Dictionnaire des rimes
Les rimes en : blanchisseur
Mots qui riment avec "eur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "blanchisseur".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eur , eurs , eure , eures , eurre , eurres et œur .
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fleur
- (Botanique) Ensemble des organes de la reproduction sexuée et des enveloppes qui les entourent chez les angiospermes, aussi appelés « plantes à fleurs ».
- Soudain, sans raison valable, elle se réveillait chez un tel parce que les sorbiers croulaient de fleurs musquées, chez un autre parce qu’un gel tardif avait rôti leurs blancs corymbes. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- La scène de la réconciliation, où Béatrix fit rejurer haine à l’épouse qui jouait, dit-elle, la comédie du lait répandu, se passa dans un vrai bocage où elle minaudait environnée de fleurs ravissantes, de jardinières d’un luxe effréné. — (Honoré de Balzac, Béatrix, 1838-1844, troisième partie)
- (Sens figuré) — Elle contempla longtemps, comme pour engourdir sa peine, le patient manège des abeilles qui s’affairaient d’une fleur à l’autre. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- (Par métonymie) La plante à fleurs elle-même.
- Madame Hanson a la gracieuseté de nous apporter des fleurs, la chose la plus précieuse qu'elle puisse nous offrir sous ce triste climat; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 34)
- Mais je n’aime pas les fleurs bêtes, car si blasphématoire que cela paraisse, il y a des fleurs bêtes, ou plutôt des fleurs, des pauvres fleurs à qui les horticulteurs ont communiqué leur bêtise contagieuse. — (Octave Mirbeau, Le Concombre fugitif, édition 1921)
- Non, il cultivait toutes sortes de fleurs, pas seulement des ipomées.— (Keigo Higashino, La Fleur de l’illusion, traduit par Sophie Refle, 2016)
- (Par extension) Motif décoratif qui imite ces fleurs.
- Mariées au lendemain de la Grande Guerre, on les a peut-être vues en robe à pois et blouse à fleurs, l’été, pendant quatre ou cinq ans, le temps que les funérailles entrent dans la danse. — (Maxime Rapaille, Le feu des Fagnes, Dricot, 2001, page 59)
- Au contraire, rien de plus gracieux que la statue de Xochipilli, dieu de la jeunesse, de la musique et des jeux, tout décoré de fleurs.— (Jacques Soustelle, Les Aztèques: « Que sais-je ? » n° 1391, octobre 2011)
- (Sens figuré) Service rendu aimablement par une personne à une autre.
- Le patron n'a pas voulu que je paie ma note. C'était bien le premier jour qu'il me faisait une fleur. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XXV, Série noire, Gallimard, 1956, page 227)
- (Sens figuré) Le meilleur de quelque chose.
- Nos immenses possessions dans tous les empires de l’Europe, notre haute réputation militaire, qui fait que la fleur de la chevalerie, dans tous les climats chrétiens, s’est rangée sous nos bannières, […]. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- C’est une femme de vingt-cinq ans, dans la plus belle fleur de la jeunesse. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- D’un radieux univers villageois ils ne voulaient que la fleur, le meilleur, le plus désert, le non-foulé, tout ce qui rajeunit et recommence à l’écart de l’homme. — (Colette, Sido, 1930, Fayard, page 84.)
- D’ailleurs, qui est sur l’autre liste ? Toute la fleur : le quincaillier, le tailleur, le cordonnier… bref, un échantillon de tous les réactionnaires. — (Jean Rogissart, Mervale, Éditions Denoël, Paris, 1937, page 87)
- Le 4 août 1578, à Ksar el-Kébir, la bataille des Trois Rois se solda par une tragique victoire de l'allié d'Élisabeth : 8 000 morts, 15 000 prisonniers, la fleur de la noblesse portugaise décimée, et ce fut bien le diable si une centaine de survivants en réchappèrent. — (Joanny Moulin, Elisabeth : La reine de fer, Éditions du Cerf, 2015, chap. 23)
- (Canada) (Désuet) (Français dialectal) Farine. Note : Par réduction de fleur de farine.
- Va me chercher la fleur dans le garde-manger.
