Dictionnaire des rimes
Les rimes en : bileux
Que signifie "bileux" ?
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- (Familier) Qui s’inquiète facilement.
- Ils ne sont pas bileux, ceux de Bourgoin, ou alors ils savent que c’est chez les sulfatés qu’il y a de la casse et ils cirent leurs godasses avant de décambuter. — (San Antonio, Du plomb dans les tripes, chapitre 5, 1953)
Mots qui riment avec "eu"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "bileux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eu , eus , eut , eux , eud , eue , eues et oeuds .
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gypseux
- Qui est de la nature du gypse.
- Pierre gypseuse.
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pédieux
- (Anatomie) Relatif au pied.
- Muscle pédieux — Artère pédieuse.
- (Spécialement) Relatif aux tentacules des céphalopodes.
- La glande génitale est située dans le cœlome, et sans continuité avec les conduits génitaux ; une partie de la couronne pédieuse péribuccale est hectocotylisée, c'est-à-dire modifiée en organe d'accouplement, chez le mâle. — (Paul Pelseneer, Introduction à l'étude des mollusques, Bruxelles : chez Henri Lamertin, 1894, p. 201)
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rebouteux
- (Populaire) Variante de rebouteur.
- Les rebouteux et les rebouteuses étaient également tolérés et même protégés, pourvu dit un arrêt de 1732, qu'ils exercent leur profession gratuitement ce qu'il était, même à cette époque, bien difficile de croire. — (Eugène Bimbenet, « Examen de deux registres concernant le Collège de Médecine d'Orléans », dans les Mémoires de la Société d'agriculture, sciences, belles-lettres et arts d'Orléans, tome 15, 1873, p. 200)
- Un rebouteux de village était, à son avis, bien au-dessus d’un brigadier ou d’un maréchal de France. — (Anatole France, La Rôtisserie de la reine Pédauque, 1893)
- Il y avait, parmi les gens de batterie, un vieux rebouteux assez adroit et qui ne manquait pas d’expérience. Ayant palpé les reins et la jambe douloureuse, il trouva bien le mal du premier coup. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 142)
- Les Groenlandais danois sont devenus de bons chrétiens ; ils persistent toutefois, à témoigner leur confiance à l'« Angakok ». Ce personnage important peut être comparé au rebouteux ou sorcier de nos campagnes. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Une sève médiévale irriguait nos terres et nos sangs mêlés s’accommodaient depuis toujours de généalogistes aux ordonnances de rebouteux. — (Pol Vandromme, Belgique - La descente au tombeau, 2008)
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cahoteux
- Qui provoque des cahots.
- Une route cahoteuse.
- À Chartres, un fiacre cahoteux, un tape-cul invraisemblable, nous conduisit au champ d’aviation. — (Blaise Cendrars, Moravagine, 1926, page 311)
- Échappant à la contagion du sommeil où s’abîmait la ville, nous roulions dans de petits trains cahoteux, imprégnés du parfum sauvage de l’huile, vers un village recroquevillé sur un trésor. — (Antoine Blondin, Monsieur Jadis ou l'École du soir, 1970, réédition Folio, 1972, page 105)
- « Le Parisien » (4/9) revient sur l’aventure cahoteuse des scooters Peugeot, dont le dernier-né s’est encore planté. — (Le Canard enchaîné, “Vite dit”, nº 4898, mercredi 10 septembre 2014, page 8, colonne 1)
- (Sens figuré) (Québec) Semé d’embuches provoquant des hauts et des bas.
- Sachant cela, et voyant comment le dossier du tramway évolue de façon cahoteuse, il y a fort à parier que M. Labeaume ait le goût de solliciter un cinquième mandat, et qu’il ait de bonnes chances d’être réélu. — (Karine Gagnon, Tramway: condamnés à s’entendre, Le Journal de Québec, 18 février 2021)
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ligneux
- Qui est de la nature de la lignine, qui en contient.
- L’Œillet des Chartreux (Dianthus Carthusianorum L.), à racine presque ligneuse; le calicule, formé de nombreuses écailles brunâtres ou rougeâtres, est entouré d’un involucre constitué par deux bractées longuement aristées. — (François Joël, Sciences physiques et naturelles, 1890, page 283)
- (En particulier) (Botanique) Qualifie une plante dont la tige a la consistance du bois, grâce à la lignine qu’elle contient.
