Dictionnaire des rimes
Les rimes en : bienvenu
Que signifie "bienvenu" ?
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- Qui arrive à propos, que l’on accueille avec plaisir.
- C’est un homme qui est bienvenu partout.
- Vous ne seriez pas bienvenu à aller lui dire cela.
Mots qui riment avec "u"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "bienvenu".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : u , us , ut , uts , ûs , ût , ûts , ue et ues .
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venu
- Participe passé masculin singulier de venir.
- La question qui l’obsède est de savoir comment on en est venu au règne de la Terreur, quels sont les « principes » qui « ont scélératisé tant de têtes ». — (Les Lieux de mémoire III : Les France, sous la direction de Pierre Nora, 1992, page 746)
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comparut
- Troisième personne du singulier du passé simple de comparaître (ou comparaitre).
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déchue
- Féminin singulier de déchu.
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accouru
- Participe passé masculin singulier de accourir.
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vue
- Faculté de voir. Celui des cinq sens par lequel on perçoit la lumière, les couleurs et l’apparence extérieure des objets.
- Le sens de la vue.
- Avoir la vue perçante, subtile, la vue faible, courte, basse, trouble.
- Avoir bonne vue, mauvaise vue.
- Cela blesse, éblouit, réjouit la vue.
- Il perd la vue.
- Il est privé de la vue.
- Il a recouvré la vue.
- Jusqu’où les yeux peuvent apercevoir.
- La Girafe, excitée à fuir, se presse, s’emporte, et est bientôt hors de vue ; mais elle ne soutient point longtemps cet effort, qu’elle ressent comme une fatigue : […]. — (Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, Quelques Considérations sur la Girafe, 1827)
- […], il se remit en route et parvint à un autre escalier qui grimpait contre un rocher surplombant, d’où la vue s’étendait en enfilade sur l’immense majesté verte de la Chute du Fer à cheval. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 339 de l’édition de 1921)
- Quand on remonte de Toul vers le Nord-Ouest, le paysage n'est pas sans grandeur. Ce sont de larges creux boisés ; et la vue découvre à vingt ou trente kilomètres quelque crête plus sévère. — (Alain, Souvenirs de guerre, page 9, Hartmann, 1937)
- Organe des yeux et du regard.
- En général, la vue se heurte à des rochers serrés, à des amoncellements de prisons. — (Carl Einstein, Gravures d’Hercules Seghers (1585-1645), Revue Documents n°4, septembre 1929).
- Détourner la vue.
- Action de voir, perception de ce qui est à la portée du regard.
- Je suis incapable de rassembler deux idées ; votre vue m’a ébloui. Je ne pense plus, j’admire. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- Jimmy n'y avait pas pris garde au départ, mais la vue de ces galeries exerçaient sur lui une espèce de fascination. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Commerce) Moment de la présentation d’un document.
- Une lettre de change payable à vue : Au moment de sa présentation.
- Une lettre de change payable à tant de jours de vue : Tant de jours après sa présentation.
- (Par extension) Toute l’étendue de ce qu’on peut voir d’un certain lieu.
- La vue de ce château est très variée.
- Cette terrasse n’a qu’une vue bornée.
- Grande étendue de vue.
- Son appartement a vue sur la rue, sur les jardins.
- Une vue plongeante, rasante.
- Une vue de côté.
- (Architecture) Fenêtre, ouverture d’une maison par laquelle on voit sur les lieux voisins.
- Faire boucher, faire condamner des vues.
- Pourquoi avez-vous ouvert une vue sur mon jardin ?
- Servitude de vue.
- Ensemble d'ouvertures dans un casque par lesquelles le guerrier peut voir.
- L’armet est le casque le plus perfectionné; il est composé du timbre surmonté de la crête, de la vue, du nasal et du ventail, dont l'ensemble se nommait mézail, et du gorgerin. — (Auguste Demmin, Guide des amateurs d'armes et armures anciennes, Paris : Veuve Jules Renouard, 1869, page 297)
- (Peinture) Tableau, dessin, estampe, etc., qui représente un site, une ville, un monument.