- Je me suis acheté quelques livres de fleur d’avoine et du sucre […]. — (Journal de Lorenzo Létourneau (1899), 17 Eldorado, Qualigram/Linguatech, Montréal, 2006)
- « Le lundi matin on ouvrait une poche de fleur et on se faisait des crêpes plein un siau, et tout le reste de la semaine, trois fois par jour, pour manger, on allait puiser dans le siau. Le mercredi n’était pas arrivé qu’il n’y avait déjà plus de crêpes, parce qu’elles se collaient toutes ensemble ; il n’y avait plus rien qu’un bloc de pâte. On se coupait un gros morceau de pâte avec son couteau, on se mettait ça dans le ventre et puis bûche et bûche encore !… — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
- Ce mot n’est plus vraiment employé. Quand j’en entends parler, c’est toujours quelqu’un qui me raconte un souvenir d’une de ses aïeules qui utilisait le mot fleur pour nommer la farine. Évidemment, comme l’anglais flour « farine » se prononce de la même manière que flower « fleur », il est très facile de conclure à l’anglicisme. Pourtant, il n’en est rien. […] L’expression fleur de farine était utilisée pour faire référence à la farine la plus fine. Par économie, on en est venu à utiliser seulement le mot fleur. — (Anne-Marie Beaudoin-Bégin, La langue rapaillée, éditions Somme toute, 2015, page 88)
- (Par analogie) Virginité d’une femme.
- Il est bon de garder sa fleur;Mais pour l’avoir perdue il ne se faut pas pendre — (Jean de la Fontaine, La fiancée du roi de Garbe)
- (Par analogie) Sexe des femmes.
- Aude m'observait toujours, les jambes légèrement écartées, et j'aperçus, tout en nageant, cette petite fleur rose et nacrée qui m'avait fait dire à Aude, chez Mme de Lugarde, qu'elle avait le sexe le plus élégant qu'il m'ait jamais été donné de contempler [...] — (Jean Raspail, Les Yeux d'Irène, Paris, Albin Michel, 1984)
- (Chimie) Substances à l’état de pureté ou d’extrême division, produites par sublimation. → voir fleur de sel → voir fleur de soufre
- […], on descendit dans des caves, on suivit des souterrains dont les parois, cotonnées par les fleurs du nitre, […], laissaient suinter l’eau qui retombait en gouttes. — (Maurice Maindron, Blancador l’avantageux, Éditions de la Revue Blanche, 1901, page 362)
- Surface d’une chose.
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apprêteur
- (Art) Celui qui apprête, qui donne l’apprêt, qui fait les préparations.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Art) (Spécifiquement) Titre appartenant à la corporation des bonnetiers du faubourg Saint-Marcel à Paris, parce qu’ils donnaient eux-mêmes l’apprêt aux bonnets, aux bas qu’ils vendaient[1].
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Art) Celui qui prépare toutes les pièces d’un objet destiné à être confectionné.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Histoire des métiers) Peintre sur verre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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atténuateur
- (Bactériologie) Séquence de l’ADN sur laquelle porte l’atténuation.
- (Électronique) Appareil permettant d'atténuer un signal électrique afin de diminuer son amplitude.
- Un atténuateur est souvent utilisé dans le domaine de la sonorisation afin d'adapter les niveaux.
- Tant que vous y êtes, faites venir quelqu’un pour réparer le poste tactique et voyez si on ne pourrait pas mettre en place un atténuateur de puissance quelconque pour éviter les surcharges. — (John Scalzi, Redshirts - Au mépris du danger, 2012)
- Ce qui atténue, ce qui rend quelque chose moins fort.
- Nos enquêtes montrent en effet que les cadres de proximité jouent un rôle d'amplificateur ou au contraire d’atténuateur des prescriptions portées par les dispositifs. — (Marie-Anne DUJARIER, Le management désincarné, Enquête sur les nouveaux cadres du travail, La Découverte, 2015.)
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arboriculteur
- Agriculteur qui cultive des espèces arboricoles, en vue d'en récolter et vendre les fruits.
- Ce qui résulte de tous ces renseignements, c’est que les Bagas étaient déjà, à l’époque de René Caillié (1828), à la fois chasseurs, pêcheurs, pratiqueurs de cueillette et arboriculteurs, pasteurs et cultivateurs. — (Louis Tauxier, Le noir de Guinée, 1908)
- Les concours agricoles montrent que les éleveurs charolais, limousins ou normands, que les arboriculteurs rhodaniens ou roussillonnais sont à la tête du progrès et le renom de nos crus de vins démontre que nous avons des vignerons qui savent travailler. — (Michel Debatisse, La Révolution silencieuse : Le Combat des paysans, Calmann-Lévy, 1963)
- M.Benoit D-, arboriculteur à Suzanne (Ardennes) conserve ses pommes et ses poires dans des chambres froides où la température requière une surveillance toute particulière. — (hubertlejardinier.com/pomme.htm)
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douceur
- Qualité de ce qui est doux ; la chose même qui a cette qualité. — Note : S’emploie au propre et au figuré.
