Dictionnaire des rimes
Les rimes en : biecourt
Mots qui riment avec "our"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "biecourt".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : our , ours , ourt , ourts , ourd , ourds , oure , oures , ourre , ourres , ourg et ourgs .
- hericour
- attricourt
- sapicourt
- angicourt
- arrembecourt
- bazicourt
- framecourt
- barricourt
- anchenoncourt
-
détour
- Action de s’écarter du chemin direct.
- Les tourelles connues de deux ou trois châteaux voisins lui faisaient, pour les éviter, décrire quelques détours, puis il se perdait dans la campagne ou dans la forêt, très loin, au diable vert. — (Alphonse de Châteaubriant, Monsieur des Lourdines, chap.1, 1910)
- Après le diner M. B., le ministre plénipotentiaire honoraire, me pris à part pour me consulter sur la possibilité de faire un détour pour éviter « cette Moulouya ». — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 268)
- Endroit où un chemin change de direction.
- Il y a un détour à droite, à gauche.
- Les détours d’un labyrinthe.
- Se perdre dans les détours d’un souterrain.
- (Sens figuré) Les détours du cœur, les replis secrets du cœur.
- Chemin qui éloigne du droit chemin.
- N’allez pas par là, vous prenez un trop grand détour.
- C’est un détour de plus d’une lieue, il y a plus d’une lieue de détour.
- (Sens figuré) Longueur, digression inutile.
- Il est revenu, pour un long détour, à sa première hypothèse.
- (Sens figuré) (Surtout au pluriel) Discours dans lesquels on ne s’exprime que d’une manière indirecte, par crainte ou par ménagement, par délicatesse, etc.
- Pourquoi ces détours ? Parlez-moi franchement.
- Prendre des détours, de grands, de longs détours.
- Parler sans détour, sans aucun détour.
- Sorte de biais, de moyen adroit, de ruse, de subtilité, pour éluder quelque chose, pour venir à bout de ce qu’on veut faire.
- Je connais ses tours et détours.
- User de détours.
- — Vous connaissez tous les tours et les détours de la tentation, vous ne vous laisserez plus prendre. — (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet (1931))
- (Rare) (Au pluriel) Environs.
- Certes des boqueteaux peuvent être rencontrés aux détours de Gollainville avec les bois de Châteaugay, près de Fresnay-les-Chaumes avec les bois de Bel-Ebat tous proches, ou vers Fromonvilliers et Baccon. Mais la tendance reste à la rareté de la végétation. — (Bruno Martinet, Maisons et paysages du Loiret, Éditions Créer, 1988, page 37)
- goncourt
-
bourbourg
- Synonyme de poule de Bourbourg (race de poules).
- ablaincourt
- blour
-
tour
- Construction élevée, cylindrique, carrée ou polygonale.
- Dans certains cas, le corps du moulin est fixe et forme une tour en maçonnerie, sur laquelle peut tourner la toiture en entraînant avec elle l'arbre et les ailes. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 114)
- De style ogival flamboyant, à ornementation très fouillée, surtout dans la façade et les tours, ses arcs-boutants, ses clochetons, ses pinacles gothiques sont remarquables. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1895)
- Les bases des tours visigothes sont carrées ou ont été grossièrement arrondies pour recevoir les défenses du Ve siècle. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- La loge du concierge figure une tour carrée, avec une plate-forme à créneaux, garnie d'échauguettes. — (Octave Mirbeau, Le gamin qui cueillait les ceps, dans La vache tachetée, 1918)
- Un adolescent est retiré de la file. Juste avant qu'une forte détonation venue d'une tour militaire l’envoie bouler sur l’asphalte, la tête broyée par une balle de mitrailleuse. — (Calixte Baniafouna, Devoir de mémoire, page 160, L'Harmattan, 2001)
- (Histoire, Militaire) Machine de guerre que les Romains attachaient sur le dos des éléphants de combat et dans lesquelles ils plaçaient ordinairement des archers.
- (Échecs) Pièce du jeu d’échecs, de la forme de la construction du même nom (1), pouvant se déplacer horizontalement et verticalement et située au début du jeu dans les angles de l’échiquier.
