Dictionnaire des rimes
Les rimes en : blaamir
Mots qui riment avec "ir"
                        Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "blaamir".
                        Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
                    
Cette liste comprend des mots se terminant par : ir , irs , ire , ires , irre , irres , yr et yrs .
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                                            rassortir
                                                                                            
?- Constituer de nouveau un assortiment, remplacer la marchandise vendue.
 - Il faut rassortir ce magasin.
 - Trouver une chose assortie à ce qu’on a déjà.
 - Il manque un mètre de tissu à ma robe ; il faut que je trouve à le rassortir.
 
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                                            rugir
                                                                                            
?- (Zoologie) Pousser son cri, en parlant du lion, du tigre, de la panthère et de plusieurs autres animaux féroces.
 - En même temps, le ministre des jeux s'avança pour demander s'il fallait lâcher contre le bestiaire un lion ou un taureau furieux, qu'on entendait rugir dans leurs cages. — (Alexandre Guiraud, Flavien ou de Rome au désert, Paris : chez Levavasseur, 1835, vol. 3, page 185)
 - Rugir comme un lion, se dit d’un homme qui pousse des cris de fureur, de colère.
 - (Par analogie) Hurler, crier.
 - Rugir de colère.
 - (Sens figuré) Émettre un son ressemblant à un rugissement.
 - Seul témoin de cette époque révolue où la forge de Vendresse sortait 3 tonnes de fonte par jour, rugissant jour et nuit, où la sidérurgie ardennaise battait son plein, son haut-fourneau est d'ailleurs un lieu incontournable. — (Le Petit Futé Champagne-Ardenne 2018)
 - (Transitif)
 - Il y avait beaucoup de femmes parmi les gens qui frappaient. Elles rugissaient une sorte de grondement sourd qui venait de la gorge et avait beaucoup de rapport avec la volupté. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 143)
 
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                                            reblanchir
                                                                                            
?- Blanchir de nouveau.
 - […]: avec les sous que nous allons recevoir du Pape, nous pourrons refaire la grange, repaver l’écurie et reblanchir la cuisine, […]. — (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
 - On ne revient pas en arrière. On ne se reblanchit pas. — (Christian Brulls (pseudonyme de Georges Simenon), L’Amant sans Nom, éditions Arthème Fayard, 1929, réédition 1980, troisième partie, chapitre II)
 
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                                            obscurcir
                                                                                            
?- Rendre obscur.
 - Les nuages obscurcissent le jour, le soleil.
 - Les fumées obscurcissent l’air.
 - (Sens figuré) Devenir peu clair.
 - Quand l’intelligence est obscurcie par les passions, par les préjugés.
 - Le code est obscurci par des commentaires abscons.
 - Rendre confus.
 - Quelquefois le commentaire obscurcit le texte en voulant l’éclaircir.
 - Son principal talent était de démêler la vérité, que tous les hommes cherchent à obscurcir. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, VI. Le ministre, 1748)
 - (Pronominal) Devenir obscur, perdre sa clarté.
 - L’air, le jour, le temps s’obscurcit.
 - (Pronominal) (Sens figuré) Devenir peu clair, confus.
 - Quand la raison vient à s’obscurcir.
 - Sa gloire s’est obscurcie peu à peu.
 
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                                            époutir
                                                                                            
?- Variante du verbe époutier (débarrasser une étoffe de laine des corps étrangers).
 
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                                            estourbir
                                                                                            
?- (Argot) Tuer.
 - Il s’est fait estourbir par deux malfaiteurs.
 - Il faut que je sois chez Bras-Rouge à cinq heures avec les Martial pour estourbir la courtière. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
 - Tout en bavardant, la mère avait pris par les oreilles un lapin dont elle voulait faire un civet pour Pâques & elle l’a estourbi d’un coup de gourdin, en fixant le Turpin droit dans les yeux. — (Lionel Labosse, M&mnoux, Publibook, 2018, page 538).
 - (Argot) Assommer.
 - Quand le soir, rendez-vous de docteur, coiffeur, achat quelconque, je sortais seule et qu’il gardait le Bicou, je déboulais follement sur le trottoir comme une mouche à moitié estourbie, il fallait que je réapprenne la marche d’une femme seule. — (Annie Ernaux, La femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, page 420)
 - Qu’est-ce que tu lui as donné pour l’estourbir à ce point ?Un truc pour les vaches, a reconnu piteusement Michael, un anesthésiant, je l’ai glissé dans le drink. — (Marie Desplechin, Nous entrerons dans la carrière, nouvelle, supplément au magazine « Elle », 1999, page 34)
 - Ils l’avaient attaqué et estourbi et noyé.
 - (Argot) Étonner violemment.
 - Il est encore tout estourbi par la nouvelle.
 
