Dictionnaire des rimes
Les rimes en : bilirubine
Que signifie "bilirubine" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- (Biochimie, Zoologie) Pigment biliaire jaune produit par la dégradation de la partie non-protéique de l'hémoglobine, i.e. de l'hème. C'est un tétrapyrrole linéaire de couleur jaune rougeâtre, de formule brute C33H36N4O6, produit et accumulé dans la bile du foie sous sa forme dite "libre" — à laquelle il donne sa couleur, qui est ensuite conjugué à l'acide glucuronique avant d'être excrété dans le plasma — forme dite "conjuguée" — puis éliminé au niveau du tractus intestinal et du rein.
- On détecte la bilirubine dans les liquides organiques grâce à la réaction de Gmelin.
- La bilirubine conjuguée dans le sérum ou le plasma peut se présenter sous plusieurs variantes. — (X. Bossuyt & J.-M. Boeynaems, Reprères en Diagnostic de laboratoire, 2001)
Mots qui riment avec "ine"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "bilirubine".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ine , ines , inne , innes , îne , înes , yne et ynes .
-
pèlerine
- (Religion) Celle qui, par piété, fait un voyage à un lieu de dévotion, un pèlerinage.
- […] la pèlerine qui s’avance pieds nus dans les montagnes de Jérusalem porte ainsi les présents sacrés qu’elle doit offrir au saint tombeau. — (François-René de Chateaubriand, Les Natchez, Degorge-Cadot, Paris, 1872 (1re édition 1826), page 131)
- C’était une de ces pèlerines d’amour, comme on en trouve dans les anciennes histoires, qui avait suivi une étoile pour venir rendre la santé et la force à un vieux roi très puissant, couvert de gloire. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VII)
- (Habillement) (Désuet) Large collet rajouté sur le manteau de pèlerin.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Habillement) (Plus courant) Grand collet rabattu, qui couvre la poitrine et les épaules.
- Il a le plumet au shako, le vaste manteau à pèlerine des nuits de pluie et de grands froids. — (Georges Courteline, Lidoire, 1891)
- Très à son aise, il fit compliment à madame Martin des pèlerines de son carrick carmélite. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 107)
- Elle le vit en long manteau gris à pèlerine, correct et calme, devant les omnibus des hôtels. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 241)
- La glace de l’armoire lui renvoya sa silhouette mince et noire, sa robe à petite pèlerine, le cercle de dentelle du col, ses mains croisées frileusement, blanches, sur l’étroite poitrine sombre. — (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, Albin Michel, 1923, réédition Cercle du Bibliophile, page 23)
- Elle était vêtue d’un manteau à pèlerine qui l’enveloppait, et coiffée d’une toque d’où pendait un voile à grosses fleurs brodées. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- Aussitôt l’intrus recula, baissa les yeux et, relevant les pans de sa pèlerine, affecta de se chauffer. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 87)
- Elle me montra sa tapisserie qui se décollait, les lames de son plancher qui se soulevaient. La pèlerine de laine à pendeloques qui emmaillotait ses épaules. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 159)
-
chafouine
- Féminin singulier du nom commun chafouin.
-
naphtaline
- (Chimie) Hydrocarbure extrait du goudron de houille, qui a une odeur très forte et qu’on utilise pour la conservation des fourrures et des étoffes de laine pour son effet répulsif sur les insectes.
- En partant de la naphtaline, on obtient deux naphtols α et β ayant pour formule C10H7(OH). Le naphtol β est très employé comme antiseptique. — (Cousin et Serres, Chimie, physique, mécanique et métallurgie dentaires, 1911)
- Je fus envoyé chez le « droguiste », pour acheter ces boules de naphtaline que l’on retrouve dans ses poches au premier froid. — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 302)
- – Mais qu’est-ce qui pue comme ça dans votre bagnole ? dit-il.– Un peu de naphtaline pour chasser les mites, répondit ma mère d’une voix suave.– Eh bé ! On aurait dû lancer ça contre les Allemands à Verdun. La guerre aurait fini plus tôt.Mon père ouvrit les portières et des boules de naphtaline blanche roulèrent un peu partout. — (Jean L’Hôte, La Communale, Seuil, 1957, réédition J’ai Lu, page 88)
- Mes vêtements, je les protège bien ! Je les range dans une malle, je mets quelques boules de naphtaline dessus pour empêcher que les mites les gaspillent… — (Alain Mabanckou, Petit Piment, Seuil, 2015, page 30)
- (Sens figuré) Symbole de l’oubli où est tombé quelque chose.
