Dictionnaire des rimes
Les rimes en : bor
Que signifie "bor" ?
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- (Linguistique) Code ISO 639-3 du bororo.
Mots qui riment avec "or"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "bor".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : or , ors , ort , orts , ord , ords , aur , aurs , aure , aures , orps , ore et ores .
- boulaur
-
dors
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent de dormir.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de dormir.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de dormir.
-
lindor
?- Nom d’un jeu de cartes, dans lequel le sept de carreau est la carte principale, et s’appelle lindor.
- gisors
-
transport
?- Action de porter d’un lieu à un autre sur une certaine distance.
- J’avais laissé Reykjavik, un grand village […] des poneys et une ou deux mauvaises carrioles assuraient le transport. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Autre secteur où la baisse séculaire des prix favorise la production et la productivité : celui des transports. — (Jean-Pierre Rioux, La révolution industrielle : 1780-1880, Éditions du Seuil, 1971, page 85)
- Le transport de ses meubles lui a coûté cher. - Le transport de ces marchandises se fait par bateau. - Payer les frais de transport. - Le transport de l’énergie électrique.
- (Par extension) (Beaucoup moins courant) La chose transportée, elle-même.
- Le pain était arrivé, non sans peine et sans perte: en venant à nous de Grandpré, où se trouvait la boulangerie, plusieurs chariots étaient restés embourbés, d’autres étaient tombés dans les mains de l’ennemi ; d’ailleurs une partie du transport était immangeable. — (Johann Wolfgang von Goethe, Campagne de France, 1822 ; traduction française de Jacques Porchat, Paris : Hachette, 1889, page 79)
- (Spécialement) (Justice) Action d’une personne qui, par autorité de justice, se rend, se transporte sur les lieux où sont les choses sujettes à un examen, à une vérification, à une visite.
- Transport d’un juge, d’un commissaire, d’un expert sur les lieux.
- (Marine, Militaire) Bâtiment chargé de transporter des troupes, des munitions, etc.
- Le lundi 20, le contre-torpilleur l’Audacieux et le transport Aude mouillaient devant la capitale. — (José Gers, Sur la mort du Pourquoi pas ?, France libre, volume 6, 1936)
- À Eupatoria, dont la rade présentait un spectacle effrayant, quinze transports, tant français qu’anglais, furent jetés à la côte […] — (Frédéric Zurcher et Élie-Philippe Margollé, Les Naufrages célèbres, chapitre 19, Hachette, Paris, 1873, 3e édition, 1877, page 185)
- (Sens figuré) Cession d’un droit qu’on a sur quelque chose.
- Il m’a fait transport de ce qui lui est dû par un tel. - Faire le transport d’un billet, d’une rente.
- Mouvement passionné, élan qui nous met en quelque sorte hors de nous-mêmes.
- Il trouva le templier dans un transport de colère causé par un nouveau refus qu’il venait d’essuyer de la part de la belle juive. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- La glorieuse défense de Mazagran a excité, dans toute la France, des transports unanimes d'admiration. — (Hazlitt, Défense de Mazagran, dans Le Magasin pittoresque, volume 8, 1840, page 129)
- — Je ne sais, dit cette voix, ce qui excite vos transports ; mais j’aime à les entendre. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 194)
- La récolte de grain fut médiocre ; mais les foins avaient été beaux, de sorte que l’année dans son ensemble ne méritait ni transports de joie ni doléances. — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
- Gasbieha se précipita dans la chambre de sa sœur de lait avec des transports de joie. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- Aux abords de Bab Segma, toute la population du mellah nous accueillit avec des transports d’allégresse, et plusieurs orchestres israélites nous gratifièrent de l’air de « la Mère Michel », qui passait alors pour notre hymne national. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les Éditions de la Porte, 1947, page 269)
- (Médecine) (Absolument) Délire, égarement d’esprit causé par la maladie.
- Il a une grosse fièvre et on craint un transport au cerveau.
- (Désuet) (Au pluriel) (Par ellipse) Transports en commun.
- Aujourd’hui je suis venu en transports.
- (Biologie) Mouvement d'une molécule à travers une barrière, généralement la membrane cellulaire.
- Les carnitines aident au transport des acides gras à longue chaîne du cytoplasme aux mitochondries, ce qui peut augmenter la production d'énergie dans les cellules et combattre la fatigue. — (F. Comhaire et A. Mahmoud, Nutrition anti-vieillissement et compléments alimentaires, chapitre II.4.14 de Traité d’andrologie à l’usage des cliniciens, ouvrage coordonné par Wolf-Bernhard Schill, Roger Mieusset et Frank H. Comhaire, traduction française supervisée par Roger Mieusset, Springer Verlag, 2008, page 569)
-
pécore
?- (Vieilli) (Élevage) Petit animal de troupeau, petite bête.