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                                            satire
                                                                                            
?- (Primitivement) À Rome, forme de pièce de théâtre en partie chantée.
 - (Littéraire) Ouvrage en vers, fait pour reprendre, pour tourner en ridicule, pour châtier les vices et les sottises des hommes.
 - Certains ouvrages de longue haleine, ordinairement mêlés de prose et de vers, qui sont faits dans la même intention.
 - La troisième est une ère prosaïque et pédantesque; à elle la dernière partie du Roman de la Rose, recueil de science aride, dans lequel il n’y a de remarquable que la satire, la satire toujours puissante contre une époque qui approche de sa fin. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des deux Mondes, 1839, tome 19)
 - Satire d’Horace, de Juvénal, de Boileau.
 - Satire contre l’avarice, contre l’ambition.
 - On a fait contre lui une satire qui le couvre de ridicule.
 - Tout écrit ou discours piquant, mordant contre quelqu’un.
 - Cela n’est rien. Un philosophe sait recevoir comme il faut les choses, et je vais composer contre eux une satire du style de Juvénal, qui les déchirera de la belle façon. — (Molière, Le Bourgeois gentilhomme, 1670)
 - Ainsi, dans le cadre de la satire des financiers, nous trouvons des allusions nombreuses à l'origine petite-bourgeoise des grands du jour: avoir exercé jadis le métier de cordonnier, de fripier ou d'usurier constitue ipso facto une tare aux yeux de l'opinion. — (Jean V. Alter, Les origines de la satire anti-bourgeoise en France, II : L'esprit antibourgeois sous l'Ancien Régime, Genève : Droz, 1969, 1970, p.31)
 - (Absolument) Le genre satirique.
 - Imitation railleuse ou accusatrice.
 - Sa conduite est la satire de la vôtre, L’honnêteté, la régularité de sa conduite fait remarquer davantage les torts de la vôtre.
 
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                                            parvenir
                                                                                            
?- Arriver à un terme qu’on s’est proposé, y arriver non sans effort, non sans difficulté.
 - Parce que l’astronomie parvenait à calculer les tables de la lune, on a cru que le but de toute science était de prévoir avec exactitude l’avenir; […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre IV, La grève prolétarienne, 1908, page 190)
 - Je m'habillai et tant bien que mal, je parvins à l'ascenseur, mais un peu gaga. — (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932, édition 1942, page 156)
 - On ne s'improvise pas usurier, il faut parvenir d'abord à une méritoire insertion dans la mafia des gens bien placés pour exploiter leur prochain. — (Jean-Paul Desaive, Délits sexuels et archives judiciaires (1690-1750) , Communications, 1987, volume 46, n°46, page 121)
 - Au laboratoire de chimie, les colonnes de Vigreux parviennent à séparer deux liquides miscibles si leurs températures d’ébullition diffèrent d'au moins 25°C. — (Daniel Fredon, Sandrine Margail et Didier Magloire, Toute la PC en fiches : Maths, Physique, Chimie, Dunod, 2e édition, 2016, page 403)
 - Après avoir garé la voiture près de la gare, empruntez le GR®20 qui longe l’Agnone. En suivant le fléchage, vous parviendrez à la première cascade après 1h de marche. — (GEOguide Corse 2018, Paris, Gallimard Loisirs, 2017)
 - (Sens figuré) Accéder à ce que l'on convoitait.
 - On nous apporte des nattes et des tapis, on allume un grand feu de branchages au beau milieu de la salle, et nous parvenons enfin à nous dégeler. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 38)
 - L’esclavage n'entraînait pas du reste un abaissement irrémédiable, et on voyait au makhzen des affranchis parvenir aux fonctions les plus élevées. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 34)
 - Mine de rien, il est parvenu en quelques années à devenir l’un des producteurs les plus courtisés de la place… — (Thibaut Amant, Les tueurs ont besoin d’amour, Éditions Le Manuscrit, 2001, page 21)
 - (Sens figuré) — Il est parvenu à un grand âge, à une extrême vieillesse.
 - Arriver à destination, en parlant des choses.
 - Cette psalmodie parvint aux oreilles d’un petit campement de métis convertis, qui abattaient du bois. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 263 de l’édition de 1921)
 - Sur la foi de ma prédiction, il permet d'abattre vingt cochons pendant la nuit. Leurs gémissements parviennent aux oreilles du tao-taï ou sous-gouverneur de province, qui est la première autorité de la ville. — (Francis Garnier, De Paris au Tibet: Notes de voyage, publiées par Léon Garnier, 1882, chapiter 9 (1er juillet-9 août 1873))
 - J’espère que ma lettre lui parviendra.
 - Ce bruit n’est pas parvenu jusqu’à moi.
 - (Absolument) S’élever en dignité, faire fortune.
 - Il ne tiendra qu’à toi de parvenir et d’avoir un palais à Paris, dit Bonaparte qui toisait son compatriote. — (Honoré de Balzac, La Vendetta, 1830)
 
