Dictionnaire des rimes
Les rimes en : bousilleur
Que signifie "bousilleur" ?
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- Celui qui bousille, au propre et au figuré.
- Ce n’est point pour une baderne aux doigts gourds comme Savary, ce n’est pas pour ce novice en diplomatie, qu’il a créé, pendant dix ans, cet instrument magnifiquement accordé, ce n’est pas pour qu’un bousilleur s’en serve maladroitement et se prévale, comme étant son œuvre, de ce que son prédécesseur a construit à force de jours et de nuits d’un pénible travail. — (Stefan Zweig, Joseph Fouché, Grasset, 1969, page 189)
Mots qui riment avec "eur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "bousilleur".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eur , eurs , eure , eures , eurre , eurres et œur .
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adjudicateur
- Celui qui est chargé d’une adjudication.
- Huissier, notaire adjudicateur.
- Dès les premiers objets exposés – des tasses, des pots à épices, une poissonnière, des plats de toutes sortes, le dialogue entre le public et l’adjudicateur est d’une familiarité croustillante :– Cinq pots en étain ! Enfin… six pots. Quand on aime, on compte pas. Mise à prix, six euros ! — (Philippe Delerm, Enregistrements pirates, Éditions du Rocher, 2003, page 139)
- Un adjudicateur provisoire a été désigné pour l’usine à glace. — (Octave Jokung Nguéna, Initiative PPTE, quels enjeux pour l’Afrique, 2005)
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assommeur
- Celui qui assomme.
- Prendrons-nous l’épée du sergent, la trique de l’assommeur, ou le poignard de l’ordre public ? — (Pierre-Clément Bérard, Les cancans politiques, 1832)
- Le Provéditeur. – Eh ! ventrebleu ! quel est l’assommeur, ici ? — (Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte I, scène 2, 1834)
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autoporteur
- Qui tient tout seul debout.
- Ce mur est autoporteur.
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intérieur
- Qui est au dedans ; qui est relatif au dedans.
- D'un autre côté on a prohibé l’exportation de certains produits, dans la crainte qu'il n'en restât plus en assez grande quantité pour la consommation intérieure, ou que les autres nations n'en tirassent avantage. — (James William Gilbart, Lectures sur l'histoire et les principes du commerce chez les anciens, traduit de l'anglais par Mlle F. G., Paris : chez Guillaumin & Cie, 1856, page 117)
- La loi du 21 mars 1991 est venue considérablement bouleverser le régime du transport ferroviaire intérieur, resté pratiquement inchangé depuis 1891. — (Traité pratique de droit commercial : T.P.D.C., t. 2, page 1 068, Kluwer, 1990)
- Les parties intérieures du corps.
- Il sent un feu intérieur qui le consume.
- Maintenir la tranquillité intérieure.
- Relatif à l’âme.
- Un mouvement intérieur.
- Sentiments intérieurs.
- La paix intérieure.
- Le for intérieur.
- (En particulier) (Religion) Spirituel.
- L’homme intérieur, l’homme spirituel, qui est opposé à l’homme charnel.
- La vie intérieure.
- Qui est personnel, propre à soi.
- […] Nijô, qui est pourtant tout sauf modeste, nous chuchote qu’il existe une ironie intérieure, des nouveautés sans tapage, des aveux en demi-teinte ; […] — (Dame Nijo, Splendeurs et misères d’une favorite, traduit par Alain Rocher, édition Picquier, 2004, Introduction, page 9)
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coadjuteur
- (Religion) Celui qui est adjoint à un prélat de l'Église catholique romaine, pour l’aider à remplir ses fonctions, et qui est ordinairement destiné à lui succéder après sa mort.
- Je vais voir, dans quelques moments, monseigneur le coadjuteur, et il vous témoignera bientôt sa satisfaction. — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
- Quant au coadjuteur, M. Pictursson, il faisait actuellement une tournée épiscopale dans le bailliage du nord. — (Jules Verne, Voyage au centre de la Terre, chapitre 9, 1867)
- (Religion) Moine ou nonne qui assiste un abbé, une abbesse.
- Le père coadjuteur.
- Le frère coadjuteur.
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vigueur
- Force ; plénitude ; énergie ; fougue.