- La chétive pécore s’enfla si bien qu’elle creva. — (Jean de La Fontaine, La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf, 1668)
-
renfort
?- Augmentation de force ; ce qui sert à renforcer.
- Le ministère anglais déclara que ses flottes avaient l'ordre de courir sus à tout vaisseau français qui porterait des renforts dans l’Amérique. — (Théophile Lavallée, Histoire des Français, volume 3, chapitre 3 (1748-1763), Paris, Charpentier, 12e édition, 1858, page 503)
- En attendant les renforts, peut-être accélérés par le départ proche de Hwang à Nottingham Forest, voire de Niang (Sion, Ajaccio, Auxerre), il continue son travail de « post-formation » avec les Bakwa, Ekomié (blessé et forfait), Delaurier-Chabet, Mwanga et compagnie. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 13 août 2022, page 29)
- (En particulier) Ce que l’on ajoute à quelque chose dans les situations difficiles.
- Un cheval de renfort.
- (Art) Pièce qui sert à en renforcer d’autres.
- (Assurance) Type de couverture plus importante que le minimum.
- Renfort optique et dentaire.
-
mort
?- (Biologie) Arrêt définitif des fonctions vitales (assimilation de nutriments, respiration, fonctionnement du système nerveux central).
- Enfin, dans tous les groupes étudiés jusqu’ici, l’individualité de chaque être se manifeste dès la première apparition du germe, dès les premiers rudimens de l’œuf, et persiste pleine et entière jusqu’à la mort. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856, pages 496–519)
- Ce n’est pas par lâcheté, c’est par une immense modestie que l’on renonce ce soir à la guerre, au carnage, à sa mort, à la mort surtout des autres, des camarades […] — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Ne plus s’aimer, c’est pire que de se haïr, car, on a beau dire, la mort est pire que la souffrance. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- — Je ne connais que moi. La vie, c’est moi. Après ça, c’est la mort. Moi, ce n’est rien ; et la mort, c’est deux fois rien. — (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet (1931))
- Ton père est mort, d’une mort bête. Toutes les morts sont absurdes, d’ailleurs. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 42)
- J’avais l’impression de me noyer et une angoisse terrible, celle de la mort elle-même m’étreignit. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Pourquoi dire que la mort viendra comme un voleur ? Tout nous y prépare. — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 63.)
- Les mots usuels que nous trouvons [en parlant des paysans des années 1930 au Québec] pour dire la mort varient selon les réflexes des uns et des autres : « Il a perdu le souffle, il a défunté, il a trépassé, il a rendu l’âme… » Plus poétique : « Il est parti de l’autre bord, de l’autre côté; il était au bout de son fuseau. » Moins respectueux : « Il a levé les pattes, il a fini par crever. » — (Benoît Lacroix, Rumeurs à l'aube, Éditions Fides, 2015, page 213)
- Privatisée, laïcisée et comme aseptisée par la médecine depuis des décennies, la mort s’était effacée de notre imaginaire collectif ; elle resurgit soudain comme une réalité imprévisible, terriblement contagieuse et pour l’instant non maîtrisable par la science. — (Gérard Courtois, Emmanuel Macron face au Covid-19 : la revanche des passions tristes, Le Monde. Mis en ligne le 10 mai 2020)
- Moment ou lieu où cet arrêt des fonctions vitales se produit.
- La veuve de Henri II était vêtue de ce deuil qu’elle n’avait point quitté depuis la mort de son mari. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, C. Lévy, 1886)
- Cette chapelle renferme le tombeau de l’évêque Radulphe, dont l’inscription donne la date de 1266, comme étant celle de la mort du prélat. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- (Soutenu) (Rhétorique) La mort peut être souvent personnifiée → voir Mort.
- Stendhal dit quelque part que le soldat ne craint pas la mort, parce qu’il espère bien l’éviter par son industrie ; cela s’appliquait tout à fait à ce genre de guerre que nous faisions. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 102)
- La mort fauche. Elle fauche à tort et à travers. Peu lui importe. Ceux qu’elle a visés, elle va les chercher là où ils semblent le plus en sécurité. — (Jacques Mortane, La Guerre des airs : Traqués par l’ennemi, Baudinière, 1929, page 40)
- L’impitoyable mort.
