Dictionnaire des rimes
Les rimes en : bihebdomadaire
Mots qui riment avec "ère"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "bihebdomadaire".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ère , ères , ere , eres , erre , erres , aire , aires , air , airs , ert et erts .
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aptère
- (Zoologie) Qualifie un animal dépourvu d'ailes.
- Grand chasseur, le crapaud dévore toutes sortes de petits invertébrés, aptères ou ailés. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
- (En particulier) Qualifie les insectes dépourvus d'ailes alors que d'autres individus de la même espèce ou d'espèces appartenant au même taxon peuvent en avoir.
- Chez les fourmis, la caste des ouvrières est aptère alors que les individus reproducteurs possèdent des ailes fonctionnelles.
- (Antiquité) Qualifie les représentations allégoriques de la victoire sans les ailes qu'elle porte habituellement.
- (Antiquité) Est utilisé pour qualifier un temple sans colonnades latérales.
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armillaire
- (Astronomie) Il n’est usité que dans la locution sphère armillaire.
- Sphère armillaire : Dispositif rond et mobile, composé de divers anneaux ou cercles qui représentent ceux que les astronomes anciens imaginaient dans le ciel.
- (Par extension)
- Dans sa Divine Comédie, Dante a peut-être eu quelque légère intuition de ces sphères qui commencent dans le monde des douleurs et s’élèvent par un mouvement armillaire jusque dans les cieux. — (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)
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dignitaire
- Celui qui est revêtu d’une dignité.
- La propriété individuelle était encore très peu développée. Il y a cinquante ans, les rares propriétaires fonciers étaient des chorfa, des zaouïas, des dignitaires du makhzen qui avaient obtenu leurs terres par dahir chérifien. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 115)
- Personne qui a reçu une charge, une fonction ou un titre qui lui confère le respect ou la considération ainsi qu’un rang d’importance dans la société, que ce soit à travers l’État, la religion ou l’armée.
- Ces deux dignitaires étaient suivis de leurs serviteurs respectifs, et, à une plus humble distance, venait leur guide, […]. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
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propriétaire
- Dont un ayant droit possède la propriété intellectuelle, dont la duplication, la modification ou l'usage est limité, en particulier en parlant d’un logiciel.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Programmation) Qualifie un logiciel distribué sans son code source.
- Cette solution de téléphonie sur Internet multi-plateformes utilise une technologie propriétaire basée sur le peer-to-peer afin d’établir une connexion vers le correspondant. — (Nicholas Petreley et Jono Bacon, Utiliser Linux à 200%, traduit par Amaury Amblard-Ladurantie, Eric Aupépin et Eric Barons, Paris : éditions O’Reilly, juillet 2005, page 201)
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éclaire
- (Botanique) Synonyme de chélidoine.
- Prenez des feuilles de la petite chélidoine ou éclaire non lavées, & une poignée de racines lavées & essuyées. — (L'agronome ou dictionnaire portatif du cultivateur, Rouen, 1787)
- (Botanique) Synonyme de renoncule ficaire.
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clair
- Qui a l’éclat du jour, de la lumière.
- Mais, ô planète belle et claire […] — (François de Malherbe, II, 4)
- Adieu donc, clairs soleils si divins et si beaux, Adieu l’honneur sacré des forêts et des eaux ! — (Mathurin Régnier, Plainte)
- L’étoile reparaîtra avec un nouvel éclat ; vous la verrez marcher devant vous plus claire que jamais, et, comme les mages, vous serez transportés de joie. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Élévations sur les mystères, VI)
- Qui reçoit beaucoup de jour.
- Le Havre, tout le monde le sait, est une ville de création beaucoup plus récente que Rouen, une ville claire, ouverte, aérée, une ville rectiligne. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Puis le donjon cesse d’être habité et ne garde qu’un rôle défensif tandis que la famille du seigneur s’installe dans un logis plus vaste et plus clair […] — (Brigitte Coppin, À la découverte du Moyen Âge, Père Castor Flammarion, 1998)
- Il n'y a pas que le propriétaire qui a changé ! Les 17 chambres sont agréables et claires, équipées d’écrans plats, d'un coffre fort individuel, la literie est neuve et l’accueil y est chaleureux. — (Petit Futé Languedoc-Roussillon 2015, p.393)
- Transparent, pas trouble, pur.
- Des vitres bien claires.
- Clair comme le cristal.
- Un nouveau réservoir d’eau claire de 200 litres conservera l’eau, mieux que des barils de chêne. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Vin clair. Eau claire.