- Le roi, en rocquant, ne doit sauter que deux cases, c'est à-dire, que la tour avec laquelle il rocque, se mettra sur la case attenant immédiatement au roi, et celui-ci, sautant par dessus, se placera de l'autre côté de la tour. — (Hilaire Le Gai, Almanach des jeux : Académie nouvelle, Paris : Passard, 1853, page 168)
- Volontiers, comme il faisait naguère aux échecs, il eût donné la tour à l’adversaire, et, comme si l’événement tout à coup lui faisait le gain trop facile et désintéressait tout son jeu, il sentait qu’il n’aurait de cesse qu’il n’eût poussé plus loin le défi. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
- (Industrie) Appareil vertical de forme généralement cylindrique.
- Tour de dialyse.
- Tour de lavage.
- (Informatique) Boîtier d’ordinateur non portable.
- (Sport) Construction supportant les différents plongeoirs.
- Une tour de plongeons.
- (Héraldique) Meuble représentant le bâtiment du même nom dans les armoiries. Elle est généralement représentée ronde mais peut aussi être carrée. Elle présente généralement une porte pouvant être ouverte ou fermée, deux ouvertures ouvertes ou non et trois créneaux. Quand on s’éloigne de ces éléments, il est préférable de le spécifier dans le blasonnement. Elle est dite ouverte quand la porte est d’un autre émail, ajourée quand les fenêtres sont d’un autre émail, crénelée de n pièces quand le nombre de créneaux est différent de trois, girouettée quand elle porte une girouette, hersée quand la porte est remplacée par une herse, maçonnée quand les joints sont d’un émail particulier et donjonnée quand elle porte des donjons (il faut en préciser le nombre). À rapprocher de beffroi, donjon et phare.
- D’azur à trois tours d’argent, maçonnées de sable, mal ordonnées, qui est de la commune de Beaufort de Savoie → voir illustration « armoiries avec 3 tours »
- angecourt
- daillancourt
- beaulencourt
- arnicourt
- bacourt
- chauffecourt
-
rebours
- Sens contraire de ce qui est ou de ce qui doit être.
- (Principalement) Contre-poil des étoffes.
- Prendre le rebours d’une étoffe pour la mieux nettoyer.
- Contre-pied, contraire de ce qu’il faut.
- Vous n’expliquez pas bien cela, c’est tout le rebours de ce que vous dites.
- Il faut prendre tout le rebours de ce qu’il dit. Tout ce qu’il fait est le rebours du bon sens.
- goyencourt
-
contour
- Limite externe de la surface d’un corps, surtout en parlant des objets arrondis.
- Le vieillard appartenait aux modèles affectionnés par les mâles pinceaux de Schnetz ; c’était un visage brun dont les rides nombreuses paraissaient rudes au toucher, un nez droit, des pommettes saillantes et veinées de rouge comme une vieille feuille de vigne, de contours anguleux, tous les caractères de la force, même là où la force avait disparu ; ses mains calleuses, quoiqu'elles ne travaillassent plus, conservaient un poil blanc et rare ; son attitude d’homme vraiment libre faisait pressentir qu’en Italie il serait peut-être devenu brigand par amour pour sa précieuse liberté. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- Ces montagnes, en raison de leur constitution géologique, sont plus que n'importe quelles autres soumises à l'influence de l'érosion. Les Basses-Alpes s'usent, s'écroulent lentement, modifient leurs contours, tendent à s'aplanir. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Silhouette, profil, périmètre, ligne de délinéation.
- À contre-lumière, elle était difficilement identifiable. Sa silhouette montrait les contours d'une longue robe descendant jusqu'aux chevilles, une écharpe autour du cou et une épaisse tignasse tombant sur les épaules. — (Patrick Sant-Anna, Les naufragés du destin, Publibook, 2011, page 109)
- Des contours dessinés avec précision.
- Tracer des contours.
- Enceinte.
- C'est seulement sous Charles II que le sénéchalat prend ses contours définitifs. — (Riccardo Rao, Les grands officiers dans les territoires angevins / I grandi ufficiali nei territori angioini, Publications de l’École française de Rome, 2016, p. 135)
- Le contour d’une forêt.
- (Suisse) Virage.
- (Cartographie) Trait délimitant une surface[1].
- (Cartographie) Trait ou ligne de changement de couleur ou de valeur d'un graphisme, qui en délimite l'ensemble ou des éléments[1].
