Dictionnaire des rimes
Les rimes en : bilieux
Que signifie "bilieux" ?
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- (Médecine) Qui abonde en bile ; qui a rapport à la bile ou qui en résulte.
- […] ; il n'est de sottises que ces niais ne débitassent, de grossièretés enveloppées de fadeurs qu'ils n'osassent laisser tomber, et l'arrogance mielleuse de ces bas de plafond ne contribuait pas peu à entretenir ma bilieuse tristesse. — (Octave Uzanne, Paul Avril & Adolphe Alphonse Géry-Bichard, Les surprises du cœur, E. Rouveyre, 1881, page 78)
- Tempérament bilieux.
- Une personne bilieuse.
- Complexion bilieuse.
- Affection bilieuse.
- Qui a la couleur de la bile.
- Les teints bilieux qui jettent tant d’éclat aux lumières faisaient horreur. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- […] cette mère tragique, ces yeux de jais, cette figure bilieuse, ravinée, où des restes de beauté résistaient encore à l’amaigrissement et aux rides. — (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 14)
Mots qui riment avec "eu"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "bilieux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eu , eus , eut , eux , eud , eue , eues et oeuds .
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miraculeux
- Qui s’est fait par miracle, qui tient du miracle.
- Mais on devrait se rappeler que pendant un long temps la coïncidence de la rotation de la Lune avec sa révolution sidérale, […], a été considérée comme un fait positivement miraculeux ; et qu’il y avait, même parmi les astronomes, une singulière disposition à attribuer cette merveille à l’agence directe et continue de Dieu. — (Edgar Poe, Eureka, 1848, traduction de Charles Baudelaire, 1864)
- Les récits de guérisons miraculeuses foisonnent dans les vies de saints que les moines élaborent et recopient. — (Coppin, Brigitte, À la découverte du Moyen Âge, Père Castor Flammarion, 1998)
- Qui fait des miracles.
- Il avait grande confiance en une médaille miraculeuse rapportée de Palestine par un de ses ancêtres, qui lui avait fait toucher le tombeau du Christ. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- On voulait voir dans son fait de la superstition et de la magie ; on lui reprochait d'attribuer à certains objets, à ses armes, à son étendard, à ses anneaux, une puissance miraculeuse : […]. — (Jacques Porchat, La vie et la mort de Jeanne d'Arc, racontées a la jeunesse, page 145, Borrani & Droz, 1852)
- C’était un plastron en flanelle rouge, l’un de ces talismans quasi hygiéniques qui, avec les pilules et les spécialités pharmaceutiques, remplacent, chez les peuples protestants de la chrétienté, les images et les reliques miraculeuses. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 102 de l’édition de 1921)
- Mais elle était si chancelante, ses os paraissaient si minces qu'on craignit d'abord d'aller à Braux, au pèlerinage de Saint Vincent pour la faire passer sous le châsse miraculeuse qui délie les petits pas et chasse les podagres. — (Jean Rogissart, Mervale, Éditions Denoël, Paris, 1937, page 28)
- (Par hyperbole) Qui est surprenant, merveilleux, admirable.
- On se raconte des pêches miraculeuses de harengs: 40 tonnes en un seul trait (espace parcouru en traînant un filet) de dix minutes. — (Jacky Durand, La nuit où le hareng sort, dans Libération (journal) du 29 novembre 2010, p.30-31)
-
langoureux
- (Rare) Qui est en langueur.
- Il a été longtemps malade, il est encore tout langoureux.
- (Par dérision) Qui est doucereux et fade dans ses manières de séduire.
- Faire le langoureux auprès d’une femme.
- Aussi amoureusement que possible, avec des yeux langoureux, il lui répond :— Je vais bien. Je crois qu’il va pleuvoir… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, collection Le Livre de Poche, Plon, 1922, page 281)
- (Courant) Qui rappelle la langueur du sentiment amoureux.
- Des tangos langoureux, une mélodie, une valse gaie et pour finir « Jalousie », qui est un de mes gros succès. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre III, Série noire, Gallimard, 1956, page 26)
- Nous dansions sur les chansons yéyé et sur les slows langoureux avec les premiers tourne-disques à pile, une vraie révolution pour l’époque, de la musique sans électricité. Quel progrès ! — (François Coïs, Tchoi : L’Homme aux doigts de fée, Lulu.com, 2009, page 77)
- La rock star la bouffe du regard un moment puis l’attrape par la taille et se colle derrière elle pour suivre ses mouvements langoureux. Ils finissent par s'embrasser passionnément, […]. — (Emma Green, Jeux imprudents, Éditions Addictives, 2021, chapitre 48)
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moutonneux
- Qui moutonne, qui commence à s’agiter et à blanchir.