- Tout le monde a bien compris qu’en ressortant ainsi "nos ancêtres les Gaulois" de la naphtaline où les historiens les avaient remisés depuis longtemps, il cherche un double but. — ("Nos ancêtres les Gaulois" : l’idée fixe de Sarkozy par François Reynaert pour L’Obs le 20 septembre 2016)
- Boah, si ça fait plus de deux mille ans qu’il baigne dans la naphtaline, ça pouvait attendre qu’on ait fini l’apéro, non ? — (Maëster, Sœur Marie-Thérèse des Batignolles, La Guère Sainte, Drugstore, 2008, ISBN 978-2226175601)
- Pour preuve, Netflix, avec une série animée, et Mattel, avec une nouvelle gamme de jouets, ont ressorti Musclor de la naphtaline. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 21 octobre 2022, page 8)
- mélanostimuline
-
enlumine
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de enluminer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de enluminer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de enluminer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de enluminer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de enluminer.
-
épine
- (Botanique) Branche, feuille, stipule ou partie de feuille transformée en un organe allongé et piquant ; par opposition à l'aiguillon.
- Une maigre brousse arborescente hérisse les parties basses du terrain — bouquets de daschi et de candili garnis de plus d’épines que de feuilles. — (Louis Alibert, Méhariste, 1917-1918, Éditions Delmas, 1944, page 23)
- Le Rosier ou la Ronce portent des aiguillons non pas des épines à l’inverse, par exemple, d’un Robinier, le faux-acacia qui envahit nos bois. — (Anonyme, Le Rosier ou la Ronce n’ont pas d’épines, dans botanique.org, 2004)
- (Courant) Piquant que l’on trouve sur une plante indifféremment de son origine tissulaire.
- Botaniquement c’est très vrai. les rosiers n’ont pas d’épines. Mais nul botanistes n’aura la puissance d’empêcher le proverbe d'affirmer qu’il n’y a pas de rose sans épines.— (Thérèse Alphonse Karr, À travers l’histoire naturelle : les épines publié dans La Semaine des familles : revue universelle illustrée, le 9 août 1884 page 298)
- Un jour, par exemple, parlant de ses quatre épines, [la rose] avait dit au petit prince: - Ils peuvent venir, les tigres, avec leurs griffes !— (Antoine de Saint-Exupéry, Le petit Prince, 1943, chapitre 8)
- (Vieilli) Espèce d’arbre ou d’arbrisseau dont les branches ont des piquants.
- On commence d’abord par nettoyer le sol en arrachant les ronces, les épines, les bruyères, etc., puis on procède à l’abatage du taillis. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 162)
- La haie actuelle, composée d’épine et de sureau restera en l’état. — (Des oiseaux protégés y nichent, la commune du Fresne-Camilly renonce à abattre une haie, actu. fr, 9 mars 2021)
- Piquants de châtaignes, de poires, etc.
-
margarine
- Matière grasse alimentaire composée de graisses et d’huiles (hydrogénées ou non) dispersées dans de l’eau.
- La margarine est initialement un dérivé animal, développé en France sous le Second Empire pour fournir aux pauvres une graisse bon marché.— (Erik Neveu, Sociologie politique des problèmes publics, 2015)
- Concernant les délais de consommation, le beurre et la margarine sont les produits pour lesquels les Français s’autorisent le plus de libertés.— (Pauline Fréour, Alimentation : engouement pour les sushis et les tartares, 12 juillet 2017)
- (Chimie) (Vieilli) Corps d’une couleur nacrée que l’on trouve dans le suif de mouton, dans l’axonge et dans quelques autres graisses animales.
-
chevaline
- Boucherie chevaline.
- Ensemble des chevaux d’une ferme.
- — Il vient soi-disant pour acheter des bêtes, Monsieur, car nous élevons du bestiau dans nos herbes, et notre chevaline surtout a du renom. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Le diable se mettrait après toi. Georgeon viendrait tirer nos draps de lit et boucler le crin de notre chevaline. — (George Sand, La Petite Fadette, chapitre XX, 1849)
-
abyssine
- Féminin singulier de abyssin.