- Le long d’un clair ruisseau buvait une colombe. — (Jean de la Fontaine, Fables II, 12)
- Savoure ce nectar plus clair que le rubis. — (Nicolas Gilbert, Nouvel Épicure)
- (Par extension) (Familier) Qualifie un œuf qui n’est pas fécondé.
- Les reproducteurs ont absolument besoin d’eau avant et pendant la ponte ; sans quoi la fécondation n’a pas lieu (et tous les œufs sont clairs). — (L’Élevage des canards, dans Almanach de l’agriculteur français - 1932, éditions La Terre nationale, 1932, page 106)
- Luisant, poli.
- Des armes claires.
- Vaisselle claire.
- (Par extension) La meilleure partie, la partie la plus sûre, la plus incontestable.
- Le plus clair de son bien, de sa fortune, de bonnes terres, de bonnes maisons.
- Lesquels deux mille écus du plus clair de mon bien seront pris et perçus. — (Jean-François Regnard, Le Légataire IV, 6)
- Peu foncé.
- La petite, qui roulait sur ses vingt ans, était aguichante au possible, mince et rembourrée, les yeux clairs, mouillés de candeur vicieuse. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, p. 30)
- Il suivait une pente où l’herbe, usée à peine, sous le sombre sapin et sous le clair bouleau […] — (Charles François Philibert Masson, Les Helvétiens II)
- (Par extension) Éclairci.
- Le temps, le ciel est clair.
- Tous les jours se levaient clairs et sereins pour eux. — (Jean Racine, Phèdre IV, 6, 1677)
- Pour toi, toute fumée ondulant, noire ou gaie, Sur le clair paysage […] — (Victor Hugo, Les Voix intérieures, 19)
- Peu consistant, peu épais.
- Cette purée est trop claire.
- Peu serré, clairsemé.
- Une toile claire. Les blés sont clairs.
- Net, aigu, en parlant de la voix et des sons.
- La voix des femmes est plus claire que celle des hommes.
- Il soit dit que sur l’heure il se transporteraau logis de la dame ; et là d’une voix claire,devant quatre témoins assistés d’un notaire. — (Jean Racine, Les Plaideurs II, 4)
- (Sens figuré) Intelligible, aisé à comprendre, simple.
- Cet auteur n’est pas clair. Des termes clairs. Des idées claires.
- Je ne vois pas un seul auteur de l’antiquité qui ait un système suivi, méthodique, clair, marchant de conséquence en conséquence. — (Voltaire, Dictionnaire philosophique : Philosophie)
- Ne doit-on pas interpréter des édits vagues et obscurs par des lois claires et reconnues qui les expliquent ? — (Voltaire, Lettre CLXVI : À M. Jabineau de la Voute, 4 février 1766)
- J’exigerais de ceux [les esprits forts] qui vont contre le train commun et les grandes règles, qu’ils fussent plus que les autres, qu’ils eussent des raisons claires et de ces arguments qui emportent conviction. — (Jean de la Bruyère, XII)
- Prenez quelque loiſir de rêver là-deſſus ;Laiſſez moins de fumée à vos feux militaires,Et vous pourrez avoir des viſions plus claires. — (Pierre Corneille, Nicomède II, 3)
- Cette affaire n’est pas claire, elle est embrouillée.
- Ce procédé, cette conduite, ces discours ne sont pas clairs, ils sont équivoques.
- Évident, manifeste.