- C'est la vallée de la Seine, le pays royal, où les routes et les forêts semblent continuer les beaux parcs, – où des oiseaux chantent toujours. C’est le commencement de l'été : on respire ; et l'on sent jusqu'au fond du cœur la douceur de la France. — (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, page 26)
- La vigogne a une toison formée de poils laineux très fins et d'une grande douceur. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Secteur aquitanien, qui doit à la douceur de son climat d’avoir conservé beaucoup de latéméditerranéennes. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 85)
- (Par extension) (Au pluriel) Les friandises propres à flatter le goût.
- Arrivée d’une somptueuse corbeille de fruits et de « douceurs » offerte par Duke Ellington. Ô merveille, ils sont aussi bons que beaux ! — (Hugues Panassié, Cinq mois à New-York, Éditions Corrêa, 1947, page 153)
- […], on lui glisse toujours quelques douceurs. Elle les refuse, puis finit par les accepter pour sa vieille mère : un pot de miel, une paire de grives, une hottée de pommes. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Durant ma maladie, il m’apportait chaque jour des douceurs. — Acheter des douceurs à un enfant.
- (Par analogie) (Au pluriel) Choses morales qui flattent l’âme, l’esprit, comme les substances douces flattent le goût.
- Les douceurs de la fortune, du succès, de la renommée.
- (En particulier) (Absolument) Façon d’agir douce et éloignée de toute sorte de violence.
- On concédera aux partisans de la douceur que la violence peut gêner le progrès économique et même qu'elle peut être dangereuse pour la moralité, lorsqu'elle dépasse une certaine limite. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VI, La moralité de la violence, 1908, page 256)
- Le coffre-fort ne veut pas être brutalisé, violenté ; il faut user de douceur avec lui, le caresser longuement. Une pince-monseigneur, un chalumeau ? Allons donc. Un petit air de flûte. Le charme opère. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 187)
- Une lueur cynique brillait dans son regard et Isabel eut un frisson involontaire quand il ajouta avec une douceur trompeuse : — Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras, c'est ce qu'on dit dans votre langue, je crois. Donc, je répète : quel est votre prix ? — (Diana Hamilton, L'amant espagnol, traduit de l'anglais par Françoise Pinto-Maïa, Éditions Harlequin, 2009, chapitre 3)
- (Par extension) Paroles aimables et particulièrement des paroles galantes qu’un individu adresse à un autre individu pour tâcher de lui plaire, de s’en faire aimer.
- Conter, dire des douceurs à une femme.
- Prêter l’oreille aux douceurs des galants.
- (Météorologie) Température agréable, chaleur modérée.
- La douceur d’une nuit d’été.
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amuseur
- (Péjoratif) Celui qui amuse.
- Pour eux, tout artiste n’est qu’un amuseur, tout comédien ou chanteur, un guignol à leur solde, qu’ils admettent ou rejettent, le geste las. — (Maurice Chevalier, Bravo, Maurice !, 1968, page 160)
- En revanche, un amuseur involontaire n'a aucune raison d'espérer une récompense, et si l'on rit à ses dépens, il se voit même infliger une sorte de punition (déshonneur, dégradation morale). — (Institut français de Damas, Bulletin d'études orientales: Volumes 49 à 51,1997)
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appareilleur
- (Désuet) Chef ouvrier qui trace le trait, la coupe de la pierre à tous les tailleurs de pierre d’un chantier.
- En plus de la réalisation des épures à l'échelle, l'appareilleur établissait également les commandes de pierres.
- La fonction dʼappareilleur était à cet égard, un bon tremplin. — (Société des historiens médiévistes de lʼenseignement supérieur public, Les serviteurs de lʼétat au moyen âge, 1999)
- Il me parlait parfois, très gravement, de son métier, ou plutôt de son art, car il était maître appareilleur.Il n'estimait pas beaucoup les maçons : « Nous, disait-il, nous montions des murs en pierres appareillées, c'est-à-dire qui s'emboîtent exactement les unes dans les autres, par des tenons et des mortaises, des embrèvements, des queues d'aronde, des traits de Jupiter... Bien sûr, nous coulions aussi du plomb dans des rainures, pour empêcher le glissement. Mais c'était incrusté dans les deux blocs, et ça ne se voyait pas ! Tandis que les maçons ils prennent les pierres comme elles viennent, et ils bouchent les trous avec des paquets de mortier… Un maçon, c'est un noyeur de pierres, et il les cache parce qu'il n'a pas su les tailler. » — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, pages 17-18)
- (Par extension) Personne qui prépare le travail de toute fabrication.
- (Rare) Proxénète.
- Rétif, le sociologue de la prostitution à Paris, est une mine pour celui qui veut étudier ce phénomène ainsi que le milieu des maquerelles et des appareilleurs. La traite des enfants était parfaitement organisée. Sa Majesté en avait besoin. — (Otto Flake, Le Marquis de Sade, 1933)
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contempteur
- (Littéraire) Celui qui méprise quelqu’un ou quelque chose.