- […], l’acheteur, le plus souvent, est séduit par le poil lustré, onctueux et cette ardeur factice qui fait cabrioler, se cabrer, ou croupionner les chevaux, comme s’ils étaient doués d’une vigueur hors ligne […]. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- Quelle qu’ait été l’importance pratique de la surexcitation populaire, il est indéniable que le gouvernement des États-Unis a agi avec vigueur, avec science et intelligence en face de cette invasion tout à fait inattendue. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 215 de l’édition de 1921)
- Le pape Innocent III (1193-1216) devait rompre avec cette tradition de tolérance et se faire l'inspirateur d'une politique hostile, qu'il mena avec une vigueur exceptionnelle. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Mais à lui-même aussi, cette mort serrait le cœur qui, d'un coup, anéantissait un homme en pleine vigueur, dans la fleur de l'âge, sans l'avertir par les prodromes les plus légers, un homme sobre comme il l'était, et cela à quelque temps de la retraite. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
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blancheur
- Qualité de ce qui est blanc.
- Et alors, ce rire de gorge qui lui renversait la tête en arrière, découvrait ses dents d'une blancheur laiteuse, donnait à Jacques une sensation de désir et une prescience de voluptés grisantes... — (Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
- Sa maison était propre, bien tenue ; elle tranchait avec la blancheur gaie de sa façade et le luisant de ses meubles, sur les taudis immondes où, d’ordinaire, croupissent dans la fange et dans la vermine, les marins bretons. — (Octave Mirbeau, Les eaux muettes )
- Là-bas, en Alsace, la neige tombe en silence et recouvre tout de sa blancheur immaculée. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 33)
- D’énormes blocs de corail éblouissants de blancheur sortaient de l’eau et semblaient les débris d’une gigantesque convulsion. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- L’omniprésence du blanc dans le vêtement et l’intérieur coréens résulte d’anciennes réglementations réservant les teintes les plus vives aux classes dominantes, de sorte que cette blancheur uniforme est moins une couleur (ainsi qu’en bien des pays) que le refus de toutes les autres. — (Pezeu-Massabuau, Jacques. « Habiter une couleur. Quinze regards sur le rouge », Nouvelle revue d’esthétique, vol. 1, no. 1, 2008, pp. 75-81.)
- (Par extension) Ce qui apparaît blanc.
- Au réveil, dans les premières blancheurs de l’aube apparaît un fleuve qui tourne sous ses fumées matinales, […]. — (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, volume 2, 1866)
- Quelques blancheurs commencent à nuancer l’horizon vers l’est. Les nuages du zénith en reçoivent une première coloration. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre IV, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Un pâle soleil adoucit la blancheur de murs, des draps, du jour même ; cette blancheur générale semble gagner les âmes, et le petit chuchotement enfantin, tel un chant d’oiseau, complète l’impression bénie de bonheur et de pureté. — (Léon Frapié, La bonne visite, dans Les contes de la maternelle, éditions Self, 1945, page 41)
- Je naquis au temps où les cerisiers sont pareils à des communiantes, quand tout le pays n'est plus que blancheur à perte de vue, au long des chemin et des routes, […]. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 17)
- […] ; c’était une semaine après cette nuit alcoolisée, et Camila était en train de travailler son art funambulesque, vêtue d’un bermuda marron qui laissait voir la blancheur presque transparente des ses mollets. — (Joao Tordo, Le Domaine du Temps, traduit du portugais par Dominique Nédellec, éditions Actes Sud, 2010)
- Le soleil dérange sous ces latitudes. Il perturbe en particulier les femmes sahraouies qui, voyant dans la blancheur de leur peau un signe de beauté, préfèrent couvrir leur visage de leur vêtement traditionnel (la melfast, voile multicolore). — (Victoria Veguilla del Moral, « À l’ombre de la khayma : Résistance culturelle et politique des jeunes Sahraouis à Dakhla », chapitre 16 de Jeunesses arabes: Du Maroc au Yémen : loisirs, cultures et politiques, sous la direction de Laurent Bonnefoy et Myriam Catusse, Éditions La Découverte, 2013)
- (Sens figuré) Innocence ; candeur.
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décapsuleur
- Outil pour décapsuler une bouteille.
- Tu me passes le décapsuleur, s’il te plait ?
- Après avoir allumé la lumière, je m’approchai du tiroir près de la cuisinière et en sortis un décapsuleur. — (Jennifer L. Armentrout, Jeu d’attirance, 2015)
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fomentateur
- Celui qui fomente des troubles, qui excite à la sédition, à la révolte.
- Lorsqu’il [Napoléon dans la retraite de Moscou] campait, sa conversation roulait sur les ministres vendus, disait-il, aux Anglais, lesquels ministres étaient les fomentateurs de cette guerre. — (Chateaubriand, dans le dictionnaire de Dochez)
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compilateur
- Relatif à la compilation ; qui compile des informations.