- Vue de Rome.
- Il a acheté un recueil de vues de Grèce, d’Italie, de Suisse.
- La vue d’un pont, d’une ruine.
- Prendre, dessiner une vue.
- Vue cavalière, vue à vol d’oiseau : Vue conventionnelle qui représente un monument, une ville, un site tels qu’on pourrait les voir si on les considérait d’un point beaucoup plus élevé.
- (Sens figuré) Action par laquelle l’esprit connaît, découvre; manière d’envisager les choses.
- Rien n’est caché à la vue de Dieu.
- Il porte sa vue bien loin dans l’avenir.
- Les vues de l’esprit.
- Vues générales.
- Vues fines, ingénieuses.
- Vue confuse, bornée.
- Vues saines.
- Vues profondes.
- Dessein qu’on a ; le but ou la fin que l’on se propose dans une affaire.
- Cette supposition n’a rien d’improbable, car les vues ambitieuses des rois franks n’allaient guère au-delà de la perspective d’un gain immédiat et personnel ; […]. — (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 1er récit : Les quatre fils de Chlother Ier — Leur caractère — Leurs mariages — Histoire de Galeswinthe (561-568), 1833–1837)
- S'il est un domaine où les pays occidentaux doivent aussi se serrer les coudes, c'est celui de la lutte contre le terrorisme. Forme de guerre moderne, ce dernier joue de la peur pour imposer ses vues. — (Alain Redslob, La traversée de la Seine : De Matignon à l’Élysée ?, Éditions France-Empire, 1987, chap. 4 , §. 3)
- Dans quelle vue a-t-il fait cela ?
- Faire toutes choses dans la vue de Dieu, dans la vue de son salut.
- Entrer dans les vues de quelqu’un.
- Avoir une chose en vue : Se la proposer pour objet.
- Il n’a que son intérêt en vue.
- Borner ses vues à telle chose : N’avoir pour objet que telle chose.
- (Au pluriel) Desseins.
- Refuser de discuter était impolitique : […]. Le mieux était de paraître entrer dans les vues de l’adversaire, d’avoir l’air d’hésiter entre les deux solutions proposées, […]. — (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Ainsi, nous serons débarrassés du petit Cinq-Mars, qui gêne nos vues sur Mlle Marion... — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Bases de données) Synthèse d'une requête d'interrogation de la base.
- (Canada) (Populaire) (Désuet) Film.
- Aller aux vues. — Aller au cinéma.
- C'est arrangé avec le gars des vues.
- (Informatique), Catégorie de fonctions du patron MVC (modèle-vue-contrôleur). Elle regroupe toutes les fonctions utiles à l'affichage client, elle est généralement retourné par le contrôleur.
- (Internet) Pour une vidéo, visionnage, visionnement de celle-ci, souvent dans une optique statistique.
- Les sites de partage de vidéos calculent le nombre de vues de chacune d’entre elles.
- (Chasse) Moment de la chasse où l’on voit la bête chassée.
- Ce qu'on entend par vue est voir passer la bête que l'on chasse, et, pour marquer aux chiens et aux chasseurs qu'on la vient de voir, on sonne le ton qui suit et qu'on appelle vue; mais il faut être bien sûr, avant de le sonner, que c'est elle même et qu'il n'y a point de change.— (Jean-Baptiste-Jacques Le Verrier de La Conterie, L'école de la chasse aux chiens courants; ou; Vénerie normande, 1763.)
- (Chasse, Musique) Ton de chasse que l’on sonne pour indiquer qu’on a vu l’animal chassé.
- Celui d’entre eux qui le verra passer et qui sera sûr de lui sonnera une vue pour tranquilliser le piqueux qui est aux chiens, et lui indiquer la route que prend son cerf : les autres, entendant cette vue ou crier taïaut, rompront ceux des chiens qui seraient dans le désordre du change, et les feront rallier à ceux qui chassent le droit.— (Jean-Baptiste-Jacques Le Verrier de La Conterie, L’école de la chasse aux chiens courants; ou; Vénerie normande, 1763.)