- Mer moutonneuse.
- (Vieilli) Qui moutonne, qui est frisé et annelé comme la laine d’un mouton.
- Des analyses comparatives sur des laines […] ont montrés que celle travaillées électrolytiquement sont plus ouvertes, moins manipulées et moins moutonneuses. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Au-delà, mais fort loin, comme un horizon de nuages moutonneux, on apercevait la cime de vieux platanes dont les pieds baignaient dans la Loire. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, collection Le Livre de Poche, page 86)
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frileux
- Qui est sensible au froid.
- Je me sens frileux ce soir… Viens me réchauffer…
- (Littéraire) Qui donne une sensation de froid.
- Le jour parut, frileux et triste... De grandes brumes traînaient sur les prairies, le ciel était bas. — (Octave Mirbeau, Rabalan)
- (Québec) (Populaire) Hésitant, vacillant.
- Si Radio-Canada est si frileuse, pourquoi ne pas mettre cet avertissement avant toutes leurs émissions : « La direction ne saurait être tenue responsable si le visionnement de segments caricaturaux provoque l’envie irrépressible de se rouler en petite boule. (...). — (Sophie Durocher, Radio-Canada s’est couverte de ridicule, Le Journal de Montréal, 11 novembre 2020)
- L’Halloween, c’est une fête de « transgression », une journée où l’on s’amuse à se faire peur. Les enfants sont intelligents. Ils sont capables de faire la distinction entre la réalité et la fiction. Sérieux, on est rendus très (trop) frileux. — (Geneviève Pettersen, Déguisements à l'école: la peur d'avoir peur, Le Journal de Québec, 29 octobre 2021)
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prestigieux
- Qui opère des prestiges.
- Un art prestigieux.
- Une éloquence prestigieuse.
- Un début prestigieux.
- Qui a du prestige.
- René Jean Le Mouton de Boisdeftre, héritier et perpétuateur d'une prestigieuse dynastie militaire du Pays d'Alençon ne semblait pas jouir d'une grande fortune. — (François-Joseph Ruggiu, Les élites et les villes moyennes en France et en Angleterre (XVIIe-XVIIIe siècle), L'Harmattan, 1997, p.123)
- Cette appétence et ses excellents résultats lui ouvrent la porte des classes préparatoires scientifiques – maths sup à la rentrée 1942, maths spé à la rentrée 1943 – dans le prestigieux lycée Louis-le-Grand. — (Mathias Bernard, Valéry Giscard d'Estaing: Les ambitions déçues, Éditions Armand Colin, 2014, chap. 3)
- Le tournoi junior me semble tellement éloigné du prestigieux tournoi adulte. J'ai l'impression d'être une joueuse de sous-catégorie. — (Marion Bartoli, Renaître, Éditions Flammarion, 2019, chap. 25)
- "La magnifique teinte violette, le fait qu'elle ne décolore pas et la difficulté à produire ce colorant, que l'on trouve en minuscules quantités dans le corps de petits mollusques", ont fait de la pourpre royale une teinture prestigieuse qui "coûtait souvent plus cher que l'or", souligne-t-elle. — (AFP, Israël : première découverte de tissus pourpres vieux de 3000 ans, radio-canada.ca, 30 janvier 2021)
-
merveilleux
- Qui cause une grande admiration, mêlée d’une sorte de surprise.
- Un esprit merveilleux.
- C’est un homme merveilleux.
- On ne vit jamais rien de plus merveilleux.
- C’est une pièce merveilleuse.
- Cela a produit un effet, obtenu un succès merveilleux.
- Un événement merveilleux.
- Un récit accompagné de circonstances merveilleuses.
- Sa gourmandise était merveilleuse et les gens du pays en tiraient orgueil. Il restait à table six heures d’affilée, sans parler, sans tourner la tête, sans remuer seulement le bout des pieds, mangeant, mangeant, mangeant. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
- Qui est excellent en son espèce.
- À l’en croire, c’était lui qui dansait, qui levait la jambe, qui se dandinait, tellement il se donnait de mal pour communiquer à ces merveilleuses mais stupides créatures un peu du feu sacré dont il les prétendait dépourvues. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Les muscats ont été merveilleux cette année. - Les draps de cette fabrique sont merveilleux.
- (Familier) (Ironique) Étrange, extraordinaire par ses sentiments, par ses manières.
- Vous êtes un homme merveilleux.
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monstrueux
- Qui a une conformation contre nature.
