Dictionnaire des rimes
Les rimes en : blasphémateur
Que signifie "blasphémateur" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Qui blasphème.
- On sait cela, et bien d’autres choses, mais on redoute ce prêtre violent, ivrogne, blasphémateur et même voleur à l’occasion. — (Jean-Paul Desaive, Délits sexuels et archives judiciaires (1690-1750) , Communications, 1987, volume 46, no 46, page 119)
Mots qui riment avec "eur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "blasphémateur".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eur , eurs , eure , eures , eurre , eurres et œur .
-
charmeur
- Qui use de charmes ou qui fascine.
- Elle souriait d’un air charmeur.
- Voix charmeuse.
-
cohéreur
- (Physique) Récepteur où se rassemblent les ondes sonores.
- Le physicien français Édouard Branly met au point en 1890 un « cohéreur » qui permet justement de recevoir des ondes électromagnétiques de manière infiniment plus précise. — (Jean-Guy Rens, L’empire invisible, 2014)
-
connecteur
- Qui connecte.
- La portion de la cellule à laquelle s’est soudé le tube connecteur reste vide ; mais elle est bientôt complètement recouverte par le développement de la masse sporifère. — (Adolphe Brongniart & Joseph Decaisne, Annales des Sciences naturelles : Botanique, tome 7, 1867)
-
acupuncteur
- Praticien qui pratique l’acupuncture.
- Ce moyen, en acupuncture, n’est pas seulement utile mais indispensable et permet de déceler ce qu’un acupuncteur chinois, même très versé dans cet art, n’aurait pu faire. — (Émile Henri Niboyet, Essai sur l’Acupuncture Chinoise pratique, 1951)
- Des étudiants en pharmacie, en pratique sage-femme ou en inhalothérapie, ou des étudiants qui deviendront infirmiers ou infirmières auxiliaires et des résidents en médecine pourront contribuer à la campagne. L’arrêté ministériel permettra aussi aux acupuncteurs, audiologistes, chiropraticiens, audioprothésistes, denturologistes, ergothérapeutes, hygiénistes dentaires d'administrer le vaccin. — (Audrey Paris, Lancement imminent de « Je contribue » à la campagne de vaccination au Québec, radio-canada.ca, 15 décembre 2020)
- Notre acupuncteure chinoise pourra déterminer quelles sont les sources du déséquilibre qui se manifeste dans le corps.
-
boycotteur
- Participant à un boycottage.
- Dans le boycottage direct, le boycotteur et les exécutants sont unis par les mêmes intérêts; le boycotteur n’est généralement que l’organisation de ceux qui vont bénéficier de l’action entreprise. — (Travaux de l’Association Henri Capitant pour la culture juridique française, Volume 10, 1956)
-
monsieur
- Appellation permettant de s’adresser de façon polie à un homme (un client, un professeur, un passant, etc.).
- Bonjour, monsieur !
- On s’est habitué, de notre temps, à mettre monseigneur devant un nom propre, à dire monseigneur Dupanloup, monseigneur Affre. C’est là une faute de français ; le mot « monseigneur » ne doit s’employer qu’au vocatif ou devant un nom de dignité. En s’adressant à M. Dupanloup, à M. Affre, on devrait dire : monseigneur. En parlant d’eux, on devrait dire : monsieur Dupanloup, monsieur Affre, monsieur ou monseigneur l’archevêque de Paris, monsieur ou monseigneur l’archevêque d'Orléans. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 154)
- Autant pour moi monsieur le directeur, autant pour moi. Si ça continue, c’est moi qui vais finir par pleurer ! Mais rassurez-vous, juste des larmes d’expert-comptable, monsieur le directeur. — (Emmanuelle Ménard, Deux jours comme l'hiver, L’Harmattan, 2012, page 41)
- Homme dont on ne connaît pas le nom (par opposition à dame, madame).
- Un monsieur et une dame passent devant moi, interrompant leur conversation pour que je ne les entende pas, comme s’ils me refusaient l’aumône de ce qu’ils pensent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Un monsieur, courant, une serviette sous le bras, le heurta sans ménagements et l’arracha à son hébétude. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 21)
- Il n’y a plus rienQue les pères et les mèresQue ceux qui t’ont faitQue ceux qui ont fait tous les autresQue les « monsieur »Que les « madame » — (Léo Ferré, « Il n’y a plus rien »)
- Terme courtois pour un homme (par opposition à dame et demoiselle).