- Structure des Fougères. — Ces sont des plantes aflores, aux tiges généralement souterraines (rhizomes) pour les espèces des régions tempérées, parfois ligneuses chez celles des zones tropicales. — (Henry Correvon, Les fougères de pleine terre et les prêles, lycopodes et sélaginelles rustiques, p. 2, Octave Droin éditeur, 1896)
- Ainsi, parmi les plantes ligneuses, le sureau et la plupart des chèvres-feuilles sont toujours les premières qui feuillent ; parmi les plantes vivaces, le safran et la tulipe. — (Louis-Auguste Clavel de Saint-Geniez, Traité de botanique, t. 1, Paris, Louis Vivès, 1855, page 84)
- Si vous êtes curieux de phénomènes ligneux, je vous conduirai voir un des peupliers qui bordent le ruisseau. Coupé au ras du sol, il donne naissance à une couronne de rameaux, poussés entre bois et écorce. Chaque rameau est entouré d'un amas de fibres, qui tendent à descendre vers le bas de l'arbre. Il y a là un fait intéressant et qui semblerait militer en faveur de la théorie des phytons, de M. Gaudichaud. — (Pierre Benoit, Le lac salé, 1921, réédition Le Livre de Poche, page 202)
- (Littéraire) (Sens figuré) Qualifie les articulations d’une personne présentant des nodosités le plus souvent dues au labeur, à la vieillesse ou à la maladie.
- Plus loin, dans la cuisine sombre, un rai de lumière traverse un rideau de poussières tourbillonnantes et vient éclairer deux mains, ligneuses comme des sarments. — (Gérard de Négri, La Brûlure des pierres, édition De Borée, 2004, page 13-14)
- Elle ouvrait ses grosses mains ligneuses comme des racines. — (Takiji Kobayashi, Le Bateau-usine, traduit par Évelyne Lesigne-Audoly, édition Yago, 1929, page 10)
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insoucieux
- Qui ne se soucie pas d’une chose.
- Indolente, insoucieuse des premières notions de la propreté, insoucieuse d’ailleurs de la mort tout autant, elle accepte le mal que lui envoie le Grand-Être et ne se défend point. — (Aurélien Scholl, Les Nouveaux mystères de Paris, tome II : Un mariage à Cayenne, Librairie internationale, Paris, 1867, page 224)
- J’étais insoucieux de tous les équipages,Porteur de blés flamands ou de cotons anglais. — (Arthur Rimbaud, Le Bateau ivre, 1871)
- Car, insoucieux en effet du temps, ivre de vin et de discussions métaphysiques, le Mousse avait visité une à une toutes les fermes du plateau, […]. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Elle était l’un des plus riches partis de la ville, et fort insoucieuse d’un père qu’elle avait à peine entrevu. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
- C’est toujours un moment grave que celui où un jeune esprit jusque-là insoucieux de politique découvre soudain que l’injustice et l’intérêt mal entendu passent et repassent devant lui dans les rues d’une ville avec des effets de cape et d’uniforme, ou s’attablent au café sous l’aspect de bons bourgeois qui ne prennent pas parti. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 141)
- (Absolument) Qui ne se fait aucun souci.
- Où l’insoucieux financierEntretient des nymphes jolies,Qui, pour s’en faire mieux payer,Lui font par jour cent perfidies; [...] — (Claude-Joseph Dorat, Épitre : A M. le Maréchal de Brissac, alors gouverneur de Paris, in Poésies de Dorat, tome III, Genève, 1778, page 55)
- Son faux-col engloutit son oreille. Ses yeuxDans un rêve sans fin flottent insoucieux,Et le printemps en fleur sur ses pantoufles brille. — (Paul Verlaine, Monsieur Prudhomme, in Poèmes saturniens, Alphonse Lemerre, Paris, 1866)
- Et toi, Musette, reine insoucieuse et folle,Qui n’a cherché tes yeux, qui n’a redit ton nom ? — (Théodore de Banville, A la jeunesse - Prologue pour la vie de bohème, in Les Exilés, G. Charpentier, Paris, 1878, page 277)
- (Péjoratif) (Vieilli) Qui fait preuve d’une insouciance coupable.
- Car un Gouvernement insoucieux ou n’ayant que de mauvais desseins, loin de penser à l’instruction des sujets, écartera plutôt ce qui pourroit les rendre attentifs à la manière dont on les conduit, à l’idée d'une Patrie ; les distraira par des spectacles & des plaisirs ; vuadta les rendre enfin semblables à lui-même. — (Jean Meerman van Dalem et Vuren, Discours présenté à l'Académie de Châlons-sur-Marne en 1787, S. et J. Luchtmans, Leyde, 1789, page 18)
- Puis on crie, on intrigue, on calomnie le commerce, on entoure & on circonvient les ministres ; & les ministres inexperts, insoucieux, partiaux, négligent toute information, & jugent & écrivent, & lancent des arrêts, & blessent à tort & à travers, soufflés par des partis intéressés & ennemis... — (Anonyme, Le Breton cultivateur et commerçant, ou Essai sur le reculement des barrières, juillet 1789, page 144)
- Qui traduit, manifeste l’insouciance d’une personne.