- L’armée est la manifestation la plus claire, la plus tangible et la plus solidement rattachée aux origines que l’on puisse avoir de l’État. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chap. III, Les préjugés contre la violence, 1908, p. 151)
- Vous déguiſez en vain une choſe trop claire,Je vous vis encor hier entretenir Valère,Et l’accueil gracieux qu’il recevoit de vousLuy permet de nourrir un espoir aſſez doux. — (Pierre Corneille, Horace I, 2)
- Le jour est déjà grand ; et la honte plus claire De l’apôtre ennuyé l’avertit de se taire. — (François de Malherbe, I, 4)
- La justice, leur commune amie, les avait unis ; et maintenant ces deux âmes pieuses, touchées sur la terre du même désir de faire régner les lois, contemplent ensemble à découvert les lois éternelles d’où les nôtres sont dérivées ; et si quelque légère trace de nos faibles distinctions paraît encore dans une si simple et si claire vision, elles adorent Dieu en qualité de justice et de règle. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Oraison funèbre de Michel le Tellier, chancelier de France, 25 janvier 1686)
- Qui cherche la perfection,Loin de tout croire en téméraire,Pèse avec mûre attention tout ce qu’il entend dire et tout ce qu’il voit faire ;La plus claire apparence a peine à l’engager ;Il sait que notre esprit est prompt à mal juger,Notre langue prompte à médire ;Et, bien qu’il ait sa part en cette infirmité,Sur lui-même il garde un empireQui le fait triompher de sa fragilité. — (Pierre Corneille, L’Imitation de Jésus-Christ I, 4)
- De sorte que le chemin est au chemin, comme la force à la force ; ce que l’on peut prendre même pour la vraie cause de cet effet : étant clair que c’est la même chose de faire faire un pouce de chemin à cent livres d’eau, que de faire faire cent pouces de chemin à une livre d’eau ; et qu’ainsi, lorsqu’une livre d’eau est tellement ajustée avec cent livres d’eau, que les cent livres ne puissent se remuer un pouce, qu’elles ne fassent remuer la livre de cent pouces, il faut qu’elles demeurent en équilibre, une livre ayant autant de force pour faire faire un pouce de chemin à cent livres, que cent livres pour faire faire cent pouces à une livre. — (Blaise Pascal, De l’équilibre des liqueurs, II)
- Que dirai-je des difficultés qu’on suscite dans l’exécution, lorsqu’on n’a pu refuser la justice à un droit trop clair ? — (Jacques-Bénigne Bossuet, Oraison funèbre de Michel le Tellier, chancelier de France, 25 janvier 1686)
- L’on ne doit pas croire pour cela qu’il leur fût permis de tenir leur esprit en suspens sur la mission de Jésus-Christ ; puisqu’outre d’autres prophéties plus claires que le soleil qu’ils avoient devant les yeux, le Sauveur leur confirmoit sa venue par tant de miracles, qu’on ne pouvoit lui refuser sa créance sans une manifeste infidélité […] — (Jacques-Bénigne Bossuet, Explication de la prophétie d’Isaïe sur l’enfantement de la Sainte Vierge, et du psaume XXI)
- Qui comprend aisément, en parlant de l’esprit.
- Avoir l’esprit clair.
- Étaient-ce impressions qui pussent aveugler un jugement si clair ? — (François de Malherbe, V, 4)
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bouquetière
- (Vieilli) Celle qui fait des bouquets de fleurs naturelles pour les vendre.
- Je demandai à M. Mille s’il pensait que cette bouquetière fût une personne de bien. Il me répondit qu’il s’en fallait de tout, mais qu’on devait être poli avec toutes les femmes. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 154)
- À l’autre bout du pont, une bouquetière, ridée, barbue, celle-là, grise d’ans et de poussière, les poursuivit avec son panier chargé de mimosas et de roses de Nice. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 39)
- Travaillant probablement pour les jardiniers, les bouquetières se sont constituées progressivement d’elles-mêmes en communauté distincte, prenant ainsi leur indépendance au xve siècle. — (Sabrina Cauchy, Les bouquetières-chapelières en fleurs à Paris sous l’Ancien Régime, Master 1 : Université Paris XII, 2007)
- A la fin du Moyen Age, les bouquetières entrent en concurrence avec les jardiniers dans l’art de composer le « chapel de fleurs », traquant les contrevenants pour asseoir leurs privilèges. — (Les bouquetières, dans La France pittoresque, no 11, juillet/août/septembre 2004)
- Autre nom du pique-fleurs.
- Nous devons à un « Ami » une bouquetière de Savone, décor grand feu de scènes champêtres en camaïeu bleu. — (Cahiers de la céramique et des arts du feu, 1955)
- Le musée de la Faïence Jules Verlingue Quimper conserve une bouquetière de table décagonale […]. — (Bernard Jules Verlingue, Edith Mannoni, Les faïences de Quimper, Éditions Massin, 1990)
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cataire
- (Médecine) Qui fait penser au ronronnement du chat.
- Frémissement cataire.
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déficitaire
- Qui se solde par un déficit.
- Budget déficitaire.
- Récolte déficitaire, qui est inférieure comme rendement aux besoins de la consommation.
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disert
- Se dit de quelqu’un qui a de l’aisance à parler.
- M. de Pontlevé avait ce parler long et figuré des gens diserts du temps de Louis XVI, qui passait alors pour de l’esprit. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- J’en sors la tête vide comme après un entretien avec un homme du monde : le disert personnage effleure tous les sujets, étale des bribes de lectures, vous éblouit de sa faconde ; mais vous ne retirez aucun profit de ses phrases creuses… — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
- (Sens figuré) Qui apporte beaucoup d’informations.