- À cette littérature tantôt contingente et circonstancielle, tantôt scolaire et compilatrice, s’oppose la profonde réflexion théologique des historiographes arméniens. — (Jean-Claude Fredouille, René-Michel Roberge, La Documentation patristique : bilan et prospective, Presses de l’Université Laval, 1995, page 175)
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confesseur
- (Religion) Celui qui, dans l’Église primitive, avait confessé la foi de Jésus-Christ, jusqu’à souffrir des tourments, mais sans mourir.
- La fête d’un confesseur. - Les confesseurs de la foi.
- « Je veux lire le Nouveau Testament dans l’original, fit-il avec l’énergie d’un confesseur de la foi devant un préfet romain. » — (Julien Green, « Moïra », 1950, réédition Le Livre de Poche, page 19)
- Prêtre qui entend en confession.
- […] les pères et mères de famille qui avaient entendu les dernières paroles de Gilles de Retz, jeûnèrent trois jours pour lui mériter la miséricorde divine, qu’on ne doute pas qu’il ait obtenue, son confesseur étant un des plus habiles de l’époque. — (Alexandre Dumas, La Vendée après le 29 juillet, La Revue des Deux Mondes T.1, 1831)
- Henri IV est le grand-père de Louis XIV, Cotton, le grand-oncle du P. la Chaise : deux royautés, deux dynasties, celle des rois, celle des confesseurs jésuites. — (Jules Michelet, Le prêtre, la femme, la famille, Paris : Chamerot, 1862 (8e édition), page 17)
- Mais une vieille demoiselle change plus facilement de confesseur qu’elle ne change d’opinion. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 23)
- Les jeux érotiques commencent évidemment dès l'enfance, se poursuivent de plus belle entre adolescents ou jeunes adultes (ainsi le maraîchinage en Vendée) et tout cela tracasse beaucoup les confesseurs. En revanche, les participants s'y livrent « sans rougir ». — (Jean-Paul Desaive, Délits sexuels et archives judiciaires (1690-1750) , Communications, 1987, volume 46, n° 46, page 128)
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aigreur
- Qualité de ce qui est aigre, acide, notamment pour un aliment.
- Des fruits qui ont de l’aigreur, qui ont une petite aigreur.
- Ce vin a de l’aigreur.
- Son but est d'éliminer les substances chimiques responsables de l'aigreur et de l'acidité qui caractérisent la saveur et l'odeur de la graine brute. — (J. J. Asiedu, La transformation des produits agricoles en zone tropicale, 1991)
- Renvois que causent quelquefois les aliments mal digérés, et, dans ce sens, on l’emploie plus ordinairement au pluriel qu’au singulier.
- Cela donne des aigreurs, cause des aigreurs.
- (Sens figuré) État d’esprit qui pervertit l’humeur (qui la ronge comme un acide) ; et qui lorsqu’elle s'exprime mène à proférer des paroles méchantes.
- C’est un homme qui a beaucoup d’aigreur dans l’esprit, dans l’humeur.
- Répondre avec aigreur.
- [...] comment se débarrasser d’un intellectuel comme Roberto Salviano ? Le désigner à la vindicte populiste, à l’aigreur collective. — (Kamel Daoud, Fatwa à l’italienne, Le Point n° 2392, 5 juillet 2018, p. 118)
- Il y a de l’aigreur, quelque aigreur, un peu d’aigreur entre ces deux personnes, Il y a entre elles un commencement de brouille.
- (Gravure) Tailles où l’eau-forte a trop mordu.
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bonheur
- État heureux causé par une complète satisfaction.