- […] ses puissances n’en résident pas moins au fond de son être, et […] un jour elles se réveilleront pour étonner de leur fière originalité et de leur indomptable énergie et leurs timides apologistes et leurs insolents contempteurs. — (Ernest Renan, L’Avenir de la science, pensées de 1848, Édition C. Lévy, 1890, chapitre iv, pages 89-90)
- Les vieux d’avant la Révolution étaient morts ; les jeunes passèrent presque tous à la thèse de l’infaillibilité papale ; mais il resta encore une profonde différence entre ces ultramontains de la dernière heure et les hardis contempteurs de la scolastique et de l’église gallicane sortis de l’école de Lamennais. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 125.)
- Ce contempteur de la ruse ment. Ce flétrisseur de la lâcheté use et mésuse de petits papiers. Pouah ! — (Émile Armand, La revanche des « bandits tragiques », dans Les réfractaires, no 2, février-mars 1914)
- Les contempteurs du burkini (ou du hijab) n’ont de cesse de renvoyer aux pratiques dans les théocraties islamiques : dans ces pays, nous disent-ils, les femmes se battent pour avoir le droit de se dévêtir en public. — (« La gauche de l’entre-soi et le burkini », Philippe Marlière, Contretemps, 16 août 2016)
- Assimilés à des parasites suçant le lait déjà avarié de notre Hexagone déclinant, tantôt à des tire-du-flanc dont le poil dans la main prendrait, à écouter leurs contempteurs plus remontés que des coucous suisses, des allures de poutre de Bamako, ils sont devenus l'ennemi public numéro un. — (Frédéric Chouraki & Stéphane Trapier, La France qui glande: Autopsie d'une passion française, Éditions Milan, 2017, page 39)
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corroyeur
- (Travail du cuir) Celui qui corroie les cuirs.
- Si les corporations exclusivement féminines restent l’exception, les corporations mixtes qui admettent indistinctement les hommes et les femmes sont extrêmement nombreuses. Parmi celles-ci, il faut citer les drapiers, les tisserands, les grainiers (Rouen, Paris), les passementiers (Paris, Tours, Clermont), les cabaretiers (Tours, Orléans), les tonneliers (Nîmes), les tailleurs (Coutances, Angoulême, Dijon), les boulangers (Orléans, Paris), les merciers (Paris, Caen), les poissonniers (Paris, Dijon), les imprimeurs (Paris, Orléans, Caen), les limonadiers (Caen), les maçons (Apt), les corroyeurs (Annonay), les orfèvres (Lyon), les chaudronniers (Orléans), les charcutiers. — (Léon Abensour, La Femme et le Féminisme avant la Révolution, Éditions Ernest Leroux, Paris, 1923, page 186)
- Le maître-tanneur, qui est aussi corroyeur, est un homme fort occupé. — (Hélène Pelletier-Baillargeon, Olivar Asselin et son temps, 1996)
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ordinateur
- (Informatique) Appareil électronique capable, en appliquant des instructions prédéfinies (programme), d’effectuer des traitements automatisés de données et d’interagir avec l’environnement grâce à des périphériques (écran, clavier…).
- Le garçon était assis, le dos à la porte, concentré sur l’écran de son ordinateur, sur lequel on voyait une sorte de guerrier bigorexique anéantissant des squelettes avec une épée disproportionnée. Il ne nous accorda même pas un regard. — (Luis Montero Manglano, L'Oasis éternelle, traduit de l'espagnol par Claude Bleton, éd. Actes Sud, 2018, chap. 4)
- L’oniroscope. Il avait acheté ce fameux appareil au succès grandissant, qui enregistrait les rêves des gens. On pouvait, en le connectant avec un téléviseur ou un ordinateur, regarder ce qu'on avait rêvé pendant la nuit. — (Gyrdir Eliasson, Entre les arbres, traduit de l'islandais par Robert Guillemette, Paris : Books éd., 2012)
- (Religion) Celui qui ordonne (pour une femme, on dit : ordinatrice).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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meilleur
- Comparatif de bon. Qui est d’un degré supérieur à bon, qui vaut plus que la personne ou la chose à laquelle on le compare.
