Dictionnaire des rimes
Les rimes en : bouquin
Que signifie "bouquin" ?
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- (Familier) Livre.
- Prête-moi ton bouquin.
- Il n’y a bouquin en Italie où je ne veuille perdre la vue pour l’amour de vous et du grec. — (Paul-Louis Courier, lettre à Étienne Clavier, Milan, 13 octobre 1809)
- Le propriétaire dudit bouquin ne semble pas le lire de droite à gauche. Est-ce qu’il ne serait pas imprimé en caractères chinois ? — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre VI, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- La confiance que les hommes du XVIIIe siècle avaient dans les capacités industrielles de l’État, paraît puérile à toutes les personnes qui ont étudié la production ailleurs que dans les insipides bouquins des sociologues. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.III, Les préjugés contre la violence, 1908, page 141)
- Car autant il aimait passer son temps devant l’écran, autant il avait horreur de devoir se pencher sur des bouquins, tout spécialement sur la « grosse brique » censée lui révéler tous les secrets des systèmes d’exploitation. — (Jacques Dessaucy, La fille du pape, Éditions Saint Honoré, 2014, page 86)
- Oui, je pars à Bamako toute la semaine et pour ne pas trop m'ennuyer dans ma piaule, je viens chercher un bouquin distrayant, qu'est-ce que tu aurais à me conseiller ? Tant qu'à faire, j'aimerais autant que ce soit un bouquin amusant ! — (Jean-Charles Garoche, Je l’ai échappé belle, Éditions du Panthéon, 2013)
- Confortablement installée à ma fenêtre, je goûtais la morsure du soleil, un bouquin à la main, quand une puissante impression scénique m’a saisie. — (Yseult Rontard, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 23/04/220 de Philosophie Magazine)
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "bouquin".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
-
dépeint
- Participe passé masculin singulier du verbe dépeindre.
- Troisième personne du singulier du présent du verbe dépeindre.
- Dans ce psaume le Prophète témoigne sa confiance en Dieu, puis, dans le suivant, il bondit d’allégresse à la nouvelle de son retour dans la grande cité de Jérusalem, dont il dépeint la magnificence, la concorde et la paix. — (Auguste Latouche, Psaumes de David, 1841)
-
nervin
- (Pharmacie) (Vieilli) Qualifiait les substances qui agissent sur le système nerveux central.
- Le guarana favorise le travail intellectuel, et, chez la plupart des hommes, agit avec plus d’efficacité que le thé, le café et le maté. Sa véritable place dans le groupe sympathique des aliments nervins est indiquée dans le tableau ci-dessous : […] — (Paul Moktegazza, Du guarana, nouvel aliment nervin, dans Bulletin général de thérapeutique médicale, chirurgicale, vol. 73, Société de thérapeutique, 1867, page 173)
- […], l’observateur vouloit s’assurer si ce mieux étoit dû à la vertu vermifuge de la valériane, ou à ses propriétés nervines […] — (Observation qui constate l’efficacité de la valériane sauvage (Valeriana sylvestris) dans les violentes maladies de nerfs, d’après l’expérience d’Erich Odhélius, dans L’Esprit des journaux, vol. 2, 1792, page 388)
-
chien
- (Zoologie) Mammifère carnivore de la famille des Canidés, apparenté au loup (dont il est considéré comme une sous-espèce) et domestiqué par l’être humain, existant sous de nombreuses races aux morphologies variables, de nom scientifique : Canis lupus familiaris.
- Il faut que les piqueurs aient l’œil à terre dans tous les lieux où ils croiront de pouvoir en revoir, afin d’aider à leurs chiens & s’assurer que c’est le cerf de la meute qu’ils chassent. — (Encyclopédie ou Dictionnaire universel raisonné des connoissances, tome 42, 1775, page 19)
- Le chien s’était mis à rôder dans les environs, fouillant avidement les tas d’ordures, sans doute pour y déterrer un os ou quelque régal de ce genre. — (Octave Mirbeau, « La Mort du chien » dans Lettres de ma chaumière, 1886)
- Quelques chiens, des braques hongrois, gambadent sur les pelouses. — (Daniel Apruz, Le coq, 1992)
- Le chien, qui se faisait vieux et n’aimait point à découcher, était, comme d’habitude, rentré dès le premier soir et gardait le coin du feu, car on était en hiver. — (Louis Pergaud, Le Retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les chiens distinguent-ils les hommes de leurs sœurs les jeunes filles, de leurs femmes les femmes ; les chiens peuvent-ils être attentifs à d’autres qu’à la vieille demoiselle en visite qui leur dit, grattant le dessous de sa chaise : « Le chat ! » — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 123)
- L’ouverture donnait sur la loge de Gaby Million où la vedette avait laissé ses chiens. Les bêtes se mirent à aboyer. — Naturellement c’est plein de cabots, crut devoir déclarer spirituellement Mr. Morgan. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Sens figuré) (Familier) Personne rude ou sévère, avare, déloyale, ou faisant autrement preuve de bassesse.