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                                            asservir
                                                                                            
?- Réduire, un être, un peuple ou une nation à la servitude.
 - Coriolan conçut le projet d’asservir son propre pays.
 - Mettre dans une extrême dépendance.
 - Il n'y a pas de corporation ecclésiastique qui ait plus asservi aux circonstances ses doctrines et sa conduite que le haut clergé anglican. — (Ferdinand Goldschmidt, Histoire politique de Guillaume III, Paris : chez Adolphe Blondeau & au Comptoir des Imprimeurs-Unis, 1847, page 21)
 - Soumettre autrui à sa volonté.
 - Repaire de fanatiques fascistes dont le seul mot d’ordre est de tuer tous ceux qui ne sont pas de leur avis, voire de ceux qui se foutent de leur gueule et d’asservir les autres… — (Jean Pierre Bonnavion, Métaphysique de mes deux, Société des Écrivains, 2012, page 330)
 - (Technique) Réguler ; contrôler.
 - Lorsque le local n’est pas occupé, l’installation d’éclairage doit permettre soit l’abaissement à un niveau déterminé, soit l’extinction de l’éclairage si aucune règlementation n’impose un niveau minimum. Il faut donc une détection de présence qui asservit la commande d’éclairage. — (Pascal Poggi, « A quoi sert la RT Existant par élément ? », batirama.com, article du 20 février 2020, consulté le 21 février 2020)
 - (Pronominal) Se mettre dans une extrême dépendance.
 - S’asservir aux caprices de quelqu’un.
 - S’asservir à l’étiquette.
 - Tu t’es servi de lui. Tu ne t’es pas asservi à lui. Il est temps aujourd’hui d’écrire avec ta propre tête. — (Henri Troyat, Le mort saisit le vif, 1942, réédition Le Livre de Poche, pages 96-97)
 
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                                            ébahir
                                                                                            
?- Étonner fortement, surprendre.
 - Je restai ébahi.
 - Il n’y a point là de quoi s’ébahir.
 - Puis elle souleva par ses moignons un gilet de couleur cuivrée, charmant et fort coûteux, l’étirant lentement entre ses mains silencieuses tel le chasseur d’oiseaux ébahi qui retient son souffle en contemplant l’oiseau prodigieux qu’il déploie en le tenant par le bout de ses ailes flamboyantes. — (Nabokov, traduction de Maurice Couturier, Lolita, in Œuvres romanesques complètes, t. II, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 2010, p. 932)
 
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                                            empuantir
                                                                                            
?- Infecter d’une mauvaise odeur.
 - Combien n’ai-je pas escaladé de ces escaliers délabrés, obscurs, empuantis de senteurs écœurantes et sur lesquels s’ouvraient de hideuses sentines, parfois même démunies d’une seule fenêtre ! — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
 - Du jour au lendemain, on le vit prendre en effet, sous son patronage exclusif, le faubourg le plus crasseux et le plus empuanti, le plus mal famé aussi de la ville. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 409)
 - (Sens figuré) — Plus que jamais il est clair pour moi que la société chrétienne est empuantie d’une bien dégoûtante engeance […]. — (Léon Bloy, Le Salut par les Juifs , Joseph Victorion et Cie, 1906)
 - (Pronominal) Devenir puant, infect.
 - Les eaux de cette mare s’empuantissent, commencent à s’empuantir.
 
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                                            avilir
                                                                                            
?- Rendre vil, abject, méprisable.
 - Abandonnez ce projet de revoir Mlle Chantal, vous vous aviliriez en vain, vous seriez écrasée, piétinée… — (Georges Bernanos, Journal d’un curé de campagne, 1936, réédition Le livre de poche, 1968, page 192)
 - Sa conduite l’avilit aux yeux de tout le monde.
 - Avilir son caractère.
 - Il a laissé avilir sa dignité.
 - Rendre de vil prix, déprécier.
 - Il ne faut pas avilir la marchandise.
 - Chaque pinasse pourrait en rapporter des centaines de mille, mais on préfère rester très au-dessous de ce chiffre pour ne pas avilir les prix, comme cela se produit lorsque la pêche est trop abondante. — (Comment on pêche la sardine, in Pierrot, le journal des jeunes, n° 37, 14e année, Paris, 10 septembre 1939)
 - (Pronominal) Devenir vil, abject ou méprisable.
 - Les grands une fois corrompus ne doutent de rien : devenus étrangers à la dignité d’une ame élevée, ils en attendent ce qu’ils ne balanceroient pas d’accorder; et lorsque nous ne nous avilissons pas à leur gré, ils osent nous accuser d’ingratitude. — (Denis Diderot, Essai sur les règnes de Claude et de Néron, livre 1, §. 29, dans les Œuvres de Denis Diderot, publiées par Jacques-André Naigeon, Paris : chez Desray & chez Deterville, an VI, vol. 8, p. 76)
 - Cet homme s’est avili par ses bassesses.
 - S’avilir à ses propres yeux.
 