- Ce malheureux appelait la mort.
- (En particulier) Peine capitale, peine qui consiste dans la suppression de la vie. → voir peine de mort.
- Le régime antérieur avait été encore plus terrible dans la répression des fraudes, puisque la déclaration royale du 5 août 1725 punissait de mort le banqueroutier frauduleux […] — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chap. VI, La Moralité de la violence, 1908, page 272)
- Deux jours après, je passai devant le conseil de guerre, qui, après plaidoirie d’un avoué allemand, me condamna à mort pour espionnage […] — (Jacques Mortane, Missions spéciales, 1933, page 31)
- Sentence, arrêt de mort : Condamnation qui porte la peine de mort.
- (Par hyperbole) Grandes douleurs.
- Cette cruelle maladie lui fait souffrir mille morts.
- Souffrir mort et passion.
- (Par hyperbole) Grands chagrins.
- La conduite de son fils lui a mis la mort dans l’âme.
- (Sens figuré) Fin, cessation d’activité.
- Seuls, dans un des versants caillouteux de la forêt, deux ou trois vieux hêtres accusaient, par quelques feuilles roussies prématurément, l’arrivée prochaine de l’automne et la mort de l’été. — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Sens figuré) Ruine, destruction.
- Les réquisitions forcées sont la mort du commerce.
- Le monopole est la mort de l’industrie.
- (Cartes à jouer) Treizième arcane du tarot de Marseille (aussi appelée « arcane sans nom »).
- larressore
-
glandivore
?- Qui se nourrit de glands.
- Le pic glandivore.
-
lord
?- (Noblesse) Titre honorifique usité en Angleterre, qui signifie « seigneur », porté notamment par les membre de la haute chambre dite chambre des lords.
- Un lord.
- Lord Buckingham.
- Lord Marlborough.
- La chambre des lords.
- Lord de courtoisie: Titre de lord porté par les fils aînés des ducs, marquis et comtes du Royaume-Uni.
-
déshonore
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de déshonorer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de déshonorer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de déshonorer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de déshonorer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de déshonorer.
-
mirador
?- Tour de surveillance, poste d'observation, surtout dans un camp de prisonniers ou une prison.
- J'avais essayé, grâce à l'amitié d'un sergent téléphoniste du mirador, de lui faire parvenir à mon tour un message rassurant... — (Romain Gary, La promesse de l'aube, Folio)
- houllefort
-
port
?- Havre côtier, refuge ou abri pour les bateaux les protégeant des vents et des tempêtes.
- Des phares éloignent les navires des dangers ou les conduisent dans les ports abrités par des digues construites en luttant contre les tempêtes. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Vers 4 heures, j’aperçois de nouveau la terre après avoir barré toute la nuit ; je passe au petit jour près d’un destroyer américain et entre dans le port Saint-Georges. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- La Chiffonne en longea la côte occidentale, doubla la pointe Nord et, suivant les falaises de l’Est, moins anfractueuses, pénétra dans un grand port naturel, protégé par un alignement de gros rochers et de petits îlots. — (G. Lenotre, Les derniers Terroristes, Paris : chez Firmin-Didot, 4e édition, 1932, page 79)
- Azemmour, la ville maure remontant à l’antiquité, en plein déclin aujourd'hui par suite de l’ensablement de son port et l’indolence de sa population. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 148)
- Ensemble des installations, en bord de mer, destinées à l’entretien des navires, à l’embarquement et au débarquement des marchandises ou des passagers.
- C’était un tohu-bohu ethnique. Dans le port flottaient les pavillons de toutes les nations, et plus de deux millions d’êtres humains s’y embarquaient annuellement. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 210 de l’édition de 1921)
- Ça me rappelle le vieux port marseillais, les marchandes de coquillages, les pieds-paquets et le vin de Cassis, doré comme du soleil. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, pages 187-188)
- Point de la rive d’un cours d’eau où les navires abordent, chargent et déchargent les marchandises.
- Le mythique port de Bercy.
- Le port céréalier de Givet.
- Ville bâtie auprès d’un port, autour d’un port.
- Marseille est un agréable port de mer.
- (Sens figuré) Lieu de repos, de refuge, d’une situation tranquille.
- Il est dans le port en se retirant du monde et de l’embarras des affaires.
- Il s’est assuré un port dans la tempête.
- (Sens figuré) Lieu où l’on se retire loin des embarras du monde, où l’on cherche à se mettre à couvert de quelque danger.