- Étymologiquement, le mot bonheur provient de deux mots latins : bonum et augurum. Le premier signifie « bon, positif, favorable » tandis que le deuxième se traduit par « augure, présage ou divination ». Le bonheur se définit par un état de contentement qui peut être permanent, sinon durable, et qui peut croître. — (Christine Michaud et Thomas De Koninck, Le Petit Prince est toujours vivant, Gallimard/Édito, 2020, page 61)
- J’ai passé neuf ans près de toi, neuf ans d’un bonheur qui n’était pas fait pour ce monde ; c’est plus qu’aucun homme n’en a jamais obtenu. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- Sentir un amour, un dévouement immense pour celui qu’on aime, et rencontrer dans son cœur, à lui, un sentiment infini où l’âme d’une femme se perd, et toujours ! dites, est-ce un bonheur ? — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Il est en nous un sentiment inné, développé d’ailleurs outre mesure par la Société, qui nous lance à la recherche, à la possession du bonheur. La plupart des hommes confondent le bonheur avec ses moyens, et la fortune est, à leurs yeux, le plus grand élément du bonheur. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Aussi s’était-elle, dès le premier moment, laissée aller avec un sentiment de bonheur indéfinissable, à la pente qui l’entraînait vers le Cœur-Loyal, et l’amour s’était installé en maître dans son âme. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Cet homme n’est pas heureux, et cependant j’envie son bonheur. Dites-moi ce qu’il y a à répondre à cela, sinon que le bonheur est en nous, en chacun de nous, et que c’est le désir de ce qu’on n’a pas ! — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Elle ne savait pas, jeune fille de dix-sept ans, depuis longtemps orpheline, que le bonheur n’est jamais pour nous qu’un visiteur furtif ; qu’il luit et s’évanouit comme l’éclair et laisse dans l’âme une saveur de cendre amère, des jonchées de ruines et d’illusions brisées. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- Des souvenirs lui revenaient par bribes. Il se remémorait le bonheur qu’il avait découvert à marcher dans les champs ou à travers les bois. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Moi j’en ai rien à foutre d'être quelqu'un. Je suis un mec sans ambition. Moi mon bonheur, c'est la pêche et le pastaga. Tu vois, ça va pas chercher bien loin. — (David Thomas, Je n'ai pas fini de regarder le monde, Albin michel, 2012)
- " Le bonheur est un puzzle dont il convient de replacer les éléments chaque matin " (Yves Michallet le bonheur d'être vous)
- Événement heureux.
- Il est toujours égal au milieu de tous les malheurs et de tous les bonheurs du monde.
- Il lui est arrivé plusieurs bonheurs en un jour.
- Chance favorable.
- Il a eu le bonheur d’éviter ce danger.
- Il s’en est tiré par le plus grand bonheur du monde.
- Quel bonheur qu’il ne nous ait pas reconnus !
- (Familier) Réussite, prospérité.
- Les immenses succès obtenus par la civilisation matérielle ont fait croire que le bonheur se produirait tout seul, pour tout le monde, dans un avenir tout prochain.— (Georges Sorel, Lettre à Daniel Halévy, 15 juillet 1907, dans Réflexions sur la violence, 1908)
- Avoir un bonheur insolent.
- Jouer de bonheur.
- Bon hasard, par des circonstances heureuses, dans les choses qu’on entreprend.
- Il a eu du bonheur toute sa vie.
- Avoir un bonheur constant.
- Faut-il que j’aie du bonheur, pour que cette enfant-là m’ait rappelé cette grande coquine de lettre ! — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- Résultat variable d’une action (généralement au pluriel).
- Plusieurs peintres de Venise, de Ferrare et de Brescia avaient utilisé avec des bonheurs divers de tels procédés. — (Georges Perec, Un cabinet d’amateur, 1979, Le Livre de Poche, page 96)
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baigneur
- Celui qui se baigne.
- Toute la rivière était pleine de baigneurs.
- Cette plage est commode pour les baigneurs.
- (Vieilli) Celui qui tenait des bains publics.
- C'était le mercredi 15 novembre de l'an de grâce 1665. Ce soir-là, il y avait petit souper et grande compagnie, rue Vieille-du-Temple, chez La Vienne, le baigneur à la mode, l'étuviste en renom, le barbier du monde élégant. — (Émile Gaboriau, Les Amours d'une Empoisonneuse, Paris : E. Dentu, 1881, page 1)
- Tandis que sous l'empire des anciennes lois, l'état de perruquier et celui de baigneur étuviste étaient assujettis à une réglementation sévère, l'exercice de la profession de sage-femme était abandonné aux premières venues. — (Jules Mathorez, Les étrangers en France sous l'ancien régime: Les causes de la pénétration des étrangers en France : Les Orientaux et les extra-Européens dans la population française, E. Champion, 1919, page 27)
- L'attelage du Petit Baigneur avait de quoi retenir notre attention. C’était un assez long plateau à quatre roues, avec deux grands supports verticaux terminés par des crochets auxquels était fixée horizontalement une baignoire de zinc. Des seaux de bois se balançaient sous la voiture. Une sorte d’alambic de cuivre trônait derrière le siège du conducteur. Il contenait de l’eau chaude qu'un foyer maintenait à une bonne température.Il existait bien un établissement de bains près de la gare du Parc, mais si l'on ne pouvait ou ne voulait pas s'y rendre, le bain vous était porté à domicile. Le conducteur le préparait et pendant que vous le preniez, il fumait sa pipe en parlant à son cheval. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 23)
- (Désuet) Celui qui fait le service dans un établissement de bains chauds ou froids, aussi bien que dans un établissement de bains de mer.