- Oui, pourquoi, roumi, chien, fils de chien, viens-tu encore à cette heure, avec ta femme trois fois maudite, me narguer jusque dans ce bouge… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- – Maintenant on a la certitude que c’est cette ordure de Jacques qui l’a donné, c’est exactement le même coup que pour Lafont… Son compte est bon !... Ce chien ! Ce chien ! Ce chien ! Ce chien ! » Il sortit de la pièce. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 75)
- (Sens figuré) (Bible) Prostitué homosexuel.
- Tu n’apporteras point dans la maison de l’Éternel, ton Dieu, le salaire d’une prostituée ni le prix d’un chien, pour l’accomplissement d’un vœu quelconque ; car l’un et l’autre sont en abomination à l’Éternel, ton Dieu. — (Deutéronome, XXIII, 19, traduction de Louis Segond)
- (Cartes à jouer) Talon de cartes constitué par celui qui distribue au jeu de tarot, le preneur devra écarter autant de cartes avant que la partie commence.
- Faire son chien.
- (Marine) Mâchoire métallique empêchant les deux hunes d’un chalut de s’écarter pendant le trait.
- (Technique) (Vieilli) Chariot servant au transport du minerai.
- (Technique) (Vieilli) Outil de tonnelier.
- (Technique) (Vieilli) Barre de fer avec deux crochets, dont l’un est mobile pour assembler la menuiserie.
- (Technique) Outil utilisé par les cordonniers pour assembler les chaussures.
- Le chien (10) d’un révolver (Par analogie) (Armement) Pièce d’une arme à feu portative, qui assure la percussion de l’amorce de la cartouche.
- L’inconnu arma le pistolet, et l’on entendit au milieu du profond silence qui accompagnait les intervalles du dialogue le craquement du chien. — (Alexandre Dumas, Joseph Balsamo, 1846)
- C’était le petit Gavroche qui s’en allait en guerre. Sur le boulevard il s’aperçut que le pistolet n’avait pas de chien. — (Victor Hugo, Les Misérables, IV, 11, 1 ; 1862)
- Le jeune homme caressait son arme avec amour ; il rabattit le chien à plus de vingt reprises, introduisit son petit doigt dans le canon, examina attentivement la crosse. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre I ; réédition 1879, page 13)
- […] un très joli fusil, qui paraissait tout neuf. Les canons étaient d'un beau noir mat, la gâchette était nickelée et, sur la crosse sculptée, s'allongeait un chien, noyé dans le bois verni. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 231)
- La crosse n'en était pas sculptée, et elle avait perdu son vernis ; la gâchette n'était pas nickelée, et les chiens étaient si grands qu'ils avaient l'air d'un ouvrage de ferronnerie. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 233)
- (Sens figuré) (Familier) En parlant des choses : très mauvais, exécrable.
- Il alla à la fenêtre. La neige tombait toujours et rayait le gris du ciel. – Quel chien de temps ! dit-il. — (Victor Hugo, Les Misérables, III, 8, 8 ; 1862)
- Cela n’est pas tant chien. : Cela n’est pas trop mauvais.
- – Savez-vous, reprit le père, qu’il fait un froid de chien dans ce galetas du diable ? — (Victor Hugo, Les Misérables, III, 8, 8 ; 1862)
- (Ichtyologie) Synonyme d’émissole lisse car elle se rassemble souvent en meutes comme les chiens (poisson).
- Le chien (13) d’une vielle (Musique) Pièce de bois placée entre un bourdon et la table d’harmonie d’une vielle qui permet au joueur de rythmer la mélodie avec un son grésillant.
- Armoiries avec un chien (14) (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il s’agit généralement d'un braque mais la race importe peu sauf quand il s’agit d'un lévrier. Il est généralement passant. À rapprocher de goupil, levrette, lévrier, loup et renard.
- Coupé, au premier d’azur, au deuxième ondé d’argent et d’azur de six pièces, au chien braque d’or colleté et bouclé de sable lampassé de gueules brochant sur le tout, qui est d’Hundsbach d’Alsace → voir illustration « armoiries avec un chien »
- (Technique) Pinceau court, en poils de sanglier, utilisé par les doreurs, et destinés à lustrer l’assiette avant la pose d’une feuille d’or.
- (Technique) Héridelle.