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                                            chavire
                                                                                            
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe chavirer.
 - Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe chavirer.
 - Après, on sent ses boyaux qui se déchirent, on sent son cœur qui chavire et déchavire. — (Raphaël Confiant, Eau de Café, 2014)
 - Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe chavirer.
 - Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe chavirer.
 - Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe chavirer.
 
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                                            élargir
                                                                                            
?- Rendre plus large.
 - Tous étaient à cheval, mais Dieu sait comment; Mazeppa aussi était à cheval ! Les uns élargissaient les jambes en cerceau, et ne se maintenaient ainsi que par la force du poignet; les autres n'étaient pas assis, mais couchés. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage: Excursions sur les bords du Rhin, chap. 36, 2e série, Paris : chez Michel Lévy frères, 1869, page 277)
 - Élargissez votre champ d’action. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 13 août 2022, page 36)
 - […] ; elles s'y frayèrent un passage et donnèrent naissance à un nouveau cours d'eau souterrain. Les eaux s’étant ainsi écoulées, élargirent peu à peu leur passage et finirent par absorber toutes les autres fontaines ou sources de ces localités. — (M. Poudra, Notice sur les anciennes sources du Loir, le 6 avril 1857, dans les Mémoires de la Société archéologique d'Eure-et-Loir, tome 1, Chartres : chez Pétrot-Garnier, 1858, page 123)
 - (Sens figuré) — Rappeler les travaux de Maillot, de Haspel, de Worms, de Dutroulau, de Colin et de bien d'autres, c'est signaler à la reconnaissance publique des confrères qui, par leur savoir et leur esprit d'observation, redressèrent ou élargirent nos idées pour le plus grand honneur de la science française et le bien de l'humanité. — (Hirtz, « Intermittentes (Fièvres) », dans le Nouveau dictionnaire de médecine et de chirurgie pratiques, sous la direction du docteur Jaccoud, tome 19 (Infus-Kyst), Paris : Librairie J. B. Baillière et fils, 1874, page 176)
 - Libérer de prison.
 - Il avait été mis en prison par erreur, on l’a élargi immédiatement.
 - Je ne fus pas plus tôt acquitté, réhabilité et élargi, que je courus auprès d'Edmée; j'arrive pour assister aux derniers moments de mon grand-oncle. — (George Sand, Mauprat, Paris, 1837, chap. 29, dans les Œuvres de George Sand, tome 1, Bruxelles : chez Meline, Cans & compagnie, 1838, p. 485)
 - (Gravure) …
 - Élargir les tailles : Rendre plus larges les espaces qui sont entre les tailles.
 - (Pronominal) Devenir plus large.
 - Les individus qui forment le tronc, ont de 4 à 7 mm de long. Généralement, les tubes, relativement étroits, s’élargissent subitement en cornet à leur ouverture. — (Joachim Barrande, Système silurien du centre de la Bohème, 1re partie : Recherches paléontologiques, vol. 8, tome 1er : Bryozoaires, hydrozoaires et partie des Anthozoaires, Prague, 1894, p. 224)
 - (Informatique) Augmenter le nombre de bits de représentation, surtout pour les entiers.
 - Si l'un des deux opérandes a 64 bits, l’autre est élargi de 32 à 64 bits avant de résoudre l’opérateur.
 
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                                            rembrunir
                                                                                            
?- Rendre brun, rendre plus sombre.
 - Des nuages ont rembruni l’horizon.
 - Je suis étonné que les peintres espagnols aient, en général, si fort rembruni leurs tableaux, et se soient jetés presque exclusivement dans l’imitation du Caravage et des maîtres sombres. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
 - Il avait un teint rembruni, profondément sillonné par la petite vérole. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
 - (Vieilli) (Sens figuré) (Familier) Assombrir, attrister.
 - Un air rembruni.
 - Alphonse s’est enfin décidé à nous rejoindre, mais, à sa mine rembrunie, je comprends vite qu’il n'est pas ici de gaieté de cœur et que mon avidité d’affection ne sera pas assouvie de sitôt... — (Richard Di Domenico, Moi, Lautrec / docteur litho - mister ribaud, Editions Phi, 2021)
 
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                                            durcir
                                                                                            
?- Rendre dur.
 - La grande chaleur durcit la terre.
 - (Sens figuré) — La haine lui durcit le cœur.
 - Faire paraître plus dur.
 - Durant notre veillée mortuaire, ma mère se levait quelquefois, soulevait le suaire et sa longue figure durcissait encore son air revêche. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 29)
 - (Intransitif) Devenir dur.
 - La terre durcit sous le soleil.
 - Le chêne durcit dans l’eau.
 - (Pronominal) Devenir dur, plus dur.
 - La boue se durcit au soleil.
 - La pierre se durcit à l’air.
 