- Si nous avions engagé Krotz et son parti à nous servir de guides, ce n'est pas que nous nous fiassions beaucoup à eux ; mais où trouver de meilleurs cochers dans le pays ? — (Thomas Arbousset, Relation d'un voyage d'exploration au nord-est de la colonie du Cap de Bonne-Espérance, Paris : chez Arthus Bertrand, 1842, page 235)
- M. Hauriou a tout à l'heure formulé un rêve et manifesté une nostalgie : ceux d'un meilleur des univers politiques possibles, où les partis politiques vivraient dans un climat d’euphorie et se trouveraient parfaitement justifiés, parfaitement admis par l'opinion publique et parfaitement aimés. — (Intervention de M. Royer, dans L'état des forces politiques à la veille de l'élection présidentielle - La candidature Defferre : analyse rétrospective, Association française de science politique : Entretiens du Samedi, n° 5 de novembre 1965, p. 32)
- Car, si l’effondrement du barrage avait montré à Pierre qu'il était temps de devenir quelqu'un de meilleur, ce n'est que lorsqu'il fut au fond du trou qu'il put commencer à se relever. — (Patrick Seth, Les Revenants, tome 1, Éditions Michel Lafon 2015, chapitre 28)
- – Oh ! dit-elle, par la grâce de Dieu, j’entends encore très bien… et mes yeux, aussi, sont des meilleurs… — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 235)
- Cet homme est bon, mais son frère est meilleur, encore meilleur.
- Le temps est meilleur qu’il n’était hier. — Il n’y a rien de meilleur.
- Cela est un peu meilleur. — Il est en meilleur état. — Je suis ton meilleur.
- Précédé d’un déterminant défini comme l’article défini le, superlatif de bon signifiant qui est au-dessus de tout, dans son genre, pour la bonté, l’utilité.
- Il est de fait que le Tartuffe est sans contredit la meilleure comédie de Molière, un de ces chefs-d’œuvre dont on n’avait pas encore eu d’exemple à la scène. — (Albert du Casse, Histoire anecdotique de l’ancien théâtre en France, vol. 2, E. Dentu éditeur, 1864, page 72)
- Le meilleur préservatif contre les souris est un chat, non pas un chat angora, mais un chat à poil lisse et ras, rayé de gris et de brun, de la race commune appelée chat de gouttière. — (« Souris », dans la Grande encyclopédie illustrée d’Économie domestique et rurale, par Jules Trousset, Paris : chez Fayard frères, s.d. (vers 1875), page 2310)
- Si la pêche du sandre est théoriquement possible toute l’année, les deux meilleures périodes semblent être la fin du printemps, juste après le frai, puis l’automne. — (Pascal Durantel, Pêche, l’encyclopédie, Éditions Artemis, 2003, page 230)
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concepteur
- Personne qui conçoit.
- Curieusement, ces tubes énormes font un coude serré juste avant d’atteindre la salle des machines... Une complète hérésie en termes de dynamique des fluides assumée par les concepteurs de l’époque. — (Ludovic Dupin, La centrale qui a électrifié la Bavière, dans L’Usine nouvelle, n° 3252, 8 septembre 2011, page 8)
- Le recours aux primaires semi-ouvertes s’est avéré beaucoup plus complexe à mettre en pratique que ses concepteurs ne l’avaient anticipé. — (Rémi Lefebvre, Éric Treille, Les Primaires ouvertes, 2019, page 115)
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curateur
- (Droit) (France) Celui qui est établi par justice, soit pour veiller aux intérêts d’un mineur émancipé et l’assister dans certains actes, soit pour administrer les biens d’un majeur déclaré incapable de les gouverner lui-même, soit enfin pour régir une succession vacante ou une chose abandonnée.
- Établir, élire, nommer, créer un curateur.
- Le curateur d’un mineur, d’un interdit.
- Le mineur non émancipé aura son domicile chez ses père et mère ou tuteur ; le majeur interdit aura le sien chez son curateur. — (Code civil des Français, Livre Premier - Des Personnes, Titre III - Du domicile)
- Curateur aux biens d’un absent, d’un condamné.
- (Droit) (Belgique) Celui qui est désigné par le tribunal de commerce pour administrer une faillite, procéder à la liquidation de celle-ci et en répartir le produit entre les créanciers déclarés du failli.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Muséologie) Celui qui gère une collection d’œuvres d’art.
- Partant du postulat que la fiction, lorsqu’elle parle du futur, est souvent anxiogène et possiblement contre-productive, le curateur d’Aléas, Ludovic Austry, souhaite invoquer d’autres territoires, à travers le regard, à la fois critique et poétique, de différents artistes qui proposeront ici de nouvelles perspectives. — (https://www.galeriehoug.com/actu/aleas-voyage)
- (Antiquité) Fonctionnaire impérial romain soit de rang prétorien, c’est-à-dire occupant la fonction de préteur, soit ceux de rang consulaire. Ils sont chargés de veiller sur les édifices sacrés, les constructions et les lieux publics, la voirie, le cours du Tibre.
- Frontin exerça la charge de curateur des eaux sous l’empereur Nerva.
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contrôleur
- Celui qui est chargé de contrôler.
- Il y a des contrôleurs généraux de l’Armée, de la marine.
- Contrôleur des finances publiques ; du travail.