- (Maçonnerie) Outil utilisé pour griffer un enduit frais de manière à pouvoir ensuite faire tenir par dessus un parement ou un crépi.
- (Familier) Charme provocant.
- - Oh, elle était belle, continua-t-elle sans tenir compte de l’interruption. Terriblement sexy. Un chien à fleur de peau, et elle savait en jouer, croyez-moi ! — (Tito Topin, Brelan de nippons, Série noire, Gallimard, 1982, page 116)
- Objet d'une ancienne taxe perçue par les communes.
- Le contrôleur lui-même sait que pour ma famille les chiens de chasse n’ont pas plus d’importance que des chiens de berger, et il se garde de les taxer plus d’un franc. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 48)
- (Lorraine) (Champagne) (Foresterie, Agriculture, Viticulture) Repas commun célébrant la fin de la période de travail (saison de martelage, vendanges, moissons…).
- Après les vendanges, on tue le chien.
- Suivant l'expression consacrée, les agriculteurs de Pâlis auront donc fait le chien de moisson ce lundi, symbole de la fin des quelques jours de travail intensif qui caractérisent désormais cette épisode toujours délicat dans la saison du paysan. — (Matthieu, Chien de moisson, 31 juillet 2008 → lire en ligne)
-
chagrin
- Qui éprouve du déplaisir, de la tristesse.
- André est chagrin de la conduite de son fils.
- inquiet, chagrin, je redoublai d’ardeur et d’efforts — (Pierre-Victorien Lottin de Laval, Manuel complet de Lottinoplastique, 1857, lire en ligne)
- Au milieu du lac, il y avait une bête que Julien ne connaissait pas, un castor à museau noir. Malgré la distance, une flèche l’abattit ; et il fut chagrin de ne pouvoir emporter la peau. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : La Légende de Saint Julien l’Hospitalier, 1877)
- Dans les ténèbres qui m’enveloppaient, j’évoquais sa figure, et je le distinguais nettement, troublé, chagrin de trouver la pauvre femme dans un tel désespoir. — (Émile Zola, La Mort d’Olivier Bécaille, 1879)
- Je sais que ma composition est ratée, et maintenant que le souvenir de la face pâle est moins vif, et que les fumées de notre banquet sont évanouies, je me sens chagrin, j’éprouve comme des remords. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- — Les domestiques en auront peut-être cassé.— Mon chéri, lui dis-je, chagrin de son irrespect, les domestiques de l’Élysée ne cassent rien. Les patrons non plus, d’ailleurs. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- Qui marque du déplaisir, de la tristesse.
- Sa petite moue chagrine trahissait l’importance qu’elle avait mise à se trouver à cette revue. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Qui est porté à l’humeur sombre et difficile.
- La vieillesse chagrine incessamment amasse ;Garde, non pas pour soi, les trésors qu'elle entasse ;Marche en tous ses desseins d'un pas lent et glacé ;Toujours plaint le présent et vante le passé ;Inhabile aux plaisirs dont la jeunesse abuse,Blâme en eux les douceurs que l'âge lui refuse. — (Nicolas Boileau, Art poétique, 1674, chant III, v. 383 à 388)
- La dame des Belles-Cousines étoit née vive & sensible, mais elle l’ignoroit encore. Un vieux époux, chagrin & grondeur, avec lequel elle n’avait vécu qu’un an, n’avoit eu ni le temps ni le don de le lui apprendre. — (Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan, Histoire du petit Jehan de Saintré et de la dame des Belles-Cousines, 1792, pages 10-11)
- Mais au milieu de tant d’exemples édifiants et touchants, on trouve quelquefois de ces personnes malcontentes et chagrines, à qui tout déplaît dans leur profession, et dont la vie, par-là même, n'est qu'amertume et dégoût. — (Louis Bourdaloue, Sur l'Observation des règles, dans les Œuvres de Bourdaloue - tome 4, Paris : chez Lefèvre & chez Pourrat frères, 1838, page 537)
-
dépeins
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de dépeindre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de dépeindre.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de dépeindre.
-
flint
- Verre en cristal servant avec le crown-glass à faire les lentilles achromatiques des microscopes ; il est constitué par trois atomes de quadrisilicate de plomb et deux atomes de quadrisilicate de potasse.
-
cucurbitin
- Qui ressemble au potiron, en parlant des baies de certaines plantes.
- Qualifie les anneaux du ténia (Taenia solium) qui ressemblent à des semences de courge.
- Les anciens nommaient cucurbitins les anneaux du taenia qui sont souvent rendus isolés et qu’ils prenaient pour des vers particuliers.
- Chaque anneau paraît un véritable ver ; et ce sont ces anneaux ainsi détachés qui ont été nommés par erreur vers cucurbitins, de leur ressemblance avec la graine de courge.
