
condition
- Nature, état ou qualité d’une chose ou d’une personne.
- Ces espèces adventices, dont les graines sont apportées avec les semences introduites, ont pu résister à des conditions climatiques défavorables […]. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 34)
- Le soir, dédaignant les taxis, je rentrais à bord presque toujours en courant pour me maintenir en bonne condition physique. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Agressif ou flatteur, impromptu ou acharné, le dragueur égrène tout au long de son infructueuse quête sa concupiscente litanie. On presse alors le pas, tête baissée, découragée et battue, tristement ramenée à son humiliante condition de femme dans le décor flamboyant de la capitale. — (Djamila Saadi-Mokrane, « Petit lexique du dragueur algérois », dans La virilité en islam, sous la direction de Nadia Tazi & Fethi Benslama, Éditions de l'Aube & Intersignes, 1998, réédition de poche : Éditions de l'Aube, 2004, page 261)
- Qualité d’un objet par rapport à sa destination.
- Cet ouvrage n’a pas les conditions requises, exigées, demandées.
- Un livre, un exemplaire dans de bonnes conditions, un livre, un exemplaire dans un bon état de conservation.
- État d’une personne considérée par rapport à sa naissance.
- La Révolution ne convient qu’au peuple, aux hommes de toutes les conditions qui ont une âme pure & élevée, aux philosophes amis de l’humanité, aux sans-culottes, qui se sont, en France, parés avec fierté de ce titre, […]. — (Maximilien de Robespierre, Discours contre Brissot & les girondins, 10 avril 1793)
- Ses paroles sont celles d’un honnête homme et de quelqu’un au-dessus de sa condition. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- (Noblesse) État d’une personne appartenant à la noblesse.
- Dorante.— Parbleu, cela est plaisant ; ce que tu as juré pour homme, je l’ai juré pour femme, moi ; j’ai fait serment de n’aimer sérieusement qu’une fille de condition. — (Marivaux, Le Jeu de l’amour et du hasard, 1730)
- Mondenod, doué d’un cœur excellent et homme de courage, un peu voltairien, fut disposé à faire le gentilhomme, reprit M. Alain ; son éducation aux Grassins, où se trouvaient des nobles, et ses relations galantes lui avait donné les mœurs polies des gens de condition, que l’on appelait alors aristocrates. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, premier épisode)
- On sent bien que Vidock s’en trouve flatté. Diantre, une femme de condition! C’est la première; il en aura bien d’autres… — (Bruno Roy-Henry, Vidock, éditions l’Archipel, 2001, page 41)
- Profession, état dont on est, fortune qu’on possède.
- Le hasard l’avait conduit chez les faisans, lui permettant d’échapper à la condition subalterne et mouisarde de représentant en cartes postales illustrées. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 124)
- Pour tous les ouvriers et toutes les ouvrières du textile la condition empirait avec la hausse des prix. — (Henri Manceau, Des luttes ardennaises, 1969)
- (Vieilli) Domesticité, et, en ce sens, on le dit souvent absolument.
- Il est en condition.
- Dans sa manière de sentir, d’être bonne et pitoyable, d’être dure et hautaine, d’être fine et bornée, d’avoir la peau blanche et les mains rouges, elle était la demoiselle de village dont les parents « étaient bien de chez eux » mais, ruinés, avaient été obligés de la mettre en condition. — (Marcel Proust, Le Côté de Guermantes, 1re partie, Gallimard, 1921, p. 76)
- Quand l'âge fut venu, elle entra en condition. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 62)
- Je te donnerai tout liberté pour aller à la ville chercher une condition. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 210)
- Situation où l’on se trouve.