- Cet homme aurait pu être commis expéditionnaire, contrôleur des contributions directes, inspecteur des impôts, inspecteur du travail, administrateur civil, ministre, voire Premier ministre. — (Cheikh Yérim Seck, Kéba Mbaye : parcours et combats d’un grand juge, Kathala, 2009, page 101)
- Contrôleur des théâtres.
- (En particulier) (Chemin de fer, Transport) Employé chargé de contrôler la validité des titres de transport dans les transports en commun.
- Les portières sont refermées, après la visite du contrôleur. Un dernier coup de sifflet annonce que le train va se mettre en marche… — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre I, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
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brasseur
- Personne qui brasse de la bière et qui en vend en gros.
- Quand les Fresnois sortirent des vêpres, le brasseur les engagea de nouveau à se rafraîchir. — (Charles Deulin, Cambrinus)
- En vérité je vous le dis, s’il existe en ce coin reculé de France un seul brasseur qui substitue encore au houblon un ersatz chimique, c’est bien grand malfaiteur, car l’Alsace, à elle seule, regorge en ce moment de houblon au point de ne savoir qu’en faire. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Par extension) Tenancier d’une brasserie.
- (Sens figuré) (Péjoratif) Personne qui brasse.
- (Vieilli) (Désuet) Personne qui machine, trame, complote.
- Aristide Saccard avait enfin trouvé son milieu. Il s’était révélé grand spéculateur, brasseur de millions. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
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sœur
- Femme, ayant le même père et la même mère que la personne considérée. Si un seul des parents est commun, c’est une demi-sœur.
- Elle désire une sœur, une grande, une petite, peu importe, elle désire parler avec Sa Sœur, jouer avec elle, se disputer avec elle, dormir dans la même chambre qu'elle, faire les bazarettes le soir au lieu de dormir, […]. — (Claudine Galea, Les choses comme elles sont, Éditions Verticales (Gallimard), 2018)
- Membre féminin d’une fraternité.
- La femme d’un frère mort sans enfants, si elle est reçue sœur , jouit de l’usufruit entier des biens du défunt, à l’exception des bagues et joyaux, qui doivent être remis à l’association. — (Archives parlementaires de 1787 à 1860: recueil complet des débats législatifs & politiques des chambres françaises imprimé par ordre du Sénat et de la Chambre des députés, Première série (1787 à 1799), tome 22, Librairie administrative de Paul Dupont, 1885, page 393)
- (En particulier) (Religion) Membre féminin d’une fraternité religieuse qui a prononcé des vœux.
- Je quitte le lieutenant licencié et regagne le couvent, où la sœur converse m'annonce qu'un ami est venu me demander. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- Ne me raccompagnez pas, je trouverai bien le chemin. Il le trouva, en effet, grâce à l’obligeance d’une sœur souriante et muette qui l’extrayit des cuisines, où il s’était fourvoyé, pour le conduire jusqu’à la lourde porte bardée de ferrures. — (Alain Demouzon, La Pêche au vif, 1977, chapitre 6)
- Moins l'habit et la cornette, c'est une sœur de la charité qui pose des ventouses, des cataplasmes, applique des sinapismes, masse les rhumatisants, ensevelit les morts. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Réplique issue d’un original, d’importance égale ou moindre, parfois supérieure. Utilisé seulement pour les noms féminins.
- M. Ferdinand Poise a écrit, sur cette jolie scénette en deux actes, une partition fine, élégante et distinguée, la sœur des Surprises de l'amour et de l’Amour médecin dont elle retrouvera sans doute le succès. — (L'Artiste, vol. 2, Paris : Aux bureaux de L'Artiste, 1884, page 317)
- La multiplication des bureaucraties fait ressembler l’Europe capitaliste à sa sœur soviétisée. — (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 167)
- L'Italie reste encore pour la France, la patrie de la Rome antique, et je dirais volontiers, malgré l'anachronisme de la formule à cette date, une sœur latine — (Joseph Reinach, La France et l'Italie devant l'Histoire, 1893)
- (Sens figuré) Élément (féminin) d’un ensemble.
- (Par apposition) — En remontant jusqu'au XIXe siècle, époque de la formation de la « nation » française, je démontrerai que la France est, quintessentiellement, un pays de l'Europe du Nord-Ouest, et que sa nation-sœur, si elle en a une, est l'Allemagne plutôt que l'Italie. — (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 34)
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avaliseur
- Celui qui donne son aval.
- (Droit, Banque, Commerce) Celui qui donne un aval de garantie (→ voir aval).
- (...) ça ne vaut même pas les frais du protêt sur papier timbré. − Je ferai saisir le tiré, le tireur, les avaliseurs et au besoin... ». — (Morand, France-la-Doulce, page 92., 1934)
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croiseur
- (Marine) Bâtiment de guerre, de combat, de grande taille.
