Dictionnaire des rimes
Les rimes en : boursicoteur
Mots qui riment avec "eur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "boursicoteur".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eur , eurs , eure , eures , eurre , eurres et œur .
-
douceur
- Qualité de ce qui est doux ; la chose même qui a cette qualité. — Note : S’emploie au propre et au figuré.
- C'est la vallée de la Seine, le pays royal, où les routes et les forêts semblent continuer les beaux parcs, – où des oiseaux chantent toujours. C’est le commencement de l'été : on respire ; et l'on sent jusqu'au fond du cœur la douceur de la France. — (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, page 26)
- La vigogne a une toison formée de poils laineux très fins et d'une grande douceur. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Secteur aquitanien, qui doit à la douceur de son climat d’avoir conservé beaucoup de latéméditerranéennes. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 85)
- (Par extension) (Au pluriel) Les friandises propres à flatter le goût.
- Arrivée d’une somptueuse corbeille de fruits et de « douceurs » offerte par Duke Ellington. Ô merveille, ils sont aussi bons que beaux ! — (Hugues Panassié, Cinq mois à New-York, Éditions Corrêa, 1947, page 153)
- […], on lui glisse toujours quelques douceurs. Elle les refuse, puis finit par les accepter pour sa vieille mère : un pot de miel, une paire de grives, une hottée de pommes. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Durant ma maladie, il m’apportait chaque jour des douceurs. — Acheter des douceurs à un enfant.
- (Par analogie) (Au pluriel) Choses morales qui flattent l’âme, l’esprit, comme les substances douces flattent le goût.
- Les douceurs de la fortune, du succès, de la renommée.
- (En particulier) (Absolument) Façon d’agir douce et éloignée de toute sorte de violence.
- On concédera aux partisans de la douceur que la violence peut gêner le progrès économique et même qu'elle peut être dangereuse pour la moralité, lorsqu'elle dépasse une certaine limite. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VI, La moralité de la violence, 1908, page 256)
- Le coffre-fort ne veut pas être brutalisé, violenté ; il faut user de douceur avec lui, le caresser longuement. Une pince-monseigneur, un chalumeau ? Allons donc. Un petit air de flûte. Le charme opère. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 187)
- Une lueur cynique brillait dans son regard et Isabel eut un frisson involontaire quand il ajouta avec une douceur trompeuse : — Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras, c'est ce qu'on dit dans votre langue, je crois. Donc, je répète : quel est votre prix ? — (Diana Hamilton, L'amant espagnol, traduit de l'anglais par Françoise Pinto-Maïa, Éditions Harlequin, 2009, chapitre 3)
- (Par extension) Paroles aimables et particulièrement des paroles galantes qu’un individu adresse à un autre individu pour tâcher de lui plaire, de s’en faire aimer.
- Conter, dire des douceurs à une femme.
- Prêter l’oreille aux douceurs des galants.
- (Météorologie) Température agréable, chaleur modérée.
- La douceur d’une nuit d’été.
-
agriculteur
- Homme qui, à titre professionnel, cultive la terre ou élève des animaux destinés à être consommés.
- Celui qui se dirige d'après les lois de l’agronomie, c'est l’agriculteur ; celui qui exécute matériellement les principes de l’agriculture, c'est le cultivateur. — (Adrien de Gasparin, Principes de l'agronomie, Paris : chez Dusacq, 1855, p. 18)
- L’artiste, le poète et le touriste se réjouissent ici d'un pittoresque qui fait le désespoir de l’agriculteur. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Lorsque des agriculteurs étendent du lisier dans les champs, cette odeur nauséabonde se répand dans l’environnement à des kilomètres autour du champ d’épandage. — (Jean Belmont, Phénomènes paranormaux : Explications scientifiques ou faits avérés ?, page 139, La Compagnie Littéraire, 2007)
- Le métier le plus noble était celui d'agriculteur. — (Jean Hamelin (dir.), Histoire du Québec, Edisem, 1977, p. 421)
-
perturbateur
- Celui qui cause du trouble.
- Perturbateur du repos public.
- Il y a eu du désordre dans cette réunion et l’on dut expulser les perturbateurs.
- Reconnaissant la gêne qu'il cause aux autres, il se donne l'identité d'un perturbateur, mais renvoie une mauvaise image des autres, maîtres ou élèves. — (Bernard Gaillard, Suivi et accompagnement psychologiques en milieu scolaire, 2000)
-
couvreur
- (Construction) Celui qui fait les couvertures des bâtiments.