- Un enfant monstrueux.
- Un animal monstrueux.
- Qui est contraire aux lois de la nature.
- Accouplement monstrueux.
- (Sens figuré) Qui est contraire au sens commun ou aux règles et lois communes.
- Il avait parcouru mers et mondes avec de monstrueux forbans et il n’y avait pas d’acte de pirateries dont il n’avait pas été partie. — (Adélard Lambert, Contes de tante Rose, chap.5 : Le diable et son violon, Éditions Édouard Garand, 1927, p. 35)
- […], et jamais, jamais je n’ai chassé, car cette idée que j’aurais pu, délibérément et de sang froid, arracher la vie à un être quelconque, me semblait impossible et monstrueuse. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882))
- Qui est prodigieux, excessif dans son genre.
- […], nous passons sous le pont suspendu de Brooklyn et devant Manhattan et ses gratte-ciel, et ma dernière vision de New-York me laisse une impression de ville monstrueuse et titanesque. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Ne s'organise-t-il pas, assez souvent, de ces beuveries monstrueuses, du genre de celles que le préfet du Morbihan crut devoir, au début de la présente année, dénoncer, dans une lettre adressée aux maires ? — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Dès le 14 au matin, une effroyable tourmente du sud-ouest vint assaillir ces escadres, et, soulevant une mer monstrueuse, leur fit courir les plus grands périls. — (Frédéric Zurcher et Élie-Philippe Margollé, Les Naufrages célèbres, Hachette, Paris, 1873, 3e édition, 1877, p. 184)
- Dauphins monstrueux (sens héraldique) (Héraldique) Se dit d'un animal dont une partie du corps provient d'un autre animal permettant de créer des chimères qui n’ont pas de nom donné par la tradition contrairement aux sirènes, griffons, sphynx, centaures, minotaures, etc.
- D'azur au portail de chapelle d'argent flanqué à senestre de son clocher du même, mantelé ployé d'argent aux deux oiseaux affrontés d'azur sur un nid d'or contenant trois oisillons aussi d'azur, à dextre, et à l'écusson d'azur à la branche feuillée d'or en pal et au chef cousu de gueules chargé d'un soleil figuré d'or mouvant de l'angle dextre du chef, à senestre, aux deux pointes ployées d'or posées en chevron brochant sur le mantelé, chargées, celle de dextre de l'inscription VILLE surmontée d'un S à plomb et celle de senestre d'un S à plomb soutenu de l'inscription ANJOU, le tout en lettres capitales bâtardes de sable ; au chef d'or chargés de deux dauphins monstrueux à tête de lion nageant affrontés d'azur barbés, lorés et peautrés de gueules, qui est de Ville sous Anjou → voir illustration « dauphins monstrueux »
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infructueux
- (Vieilli) Qui ne rapporte pas de fruit, ou qui en rapporte fort peu.
- Terroir infructueux. - Terre infructueuse. - Champ infructueux. Année infructueuse.
- (Sens figuré) Qui n’apporte aucun profit ni aucune utilité ; qui ne donne aucun résultat.
- …mais cependant, après plusieurs efforts infructueux, aidé par le capitaine, il parvint à s’asseoir. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Agressif ou flatteur, impromptu ou acharné, le dragueur égrène tout au long de son infructueuse quête sa concupiscente litanie. On presse alors le pas, tête baissée, découragée et battue, tristement ramenée à son humiliante condition de femme dans le décor flamboyant de la capitale. — (Djamila Saadi-Mokrane, « Petit lexique du dragueur algérois », dans La virilité en islam, sous la direction de Nadia Tazi & Fethi Benslama, Éditions de l'Aube & Intersignes, 1998, réédition de poche : Éditions de l'Aube, 2004, p. 261)
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obséquieux
- Qui porte à l’excès les témoignages de respect, les égards, la complaisance, les attentions, par servilité ou hypocrisie.
- Un courtisan est un homme de la cour du roi, j’entends un homme qui a une charge ou un emploi domestique dans le palais, […], qui à ce titre reçoit de l’argent, et parle au maître avec tout le respect obséquieux, avec toutes les humbles salutations convenables à l’emploi. — (Hippolyte Taine, Philosophie de l’art, Germer Baillière, Paris, 1865, page 134)
- L’étranger arriva ici pauvre, mendiant, obséquieux et rampant, prêt à ôter son bonnet devant le dernier valet de la maison. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- D’obséquieux flatteurs le comparaient au prince Noir, à Alcibiade, à César. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 129 de l’édition de 1921)
- Par le trou de la serrure, elle entrevit une grande femme sèche et ridée, au sourire obséquieux, qui devait être la négociatrice professionnelle des mariages, […]. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Le huguenot, d’un air obséquieux et vain, les yeux fermés et la bouche ouverte, salua. — (Pierre Louÿs, Les Aventures du roi Pausole, 1901)
- Mais quand le sénateur obséquieux et moralisateur Ted Cruz est monté sur scène, ça ne s’est pas passé comme prévu. — (Thomas Frank, Pourquoi les riches votent à gauche - page n°359 - Editions Agone, 2018)
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ferreux
- (Métallurgie) Qui contient du fer.