- Peu en revinrent : partis en riant et en devisant sur leurs dames, ils étourdirent de leur jactance et de leurs insoucieux propos les guerriers hongrois, qui ne trouvaient guère à plaisanter là, car il y allait de leur vie et de leur indépendance nationale,[...]. — (Théodose Burette, Histoire de France, tome premier, Chamerot, Paris, 1842, page 355)
- Clémence tressaillit légèrement et changea d’autorité l’expression de sa physionomie. Elle prit un beau petit air insoucieux et répéta en se dirigeant vers la charmille : -Psttt! psttt!... — (Paul Féval, Le Jeu de la mort, tome premier, H. Boisgard, Paris, 1858, page 230)
- Et, brusquement, sa gaieté coquette, son insoucieuse légèreté revinrent, au milieu d’un invincible rire. — (Émile Zola, La Débâcle, G. Charpentier et E. Fasquelle, Paris, 1892, page 561)
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rameux
- (Botanique) Qui est partagé en branches, en rameaux.
- … oyez-vous point s'ébattre, dans la cour de votre Louvre, ces passereaux gourmands emmi cette vigne rameuse et feuillue? — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- À l'intérieur de la courbe s'élevait un chêne solitaire, rameux, énorme et bas, autour du tronc duquel régnait un banc de bois. — (William Faulkner, Sartoris, trad. René-Noël Raimbault & Henri Delgove, éd. Gallimard, 1937, rééd. Folio, p. 217)
- Se dit des bois des cerfs.
- Le bois rameux d’un vieux cerf.
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cérébelleux
- (Anatomie) Qui appartient au cervelet.
- Cette malade avait de l'analgésie avec quelques points douloureux aux deux jambes, des tremblements rapides des mains, marchait à petits pas, courbée, avec de la raideur des jambes, en titubant comme si elle était atteinte de troubles cérébelleux. — (Sigmund Freud, Études sur l'hystérie, traduction de 1956)
- Cette année-là, exceptionnellement, le 15 août tombera un vendredi 13 et j’apprendrai par Radio Mongol Internationale la nouvelle de cette catastrophe aérienne dans le secteur septentrional de mes hémisphères cérébelleux, […] — (Hubert-Félix Thiéfaine, Un Vendredi 13 à 5 H, 1984)
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bienheureux
- Qui a ou qui procure beaucoup de bonheur.
- Ils ont ainsi émis la thèse selon laquelle la vie de l'homme préhistorique, pour bienheureuse qu'elle était, ainsi que nous l’a enseigné Rousseau, n'en était pas moins aussi ennuyeuse, à telle enseigne que cet homme d’autrefois fut naturellement amené à inventer un art pour se distraire. — (Bénédicte de Villiers, La pré-histoire chez Kant et Rousseau : Roman ou conjecture ?, dans Littérature et savoir(s), sous la direction de Sophie Klimis & Laurent van Eynde, Bruxelles : Publications des Facultés universitaires Saint Louis, 2002, page 102)
- Que le soleil est beau quand tout frais il se lève,Comme une explosion nous lançant son bonjour !— Bienheureux celui-là qui peut avec amourSaluer son coucher plus glorieux qu’un rêve ! — (Charles Baudelaire, Le coucher du soleil romantique)
- (Théologie) Qui jouit de la béatitude éternelle.
- Les esprits bienheureux, les âmes bienheureuses.
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luxurieux
- Qui est porté à la luxure, qui peut exciter à la luxure.
- Démétrios, suppliant, tendit la tête… Elle força vivement son regard et prêta ses luxurieuses lèvres… — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
- Puisque, disait-il, les meilleurs monarques ont été des reines luxurieuses qui laissaient les bureaux tranquilles, j'écarterai de mon esprit par un artifice salutaire toute inspiration éventuelle de gérer les affaires publiques. — (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
- Elle lui représenta l’avantage qu’ils trouveraient l’un et l’autre à s’aider mutuellement de leurs mains ; il ne s’agissait, quant à elle, que d’un geste précis, très bref, et par là même qu’il était bref, ne préludant par aucun raffinement luxurieux à leurs légitimes étreintes. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 158)
- « Luxurieux point ne seras. » Hélas ! que de troubles pensées et de désirs, et comment les nommer ? « Faut-il lui parler du dictionnaire de médecine ? Et des dessins que j’ai faits au charbon sur la porte de la grange ? » — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 202)
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oedémateux
- Orthographe par contrainte typographique d’œdémateux.
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cartonneux
- Ayant l’aspect du carton.