- Le hasard nous fit rencontrer le commandant du croiseur-école Danois « Hemjdal », le capitaine de Frégate Godfred Hansen, qui fut un des compagnons d’Amundsen lors de son expédition du passage du Nord-Ouest. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Le lendemain de mon arrivée, le launch du Rochester, croiseur portant le guidon de l’amiral américain, venait accoster le long du Firecrest. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- On n’est pas à bord d’un croiseur de bataille, Chuck, mais d’un petit rafiau. — (Ed McBain,Panique à bord, traduction de Janine Hérisson, Gallimard, 1956, chapitre premier)
- (En particulier) Bâtiment de guerre doué d’une grande vitesse et destiné à détruire le commerce des ennemis, à faire les reconnaissances, à éclairer les cuirassés.
- Le voyage fut long et mouvementé. Ils furent chassés, ou s’imaginèrent l’être, pendant une demi-journée, par un cuirassé asiatique que bientôt attaqua un croiseur anglais. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 419 de l’édition de 1921)
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bénisseur
- Qui bénit.
- Il n’y avait qu’à le voir au seuil de sa petite maison à devise, appuyé sur sa Charlotte, au milieu des rosiers de la façade, dans une pose prétentieuse comme une lithographie de romance, et tellement épanoui d’égoïsme satisfait qu’il en oubliait sa haine et envoyait de la main un adieu paternel et bénisseur à l’enfant qu’il venait de chasser. — (Alphonse Daudet, Jack, 1876)
- (Péjoratif) Qui porte attention par pure convention ou par politesse.
- Il a de la place, on a presque tout vendu selon la justice, et quand le curé s’amène, l’air bénisseur, Toniot fiche le camp par la cheminée après avoir verrouillé sa porte. — (Rachilde, Le Tueur de grenouilles, 1900)
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concasseur
- Appareil qui sert à concasser du sucre, du poivre, des olives, etc.
- D’une masse de cinquante tonnes, il possédait deux paires de meules, l’une à farine de froment et l’autre à pâtée de méteil, une bluterie et un concasseur à avoine. — (Gérard Boutet, Paroles de nos anciens, 2013)
- Personne qui concasse.
- Elle me montra des photographies : des têtes d’assassins surgis des fourrés, des mâchoires de concasseurs. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 79)
- Un jour Kiki la cocotte demande à Coco le concasseur de cacao de lui offrir un caraco kaki avec un col de caracul. Coco le concasseur de cacao voulut bien offrir à Kiki la cocotte le caraco kaki mais sans col de caracul. Or vint un coquin qui conquit le cœur de Kiki la cocotte. Il offrit à Kiki la cocotte le caraco kaki avec le col de caracul ! Conclusion : Coco le concasseur de cacao fut cocu. — (site www.vulgarisation-informatique.com/forum)
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apesanteur
- (Astronautique) Absence de pesanteur.
- Je collais mon front à la vitre. Quelques centimètres me séparaient du berceau et je n’aurais pas été étonné s’il s’était balancé dans l’air, en état d’apesanteur. — (Patrick Modiano, Livret de famille, Gallimard, collection Folio, 1977, page 11)
- Dans l’espace, de graves dangers nous guettent, parmi lesquels : micrométéorites, radiations cosmiques mortelles et vieillissement accéléré en apesanteur. — (Louis Dubé, Tourisme interstellaire envahissant, dans Le Québec sceptique, n° 70, page 33, automne 2009)
- (Sens figuré) Fait de ne peser en rien sur le cours du monde.
- Ce "non-lieu" n'est-il pas propice à toutes les apesanteurs sociales, sentimentales, familiales, culturelles. — (L'odyssée immobile d'Alain de Botton, LePoint.fr, 2 novembre 2010)
- (Sens figuré) Sentiment de ne pas ressentir son propre poids.
- Je me suis offert ses services, une fois n'est pas coutume, pour une heure en apesanteur, pétri ayurvédiquement telle une chapati avant le tandour. — (Didier Thurios, Aussi sacrée que le Gange, Ateliers Henry Dougier, 2017)
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acquéreur
- (Droit) Celui qui acquiert. Se dit surtout de celui qui acquiert des biens immobiliers.
- On craignait que les émigrés enhardis n’exerçassent tous des violences sur les acquéreurs de leurs biens, pour en préparer la restitution en protestant ainsi contre un injuste dépouillement. — (Honoré de Balzac, Une Ténébreuse Affaire, 1841, chapitre deuxième)
- Les restrictions convenues entre les parties dans le cadre de la cession d'une entreprise peuvent être en faveur de l'acquéreur ou du vendeur. — (Paul Nihoul, Christophe Verdure, Droit de la concurrence: aspects belge et européen, 2005)
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commentateur
- Auteur d’un commentaire littéraire, historique, juridique.