- Il se confirme donc que le métal de la dague est fait essentiellement de fer avec entre 10 et 12 % de nickel, ce qui ne se retrouve pas dans le minerai de fer terrestre dans ces proportions mais bien dans les octaédrites, de célèbres météorites ferreuses.— (Laurent Sacco, Toutânkhamon : on sait où a été forgé sa dague en fer extraterrestre !, Futura, 18 février 2022)
- (En particulier) (Chimie) Se dit des composés de fer où le fer est bivalent.
- L’oxyde ferreux, ou wustite, a pour formule FeO.
- L'intense activité volcanique allongée sur les dizaines de milliers de kilomètres des dorsales océaniques fournit ce fer dit fer ferreux (Fe2+) soluble dans l'eau. — (Cyrille Delangle, Le fer rubané, Centre de Géologie Terrae Genesis, février 2016)
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révérencieux
- (Familier) (Par plaisanterie) Qui affecte de faire quantité de révérences.
- Il était impossible de ne pas remarquer la tonalité révérencieuse que prit la fin de la péroraison, ce qui éveilla un écho réceptif dans le cœur de chacun. — (Forster, La machine s’arrête, 1909 ; traduit de l’anglais britannique par Laurie Duhamel, 2014, pages 71-72)
- Voilà un homme bien révérencieux.
- (Sens figuré) Qui est humble et cérémonieux.
- L’étranger assistait à chaque convoi, suivant le corps d’un air révérencieux, et donnant les marques d’une affliction telle que ses gémissements et ses sanglots l’empêchaient de mêler sa voix aux cantiques religieux. — (E.T.A. Hoffmann, Le Diable à Berlin, 1820, Traduit par Henry Egmont)
- N’est-il pas plus convenable, dit le grand maître, de voir ce Damien, […], se tenant dans un silence révérencieux devant son supérieur, …. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Le rapporteur conseiller d’État Laubardemont, qui les avait dirigés en tout, était à leur tête. Joseph leur parla souvent à l’oreille avec une politesse révérencieuse, tout en regardant en dessous Laubardemont avec une ironie féroce. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XXV, 1826)
- Un soir, à la description révérencieuse de la maison de campagne des Aldobrandi, je m’emportai plus que de coutume et quittai brusquement la salle, presque les larmes aux yeux. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
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mucilagineux
- Qui contient du mucilage ; qui est de la nature du mucilage.
- Les uns lui trouvèrent une saveur douce et agréable, les autres un goût mucilagineux, parfaitement insipide, et une remarquable coriacité. — (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846)
- Dans les graines des plantes, l’huile est ordinairement accompagnée d'une substance mucilagineuse : aussi lorsqu'on les broie avec de l'eau, elles ont la propriété de former un liquide blanc, laiteux, connu sous le nom d’émulsion. — (J. Fritsch, Fabrication et raffinage des huiles végétales, manuel à l'usage des fabricants, raffineurs, courtiers et négociants en huiles, Paris : chez H. Desforges, 1905, page 1)
- Il faut débarrasser le coton des produits ligneux, pectiques, mucilagineux ainsi que des gommes, résines et cires qu’il peut renfermer …. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
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polypeux
- (Médecine) Qui a rapport au polype, qui est de la nature du polype.
- Tumeur polypeuse.
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paresseux
- Qui est enclin à éviter l’action, le travail, l’effort, à ne pas se donner de peine.