- Les archives de Salins font mention, dès 1555, d'un Roqui vigneron. En 1659, des Roqui exercent le métier de couvreurs, de lanterniers. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, p. 10)
- (Franc-maçonnerie) Officier chargé de garder la porte du temple.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
chausseur
- Fabricant de chaussures.
- Le chausseur sachant chausser (slogan publicitaire)
- Marchand de chaussures.
-
auteur
- Personne qui est à l’origine de quelque chose.
- Le sang coule à flots. Le gémissement des blessés, le murmure étouffé de ceux qui s’efforcent de se dégager de cette mêlée de mort et de mourants, navrent le cœur du soldat, auteur innocent de ce massacre, […]. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Si certaines industries du Maroc sont technologiquement proches de l’Oldowayen, en l’absence de fouille de sols d'habitat, on ne peut rien dire sur le plan palethnologique du mode de vie de leurs auteurs. — (Hélène Roche, Premiers outils taillés d’Afrique, Société d’ethnologie, 1980, page 47)
- Voilà l’ancien révolutionnaire, député de la Convention sous Robespierre, enrôlé sous la bannière de l’auteur du coup d’État du 2 décembre, restaurateur d’une monarchie ! — (Georges Valance, Haussmann le grand, Éditions Flammarion, 2011)
- (Littérature) Personne qui a rédigé un ouvrage de littérature, de science ou d’art.
- D’autres auteurs ont été plus loin dans le domaine des suppositions. — (René Thévenin et Paul Coze, Mœurs et Histoire des Indiens Peaux-Rouges, Payot, 1929, 2e édition, page 15)
- Du coup, pour ce qui est de sa thèse, le livre fait pschitt. Il ne reste que des morceaux de bravoure au long desquels l’auteur s’en prend à son adversaire favori. — (Jean-Michel Aphatie, Sa thèse fait pschitt, dans Marianne (journal) du 14 mai 2011)
- Dans tous les articles, les auteurs s’attachent scrupuleusement aux faits, aux données brutes et concrètes : pas de bavardage, pas d’interprétations oiseuses, mais des informations précises étayées par des citations sourcées. — (Bulletin critique du livre français, no 666-669, Association pour la diffusion de la pensée française, 2005, page 5)
- (Par extension) Production d’un auteur, ce qu’il a écrit.
- Sieger dira qu’il énonce en exégète et non en théologien […], et que citer un auteur n’est pas reprendre à son compte l’énoncé. — (De l’art du passage : histoire et représentation, L’Harmattan, 2010, note de bas de page 515)
- Quand vous vous donnez pour auteur, en auteur souffrez qu’on vous critique. — (Antoine-Vincent Arnault)
- Inventeur.
- Il est l’auteur de ce procédé.
- L’auteur d’un projet.
- (Vieilli) Source, celui de qui on a appris quelque nouvelle.
- C’est elle mon auteur.
- Il ne veut pas dire son auteur.
- (Droit) Personne de qui on tient quelque droit.
- On lui disputait la possession de cette terre, il fit appeler ses auteurs en garantie.
- (Plus rare) Ascendant.
- La succession a lieu par parentèles, groupes de personnes issues d’un auteur commun. — (Gabriel Lepointe, La Famille dans l’Ancien droit, Montchrestien, 1947 ; 5e édition, 1956, page 117)
- (Cartographie) (Documentation) Toute personne, groupe de personnes ou organisme, qui assume le choix de l’information présentée sur la carte, et le plus souvent a participé à sa conception et/ou au choix du mode de représentation[1].
- (Cartographie) (Documentation) Au sens juridique, personne ou groupe de personnes physiques ou morales détentrices du droit d’auteur attaché à ce document[1].
-
collectionneur
- Personne qui collectionne quelque chose ; celui qui fait des collections.
- Les journaux et les magazines qui alimentaient les cerveaux américains (car les livres, sur ce continent impatient, n’intéressaient plus que les collectionneurs) devinrent instantanément un feu d’artifice. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 212 de l’édition de 1921)
- J’aime la nature telle que les dieux l’on faite, et j’aime tant à la voir que je ne trouve pas le temps de la regarder par les yeux des autres, comme font les collectionneurs de tableaux. — (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
- (Par apposition) — Il publia, en 1706, un recueil, Cent Vues de Venise, aux planches incisées avec une maestria qui lui fait le plus grand honneur et lui assure, aujourd'hui encore, l'admiration des iconophiles collectionneurs. — (Octave Uzanne, Canaletto, Parkstone International, 2015)
- Un cartophile est un collectionneur de cartes postales.
