Dictionnaire des rimes
Les rimes en : bousin
Que signifie "bousin" ?
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- (Maçonnerie, Taille de pierre) Surface tendre des pierres qui sortent de carrière.
- Cela ne provient pas que du mauvais choix qu’on a fait des dites pierres et de la négligence qu’on a eue d’en ôter le bouzin. — (Procès verbaux de l’Académie royale d’architecture, 1671-1793, Paris, 1921, tome 1, page 172)
- Les renovicteurs ont pris un malin plaisir à enlever les pierres de la maison de Ma tante Tirelire Relot! — (Chanson 🎶 lors d’un jeu d’enfants pour mémoriser les prénoms de l’ensemble du groupe!)
- Tourbe de qualité inférieure.
- C’est aujourd’hui dimanche, bal de nuit. J’aurais pourtant bien voulu partir avant l’entrée des bousins. — (Joris-Karl Huysmans, Le Drageoir des épices, 1877)
- Glace spongieuse et mêlée d’herbes, de sable ou de terre.
- Il fallait continuer, coûte que coûte, sur ce bousin spongieux, malgré la neige glacée d’où sortaient des branchages cassés et des feuilles roussies. — (Paul Morand, Fin de siècle, 1957, Fleur-du-Ciel)
- (Par métonymie) (Familier) Situation inconfortable ou délicate.
- On est dans le bousin, dans un sacré bousin, tu nous as tous mis dans le bousin, à toi de nous en sortir !
- Et, pour l’affiche, quel bousin, grand Dieu ! Enfin, il s’était décidé à mettre les noms des deux actrices en lettres d’égale grosseur. — (Émile Zola, Nana, 1881)
- Depuis que nous avons les Prussiches, ça ne marche plus du tout dans le bousin. — (Léon Bloy, Repaire d’Amour, dans Sueur de sang, 1893)
- Dans le bousin ambiant, Dieu sait s’il y a eu des bêtises proférées après le crime contre Charlie Hebdo, mais s’il fallait attribuer le prix de la pire d’entre elles, Barack Obama le gagnerait haut la main — (Franz-Olivier Giesbert, « Faut-il avoir peur du père Fouettard ? », éditorial du Point, no 2211 du 22 janvier 2015, page 9)
- La bouse de vache est un bon boursin pour une digue: la résistance au temps est incontestable! — (Les maisons 🏠 de plusieurs peuples furent construites en bouse: l’une a résisté pendant presque de 1400 ans.)
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "bousin".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
-
adjoins
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de adjoindre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de adjoindre.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de adjoindre.
-
nestorien
- (Religion) Relatif au nestorianisme.
- À Éphèse, les premières grosses chaleurs estivales échauffent les esprits. Dans les églises, dans les rues, sur les places publiques, évêques, prêtres et moines, nestoriens et cyrilliens se prennent à partie et s'invectivent en termes crus. La situation devient intenable. — (Frédéric Lenoir, Comment Jésus est devenu Dieu, Éditions Fayard, 2010, chap. 6)
- La majorité des textes en sogdien retrouvés à Tourfan et à Dunhuang datent des VIIIe-IVe siècles et sont religieux : bouddhiques (souvent traduits du chinois), chrétiens nestoriens et manichéens. — (Jean Sellier, Histoire des langues et des peuples qui les parlent, La Découverte, 2019, page 186)
-
parviens
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de parvenir.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de parvenir.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de parvenir.
-
cornélien
- Qui a le caractère du style de Pierre Corneille.
- J’ai ôté toutes les dissertations cornéliennes qui anéantissent l’intérêt. [1]
- Le vers cornélien a de la grandeur, de la simplicité et une grave harmonie. — (Littré)
- Relatif aux tragédies de Pierre Corneille.
- Il est tout à fait évident que la liberté serait gravement compromise si les hommes en venaient à regarder les valeurs homériques (qui sont bien près des valeurs cornéliennes) comme étant seulement propres aux peuples barbares. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VII, La morale des producteurs, 1908, page 338)
- — Choix cornélien— C’est le mot que je cherchais — (René Goscinny, Strapontin et le gorille, 1962, réédition Le Lombard, 1998, page 150)
-
apollinien
- (Religion) Relatif à Apollon, le dieu du soleil et des arts.