-
douvain
- Bois propre à faire des douves.
- Une fois, elle s'arrêta ; c’était devant une cour de tonneliers où résonnait le brave tapage des marteaux sur le douvain. — (Robert Musil, Philippe Jaccottet L’homme sans qualités, Volume 3, 1958)
-
aigrefin
- (Zoologie) (Rare) Autre nom de l’aiglefin, poisson proche de la morue.
- Pêle-mêle, au hasard du coup de filet, les algues profondes, où dort la vie mystérieuse des grandes eaux, avaient tout livré : les cabillauds, les aigrefins, les carrelets, les plies. — (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873, chapitre III)
- (Désuet) Homme pratiquant la tromperie pour parvenir à ses fins (pour une femme, on dit : aigrefine).
- Mes nièces Éva et Juliette me donnent beaucoup de soucis parce qu’elles sont bonnes à marier et qu’elles ont des dots exceptionnellement tentantes pour les aigrefins. — (Jean Anouilh, Le Bal des voleurs, 1938)
- Imaginez un peu ce que doit être alors un homme qui, selon les critères soviétiques, est un aigrefin, un requin, un arriviste ! — (Alexandre Zinoviev, L’Avenir radieux, 1978)
- Il n’a rien de commun avec ces aigrefins qui construisent n’importe quoi et n’importe comment, avec le seul souci de rogner sur la qualité des matériaux et de truquer les devis : ce qui l’intéresse, c’est de « penser » ce qu’il édifie. — (Raymond Jean, La Ligne 12, 1973, page 123)
- Beaucoup d’argent sera distribué. Et, probablement, beaucoup d’aigrefins seront aussi au rendez-vous. — (Isabelle Rey-Lefebvre, « Rénovation énergétique : la lutte contre les arnaques se renforce », dans Le Monde, 11 août 2020 [texte intégral])
- (Acadie) Homme maigrichon, chétif.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
plugin
- (Informatique) Plugiciel, module interagissant avec un programme principal.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
affin
- Qui présente une affinité.
- (Géométrie) (Belgique) Variante de affine.
-
chanfrein
- (Ingénierie) Petite surface que l’on forme en abattant l’arête d’une pierre ou d’une pièce de bois ou de métal.
- Le chanfrein est une fraisure qui remplace par élimination une arête vive.
- (Histoire, Militaire) Pièce de fer qui couvrait autrefois le devant de la tête d’un cheval armé.
- Il montait […] un vigoureux cheval de fatigue, pour épargner son vaillant cheval de bataille, qu’un écuyer menait derrière lui tout harnaché pour le combat, avec un chanfrein et une armure de tête ayant une pointe sur le front ; …. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- On lit dans l’article 11 de ces statuts : « Les armuriers feront tous harnais pour hommes, comme corcelets, cuirasses, haussecols, gorgerins, etc., et toutes bardes pour chevaux comme frontails, chanfreins, flanquois et collières. » — (Bulletin de la Société des sciences naturelles et des arts de Saint-Etienne, 1850)
- (Par extension) Devant de la tête du cheval ou d'autres mammifères herbivores à face allongée (moutons, caprins). Désigne ainsi la partie antérieure de la tête de certains mammifères qui va du front aux naseaux (équidés, ovins).
- Il voulut maintenir la tête du cheval et serra au chanfrein d’un mouvement nerveux. L’animal poussa un hennissement de douleur. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 45.)
- Le cheval bronchait, Marko l’attrapa par la bride et passa une paume sur son chanfrein : […] — (Diane Meur, Les Vivants et les Ombres, Sabine Wespieser éditeur, 2007, chapitre I-21)
-
ceint
- Participe passé masculin singulier de ceindre.
- Troisième personne du singulier du présent de ceindre.
-
népérien
- Inventé par Néper.
- Les réglettes népériennes sont l’ancêtre de la règle à calcul.
- (Mathématiques) Qualifie un logarithmique, une exponentielle.
- On appelle logarithme népérien, noté ln, la primitive de la fonction f(x) = 1/x (x>0) s’annulant pour x=1. — (P. Thuillier et J.-C. Belloc, Mathématiques, T. 1 : Analyse, 1971, p. 130)
- C’est Logarithme et Exponentiel qui sont dans un bar. Ils commandent une bière chacun. Lequel paie ? Exponentiel, parce que Logarithme népérien.
-
contemporain
- Qui est du même temps que quelqu’un ou quelque chose.
