Dictionnaire des rimes
Les rimes en : bourg
Mots qui riment avec "our"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "bourg".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : our , ours , ourt , ourts , ourd , ourds , oure , oures , ourre , ourres , ourg et ourgs .
- blacourt
- arraincourt
- abelcourt
- arracourt
- bergicourt
- grandecourt
- daours
- abbecourt
- agincourt
- angecourt
- doulaincourt
- goussancourt
- evricourt
- buicourt
- boujacourt
-
velours
- (Textile) Étoffe à poil court et serré.
- Et en même temps une portière de velours violet fleurdelisé d’or se soulevant, le duc distingua dans l’ombre la reine elle-même […] — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre II)
- Les tables peintes en marbre, les tabourets en velours d’Utrecht rouge, le quinquet à globe plein d’huile alimentant deux becs, attaché par une chaîne au plafond et enjolivé de cristaux, commencèrent la célébrité du Café de la Guerre. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, deuxième partie, chapitre troisième, 1845)
- « Il y a vingt ans que j’ai dit : “Le velours fait des vêtements idiots, en tout cas ici”. Dès que c’est mouillé ça sent le chien et ça met un temps infini à sécher. » — (Jean Giono, Le Hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 460)
- Mon attention a été attirée par un pantalon de velours côtelé, assez usagé, et qui séchait sur un fil de fer à proximité de la porte de la cuisine, ou plus précisément en face de cette porte. — (Jean-Charles Deniau et Madeleine Sultan, Dominici, c’était une affaire de famille, L’Archipel, 2004)
- – Qu'est-ce que vous vouliez écouter ? lui demanda le patron en jetant sur le velours vert de la piste les trois dés qu’il avait dans la main. — (Lorris Murail, Bleu cerise, Gründ, 2010)
- Toute matière ou chose qui par sa douceur ou son aspect, rappelle ce tissu.
- Le velours de sa peau.
- (Par analogie) Tissu tégumentaire qui assure la protection, la vascularisation et l’innervation des bois chez la plupart des cervidés.
- Duvet couvrant certaines parties de la plante ou ensemble d’éléments végétaux fins et serrés rappelant l’aspect duveté du velours.
- (Spécialement) Boisson, aliment d'une grande douceur.
- Mais si t’as le gosierQu’une armure d’acierMatelasse,Goûte à ce velours,Ce petit bleu lourdDe menaces. — (Georges Brassens, « Le Bistrot », in Les Funérailles d’antan, 1960)
- Ensemble des fils de laine qui ne sont pas des fils de trame d’un tapis.
- (Linguistique) Mauvaise prononciation d’une liaison par addition d’un z ; Voir « z’ ». Celle par addition d’un t est appelée cuir.
- Dire cent-z-étudiants ou donne-moi-z-en sont des velours courants.
- Le moment du sermon faisait de ma mère une diablesse. Les cuirs, les « velours », les naïvetés chrétiennes d’un vieux curé paysan, rien ne la désarmait. Les bâillements nerveux sortaient d’elle comme des flammes. — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Le Livre de Poche, 1960, page 106)
- (Argot) Bénéfice.
- Le vendredi et le samedi l’avaient quelques minutes rambiné au passage, avec leur velours respectif de quarante-cinq et soixante-dix mille, seulement, minute ! le reste du temps, la plongée moyenne s’établissait à quarante sacs. — (Albert Simonin, Une balle dans le canon, Série noire, Gallimard, 1958, page 43)
- - Tu sais combien ça laisse une roulette?…. 60% de velours. — (Michel Audiard, Les Tontons flingueurs, 1963)
- brocourt
-
sourd
- Dont l’acuité auditive est diminuée de façon importante ou totale, en parlant d'une personne ou d'un animal.
- Elle s’y installait dès juillet, sous la garde d’une sœur aînée de son père, tante Clara, vieille fille sourde qui aimait aussi cette solitude parce qu’elle n’y voyait pas, disait-elle, les lèvres des autres remuer et qu’elle savait qu’on n’y pouvait rien entendre que le vent dans les pins. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Devenue totalement sourde, cette cagole de Catherine ne leur prêtait nulle attention. Un mince sourire flottait sur son visage et elle lisait. — (Maurice Lemoine, Les cités interdites, Éditions de l'Encre, 1987, page 129)
- Vieux... et sourd. Une catastrophe pour le chanteur, mais pas nécessairement pour l'homme. "Être sourd n'est pas un malheur quand on sait tout ce qui se dit : ce serait même un bonheur dans ce monde de fourberies", confiait-il avec sarcasme au cinéaste Fraser. — (La Presse canadienne, L'auteur-compositeur-interprète Raymond Lévesque est décédé, radio-canada.ca, 16 février 2021)
- (Sens figuré) Qui ne tient pas compte de ce qu'on lui dit, qui refuse de comprendre.
- […] il y a le nageur intrépide qui, sourd aux appels du maître baigneur, dépasse les limites du bain surveillé, gagne la pleine mer et est emporté par une lame de fond. — (Franc-Nohain [Maurice Étienne Legrand], Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
- Qui est peu sonore, qui rend un son étouffé.