- Mais super, super catholique pratiquante : les scouts, les rallyes, les premières communions, les jupes bleu marine, les cols Claudine, les talons plats, les madeleines confectionnées pour les vendre à la kermesse de monsieur le curé. — (William Rejault, Tous ces jours sans toi, Plon, 2010)
- Le chef, le maître de maison, dans le langage des domestiques.
- Vous demandez monsieur, il est sorti.
- Lorsqu’il était tout près de mourir, les métayers disaient : « Après lui, il n’y aura plus de monsieur, ici. » — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Homme qui a les dehors d’un bourgeois, dont le langage et les manières annoncent quelque éducation.
- Il est venu un monsieur vous demander.
- — moi, je ne connais pas les monsieurs les uns des autres. Ça me paraît qu’ils sont tous habillés et tous faits de même. C’est la vérité que je n’y connais rien, ma foi ! — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Quelques minutes s’écoulèrent, puis apparut un grand jeune homme qui n’était pas un ouvrier, mais bien un monsieur, beaucoup plus monsieur même par ses manières et sa tenue soignée que l’ingénieur et les employés. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- LE VALET DE CHAMBRE, frappe et entre. – Je demande pardon à Madame ; mais c’est un Monsieur, ou plutôt un homme, qui demande Madame la duchesse. Vu sa tenue, je dois dire à Madame que je n’ai pas osé l’introduire. — (Jean Anouilh, Le Voyageur sans bagage, 1937)
- Personnage d’un rang important (→ voir grand monsieur).
- Leur père, le Granger, gros cultivateur, mi-paysan, moitié monsieur ayant, comme on dit, du foin dans ses bottes, était bien avec toutes les grosses légumes du canton […] — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Pourtant, ils étaient tous accourus pour contempler ce spectacle insolite : une robuste Ford transportant dans la petite bourgade des « messieurs de Paris », puis fonçant en pleine lande en broyant au passage les cades et les genévriers. — (Pierre Rousseau, La Terre, ma Patrie, collection "Savoir', librairie Arthème Fayard, 1947, page 145)
- Oui, c’est le maître. Il faut que ce soit queuque gros, gros Monsieur, car il a du dor à son habit tout depis le haut jusqu’en bas ; et ceux qui le servont sont des Monsieux eux-mesmes ; et stapandant, tout gros Monsieur qu’il est, il serait, par ma fique, nayé, si je n’aviomme esté là. — (Molière Dom Juan ou Le Festin de pierre acte 2, scène première)
- (Ancien patois normand) Nom donné, par antiphrase, au cochon.
- Dans le Bas-Maine, nom donné autrefois au vin.
- Au XVIe siècle encore, chez nos voisins la bière était la boisson du peuple et des domestiques « comme moins chère et plus commune » (Traité du Sidre, par Paulmier, 1573), et le cidre la boisson de luxe réservée aux maîtres. Nous avons vu qu’il en était tout différemment dans le Bas-Maine, à cette époque où le vin était appelé « Monsieur », et le cidre « Gilles du Pommain, breuvage de maczons ». — (A. Angot, Le cidre, son introduction dans le pays de Laval, 1889)
- (Péjoratif) (Mépris ironique) Un homme quelconque.
- Jusqu’aux cravates, au petit nœud suavement bloqué par une épingle dans l’échancrure du col, jusqu’au feu d’un vrai diam’ et au cuir mat du bracelet-montre, on sentait ces messieurs soucieux de leur mise. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- La Condamine avait exigé aussitôt de Hugo un quart-de-cercle tout semblable pour Bouguer et lui-même, et Godin n’avait pu s’y opposer, mais depuis monsieur faisait bande à part et ne communiquait plus ses résultats comme il en avait été connu. — (Patrick Drevet, Le Corps du monde, Seuil, 1997, page 173, ISBN 2020323117)
- On aurait pu se demander si Joseph n’avait pas seulement parlé pour lui seul, pour s’entendre dire ce qu’il venait de découvrir: le mot de la fin en matière des monsieurs Jo. — (Marguerite Duras, Un barrage contre le Pacifique, 1950, Folioplus classiques, page 77, ISBN 207030728X)
-
neurotransmetteur
- (Biochimie, Neurologie) Substance chimique libérée par les neurones agissant sur d’autres neurones ou plus rarement sur d’autres types de cellules (comme les cellules musculaires).