- Le mythe apollinien.
- (Par analogie) Qui vise la perfection, l’esthétisme, la beauté pure.
- Le jeu d’ego consiste à se trouver génial en concordance avec les idéaux apolliniens de l’olympisme moderne.
- Mais Martha Argerich aime les « mauvaises herbes », préfère les dionysiaques débraillés aux impeccables apolliniens. — (Renaud Machart, « Rencontres musicales improbables à Ramatuelle », dans Le Monde, 22 juillet 2010 [texte intégral])
- Il inscrivait la traduction parmi les sciences du langage en la bannissant, sans doute malgré lui, des temples apolliniens de l’esthétique. — (Charles Le Blanc, « Le complexe d’Hermès », dans Presses de l’Université d’Ottawa, 2009, page 107)
-
duralumin
- Ensemble d'alliages légers à base d’aluminium (> 90 %), de cuivre (3-5 %), de magnésium (0,4-2,4 %) et de manganèse (0,3-1 %), employé en raison de sa faible densité, de sa résistance mécanique et de sa résistance à la corrosion.
- Sous cette forme, l’élektron est beaucoup moins cher que le duralumin. La colonne i donne le prix volumétrique rapporté au kilogramme de résistance. Sous cet aspect le coefficient i = h/d serait sensiblement le même pour l'aluminium, le duralumin et l’élektron. — (Bulletin de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, 1921, vol. 120, p. 891)
-
faquin
- En 1534, Rabelais l’utilise au sens de « portefaix », de l’ancien français facque, ou fasque, lui-même du néerlandais fak (« poche »). L’italien moderne facchino a conservé le sens de « portefaix », inusité en français moderne.
- Guiraud le fait venir d’un radical fasc-, apparenté au latin fascis (« faix, charge »). — (Le Grand Robert de la Langue Française, 2e éd.)
- De l’italien facchino attesté en 1442[1] ou de l’espagnol faquín attesté en 1445[1], eux-mêmes issus de l’arabe فقيه, faqih (« juriste spécialisé dans le fiqh, la jurisprudence islamique »)[2].
-
cananéen
- Relatif au pays de Canaan.
- Ces résidus d’opium ont été retrouvés dans des vases en céramique découverts à Yehud (centre), dans des tombes cananéennes mises au jour en 2012 et vieilles de plus de 3 500 ans. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 23 septembre 2022, page 23)
- Les habitants de Sodome et de Gomorrhe étaient de sang cananéen.
-
médecin
- (Archaïsme) De médecin, des médecins.
- le doigt medecin ou le doigt annulaire — (Antoine Oudin, Le tresor des deux langues espagnolle et francoise de Cesar Oudin, augmenté sur les Memoires de son Autheur, Antoine de Sommaville, 1645, page 273)
- Digito medico. Le doigt médecin est le quatrième doigt. Il n’y a pas la moindre raison à cette dénomination bizarre ; car jamais médecin n’emploie le quatrième doigt ni plus fréquemment que les autres, ni à quelque usage particulier ; […] — (Pline l’Ancien, Histoire naturelle, tome 18, C. L. F. Panckoucke, 1833, page 139)
-
chelléen
- (Préhistoire) (Désuet) Relatif à la période du Chelléen (Paléolithique inférieur) ou à l’industrie lithique qui la caractérise.
- Une grande objection contre l’instrument chelléen, c'est qu’il est trop complexe pour être un instrument primitif ! C’est une illusion qui s’évanouit devant un peu de réflexion. Il est au contraire tout simple et tout naturel que l’instrument chelléen ait été le début de l’industrie humaine. — (Gabriel de Mortillet, Le Préhistorique - Antiquité de l’homme, C. Reinwald, 1883, page 146)
-
eurasien
- (Géographie) Relatif à l’Eurasie.
-
bouquetin
- (Zoologie) Espèce de chèvre sauvage vivant en montagne ou en plaine, dont le mâle a de longues cornes à bourrelets et recourbées vers l'arrière.