- Quand vous aurez arrosé vostre ieunesse de bons vins vieux de Leucade, de Cos, de Thasos, & de Lesbos, ie vous donneray des huiles de senteur: et pour vous le faire court, ie feray que du lieu mesmes où vous vous serez laué, le baigneur fera vne boutique de parfums exquis. — (Plaute, Le Poenulus ou Le Carthaginois, édition Guyet et Marolles (Paris : P. L'Amy, 1658), acte III, scène 3.)
- (Désuet) Celui qui surveille ou assiste les personnes qui se baignent.
- Il faillit se noyer, mais le baigneur le sauva.
- (Familier) (Uniquement au masculin) Poupée représentant un bébé masculin.
- Les baigneurs, c’était différent. Ils ressemblent trop à des bébés, les tortures devenaient visiblement criminelles. Mais eux aussi détournés de leurs fonction, oser dire à quel simulacre il a servi un après-midi d’été, quel partenaire à taille réduite il a figuré, ce poupard que j’avais appelé Michel. — (Annie Ernaux, La femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, page 342)
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collaborateur
- (Travail) Celui qui travaille de concert avec un ou plusieurs autres à une œuvre commune.
- Mais tout de même, procréer à son âge lui paraissait louche et, bien qu’un tel résultat flattât sa vanité de vieux coq, la crainte d’avoir été aidé dans cette œuvre par des collaborateurs bénévoles autant qu’inconnus le retenait hésitant au bord du fossé conjugal. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Le venin distillé par Drumont et ses collaborateurs fut recueilli par le quotidien royaliste, l’Action Française. Les dirigeants du mouvement néo-royaliste ne se contentèrent pas de rééditer, à leur compte, les mensonges et les faux de la Libre Parole. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Marchand avait coutume de ne jamais donner d’instructions détaillées à ses collaborateurs, se bornant à leur préciser l’orientation qu’il souhaitait les voir adopter. — (Sandford F. Borins, Le français dans les airs: le conflit du bilinguisme dans le contrôler de la circulation aérienne au Canada, page 47, Institut d’administration publique du Canada, 1983)
- (Par extension) (Mélioratif) Employé.
- Nous recrutons 2000 collaborateurs chaque année.
- (Histoire) Nom donné, pendant la Seconde Guerre mondiale, aux citoyens des pays occupés qui montraient de la complaisance envers l’occupant ou travaillaient en collaboration avec lui.
- Je me rappelle maintenant qu’il n’était pas antisoviétique, non, d’ailleurs en général, ce n’est pas possible que ce couple soit collaborateur ; s’il l’était, il ne serait pas ici, mais à Paris, ou à Vichy. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 309)
- Venir chercher un collaborateur chez un résistant comme moi, vous avouerez. — (Aymé, Uranus, 1948, page 46)
- En septembre de la même année, Ange avait intégré l’équipe spéciale interrégionale basée à Montpellier, une unité chargée — entre autres — d’éliminer officiers allemands et collaborateurs français. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 9 juillet 2022, page 8)
- (Par extension) (Péjoratif) Celui qui travaille avec un ennemi.
- Nous ? On accueille les collabos à bras ouverts ? Va donc dire ça aux lecteurs du Figaro, ça les déridera un peu. — (S. de Beauvoir, Les Mandarins, 1954, page 122)
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antérieur
- (Familier) Patte avant d'un animal.
- À peine les deux antérieurs avaient-ils quitté la terre, que le poney, allégé d’autant, accentuait son effort. Déséquilibré, le rouan retombait gauchement sur ses quatre membres, et se laissait traîner quelques pas en titubant. — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 48)
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bretteur
- (Vieilli) Celui qui aime à se battre à l’épée, à ferrailler.