- La maison de l’ambassadeur a été un port de salut pour lui.
- (Géographie) Col des Pyrénées.
- Le port d’Envalira est le plus haut col routier de la chaîne pyrénéenne.
- — Viva ! viva ! jaleo ! s’écria Houmain ; nous autres braves, nous sommes bons à tout. Ah çà ! mais… tu as donc toujours passé par les autres ports ? car je ne t’ai pas revu depuis que j’ai repris le métier. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XXII, 1826)
- De l’autre côté, c’est l’Espagne, dominée par des falaises identiques aux nôtres […]. On peut passer en Espagne sans suivre le sentier qui franchit le port, mais il y faut beaucoup d’acrobatie. — (Abellio, Pacifiques, 1946)
- Arrivée, destination.
- Elle recommença ses doléances, elle se mit à geindre de plus belle sur le manque de fortune qui la faisait échouer au port. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
-
oxymore
?- (Rhétorique) Alliance de mots surprenante. Association étroite de deux mots de sens contraires pour renforcer une idée.
- « Cette obscure clarté qui tombe des étoiles » (Corneille, Le Cid), « ces nains géants » (en parlant des hommes) (Hugo) ou « je me repose dans l'action » (Montherlant) sont des oxymores célèbres.
- Des Femen vêtues et silencieuses. L’oxymore étonne pour ces sirènes d'ordinaire hurlantes, activistes aux seins nus, habituées à l'attaque et contraintes ce mercredi matin à leur défense, à la barre du tribunal correctionnel de Paris. — (Delphine de Mallevoüe, « Profanations de Notre-Dame et de la Madeleine : les Femen au tribunal », Le Figaro.fr, 9 juillet 2014)
- Toujours dans la même ligne d’interprétation, Daniel Delas relève que « l’inverse de l’oxymore est aussi imprédicable que l’expression elle-même : obscure clarté est absurde dans la mesure où la proposition reste impossible dans tout monde représenté par un langage logique ; obscure obscurité et claire clarté ont la même impossibilité ». — (Yavan Bourquin, « Le «Soleil noir», ou l’oxymore implicite dans l’évangile selon Marc », dans Emmanuelle Steffek et Yvan Bourquin, Raconter, interpréter, annoncer, Genève : Labor et fides, pages 93-94)
- Pour décrire sa politique étrangère, la nouvelle présidente a parlé d'« isolationnisme engagé », un oxymore qui a fait mouche lors de la campagne électorale. — (Argument, vol. xxii, n° 1, automne-hiver 2019-2020, page 101)
- (Sens figuré) — En trois coups de cuiller à pot et avec trois segments en italiques (les seuls du livre), l’auteure brosse un tableau apocalyptique de l’incessant oxymore temporel qui est celui des hommes et des femmes d’aujourd'hui : […]. — (Louise Dupré, Le tremblement de la conscience : Entretien avec Louky Bersianik, Voix et Images, n° 17 (1), Montréal : Éditions Université du Québec, 1991)
-
lore
?- (Anatomie, Ornithologie) Partie entre l’œil et la base du bec chez les oiseaux.
- Chez l’immature de l’Aigrette bleue, le lore est grisâtre et le bec est plus fort. — (Jean Paquin, Ghislain Caron Le guide Paquin-Caron des oiseaux du Québec et des Maritimes, 2011)
- (Anatomie, Herpétologie) Partie entre les yeux et les narines chez les reptiles et les amphibiens.
- (Anatomie, Entomologie) Pièce de la bouche de quelques insectes.
- (Botanique) Filament de certains lichens et des conferves.
-
gord
?- (Pêche) Double rangée de perches plantées dans le fond de la rivière, qui forment un angle, au sommet duquel est un filet où viennent se prendre les poissons.
-
contrefort
?- (Architecture) Mur servant d’appui à un autre mur pour éviter que ce dernier ne boucle sous l’effet d’une poussée latérale causée, entre autres, par le soutènement d’une terrasse ou d’une voûte.
- Il n’en reste qu’un portail composé de trois arcades ; [...] De chaque côté de l’une d’elles, après un contrefort, une longue petite fenêtre cintrée va s’évasant du dehors comme les meurtrières d’une forteresse. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, réédition Le Livre de poche, 2012, page 171)
- REIMS – […] Le chevet est admirable, c’est un chef-d’œuvre comme celui de Cologne ; mais différent, et combien supérieur à la sotte armature de contreforts à la façon d’un crabe, de Notre-Dame de Paris ! — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- L’antique carrière de la Grèce archaïque, dite de la Corderie, a été mise au jour sur les contreforts de Notre-Dame-de-la-Garde par la fouille de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap).— (Florence Evin, Marseille sanctuarise une antique carrière grecque, Le Monde, 2 août 2017)
- (Géographie) Chaînes de montagnes latérales qui sont comme les appuis de la chaîne principale dont elles dépendent.