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                                            aveulir
                                                                                            
?- (Transitif) Rendre veule, sans volonté.
 - Il s’engourdit, s’amollit, s’affadit. L’abus des mignardises, des riens aimables susurrés et des regards fripons l’aveulissait. — (Marcel Aymé, nouvelle Le Faux Policier, publiée en 1945 dans Pan : revue artistique, satirique et littéraire, reprise dans le recueil Le Vin de Paris, éditions Gallimard, collection « Blanche », 1947, puis dans le tome III des Œuvres romanesques complètes (page 983-984) de Marcel Aymé, dans la Bibliothèque de la Pléiade.)
 - (Pronominal) Devenir veule.
 - Les Français ont oublié la guerre, la victoire et l'enthousiasme ; ils s’aveulissent ; ils laissent la bride sur le cou à ceux qui les dépouillent. — (Paul Chack, Sur les bancs de Flandre, 1927, p.252)
 - Comme ces pères lâches qui trouvent plus facile de satisfaire tous les caprices de leurs enfants que de leur opposer fermement des valeurs fortes, l’Église ne cessait de s’aveulir. — (Dan Brown, Da Vinci Code, Traduction Daniel Roche, 2004)
 
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                                            enlaidir
                                                                                            
?- Rendre laid.
 - […]; c'est sur cette même place où son union avec Marie-Antoinette d'Autriche fut célébrée par une fête qu’enlaidirent des présages sinistres. — (Christophe Félix L. Ventre de la Touloubre, Éloge historique et funèbre de Louis XVI, roi de France et de Navarre, à Paris, chez Lebègue, chez Crapart, chez Petit & chez Plancher, avril 1814, page 293)
 - Alors que Denny se demandait comment Mitch avait pu lui mettre le grappin dessus, elle découvrit qui se tenait sur son perron et ses traits s’enlaidirent aussitôt d'une expression mauvaise. — (James Patterson, Tirs croisés, J.-C. Lattès, 2014, § 60)
 - Le soudain tutoiement, la violence des mots, enlaidissent Hugues aussitôt. Ce n'est plus qu'un petit voyou, plein de haine. — (Laure Angélis, Le lys écarlate, Editions Pierre Téqui, 1998, page 130)
 - Telle fut la légende de sainte Énimie, fille de Clotaire II et sœur de Dagobert : Sollicitée au mariage, bien qu'ayant fait vœu de chasteté, cette fervente Mérovingienne avait prié Dieu de l’enlaidir pour écarter les prétendants. Dieu l'exauça : une lèpre horrible dévora son corps, rongea son visage. — (Louis Barron, Le Nouveau Voyage de France, Tours : chez Alfred Mame & fils, 1899, p. 164)
 
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?- Traverser un espace en divers sens.
 - La route parcourt une campagne fertile et variée par des jardins, par des plantations de noyers, et par des coteaux plantés de vignes: à gauche, ou suit presque constamment le cours de l'Yonne; […]. — (Girault de Saint-Fargeau, Guide pittoresque du voyageur en France, Firmin Didot frères, 1837, vol.1 (Route de Paris à Genève : Département de l'Yonne), page 1)
 - […] ; il vous disait comment le noble seigneur régentait le pays quand […] les pataches et les diligences parcouraient la grand’route, […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 7 de l’édition de 1921)
 - […] ; les bourrasques qui parcourent, sans que rien les puisse arrêter, la Beauce, hurlaient sans interruption, depuis des heures ; il avait plu et l’on clapotait dans des mares ; […]. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
 - Dans l’intérieur, qui paraissait impraticable, des routes se sont miraculeusement ouvertes, parcourues aussitôt par des automobiles. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
 - Des escouades de camelots ont parcouru les boulevards en hurlant le titre d’une nouvelle feuille : « Demandez Le Glaive ! » — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 207)
 - John Wesley seul prêcha quarante mille sermons et parcourut deux cent cinquante mille milles. — (André Maurois, Histoire de l'Angleterre, Fayard & Cie, 1937, p.601)
 - La lumière rasante faisait paraître d’un noir intense les nuées qui furent déchirées bientôt par cent autres lumières, lorsque les éclairs les parcoururent. — (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
 - (Par extension) Traverser un espace jusqu’à un but déterminé.
 - Ce cheval a parcouru le champ de courses en cinq minutes.
 - Le soleil parcourt tout le zodiaque en un an.
 - (Sens figuré) Passer sur ; envahir.
 - Une expression matoise parcourut le visage de l’homme aux lunettes noires sans qu'il me fût possible d'en deviner la cause. — (Francis Carco, Les Hommes en cage, Éditions Albin Michel, Paris, 1936, page 79)
 - […] ; et le gros des troupes était une horde de barbares dans toute la force du terme. C’était de ces figures étranges qui avaient parcouru la Gaule au temps d’Attila et de Chlodowig, […]. — (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 2e récit : Suites du meurtre de Galeswinthe — Guerre civile — Mort de Sighebert (568-575), 1833 - éd. Union Générale d’Édition, 1965)
 - Le fait est que, bon an, mal an, Garrote avait eu le temps de parcourir sur les galères du roi la côte de Barbarie et les îles d'Orient, dévastant les terres des infidèles, pillant leurs caramousals et leurs navires de guerre. — (Arturo Pérez-Reverte, Les Aventures du Capitaine Alatriste, vol.3 : Le Soleil de Breda, Seuil, 2013, chap.7)
 - (Sens figuré) Passer, examiner rapidement.
 - […], mais vous comprenez bien qu’on ne donne pas une égale attention à tout ce qu’on lit ou qu’on parcourt dans les colonnes des journaux […]. — (Louis Pergaud, Un point d’histoire, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
 - De cette hauteur, la vue, l’œil parcourt tout l’horizon.
 