- Mais tu étais cadet, et sous l’ancien droit, le patrimoine dont tu as eu la moitié appartenait entièrement à ton frère aîné. […]. Si la Constituante n'avait passé un trait de plume sur cet article de la loi, tu serais à l’heure qu'il est de toute nécessité chevalier d’industrie, barnabote, aventurier, abbé, bretteur, coureur de ruelles. — (Eugène Pelletan, Les Droits de l’homme, 1858)
- Personne ne se permettait de railler Augereau [1757-1816] sur cet article, car on savait qu'il était grand bretteur, très brave, et avait fait mettre les pouces au célèbre Saint-Georges [1745-1799], la plus forte lame de France. — (Marcellin Marbot, Mémoires, tome 1, chap. 2, Paris : chez Plon & Nourrit, 1891, page 13)
- Bretteurs et menteurs sans vergogne,Ce sont les cadets de Gascogne ! — (Edmond Rostand, Cyrano De Bergerac, 1897, acte II, scène VII)
- S’il croisait le chemin d’un tigre féroce, il le tuait en le frappant violemment avec son bâton [car ses parents ne voulaient plus qu'il joue avec les couteaux]. Les gens de la région, fascinés par son talent de bretteur, l’ont surnommé Quât Gioi (Maître Fouet). — (Le Courrier du Vietnam, La légende du kumquat, lecourrier.vn, 23 mai 2020)
- (Sens figuré) Celui qui se bat avec les idées.
- […] sa vie de bretteur théorique ferraillant contre les idées coupables, selon lui, d’avoir engendré le nazisme, mais aussi contre une extrême gauche dont il a qualifié les dérives de « fascistes » dans les années 1960 : tout cela a fini par confondre son trajet d’homme et de penseur avec l’histoire de l’Allemagne d’après-guerre. — (Nicolas Weill, Rencontre avec Jürgen Habermas, géant de la pensée mondiale, Le Monde. Mis en ligne le 21 février 2018)
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ambassadeur
- (Diplomatie) Représentant envoyé en ambassade par un État ou par un prince à un autre État ou un autre prince pour des arrangements politiques et économiques.
- En vain l’ambassadeur de France tenta de fléchir les négociateurs américains. Ils se montrèrent implacables. Il fallait se soumettre ou faire banqueroute. — (Camille Aymard, Devons-nous payer l’Amérique ?, Éditions Ernest Flammarion, 1932, page 119)
- L’ambassadeur tient le rang le plus élevé dans la représentation diplomatique des états.
- Madame l’ambassadrice, Madame l’ambassadeur.
- Personne qui fait partie d’une mission auprès d’un État étranger.
- Les ambassadeurs que les Scythes envoyèrent à Darius.
- Les ambassadeurs revinrent sans avoir rien pu obtenir.
- (Sens figuré) Messager, personne que l’on emploie à transmettre quelque message.
- Vous ne pouviez envoyer un plus habile ambassadeur.
- Il embrassa avec emportement la bienheureuse ambassadrice. — (Paul Scarron, Le Roman comique, 1651-1657)
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chicaneur
- Celui qui chicane, qui aime à chicaner, principalement en affaires.
- Et je gagne ma cause. A cela que fait-on ?Mon chicaneur s'oppose à l'exécution. — (Jean Racine, Les Plaideurs, I, sc. 7, 1668)
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conservateur
- Celui qui conserve.
- Dieu est le créateur et le conservateur de toutes choses.
- Un père de famille est le conservateur naturel de la fortune de ses enfants.
- Titre de certaines fonctions professionnelles.
- Conservateur des hypothèques.
- Conservateur du cabinet des médailles, du cabinet des antiques, etc.
- Du moins serait-il un jour conservateur en chef d’un grand musée national. — (Pascal Lainé, La dentellière, Gallimard, 1974, réédition Folio, page 86)
- Celui qui a tendance à éviter le changement, sur les plans moral ou politique, ou encore sociétal.
- Il s’était formé chez les Rougon un noyau de conservateurs qui se réunissaient chaque soir dans le salon jaune pour déblatérer contre la République. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 92)
- Mais quand les conservateurs crient au loup, déplorant à priori les méfaits d’une ortograf fonétik, ils cherchent surtout à effrayer ceux qui veulent bien les entendre. Or, et jusqu’à preuve du contraire, il ne fait plus guère de doute désormais que l’orthographe du français a atteint un point de non-retour qui, dans le meilleur des cas, n’autorisera plus que des changements très limités. — (Jean-Pierre Jaffré, « De la variation en orthographe », dans ELA : Études de linguistique appliquée, 2010/3, nº 159, page 323)
- « Être conservateur, disait-il [Michael Oakeshott] dans un passage devenu classique, c’est préférer le familier à l’inconnu, le testé au non-testé, le fait au mystère, l’actuel au possible, le limité à l’illimité, le proche au distant, le suffisant au superflu, le convenable au parfait, le petit rire quotidien à l’utopie du bonheur parfait » (ma traduction). — (Joseph Facal, Suis-je devenu conservateur… ou sage?, Le Journal de Québec, 2 mars 2021)
- (Politique) Celui qui appartient au parti conservateur de son État.