- Le Suvorexant inhibe l’action des neurotransmetteurs orexines qui jouent un rôle essentiel pour le maintien de l’éveil. Il n’endort pas, il « déséveille ». — (Guillaume Moingeon, Breizh vindicte ; Crève sur la grève, 2020)
- Le neurotransmetteur endogène du système sympathique est la noradrénaline et celui du système parasympathique est l’acétylcholine. — (A. Durand, « Traitement médical de l'incontinence urinaire », dans Pelvi-périnéologie, dirigé par Bernard Blanc & Laurent Siproudhis, Springer Verlag, 2005, page 117)
- Cette vitamine contribue à la synthèse de nombreux composés de l’organisme : tissu conjonctif (peau, os, muscles, etc.), neurotransmetteurs (dopamine, sérotonine, mélatonine) impliqués dans la régulation de l’humeur et les fonctions cognitives. — (France Mutuelle Magazine, n° 175, janvier-février-mars 2023, pages 30-31)
-
aboyeur
- Qui aboie ou pousse des cris semblables à des aboiements.
- Les conquérants espagnols ont soumis les empires d’Amérique du Sud en partie grâce à de grands chiens aboyeurs et féroces. — (Pierre Schulz, Consolation par le chien : De la caninisation, PUF, 2010)
-
apprivoiseur
- Personne qui apprivoise.
- Vous voulez… que je fasse telles ou semblables exclamations : ô l’ami des siècles héroïques ! ô le père des faveurs et des courtoisies ! ô l’apprivoiseur des lions et des lionnes ! — (Jean-Louis Guez de Balzac, Lettre inédites, LIX, éd. Tamizey Larroque)
-
langueur
- Affaiblissement physique et moral qui réduit considérablement les forces et l’activité d'une personne. Action, fait de languir.
- Les Liméniennes ont toutes de belles couleurs, […], des yeux noirs d’une expression indéfinissable d’esprit, de fierté et de langueur ; […]. — (Flora Tristan; Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- Les sanglots longsDes violonsDe l’automneBlessent mon cœurD’une langueurMonotone. — (Paul Verlaine, Chanson d’automne, 1866)
- Un long baiser rescella leur pacte. Aïssa, lourde de langueur, avait renversé sa tête sur l’épaule de son amant. — (Victor Margueritte, Un cœur farouche, Paris : Ernest Flammarion, 1921, page 61)
- Marguerite tombait en langueur. Elle travaillait toujours et personne ne pouvait lui faire de gros reproches à ce sujet, mais elle travaillait sans joie, d’une allure lasse, comme à regret. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 170)
- Atteint d’un mal nommé porphyrie, le pauvre garçon est contraint de s’abreuver de sang humain pour conjurer sa langueur chronique. — (François Rivière, Dracula, cent ans et toutes ses dents, dans Libération (journal), 31 décembre 1987)
- État d’abattement d’une personne faible et malade.
- Il ne sent point les langueurs de l’âge.
- Maladie de langueur (On l’employait dans ce sens au pluriel).
- Louis XIII tomba dans un grand fauteuil garni d’oreillers, demanda et but un verre d’élixir préparé pour le fortifier contre les évanouissements fréquents que lui causait sa maladie de langueur, fit un geste pour éloigner tout le monde, et seul avec Richelieu, lui parla d’une voix languissante. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XXIV, 1826)
- Il y a deux ans, la reine le fit appeler pour soigner le dauphin atteint d’une maladie de langueur. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 193)
- — Tranquillisez-vous, ma petite. C’est un peu de langueur. Dans deux jours vous serez sur pied. Reposez-vous. Vous prendrez votre potion, bien sagement, comme je vous l’ai ordonné… N’est-ce pas ? Vous me le promettez ?… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, pages 123-124)
- Ce qu’il appelle le «languishing», ou la langueur en français, c’est le sentiment de stagner, une profonde impression de vide. — (Anne-Sophie Roy, L’indifférence, ce nouveau mal de vivre qui frappe les gens, Le Journal de Montréal, 25 avril 2021)
- (Vieilli) (Littéraire) Cause d’abattement et de nature physique (maladie ou blessure).
- […]; encore sa vie fut-elle accidentellement écourtée, puisqu’il périt « de langueur » un an après avoir été éborgné par un corbeau. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
-
décodeur
- Dispositif effectuant un décodage.
- (Spécifiquement) (Audiovisuel) Dispositif destiné à extraire et à reconstituer un ou plusieurs signaux utiles à partir d’un signal codé.