 - 
                                            sir
                                                                                            
?- (Linguistique) Code ISO 639-3 du siri.
 
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                                            accueillir
                                                                                            
?- Action de faire un accueil, de recevoir en bien ou en mal quelqu’un ou quelque chose qui arrive.
 - Ainsi présentée, la demande ne pouvait pas ne pas être accueillie, mais ce ne fut pas sans déchirements. — (Hector Malot, En famille, 1893)
 - Et quand elle se sentit définitivement seule et abandonnée, Yasmina se rendit chez ses deux amies qui l’accueillirent avec joie. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
 - Mais un grand escogriffe en smoking et coiffé d’une casquette à carreaux sortait de la limousine et accourait vers les trois femmes qui l’accueillirent fraîchement. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
 - Devant la réprobation presque unanime qui accueillit mon exposé, je me décourageai et me ralliai à l’interprétation probabiliste de Born, Bohr et Heisenberg […]. — (Louis de Broglie; La Physique quantique restera-t-elle indéterministe ? Séance de l'Académie des Sciences, du 25 avril 1953)
 - D'abord réservées aux scientifiques, les Pyrénées ont ensuite accueilli un tourisme prudent en attendant les pyrénéistes, ivres de conquêtes. — (André Lasserre, Petite histoire de la Bigorre, Éditions Cairn, 2015)
 - On utilise sans vergogne l’arrière-pays, du moins sa partie non protégée, non mise en réserve pour accueillir des décharges intempestives, les fûts toxiques, les activités polluantes et les ayatollahs de l'écologie. — (Bernard Préel, Les deux songes de la ville, Éditions Descartes, 1995, page 91)
 - Au début de cette même année, un énorme charivari avait accueilli la pièce d'un tout jeune auteur. Paris en bruissait encore et il n’était pas de jour sans qu'on en dît pis que pendre ou la portât aux nues : Hernani, d'un certain Hugo. — (Patrick Tudoret, Juliette, Éditions Tallandier, 2020)
 - (Sens figuré) Surprendre.
 - La tempête, le vent les accueillit. Le détachement, en approchant du bois, fut accueilli à coups de fusil.
 
 - 
                                            cueillir
                                                                                            
?- Détacher des fruits, des fleurs, des légumes de leurs branches ou de leurs tiges.
 - Les deux couples riaient, bavardaient, cueillaient des fleurs, se cajolaient et se mignotaient, luttaient et se roulaient sur l’herbe, et les jeunes filles fumèrent des cigarettes. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 55 de l’édition de 1921)
 - Il était allé lui cueillir un bouquet de coucous pour mettre au pied de la statue de la Vierge qui trônait sur un vieux confiturier reconverti en fourre-tout de laines et de tissus où elle puisait pour occuper ses doigts. — (Élise Fischer, Le Rêve de la Grenouille : une enfance lorraine, Paris : Presses de la Cité, 2011, chapitre 9)
 - (Absolument) — On avait cueilli autour de l’église et dans le cimetière. Maigrement fruités les arbres donnèrent moins d’une demi-hottée chacun ; mais quelle graine ! Nourrie du suc des Trépassés, ronde comme une prunelle. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
 - (Sens figuré) Cueillir des palmes, cueillir des lauriers, remporter des succès, des victoires.
 - (Sens figuré) Prendre.
 - Ce fut, en ce temps de relative splendeur, qu’un soir de bombe, à Montparnasse, il cueillit Geneviève à une table de café. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, pages 29-30)
 - Cueille ce triste jour d’hiver sur la mer grise — (Valery Larbaud, Carpe Diem)
 - Cueillir un baiser sur les lèvres de sa bien aimée.
 - (Sens figuré) (Familier) Arrêter un coupable par surprise au moment où il se croyait hors d’atteinte.
 - Comme on l’avait à l’œil pour un vol de soieries, on a été le cueillir doucement à la sortie du spectacle. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre III, Série noire, Gallimard, 1956, page 25)
 - (Sens figuré) (Boxe) Se faire frapper par surprise à la boxe.
 - Kravine a dopé son mec. Deux reprises et je le cueille. — (Antonin Varenne, Le mur, le Kabyle et le marin, Points, 2011)
 