- Le conservateur Shinzo Abe, qui succède à Junichiro Koizumi au poste de Premier ministre du Japon, a présenté son gouvernement. — (L'Express, 26 septembre 2006)
- (Canada) Membre du Parti conservateur du Canada.
- Le président des TCA a indiqué qu’il ne faisait que suivre le mandat que lui avaient donné les membres du syndicat : appuyer les candidats néodémocrates dans les circonscriptions où ils pouvaient gagner et les candidats libéraux si cela pouvait empêcher la victoire d’un conservateur. — (Le Devoir, 25 avril 2006)
- (Canada) (Spécialement) Député du Parti conservateur du Canada.
- Si les Québécois pensent que le dossier du déséquilibre fiscal peut donner du fil à retordre aux conservateurs de Stephen Harper au Québec, que dire de celui de la péréquation à Terre-Neuve-et-Labrador ? — (Le Devoir, 20 octobre 2006)
- (Alimentaire) Substance chimique minérale ou organique, ajoutée aux aliments afin d’améliorer leur conservation.
- Les conservateurs les plus connus sont le formaldéhyde ou formol, le chlorure de sodium ou sel, le métabisulfite de sodium. — (Laurent Vignau-Loustau, Christian Huyghe, Stratégies fourragères, 2008, page 260)
- (Zoologie) Personne chargée de la gestion scientifique et technique des populations animales en captivité ou en liberté.
- Parfois il peut arriver qu'un homme occupant un poste peu important, un gardien, par exemple, puisse, en raison d'aptitudes particulières, accéder au rang de conservateur. — (James Fisher, Le Zoo - Son histoire, son univers, Éditions RST, Paris, 1966, page 13)
- McBride, le conservateur des Marine-Studios, le cirque-aquarium de Marineland en Floride, avait redécouvert à ses dépens, en s'efforçant de capturer des dauphins, ce que tous les pêcheurs savaient : les dauphins ne se laissent prendre ni de jour ni de nuit dans des filets à mailles fines quoiqu'ils y entrent parfois de leur plein gré s'il y a des poissons appétissants à y piller. — (Robert Sténuit, Dauphin mon cousin, Dargaud - Le Livre de poche, Paris, 1972, page 93)
- Au zoo de Londres, […], on comptait, en 1962, huit membres rien que pour l'équipe scientifique : un directeur scientifique, trois conservateurs (un pour les mammifères, un pour les oiseaux, un pour les poissons, les reptiles et les invertébrés), un pathologiste, un vétérinaire, un savant affecté à la recherche, un bibliothécaire qui s'occupait également des publications du zoo. — (James Fisher, Le Zoo - Son histoire, son univers, Éditions RST, Paris, 1966, page 12)
- Avant Estes, deux conservateurs assistants avaient déjà immobilisé au fusil hypodermique en vue de les marquer 145 gnous vivant dans le cratère. — (Heini Hediger, Lieu de naissance : Zoo, Editions Silva, Zurich, 1984, page 44)
- Les curateurs, ou conservateurs, sont chargés du choix des espèces, de l'organisation des groupes sociaux dans chaque espèce, de la conception des installations animalières, de la coordination des élevages avec les autres zoos, de l'organisation des recherches éventuelles, de la tenue des registres animaliers, de la transmission des données recueillies… — (Jean-Luc Berthier, « Les zoos, de l'exhibition à la conservation », Universalia 2006 : La politique, les connaissances, la culture en 2005, Encyclopædia Universalis, Paris, 2006, pages 78-85)
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chineur
- (Argot) (Vieilli) Filou qui vole en augmentant frauduleusement la valeur apparente des objets.
- Le Mont-de-Piété n’a guère à se défendre que contre deux variétés de filous parfaitement catégorisées : les chineurs et les piqueurs d’once… faire la chine consiste à augmenter frauduleusement la valeur apparente des objets… on a gardé le souvenir d’un coup de chinage sur de faux galons d’or qui coûta aux commissaires-priseurs plus de 30 000 francs. — (Maxime du Camp, Revue des Deux-Mondes, 15 janv. 1873, page 332)
- Personne qui cherche une trouvaille dans les brocantes et les magasins d’occasion.