- Chaque fois qu’un chasseur voit la bête de meute, il doit sonner la vue; mais il faut être certain que c'est bien la bête de meute; s’il s’avisait de sonner la vue sur le change il embrouillerait singulièrement la question.— (Elzéar Blaze, La musique de chasse, La France musicale, 1842.)
- Lorsque l’on voit le cerf par corps, on crie: tayau, hau, tayau et l'on sonne la vue; mais si l'on ne revoyoit que du pied, on crie: vaulcelets, vauleci-fuyant, il-dit-vrai, vaulcelets et l’on sonne la vue du vaulcelets.— (Charles J. Goury de Champgrand, Traité de vénerie, et de chasses, 1769.)
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inattendue
- Féminin singulier de inattendu.
- L’une d’elles, inattendue, est une certaine libération par rapport à la Loi en tant qu’écrit qu’il faudrait talmudiser à l’infini. — (Daniel Sibony, Nom de Dieu. Par-delà les trois monothéismes, 2017)
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absolu
- Complet ; sans restriction.
- C’est dire que nos banques devraient cesser de vivre sous l’empire d’un monopole aussi absolu qu’injuste et funeste. — (Michel Gustave Partounau du Puynode, De la monnaie, du crédit et de l’impôt, page V, 1853)
- Le droit de justice des seigneurs hauts justiciers était absolu. Il emportait la plénitude de la juridiction civile et criminelle, limitée seulement par les cas royaux. — (Alfred Franklin, La vie privée d’autrefois - La vie de Paris sous Louis XV devant les tribunaux, Paris, Plon, 1899, page 9)
- Nécessité absolue.
- Commandement absolu.
- (Politique) Qui a le pouvoir absolu ; qui est souverain, sans contrôle, en parlant d’une autorité, d’un État.
- Et même au bled el-makhzen, où le Sultan règne en autocrate absolu, les révoltes contre son autorité ne sont pas rares. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 10)
- Impérieux ; entier.
- […] et ils savent combiner, dans leurs discours pompeux, fougueux et nébuleux, l’intransigeance la plus absolue avec l’opportunisme le plus souple. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap. IV, « La grève prolétarienne », 1908, page 159)
- Cet homme est absolu dans tout ce qu’il veut.
- Parler d’un ton absolu.
- Un caractère absolu.
- Total, sans exception.
- Une impossibilité absolue.
- Il y a peu de vérités absolues.
- C’est le calme absolu.
- « En plaçant le principe de l’autonomie au cœur de son projet politique, la CAQ s’inscrit dans une lignée qui, au cours de l’histoire, a fait de la défense des intérêts vitaux du Québec une priorité absolue. » « Absolue » : vous avez bien lu. — (Antoine Robitaille, L’autonomisme rabougri de Legault, Le Journal de Québec, 15 décembre 2020)
- (Chimie) Pur, en parlant d’un alcool.
- (Linguistique, Mathématiques, Philosophie, Physique) Qui n’est pas relatif, qui fait sens par lui-même et non par rapport à quelque chose.
- Il serait toutefois désirable que le constructeur étalonnât chaque instrument avec un pyrhéliomètre donnant des valeurs absolues. — (Journal de physique théorique et appliquée, Société française de physique, 1913, page 262)
- « Homme » est un terme absolu, « père » est un terme relatif.
- Le zéro absolu est la température théorique la plus basse pouvant exister ; il vaut environ -273.15 degrés Celsius.
- (Linguistique) Dans lequel le complément habituel ou logique est absent, en parlant de l’emploi d’un verbe ou d’un nom.
- Dans « il mange bien, il boit bien », « mange » et « boit » sont d’un emploi absolu.
- (Linguistique) Qui n’est régi par aucun mot exprimé dans la proposition, en parlant d’un ablatif ou d’un génitif.
- (Cosmologie) Qui est indépendant de tout repère conventionnel.
- (Littérature) Groupe ayant pour visée le renouveau du genre.
- (Philosophie) Qui a en soi sa raison d’être et qui n’a besoin ni pour être conçu ni pour exister d’aucune autre chose.