- Les sources sont peu disertes sur l’action de Claude en ce domaine, ce qui laisse supposer qu’il fut peut-être plus parcimonieux. — (Pierre Renucci, Claude, Perrin, Paris, 2012, page 275)
- Joe Biden, qui répondait à une question posée après une intervention consacrée à l’économie, n’a pas donné plus de détails.La porte-parole de la Maison Blanche Jen Psaki n’a guère été plus diserte lors de son point presse de routine, indiquant: «Il y a une série d’outils à notre disposition. Bien sûr, des sanctions économiques sont une option.» — (AFP, Ukraine: Biden fait monter la pression avant un prochain échange avec Poutine, Le Journal de Québec, 3 décembre 2021)
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antiparlementaire
- (Politique) Opposé à la représentation populaire des partis politiques.
- Il est vrai que la pratique apparemment antiparlementaire de la jeune République des Soviets ne saurait quʼenchanter des prolétaires français de tradition libertaire. — (Annie Kriegel, Aux origines du communisme français: Contribution à lʼhistoire du mouvement ouvrier français, 1970)
- France Observateur écrit: « Ce n'est pas faire de la démagogie antiparlementaire que d'affirmer que le prix du degré-hecto a absorbé davantage de Conseils des ministres que la guerre d'Indochine ou, bien entendu, la question des salaires. » — (Helga-Jane Scarwell,Du « super-ternaire » aux biocarburants, chap. 2 de Biocarburants, les temps changent !: Effet d'annonce ou réelle avancée ?, sous la direction de Helga-Jane Scarwell, Presses Univ. Septentrion, 2007, page 81)
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colégataire
- (Droit) Celui, celle qui est légataire avec un ou plusieurs autres.
- C’est aller un peu loin, à notre sens, on ne saurait imposer des charges contre son gré au colégataire, pas plus d’ailleurs qu’on ne peut le gratifier malgré lui, il est normal qu’il ait le droit de répudier le bénéfice de l’accroissement. — (Yvaine Buffelan-Lanore, Essai sur la notion de caducité des actes juridiques en droit civil, 1963)
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bandoulière
- (Désuet) Pièce de l’ancien équipement militaire, formée d’une large bande de cuir, qui passait de l’épaule gauche sous le bras droit : elle servait aux cavaliers pour y suspendre leur mousqueton à l’aide d’un crochet et aux fantassins pour y attacher leur fourniment de poudre et de balles.
- Porter en bandoulière.
- Large baudrier de cuir ou d’étoffe.
- La bandoulière d’un garde-chasse, d’un suisse d’église.
- Sangle servant à porter sur l’épaule des objets divers.
- Voici le récit complet : En rentrant tard du travail la veille, Quinz a attrapé l’appareil photo Zenit pendu par la bandoulière à un clou derrière la porte d'entrée, l'a ouvert, a marmonné quelque chose et l'a refermé d'un coup sec avant de le raccrocher. — (John Le Carré, L’héritage des espions, traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) par Isabelle Perrin, Le Seuil, 2018)
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destinataire
- Personne à qui est destiné quelque chose.
- Le destinataire du sulfatage ce jour-là est un général à la trogne taillée à coups de serpe habitant une villa cossue du Beau-Fraisier. — (Serge Kastell, Le Maquis rouge : l’Aspirant Maillot et la guerre d’Algérie, 1956, L’Harmattan, 1997, page 236)
- (En particulier) (Plus courant) Personne qui doit recevoir un message, un courriel, une lettre, un paquet expédiés par une autre personne.
- Quand tu as des lettres de condoléances à expédier, ne tarde jamais, sinon le destinataire ne sait même plus de qui il s’agit. — (San-Antonio, Réflexions définitives sur l’au-delà, S-A 9 , Fleuve noir, 2000)
- On ne trouve pas la destinataire de cette lettre.
- (Linguistique) Auditeur ou lecteur, celui ou celle qui reçoit le message d’un locuteur.
- En linguistique, l’énonciation est l’acte individuel de production d’un énoncé, adressé à un destinataire, dans certaines circonstances.
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bifilaire
- (Technique) Qui contient deux fils.
- Une ligne bifilaire est une ligne de transmission constituée de deux fils parallèles séparés par un isolant.
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copropriétaire
- Celui, celle qui possède par indivis avec un ou plusieurs autres une propriété.