-
sourd
- Dont l’acuité auditive est diminuée de façon importante ou totale, en parlant d'une personne ou d'un animal.
- Elle s’y installait dès juillet, sous la garde d’une sœur aînée de son père, tante Clara, vieille fille sourde qui aimait aussi cette solitude parce qu’elle n’y voyait pas, disait-elle, les lèvres des autres remuer et qu’elle savait qu’on n’y pouvait rien entendre que le vent dans les pins. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Devenue totalement sourde, cette cagole de Catherine ne leur prêtait nulle attention. Un mince sourire flottait sur son visage et elle lisait. — (Maurice Lemoine, Les cités interdites, Éditions de l'Encre, 1987, page 129)
- Vieux... et sourd. Une catastrophe pour le chanteur, mais pas nécessairement pour l'homme. "Être sourd n'est pas un malheur quand on sait tout ce qui se dit : ce serait même un bonheur dans ce monde de fourberies", confiait-il avec sarcasme au cinéaste Fraser. — (La Presse canadienne, L'auteur-compositeur-interprète Raymond Lévesque est décédé, radio-canada.ca, 16 février 2021)
- (Sens figuré) Qui ne tient pas compte de ce qu'on lui dit, qui refuse de comprendre.
- […] il y a le nageur intrépide qui, sourd aux appels du maître baigneur, dépasse les limites du bain surveillé, gagne la pleine mer et est emporté par une lame de fond. — (Franc-Nohain [Maurice Étienne Legrand], Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
- Qui est peu sonore, qui rend un son étouffé.
- La pénombre le dissimulait, la rumeur sourde des vaches qui ruminaient dominait le bruit de sa respiration précipitée […] — (Louis Pergaud, « La Vengeance du père Jourgeot », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- […] et, à cet instant précis, le halètement sourd d’une locomotive et son cri rauque montant dans un jet de vapeur, m’emplirent d’un tel tumulte de sensations heurtées qu’eussé-je vu l’océan surgir et balayer de contraste le hideux mur de l’hôpital Lariboisière, ma stupéfaction n’aurait pas été plus profonde. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Pendant que les lames attaquaient mon vaillant navire et que leurs coups sourds faisaient résonner la coque qui vibrait et se plaignait sous les chocs, je restai allongé sur ma couchette […] — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Bientôt tes appels ne seront plus que rauquements de plus en plus sourds, beuglements de désespoir si fatigués qu’ils ne dépasseront plus ta gorge, étranglée de terreur […] — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Linguistique) Se dit d’un son du langage qui ne fait pas vibrer les cordes vocales.
- En français oral, les consonnes sourdes sont p, t, k, f s ʃ. Les autres sont dites sonores.
- (Sens figuré) Qui est peu sensible, qui se perçoit peu.
- Et, peu à peu, de la douceur primordiale, un peu timide et avide de tendresse de son caractère, montaient une sourde irritation, une rancœur et une révolte. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- Une colère sourde et terrible, qu’il tentait vainement de refréner, l’envahit et le domina. — (Louis Pergaud, « La Vengeance du père Jourgeot », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Lorsqu’au bout de quelques semaines Elhamy la remercia, avec une cordialité souriante, du bien qu’elle avait fait à son fils, une émotion sourde étreignit sa gorge. — (Out-el-Kouloub, « Zaheira », dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- (Art) Qualifie les tons qui manquent d’éclat.
- La violence de la lumière était encore atténuée par des rideaux en coton épais d’un bleu sourd. — (Joseph Kessel, Le Lion, Gallimard, 1958)
- (Sens figuré) (Péjoratif) Se dit de certaines choses qui se font secrètement, sans bruit, sans éclat.
- Or, cette année-là, comme les élections étaient fixées au 1er mai, il y eut dès le 1er avril, une propagande active et des menées sourdes de part et d’autre pour conquérir les douteux. — (Louis Pergaud, « Deux Électeurs sérieux », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Victime de l’hostilité d'Arago en France et de Humboldt en Allemagne, Paravey a la mentalité d'un persécuté. Il se plaint dès 1835 « de sourdes et odieuses manœuvres qui tendent sans cesse à se renouveler.» — (Jean-Claude Drouin, Un esprit original du XIXe siècle : le chevalier de Paravey (1787-1871), dans la Revue d'histoire de Bordeaux et du département de la Gironde, 1970, page 67)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.