- Le pauvre n'est plus tout à fait l'image du Christ sur terre mais un profiteur sans vergogne et paresseux, dont la paresse est fortement combattue ; une ordonnance de 1351 de Jean II condamne les vagabonds qui refusent de poursuivre une activité salariée. — (Dominique Ancelet-Netter, La Dette, la dîme et le denier: Une analyse sémantique du vocabulaire économique et financier au Moyen Âge, Presses Univ. du Septentrion, 2010, page 82)
- Je suis un spécimen athée, paresseux, assisté, profiteur et pourri, qui aime se reproduire comme des lapins. Je fais partie du Tiers-Con. Ma devise : Se lever pour une canette. — (Stanley Nagel, Tropique de Belgique, Société des Écrivains, 2013, page 7)
- Infinie tristesse d'une volonté paresseuse qui ne ne soucie plus de création. Il est temps de changer de braquet, de chercher des têtes nouvelles, des jeunes de vrai talent, ils existent, on ne les appelle pas. — (Jacques Chancel, « Capuçon (Renaud) », dans Dictionnaire amoureux de la télévision, Éditions Plon, 2011)
- Être paresseux comme une couleuvre / un lézard. : (Proverbial) Être très paresseux.
- Désigne une disposition accidentelle, particulière.
- Vous, d’ordinaire si actif, vous êtes aujourd’hui bien paresseux.
- (Médecine) Lent.
- Estomac, intestin paresseux.
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insomnieux
- (Littéraire) Qui a des difficultés de sommeil.
- Ce n’était plus le capitaine qu’elle entendait, mais la voix de ses propres doutes, de ses propres craintes, qu’elle avait eu tant de peine à réduire au cours de la nuit insomnieuse qui venait de s’écouler. — (Joseph Kessel, L’équipage, Gallimard, 1969, page 193)
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adieu
- (De nos jours) Terme de civilité et d’amitié dont on se sert en prenant congé de quelqu’un qu’on ne reverra plus pendant une longue période, si ce n’est jamais.
- Adieu, je m’en vais. — Je ne veux vous dire que « bonjour » et « adieu ». — Il est allé dire « adieu » à untel.
- Il ne dit jamais « adieu » à ses amis. — Il ne lui a même pas dit « adieu ». — Il y eut bien des larmes répandues quand ils se dirent « adieu ».
- Je ne vous dis pas « adieu ». ou Sans « adieu ».
- La guerre s’était enfin achevée. Pour avoir été séparés, nous serions ensemble plus heureux que jamais. Pourtant ces séparations que la vie nous ménage ne sont que la préparation de l’adieu définitif, auquel il faut arriver. Je n’étais revenu que pour quitter mes parents, cette fois sans retour. — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 87)
- (Vieilli) ou (Régionalisme) Sert pour dire « Au revoir ».
- — Mon cher, vous me donnez des renseignements, et je les écoute comme un rapport sur la position occupée par l’ennemi. Du reste, adieu, au revoir. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- — Alors, adieu, à bientôt, n’est-ce pas ? tâchant par l’amabilité du regard et la contrainte du sourire de l’empêcher de penser qu’elle ne lui disait pas, comme elle eût toujours fait jusqu’ici :— À demain à Chatou, à après-demain chez moi. » — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 127)
- « J'attendrai un messager pour vous faire savoir s’il faut me mettre en route pour la France. Adieu, mon cousin. Nous nous reverrons au souper. » — (Maurice Druon, Les Rois maudits, tome 1, « Le Roi de fer »)
- Adieu, à demain !
- (Familier) (Aquitaine) (Occitanie) (Savoie) (Suisse) Se dit pour saluer une ou des connaissances de façon amicale.
- A Genève, à Lausanne, à Neuchâtel, à Chambéry et dans le midi de la France on dit adieu à une personne que l’on aborde et qu’on est dans l’usage de tutoyer. — (Jean Humbert, Nouveau glossaire genevois, tome premier, Jullien, Genève 1852, pages 7-8)
- Soldignac, entrant. — Adieu ! — (Georges Feydeau, Le Dindon, 1896)
- (Sens figuré) (Familier) Se dit d’une personne qui est dans un péril évident ou d’une chose qui court un grand risque.
- Si la fièvre vient à redoubler, adieu le malade. — Si vous touchez à ce plateau, adieu mes porcelaines. — Adieu mon argent.
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pavimenteux
- Se dit d'une roche dont on fait des dalles ou des pavés.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- En forme de pavage.
- Épithélium pavimenteux.
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ferrugineux
- Qui tient de la nature du fer, ou qui comporte des parties de fer.