-
guillotine
- Instrument d’exécution qui tranche le cou du condamné à mort, par la chute d’un couperet.
- La tête était ébauchée sur la toile, et, chose étrange! au moment où le bourreau entra, le peintre en était à cet endroit du cou que le fer de la guillotine allait trancher. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Vuillet était la bête noire d’Aristide. Il ne se passait pas de semaine sans que les deux journalistes échangeassent les plus grossières injures. En province, où l’on cultive encore la périphrase, la polémique met le catéchisme poissard en beau langage : Aristide appelait son adversaire « frère Judas », ou encore « serviteur de saint Antoine », et Vuillet répondait galamment en traitant le républicain de « monstre gorgé de sang dont la guillotine était l’ignoble pourvoyeuse. » — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 99)
- Les ouvriers ouvrirent la voiture et commencèrent à en tirer toutes les parties constitutives de la guillotine qu’on devait ériger, ici même, à quinze pas de la porte. — (Ivan Tourgueniev, L’Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- Dans une cour à demi couverte, sur une espèce d’estrade, se dressaient les bois de la guillotine et, devant, les forçats se tenaient à genoux. — (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
- Autrefois, dit Rosenthal, j’étais très fort sur la cosmographie. Mais maintenant le cou sous la guillotine, vous ne me feriez pas dire où est l’étoile polaire.. — (Paul Nizan, La Conspiration, 1938, p.153)
- (Par métonymie) Le supplice lui-même.
- Condamner à la guillotine.
-
auxine
- (Botanique) Acide β-indole acétique, en tant qu’hormone végétale de croissance qui joue un grand rôle dans le développement d’une plante.
- Des teneurs importantes en cytokinines et en auxines dans les nodules actinorhiziens ont déjà été signalées. — (Acta Botanica Gallica)
- (Par extension) Toute phytohormone dont la molécule porte un noyau indol.
-
gibeline
- Féminin singulier de gibelin.
-
draisine
- (Chemin de fer) Véhicule léger, principalement utilisé pour le service des voies ferrées.
- La draisine représentée ici est propulsée par l’effort humain.
- A défaut de locomotive, proposa l’autre, si vous le permettez, on peut l’embarquer sur la draisine, on va recharger un peu la voie; des affaissements ont été signalés à plusieurs endroits. — (Henriette Bernier, Le choix de Pauline, 2007)
-
méléagrine
- (Malacologie) Huître perlière de la mer Rouge et de l’océan Indien.
- Perle naturelle et perle de culture ne présentent aucune différence, toutes deux étant produites par une méléagrine.
- Le naissain des Méléagrines (Meleagrina Martensi Dunker) est recueilli sur des collecteurs en bambou par des plongeuses bien entraînées, appelées « âma » en japonais. Les jeunes Mollusques sont placés dans des cages treillagées pour être à l’abri de leurs dangereux ennemis pendant la période au cours de laquelle ils peuvent le moins bien se défendre. — (Lucien Pohl, « L’application des méthodes japonaises à la méléagriniculture et à la margariculture », extrait du Bulletin de la Société Océanographique de France, no 30, Blondel La Rougery, Paris, 1926, page 2)
-
caféine
- (Chimie) Composé chimique dérivé triméthylé de la xanthine et principe actif du café aux effets stimulants sur le système nerveux central.
- Caféine. — Existe dans beaucoup de plantes, café, thé, cola, maté, guarana. — (Cousin & Serres, Chimie, physique, mécanique et métallurgie dentaires, 1911.)
- Les industriels se sont acharnés, à coups de tests sur des cohortes de rats, à démontrer que les boissons énergisantes enrichies en substances excitantes comme la caféine, la taurine ou le glucuronolactone étaient inoffensives. — (« Sodas : Sugarland, baby », Malbouffe, le dico, Les Dossiers du Canard enchaîné no 147, avril 2018, page 74)
-
enfantine
- Féminin singulier de enfantin.
- Canalis, comme Nodier en ceci, vous ensorcèle par une naïveté, naturelle chez le prosateur et cherchée chez Canalis, par sa finesse, par son sourire, par ses fleurs effeuillées, par une philosophie enfantine. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
-
alizarine
- (Chimie) Colorant rouge, dérivé de l'anthraquinone que l'on extrait de la racine de la garance des teinturiers (Rubia tinctorum), en lui faisant subir divers traitements.