- Pour nos idéologues contemporains, l’être humain est conçu comme un cyborg naturel, libre à lui de s’appliquer, de s’auto-greffer les dernières technologies pour évoluer vers une forme supérieure comme dans la fable de Pic de la Mirandole. — (Éric Lemaitre, Transhumanisme : la conscience mécanisée, 2019)
- Elle m’avait fait découvrir des romancières anglaises contemporaines que j’appréciais presque autant que Daphné Du Maurier : Penelope Lively, Rose Tremain, Joanna Trollope, A. S. Byatt. — (Tatiana de Rosnay, Moka, 2006, partie II)
- Pourquoi ? Parce que les technologies contemporaines, proposera ce livre, remettent en question non seulement la perception que nous avons du monde, mais bien aussi les universaux qui nous ont aidés, à travers les millénaires, à rendre ce monde cohérent et à rationaliser notre présence en celui-ci. — (Ollivier Dyens, La Condition inhumaine. Essai sur l’effroi technologique, Flammarion, 2008, page 15)
- (En particulier) Qualifie les historiens qui ont écrit les choses qui se sont passées dans leur temps.
-
destin
- Puissance mystérieuse à qui les anciens attribuaient le pouvoir de déterminer d’avance et d’une façon irrévocable la suite des événements.
- Il n’y a pas à dire, mais quand les dieux ou les destins, comme vous voudrez, ont décidé qu’ils vous feraient trébucher sur la route de la gloire ou de la fortune, il est inutile de regimber. — (Louis Pergaud, La Chute, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les petits cadeaux du destin entretiennent l’amitié avec soi-même. — (Jean Dutourd)
- Le destin varie peu ses effets, comme s’il s’en tenait à quelques moyens sûrs. — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 129.)
- Sort d’une personne ou d’une chose, en tant qu’il résulte de forces extérieures invincibles ; ce qui arrive aux personnes, de bien ou de mal, indépendamment de leur volonté.
- Il venait de songer, comme à un aspect spécial de l’injustice irrationnelle du destin, que ces deux hommes vivaient, alors que Kurt était mort. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 346 de l’édition de 1921)
- Fouquet a dû croire que tout s’achète, même le destin. — (Paul Morand, Fouquet ou Le Soleil offusqué, Éditions Gallimard, 1961)
- (Poésie) Ensemble de la vie ; existence.
- Il a terminé son destin. — Trancher, abréger le destin de quelqu’un.
-
américain
- (Géographie) Relatif à l’Amérique.
- La moralité américaine me semble d’une abominable vulgarité, et en lisant les ouvrages de leurs hommes distingués, je n’éprouve qu’un désir, c’est de ne jamais les rencontrer dans le monde. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Le vol était monotone. Nous filions vers la terre américaine, ce n’était pas douteux, et nous attendions que les kilomètres s’ajoutent aux kilomètres. — (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- Des plantes américaines ont fait le voyage à travers l’Atlantique […] et sont venues s’installer sur la côte basque : une Graminée Stenotaphrum s’y est même développée fort abondamment et est un élément essentiel de la végétation des environs de Bayonne et de Biarritz. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 97)
- (En particulier) (Viticulture) Qualifie les cépages des vignes issues de l’Amérique du Nord et que l’on utilise comme porte-greffes pour lutter contre le phylloxéra.
- […] mais actuellement que les porte-greffes américains se sont adaptés au sol, la végétation des rangs greffés est supérieure à celle des rang de vignes franches de pied. — (M. A. Bouchard, Une Mission viticole, Imprimerie Lachèse & Dolbeau, Angers, 1891, page 30)
- Toutefois, les « américanistes », fervents propagandistes des vignes américaines et du greffage, se heurtaient très souvent à l'hostilité active des « sulfuristes » ou « insecticideurs », partisans non moins acharnés des traitements insecticides, seul moyen efficace, d'après eux, pour lutter contre le phylloxéra. — (Roger Pouget, Le Phylloxéra et les maladies de la vigne: La lutte victorieuse des savants et des vignerons français (1850-1900), Éditions Edilivre, 2015, page 134)
- (Géographie) Relatif aux États-Unis d’Amérique.
- Le mépris si profond que le Grec avait pour le Barbare, le Yankee l’a pour le travailleur étranger qui ne fait point d’effort pour devenir vraiment américain. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chap. VII, La Morale des producteurs, 1908, page 337)
- Chaque semaine, des paquebots arrivaient de New-York et débarquaient des touristes américains qui venaient se reposer de leurs affaires, à l’abri des lois de la prohibition. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- La supériorité militaire écrasante de l’hyperpuissance américaine lui permet certes d’organiser ses expéditions sans l’aide de personne. Mais ces opérations punitives ne peuvent fonder un nouvel ordre du monde. — (Pour un autre monde ; Un autre chemin, motion pour le congrès socialiste de Dijon du 16 au 18 mai 2003)
- À l’époque, la doctrine utilitariste connut auprès des élites américaines un succès certain, ainsi que « la certitude qu’on n’a rien sans rien et donc, réciproquement, celle qu’on n’a que ce qu’on mérite ». — (Jacques Dubois, Le Symbolique et le social : la réception internationale de la pensée de Pierre Bourdieu, Université de Liège, 2005, page 285)
- (Vieilli) Relatif aux Amérindiens.