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                                            saisir
                                                                                            
?- Prendre vivement, rapidement, délibérément, avec vigueur.
 - Elle saisit le feuillage d’une façon très-singulière, faisant sortir pour cet effet une langue longue, rugueuse, très-étroite et noire, en l’entortillant autour de l’objet qu’elle convoîte. — (Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, Quelques Considérations sur la Girafe, 1827)
 - D’une main, l’assassin avait dû saisir la vieille femme à la gorge et, de l’autre main, la bâillonner pour l’empêcher d’appeler au secours. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
 - Mais, pas un instant, Virginie n'avait tenté de saisir le flingue que Coste avait confisqué dans son baisenville. — (André Caroff, La roue de l'écureuil, Fleuve Noir, 1983)
 - Il saisit rageusement sa perruque, qui lui redonnait pour un soir la chevelure bananoïde de ses chères sixties, et la jette dans le lavabo où elle se met à sombrer comme un transatlantique. — (Jacques Jouet, sur un scénario de François Rivière, Jonathan Cap : Racket à Roland-Garros, Éditions Nathan, 2015, chapitre 1)
 - Au moment précis où les mouchards accostaient les fugitifs et tendaient la main pour les saisir, Mme Hyde braqua sur eux le volumineux parapluie qu'elle tenait à la main et l'ouvrit subitement; […]. — (G. Lenotre, Femmes, amours évanouies: ouvrage orné de quatre héliogravures, Éditions Bernard Grasset, 1933, page 133)
 - Saisir l’occasion, saisir le moment favorable, Se hâter d’en profiter.
 - Saisir un prétexte, Prendre la première raison qui se présente, bonne ou mauvaise, pour faire une chose, ou se justifier de l’avoir faite.
 - Saisir une chose du regard, L’apercevoir rapidement et avec netteté.
 - Il saisit d’un regard la configuration du terrain.
 - Prendre une chose de manière à pouvoir la tenir, la porter, à ne pas la laisser échapper.
 - Il saisit Héloïse, l’enlève entre ses bras comme une balle de fougère, une sachée de linaigrettes floconneuses, et la transporte doucement, parmi les couvertures qu’il rabat sur elle. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
 - Le manche de cet outil est trop gros, est trop court, on a de la peine à le saisir, on ne peut le saisir commodément.
 - Saisir par l’anse une marmite qui est sur le feu, pour l’en retirer.
 - L'explication parfois proposée après un incident est "le saisissage a lâché". Cependant, c'est rarement la cause principale si les conteneurs ont été arrimés et saisis selon les stipulations du manuel de saisissage. — (Transport de conteneurs en sécurité, Dossier MARS 200885, afcan.org)
 - Inscrire de façon à avoir une trace tangible, comptabiliser, noter.
 - Tu as saisi cette écriture comptable dans le compte de report à nouveau ?
 - Saisir des données dans un ordinateur et les sauvegarder ensuite.
 - (Sens figuré) Discerner, concevoir nettement, comprendre.
 - Bien sûr, il n’y pige rien et comme il croit, dur comme fer, qu’on lui débite des cochoncetés, il voudrait bien saisir. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
 - Tu saisis ? Moi, sur la banquette arrière, bien assis, et le cigare au bec, comme le gros patron avec sa dactylo. La môme à mes pieds, tu saisis ? Le grand patron, tu saisis ? — (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 20)
 - Je ne saisis pas, quant à moi, un seul mot de leur jargon. Ni le maire, ni le curé je ne les entends. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
 - Il a saisi sur-le-champ mon intention.
 - Vous n’avez pas bien saisi le sens de ses paroles.
 - Saisissez bien ce que je vous dis.
 - Représenter, croquer avec exactitude, esquisser avec précision.
 - Ce poète comique saisit parfaitement les ridicules.
 - Cet artiste a bien saisi la ressemblance de son modèle, il a su le représenter d’une manière très ressemblante.
 - (Cuisine) Brûler modérément la partie extérieure d’un solide.
 - Il faut d’abord cuire à la vapeur un potimarron une dizaine de minutes jusqu’à ce qu’il soit tendre. Ensuite, saisir rapidement au wok dans l’huile d’olive chaude les blancs de dinde (320 g) découpés en dés et les remuer souvent. — (Dinde et potimarron : une recette pour célébrer le nouvel an chinois de Clémentine Gallot pour Libération du 27 janvier 2017)
 - (Sens figuré) S’emparer vivement et fortement d’une personne, en parlant des maux du corps, des maladies, des passions, des sentiments.
 - Le froid l’a saisi.
 - La douleur, la crainte, le désespoir l’a saisi.
 - Cette pensée m’a saisi.
 - Être saisi de joie, de peur, d’étonnement, de respect, etc.
 - (Absolument) Être saisi, être frappé subitement, touché de plaisir, pénétré de douleur.
 - Quand on lui dit cette nouvelle, elle fut tellement saisie, qu’elle perdit connaissance.
 - J’en suis encore saisi, tout saisi.
 - Yves demanda pourquoi on ne lui avait pas télégraphié ou téléphoné.— J’ai eu peur qu’une dépêche te saisisse. Au téléphone, on ne se comprend pas. — (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 184)
 - (Droit) Confisquer, arrêter, retenir par voie de saisie.
 - J'avais voulu inscrire l'avion à son nom. On m'a charitablement avertie que le premier soin des créanciers serait de le saisir... — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre IV, Gallimard, 1937)
 - Saisir les revenus d’une terre entre les mains des fermiers.
 - Il y a des objets qui ne peuvent être saisis pour aucune créance.
 - Saisir des objets de contrebande.
 - Le garde-chasse lui a saisi son fusil.
 - On a saisi ce numéro de journal.
 - (Marine) Utiliser un matériel adéquat, en particulier des saisines, pour immobiliser ou au contraire transporter un objet volumineux dans la cale ou sur le pont d’un navire.
 - La présente partie de l’ISO 9367 prescrit les caractéristiques minimales permettant d’arrimer et de saisir efficacement les véhicules routiers embarqués à bord des navires rouliers et spécifie, en particulier, les points de saisissage sur les véhicules et le mode de fixation à utiliser. — (ISO 9367-1:1989 Dispositifs d’arrimage et de saisissage des véhicules routiers en transport maritime sur navires rouliers -- Conditions générales -- Partie 1: Véhicules utilitaires et ensembles de véhicules, semi-remorques exceptées, iso.org)
 