- Par surcroît, la garance, devant la concurrence écrasante de l’alizarine artificielle, a perdu 60 % de sa valeur et ne rémunère plus ses frais de culture; […]. — (La ramie, nouveau textile soyeux: communication présentée à la Société des sciences industrielles de Lyon, dans la séance du 14 février 1877, par M. Léger, Lyon : Imprimerie Storck, 1877, p. 4)
- L’alizarine fournit avec les oxydes métalliques des composés de couleurs diverses. — (Marcellin Berthelot, Émile Clément Jungfleisch, Traité élémentaire de chimie organique : Volume 1, 1908)
-
crapaudine
- (Minéralogie) Sorte de pierre (parfois considérée précieuse) qu’on croyait autrefois se trouver dans la tête d’un crapaud et qui est une dent ou un palais de poisson pétrifié.
- On a attribué beaucoup de propriétés ſingulières à la crapaudine & ſur-tout les vertus alexitères, cordiales, &c. On les portoit en amulettes ; mais depuis long-temps on a renoncé à cet uſage, & l’on n’a plus de confiance dans tous les remèdes inertes et inſipides appliqués à l’extérieur. — (Félix Vicq-d’Azyr, Jean le Rond d’Alembert, Denis Diderot, Encyclopédie méthodique, 1792)
- On a attribué beaucoup de propriétés singulières à la crapaudine et surtout les vertus alexitères, cordiales, etc. On les portait en amulettes ; mais depuis longtemps on a renoncé à cet usage, et l’on n’a plus de confiance dans tous les remèdes inertes et insipides appliqués à l’extérieur.
- Plaque de plomb, de tôle, etc., percée de trous qui se met à l’entrée d’une gouttière, d’un tuyau de bassin, de réservoir, etc., pour empêcher que les animaux ou les ordures n’y entrent.
- Nous plantâmes à l’entrée de petits bouts de bois minces et à claire-voie, qui, faisant une espèce de grillage ou de crapaudine, retenaient le limon et les pierres sans boucher le passage à l’eau. — (Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions, 1782-1789, Livre I)
- Frédéric retrouva au passage quelques veux fripons, tels que la crapaudine qui n’est pas le nom spécifique de la femelle du crapaud-buffle, mais une plaque destinées à arrêter les ordures à l’entrée d’un réservoir. — (Richard Jorif, Le Burelain, éditions François Bourin, 1989, page 32)
- Soupape de décharge qui est au fond d’un bassin, d’un réservoir, d’une baignoire.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Sorte de crépine que l’on place dans les gouttières au point de départ du tuyau de descente de l’eau pour éviter l’entrée de feuilles mortes.
- Pour obtenir une descente bien établie on doit toujours à l'orifice de la gouttière mettre une petite grille appelée crapaudine, [...]. — (Étienne Barberot, Traité de constructions civiles, Éd. Ch. Béranger, 1920)
-
brigantine
- (Marine) Grand-voile trapézoïdale, particulière au brigantin et au brick.
- Le capitaine don Orteva se trouva dès lors sous le vent du navire, masqué par la brigantine. — (Jules Verne, Un drame au Mexique , 1876)
- […], ce sont de grandes chaloupes ne dépassant pas dix mètres, pourvues d’un seul mât au premier tiers, et d’une brigantine surmontée d’un hunier. — (Jean de La Varende, Versailles, édition Henri Lefebvre, 1959, page 126)
- (Marine) Navire à deux mâts qui porte cette voile à son mât principal.
-
myéline
- (Neurologie) Substance de protection des fibres nerveuses.
- La leucodystrophie, comme de nombreuses autres maladies orphelines, provoque une dégénérescence de la myéline.
- [La sclérose en plaques] le mécanisme de cette maladie correspond dans tous les cas à une atteinte de la gaine de substance blanche qui entoure les fibres nerveuses du système nerveux central, il devient possible de décrire ces signes comme étant « une dissémination spatiale et temporelle de signes compatibles avec une atteinte de la myéline centrale ». — (Lionel Naccache, Le Nouvel Inconscient : Freud, le Christophe Colomb des neurosciences, Odile Jacob, 2009, page 431)
-
cuisine
- (Construction) Pièce où l’on prépare et fait cuire les aliments.