- Il s'est décidé un beau jour à postuler afin de passer de l'état de chineur au métier de bouquiniste. — (Guy Silva, Avec les bouquinistes des quais de Paris, 2000)
- Rechercheur d'antiquités… chineur, quoi ! … voilà ce que je vais devenir, monsieur Fandor. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, La Guêpe rouge, 1912, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 5, page 616)
- La saison des vide-greniers s'ouvre alors que le printemps pointe, pour la plus grande joie de tous leurs amateurs. Ceux-ci, vendeurs, « déballent » aux aurores sur des tréteaux branlants, ou « chineurs », farfouillent fébrilement dans les tas de vieilleries au charme désuet, en quête de la perle rare. — (Pascal Lardellier, Nos modes, nos mythes, nos rites: Le social, entre sens et sensible, Éditions EMS, 2013, p. 75)
- Dans le métier de chineur (tel est le nom des chercheurs d’occasions, du verbe chiner, aller à la recherche des occasions et conclure de bons marchés avec des détenteurs ignorants) ; dans ce métier, la difficulté consiste à pouvoir s’introduire dans les maisons. On ne se figure pas les ruses à la Scapin, les tours à la Sganarelle, et les séductions à la Dorine qu’inventent les chineurs pour entrer chez le bourgeois. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847, chapitre XXIX, page 115 de l'édition Garnier)
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conspirateur
- Qui conspire.
- La phalange conspiratrice.
- Se penchant vers moi avec un air conspirateur, il a murmuré : « Je mets déjà en pratique la plupart de ces principes, mais ma femme avait vraiment besoin d’entendre cela. » — (Shawn Achor, Comment devenir un optimiste contagieux, 2012)
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navetteur
- (Économie) Personne qui fait régulièrement la navette au moyen d’un transport public ou d’un véhicule privé, de son habitation à son lieu de travail au sens strict, ou à son lieu d’étude et d’autres activités au sens large.
- Le navetteur est sur le quai de la gare avec son abonnement à la main.
- Que font les navetteurs belges dans les files ?— (http://www.vroom.be/fr/actualite-auto/9710,traffic-jam-activities-.html)
- Paris-Lyon : le TGV a changé la vie des «navetteurs». — (titre d’extrait du JT de 13h, TF1.fr, 22 septembre 2011)
- Dans cette étude, un navetteur est un actif en emploi ou un étudiant qui se déplace d’un point à un autre pour aller travailler ou étudier. — (INSEE, « Les émissions de CO2 liées aux déplacements domicile-travail et domicile-études en Languedoc-Roussillon », Repères Synthèse, n° 02, avril 2011)
- Les liaisons TGV, qui relient de plus en plus de grandes villes en quelques heures, ont fait naître ce que l’on appelle les navetteurs, ces personnes qui sont loin de leur domicile plusieurs jours par semaine, poursuit la sociologue. — (« Êtes-vous un “navetteur” ? », LeParisien.fr, 2 février 2010)
- Les navetteurs influencent la dynamique linguistique par la réalisation d’activités publiques à l’extérieur de leur municipalité de résidence. — (Paul Béland et autres, Les navetteurs et la dynamique des langues sur l’île de Montréal, Conseil de la langue française, septembre 2001)
- À Bruxelles, […] on se plaint de la moindre régularité des « navetteurs », […] de leur tendance à demander des horaires spéciaux et à en profiter pour se mettre à l’aise. — (C. Mertens, La répartition de la population sur le territoire belge, 1946)
- Vu l’époque où la statistique fut dressée (31 décembre), on constate qu’il y a peu de chômage en Belgique parmi la multitude des navetteurs et des semainiers. — (Hugues Romans, Les migrations ouvrières à travers la Belgique, 1919)
- (Vieilli) Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)
- La broderie compte 130 métiers occupant 130 brodeurs et 300 aides (bobineurs, navetteurs, etc…). — (Le Musée Social, volume 21, 1914)
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codemandeur
- (Droit) Celui qui conjointement avec un autre, forme une demande en justice.
- Lors d’une expédition de chasse, le codemandeur a été atteint à l’abdomen par une balle de fusil tirée par l’assuré de la défenderesse. — (Recueils de jurisprudence du Québec, Volume 3, 1995)
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racoleur
- (Vieilli) Celui qui faisait profession d’engager des hommes pour le service militaire.
- Dans ce petit cabaret, je trouvai trois braves dont les chapeaux étaient galonnés d’or, l’uniforme blanc, les revers roses, les moustaches cirées de noir, les cheveux tout poudrés à frimas, et qui parlaient aussi vite que des vendeurs d’orviétan. Ces trois braves étaient d’honnêtes racoleurs. — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- Personne qui racole.
- — On a toujours fait pour le bien ! leur psychologie du racoleur leur ayant depuis longtemps appris que celui-ci interprétait toujours le « bon côté » et le « bien » comme étant sa façon de voir à lui et d’agir. — (Louis Pergaud, Deux Électeurs sérieux, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.