- Il voulait saisir la crinière de Jehol quand il vit enfin descendre, en dansant, une famille de bouquetins. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- (Zoologie) Variante de bouquetin des Alpes (caprin).
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il se blasonne comme le bouc dont il se distingue par la forme des cornes. À rapprocher de bouc, chamois, chèvre et mouflon.
- D’argent au bouquetin de sable rampant, accorné d’or et vilené de gueules, qui est de Gais en Suisse → voir illustration « armoiries avec un bouquetin »
-
enjoint
- Participe passé masculin singulier de enjoindre.
- Troisième personne du singulier du présent de enjoindre.
- Il nous est à tous deux expressément enjoint De l’envoyer à Rome et de n’y manquer point. — (Jean Mairet, Sophonisbe V, 2)
-
babouin
- Espèce de singe de la sous-famille des cercopithécinés.
- Bien que tous les babouins puissent parfois se tenir debout, leur mode normal de progression est à quatre pattes, ce qui est d’ailleurs beaucoup plus naturel pour des créatures ayant abandonné la vie en forêt pour la vie en plaine [2].
- De même, dans un documentaire saisissant, on voit un léopard poursuivre et tuer une mère babouin. — (Mathieu Ricard, Plaidoyer pour l'altruisme, NiL, Paris, 2013, page 194)
- Ces babouins, qui forment de véritables troupes, ont des mœurs des plus étonnantes : ils adoptent par exemple des chiens qui leur servent de chiens de garde ! — (Didier Raoult, Épidémies. Vrais dangers et fausses alertes, Michel Lafon, avril 2020, page 93)
- (Péjoratif) Vieillard laid et ridicule.
- C’est un vieux babouin.
- (Vieilli) Figure grotesque des corps-de-garde, que l'on faisait baiser aux soldats par punition [3].
- Petit bouton qui vient aux lèvres après avoir bu dans un verre malpropre.
- Sa gueule est juteuse, elle est pleine de babouins — (Ch. VIRMAÎTRE, Dict. d’arg. fin-de-s., Suppl., 1899, page 30.)
- (Sens figuré) (Familier) Enfant étourdi et mal élevé.
- C’est un petit babouin.
- Faites taire ces petites babouines.
- Allons donc, petit babouin.
- (Vieilli) (Argot) (Au pluriel) Lèvres, bouche [3].
-
concubin
- Personne qui vit avec un partenaire en état de concubinage.
- Redoutant qu’à son retour son concubin ne lui fasse de vifs reproches et ne la frappe, elle décida de faire disparaître l’entant. — (Jean-Luc Viaux, L’amour infanticide, 2014)
- (Au pluriel) Les deux membres d’un couple en état de concubinage.
-
forain
- (Sens étymologique) Qui n’est pas du lieu, étranger.
- Le droit de faire la traite fut réservé aux domiciliés, à ceux qui avaient fait souche. [...] Cette décision marquait un premier écart envers la tutelle de la mère patrie. Elle peut être considérée comme le point de départ de la lutte épisodique, mais qui dura cent ans, entre les forains et les domiciliés. — (Jean Hamelin (dir.), Histoire du Québec, Edisem, 1977, page 104)
- (Droit) Saisie foraine, saisie des effets mobiliers d’un débiteur de passage, étranger à la commune.
- (Droit) Audience foraine, audience tenue par le juge de paix, en dehors du chef-lieu de canton.
- (Marine) Extérieur, qualifie un lieu de mouillage en dehors d’un port.
- Un mouillage forain.
- Une attraction foraine (3).Relatif à une foire, qui accompagne ; qui fréquente les foires.
- Ainsi s'affirme, incoercible, le besoin réflexe d'ajuster notre condition à ce qu'elle est et non de suivre l’exclamation superlative des vertiges forains et des boules à facettes des bals pour séduire les filles. — (Boris Rybak, Vers un nouvel entendement, Éditions Denoël, 1973, page 13)
- Une fête foraine.
- Une attraction foraine.