- Les eaux ont une saveur piquante, un peu ferrugineuse, elles sont assez agréables à boire : elles passent pour favoriser la fécondité. M. Desbrest dit qu'elles sont préservatives du choléra, sans doute parce qu'il n'a point été à Châteldon, ce qui a eu lieu dans plusieurs autres sources. — (F.-V. Mérat, « Rapport sur les eaux minérales de France, pendant les années 1834, 35 & 36 », dans les Mémoires de l'Académie royale de médecine, Paris : chez J.-B. Baillière, 1838, vol. 7, page 76)
- Des eaux qui arrosent ce pays, aucunes ne sont ferrugineuses. Elles contiennent quelque partie d'alun d'un fluide extrêmement léger; […]. — (Comptes rendus et Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Senlis, 1907, page 180)
- On a émis l’hypothèse que le minerai dérivait de la marne à oolithes ferrugineuses par décalcification, comme cela se produit pour l'Argile éluviale à silex sur la craie ; mais cette explication ne peut être acceptée pour plusieurs raisons ; […]. — (A. Bonte, 1963 & J.-N. Hatrival, 1966, Notice de la carte géologique au 1/50 000 : XXIX-10 : Rethel, Ministère de l'Industrie (France), page 6)
- Talon fait aussi expertiser les sables ferrugineux de la région de Trois-Rivières. — (Jacques Lacoursière, Histoire populaire du Québec, vol. 1, « Des origines à 1791 », 2013, page 187)
- (Sens figuré) Désagréable, métallique, agressif.
- …le grelot profus et criard qui arrosait, qui étourdissait au passage de son bruit ferrugineux, intarissable et glacé, toute personne de la maison qui le déclenchait en entrant. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1987, Éditions Gallimard, Folio n° 1924, page 14)
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capiteux
- Qui porte à la tête, en parlant des liqueurs fermentées.
- On prépare encore une boisson très-capiteuse et agréable au goût, nommée cidresse, avec les poires, en les brassant avec partie égale de pommes bien mûres. Mais elle passe vîte à l’acescence. — (Précis analytique des travaux de l'Académie royale des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, pendant l'année 1824, Rouen : Imprimerie de P. Periaux père, 1825, note 1 de la page 70)
- On m’a indiqué le plus ancien cocher de la ville, dans la fumeuse Kneipe où il boit la bière d’octobre, capiteuse et parfumée. — (Jean Ray, La Ruelle ténébreuse, 1932)
- Simon et Fernand apprécièrent surtout la bouteille de "Rabelais", un vin d'Algérie lourd et capiteux, dont les treize degrés, associés à la température extérieure, ne tardèrent pas à rendre les têtes un peu lourdes. — (Bernard Maurin, La fille de là-bas, Éditions Le Manuscrit, 2005, page 72)
- (Par extension) (Parfumerie) Qui porte à la tête, en parlant d’une odeur.
- Et les fleurs donc !... De grandes campanules bleues, des digitales de pourpre à longs calices, toute une forêt de fleurs sauvages débordant de sucs capiteux !… — (Alphonse Daudet, Lettres de mon moulin, La chèvre de monsieur Seguin)
- Les Américaines ont un faible pour la tubéreuse, une fleur blanche solaire et très capiteuse. — (Le parfum de Béatrice Boisserie, février 2016)
- (Par extension) Qui enivre, en parlant d’une personne ou d'une partie de son corps.
- Muserolle.– Dis donc… tu as une portière très capiteuse… elle est rondelette… J’aime ce genre de beauté. — (Eugène Labiche, Doit-on le dire ?, 1872)
- Non, François ne se troublait pas. Cette jouvencelle aux yeux de paille mûre, cette blondeur capiteuse de la chevelure, cet arôme violent d'un corps en plein épanouissement, le remarquait-il ? — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 33)
- Une « show-girl américaine [...] blonde et capiteuse ». — (Jean-Michel Charlier et Jean Giraud, L’homme qui valait 500 000 $, Dargaud, 1984, page 3, case 5, 48 p. ISBN 978-2-205-04342-0 ISBN invalide)
- À intervalle régulier, le mouvement saccadé de ses bras découvrait la fine toison sous ses aisselles et des effluves capiteux remontaient jusqu’à Gabriel. — (Philippe Morvan, Ours, Calmann-Lévy, page 8, 2018)
- (Par extension) (Musique) Qui enivre, en parlant d’une musique.
- Le mélomane peu sensible à ces considérations sera toujours sûr de trouver chez Korngold un métier solide, des sonorités capiteuses et des mélodies sensuelles. — (Jacques-Emmanuel Fousnaquer, « Erich Wolfgang Korngold », in Musiciens de notre temps depuis 1945, éditions Plume et SACEM, Paris, 1992, page 279)
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incestueux
- Qui est coupable d’inceste.
- Un homme incestueux.
- Une femme incestueuse.
- On dit de même, surtout en poésie :
- Des mains incestueuses.
- Des regards incestueux.
- Où il y a inceste.
- Amour, commerce incestueux.
- Mariage incestueux.
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contagieux
- Qui se prend et se communique par contagion.