- Cet été, j’ai regardé pour la première fois un film classé X à la télévision, sur Canal +. Mon poste n’a pas de décodeur, les images sur l’écran étaient floues, les paroles remplacées par un bruitage étrange, grésillement, clapotis, une sorte d’autre langage, doux et ininterrompu. — (Annie Ernaux, Passion simple, Gallimard, collection Folio, 1991, page 11)
- (Par extension) (Sens figuré) (Ironique) Mode d’emploi, clés permettant de déchiffrer quelque-chose d’incompréhensible.
- J’ai besoin d’un décodeur pour interpréter le langage des femmes. Tu vois, quand je commande un steakfrites, c'est que je veux manger un steakfrites. Pour une fille, c’est plus complexe. — (Leah Magnin, Le Choix des filles, Denoël, 2013, chapitre 10)
- Quand on écoute le bulletin télévisé, ou quand on écoute un politicien parler, il faut allumer son décodeur mental pour bien voir ce qu’on cherche à nous dire et nous cacher. — (Mathieu Bock-Côté, « La théorie du camion fou ». Vigile Québec, 22 décembre 2016)
-
catalyseur
- (Chimie) Agent de la catalyse ; élément favorisant, voire indispensable, à une réaction chimique ou biochimique qui n’en sort pas modifié.
- Il est bien admis à l’heure actuelle, que tout catalyseur hydrogénant est aussi un catalyseur déshydrogénant, que tout catalyseur hydratant est lui-même un catalyseur déshydratant, etc. — (Bulletin de la Société chimique de France : Mémoires, Masson et Cie, 1935, volume 2, page 416)
- (Sens figuré) Élément qui provoque un évènement par sa seule présence ou par sa seule action.
- Le nationalisme arabe a servi de catalyseur, sinon de porte-drapeau, à un processus de régulation de l’État et de la société dans certaines parties du monde islamique. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 119)
- (Canada) Pièce de véhicule automobile servant à diminuer la pollution produite.
- «Il y a tout un racket», conclut celui qui a été victime d’un vol de catalyseur sur son véhicule personnel il y a quelques mois. — (Nicolas Saillant, Vols de catalyseurs: un recycleur pointé du doigt veut faire partie de la solution, Le Journal de Québec, 28 février 2021)
-
ascenseur
- (Architecture) Appareil mécanique qui sert à monter ou descendre verticalement sans escalier.
- La cage de l’escalier enrobe un ascenseur, sorte de large chaise à porteurs capitonnée d’un tissu verdâtre, que le temps a décoloré, avec, au fond, une banquette pour les douairières, et qui monte, sans se presser, comme il se doit, entre deux piliers verticaux d’acier bien graissé. — (Daniel Guérin, Un jeune homme excentrique, Julliard, 1965, page 41)
- (Par métonymie) La cabine d’un ascenseur.
- Je pense que dans les quinze secondes où l’on partage un ascenseur avec une jolie femme, il est presque impossible de lui faire la démonstration de son intelligence, de son charme et de son humour. — (Hervé Le Tellier, Anthologie de l’OuLiPo, Gallimard, 2009, page 357)
- Le jazz c'est chiant en fait. Certes les musiciens touchaient leur bille mais les mélodies sont toujours pourraves. Ça ne raconte rien, seulement un enchaînement de notes sans histoire. Les musiques sans saveur ni paroles, c'est bon pour les ascenseurs. — (Paul Mettery, Palmaille: ou la stratégie du retour, BoD - Books on Demand, 2020)
- Dans le temps, notamment dans les immeubles du Caire, l’ascenseur ne facilite pas uniquement le fait de gravir quelques étages, il ressemble à un wagon de train premièreclasse[sic]. — (Le Progrès Staff, Les secrets des témoins d’antan …, progres.net.eg, 6 septembre 2021)
- (Informatique, Interface graphique) Désigne le petit pavé qui peut être déplacé dans la bande de défilement.
- L’ascenseur permet le défilement du document.
- (Jeux) Jeu se jouant avec 52 cartes où le ou les gagnants sont ceux qui réalisent le nombre de levées annoncées.
- (Rugby) Saut porté.
-
carburéacteur
- (Raffinage) Combustible pour moteur à réaction.
- Le marché des carburéacteurs est en pleine croissance en raison d'une perspective de progression importante du transport aérien — (Xavier Montagne, site techniques-ingenieur.fr, Carburants liquides - Gazoles, jets fuels et autres distillats moyens, 10 juillet 2011).