- Zaheira disparut vers la cuisine, revint avec des plats alléchants, disposa gentiment l’eau et le pain sur la table. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l’Amour et de la Mort", 1940)
- Gaspard vit avec joie la femme poser une soupière fumante sur la table de la cuisine. — (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
- Après avoir calculé le temps nécessaire pour sortir de la cuisine et venir tirer le cordon placé sous la porte, il resonna encore de manière à produire un carillon très significatif. — (Honoré de Balzac, Le Curé de Tours, 1832)
- (Par métonymie) Ensemble du personnel travaillant dans cette pièce à l’élaboration des plats.
- (Par métonymie) Ensemble d’ustensiles servant à préparer les aliments et qu’on peut transporter d’un lieu dans un autre.
- La poussière de craie donnait soif et cet automne était chaud. Je me souviens d’avoir bu un jour peut-être dix quarts de bouillon brûlant pris à la cuisine roulante. — (Alain, Souvenirs de guerre, page 111, Hartmann, 1937)
- (Par extension) Ordinaire d’une maison, repas qu’on y prépare habituellement.
- Cela intéressait vivement notre maître d’hôtel pourtant, car le voici ceint de son blanc tablier, la mine souriante, la bouche en cœur, le visage jambonné par la chaleur des fourneaux et venant connaître notre opinion sur sa cuisine. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1923)
- Action de préparer à manger.
- Mais avec un petit poële net, propre, chauffé par l’électricité et pourvu de thermomètres, avec des températures absolument contrôlables et des écrans protecteurs, la cuisine pourrait devenir une distraction et un amusement même pour les dames âgées ou valétudinaires. — (H. G. Wells, Anticipations, 1901, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Société du Mercure de France, Paris, 1904)
- Il me quitte ; il doit acheter du jambon et du vinaigre, car les officiers l’ont naturellement chargé de leur cuisine, comme ils en chargent immanquablement tout professeur, tout prêtre, tout poète. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- (Cuisine) Art d’apprêter les mets, les aliments.
- Ils étaient parfaitement d’accord, surtout sur la nécessité d’appeler toute la pharmacie de la nature au secours de la cuisine. Piments, poudres anglaises, safraniques, substances coloniales, poussières exotiques, tout leur eût semblé bon, voire le musc et l’encens. — (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; collection Folio, page 61)
- C’est chez la veuve Thorsdal que j’appris à savourer les délices de la cuisine islandaise. Le dîner se composait invariablement de poisson bouilli. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 45)
- Au début du XXe siècle, la papesse de la cuisine bourgeoise, la célèbre madame Saint-Ange, écrira avec émotion, à propos d'un plat traditionnel dans les bonnes familles : « […]. » — (Maguelonne Toussaint Samat, Histoire de la cuisine bourgeoise: du Moyen Âge à nos jours, Éditions Albin Michel, 2001, page 120)
- Fierté des maîtresses de maison formées aux traditions familiales, la blanquette est, révérence gardée, à la cuisine française ce que Molière est au théâtre. — (Sylvie Girard-Lagorce, Grandes et petites histoires de la gourmandise française: traditions et recettes, Plon, 2003, De Borée, 2005, page 95)
- La cuisine française, ça me semble vieux et prétentieux, alors que la cuisine japonaise, ça a l’air… eh bien, ni jeune ni vieux. Éternel et divin. — (Muriel Barbery, L’élégance du hérisson, 2006, collection Folio, page 112)
- (Sens figuré) (Familier) Manœuvre ; intrigue.
- La cuisine électorale, parlementaire.
-
laborantine
- Femme qui travaille dans un laboratoire, remplissant des fonctions d’aides, d’auxiliaire, d’assistance.
- Une laborantine, Zahida, était rattachée au laboratoire de physique de mon lycée. — (Bernard Rainero, M. Louis Paternité, 2016)
-
bassine
- Sorte de bassin en métal, large et profond dont on se sert pour y faire chauffer, bouillir, fondre, cuire, etc., diverses substances.