- Ce panorama profond, avec ses pentes gazonnées, où les ombres des arbres se dessinent en silhouettes arrêtées, où les massifs d’arbres eux-mêmes se découpent sur le ciel, nets et secs, comme taillés à l’emporte-pièce, semble d’abord trop cartonneux. — (Émile Bergerat, Journal Officiel, 25 juin 1876)
- Autrefois, les pots étaient plus larges, et caramel, citron, café ne sont venus qu’après, dans des cylindres cartonneux dont on grattait l’enveloppe de paraffine avec la pointe du couteau. — (Philippe Delerm, Dickens, barbe à papa, Gallimard, collection Folio, 2005, page 33)
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noueux
- Qui a beaucoup de nœuds, en parlant du bois.
- Le hêtre n’est pas si noueux que le chêne. — Un bâton noueux.
- (Sens figuré) Dont les articulations présentent des nodosités, en parlant d’une personne.
- L’autre, sec, noueux, noiraud, correct à la façon d’un danseur salarié, répondait à l’appellation du « Mondain ». — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Triggs perdit connaissance comme s'il avait été une petite femmelette de rien du tout et non un solide et noueux vieillard. — (Jean Ray, Harry Dickson, X-4, 1934)
- Doigts noueux.
- (Par extension) Qui produit des nodosités.
- Rhumatisme noueux.
- (Héraldique) Se dit d’un meuble héraldique présentant à sa surface des nœuds de branches ou des écots.
- Tiercé en pairle renversé au 1° d'or au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d'argent, la queue fourchue passée en sautoir ; au 2° d'azur à la serre de griffon d'or tenant un bâton noueux d'argent ; au 3° de gueules au fer à cheval d'or accosté de deux clochettes de muguet d'argent. ; au pairle renversé ondé d'argent brochant sur la partition, qui est de Nubecourt → voir illustration « bâton noueux »
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repleut
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe repleuvoir.
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hébreux
- Pluriel d’hébreu.
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nuageux
- Où il y a des nuages.
- Le ciel était nuageux, l'humidité pénétrante. Entre des éclaircies de soleil, des averses tombaient. — (Paul et Victor Margueritte, Le Désastre, p.255, 86e éd., Plon-Nourrit & Cie)
- À 11 heures, nous devons descendre au ras de la mer ; une masse nuageuse nous barre la route ; elle est beaucoup trop élevée pour être survolée. — (Jean Mermoz, Mes Vols, p.85, Flammarion, 1937)
- On sait combien les ciels nuageux ont inspirés les peintres (Corot, Boudin, les impressionnistes...). — (Nicole Girard de Mourgues, Le générique de film, 1994)
- (Sens figuré) Dont les idées ne sont pas claires, qui se perd dans des spéculations vagues, confuses.
- Si c’est de la sorte que Kaulbach entend le réalisme, nous aimons encore mieux les abstractions les plus nuageuses ou les imitations les plus archaïquement byzantines. — (Théophile Gautier, L'Art moderne, Paris : chez Michel Lévy frères, 1856, p. 272)
- Il faut que j'aie la peau de Tarfilape, ce scribouilleur nuageux qui fait pisser de rire les montagnes. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 203)
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ocreux
- Qui est de la nature de l’ocre.
- Les eaux de Pougues sont claires & limpides, elles bouillonnent & pétillent à leur source, elles laissent déposer une terre ocreuse très-fine […] — (François Rozier, Cours d’agriculture, tome 4, 1783, page 67)
- Qui est de la couleur de l’ocre.
- Un teint ocreux.
- Il y avait dans ce temps-là de grands hivers, de brûlants étés. J’ai connu, depuis, des étés dont la couleur, si je ferme les yeux, est celle de la terre ocreuse, fendillée entre les tiges du blé et sous la géante ombelle du panais sauvage, celle de la mer grise ou bleue. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Sido, 1930, Fayard, page 18)
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malandreux
- Qui a des malandres, en parlant des bois de construction.
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épieux
- Pluriel de épieu.
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partageux
- (Politique) Partisan du partage des propriétés, de la communauté des biens.
- Le mouvement des « partageux » s’amplifiant, la loi du 10 juin 1793 votée par la Convention après l’élimination des girondins, autorisa le partage des communaux suivant le principe égalitaire du partage par tête et non par ménage. — (Albert Soboul, « Les paysans “partageux” et la Révolution française », dans L’Histoire, septembre 1980 [texte intégral])
- « Cet état est violent et ne peut pas durer toujours. Ne vous y fiez pas, ô, hommes du monde : Il faut que les choses changent. » Ce partageux-là, que Le Pen aurait peut-être traité, lui aussi de voyou et de communiste, était l’évêque Bossuet, au xviie siècle. — (Maurice Ulrich, « Partageux », dans L’Humanité, 2 mars 2012 [texte intégral])
- Les partageux ne meurent jamais — (Denis Langlois, Les partageux ne meurent jamais, Les Belles Lettres, 1992)
- (Familier) Partageur.