- L’Être absolu de qui tout dépend, c’est à dire à quoi tout autre être est relatif : Dieu.
- Autre sens philosophique: est absolu ce qui n’est corrélé à rien d’autre que lui-même pour exister. C’est la thèse de l’archifossile que développe Quentin Meillassoux dans Après la finitude[2], où il écrit: "Nous devons saisir comment la pensée peut accéder à un absolu: à un être si bien délié (sens premier d’absolutus), si bien séparé de la pensée, qu’il s’offre à nous comme non-relatif à nous - capable d’exister que nous existions ou non."
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élut
- Troisième personne du singulier du passé simple de élire.
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nimbus
- (Météorologie) Nom donné à une couche épaisse et longue de nuages d’un gris plus ou moins foncé, d’où tombe de la pluie ou de la neige.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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écu
- (Armement) Bouclier que portaient autrefois les chevaliers.
- […] le chevalier se couvrit la tête de son casque, passa son écu au bras gauche, sauta sur le rivage, tira son cheval après lui, s’élança en selle […] — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- (Par extension) Armoiries, puisque celles-ci ornaient les boucliers des chevaliers.
- Son écu est parti, coupé, tranché, écartelé. L’écu de France.
- Moi, Henri II de Bourbon, prince de Condé, bien que je sois de la famille royale, bien que mon écu porte les trois fleurs de lys, je ratifie le choix qui vient d’être fait, et salue M. le duc d’Angoulême pour notre roi légitime. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Par extension) (Numismatique) Monnaie d’or ou d’argent frappée aux armes du souverain qui l’émettait.
- D’ailleurs il ne pense pas à Modeste, cet écu de cent sous fait homme ! — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- À propos, continua le roi, n’était-ce pas dix mille écus que vous deviez toucher de M. de Guise au cas où vous tueriez l’amiral ? — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre III)
- L’argent ! ce mot retentissait à mes oreilles, toutes les minutes. Je n’entendais jamais que le tintement de ce mot qui, à la fin, avait pris comme une sonorité d’écus remués. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- « Je t’envoie également cent écus romains pour le plaisir des doigts. La frappe est infiniment plus belle que celle des écus français. » — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, pages 260-261)
- (Désuet) Ancienne monnaie de compte populaire.
- À la foire, les Quarréens calculent encore par pistole (monnaie de compte de dix fr.) et par louis de vingt-quatre francs. L’écu de six francs et le demi-écu ont disparu : ils appartenaient au système duodécimal ; le louis de 24, du même système, devrait disparaître aussi. — (Abbé Guignot, Essai sur Quarré-les-Tombes ; ses sarcophages mérovingiens et sa station préhistorique, impr. Bousrez, Tours, 1895, page 41)
- (Désuet) Appellation populaire des pièces de cinq francs frappées jusqu'en 1878.
- — Vous avez raison, dit Marsillat, et je suis bien fâché de n’avoir que cinq francs à joindre à votre aumône. Halte-là, Mylord, ajouta-t-il après avoir déposé son écu dans la main de la petite paysanne, et en voyant que sir Arthur se fouillait à son tour. Vous n’avez parié que cinq sous, et vous ne devez pas mettre davantage à l’offrande. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Je reçois de nombreuses piécettes d’argent et quelques beaux écus de cinq francs. Je m’empresse quelques jours plus tard de les porter à la Caisse d'épargne. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 73)
- (Sens figuré) Marque quelconque en forme de blason.
- Une indéniable sérénité se reflétait sur ses traits. Peut-être était-ce l’apaisante influence du cigare dont la bague rouge, ornée d’un somptueux écu gaufré d’or, indiquait sans discrétion le prix. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- (Sens figuré) (Au pluriel) Richesse.
- Avoir des écus.
- Format français de papier défini par l'AFNOR avec les dimensions suivantes : 40 × 52 cm.
- (Comptes) Acronyme de l’anglais European Currency Unit (Unité de Compte Européenne ou UCE, en français) et qui servit de référence monétaire avant l’introduction de l’euro. Son symbole est ₠ (Unicode U+20A0), son code ISO 4217 ECU.