- 3° Cette opération, que je nomme le grossissage des chocolatines, se fait par le travail ordinaire des dragistes et dans leur bassine, ou par le moyen des machines à dragées. — (« Brevet d’invention de quinze an en date du 2 juin 1853, au sieur Perron, à Paris, pour des dragées au chocolat », n° 8429, dans Description des machines et procédés pour lesquels des brevets d'invention ont été pris sous le régime de la Loi du 5 juillet 1844, tome 27, Paris : Imprimerie impériale, 1858, page 347)
- Sirop de mûres: Prenez deux livres de mûres un peu avant leur parfaite maturité, mettez-les sur un feu doux dans une bassine avec deux livres de sucre en poudre. — (« Journal des demoiselles », 1863)
- Flanqué de piles d’assiettes, armé de fourchettes et de cuillers qu’il plongeait dans des bassines de cuivre, un cuisinier y distribuait les portions. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
- Récipient en métal ou plus communément en plastique utilisé en général pour y mettre de l’eau, y faire la vaisselle, laver quelque chose, ou tout autre usage.
- Ce que contient ce récipient.
- Une bassine d'eau.
- La malade continua de vomir, et dans le jour elle remplit cinq fois une grande bassine de matières louches, d’un jaune brunâtre, semblables à celles de la veille. — (M. Corbin, « Observations sur quelques cas d’iléus et sur le rétrécissement de l’intestin », dans Archives générales de médecine, 1830)
- Déjà, autour du cadavre, les voisins s’affairaient pour sa dernière toilette. À terre, une bassine d’eau rougie, ses vêtements maculés […] — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 19)
- (Agriculture) Retenue, réserve d’eau, sous la forme d’un réservoir creusé dans le sol et pouvant contenir plusieurs milliers de mètres cubes d’eau.
- En Poitou-Charentes, seize réserves de substitution doivent être creusées pour permettre aux agriculteurs d’irriguer leurs cultures, même en période de restrictions. Mais, pour les exploitants agricoles et les militants écologistes réunis dans le collectif Stop bassines, ces constructions entraîneront une privatisation de l’eau. — (Pauline Moullot, « Dans les Deux-Sèvres, les paysans s’affrontent dans une “guerre de l’eau” », dans Libération, 2021-09-23 → lire en ligne)
- La FNSEA a déposé plainte contre un collectif d’opposants après des dégradations et des appels à la dégradation de « bassines » et de réserves d’eau géantes dédiées à l’irrigation agricole, ont indiqué le syndicat et le parquet de La Rochelle ce jeudi 7 octobre 2021. — (« La FNSEA dépose plainte après des dégradations de « bassines » », le 7 octobre 2021, sur le site de La France agricole (www.lafranceagricole.fr))
-
décalamine
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe décalaminer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe décalaminer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe décalaminer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe décalaminer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe décalaminer.
-
gouine
- Mot normand[1] signifiant autrefois « femme » du terme scandinave kvinna (même sens). Le mot est plus tard devenu péjoratif. Le normand a aussi les termes gouënipe ou couénipe « femme de mauvaise vie ».
- Auguste Creuzé de Lesser[2] tire ce mot de la reine Goïne (à rapprocher avec le gaélique coinne, « femme », l’anglais queen, « reine ») qui trompait son mari et le fit périr pour fuir avec son amant :« Quoiqu’en amour à la bonté j’incline,Je n’en ai pas pour la reine Goïne ;Et jusqu’à nous son nom un peu changéVint justement en proverbe érigé. » — (La Table ronde, 1810)
- Auguste Scheler[3] soulignant que l’ancien français avait godine (sens identique), propose une racine god : le verbe godailler (« boire avec excès ») ayant subi lui aussi une évolution vers gouailler (« s’amuser ») d’où gouaille. Cette racine, selon ce même auteur faisant référence au philologue allemand Friedrich Christian Diez, n’est pas issue du latin gaudere (« jouir »), mais est plutôt d’origine celte et se retrouve dans le gallois god (« luxure »), l'ancien français godon (« femme de mauvaise vie ») ou, plus proche de nous, godelureau.
- De l’arabe قينة, qayna (le « ق -q » arabe étant souvent retranscrit en « g », comme dans le mot qahba donnant gaupe, et comme il est fréquemment prononcé dans certains dialectes, tel قلب qalb (« cœur » en français), prononcé « galb » en Tunisie et dans la Péninsule arabique). Une qayna était une esclave-musicienne au Moyen-Orient, d'où la réputation de femme de mauvaise vie.
- Probablement issu plus ou moins directement de la racine indo-européenne gʷḗn ("femme"). À rapprocher du sens 2.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.