- Un homme avait hérité d’un carrousel, à une époque où l’attraction foraine commençait à s’enrichir des trouvailles de la modernité, du billard électrique à la chasse à l’ours électronique, en passant par le jackpot, le train fantôme, les circuits aériens à grande vitesse et à grand vertiges, les manèges de l’extrême. — (Jean-Pierre Otte, Histoires du plaisir d’exister, 1997)
- Un marchand forain.
- (Par extension) Relatif aux marchands forains.
- Ses cheveux, étalés en frange sur le front, s’y déroulaient avec une élégance foraine du meilleur aloi. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
-
chafouin
- Celui qui est maigre, de petite taille, avec une mine basse et sournoise.
- Sans répondre, l’argousin fait signe à ses hommes et s’en va bien vite. À peine est-il sorti dans la rue qu’un chafouin l’aborde : […]. — (Hubert de Maximy, La Bande Noire : Les enquêtes de l’Écrivain public, Paris : Terres de France, 2014, chapitre 5)
- Arlette essayait aussitôt d’allumer dans son souvenir le visage de la gamine en question. « Probablement la rouquine du premier rang qui savait à peine ses lettres ! Une chafouine à surveiller, en effet ! » — (Claude Le Roy, La Horsaine, Éditions Cheminements, 2005, page 88)
-
musicien
- (Musique) Personne qui joue ou compose de la musique.
- (Spécialement) Personne qui fait profession de composer ou d’exécuter de la musique.
- La musique exprime les sentiments, mais elle serait bien empêchée de les définir, et, sans le commentaire des paroles, absent de la musique instrumentale, l’auditeur reste toujours dans un certain vague quant à la nature et à l’objet du sentiment dont s’est inspiré le musicien. — (Pierre Lasserre, Philosophie de Goût musical, Les Cahiers verts n° 11, Grasset, 1922, page 50)
- De leur balcon qu’on atteignait par une échelle, les musiciens déversaient sans répit sur la foule, des airs de valse, de java, de shimmy, de charleston et tout le monde se trémoussait. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- La maison de production fournissait les choristes et les musiciens, suggérait fortement les chansons, déterminait les arrangements, et quelques choubidous plus tard, Françoise Deldick, Agnès Loti, Michèle et ses Wouaps sortaient de l’ombre. — (Luc Mercure, La mort de Blaise, éditions Leméac, 2008, page 35)
- Jean-Pierre Marielle alias Monsieur de Sainte-Colombe — Je ne pense pas que je vais vous admettre parmi mes élèves.Guillaume Depardieu alias Marin Marais jeune — Dites-moi pourquoi ?Monsieur de Sainte-Colombe — Vous faites de la musique, monsieur, vous n’êtes pas musicien ! — (Tous les matins du monde, film de Alain Corneau, 1991)
- (Argot) Maître-chanteur.
- Portalis commença par exercer ses petits talents de musicien. Il essaya d’abord de faire chanter Jules Ferry, pour une histoire d’enfants frauduleusement légitimés. L’affaire fit grand bruit. Puis il fit chanter le duc d’Aumale […]. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 101)
- (Argot) (Désuet) Haricot.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Militaire) (Canada) Désignation du grade d’un membre du Governor General’s Foot Guards affecté à des fonctions de musicien détenant le grade de soldat[1]
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
foin
- Herbe fauchée et séchée qui sert principalement à la nourriture des chevaux et des bestiaux.