- Renvoi 53500 : Sont considérés « sous condition d’emploi », les carburéacteurs utilisés à titre exclusif comme carburant pour l’alimentation des moteurs à réaction ou à turbine désignés ci-après : […]. — (Circulaire du 14 septembre 2018 : Droits et taxes applicables aux produits énergétiques à compter du 15 septembre 2018, annexe 2 : Présentation des renvois réglementaires applicables aux produits énergétiques, république française : Ministère de l’Action et des Comptes publics)
-
avertisseur
- Celui qui avertit.
- Il y a un avertisseur, au théâtre, pour que l’acteur ne manque pas son entrée.
- Cette loge paraissait un palais aux gamines du corps de ballet, qui étaient logées dans des chambres communes, où elles passaient leur temps à chanter, à se disputer, à battre les coiffeurs et les habilleuses et à se payer des petits verres de cassis ou de bière ou même de rhum jusqu’au coup de cloche de l’avertisseur. — (Gaston Leroux, Le Fantôme de l'Opéra, 1910)
- Eh bien ! madame, écoutez-moi ça : son plus jeune s’est mis à avoir des convulsions dès qu’il apercevait un sergent de ville ! Croyez-vous que c’était agréable ! Juché sur l’épaule de sa mère, il servait d’avertisseur, sans qu’elle eût la peine de rester aux aguets. — (Léon Frapié, La marchande, dans Les contes de la maternelle, 1910, éditions Self, 1945, page 202)
- (Histoire) Officier qui avertissait de l'approche du roi.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Art) Un appareil destiné à donner un signal ou à prévenir d’un danger.
- Dix secondes après, plusieurs avertisseurs se mirent à corner d’une façon lugubre, de loin en loin, appelant les « rondards » en tournée sur les lieux présumés du sinistre. — (Paul Gerrard, volume 1 de l’édition omnibus des livres de l’auteur, éditions du Masque)
- Klaxon.
- Hébé! Celui-là, il ne doit pas user son avertisseur. On l’entend venir… — (André Franquin, Gaston 6 — Des gaffes et des dégâts, éditions J.Dupuis & Fils, 1974, page 48)
-
cœur
- (Anatomie) Organe musculaire, creux et pulsatile assurant la circulation sanguine dans le corps humain ou animal.
- Après irrigation de l’organisme, le sang revient au cœur par les veines, puis il est envoyé aux poumons. Le compartiment droit du cœur est de taille inférieure à celle du compartiment gauche parce que le travail qu’il fournit pour envoyer le sang dans les poumons est moins important que pour l’envoyer dans tout l’organisme. À chaque battement de cœur, les muscles se détendent, ce qui permet le retour du sang dans le cœur. Puis les muscles se contractent de nouveau pour envoyer le sang dans toutes les parties du corps et le circuit reprend. — (Bill Forse, Christian Meyer, et al., Que faire sans vétérinaire ?, Cirad / CTA / Kathala, 2002, page 41)
- Le crapaud a la vie très dure. Il survit plusieurs heures à la décapitation, plusieurs jours à l’avulsion du cœur, quarante jours à l’ablation des poumons, plusieurs semaines à l’amputation du museau en arrière des yeux. — (Jean Rostand, La Vie des crapauds, 1933)
- Son grand succès était la célèbre « Chanson du Cœur » qui m’émouvait au plus haut point. Il y est question d’un fils acoquiné avec une gourgandine qui lui demande « le cœur de sa mère pour son chien » ; ayant tué sa mère et rapportant son cœur saignant, le fils tombe ; on entend alors le cœur lui dire : « T’es-tu fait mal, mon enfant ? ». — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 92)
- La respiration demeure calme, le cœur est encore bon, mais le sang lui dégouline du crâne sur le nez, dans les yeux, poisse la chemise. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (En particulier) Organe considéré comme susceptible de mouvements causés par les passions.