- Mon livre, le voilà tel que je l'ai fait et tel qu'on doit le lire, avant que les commentateurs ne l'obscurcissent de leurs éclaircissements. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Raschi, en se cantonnant dans son rôle de commentateur, s'est attiré, lui, la reconnaissance de tous. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Suivant les positions qu'ils adoptent à l'égard de l'évolution politique de Thèbes et des cités béotiennes, les commentateurs de Ps-Xénophon interprètent son allusion à l'intervention athénienne en Béotie de façons très différentes. — (La Constitution d'Athènes attribuée à Xénophon, traduite et commentée par Claudine Leduc, Annales littéraires de l'Université de Besançon, 1976, page 223)
- On écrit toujours de la même façon sur le plaisir du Prophète et la virginité d'Aïsha. Aucun commentateur n'a remis en cause ses prédécesseurs. — (Houria Abdelouahed, Opprimer, c'est sacré, Télérama n°3460, mai 2016)
- (Péjoratif) Celui qui fait divers commentaires sur ce qu’il ignore.
- Le silence du docteur laissait le champ libre aux commentateurs; l'abbé Moulle s'élança dans l'arène. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Au quotidien The Globe and Mail, à Toronto, les commentateurs grimpaient aux rideaux, montaient aux barricades, prédisaient l'érosion, la balkanisation imminente du Canada. Ici ? Presque rien, si peu, bof. Étonnant, non ? — (L'Actualité, 2007, vol.32, page 131)
- Pourquoi ? Parce que les journalistes politiques et autres commentateurs qui donnent le la sont rabougris du cervelet ? Infirmes de la comprenette à force de s'enfermer eux-mêmes dans la boite à chaussure des schémas normalisateurs ? — (Jean-François Kahn, L'horreur médiatique, Marianne (magazine) , 25 janvier 2014, page 27)
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confesseur
- (Religion) Celui qui, dans l’Église primitive, avait confessé la foi de Jésus-Christ, jusqu’à souffrir des tourments, mais sans mourir.
- La fête d’un confesseur. - Les confesseurs de la foi.
- « Je veux lire le Nouveau Testament dans l’original, fit-il avec l’énergie d’un confesseur de la foi devant un préfet romain. » — (Julien Green, « Moïra », 1950, réédition Le Livre de Poche, page 19)
- Prêtre qui entend en confession.
- […] les pères et mères de famille qui avaient entendu les dernières paroles de Gilles de Retz, jeûnèrent trois jours pour lui mériter la miséricorde divine, qu’on ne doute pas qu’il ait obtenue, son confesseur étant un des plus habiles de l’époque. — (Alexandre Dumas, La Vendée après le 29 juillet, La Revue des Deux Mondes T.1, 1831)
- Henri IV est le grand-père de Louis XIV, Cotton, le grand-oncle du P. la Chaise : deux royautés, deux dynasties, celle des rois, celle des confesseurs jésuites. — (Jules Michelet, Le prêtre, la femme, la famille, Paris : Chamerot, 1862 (8e édition), page 17)
- Mais une vieille demoiselle change plus facilement de confesseur qu’elle ne change d’opinion. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 23)
- Les jeux érotiques commencent évidemment dès l'enfance, se poursuivent de plus belle entre adolescents ou jeunes adultes (ainsi le maraîchinage en Vendée) et tout cela tracasse beaucoup les confesseurs. En revanche, les participants s'y livrent « sans rougir ». — (Jean-Paul Desaive, Délits sexuels et archives judiciaires (1690-1750) , Communications, 1987, volume 46, n° 46, page 128)
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chanteur
- Personne qui chante, qui module sa voix pour produire de la musique.
- (En particulier) Personne qui fait métier de chanter.
- Appartenant à la grande confrérie des conteurs et chanteurs errants, ce troubadour marocain ne possède pour toute fortune qu’un âne famélique, un vieux haïk en lambeaux, une pipe et une blague à kif et un petit instrument primitif à deux cordes, un gimbri, attribut de son état. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 32)
- Tu n’as pas une vilaine voix et la mienne est très bien. De tous les chanteurs de plages que j’ai entendus, il n’y en a pas un seul que je n’aurais dégoté facilement. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 69 de l’édition de 1921)
- Les chanteurs sont supérieurs à ceux du même ordre entendus à Paris. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Le chanteur des rues qui brame :« À vot’bon cœur, messieurs-dames »Paris sera toujours PanameEt tout ça ne vaut pas l’amour. — (Jean-Roger Caussimon, Paris jadis, 1977)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.