- La juridiction peut condamner le copropriétaire défaillant au paiement des provisions restant à courir sur l’exercice en cours, telles que résultant du budget prévisionnel approuvé au début de l’exercice. — (Philippe Cléon, Copropriété, mode d’emploi: les guides Cléon 2007-2008, 2007)
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abstraire
- (Transitif) Considérer isolément par abstraction des choses qui sont unies.
- Bébé abstrait le bleu de plusieurs jouets bleus, mais ne lui parlez pas d’abstraire.
- Remarquez même que ces deux opérations opposées, concraire et abstraire, se trouvent toujours réunies, et sont nécessaires toutes les deux dans la formation de toute idée composée quelconque ; car toutes les fois que je forme une nouvelle idée avec divers élémens pris çà et là, si je sépare chacun de ces élémens de circonstances que je néglige parce qu’elles ne sont pas nécessaires à mon objet, si je les abstrais, en même temps je les réunis, je les concrais pour en former l’idée nouvelle. Ainsi j’abstrais et je concrais en même temps, ou plutôt ce que j’abstrais d’un côté je le concrais de l’autre ; c’est pourquoi je n’aime pas beaucoup ces mots abstraire et concraire. — (Antoine Destutt de Tracy, Élements d’idéologie, an XII (1805))
- M. Laporte dit que l’on abstrait lorsqu’on pense à l’état isolé ce qui n’est point fait pour exister isolément. Le concret, par opposition, est une totalité qui peut exister par soi seule. — (Jean-Paul Sartre, L’Être et le Néant, Gallimard, « Tel », 2000, page 37)
- Abstraire l’accident du sujet, de la substance.
- En algèbre, on abstrait la quantité, le nombre de toutes sortes de sujets.
- (Pronominal) Se plonger dans la méditation ou dans la rêverie, n’avoir de pensée et d’attention que pour l’objet intérieur qui occupe.
- Je vais m’abstraire dans le travail ! — (Franquin, Gaston — Gala de gaffes à gogo, éditions J.Dupuis Fils, 1973, page 36)
- Il a une telle faculté de s’abstraire qu’il travaille au milieu du bruit.
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caractère
- Empreinte, marque, figure tracée sur une surface quelconque avec une plume, un burin, un ciseau ou de toute autre manière, et à laquelle on attribue une signification. Note : Se dit particulièrement des lettres et autres figures dont on se sert dans l’écriture ou dans l’impression.
- J’aimerais autant que vous me dissiez que l’Iliade d’Homère, ou la Henriade de Voltaire est un résultat de jets fortuits de caractères. — (Denis Diderot, Pensées philosophiques, texte établi par J. Assézat, Garnier, 1875-77)
- Ce qui m’étonne, c’est que le propriétaire dudit bouquin ne semble pas le lire de droite à gauche. Est-ce qu’il ne serait pas imprimé en caractères chinois ? — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre VI, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892, Page:Verne - Claudius Bombarnac.djvu/72)
- La littérature tatare et kiptchake (ou ancien tatar) en caractères arméniens constitue une part intégrante de la culture arménienne et possède une valeur philologique certaine. — (Claude Mutafian, Arménie, la magie de l'écrit, Centre de la Vieille Charité , éd. Somogy, 2007, page 338)
- (Imprimerie) Type dont se servaient les imprimeurs.
- Il fabriqua, en 1621, des poinçons pour former des caractères hébreux, chaldaïques, syriaques, arabes, grecs et allemands, et pour les lettres fleuries, les notes de musique, les vignettes et les fleurons, et rendit public, durant cette année, un cahier d'épreuves de ces caractères, qu'il avait gravés. — (« Jean Jannon », dans Biographie ardennaise ou Histoire des Ardennais qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs actions, leurs vertus et leurs erreurs, par Jean-Baptiste-Joseph Boulliot, Paris, 1830, vol. 2, page 56)
- On appelle caractère, en typographie, toute lettre ou signe quelconque qui se trouve en relief à l’extrémité d’un petit parallélipède [sic] de métal fondu, ou d’un morceau de bois, si ce sont des lettres destinées aux affiches. — (Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, 1866-1877 → consulter cet ouvrage, tome 3, page 350, article « Caractère »)
- Caractères neufs. — Caractères d’imprimerie. — Graver, fondre des caractères.
- Caractère usé.
- La force de corps, l’œil d’un caractère.
- (Par métonymie) (Imprimerie) Ensemble des types d’une même famille.
- Garamond est le caractère littéraire français par excellence depuis François Ier. — (Emmanuel Hocquard, Le cours de Pise, POL Éditeur, 2018, page 82)
- Ce caractère n’a pas encore servi.