-
apiéceur
- (Couture) Ouvrier tailleur travaillant à domicile, spécialisé dans la fabrication des pièces à manche, telle une veste, et payé à la pièce, par opposition au pompier, faisant à peu près le même travail, mais en atelier et payé sur la base de son temps de travail. À l'origine, l'apiéceur faisait la grande pièce, c'est-à-dire le paletot, la redingote ou l'habit (Lucien Rigaud, 1888, cité par Charles Boutler, Argoji. Dictionnaire d'argot classique).
- Non, son rôle est de préparer et de transmettre cette bûche à l’ouvrier spécialisé : à l’apiéceur, au giletier ou au culottier qui exercent soit dans l’atelier du tailleur, soit à domicile. — (Antonin Malroux, L’Homme aux ciseaux d'argent, 2014)
-
chantepleure
- Entonnoir qui a un long tuyau percé de trous pour faire couler les liquides dans un tonneau sans les troubler.
- Depuis deux jours on m’entretientPour savoir d’où vient chantepleure ;Du chagrin que j’en ai, je meure,Si je savais d’où ce mot vient,Je l’y renverrais tout à l’heure. — (Le Chevalier de Cailly)
- Fente dans un mur de clôture ou de terrasse pour le passage des eaux, barbacane.
- Murs percés de chantepleures. — (Joris-Karl Huysmans, Là-bas, tome 1, 1891)
- Robinet d’un tonneau à vin, à cidre ou à bière.
- La noire figure géante avisait un coffre d'aspect imposant, et en tirait une urne enflée, au moins en apparence, à contenir la cuvée de trois arpents de vigne, et la soutenait à mi-corps dans cette attitude d'expectative propre au pichet que l'on présente à la chantepleure. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, collection Le Livre de Poche, page 44)
- Dans l’ombre, il savait où se trouvait le puise-bois. C’était une grosse écuelle creusée dans un billot de bouleau. Il la mit sous la chantepleure et il la remplit. Il but à même. Le goût de blé, et de terre descendit dans son ventre. Dans sa bouche, il eut le goût du vin. C’était son vin. — (Jean Giono, Que ma joie demeure)
- Arrosoir de jardinier, à queue longue et étroite.
- Rigole ouverte dans la berge d’une rivière.
- Tonneau dans lequel on foule, en certains vignobles, le raisin avant de le descendre dans la cuve.
- (Viticulture) Pipette, tastevin.
- Auprès de chaque cuvée, un vigneron se tient, avec, au poing, la « chantepleure », ou « chantefleure », ou « tastevin », c’est-à-dire la pipette de verre que l’on plonge dans le fût par la bonde. Les tasses d’argent ouvragé, jusqu’alors soigneusement enveloppées d’un linge fin, sortent des poches, et se tendent vers les chantepleures. — (Académie de Mâcon. Société des Arts, Sciences, Belles-lettres, Archéologie, Agriculture et Encouragement au Bien de Saône-et-Loire, Annales, 1921)
- La chantepleure […] est un instrument qui sert a puiser du vin dans un tonneau sans troubler ce liquide. Il est forme d’une espèce de cylindre creux qui porte à ses extrémités deux ouvertures. Quand on le plonge dans une liqueur, elle y monte à la même hauteur que dans le réservoir, et demeure suspendue dans ce tube lorsqu’on a soin de fermer l’orifice supérieur en le tirant hors du vase. — (Pierre Jacotot, Cours de physique expérimentale et de chimie)
- Siphon, transvaseur, tuyau.
- On place la chantepleure devant le bondon de la cuve, et l’on se sert, pour chasser le bouchon de liège, d’une broche de bois qui entre dans le trou de la chantepleure ; cette broche de bois se nomme lancette. — (Manuel du Cirier)
- La matière broyée sous des meules à l’eau, est soutirée par des chantepleures et reçue dans des cuves munies de robinets à différentes, hauteurs. — (Encyclopédie du commerçant : fabrication de l’Azur)
- (Poétique) (Rare) (Sens figuré) Tristesse.
- Dans la clairière d’une enfanceOù la chantepleure a pris voixComment oublier son regardQu’on voyait parfois La tristesse embrumer. — (Revue « Poésie présente », no 97, 1995)
- Armoiries avec une chantepleure (sens héraldique) (Héraldique) Meuble représentant divers outils dans les armoiries. Anciennement, la chantepleure était représentée comme la bouse (outres servant à puiser et transporter l’eau) dont elle était synonyme. Puis la représentation est passé à celle d'un entonnoir muni d'un tuyau rappelant l’ustensile utilisé dans le vignoble pour remplir les tonneaux sans troubler le vin. Enfin, elle fait référence au robinet situé à la base d'un tonneau et permettant de se servir. Cette dénomination doit être utilisée en connaissance du contexte historique et culturel de création des armoiries.