- La pénombre le dissimulait, la rumeur sourde des vaches qui ruminaient dominait le bruit de sa respiration précipitée […] — (Louis Pergaud, « La Vengeance du père Jourgeot », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- […] et, à cet instant précis, le halètement sourd d’une locomotive et son cri rauque montant dans un jet de vapeur, m’emplirent d’un tel tumulte de sensations heurtées qu’eussé-je vu l’océan surgir et balayer de contraste le hideux mur de l’hôpital Lariboisière, ma stupéfaction n’aurait pas été plus profonde. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Pendant que les lames attaquaient mon vaillant navire et que leurs coups sourds faisaient résonner la coque qui vibrait et se plaignait sous les chocs, je restai allongé sur ma couchette […] — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Bientôt tes appels ne seront plus que rauquements de plus en plus sourds, beuglements de désespoir si fatigués qu’ils ne dépasseront plus ta gorge, étranglée de terreur […] — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Linguistique) Se dit d’un son du langage qui ne fait pas vibrer les cordes vocales.
- En français oral, les consonnes sourdes sont p, t, k, f s ʃ. Les autres sont dites sonores.
- (Sens figuré) Qui est peu sensible, qui se perçoit peu.
- Et, peu à peu, de la douceur primordiale, un peu timide et avide de tendresse de son caractère, montaient une sourde irritation, une rancœur et une révolte. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- Une colère sourde et terrible, qu’il tentait vainement de refréner, l’envahit et le domina. — (Louis Pergaud, « La Vengeance du père Jourgeot », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Lorsqu’au bout de quelques semaines Elhamy la remercia, avec une cordialité souriante, du bien qu’elle avait fait à son fils, une émotion sourde étreignit sa gorge. — (Out-el-Kouloub, « Zaheira », dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- (Art) Qualifie les tons qui manquent d’éclat.
- La violence de la lumière était encore atténuée par des rideaux en coton épais d’un bleu sourd. — (Joseph Kessel, Le Lion, Gallimard, 1958)
- (Sens figuré) (Péjoratif) Se dit de certaines choses qui se font secrètement, sans bruit, sans éclat.
- Or, cette année-là, comme les élections étaient fixées au 1er mai, il y eut dès le 1er avril, une propagande active et des menées sourdes de part et d’autre pour conquérir les douteux. — (Louis Pergaud, « Deux Électeurs sérieux », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Victime de l’hostilité d'Arago en France et de Humboldt en Allemagne, Paravey a la mentalité d'un persécuté. Il se plaint dès 1835 « de sourdes et odieuses manœuvres qui tendent sans cesse à se renouveler.» — (Jean-Claude Drouin, Un esprit original du XIXe siècle : le chevalier de Paravey (1787-1871), dans la Revue d'histoire de Bordeaux et du département de la Gironde, 1970, page 67)
- blercourt
- gricourt
-
discourt
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de discourir.
- eschbourg
- arnancourt
-
troubadour
- (Moyen Âge, Poésie) Ancien poète épique et/ou lyrique de langue d’oc.
- Tel que Cédric le Saxon était à trente ans, il n’avait pas besoin de tout ce clinquant du troubadour français pour se recommander aux oreilles de la beauté. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Ainsi, la poésie lyrique des troubadours et des trouvères, et surtout la portion de cette poésie qui roule sur les sentimens de galanterie chevaleresque, n’a pas une source latine ; cette poésie est née avec la galanterie chevaleresque elle-même. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
- Qu’est-ce que la poésie des troubadours ? L’exaltation de l’amour malheureux. — (Denis de Rougemont, L’Amour et l’Occident, 1939)
- Lire les troubadours, c’est remonter à la source de la poésie, et d’une poésie exigeante. […] Les troubadours sont les poètes à qui l’on doit les plus anciens poèmes intégralement conservés dans une langue européenne moderne — (Michel Zink, Les Troubadours - une histoire poétique, Perrin, 2013, page 9)
- Il est à peine croyable qu’une forme poétique aussi élaborée que celle des premiers troubadours n’ait pas eu d’antécédents. — (Paul Zumthor, « Troubadours et trouvères », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 13 avril 2014)
- (Par analogie) Appartenant à la grande confrérie des conteurs et chanteurs errants, ce troubadour marocain ne possède pour toute fortune qu’un âne famélique, un vieux haïk en lambeaux, une pipe et une blague à kif et un petit instrument primitif à deux cordes, un gimbri, attribut de son état. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 32)
- (Péjoratif) Ellipse de style troubadour.
- À ce moment, il avait ri plus d’une fois de ces leçons, qui lui paraissaient d’un troubadour par trop rococo. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- (Sens figuré) Personne tentant de séduire par les paroles charmantes, la simplicité et la beauté, mais sans avoir les pieds sur terre.
- Au lieu de faire des phrases sentimentales à la jeune fille, et de se poser en troubadour, comme avait fait son ami, il avait su s’attirer l’estime et la confiance du père, ce que l’autre avait sottement négligé. — (Pierre-Joseph-Olivier Chauveau, Charles Guérin, G.H. Cherrier, éditeur, Montréal, 1853, IV, 2)
- etricourt
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.