- Ici je ne vis que des hommes fort occupés de chevaux, de foin, et des autres genres de ravitaillement ; tout cela exactement fait, et sous la pression de cette continuelle peur. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 14)
- Moi aussi, les soirs trop chauds m’ont terrassée ; moi aussi, l’odeur musquée des foins, les roulades du rossignol m’ont livré à la folie, à la faute. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 10)
- Durant l’hiver, les bœufs et les moutons doivent se nourrir de foin, herbe séchée qui a poussé au printemps dans les prairies humides et ensoleillées. — (Brigitte Coppin, À la découverte du Moyen Âge, Père Castor Flammarion, 1998)
- Le moment est propice pour capter les couleurs de la campagne, plutôt jolie dans ce coin de pays : une botte de foin, une vieille grange, une vache. — (Le Devoir, 30-31 décembre 2006)
- Nous étions donc tous là ce samedi avec nos 17 enfants qui s’épivardaient dans les bottes de foin […]. — (Le Devoir, 4 mai 2007)
- Sur mes pantalons de cadre, devenus pantalons de berger, il y a maintenant du sang, du fumier, du placenta, de la laine, de la boue, du foin, de l’eau sale, des écorchures de canif émoussé, des traces de marqueur de bétail bleu, du pus, du piétin. — (Lefebure, Mathyas, D'où viens-tu, berger?, Montréal, 2006)
- Nourries au foin, les biquettes ne donnaient pas un lait aussi savoureux et parfumé. Rien ne valait les pâtures gourmandes du printemps et de l'été. — (Jérôme Deliry, L'Héritage de Terrefondrée, Éditions Calmann-Lévy, 2013, chap. 6)
- Herbe sèche avant qu’elle soit fauchée. Note : Ce terme est généralement utilisé au pluriel.
- Une pièce de foin. — Couper le foin. — Les foins sont beaux. — On coupe les foins. — La saison des foins.
- (Par analogie) Ensemble des fleurons tubulaires du capitule (fond) immature de l’artichaut.
- Prenez des artichauts que vous appropriez dessus et dessous faites-les cuire dans l'eau assez pour pouvoir enlever le foin mettez-les sur une tourtière avec huile, gousses d'ail, sel, poivre.— (Alexandre Dumas, Denis-Joseph Vuillemot, Petit dictionnaire de cuisine, 1882, page 57)
- (Au pluriel) (Familier) Fenaison.
- Depuis quand ce commerce-là durait-il ? Depuis les foins assurément, cela c’était indubitable, mais qui sait si auparavant déjà, il n’y avait pas quelque chose. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Québec) (Populaire) Argent.
- Je voudrais bien faire comme lui, mais pour ça, il faut avoir du foin. — Elle peut bien te payer ça, elle ne manque pas de foin.
- […] si nos experts économistes de la Commission Séguin (et de nombreux autres experts) ont raison, le Québec s'est fait avoir pour 50 millions de dollars par semaine depuis presque 10 ans. Pour ceux qui savent compter, tout cela commence à faire pas mal de foin. — (Le Devoir, 14 novembre 2006)
-
détint
- Troisième personne du singulier du passé simple de détenir.
-
commun
- Qui sert, qui peut servir à tout le monde ou seulement à plusieurs personnes.
- Un puits commun.
- Une cour commune.
- Passage, escalier, chemin commun.
- Cela est commun à tout le bourg, commun aux deux maisons.
- Les biens les plus précieux, répondit M. Bergeret, sont communs à tous les hommes et le furent toujours. L'air et la lumière appartiennent en commun à tout ce qui respire et voit la clarté du jour. — (Anatole France, Monsieur Bergeret à Paris, chapitre XVII, 1901)
- Partagé par différents êtres ou par différentes choses.
- La cour d’appel partagea alors les dommages, selon les principes de la faute commune, constatant que la victime s’était imprudemment aventurée sur un boulevard passager, sans prendre les précautions nécessaires. — (Orville Frenette, L'incidence du décès de la victime d'un délit ou d'un quasi-délit sur l'action en indemnité, Librairie de l'Université d'Ottawa, 1961, page 85)
- Le boire et le manger sont communs à l’homme et aux animaux.
- La vie végétative est commune aux animaux et aux plantes.
- Qualités communes.
- Traits, caractères communs.
- Ami commun.
- Péril commun.
- Des goûts communs les rapprochèrent.
- Cette douleur, cette joie m’est commune avec bien des gens.
- Entreprendre une chose à frais communs.
- La commune mesure de deux quantités.
- J’ai cela de commun avec lui.
- Cette affaire n’a rien de commun avec celle dont il s’agit.
- (En particulier) Mutuel, réciproque.
- D’un commun accord.
- Public, collectif.
- L’intérêt commun
- Le bien commun.