- D’argent à la barre d’azur remplie du champ, chargée de la devise « chante et pleure » en lettre de sable, accompagnée, en chef de deux léopards d’azur passant l’un sur l’autre et en pointe, d’une chantepleure du même remplie aussi d’argent, qui est de la commune d’Auzouville-sur-Ry de Seine-Maritime cf. illustration « armoiries avec une chantepleure »
-
déboucheur
- (Plomberie) outil pour déboucher les tuyaux
- (Plomberie) produit chimique pour déboucher les tuyaux
- Le déboucheur contenant de l’acide sulfurique réagit violemment avec l’eau en dégageant une chaleur intense ; il est donc efficace pour dissoudre un bouchon de graisse alimentaire obstruant le siphon. — (Pierre Pirson, Henri Bordet, Dominique Castin, Philippe Snauwaert, René Van Elsuwe, Chimie 3e/4e : Sciences de base et Sciences générales, Bruxelles : De Boeck, 2009, page 116)
-
abatteur
- Celui qui abat.
- Ce bûcheron est un grand abatteur de bois.
- C’est un grand abatteur de quilles, c’est un homme fort adroit au jeu de quilles.
- Vétérans chevronnés de la guerre des boutons, grands maraudeurs de pommes et abatteurs de noix, tous, garnements de dix à douze ans, nous avions ce printemps-là reformé notre association de bandits grimpeurs, pillards aériens et détrousseurs de nids. — (Louis Pergaud, La Traque aux nids, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Assis bas sur une chauffeuse bancale, les mains en avant, devant l'âtre qui fut celui de Bertine et où brûle encore ce noueux bois de culée qui appartient à l'abatteur et que Jobeau, ahanant, a dû passer des heures à fendre, je n'ai plus qu'à écouter Marthe. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 144)
- En Afrique équatoriale francophone, bûcheron spécialisé dans l’abattage des arbres de grandes dimensions.
- Celui qui abat du travail.
- Il avait un don unique entre tous, un don particulièrement précieux pour le travailleur, pour le producteur, pour un bourreau de travail comme lui, pour un gros abatteur de besogne. — (Charles Péguy, Victor-Marie, Comte Hugo, 1910)
- (Industrie minière) Ouvrier qui attaque la veine au pic, avec ou sans le secours d’explosifs, pour en faire tomber la houille en blocs et morceaux.
- (Ironique) Homme qui se vante de prouesses qu’il n’a pas faites.
-
dateur
- Qui sert à apposer, à imprimer une date.
- Un timbre dateur.
-
consoeur
- Orthographe par contrainte typographique de consœur.
-
chipoteur
- Personne qui chipote.
- Je n'arrive pas à travailler avec ce chipoteur.
- On entend dire à chaque instant : c’est un chipoteur, pour désigner un homme qui apporte nombre de petites difficultés dans les affaires ; dites : c’est un chipotier, ou un vêtilleur. — (Louis Quiévreux, Flandricismes, wallonismes et expressions impropres dans la langue française, 1928)
- Qui prend son temps en savourant la nourriture.
- Gourmet célèbre, chipoteur de petits plats, maudissant à bon droit la cuisine pour tous d’hôtel et de palace, l’auteur d’En route et de Là-bas lançait un regard de bourreau chinois aux mets que nous présentait le serveur et murmurait entre ses dents : « Voilà une étrange mixture ! ». — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Au temps de Judas, Grasset, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 357)
-
pesanteur
- (Physique) Principe d’attraction d’un corps par l’astre sur lequel il est posé.
- Qualité de ce qui a du poids.
- Grégoire affirme que le Créateur de l'univers a créé le monde sensible comme situé entre deux termes extrêmes contraires l'un à l'autre, je veux dire entre la pesanteur et l’impondérabilité, qui s'opposent absolument l'un à l'autre. — (Jean Scot Érigène, De la division de la nature, page 119, Presses universitaires de France, 1995)
- Le baromètre fait connaître la pesanteur de l’air.
- L’accélération de la pesanteur.
- Caractère de ce qui a un grand poids.