- Si, dans les contreforts du Vercors, vous entendez un cri de loup, ne vous inquiétez pas tout de suite. C’est le rituel de techniciens de l’Office français de la biodiversité, qui poussent le cri du loup dans un cône de chantier. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 12 septembre 2022, page 23)
- (Géographie) Bordure d’une montagne ou d’un causse.
- (Cordonnerie) Pièce de cuir dont on fortifie le derrière de la chaussure au dessus du talon.
- Par terre, une paire d’escarpins qui, contrefort cassé, semelle trouée, servaient de pantoufles. — (Georges Simenon, Pietr-le-Letton, Fayard, 1931, réédition Le Livre de Poche, page 111)
- (Botanique) Racine-contrefort.
- Cette interrogation a retenu notre attention car, dans un modeste travail […], nous avions signalé la possibilité d’existence de contreforts dans la zone tempérée. — (Jean-Max Palierne, Retour sur la question mal éclaircie des arbres à contreforts : Quelques observations faites dans le domaine océanique armoricain et leur interprétation, Norois, volume 64, 1969, pages 503-504)
-
doryphore
?- (Antiquité) Lancier, soldat porteur de lance dans certaines armées grecques.
- L’armée du roi se compose de soixante mille combattans, cent trirèmes et une quantité innombrable de vaisseaux de transport. Il a en outre mille doryphores couverts d’armures en or, et quatre-vingts chars de guerre. — (Ph. Le Bas, Sur la découverte d'un manuscrit : la traduction de Sanchuniathon par Philon de Byblos, dans La Revue des deux mondes, 1836, 4e série, vol.7, p.559)
- À la mi-décembre, les Byzantins marchent vers la seconde armée vandale. Les doryphores et les hypapistes de la garde à cheval chargent et dispersent les hommes de Tzazo, qui tombe dans la mêlée. — (Patrick Louth, La civilisation des Germains et des Vikings, Genève : éd. Famot, 1976, page 72)
- (Par extension) Statue qui représente ce soldat.
- Cette statue du Doryphore ou Porte-Lance était étudiée par tous les artistes grecs; et Lysippe lui-même, orfèvre dans sa jeunesse, disait qu'elle l'avait fait sculpteur : non parce t’elle créait un type qui devait sans cesse être reproduit, mais, au contraire, parce que cette statue avait la vérité pour base, et qu'elle démontrait comment on devait saisir la nature par ses plans, ses grandes divisions, en un mot, par ses grands aspects. — (Gustave Eyriès, Simart, statuaire de l'Institut : étude sur sa vie et sur son œuvre, Paris: chez Didier & Cie, 1860, page 423)
- Le plus célèbre des canons grecs est celui de Polyclète (quatre siècles et demi avant J. C.), qui avait composé un Traité des proportions, avec un modèle de marbre très-connu sous le nom de Doryphore, ou porte-lance. — (« Anatomie », dans le Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales, dirigé par Amédée Dechambre, tome 4 (Amp-Ang), Paris : chez Victor Masson & chez P. Asselin, 1866, p. 232)
-
retors
?- Qui a été tordu plusieurs fois.
- Dans la fabrication des tissus et dans celle des fils à coudre, on a souvent besoin de fils retors. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (Sens figuré) Qui a l’esprit tordu, qui est rusé, qui emploie des moyens détournés pour parvenir à ses fins.
- Il était prénommé Victor, mais comme il est coutume de donner aux plus jeunes des sobriquets d’amitié et qu’il était retors et rusé comme un renard, on l’avait surnommé le Tors. — (Louis Pergaud, Une revanche, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Il faut savoir que le système américain est un peu retors, et profite plus (est-ce une surprise) aux employeurs qu’aux employés. — (Laurent de Wilde, Monk, 1996, collection Folio, page 127)
- Rapace et vaniteux, retors et ombrageux, Clovis est le type même du voyou de haute volée, qui jalonnera toute sa carrière d’assassinats commandités, dans le plus pur style mafiosique. — (Pierre Lance, Alésia : un choc de civilisation, Presses de Valmy, 2004)
- Des petits malins ont enregistré des marques dans l'espoir de les revendre à prix d'or, les plus retors allant jusqu'au chantage : sfr.com a ainsi renvoyé un temps sur le site du concurrent France Télécom ! — (« Sur internet, votre nom vaut de l'or », par Laurent Barbotin, le 30/08/2001, sur le site L'Express/L'Expansion (https:/lexpansion.lexpress.fr))
- (Sens figuré) Qui est le résultat d'une action tordue, indirecte.