- Ce caractère est bon, est mauvais.
- (Par analogie) (Informatique) Donnée qui représente un élément de texte selon un système de codage.
- Caractère alphanumérique, de contrôle, spécial, imprimable.
- Les 128 caractères du code ASCII.
- Une requête SQL se termine toujours par le caractère « ; ». — (Nicolas Larrousse, Création de bases de données, Pearsons, 2006)
- (Par ellipse) (Programmation) Type de donnée existant dans certains langages de programmation, contenant un caractère.
- Une variable caractère.
- (Sciences) (Vieilli) Signe, abréviation utilisé dans une science, dans un art.
- Caractères algébriques, caractères astronomiques.
- (En particulier) (Chimie) (Vieilli) Signe dont les chimistes se servent pour représenter en abrégé les substances qu’ils emploient dans leurs opérations.
- Mission, autorité, pouvoir pour faire ou dire quelque chose.
- Il n’a pas caractère pour agir, il parle sans caractère.
- Ce qui distingue une personne des autres à l’égard des mœurs, de l’âme.
- Des observateurs mal informés ont pris cela pour du charme, ou même pour une faiblesse de ce qu’ils croyaient être le caractère autrichien. C’était faux ; il est toujours faux de vouloir expliquer les phénomènes d’un pays à travers le caractère de ses habitants. Car l’habitant d’un pays a toujours au moins neuf caractères : un caractère professionnel, un caractère de classe, un caractère sexuel, un caractère national, un caractère politique, un caractère géographique, un caractère conscient, un inconscient, et peut-être même encore, un caractère privé ; il les réunit dans sa personne, mais s’en trouve dissocié, et n’est plus finalement qu’un petit vallon creusé par cette multitude de cours d’eau, vallon dans lequel ils viennent s’écouler pour en ressortir ensuite et remplir d’autres vallons avec d’autres ruisselets. C’est pourquoi tout habitant de la terre possède encore un dixième caractère, qui n’est rien d’autre que l’imagination passive d’espaces non encore remplis ; ce caractère donne à l’homme toutes ses libertés, sauf une : celle de prendre au sérieux ce que font ses autres caractères (neuf pour le moins), et ce qui leur arrive ; donc, en d’autres termes, la seule liberté, précisément, qui pourrait remplir cet espace. — (Robert Musil, L’Homme sans qualités, 1930-1932, traduction de Philippe Jaccottet, 1956, pp. 42-43)
- Les desservants peuvent, désormais, disparaître ; le peuple tiendra. Il tiendra, car il est, par caractère, obstiné ; car il vit groupé dans un rayon peu étendu. — (Auguste Billaud, La Petite Église dans la Vendée et les Deux-Sèvres, 1800–1830, Nouvelles Éditions Latines, 1961, page 594)
- La tête en l’air, qui suit à Oxford quelques cours de botanique, se prépare à devenir pasteur quand une chance imprévue s’offre à elle : on lui propose de partir, au titre d’homme de compagnie du capitaine Robert Fitz-Roy, âgé de vingt-six ans et au caractère difficile, pour un très long voyage d’étude. — (Jean d’Ormesson, C’est une chose étrange à la fin que le monde, 2010, ISBN 978-2-221-12336-2)
- Montrer un grand, un beau, un noble caractère.
- Force, vigueur de caractère.
- Trait de caractère.
- Caractère doux, gai, sérieux, sournois, triste, vindicatif, perfide, etc.
- Il y a des caractères difficiles à dompter.
- Le poète dramatique doit saisir, tracer, développer habilement les caractères.
- Garder, soutenir, diversifier les caractères.
- Faire sentir l’opposition des caractères.
- Comédie de caractère.
- (Par analogie) Tour d’esprit, qualité bonne ou mauvaise qui distingue un peuple des autres.
- Les étranges figures dont tout Mangarévien bigarrait sa peau […] lui donnaient un air martial et terrible, que ne démentait pas son caractère ; car il passait, avant sa conversion, pour le plus féroce insulaire de l’Océanie. — (Caret, Archipel de Mangaréva (Îles Gambier), dans Revue de l’Orient, 1844)
- Le caractère de cette nation est la légèreté, la fierté, etc.
- (Absolument) Force d’âme, fermeté.
- Il a montré, dans cette occasion, beaucoup de caractère.
- C’est un homme à caractère.
- N’avoir pas de caractère, être sans caractère, manquer de caractère.
- Expression, air expressif, personnel, original, en parlant surtout des figures peintes ou sculptées.