- Mais Fouillade fait semblant de ne pas comprendre le desideratum du sire qui se dandine devant lui avec un sourire engageant, et il vide précipitamment son verre. L’autre tourne le dos, non sans grommeler qu’ils sont « pas beaucoup partageux et plutôt goulafes, ceuss du Midi ». — (Henri Barbusse, Le Feu : journal d’une escouade, Flammarion, Paris, 1916, page 155)
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désavantageux
- Qui cause ou qui peut causer du désavantage.
- Cette clause du contrat vous est désavantageuse.
- Cette affaire m’a été fort désavantageuse.
- Parti désavantageux.
- Ses affaires sont dans une situation désavantageuse.
- pseudomembraneux
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pernicieux
- Qui est mauvais, dangereux, nuisible, préjudiciable, le plus souvent d’un point de vue moral ou social.
- La gloire : qu’y a-t-il pour le chrétien de plus pernicieux et de plus mortel ? Quel appât plus dangereux ? Quelle fumée plus capable de faire tourner les meilleures têtes? — (Bossuet, Oraison funèbre d’Henriette d'Angleterre, 1670)
- Nous serions alors préoccupés par les inégalités, que beaucoup jugent pernicieuses, plutôt que par la pauvreté absolue, que ces mêmes personnes et beaucoup d’autres jugent plus pernicieuse encore. — (A. S. Bhalla, Mondialisation, croissance et marginalisation, page 46, IDRC-CRDI, 1998)
- Jetez cet animal traître et pernicieux. — (La Fontaine, Le Berger et le Roi)
- Jeune fille, dit-il enfin, si la compassion que je ressens pour toi est produite par quelque artifice de ton art pernicieux, ta faute est grande. — (Walter Scott, Ivanhoé, ch. XXXVIII, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Spécialement) (Médecine) Se dit d’une maladie dont l’évolution conduit presque toujours à la mort du malade.
- Anémie pernicieuse.
- Fièvre pernicieuse.
- Le pays de Bray, écrit textuellement Cauchois, « se dessèche par anémie pernicieuse, c’est-à-dire par le suicide lent d’une sous-natalité systématique ». Mais n’est-ce point là un verdict très sévère ? — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
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grumeleux
- Qui est composé de grumeaux.
- Sang grumeleux.
- (Par extension) Qui a de petites inégalités dures, au-dehors ou au-dedans.
- Une jeune fille mafflue, qui pesait des carottes à chiques, leur indiqua la maison qu’ils cherchaient, une maison récemment barbouillée d’une couleur grumeleuse et rosâtre. — (Joris-Karl Huysmans, Marthe, histoire d’une fille, 1877)
- Deux porteurs, barbouillés de sang jusqu’aux aisselles, finissaient de dépecer une énorme antilope. La toison grumeleuse de la bête gisait à l’écart, tapis poisseux que des plaques de mouches dorées et vertes animaient d’une affreuse vie. — (Pierre Benoit, Monsieur de la Ferté, Albin Michel, 1934, Cercle du Bibliophile, page 340)
- On apercevait par-delà les blés, les deux clochers ciselés et rustiques de Saint-André-des-Champs, eux-mêmes effilés, écailleux, imbriqués d’alvéoles, guillochés, jaunissants et grumeleux, comme deux épis. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio n°1924, 1987, page 144)
- Caillou, bois grumeleux.
- Poires grumeleuses.
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feu
- Phénomène calorifique et lumineux produit par la combustion d'une matière inflammable ; un des quatre éléments des Anciens. Note : Utilisé avec l’article défini : « le feu ».
- La maîtrise du feu est souvent considérée, avec celle de l’outil, comme une des caractéristiques qui distinguent l’homme de l’animal. — (Jacques Collina-Girard, Le feu avant les allumettes, Paris, éditions de la Maison des sciences de l’homme, 1998, page 1)
- Brasier de petite envergure allumé à dessein pour éclairer, chauffer ou cuire.
- Lorsqu’une bande de baleines est signalée, la nouvelle se répand aussitôt dans tout l’archipel au moyen de feux allumés sur les montagnes ; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 37)
- Ils arrivèrent à la grotte, tout le monde se les gelait sérieusement. Ils décidèrent de faire un feu pour la nuit. — (Eva Kavian, L'Homme que les chiens aimaient, ONLIT Éditions, 2016, page 98)
- Ils allumèrent des feux qu’ils entretinrent nuit et jour, et les hommes qu’on envoyait à la corvée du bois aux environs devaient tenir les loups en respect. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 271 de l’édition de 1921)
- Je m’habillai hâtivement et redescendis jusqu’à la salle à manger, la température était glaciale, le feu n’avait pas pris, je n’avais jamais été doué pour le feu, je ne comprenais rien à l’assemblage de bûches et de brindilles qu’il convenait de bâtir, c’était un des nombreux points qui me séparaient de l’homme de référence – mettons pour situer Harrison Ford – que j’aurais souhaité d’être, enfin pour l’instant la question n’était pas là. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 280)
- (En particulier) Incendie.