- Général ; ordinaire ; habituel ; moyen ; qui appartient ou peut appartenir à la plupart des hommes ou à un grand nombre d’hommes.
- Le meilleur préservatif contre les souris est un chat, non pas un chat angora, mais un chat à poil lisse et ras, rayé de gris et de brun, de la race commune appelée chat de gouttière. — (« Souris », dans la Grande encyclopédie illustrée d’Économie domestique et rurale, par Jules Trousset, Paris : chez Fayard frères, s.d. (vers 1875), page 2310)
- À huit heures et demie la directrice fut remplacée par une adjointe, Mme Galant, grosse femme assez commune, qui avait l’air d’une marchande des Halles cossue, plutôt que d’une institutrice. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- […] une décence qu'on ne trouve pas à ce point dans les campagnes où la trivialité est si commune. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 31)
- C’est l’opinion commune.
- Une erreur très commune.
- Une destinée commune.
- L’usage en est fort commun.
- Il n’y a rien de si commun, rien n’est plus commun.
- Cette terre donne tant de revenu, année commune, bon an, mal an, en compensant les mauvaises années avec les bonnes.
- Répandu et abondant ; fréquent ; courant.
- Les melons sont fort communs cette année.
- Les bons muscats sont communs en Languedoc, en Provence.
- Il est commun de croiser des cerfs dans ces forêts.
- (En particulier) (Mathématiques) Propriété valable pour plusieurs nombres ou entités.
- Diviseur commun.
- Le plus grand commun diviseur.
- Dénominateur commun.
- (Géométrie) Ce qui appartient à la fois à deux figures que l’on compare.
- L’angle a, le côté b et c sont communs à tel triangle et à tel autre.
- (Droit de la copropriété) Relatif à une communauté de biens.
- Époux communs en biens.
- Le contrat porte que les époux seront communs en biens.
- (Linguistique) Qualifie les mots, les termes ordinaires d’une langue, par opposition à ceux qui ne sont usités que dans les arts et dans les sciences.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Linguistique) Qualifie la langue qui est parlée le plus généralement dans un pays, ou parfois sert de langue d'échange (koiné).
- En France, le français est la langue commune.
- Qui est médiocre, qui ne sort pas de l’ordinaire, qui est peu estimable dans son genre.
- Il a fait un discours très commun.
- C’est un orateur fort commun.
- Une invention commune.
- Rien de plus commun.
- De peu de valeur et d’une qualité médiocre.
- Un marchand qui n’a que des marchandises très communes.
- Il n’y a là rien que de commun.
- Vulgaire, bas, par opposition à noble, distingué.
- Son langage est bien commun.
- Cette femme a des manières communes.
- Tu as tous les mauvais instincts. Par-dessus le marché, tu es commune. J’ai honte de toi. Dès ta petite enfance, j’ai compris que tu ne serais jamais une dame. — (Julien Green, « Moïra », 1950, réédition Le Livre de Poche, page 40)
- (Grammaire) Épicène, ayant une terminaison identique au masculin et au féminin [2].
- (Linguistique) Dans certaines langues, genre grammatical avec tous ses articles issu d'une fusion du masculin et du féminin, alors que le neutre demeure.
- Le mot lag (« loi ») est du genre commun en suédois.
-
dessin
- Représentation d’objets, de personnages, de paysages, etc. sur une surface à l’aide d’un crayon, à la plume, au pinceau ou par tout autre instrument.
- Le dessin n’est pas la forme, il est la manière de voir la forme. — (Edgar Degas)
- On pourra songer aussi au déhanché gracieux que Musset arbore, par exemple, dans le célèbre dessin de Devéria le représentant en costume de page de la cour de Charles IX, […]. — (Valentina Ponzetto, Musset ou la Nostalgie libertine, Droz, 2007, page 156)
- On trouve à La Mecque des représentations de la Kaaba depuis le XIXe siècle. Et pour la plupart des musulmans, un dessin est un dessin, pas une représentation du prophète ! — (Kader Attia, Interview par Yasmine Youssi, Télérama n° 3 393, janvier 2015)
- Des dessins de Raphaël, de Callot, de Watteau, d’Ingres.