- […]; ce champignon parasite est réputé une maladie contagieuse par les cultivateurs , et sa persistance dans les champs où il s'est montré une première fois, vient à l'appui de leur croyance. — (Louis Graves, Précis statistique sur le canton d'Auneuil, arrondissement de Beauvais (Oise), Beauvais : chez Achille Desjardins, 1831, p.80)
- L’on y rencontre aussi le courtier, […], sans omettre toute la tribu des maquignons interlopes, véritables propagateurs de maladies contagieuses. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- Ses soupçons se portèrent sur l’eau, véhicule naturel des germes contagieux. — (Louis Pergaud, Un petit logement, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Il est convaincu que la peste est un fléau endémique et non contagieux et que les seules mesures pour s'en préserver sont des mesures d'hygiène. — (Anne-Marie Mercier-Faivre & Chantal Thomas, L'invention de la catastrophe au XVIIIe siècle: du châtiment divin au désastre naturel, Droz, 2008, p.328)
- (Par extension) Qualifie un être atteint d’un tel mal.
- Ne t’approche pas tant de moi, je suis contagieux !
- Lavez-vous les mains en sortant de l’enclos, ce poulain est contagieux.
- Qui favorise la contagion.
- Principe contagieux. — Air contagieux.
- (Sens figuré) Qui se communique par la fréquentation ou par l’exemple, en bien comme en mal.
- Le mécanisme iatrogénique est le même que celui qui poussait les philanthropes du XIXe siècle à sortir les jeunes des prisons : les comportements déviants sont contagieux, particulièrement pour les déviants. — (Richard E. Tremblay, Prévenir la violence dès la petite enfance, éditions Odile Jacob, 2008, chap. 7)
- C’est avec une musique qualifiée « d’afro-disco feel good et contagieuse » que les six musiciens nantais évoluent sur scène avec une énergie solaire, une façon de passer d’une esthétique ou d’une ambiance à une autre sans complexe. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 16 juillet 2022, page 17)
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vieux
- D’un certain âge (relatif à un autre).
- Je suis le plus vieux de ma classe.
- Un vieil homme, une vieille femme.
- De vieilles gens.
- La grand-mère, tellement vieille qu’on ne voyait plus ses yeux, dormait dans un antique fauteuil, au haut duquel perchait une pie. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Dernièrement, j’avais eu la maladresse de m’enrhumer en pleine chaleur. Voilà pourtant ce que c’est que de devenir vieux : on ne peut résister à rien. — (Émile Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 125)
- Il ne rendait visite qu’à sa mère et encore, cette dernière, entourée de vieilles personnes ridicules et sujette elle-même à des radotages, lui agaçait les nerfs […]. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Le vieillard, c’est l’anormal. L’abîmé. Le déjà plus là. Le rêve l’ignore. On ne se rêve pas vieux. On ne pense pas sincèrement à « quand on sera vieux ». Même vieux, on ne se pense pas vieux. Quelqu’un a-t-il déjà dit que l’inconscient ne vieillit pas ? Tout enterrement est celui d’un jeune homme. (Ou d’une jeune fille.) — (François Cavanna, Lune de miel, Gallimard, 2011, collection Folio, page 294)
- Ancien, qui existe depuis longtemps.
- De vieilles rapsodies.
- Les vieilles coutumes.
- Un vieux proverbe.
- De vieux papiers, de vieux parchemins.
- Ce mot, ce terme est vieux : Il a cessé d’être en usage.
- Une vieille locution, le vieux langage.
- Ce qui m'amène à vous parler de la marotte de mon ami-prêtre homme de théâtre. Lui, c'étaient les vieilles choses. Vieux habits, vieilles chaises, vieux livres, vieilles voitures. Il fallait lui servir à manger du vieux fromage dans de vieilles assiettes, il buvait du vieux café dans de vieilles tasses, parlait des vieux pays, de vieilles traditions et se peignait avec un vieux peigne. Pourtant, de ma vie, je n'ai rencontré un homme si jeune. — (Félix Leclerc, Moi, mes souliers, 1955, I, 6)
- Chez les possédants, l'agitation sociale réveille une vieille hantise particulièrement vivace chez les bourgeois français : la peur de l'ouvrier. — (Jacques Delpierrié de Bayac, Histoire du Front populaire, Fayard, 1972, page 13)
- Qui appartient à une époque passée ou dépassée.