- En saison sèche, les Garde-bœuf suivent les feux de forêt et de savane, pour manger les animaux mis à nu par la disparition de la couverture herbacée. — (Jean Claude Ruwet, Les Oiseaux des plaines et du lac-barrage de la Lufira supérieure (Katanga méridional) : reconnaissance écologique et éthologique, Université de Liège & Fondation pour les recherches scientifiques en Afrique centrale, 1965, page 41)
- (Familier) (Par métonymie) Dispositif autonome destiné à produire une petite flamme (briquet, allumette, allume-cigare…).
- Prête-moi ton feu.
- Avez-vous du feu ?
- Y a-t-il du feu dans la voiture ?
- (Vieilli) Bougie allumée pour indiquer le temps durant une mise aux enchères publiques.
- Deux antres feux successivement allumés sur cette dernière somme s’étant éteints sans enchère, la maison dont il s’agit, a été définitivement adjugée à bail à M. Nicolas Lhérault, sus-nommé, […]. — (F. M. Sellier, Le manuel des notaires, Paris : Librairie Cotillon, 1841, volume 1, page 135)
- (Par métonymie) (Vieilli) Torche.
- Il nous guidait grâce au feu qu’il portait dans la main.
- Source de chaleur pour la transformation des aliments.
- Laissez cuire vingt minutes à feu doux.
- Appareil de cuisson des aliments, cuisinière.
- Des racines coupées et des feuilles de betteraves, bouillant dans une marmite sur le feu, mêlaient leur parfum âcre à l’odeur de renfermé qui semblait stagner dans les encoignures. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Si tu veux, j’ai encore de la soupe sur le feu.
- (Par métonymie) Endroit où l’on fait du feu.
- — Cependant la nuit que tu viens de passer a dû te donner à réfléchir ?— Bien certainement, j’aimerais mieux un bon lit et le coin du feu.— Le veux-tu, le coin du feu et le bon lit, avec le travail bien entendu ? — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- […] et l’on court se mettre en pantoufles et en robe de chambre pour popoter avec lui au coin du feu. — (Octave Uzanne, Les Zigzags d’un curieux, Maison Quantin, 1888, page 218)
- (Par métonymie) (Vieilli) Foyer ; famille.
- Viennent ensuite les pays dont la population a été déterminée par plusieurs méthodes indirectes, telles que l’énumération de toutes les personnes sujettes à un impôt quelconque ; celle des familles ou feux ; celle des maisons, qu’il ne faut pas confondre, comme on le fait souvent, avec la précédente […] — (Adriano Balbi, La Population des deux mondes, Revue des Deux Mondes, tome 1, 1829)
- La paroisse compte une trentaine de feux, assez peu de fidèles. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Leur population totale, qui en 1504 ne dépassait pas 69 feux ou ménages, comme le précise un compte de cette époque, atteignait 175 feux en 1789 (100 pour Vaux, 40 pour Euilly et 35 pour Tétaigne). — (Georges Hubrecht, Le Bailliage de Mouzon à la veille de la Révolution et ses Cahiers de doléances, Bière, 1969, page 65)
- Le rôle des tailles de Barques pour 1719 porte 41 feux, dont 33 masculins ; celui de Marques : 66 feux, dont 56 masculins. — (Jacques Dupâquier, Statistiques démographiques du bassin parisien, 1636-1720, éditions Gauthier-Villars, 1977, page 530)
- (Par métonymie) (Au pluriel) Lumière.
- Des feux tantôt roses, tantôt d’un bleu acide qui tournait au vert pomme, scintillaient à l’extérieur des Folies. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- L’hypothèse a été avancée d’une extinction des feux de la piste d’atterrissage au moment de l’approche de l’avion ; mais cette version n’est pas validée, les feux ayant, semble-t-il, été éteints après le crash, dans un mouvement de panique. — (Paul Quilès, Bernard Cazeneuve et Pierre Brana, Enquête sur la tragédie rwandaise (1990-1994), édition Assemblée nationale (rapport), décembre 1998, pages 216-217)
- (Sens figuré) Signal lumineux.