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courut
- Troisième personne du singulier du passé simple de courir.
- Il rentra dans la remise, saisit un rusquier, en changea deux hameçons ; dans un vieux sac, il sortit une palangre et courut à la cuisine chercher une miche de pain, puis reprit le chemin des Bélugues. — (J.-P. Eveno, Retour à Contandré, éditions Publibook, Paris, 2005 (changeât corrigé en changea))
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atténue
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe atténuer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe atténuer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe atténuer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe atténuer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe atténuer.
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entrebattu
- Participe passé masculin singulier du verbe entrebattre.
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échue
- Participe passé féminin singulier de échoir.
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détenue
- Femme détenue.
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crépue
- Féminin singulier de crépu.
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blocus
- (Militaire) Siège d’une ville, d’un port, d’une position, d’un pays pour lui couper toute communication avec l’extérieur.
- Blocus maritime, naval, interruption de toute communication entre la haute mer et une côte ennemie.
- C'est le blocus continental qui a donné naissance à l'importante fabrication du sucre de betterave ; on sait que cette mesure décrétée, par Napoléon Ier, le 21 novembre 1806, avait pour but d'exclure complètement les Anglais du continent européen, et d'entraîner la ruine de leur commerce en les empêchant d'écouler les produits de leur industrie. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 121)
- Pour faire le blocus de Monaco, il suffit de deux panneaux de sens interdit. — (Charles de Gaulle)
- Des valeurs sûres demeurent : Cuba qui lutte encore et toujours contre le plus long blocus de l’histoire de l’humanité, le Venezuela qui subira le test des élections législatives dans quelques semaines, le Nicaragua qui doit en ce moment entreprendre la phase de récupération après le passage dévastateur du cyclone tropical Èta. — (Jacques Lanctôt, « Qu’est-ce qui changera en Amérique latine avec Joe Biden? », Le journal de Montréal, 13 novembre 2020)
- (Économie) Embargo.
- Le blocus de Cuba.
- Encerclement.
- On était en train de construire, en face de la fenêtre de Christophe, une maison à six étages, qui supprimait la vue et achevait le blocus autour de lui. — (R. Rolland, Jean-Christophe, Dans la maison, 1909)
- Blocage, action de bloquer.
- Si la double inconscience immobilise les partenaires dans le blocus d'une fausse relation, et si la conscience unilatérale déverrouille ce blocus, la double conscience, elle, doit être considérée comme jeu dialectique infini. — (Jankélévitch, Le Je-ne-sais-quoi et le presque-rien, 1957)
- (Belgique) Période sans cours dans l’enseignement supérieur et l’enseignement universitaire qui permet aux étudiants de préparer leurs examens.
- Je suis en blocus à partir de samedi prochain.
- J'étudie 8 à 10 heures par jour en blocus.
- (Haïti) Embarras de circulation, embouteillage.
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lapsus
- (Linguistique) Erreur involontaire qui fait dire à une personne autre chose que ce qu’elle avait prévu d’exprimer.
- Nous sommes foudroyés, dit-il. Il voulait dire « fourvoyés », mais c'était là un lapsus léger et que rendaient excusable, d'ailleurs, ces circonstances exceptionnelles. — (Georges Courteline, Train 8 h 47, 1888)
- Un lapsus, une faute de prononciation, le soufflet sur la joue d’un clown, peuvent créer un accès irrésistible avant qu’aucun couple comparatif de concepts ait eu le temps d’intervenir. Le rire a jailli avec la rapidité du réflexe ; il est souvent aussi véloce que le geste d’un instinct élémentaire. — (Lucien Fabre, Le Rire et les rieurs, Gallimard, Paris, 1929, page 43)
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embattu
- Participe passé masculin singulier du verbe embattre.