- Le cœur en émoi, secouée de pressentiments inquiets, Zaheira se vêtit et gagna le village voisin sur un âne. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- Son cœur ne se serrait pas, n’était pas plus ou moins flétri ; non, sa nature fraîche et fleurie se pétrifiait par la lente action d’une douleur intolérable parce qu’elle était sans but. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Rien n'est plus malaisé que l’exploitation méthodique d’un évènement du cœur, rien ne s’amortit plus vite que les ondes d’un coup de foudre. — (Paul Nizan, La Conspiration, 1938, page 44)
- Me Demange achève sa plaidoirie, dont la péroraison très sobre, très courte, mais puissante par la chaleur de l’accent et de l’élévation de la pensée, touche visiblement le cœur des juges : […]. — (Maurice Paléologue, Journal de l’Affaire Dreyfus 1894-1899 : L'affaire Dreyfus et le Quai d’Orsay, Paris : Librairie Plon, 1955, page 260)
- (Par extension) Être aimant et aimé.
- Depuis longtemps il cherchait en vain un cœur capable de l’aimer pour lui-même, et s’affligeait de ne pouvoir le trouver. — (Marie-Jeanne Riccoboni, Histoire d’Ernestine, 1762, édition Œuvres complètes de Mme Riccoboni, tome I, Foucault, 1818)
- Un jour, alors qu'il est parti, pauvre cœur aux yeux soulignés par des cernes mauvâtres, au dos de plus en plus voûté, à la pâleur carcérale, je décide, prise d'un besoin pressant, de me lever. — (Ananda Devi, Manger l'autre, Editions Grasset, 2018)
- (Par métonymie) Partie de la poitrine où les battements du cœur se font sentir.
- Il le pressa, il le serra tendrement contre son cœur. - Mettre la main sur son cœur.
- (Par extension) (Familier) Estomac.
- Mal de cœur. - Il a mal au cœur. - Il a le cœur barbouillé. - Cela lui fait mal au cœur. - Il est sujet à des maux de cœur. - Cela lui fait soulever le cœur.
- (Sens figuré) Organe considéré comme le siège de la sensibilité morale, des sentiments et des passions.
- Bois-Guilbert, répondit la juive, tu ne connais pas le cœur des femmes […] — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- C'est à l'idéologie, […] qui, […] , veut sur ses bases fonder la législation des peuples, au lieu d'approprier les lois à la connaissance du cœur humain et aux leçons de l'histoire, qu'il faut attribuer tous les malheurs qu'a éprouvés notre belle France. — (Procès du général Malet, dans Causes célèbres du XIXe siècle: rédigées par une société d'avocats et de publicistes, Paris : H. Langlois fils & Cie, 1827 & Paris : P. Pourrat frères et Bazouge-Pigoreau, 1834, volume 2, page 70)
- J’ai la passion de la philosophie et de la science qui vont cherchant l’inconnu du cœur de l’homme et le pourquoi des lois de la vie. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882))
- (En particulier) Quant à la tendresse, l’amour et l’affection.
- C’est qu’à son insu, par la force des sympathies cachées qui existent entre tous les êtres dans la grande famille humaine, son cœur avait rencontré le cœur qu’il cherchait. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, 1858)
- Julie avait deviné que madame de Sérizy était la femme qui lui avait enlevé le cœur de son mari. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- J’ai pitié du pauvre cœur qui a si peu longtemps ce qu’il a ; j’ai pitié des hommes qui ont un cœur pour ne plus aimer. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- (En particulier) Quant aux qualités morales liées à la compassion, vertu, générosité.
- C'est la pauvreté d'esprit qui purifie le cœur des ordures dont les richesses l’ont souillé. — (Instruction chrétienne sur les huit Béatitudes par demandes et réponses, Paris : chez Witte & chez Henry, 1732, page 286)
- Admirons deux fois l’homme chez qui le cœur et le caractère égalent en perfection le talent. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- À la vue de traitements aussi atroces que l’on fait éprouver aux chevaux de course, le cœur de tout homme sensé se révolte. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- […] le respect de la personne humaine, la fidélité sexuelle et le dévouement pour les faibles constituent les éléments de moralité dont sont fiers tous les hommes d’un cœur élevé — c’est même très souvent à cela que l’on réduit la morale. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chap. VII, La Morale des producteurs, 1908, page 340)
-
corroyeur
- (Travail du cuir) Celui qui corroie les cuirs.