- Un officier de police traverse la rue pour donner une contravention à une dame n'ayant pas immobilisé son véhicule au feu rouge. — (Veronica Brathwaite, Arrête! Le feu est rouge!: Traverser en toute sécurité, Xlibris Corporation, 2013)
- Les signaux A45 et A47 sont accompagnés de feux clignotants rouges ou blancs. — (Claude De Bruyn, Feu vert pour le permis de conduire : Je réussis l’examen, De Boeck, 2008, page 80)
- (Par métonymie) (Familier) (souvent au pluriel) Dispositif électrique qui régule le flux des véhicules et des piétons à l’aide de lumière de différentes couleurs.
- Arrête-toi aux feux !
- Brûler un feu.
- (Par métonymie) Phare maritime.
- Le vendredi 13 mars, j’aurais dû apercevoir dans la soirée le feu de Sombrero, sur lequel je voulais atterrir […] — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Le ciel, clair au départ de Saint-Louis, devient brumeux vers Dakar. Nous apercevons dans un trou le feu de la pointe du Cap-Vert, à 4 heures. — (Jean Mermoz, Mes Vols, Flammarion, 1937, page84)
- (Par métonymie) Dispositif lumineux permettant de signaler la présence d'un véhicule ou d'un aéronef, ses changements de direction, ses arrêts.
- Le troisième feu stop est maintenant obligatoire.
- Les feux de croisement sont les seuls à servir en ville et sur route.
- Les feux de navigation équipent tous les avions, du petit appareil d'aéroclub au plus gros des avions de commerce.
- (Sens figuré) (Poétique) Étoile, corps céleste brillant.
- Les feux de la nuit.
- (Sens figuré) Éclat, scintillement.
- Dans l’azur à peine noirci du couchant, l’étoile du berger brillait d’un feu paisible, sans un scintillement ; l’air était calme […] — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Jusqu’aux cravates, au petit nœud suavement bloqué par une épingle dans l’échancrure du col, jusqu’au feu d’un vrai diam’ et au cuir mat du bracelet-montre, on sentait ces messieurs soucieux de leur mise. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- (Sens figuré) Saveur brûlante, en particulier d’un alcool.
- Le feu de l’absinthe.
- (Littéraire) Excitation ; passion.
- […] le prince Jean, monté sur un palefroi gris plein de feu, caracola dans la lice à la tête de sa suite joviale […] — (Walter Scott, Ivanhoé, ch. VII, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Cette Gourguin était, comme l'on dit chez nous, un vrai chat noir, qui n’avait que la peau et les os ; toutefois, un grand feu d'esprit, et les plus beaux yeux, avec des manières hautaines : dangereuse, artificieuse, accusée de beaucoup de noirceurs ; […]. — (Élémir Bourges, « Prologue : Le mémoire d'Ivan Manès », avril 1871, dans Les Oiseaux s'envolent: et les Fleurs tombent, en feuilleton dans La Revue hebdomadaire : romans, histoire, voyages, Paris : Librairie Plon, novembre 1892 (A1 - T6), page 56 & Éditions Ligaran, 2015)
- Deux ou trois images de femmes rencontrées lui apparaissaient à l’imagination et il les suivait, d’abord pour se délasser. Puis tout le feu de ses vingt ans s’animait, tous ses sens sentaient (sic) ce que contient une femme qui passe. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 60)
- Ainsi songe Thérèse qui voudrait bien ne pas rejoindre les deux hommes ; mais dans le feu de la discussion, ils s'arrêtent au milieu de la route et gesticulent. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- L’âme de Wesley avait besoin d’un feu plus vif. Un jour (24 mai 1738), dans une sorte d’illumination, il entrevit la vraie foi qui est un lien vivant et non une opération de la raison. — (André Maurois, Histoire de l’Angleterre, 1937)
- Les cerfs, bien qu’imbelles, se livrent des combats lorsque les feux de l'amour les y poussent. — (Les études classiques, volume 65, Université de Namur, 1997, page 124)
- Il y a, ô brahmane, trois sortes de feu qu’il faut abandonner, qu’il faut éloigner, qu’il faut éviter. Quels sont ces trois feux ? Ce sont le feu de l’avidité, le feu de la haine et le feu de l’illusion. — (Bouddha)
- Source d’excitation, de passion.
- Les disciples ont reproduit l’expérience du Sinaï : la Parole est un feu! — (Bruno Chenu, Disciples d’Emmaüs, Bayard, Paris, 2003, page 81)
- (Littéraire) Passion, amour.
- Brûlé de plus de feux que je n'en allumai (…) — (Jean Racine, Andromaque, 1667)
- De mes feux mal éteints je reconnus la trace, Je sentis que ma haine allait finir son cours,Ou plutôt je sentis que je l’aimais toujours. (ibid.)
- (Argot) (Par ellipse) Arme à feu, pistolet.