- Et partant lors qu'on tend le piege, faut sçauoir ou presumer la pesanteur de la beste, à laquelle on tend & auoir d'auantage obserué, si elle est grande ou petite pour jugër de sa pesanteur, laquelle ne peut marcher sur le piege que d'vn pied à la fois. Et partãt c'est la moitié presque de la pesanteur de la beste. — (Nouvelle Invention de Chasse pour prendre et oster les loups de la France, par Lovis Grvav, Paris : chez Pierre Chevalier, 1613, livre 2, p. 26)
- Il fit lever ses trois filles et ses quatre fils, sans nous introduire dans sa maison, et ceux-ci nous apportèrent dans de vieux pots de terre, un peu de lait de chèvre, avec du pain de maïs d'une pesanteur spécifique effrayante. — (Adolphe Blanqui, Voyage en Bulgarie pendant l'année 1841, 1843)
- (Sens figuré) Il lui a fait sentir la pesanteur de son bras, Il lui a donné un coup violent.
- (Médecine) (Familier) Malaise qui fait sentir comme un poids dans quelque partie du corps.
- Avoir une grande pesanteur de tête.
- Une pesanteur d’estomac.
- Il sent une grande pesanteur dans le bras.
- Il sent de la pesanteur par tout le corps, par tous les membres.
- Lenteur, défaut d’activité et de célérité.
- Cet homme, que j’ai vu si agile, est aujourd’hui d’une incroyable pesanteur.
- La pesanteur de sa marche.
- Ce cheval a trop de pesanteur pour être employé comme cheval de selle.
- (Sens figuré) Lenteur, défaut de pénétration, de vivacité, de légèreté, de grâce, en parlant de l’esprit.
- Avoir une grande pesanteur d’esprit, de la pesanteur dans l’esprit.
- La pesanteur de son esprit l’empêche de saisir promptement ce qu’on lui dit.
-
ardeur
- Chaleur extrême.
- L’ardeur du feu.
- L’ardeur du soleil.
- Pendant les ardeurs de la canicule.
- Chaleur âcre et piquante qu’on éprouve dans certaines maladies.
- L’ardeur de la fièvre.
- Ardeur d’entrailles.
- (Sens figuré) Chaleur, vivacité avec laquelle on se porte à quelque chose.
- Cette Messinaise était une petite femme appelée Rosina, fort brune, mais portant dans ses yeux noirs et fendus en amande toutes les ardeurs du soleil de la Sicile. — (Honoré de Balzac, Autre Étude de Femme, 1839-1842)
- Chez les peuples protestants, il y a d'autant plus d’ardeur morale que l’Église établie est plus fortement battue en brèche par des sectes dissidentes. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VI, La moralité de la violence, 1908, page 301)
- Philéas Beauvisage, garçon sage et plein de respect pour sa mère, eut bientôt conclu l’affaire avec son patron ; et comme il tenait de ses parents la bosse que les phrénologistes appellent l’acquisivité, son ardeur de jeunesse se porta sur ce commerce qui lui parut magnifique et qu’il voulut agrandir par la spéculation. — (Honoré de Balzac, Le Député d’Arcis, roman laissé inachevé par Balzac, 1847)
- Nous préparions la Fête-Dieu avec une ardeur et une fébrilité d'autant plus vive que chaque quartier entendait exhiber le plus beau reposoir. Quelle mobilisation ! — (Yanny Hureaux, Bille de chêne: Une enfance forestière, Jean-Claude Lattès, 1996)
- L’ardeur que mettait John Wesley à convertir des femmes jeunes et jolies tenait à la fois du zèle religieux le plus sincère et d'un désir physique, peut-être inconnu de lui même. — (André Maurois, Histoire de l'Angleterre, Fayard & Cie, 1937, p.600)
- (Sens figuré) (Littéraire) Passion amoureuse.
- Sa nuit de noce n'avait pas été pour elle une nuit d'amour. Elle avait subi son époux sans ardeur et sans répugnance. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
-
copieur
- Individu qui copie, duplique des informations.
- Hou le copieur ! Hou le copieur ! criaient les enfants, pendant que Luc, honteux et rouge de confusion, rasait les murs en direction de la porte de la classe.
-
bretteur
- (Vieilli) Celui qui aime à se battre à l’épée, à ferrailler.
- Mais tu étais cadet, et sous l’ancien droit, le patrimoine dont tu as eu la moitié appartenait entièrement à ton frère aîné. […]. Si la Constituante n'avait passé un trait de plume sur cet article de la loi, tu serais à l’heure qu'il est de toute nécessité chevalier d’industrie, barnabote, aventurier, abbé, bretteur, coureur de ruelles. — (Eugène Pelletan, Les Droits de l’homme, 1858)
- Personne ne se permettait de railler Augereau [1757-1816] sur cet article, car on savait qu'il était grand bretteur, très brave, et avait fait mettre les pouces au célèbre Saint-Georges [1745-1799], la plus forte lame de France. — (Marcellin Marbot, Mémoires, tome 1, chap. 2, Paris : chez Plon & Nourrit, 1891, page 13)
- Bretteurs et menteurs sans vergogne,Ce sont les cadets de Gascogne ! — (Edmond Rostand, Cyrano De Bergerac, 1897, acte II, scène VII)
- S’il croisait le chemin d’un tigre féroce, il le tuait en le frappant violemment avec son bâton [car ses parents ne voulaient plus qu'il joue avec les couteaux]. Les gens de la région, fascinés par son talent de bretteur, l’ont surnommé Quât Gioi (Maître Fouet). — (Le Courrier du Vietnam, La légende du kumquat, lecourrier.vn, 23 mai 2020)
- (Sens figuré) Celui qui se bat avec les idées.