- Si les corporations exclusivement féminines restent l’exception, les corporations mixtes qui admettent indistinctement les hommes et les femmes sont extrêmement nombreuses. Parmi celles-ci, il faut citer les drapiers, les tisserands, les grainiers (Rouen, Paris), les passementiers (Paris, Tours, Clermont), les cabaretiers (Tours, Orléans), les tonneliers (Nîmes), les tailleurs (Coutances, Angoulême, Dijon), les boulangers (Orléans, Paris), les merciers (Paris, Caen), les poissonniers (Paris, Dijon), les imprimeurs (Paris, Orléans, Caen), les limonadiers (Caen), les maçons (Apt), les corroyeurs (Annonay), les orfèvres (Lyon), les chaudronniers (Orléans), les charcutiers. — (Léon Abensour, La Femme et le Féminisme avant la Révolution, Éditions Ernest Leroux, Paris, 1923, page 186)
- Le maître-tanneur, qui est aussi corroyeur, est un homme fort occupé. — (Hélène Pelletier-Baillargeon, Olivar Asselin et son temps, 1996)
-
automoteur
- (Vieilli) Qui se meut par de soi-même, en vertu des lois de la physique.
- Pans inclinés automoteurs.
- (Technique) (Courant) Qui se meut de soi-même, à l’aide d’un élément moteur intégré.
- Le 18 juillet 1936, le ministère de la Guerre de la République promulguait un décret remplaçant, dans 53 régiments de l’armée française, le cheval par des engins automoteurs. Du point de vue militaire, tous les spécialistes sont d’accord, cette décision faisait faire un bond en avant au potentiel offensif de la nation. À Lunéville, ce fut un catastrophe ! — (Jean L’Hôte, La Communale, Seuil, 1957, réédition J’ai Lu, page 5)
- Holmer, le spécialiste de la récolte de betteraves dans le giron d’Excel développe un service pour restaurer les anciennes arracheuses de betteraves automotrices. — (« Holmer va restaurer vos automotrices », le 4 octobre 2021, sur le site de La France agricole (www.lafranceagricole.fr))
-
annonceur
- Dans la publicité, personne qui fait la réclame de son produit (par opposition à l’agence qui conçoit la publicité et aux médias qui la diffusent).
- Dans la presse, vous pouvez dire des horreurs sur des personnes humaines mais essayez un peu de descendre un annonceur et vous risquez très vite de faire perdre à votre journal des millions d’euros de rentrées publicitaires. — (Frédéric Beigbeder, 99 francs, Gallimard, 2000, collection Folio, page 236.)
- L’annonceur, chef de produit ou de la division Marketing Research, négocie, sur base d’un briefing, l’étude à réaliser. — (Martine Gauthy-Sinéchal, Marc Vandercammen, Études de marchés: Méthodes et outils, 2005)
- L’affichage grand format est le plus utilisé des annonceurs. Il se présente le plus souvent sous la forme de panneaux de 4 × 3 mètres. — (Philippe Malaval & Jean-Marc Décaudin, Pentacom: Communication : théorie et pratique, éd. Pearson Education France, 2005, page 47)
- (Sport) Personne qui fait les annonces au cours d’une rencontre sportive.
- (Vieilli) Comédien qui venait, à la fin du spectacle, faire l’annonce des pièces qu’on devait jouer le lendemain.
- Personne qui présente ou lance à la radio une émission publicitaire.
- L’annonceur est (…), à la radio, celui qui donne des conseils utiles, mais aussi qui fait prendre conscience d'un besoin, au moment même où il y répond. — (M. Weinand, Quelques aspects de la publicité radiophonique, 1964, page 29)
-
crocheteur
- Celui qui crochète.
- Crocheteur de serrures.
- Crocheteur de portes.
- Il ne lui répugnait pas de se comparer à un habile crocheteur de serrures qui, par ruse ou par violence, va prendre sa part de la richesse commune. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
- Celui qui porte des fardeaux avec des crochets.
- La charge d’un crocheteur.
- Fort comme un crocheteur.
- Des injures de crocheteur.
- Un valet.— Monsieur, il vient d’arriver un domestique qui demande à vous parler ; il est suivi d’un crocheteur qui porte une valise. — (Marivaux, Le Jeu de l’amour et du hasard, 1730)
- Saint Jean devait être tout à fait le contraire d’un athlète : c’était, je le parierais, un beau jeune homme pâle et frêle, avec une expression mélancolique, et non une espèce de crocheteur dont la mine farouche aurait suffi pour intimider Hérode et Pilate. — (Prosper Mérimée, Lettres d’Espagne, 1832, rééd. Éditions Complexe, 1989, page 128)
-
cylindreur
- Ouvrier qui fait passer au rouleau, au cylindre.
- Cylindreur d’étoffes. (Tarif des patentes.)