- (Militaire) Tirs, lors d’un combat.
- — Il fallait vivre sous Louis XIV ; on passait son temps à la cour, dans la meilleure compagnie du monde, avec madame de Sévigné, M. le duc de Villeroy, M. le duc de Saint-Simon, et l’on n’était avec les soldats que pour les conduire au feu et accrocher de la gloire, s’il y en avait. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Notre régiment était presque à couvert du feu des Russes par un pli de terrain. — (Prosper Mérimée, L’Enlèvement de la redoute)
- Un capitaine réglait le feu : « À vous, Judin ! » Le petit lignard visait soigneusement, lâchait la détente. — (Paul Margueritte et Victor Margueritte, Le Désastre, Plon-Nourrit & Cie, 86e édition, page 168)
- M. de la Ferté s’était séparé de la première demi-section, qui avait obliqué vers la gauche, avec ordre pour Saumabère, dès qu’il entendrait les premiers coups de fusil, d’exécuter un feu à cartouches comptées, afin de donner à l’adversaire qu’il était tourné, ce qui en forêt est le prélude immédiat de la débâcle. — (Pierre Benoit, Monsieur de la Ferté, Albin Michel, 1934, réédition Cercle du Bibliophile, page 244)
- Le feu des fusils Mauser commença ; ce fut un vacarme épouvantable dans lequel on percevait le ronflement des obus à la lydite, le crépitement des fusils Metford, les éclats des mitrailleuses boers et les sifflements des Mauser. — (Le Mémorial d’Aix, 25 janvier 1900, page 1)
- En cueillant dans les blés le coquelicot rougeLa blanche marguerite et le bleuet si bleu– Ces couleurs du drapeau ! – parmi le blé qui bouge,Songez à nos soldats qui sont tombés au feu ! — (Marie Cassabois, Les Chants de l’écolier, Voix des tombes ; Édouard Privat, Toulouse, 1934, page 94)
- Il a sorti son feu et il a fait feu. — (Jean-Marc Agrati, Le chien a des choses à dire, On foutait que dalle)
- (Sens figuré) (Argot) Enthousiasme, excitation.
- L’autre jour les MCs ont mis le feu à la salle.
- Allumer le feu et faire danser les diables et les dieux. — (Pierre Jaconelli, Allumer le feu)
- (Athlétisme) (Par ellipse) Coup de feu, signal sonore qui autorise le départ d’une course. Départ d’une course.
- Dans les starting-blocks les coureurs attendaient que le feu retentisse pour partir.
- Il est parti dès le feu, sans attendre.
- (Sens figuré) Urgence, presse.
- Y a pas l’feu.
- (Familier) Il a le feu aux fesses.
- (Astrologie) Élément astrologique qui comprend les signes Bélier, Lion et Sagittaire.
- (Familier) Utilisé pour exprimer que quelque chose est génial.
- C’est le feu les licornes !
- Armoiries avec un feu (sens héraldique) (Héraldique) Meuble représentant un ensemble de flammes dans les armoiries. Il est toujours représenté flammes vers le chef. Certains auteurs blasonne le nombre de flammes (trois d’ordinaire). Il peut être meuble seul ou utilisé en complément d’un autre (marmite par exemple). On le trouve également dans des meubles composites mais il porte alors un nom différent : immortalité pour le phénix, patience pour la salamandre. À rapprocher de flamme.
- Écartelé : au 1 d’azur à la tête de loup d’or, au 2 d’or au feu de gueules, au 3 d’or à l’enclume de gueules et au 4 d’azur à la tête de lion d’or, qui est de la commune de Robert-Espagne de la Meuse → voir illustration « armoiries avec un feu »
- (Régional) Brûlure de la peau.
- — Va-t’en à l'Hardilas, dit-elle, et ramène Julie la Rouge qui traite pour le feu. Il faut tout essayer. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
- (Théâtre) Gratification accordée à chaque représentation.
- À la suite de cette représentation mémorable, le théâtre resta fermé pendant deux jours. Argent et relâche furent employés en banquets que j'offris, Amphytrion magnifique, à la troupe et aux habitués des coulisses. Je ne répondrais même pas que mes feux de quinze cents francs aient suffi pour acquitter la carte. — (Hippolyte de Villemessant, Mémoires d'un journaliste, tome 1, 1867)
- Un sociétaire à part entière gagne trois mille six cents francs par mois, plus cent cinquante francs « par feu », c’est-à-dire chaque fois qu’il joue. — (Jacques Charon, Moi, un comédien, 1975, page 239)
- Il trafiquait, par procuration, sur les billets, et il s’en était attribué, comme feux de directeur, un certain nombre qui lui permettait de dîmer les recettes. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.