- Si l'on trouve la composante sexuelle dans presque toutes les névroses, cela est dû au fait que l'être humain combat trop souvent sa propre sexualité, d'une manière plus ou moins retorse, et il la combat parce qu'il en a peur. — (Arnaud Desjardins, L'audace de vivre, Éditions de la Table Ronde, Paris, 1989, page 73)
- (Sens figuré) Qui paraît retors.
- La résolution d’une conjecture géométrique particulièrement retorse. — (Lionel Naccache, Le Nouvel Inconscient : Freud, le Christophe Colomb des neurosciences, Odile Jacob, 2009, page 259)
-
anor
?- Pluriel de ana, aïeux.
-
clore
?- Fermer, enfermer, mettre dans une enceinte.
- Une enceinte hermétiquement close.
- Clore un jardin, un parc.
- Fermer, faire que ce qui était ouvert ne le soit plus.
- Clore les passages.
- Clore les yeux.
- (Sens figuré) Terminer.
- Cela clôt le débat.
- (En particulier) Déclarer terminé.
- C'était la redoutable formule dont on avait coutume de clore ces sombres cérémonies. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- Clore une discussion.
- Clore le débat dans une assemblée délibérante.
- Clore l’incident.
- Clore la session des Chambres.
- (Vieilli) (intransitif) Se fermer, être fermé.
- Cette porte, cette fenêtre ne clôt pas bien.
- (Pronominal) Enfermer sa propriété en l’entourant d’une haie, d’un mur, etc.
- Un propriétaire a le droit de se clore.
- (Pronominal) Devenir complète, en parlant de la nuit.
- La nuit se clôt. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
-
arbore
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe arborer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe arborer.
- Parmi eux, l’étrange butor étoilé, un petit héron nocturne au cri semblable à un mugissement de taureau, ou encore la distinguée panure à moustaches, sorte de grande mésange colorée, dont le mâle arbore sur la tête de belles plumes noires qui lui ont donné son nom. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 30 juillet 2022, page 13)
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe arborer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe arborer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent du verbe arborer.
-
déclore
?- Dégarnir momentanément ou définitivement d’une clôture. — Note : Il est surtout employé à l'infinitif ou au participe passé.
- Le droit de clore et de déclore ses héritages, résulte essentiellement de celui de propriété, et ne peut être contesté à aucun propriétaire. L'assemblée nationale abroge toutes lois et coutumes qui peuvent contrarier ce droit. — (Art. 4, Loi du 28 septembre 1791 publiée le 6 octobre 1791, dans Recueil général des Lois et des Arrêts, part.1 : Jurisprudence de la cour de cassation, par J.-B. Sirey, Paris, 1809, page 74)
- Si un voyageur déclot un champ , pour se faire un passage à cause que le chemin est impraticable, s'il est jugé tel, par le juge de paix, la commune est condamnée aux dommages et aux frais de clôture. — (M. Fleurigeon, Code administratif, vol.3 : De la Police, part.2 : (F-Z), Paris : chez l'auteur, chez Garnery & chez Fantin, imprimerie de Valade, 1806, page 897)
- On, peut dire, en faveur de l'opinion de M. Pardessus, que le temps de la prescription n'a pas couru pendant que l'héritage était déclos, parce que le propriétaire ne pouvait demander une indemnité. — (Charles Bonaventure Marie Toullier, Le droit civil français, Paris : Jules Renouard & Cie, 1834, vol. 3, page 405)
- (Désuet) Ouvrir.
- Mignonne, allons voir si la roseQui ce matin avait décloseSa robe de pourpre au soleil […]. — (Ronsard, Mignonne, allons voir si la rose)
- Doucement le vent vernal qui déclosait les primevères dans les bois se mit à disperser les pauvres rameaux effeuillés de son vieil amour. — (Camille Lemonnier, L'ironique amour, E. Dentu, 1894, page 60)
- Une mouche étant venue se poser sur le petit nez droit de la belle assoupie, elle la chassa, sans déclore ses paupières, d’un revers de sa lourde main aux ongles noirs. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 473)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.