- […] sa vie de bretteur théorique ferraillant contre les idées coupables, selon lui, d’avoir engendré le nazisme, mais aussi contre une extrême gauche dont il a qualifié les dérives de « fascistes » dans les années 1960 : tout cela a fini par confondre son trajet d’homme et de penseur avec l’histoire de l’Allemagne d’après-guerre. — (Nicolas Weill, Rencontre avec Jürgen Habermas, géant de la pensée mondiale, Le Monde. Mis en ligne le 21 février 2018)
-
afficheur
- Celui qui appose des affiches.
- Il attendait, impatient, derrière l’afficheur, qui, avec son gros pinceau, barbouillait le dos de l'affiche. — (Stendhal, Le Rouge et le Noir, 1830)
- Dispositif comportant des emplacements où l’on peut représenter des chiffres ou des lettres, sur un appareil, un réveil, un tableau etc.
- Smartphones, ordinateurs et tablettes sont passés à l’heure d’hiver automatiquement mais ce n’est pas forcément le cas de votre montre, de l’horloge de mamie ou de l’afficheur du four ou de la voiture. — (Changement d’heure. Nous sommes passés à l’heure d’hiver, pensez à régler vos montres, ouest-france.fr, 31 octobre 2021)
- Quand Maeva, étudiante de 22 ans manie le pistolet de distribution d’essence, c’est avec précaution. Un œil sur l’afficheur de prix, elle presse délicatement la poignée. — (Hocine Zaoui, Toulouse. Les victimes de la flambée du prix de l’essence, ladepeche.fr, 6 novembre 2021)
-
consolateur
- Consolatoire.
- J’avais voulu essayer de rendre des forces à Solange, qui pleurait, renversée dans mes bras, et les paroles consolatrices m’avaient manqué, parce que la consolation n’était pas dans mon cœur. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
-
autorégulateur
- Qui s'autorégule, qui est autorégulé.
- I faut en finir avec l'utopie du marché autorégulateur.
-
humeur
- (Vieilli) (Médecine non conventionnelle) Toute substance liquide qui se trouve dans un organisme.
- – Quelle fleur aimez-vous ? demanda la vieille d’une voix enrouée par les humeurs qui montaient et descendaient incessamment dans ses bronches. — (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
- Il invoqua les Indiens du Brésil qui gardent le cadavre du grand-père pendant plusieurs mois, pour envenimer la pointe de leurs armes avec les puantes humeurs de l’aïeul. — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 270)
- Humeur visqueuse. Il se disait surtout dans l’ancienne médecine.
- Les humeurs du corps humain sont la lymphe, le sang, le chyle, la bile, etc.
- Cela vicie les humeurs.
- Cela met les humeurs en mouvement.
- L’altération des humeurs cause diverses maladies.
- Humeur maligne, Humeurs peccantes, Humeurs du corps que l’on croyait viciées.
- Humeur âcre.
- Humeur maligne.
- Humeurs froides, Nom vulgaire des dégénérescences tuberculeuses des glandes du cou. → voir écrouelles
- (Sens figuré) État d’esprit plus ou moins durable, particulièrement en ce qu’il est plutôt agréable ou non.
- Quoique très instruite, elle n'avoit ni les caprices, ni l’humeur qu'on attribue aux gens de lettres, qui tantôt se livrent à une loquacité importune, tantôt se renferment dans un silence méprisant. — (E.-F. Lantier, Voyages d'Anténor en Grèce et en Asie, Paris : chez Belin & chez Bernard, 2e édition revue, an VI, tome 1er, page 35)
- […] insensiblement la sombre humeur qu’on voyait sur leurs traits s’atténuait, s’effaçait. De menaçants, ils devenaient gouailleurs, puis doucereux, entreprenants. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Les cours de la graine de tournesol fluctuent en fonction de l’humeur des triturateurs et donc de la demande en huile. — (ÉPIS-CENTRE Infos, mai 2010)
- Le premier passait son chemin en respirant une fleur et l’on se rendait compte qu’il était à cent lieues de partager l’humeur baroque et déconcertante du second. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- L’humeur était sombre et la colère à fleur de peau dans la capitale fédérale, vendredi, lors de la mobilisation contre les violences policières et le racisme. — (Stéphanie Le Bars, A la marche contre le racisme de Washington, les manifestants face à l’urgence d’un vote anti-Trump, Le Monde. Mis en ligne le 29 août 2020)
- Il a une humeur noire, une humeur atrabiliaire, une humeur mélancolique.