- […] et je reste convaincu, avec la grande majorité des américanistes, que la masse principale de la population américaine vient d’Asie et que ce sont ces émigrants qui ont imposé à l’ensemble les traits caractéristiques de la race rouge. — (René Thévenin et Paul Coze, Mœurs et Histoire des Indiens Peaux-Rouges, Payot, 1929, 2e édition, page 16)
-
refrain
- Un ou plusieurs mots qui se répètent à la fin de chaque couplet d’une chanson, d’une ballade, d’un rondeau, etc.
- Et, au moment où je sors, j’entends un refrain d’opérette s’échapper de la bouche en cœur de M. Caterna. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre VI, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- S’accompagnant de son gimbri, il nous chante, d’une voix tantôt gutturale, tantôt nasillarde, d’interminables mélopées, que l’assistance reprend aux refrains avec des battements rythmiques des mains. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Ernest Leroux, Paris, 1904, page 33)
- Heureux comme un prince, il s’engagea dans le bois par le sentier de la Côte se tenant à quatre pour ne pas entonner son refrain favori . — (Louis Pergaud, L’Argument décisif, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Depuis l’Argonne de 1914, le chant d’abeilles des balles s’est inscrit dans mes circonvolutions cérébrales comme, dans la cire d’un disque, un refrain prêt à jouer dès le premier tour de manivelle […]. — (Marc Bloch, L'étrange défaite : La déposition d'un vaincu, 1940, FolioHistoire Gallimard, 1990, page 86)
- Il avait fait considérablement pire avec un 45 tours dont le refrain était : « Ah ce qu’il est joli le petit Rocheteau », un nanar de niveau olympique, mais tout marchait, tout se vendait, même n’importe quoi, surtout n’importe quoi. — (Vincent Duluc, Un printemps 76, Éditions Stock, 2016)
- (Sens figuré) (Familier) Ce qu’une personne ramène sans cesse, à toute occasion, dans ses propos.
- « Tu devrais te marier », me disait mon père.Pendant les dernières semaines de mes vacances à Villeneuve, c’était devenu son refrain. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 5)
- Qu’il suffise de dire que c’était le moment où « la paix négociée » était le refrain rabâché par les ennemis de l’Angleterre. — (Agatha Christie, Les Enquêtes d’Hercule Poirot, 1968, L’Enlèvement du Premier ministre (nouvelle))
- Oui, oui, on connaît bien ce discours. C’est le vieux refrain de l’éducation progressiste. Mais on a déjà essayé de l’appliquer et ça n’a pas marché. — (Seymour Papert, traduit par Étienne Cazin, L’enfant et la machine à connaître : Repenser l’école à l’ère de l’ordinateur, Dunod, Paris, 1994, page 25)
- Je passai les heures qui suivirent à rédiger des missives à ce joueur de golf. Monsieur Saito rythmait ma production en la déchirant, sans autre commentaire que ce cri qui devait être un refrain. — (Amélie Nothomb, Stupeur et tremblements, Albin Michel, 1999, page 11)
- (Marine) (Rare) Retour des houles ou grosses vagues qui viennent se briser contre les rochers.
-
francien
- (Linguistique) L’une des langues de la langue d’oïl parlée en Île-de-France et au sud de celle-ci, composant l’ancien français.
- […] ; c'est là un trait dialectal : le francien, comme le normand, dit oi ([…]). — (Gaston Paris, « Hugues de Berzé », dans Romania : recueil trimestriel consacré à l'étude des langues et des littératures romanes, publié par Paul Meyer & Gaston Paris, tome 18, Paris : Société des amis de la Romania, 1889, p. 570 (note 1))
- Dans ce contexte, il faut se souvenir que le français considéré actuellement comme la norme en France n’était à cette époque rien d’autre qu’un de ces nombreux dialectes, le francien, parlé dans la région de l’Île-de-France (cf. Jauch 2016: 89). — (Sophie-Anne Wipfler, Le gaga: Langue d'autrefois? Une étude linguistique synchrone (Das gaga: Sprache von damals? Eine synchrone linguistische Analyse), thèse de doctorat de philosophie, Universität Mannheim, 4 novembre 2019, p. 55)
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abbevillien
- (Archéologie) (Rare) Qualifie des bifaces relativement grossiers, façonnés au percuteur dur et aux tranchants sinueux, caractéristique de la culture de l’Abbevillien.