- Des dessins tracés sur la muraille avec du charbon, avec de la craie.
- Motif fantaisie, plus ou moins varié qu’on applique sur divers objets, et principalement sur les étoffes, pour les orner.
- Le dessin d’une indienne, d’un papier de tenture.
- Cette étoffe est d’un joli dessin.
- Un dessin bleu sur un fond jaune.
- Le dessin d’une broderie, d’un guillochis, d’une mosaïque.
- Faire des dessins sur quelque chose.
- Art qui enseigne à bien dessiner.
- À l’école, on lui avait enseigné, avec le calcul, les éléments du dessin, et il en savait assez pour se débrouiller en géométrie. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 151 de l’édition de 1921)
- Les arts du dessin, Les arts dont le dessin fait la partie essentielle, comme la peinture, la gravure, la sculpture.
- (En particulier) Délinéation, contourage des figures. Dessin technique.
- Dessin correct, exact.
- Le dessin est la probité de l’art.
- Plan d’un bâtiment, d’un parc, d’un jardin.
- J’ai fait faire le dessin de ce bâtiment par un habile architecte.
- Le dessin de ce jardin a été fait par un maître jardinier.
-
boudin
- (Cuisine) Boyau rempli de sang et de graisse de porc, avec l’assaisonnement nécessaire. — Note : Au Moyen Âge, il était nommé « saucisse de sang » (expression qui est restée en américain moderne et en allemand (Blutwurst)).
- En arrivant chez les Messelon, Honoré entendit la rumeur infâme des calotins. Sans perdre la tête il arrêta la voiture au ras de la fenêtre, sauta du siège dans la cuisine, courut au placard prendre l’entonnoir qui servait à couler le boudin et, l’embouchant comme il eût fait un porte-voix, hurla par deux fois :« Nom de Dieu de nom de Dieu de bordel de merde ! » — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 182)
- Les plus anciens ont la larme à l’œil et la salive à la bouche en se partageant le boudin et en rappelant les bâfrées de jadis. — (Jean Ferniot, Morte saison, Grasset, 1996)
- Elle disposa sur la table plusieurs entrées d'un hors-d’œuvre gargantuesque : acras - sorte de beignets épicés –, mousses d'avocat agrémentées de lait de coco, le fameux boudin créole et pour finir, du féroce de morue à l'avocat. Ma bouche chauffa après les acras, s'enflamma suite au boudin et s'arracha horriblement dès la première bouchée du féroce de morue. — (Laurence Hébert, Franck : « Soleil Noir », Éditions Edilivre, 2015)
- (Textile) Cordon de fibre textile, avant l’étirage et la torsion.
- On distingue parmi eux : les fils flammés ou marbrés (obtenus par l’alimentation régulière et continue d’un fil simple et de l’alimentation intermittente, à intervalles réguliers, d’un boudin provenant de la carde boudineuse), […] — (D. de Prat, Nouveau Manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (Marine) Coussinet de grosse toile empli de sable qui maintient les plats et les assiettes à bord des navires dans les grands roulis.
- (Chemin de fer) Bourrelet de la partie intérieure d’une roue, qui assure le guidage sur la voie ferrée.
- (Marine) Bourrelet de cuir qui fait le tour du navire à la hauteur du second pont.
- (Par analogie) (Architecture) Gros cordon de la base d’une colonne.
- (Sellerie) Petit porte-manteau de cuir, en forme de valise, qu’on attache sur le dos d’un cheval.
- (Serrurerie) Ressort qui est formé d’une spirale de fil de fer, d’acier, de cuivre.
- (Coiffure) Boucle de cheveux en spirale qui est ferme et un peu longue.
- Être frisé en boudins.
- [À Londres, aux Communes], le président et les secrétaires seuls portaient la robe de soie et la perruque sacramentale de laine grise à deux ou trois boudins. — (François-Xavier Garneau (1809-1866), Voyage en Angleterre et en France dans les années 1831, 1832 et 1833 (1855))
- Les boudins de sa chevelure formaient des étages, et un collier de saphirs étincelait à sa poitrine, grasse et blanche comme celle d’une femme. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Hérodias, 1877)
- (Industrie minière) (Désuet) Mèche avec laquelle on mettait le feu à la mine.