- Il n'avait pas de chemise quand les visiteurs entrèrent. Il tenait une bible à la main. Il nous reçut poliment, dit l'auteur, et nous exposa avec tristesse, mais avec calme, l’horreur de sa condition. — (Amédée Renée, « Critique de La misère des classes laborieuses en Angleterre et en France, par Eugène Buret », dans La Revue de Paris, nouvelle série : tome 36, Paris, décembre 1841, page 124)
- De nos jours il y a malheureusement aussi de moins en moins de grands-mères et de grands-pères auxquels les conditions de vie familiale et sociale permettent de raconter des histoires à leurs petits-enfants. — (Laurence Lentin, Apprendre à parler à l'enfant de moins de six ans : où ? quand ? comment ?, tome 1, ESF éditions, 1997, page 171)
- Je ne suis pas en bonne condition pour vous rendre service.
- Il était dans une triste condition. — Améliorer sa condition.
- Parti avantageux ou désavantageux que l’on fait à quelqu’un dans une affaire.
- Être en bonne, en mauvaise condition.
- Clause, charge ou obligation moyennant laquelle on fait quelque chose.
- Le 5 février, les deux parlementaires apportent une copie authentique du traité conclu entre la France et l’Allemagne pour fixer les conditions de l’armistice. — (Général Ambert, Récits militaires : L’invasion (1870), Bloud & Barral, 1883, page 439)
- Accepter, obtenir des conditions.
- Condition avantageuse.
- Condition onéreuse mais nécessaire.
- Condition tacite ou expresse.
- Les conditions d’un marché, d’un engagement.
- Cahier des charges, clauses et conditions auxquelles aura lieu la vente.
- Vendre une chose sous condition, à condition, la donner sous condition, la garantir, s’engager à la reprendre si elle n’est pas de la qualité qu’il faut.
- J’appris bientôt que la vie ne nous est accordée que sous conditions et que ces conditions parfois sont lourdes. — (Jean Guéhenno, Journal d’un homme de 40 ans, Grasset, 1934, réédition Le Livre de Poche, page 31)
- Baptiser sous condition, se dit de la manière d’administrer le baptême à un enfant, lorsqu’on doute s’il a été baptisé, s’il est vivant, ou lorsque sa conformation est tellement monstrueuse qu’on ne sait pas s’il est homme.
- Préalable, ce sans quoi un être ou un objet ne pourrait exister.
- La santé est une condition du bonheur.
- Voilà les conditions auxquelles un état peut subsister.
- Les conditions du succès sont les suivantes.
- Certaines conditions sont nécessaires pour assurer la liberté civile et politique.
- Une condition peut être nécessaire sans être suffisante, pour que tel ou tel phénomène se produise.
- (Mathématiques) Postulat nécessaire.
- Telles conditions sont nécessaires pour que telle ligne ou telle surface soit déterminée, ou pour que telle relation ait lieu.
- (Programmation) Structure de contrôle qui permet une exécution selon des critères.
- (Vieilli) Examen.
- (En particulier) (Textile) Essai et examen des textiles aux divers points de vue de l’humidité, du poids, de la solidité, etc.
- (Par extension) Établissement où se faisait cet essai.
- La condition des soies de Lyon soumet les soies à cinq sortes d’épreuves. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
-
absorption
- Action d’absorber.
- Il me semble que ce porteur est un peu trébuchant, grâce sans doute, à une absorption trop prolongée de vodka. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre III, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- […] au premier symptôme, l'apparition d'un léger œdème prétibial, il fallait cesser toute absorption de viande de conserve et se nourrir exclusivement de légumes conservés ou secs et de viande fraîche. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- (Physiologie) Fonction par laquelle les êtres organisés attirent à eux et pompent les fluides qui les environnent ou qui sont exhalés intérieurement.
- L’absorption du chyle se fait à la surface des intestins.
- (Argot polytechnicien) (XIXe siècle) Repas offert chaque année aux anciens de l’École polytechnique par la promotion nouvelle. On y absorbe assez de choses pour justifier le nom de la solennité.
- Lorsque le taupin a été admis, il devient conscrit et comme tel tangent à l’Absorption. Cette cérémonie annuelle a été imaginée pour dépayser les nouveaux, les initier aux habitudes de l’École, les accoutumer au tutoiement.
- (Cartographie) Transformation d'énergie rayonnante en une autre forme d'énergie par interaction avec la matière. (Commission Internationale de l'Éclairage)[1].
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.