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                                            infléchir
                                                                                            
?- Courber, ployer.
 - Infléchir un jonc.
 - Infléchir une branche d’arbre.
 - Rameaux infléchis, rameaux recourbés du dehors en dedans.
 - Les pièces sont larges et sombres, avec des planchers d’un chêne infléchi par le poids des ans. — (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, Albin Michel, 1923, réédition Cercle du Bibliophile, page 13)
 - Mais elle aperçut, posés sur le bureau, une paire de gants d’homme, en grosse peau d’un jaune sulfureux, les gants de Michel, et elle se mit à suer légèrement, en regardant de biais ces gants jaunes dont les doigts renflés, infléchis, imitaient l’attitude d’une main connue et vivante. — (Colette, Le toutounier, 1939)
 - Puis la tête en peluche, grosse comme un poing d’enfant au berceau, s’infléchit sur le côté gauche. — (Joseph Kessel, Le Lion, Gallimard, 1958)
 - La jambe gauche d’Ouroz était infléchie selon un angle impossible. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
 - Et croyons-nous vraiment que c’est cette mesure plus psychologique qu’autre chose qui va infléchir la courbe ? — (Marie-Ève Doyon, Couvre-feu: on a sauté l’étape du last call, Le Journal de Québec, 12 janvier 2021)
 - (Sens figuré) Modifier, faire changer un comportement, une politique, une décision.
 - – […] tu dois savoir que je suis toujours prête à me concerter avec toi sur la stratégie à suivre ou à infléchir s’il y avait lieu d’infléchir.– Il n’y a pas lieu d’infléchir, Mère. — (Philippe Labro, L’étudiant étranger, Gallimard, 1986, page 219)
 - "En n’agissant qu’imparfaitement sur les différents leviers disponibles, l’État ne s’est pas donné les moyens d’infléchir les comportements à risque", dénonce la Cour qui dresse une longue liste des échecs de la politique de prévention de l’alcoolisme. — (Élodie Bécu, Alcool : la France trop tolérante, Vosges Matin, 14 juin 2016)
 - On a alors clairement senti la détermination d’un groupe de députés du Québec à infléchir le parti de Justin Trudeau. — (Mario Dumont, « Des chevaliers à Ottawa », Le journal de Québec, 20 novembre 2020)
 - (Grammaire) Décliner un nom ou conjuguer un verbe.
 - (Pronominal) (Optique) Dévier, en parlant de rayons lumineux.
 - Le point où des rayons lumineux s’infléchissent.
 - Des rayons infléchis. Voyez « inflexion ».
 
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                                            enforcir
                                                                                            
?- Rendre plus fort.
 - La bonne nourriture a enforci ce cheval.
 - (Intransitif) Devenir plus fort.
 - Le grand air a fait du bien à cet enfant, il a beaucoup enforci.
 - (Pronominal) Devenir plus fort.
 - Cet enfant s'enforcit au grand air.
 
 
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.