- (Par extension) (Populaire) Mot qui désigne beaucoup de choses ou de réalisations qui se présentent sous forme d’un cordon ou d’un bourrelet.
- Il a formé un boudin de mastic qu’il a utilisé pour colmater la fuite au raccord du tuyau.
- Il a formé des boudins de terre glaise qu’il a utilisé pour canaliser l’eau.
- « Mais cette redingote te va comme un gant ! À peine quelques plis sous les bras et des effets de boudin dans la région du ventre. » — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 119)
- Elle plongea son avant-bras entre le dossier et le siège, explora toute la longueur du capitonnage, ramena du tabac pulvérisé, de la cellophane froissée en boule, un crayon, un comprimé d’aspirine, mais ne rencontra aucun pyjama roulé en boudin. — (Colette, Le toutounier, 1939)
- (Familier) (Injurieux) Fille disgracieuse, laideron.
- Une grande fille vêtue solide mais guère suivez-moi jeune homme, des cheveux raides rituellement permanentés au mois de mai depuis la première communion, en langage d’homme ça s’appelle un boudin. Des tas de filles savent « s'arranger d'instinct ». Moi pas. — (Annie Ernaux, La femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, page 371)
- C’est quand même incroyable, y a pas moyen de trouver un mec un peu sympa pour passer la nuit dans ce bled ! On n’est quand même pas des boudins ? — (Bertrand Blier, Notre histoire, 1984)
- « J’ai toujours appelé les filles les boudins », répond alors avec le plus grand naturel l’animateur. Pourtant, on ne l’y reprendra plus. — (Raphaëlle Bacqué, Patrick Poivre d’Arvor, Nicolas Hulot, Gérard Louvin… Retour sur l’âge d’or des intouchables de TF1, Le Monde, 19 janvier 2022)
- (Sens figuré) Qui ressemble à un boudin.
- Il commença par Rosa la Rosse, qui découvrit une chose informe, toute ronde, sans cheville, un vrai « boudin de jambe », comme disait Raphaële. — (Guy de Maupassant, La maison Tellier, 1881, réédition Le Livre de Poche, page 27)
- (Belgique) Traversin.
- Surnom des auxiliaires de police en Suède[1].
- Le boudin respire lourdement, reste longtemps silencieux. — (Niklas Natt och Dag, 1794, Sonatine, 2021, page 182)
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disconviens
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de disconvenir.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de disconvenir.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de disconvenir.
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baladin
- (Vieilli) Danseur de théâtre. Farceur de place publique.
- […] tu ferais mieux de m’indiquer un moyen de sortir des mains de ces hommes que de faire devant moi des contorsions et des grimaces comme un baladin. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- […] la pauvre désolée ne trouvait plus rien qui l’égayât. En vain avait-on mandé des quatre coins du monde les plus fameux baladins, bateleurs, bouffons, turlupins, pîtres, grimaciers, grotesques et farceurs. — (Charles Deulin, « Les Trentes-Six Rencontres de Jean du Gogué », in Cambrinus et autres Contes, XIXe siècle (1874?))
- Comédien ambulant.
- […] l’échafaudage tremblant du maçon, les tréteaux nomades du baladin, portaient des spectateurs. — (Charles Nodier, Smarra, ou les démons de la nuit, 1821)
- Seriez-vous un simple camp-volant, un nomade, un baladin ? demanda-t-il encore au garçon. — (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
- Je n’ai pas changéJe suis toujours l’apprenti baladinQui t’écrivait des poèmesQui commençaient par « Je t’aime »Et finissaient par « aimer » — (Julio Iglesias, Je n’ai pas changé, 1979)
- (Sens figuré) Celui qui, par des bouffonneries, s’efforce de faire rire.
- Au sein de certains mouvements scouts : Scout en début de parcours en tant qu’animé (généralement entre 6 et 8 ans). Les baladins composent la ribambelle dans une unité.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.