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zut
- Crase[1] de zest et flûte ;
- Formé[1] d’un z de liaison et de ut/hut attesté en 1791 : Allons, allons, hut! pas de ça — (Le Véritable P. Duchesne f., Grand compliment), qu'il aille à Charenton, et hut. — (Martainville, Une Demi-heure de cabaret, 1804), Sais-tu la musique ? eh bien ut. Ut, zut serait une corruption du latin ut, formule de souhait dans l'argot des typographes : Ut […] C'est le premier mot du souhait que se faisoient en buvant les anciens imprimeurs […] : Ut tibi prosit meri potio (« Que grand bien vous fasse ce bon vin pur »). Par abréviation l'on se contenta ensuite du mot ut. — (Gattel, 1797)
- Littré[2] mentionne un plus ancien zot qui est dans diablezot.
- Il serait purement onomatopéique[3], comme pft, pfuit ; voir zou.
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malotru
- Celui qui est mal élevé, grossier.
- Sur ce, je me vois dans l’obligation de vous prévenir que vous êtes un fier malotru, et que je vais déposer ma plainte chez le commissaire. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- Beaucoup de gens sont venus à la rescousse, on me disait que j’avais tort de ne pas aller à Guermantes, que je me donnais l’air d’un malotru, d’un vieil ours. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio n° 1924, 1987, page 126)
- Un jour, j’expliquais que malotru, au XVIIe siècle, ne signifiait pas mal élevé, mais mal fait, mal bâti, du latin malum astrum, né sous un mauvais astre.Les mains de Caronet semblaient s’affairer sous la table. D’abord je fis semblant de ne pas le voir. Je lançais une première citation : Le chevalier de Lorraine est très malotru et très languissant : il aurait l’air d’être empoisonné, si Mme de Brinvilliers eût été son héritière. (Mme de Sévigné.) — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 31)
- Soudain, un malotru parut, arracha la bouteille de la bouche de Nicole, en but le quart, puis, d’une façon qu'on voit tout le temps au cinéma, se versa le reste sur la tête. — (Réjean Ducharme, L’hiver de force, Gallimard, 1973, page 88)
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consensus
- Accord tacite, ou sans opposition catégorique, des différentes parties d’une discussion sur un sujet déterminé.
- [...] En revanche, lorsque sur un même thème, les résultats débouchent sur des conclusions convergentes, on parle alors de consensus. Ce terme est préférable à celui de « vérité » car un consensus est toujours susceptible d'être remis en question par d'autres études. — (André Zylberberg (Directeur de recherche au CNRS), « L'économie n'est pas une question d'opinion », La Croix, 19 septembre 2016, page 4)
- La prise de décision par consensus a été souvent présentée comme une innovation sociale et administrative prometteuse. — (Marie-France Turcotte, Prise de décision par consensus, 1997)
- (Par extension) Accord d’une forte majorité de la population, de l’électorat.
- Cette théorie explicative fait consensus dans la communauté scientifique.
- (Physiologie) Accord de plusieurs organes dans l’accomplissement d’une fonction vitale.
- N'attendez pas, car l’antitoxine perdra toute efficacité dès le moment où le consensus symptomatique se sera déjà produit. De même que vous ne pouvez, par le traitement de Pasteur, arrêter la rage après son éclosion, de même vous ne pouvez sérothérapiquement guérir le tétanos déclaré. — (L. Landouzy, Les Sérothérapies, Paris : chez Georges Carré & C. Naud, 1898, page 39)
- (Informatique) Accord d'un certain nombre de processus sur une valeur unique.
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accru
- (Horticulture) Rejeton produit par la racine.
- Le ravin de l’oued, pas celui titubant sous le lupanar où lui l’accru, rejeton informe des racines, il n’écrira pas l’histoire à coups de migrations successives, de pousse initiatique. — (Abdelkader Djemaï, Saison de pierres, 1986)
- II est des arbres qui se multiplient beaucoup plus facilement par des accrus que d’autres : ainsi le peuplier grisard, l’orme, le prunier en fournissent beaucoup plus que le chêne, que le frêne, que le poirier. — (Tessier, Thouin & Bosc, Encyclopédie méthodique, Tome 7, 1821)
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indue
- Féminin singulier de indu.
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citrus
- Agrume.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.