- Être d’humeur douce, d’humeur fâcheuse, d’humeur égale, d’humeur inégale, d’humeur enjouée, d’humeur chagrine, d’humeur complaisante.
- Il est aujourd’hui en bonne humeur, en belle humeur, de bonne humeur, de mauvaise humeur, d’une humeur agréable, d’une humeur sombre, d’une humeur chagrine, d’une humeur aigre, d’une humeur inquiète, d’une humeur bourrue, d’une humeur massacrante, etc.
- Il est toujours de même humeur.
- Il n’a point changé d’humeur.
- De quelle humeur êtes-vous aujourd’hui ?
- Ce sont deux humeurs bien différentes, bien incompatibles.
- Il a l’humeur impérieuse.
- Être en humeur de faire quelque chose et Être d’humeur à faire quelque chose signifient être en disposition de le faire, avec cette différence qu’Être en humeur se dit toujours de la disposition actuelle, au lieu Qu’être d’humeur se dit plus ordinairement d’une disposition habituelle.
- Il est en humeur de faire tout ce qu’on veut.
- Êtes-vous en humeur d’aller vous promener, de travailler, de faire quelque chose ?
- Il n’est pas d’humeur à se laisser gouverner.
- Je ne suis pas d’humeur à souffrir vos injures.
- Être en humeur de bien faire se dit particulièrement de l’heureuse disposition d’esprit où se trouvent quelquefois ceux qui travaillent d’imagination et de génie, comme les poètes, les peintres, les musiciens, etc.
- On dit, dans le sens contraire, N’être pas en humeur. Ces façons de parler ont vieilli.
- (Absolument) Une disposition chagrine ; un mécontentement.
- […] : légère, étourdie, folle même, elle riait de tout, ne s'intéressait à rien ; confondait la tristesse avec l’humeur, et ne voyait dans une personne affligée qu'une personne ennuyeuse. — (Marie-Jeanne Riccoboni, Histoire d’Ernestine, 1762, édition Œuvres complètes de Mme Riccoboni, tome I, Foucault, 1818)
- On aurait dit qu’il en avait de l’humeur, qu’il était mécontent. — (Georges Simenon, La Fuite de Monsieur Monde, La Jeune Parque, 1945, ch. 9)
- Par menace, Je lui ferai bien passer son humeur.
- Fantaisie, caprice.
- Alors que le romancier, riche de son don d’ubiquité, peut se dédoubler en autant de personnages que son humeur daigne susciter au fil des pages, le poète reste fixé à la finitude de son expérience, à la racine de son cri. — (Jean-Pol Madou, Édouard Glissant: de mémoire d’arbres, 1996, page 16)
- Chacun a ses humeurs.
- Avoir des sautes d’humeur.
- (Familier) C’est un homme d’humeur, C’est un homme capricieux et d’humeur inégale.
- On dit, dans le sens contraire, C’est un homme qui n’a point d’humeur, qui est sans humeur, qui a une grande égalité d’humeur.
- (Vieilli) Certain penchant à la plaisanterie, d’une certaine originalité facétieuse. Dans ce sens, on emploie maintenant plutôt le mot humour.
-
fureur
- Égarement d’esprit qui tient de la rage et de la frénésie.
- Il est devenu fou, et de temps en temps il lui prend des accès de fureur.
- Personne n’ose l’approcher lorsque la fureur le prend.
- Vous avez, dit-il en baissant la voix, des fureurs qui ressemblent à des jalousies ; savez-vous cela, milord ? or, ces jalousies, à propos d’une femme, ne vont point à quiconque n’est ni son amant, ni son époux — (Alexandre Dumas, Le Vicomte de Bragelonne, 1847, Michel Lévy frères, page 250)
- Extrême colère.
- Au moindre geste d’improbation, il nous apostrophait et nous imposait silence avec une fureur qui nous touchait sans nous convaincre ; […]. — (Anatole Claveau, Les snobs, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e éd., p.36)
- (Religion) (Vieilli) Colère de Dieu.
- Seigneur, ne me reprenez pas dans votre fureur.