- D'abord, les transformations de la vieille Autriche qu'il évoque avec mélancolie, son charme suranné, la tradition artistique de Vienne qui se maintient d'abord dans les années trente alors que les nationalismes sont de plus en plus virulents, mais qui ne survivra pas à l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne hitlérienne en 1938 [...]. — (Nuit blanche, n° 163, été 2021, page 46)
- Qui a l'apparence de la vétusté ou les dehors de la vieillesse.
- Les gendarmes étaient venus à pied, par sept kilomètres de vieux chemins. — (Joseph Jolinon, Marie Bourgogne, Éditions Didier Richard, 1931, page 190)
- Il a un air vieux.
- Être vieux avant l’âge : Présenter prématurément des symptômes de vieillesse.
- S’emploie avec les adverbes plus et moins, et autres semblables, pour marquer la différence d’âge entre deux personnes ou choses.
- Il n’a que vingt ans, et vous en avez vingt-cinq, vous êtes plus vieux que lui.
- Il n’est pas si vieux que vous.
- Il est plus vieux que lui de six ans.
- Personne qui exerce une profession, un métier, qui mène un certain genre de vie depuis longtemps.
- Vieux magistrat.
- Vieux capitaine.
- Vieux soldat.
- La vieille garde.
- Un vieux garçon, une vieille fille : Un garçon, une fille qui a passé la jeunesse et qui est encore célibataire.
- Un vieil ami : Un ami de longue date.
- Nous sommes de vieux amis.
- De vieux époux : Des époux qui sont mariés depuis longtemps.
- Sert aussi à marquer les anciennes habitudes, et surtout les habitudes vicieuses.
- Vieil ivrogne.
- Vieux débauché.
- S’emploie familièrement dans des phrases de dénigrement.
- Vieux coquin.
- Vieux sorcier, vieille sorcière.
- Vieux fou, Vieille folle.
- Vieux radoteur.
- Vieil avare.
- Tiens, c'est toi, vieille saleté, crie-t-il, tu n'es donc pas mort? — (Jean-Paul Sartre, La Nausée, 1938)
- Tous les quarts d'heure,Un paon siffleurNous traite de péquenots, de vendus, d'abrutis,De vieux débrisEt j'en oublie. — (Les Frères Jacques, chanson « La gavotte des bâtons blancs »)
- S’emploie pour exprimer la vénération qu’inspire le nom d’un homme célèbre mort depuis longtemps, en laissant une grande renommée.
- Le vieux Corneille.
- Le vieil Homère.
- (Sens figuré) Un homme de la vieille roche, noblesse de vieille roche. → voir roche
- Par comparaison et opposition à nouveau.
- La vieille ville.
- La vieille cour.
- Du vin vieux.
- La vieille mode.
- Vieux style. → voir style
- Choses qui sont usées, principalement des habits, des meubles, par opposition à neuf.
- Vieil habit.
- Vieux chapeau.
- Vieux linge.
- Vieux coffre.
- Vieille tapisserie.
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angineux
- (Médecine) Qui caractérise l'angine de poitrine
- (Médecine) Qui est soumis à des crises d'angine de poitrine
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cendreux
- (Vieilli) Couvert de cendres, sali par les cendres.
- (Vieilli) De la couleur de la cendre.
- L’ombre, quoique cendreuse, apaisa la nuque brûlante d’Angelo, qui était comme meurtrie et sur laquelle il n’arrêtait pas de passer la main. — (Jean Giono, « Le hussard sur le toit », 1951, réédition Folio Plus, page 30)
- Un visage qui dut être assez beau [...], mais un ton cendreux, plombé… Il a de grands gestes incoordonnés, et [...] il s’écroule dans le fauteuil du coin (nous sommes en première classe). — (André Gide, Journal 1889-1939, Bibliothèque de la Pléiade, Éditions Gallimard, 1951, pages 337-338)
- Je jetais les yeux autour de moi, tout à coup frileux et seul sous ce jour cendreux de verrière triste qui flottait dans la pièce avec la réverbération du canal. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
- (Industrie) Qui laisse des cendres par combustion.
- Il y a lieu de remarquer que le coke lavé peut, pour certaines provenances, apporter dans le haut-fourneau ou dans le cubilot des fondeurs, plus de soufre et de phosphore que la des cokes même très cendreux, des cokeries minières françaises. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 362)
- Qualifie un métal dont la surface est piquée de petits trous et que l'on a des difficultés à polir.
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rouvieux
- (Médecine vétérinaire) Maladie cutanée du cheval, sorte de gale qui se montre ordinairement dans les plis de l’encolure, près de la crinière, et qui cause la chute du crin et du poil.
- (Par analogie) Gale invétérée des chiens.
- Ce cheval, ce chien a le rouvieux.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.