- Il y a du caractère, il n’y a point de caractère dans sa physionomie.
- Cette tête a un grand caractère, est d’un grand caractère.
- (Par extension) Expression musicale.
- Un beau caractère de tête.
- Cette ouverture n’a point de caractère.
- Ce qui est le propre d’une chose ; ce qui la distingue.
- Les rives de la Moselle sont vraiment pittoresques et réjouissantes au possible ; pour les artistes elles offrent un caractère tout particulier. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895)
- Vers le soir la tempête présentait des caractères cycloniques et je pris la cape, les amures à tribord, pour m’éloigner du centre de la dépression. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Le sol y est compact, souvent imperméable, marécageux par endroits, d’où le caractère mésohygrophile de la flore […] — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 14)
- Et s’il y a un judaïsme de rite aschkenazi, avec son caractère propre, qui le distingue nettement du judaïsme sefardi, ce n’est pas d’Allemagne qu’il est originaire, mais bien de France. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- À l’encontre des autres routes d’Europe, celles du Royaume Uni n’avaient jamais été soumises à aucun essai organisé de redressement et d’aplanissement, et c’est à cela sans doute qu’il faut attribuer leur caractère pittoresque. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 47 de l’édition de 1921)
- (Botanique, Géologie, Zoologie) (Au pluriel) Marque essentielle qui distingue une substance, une plante, un animal de tout autre.
- Dire quels sont les caractères d’une plante, d’un insecte.
- Caractères constants, variables.
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civière
- Dispositif muni de brancards sur lequel on porte à bras des fardeaux.
- (En particulier) (Secourisme) Dispositif destiné au portage des malades et blessés.
- François marchait près de la civière. On n'apercevait pas Lulu : elle avait le visage couvert d'un drap et la forme de son corps disparaissait sous un amas de couvertures étroitement bordées. Les brancardiers pressèrent l'allure. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 170)
- (Histoire) Anciennement, noble sans fief, du dernier ordre.
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tonnerre
- (Météorologie) Bruit de la foudre.
- Il est possible que les coups de tonnerre se produisent en raison du roulement du vent dans les cavités des nuages, comme c’est le cas dans nos viscères, […]. — (Épicure, Lettre à Pythoclès, traduction anonyme.)
- Bientôt les roulements d’un tonnerre lointain, se prolongeant dans ces bois aussi vieux que le monde, en firent sortir des bruits sublimes. — (François-René de Chateaubriand, Atala, ou Les Amours de deux sauvages dans le désert)
- Le tonnerre éclata avec une force épouvantable, un tourbillon de vent s’engouffra dans la salle en défonçant une fenêtre. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- De tradition ardennaise, la fête de l’Assomption est un jour d'orage. Ce dicton, aujourd'hui, se confirmera: le tonnerre commence de se faire entendre. — (Isabelle Rimbaud, Dans les remous de la bataille (Journal de guerre), vol. 1 : 28 juillet-28 août 1914, Le Mercure de France, 15 juillet 1916)
- (Vieilli) (Par métalepse) La foudre elle-même.
- Remarquez, d’autre part, cette tendance du tonnerre à choir non sur le clocher vieux, mais sur le clocher neuf ; […]. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Je fus arraché à mes pensées par un bruit semblable à celui du plus épouvantable ouragan. Il semblait que tous les arbres allaient être déracinés, et que le tonnerre allait tomber sur nous — (François-Auguste Biard, Deux années au Brésil, 1862)
- Les éclairs sillonnaient les nuages sombres et je vis à quelque distance tomber le tonnerre. — (Sainte Thérèse de Lisieux, Manuscrits autobiographiques, Éditions de l’Office central de Lisieux, coll. Le Livre de Vie, Lisieux-Paris, 1962, page 50)
- (Sens figuré) (Par hyperbole) Manifestation bruyante, grondement.
- Un tonnerre d’acclamations s’ensuivit, et le prince Jean lui-même, dans son admiration pour l’adresse de Locksley, oublia pour un moment l’aversion que le yeoman lui avait inspirée. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Le curé de Melotte […] n’était plus craint. Ses foudres de carton, ses tonnerres lointains, l’évocation des bûchers infernaux, la promesse des félicités paradisiaques dans un éden, somme toute, passablement morne et fort problématique, ne faisaient plus guère frémir que quelques vieilles dévotes et les gosses de neuf à onze ans […] — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Armement) Endroit du canon d’un fusil, d’un pistolet où se met la charge et où se produit l’explosion au moment du tir.
- (Par extension) (Injurieux) Personne méprisable.