- Ce silex abbevillien vient d’être trouvé près des restes du foyer de cuisson.
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cousin
- Fils ou fille de l’oncle ou de la tante d’une personne ; cousin germain.
- Rabalan était le dernier représentant d’une famille de sorciers qui, durant plus d’un siècle, régnèrent dans Trélotte. Son arrière-grand-père, son grand-père, son père, tous ses oncles et tous ses cousins avaient été sorciers, et l’on racontait d’eux des choses terribles et merveilleuses. — (Octave Mirbeau, Rabalan)
- Peut-être donnerait-elle au Maître un garçon. Eh bien ! tant mieux ! la fortune, du moins, n’irait pas aux neveux et aux cousins du Cheikh qui la convoitaient déjà. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- (Par extension) Descendant (en excluant la fratrie) d’un ancêtre commun.
- J’effraye Michal comme on effraye une cousine en Normandie, avec l’aide d’une rainette, d’une araignée. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- On trouve en Bretagne des anatifes cramponnés en colonies serrées au bas des à-pics rocheux sans cesse battus par les vagues. Ces étranges crustacés cirripèdes sont de lointains cousins des minuscules balanes. — (Georges Fleury, La pêche à pied, Grasset, 1997)
- (Argot) Dénonciateur, personne donnant des renseignements à la police. → voir balance, donneuse et indic
- Quentin avait 16 ans quand son daron avait écopé de six ans ferme. Balancé, le père Cointreau. Par le cousin d’un lardu, un petit fourgue sépharade de la porte de Clignancourt auquel Guy Gilbert aurait donné son blouson sans concession. — (Luc Baranger, Maria chape de haine, ch. 3, Baleine, 2010)
- (Par analogie) (Sens figuré) Ce qui est en relation de genre ou de type avec autre chose.
- Ce qui les angoisse vraiment, ce sont les cousins maléfiques des selfies : les sextos. Nous mettons nos filles en garde : « N'envoie jamais, au grand jamais, de messages sexuellement explicites à quiconque, […]. » — (Peggy Orenstein, Girls & Sex : une étude américaine, traduit de l'anglais (États-Unis) par Claire Richard, 2018)
- (Argot) Beur ; Maghrébin.
- Wesh Cousin !
- Titre que, dans ses lettres, le roi donnait à des princes étrangers, aux cardinaux, aux pairs, aux ducs, aux maréchaux de France, aux grands d’Espagne et à quelques seigneurs du royaume.
- Napoléon III a répondu au tsar qui lui donnait froidement et contrairement aux convenances du « cher ami » au lieu de « cher cousin » : « Je suis touché de votre missive, on choisit ses amis, on subit sa famille. »
- (Sens figuré) Celui avec lequel on est en bonne intelligence.
- Si vous faites telle chose, nous ne serons pas cousins.
- Depuis cette fâcheuse affaire, je ne suis pas très cousin avec lui.
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défunt
- Décédé ; mort ; feu.
- Cet enfant est lord Fermain Clancharlie, fils légitime unique de lord Linnœus Clancharlie, baron Clancharlie et Hunkerville, marquis de Corleone en Italie, pair du royaume d’Angleterre, défunt, et d’Ann Bradshaw, son épouse, défunte. — (Victor Hugo, L’Homme qui rit, 1869, édition 1907)
- Le regard ankylosé par trop d’impérities, je cherchais un improbable mais tant espéré soutien au loin, partout et nulle part, peut-être vers le ciel où s'était machinalement orientée ma tête; ce ciel où avaient établi leurs pénates, mon défunt père et mes regrettées sœurs. — (Jean Richard Ndoumbe, Les douleurs de ma mère, Lulu.com, 2013)
- Feu. (Note : se place devant un nom pour indiquer que la personne est morte, invariable dans ce cas).
- — Défunt ma mère servait un homme de justice à qui Cambremer a tout dit par ordre du prêtre qui ne lui a donné l’absolution qu’à cette condition-là, à entendre les gens du port. — (Honoré de Balzac, Un drame au bord de la mer, 1834, réédition Gallimard, Folio, page 89)
- Chère enfant !… si défunt sa mère la voyait ne pas être ici la reine de la maison, elle en pleurerait dans son cercueil ! — (Honoré de Balzac, La marâtre, Éditions Michel Lévy, 1851)
- — Barberin ! m’écriai-je.— Défunt, c’est défunt Barberin qu’il faut dire. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- (Sens figuré) Détruit.