- Émotion et agitation violente qui s’empare d’un animal.
- Un lion en fureur. — La fureur d’un taureau.
- Mettre un taureau en fureur.
- Agitation violente de certaines choses.
- Ce ne sont que des rochers à pic contre lesquels la mer se brise avec fureur : les vents et les vagues les ont façonnés en pyramides, en tours, en cavernes, en arcades; d'innombrables oiseaux de mer animent le paysage. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 28)
- Les ravages faits dans les principaux États producteurs de coton par le ver du cotonnier (Aletia xylina. Say.) leur ont occasionné, dans les moments où ce fléau sévissait avec la plus grande fureur, une perte annuelle de 150 millions de francs, […]. — (C. V. Riley, « Les insectes nuisibles et les insectes utiles - Insecticides et modes d'application », traduit de l'américain, dans le Rapport sur les productions agricoles des États-Unis d'Amérique, préparé sous la direction du secrétaire de l'agriculture en vue de l'Exposition de 1889 à Paris, Éditions C. Noblet, 1889, page 3)
- Comme ce sont les dernières mesures de l’ouverture, l’orchestre est en pleine fureur. Les musiciens, sachant qu’ils vont pouvoir se reposer, donnent tout leur souffle. C’est une grande marée dans un ouragan. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 178.)
- La fureur de la tempête, des flots, des vents, des flammes.
- (Par hyperbole) (Familier) Habitude importune, nuisible, etc., que quelqu’un a de faire une certaine chose.
- Il a la fureur de se mêler des affaires des autres.
- Transport qui élève l’esprit au-dessus de lui-même et qui fait faire ou dire des choses extraordinaires.
- Elle livrait un culte magnifique à l’érotisme, dans une sexualité débordante qui constituait pour elle la vraie musique de l'être, la fureur et l’enchantement pour " inouïr " la vie. Géraldine B. aimait les hommes et ceux-ci le lui rendaient à merveille. — (Kä Mana, Guérir l'Afrique du SIDA: problèmes, handicaps, défis et perspectives, Éditions Sherpa, 2004, page 27)
- Fureur prophétique. — Fureur bachique. — Fureur poétique. — Une sainte fureur s’empara de lui.
- Passion excessive, démesurée pour une personne ou pour une chose.
- Il aime cette femme à la fureur, avec fureur.
- Il a la fureur du jeu.
- C’est un homme extrême en toutes choses, il aime et il hait jusqu’à la fureur.
- (Au pluriel) (Par hyperbole) (Familier) Transports frénétiques, emportement, excès auxquels on se livre dans la fureur, dans la colère, etc.
- Les fureurs de l’amour. — Les fureurs du désespoir.
- Les fureurs de la guerre civile.
-
buteur
- (Sport) Personne qui marque un but, ou a l’habitude de marquer des buts.
- C’est le meilleur buteur français de l’année.
- En outre, Tondo Judith (FC GHK) et Nzuzi Vumungo (FC FT) ont été sacrées meilleures buteuses, avec chacune huit réalisations. — (« Coupe du Congo (F) : GHK sacré champion », Radio Okapi, 27 aout 2011)
- Le directeur sportif du Napoli - qui suit aussi le Rennais Yann M’vila - a également confirmé l’intérêt du club italien pour le meilleur buteur du Championnat de France (16 réalisations) : «on le suit avec des scouts parce que c’est un bon joueur». — (« Dans « Foot-Transferts, Giroud sous l’oeil des scouts » », site L’Equipe, 20 février 2012 → lire en ligne)
- Les Cityzens, qui ont commencé sans leur buteur vedette, Erling Haaland, resté sur le banc, ne se sont pas rendus la tâche facile, avec l’expulsion, dès le 30e minute, de Sergio Gomez. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 12 octobre 2022, page 18 (Haalang corrigé en Haaland))
-
blagueur
- (Familier) Qui dit, qui fait des blagues.
- « Ne faites pas attention, il est extrêmement blagueur », dit-il à mi-voix à Saint-Loup qui n’en fut que plus intéressé, étant très curieux de la psychologie des menteurs. — (Marcel Proust, À l’ombre des jeunes filles en fleurs, Gallimard, 1919)
- — « Pourquoi te plains-tu ? » — disait tendrement un ami blagueur à un ami blagué. — « Il n’y a pas de quoi ! je blaguais ! Tu n’as donc pas compris que c’était là une plaisanterie ? » — (Jules Barbey d'Aurevilly, La Littérature du Tabac & La Blague en Littérature, Rumeur des Ages, La Rochelle, 1999, page 36)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.