- -- Ce tonnerre de carabin-là mérite deux fois la mort ! — (Honoré de Balzac, L'Auberge rouge, 1831)
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allocutaire
- (Linguistique) Personne à qui s’adresse un énoncé.
- Sur le plan délocutoire, le locutif et l’allocutif représentent en effet la transposabilité dans le monde extérieur (chosalité) dont jouissent les deux éléments du monde subjectif, locuteur et allocutaire. — (Jacques Damourette, Édouard Pichon, Des mots à la pensée : essai de grammaire de la langue française, volume I, D’Artrey, Paris, 1930, page 367, § 308)
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confrère
- Celui qui fait partie d’une compagnie, d’une société religieuse, littéraire, artistique, etc., particulièrement quand il a été admis par les autres membres à en faire partie. — Note : Dans ce sens, il s’oppose à collègue.
- Le citoyen Tracy, mon collègue au Sénat, et mon confrère à l’Institut national, prouve, avec beaucoup de sagacité, que toute idée de corps extérieurs suppose des impressions de résistance, et que les impressions de résistance ne deviennent distinctes que par le sentiment du mouvement. — (Pierre Jean Georges Cabanis, Des premières déterminations de la sensibilité, dans les Œuvres complètes de Cabanis, Paris : Firmin Didot, 1824, vol.4, p.294)
- Mais que puis-je contre le doctissime confrère Joseph Bédier et de son collaborateur M. Hazard, pour lesquels […] les contes gallois où nous pensons trouver les originaux d’Yvain et de Perceval, « ne sont que des refaçons et des malfaçons des romans de Chrestien » ? — (Charles Le Goffic, Brocéliande, avec la collaboration de Auguste Dupouy, La Renaissance du Livre, 1932, p.102)
- (Par extension) Celui qui exerce la même profession libérale qu’un autre membre de ce métier.
- Ainsi, nul ne sait – sauf quelques confrères – que l’auteur du schéma d’origine de la « ville nouvelle » de l’Isle d’Abeau – fut un architecte–urbaniste nommé Claude Vignaud, et ceci quel que soit le jugement que l’on peut porter sur cette réalisation et ce qu’elle est devenue aujourd’hui. — (Jacques de Courson, Urbaniste, 2015, page 39)
- "C’est une avocate, parce qu’elle a fait son métier d’avocate, qui est ainsi traitée, s’est indigné le vice-bâtonnier de Paris, Basile Ader. C’est la négation de l’existence de la défense", a-t-il ajouté. Avec ses confrères, ils ont élu à l’unanimité Nasrin Sotoudeh "membre d’honneur" du barreau de Paris. — (Iran : le barreau de Paris soutient l'avocate Nasrin Sotoudeh et "ne la laissera pas tomber", francetvinfo.fr, 13 mars 2019)
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cornière
- (Par ellipse) (Architecture) Canal de tuiles ou de plomb qui est à la jointure de deux pentes de toit et qui en reçoit les eaux.
- (Art) Pièce de fer à deux branches qui sert à maintenir les angles d’un meuble.
- (Art) Une moulure en bois, en carton ou un profilé en métal dont la section forme un L.
- (Urbanisme) Partie couverte sous les arcades de la place centrale des bastides du sud-ouest de la France.
- Aller par les rues de Barzac, c’était plonger dans le marché. Il avait envahi tout l’espace, les places entourées de cornières et les moindres ruelles. — (Philippe Delerm, Quiproquo, nouvelle, supplément au magazine « Elle », 1999, page 33)
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ânière
- Celle qui conduit des ânes.
- Philémon s’exclama :— Il y a ici une ânière ici [sic]! Une personne du beau sexe ! A-t-elle de longs cheveux blonds ? Des yeux bleus ? Ou verts ? — (Frank Grenier, Passe-temps, Paris, Le Manuscrit, 2004)
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catilinaire
- (Antiquité) Discours de Cicéron contre Catilina.
- Cicéron convoque le sénat et prononce sa première catilinaire qui provoque la fuite de Catilina. — (François Dosse, L’Histoire, 2000)
- (Par extension) Diatribe contre une personne.
- Il réitère le droit d’un journaliste indépendant de traiter de tous les sujets, y compris religieux, et refuse de révéler l’identité de l’auteur de cette catilinaire qui portait ombrage à Sa Grandeur. — (Alain Otis et Jean Delisle, Les Douaniers des langues — Grandeur et misère de la traduction à Ottawa, 1867-1967, Presses de l’Université Laval, 2016, page 87)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.