- Mon mari est un malheureux ouvrier, sans fortune, ne sachant ni lire ni écrire, n’ayant d’autre ressource pour faire vivre et subsister ses trois enfants et sa femme que le métier de cylindreur de rubans, état précaire et subordonné aux caprices du goût et à l’inconstance du commerce. — (Colin Lucas, La structure de la Terreur: L’exemple de Javogues et du département de la Loire, 1990)
-
décorateur
- Personne qui fait des travaux de décoration.
- Pour Manuela, un décorateur est un être éthéré qui dispose des coussins sur des canapés dispendieux et recule de deux pas pour en admirer l’effet. — (Muriel Barbery, L’élégance du hérisson, 2006, collection Folio, pages 183-184)
- Seul un décorateur apte à appréhender correctement ces divers aspects pourra fournir une réalisation réellement innovante. — (Nicolas Minvielle, Design des lieux d'accueil: Créer de la valeur par la décoration - Hôtellerie, restauration, entreprise, 2008)
- Le visiteur découvre les multiples talents de Mathurin Méheut, à la fois peintre, décorateur, illustrateur, céramiste et sculpteur. — (France Mutuelle Magazine, n° 174, octobre-novembre-décembre 2022, page 60)
- (Programmation) Dans le langage de programmation Python, objet appelable qui est utilisé pour modifier la définition d’une fonction, d’une méthode ou d’une classe.
-
adorateur
- (Religion) Celui qui adore une divinité.
- L’autel préféré du roi était, sur le terrain du parc, un petit temple dédié à Démêtêr et Perséphone. Les deux déesses n’ayant plus d’adorateurs sur la terre, écoutaient avec bienveillance celui-ci, qui se souvenait d’elles. — (Pierre Louÿs; Les aventures du roi Pausole, 1901)
- […]; et pourtant je vous étonnerais bien en vous disant qu'il existe encore dans les Vosges des adorateurs du soleil. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1895-1923)
- Vous avez, docteur, de bien curieuses fréquentations, dit-il d'un ton un peu méprisant, un représentant de ces mauvais moines adorateurs du démon ! Que les Chinois sérieux estiment un peu plus qu'un soldat, mais un peu moins qu'une prostituée ! — (Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte, Gallimard, 1953, p.30)
- (Par hyperbole) Celui qui a une estime extraordinaire, et qui admire en tout cette personne.
- Elle le rendit heureux d’ailleurs. Il ne voyait qu’elle au monde, ne pensait qu’à elle, la regardait sans cesse avec des yeux d’adorateur prosterné. — (Guy de Maupassant, Le Petit dans Contes du jour et de la nuit, éditeur C. Marpon et E. Flammarion, 1885)
-
approbateur
- Celui qui approuve par un témoignage d’estime.
- Une pareille conduite n’aura guère d’approbateurs.
- (Vieilli) (En particulier) Censeur qui avait donné son approbation publique à un livre, à un ouvrage.
- Les approbateurs de son livre furent tels et tels docteurs.
-
aigreur
- Qualité de ce qui est aigre, acide, notamment pour un aliment.
- Des fruits qui ont de l’aigreur, qui ont une petite aigreur.
- Ce vin a de l’aigreur.
- Son but est d'éliminer les substances chimiques responsables de l'aigreur et de l'acidité qui caractérisent la saveur et l'odeur de la graine brute. — (J. J. Asiedu, La transformation des produits agricoles en zone tropicale, 1991)
- Renvois que causent quelquefois les aliments mal digérés, et, dans ce sens, on l’emploie plus ordinairement au pluriel qu’au singulier.
- Cela donne des aigreurs, cause des aigreurs.
- (Sens figuré) État d’esprit qui pervertit l’humeur (qui la ronge comme un acide) ; et qui lorsqu’elle s'exprime mène à proférer des paroles méchantes.
- C’est un homme qui a beaucoup d’aigreur dans l’esprit, dans l’humeur.
- Répondre avec aigreur.
- [...] comment se débarrasser d’un intellectuel comme Roberto Salviano ? Le désigner à la vindicte populiste, à l’aigreur collective. — (Kamel Daoud, Fatwa à l’italienne, Le Point n° 2392, 5 juillet 2018, p. 118)
- Il y a de l’aigreur, quelque aigreur, un peu d’aigreur entre ces deux personnes, Il y a entre elles un commencement de brouille.
- (Gravure) Tailles où l’eau-forte a trop mordu.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.