- Figure mélancolique, il méditait profondément devant le monceau de ferraille et de cendres qui représentait sa défunte motocyclette. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 64 de l’édition de 1921)
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latin
- (Histoire) Qui est originaire ou se rapporte aux Latins, les habitants du Latium.
- La mythologie latine.
- (Par extension) Romain, relatif à l’empire romain.
- Le droit latin.
- Empire latin d’Orient.
- (Linguistique) Relatif au latin, la langue.
- La littérature française du moyen-âge n'a guère que des antécédens latins. Les poésies celtique et germanique n’y ont laissé que de rares et douteux vestiges ; la culture antérieure est purement latine. C’est du sein de cette culture latine que le moyen-âge français est sorti, comme la langue française elle-même a émané de la langue latine. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
- L’homme ne doit savoir littérairement que deux langues, le latin et la sienne ; mais il doit comprendre toutes celles dont il a besoin pour ses affaires ou son instruction. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, pages 166-167)
- « Votre castillan et notre français, et l’italien encore ne sont que des dialectes issus du latin parlé », poursuivit Joanny, récitant malgré lui sa grammaire ; « ce sont des langues vulgaires, d'anciens patois de paysans. Un temps viendra, vous dis-je, où de nouveau on enseignera le latin dans toutes les écoles de l'Empire, le latin classique, et où tous les vulgaires seront oubliés. — (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, pages 143-144)
- Toute la nuit, il avait rêvé qu’il récitait un discours latin en présence de l’Archevêque, et il lui avait semblé prononcer, ore rotundo, un nombre infini de belles terminaisons et de nobles désinences : abunt, arentur, ibus, arum… — (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, page 210)
- Les plus énormes bêtises qui sortaient de la bouche de Johnson prenaient en effet je ne sais quel accent de véracité qui tenait sans doute au style de l’orateur, à la parfaite symétrie de ses phrases et à son redoutable arsenal de mots savants à désinences latines. — (Julien Green, Samuel Johnson, dans Suite anglaise, 1972, Le Livre de Poche, page 12)
- Le jeune jésuite chargé de la classe de latin lit à haute voix les thèmes des élèves sur un ton de persiflage, pour faire rire. Michel en particulier, nouveau venu expulsé depuis peu par une institution laïque, sert de cible.– Voici, Messieurs, du latin de lycée.– Cela vous changera de votre latin de sacristie. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 225)
- Qui s’exprime dans cette langue.
- Les auteurs latins.
- – Je prenais sur mes nuits pour parfaire ma connaissance des maîtres latins. Car je les préfère aux Grecs. Ceux-ci sont plus élégants, peut-être. Mais les autres sont plus vigoureux, et ont davantage le sens du droit. — (Pierre Benoit, Le lac salé, 1921, réédition Le Livre de Poche, page 203)
- (Religion) Relatif à l’Église catholique romaine.
- L’église latine ; de rite latin.
- Qui a certaines caractéristiques des habitants du Latium, des anciens Romains et, par extension, des peuples qu’ils ont longtemps et durablement colonisés et influencés.
- Il releva ses cheveux. Sa beauté était célèbre à Tolède : nez aquilin, yeux très grands, le masque conventionnel de beauté latine. — (André Malraux, L’Espoir, 1937, page 622)
- Qui a pour origine la langue latine, qui à l’origine parlait le latin.
- Les peuples latins.
- (En particulier) Espagnol, portugais et italien par opposition à anglo-saxon.
- Amérique latine.
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capétien
- Qui est relatif à la dynastie des Capétiens.
- Les rois capétiens.
- L’armée capétiennes.
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comblanchien
- Calcaire compact de teinte beige (appartenant à l’étage du bathonien) et de dureté comparable à celle du marbre.
- Grande entrée en dalles de comblanchien, expliqua Letroc avec un geste simple. Et quatre portes-fenêtres doubles sur la pelouse. — (Alain Demouzon, Carrelage au sang, in Le Crime de la porte jaune et autres nouvelles, 1985)
- Un échantillon et une lame mince qui en est issue ont été soumis au professeur P. Rat qui a formellement exclu toute identification avec le comblanchien ou la pierre de Prémeaux utilisés en Côte d’Or. — (Robert Bedon, Alain Malissard, La Loire et les fleuves de la Gaule romaine et des régions voisines, 2001)
- Une brèche béante était cependant constituée par le vaste hall d’accueil, auquel on accédait par un vaste perron aux larges marches plates en comblanchien, et qu’il fallait considérer comme la vitrine et les degrés d’une suprématie que nul ne songeait sérieusement à contester. — (Hugues Pagan, Le Carré des indigents, Rivages/Noir, 2022, page 359.)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.