Dictionnaire des rimes
Les rimes en : bicaméralisme
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "bicaméralisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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lambdacisme
- Variante de labdacisme.
- Lambdacisme : ce trouble concerne le "l". La pointe de la langue est en bas au lieu d’être en contact avec les incisives supérieures ou les alvéoles. Les bords latéraux de la langue touchent les prémolaires. (PRS du Nord-Pas-de-Calais)
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défaitisme
- Fatalisme, pessimisme qui tient la défaite pour certaine et préfère rendre les armes —et être défait— plutôt que d’engager le combat et tenter la victoire.
- L’Union européenne, cédant au défaitisme, estime qu’il n’est plus possible de l’empêcher la Corée du Nord d’acquérir la bombe atomique dans les années à venir.
- Le défaitisme est une forme de vanité parce qu’en étant défaitiste, on se positionne en tant que Général en chef, mais d’une armée vaincue ! — (Jorge Mario Bergoglio Pape François, Amour, Service et Humilité: L’Église selon le cœur du pape François, 2013)
- Et que dire du gouvernement qui a fustigé par le biais de la ministre du Travail Muriel Pénicaud le "défaitisme" du secteur de bâtiment, parlant même de manque de "civisme" lorsqu’entreprises et salariés du BTP avaient appelé à l’unisson à stopper l’activité après l’annonce du confinement par Emmanuel Macron… — (Mathias Thépot, « "On veut protéger nos gars" : dans le BTP, la reprise des activités entraîne malaise et incompréhension », article paru sur marianne.net le 10 avril 2020 ; consulté le 14 avril 2020)
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illettrisme
- Maîtrise insuffisante de l’écriture et de la lecture.
- En 1984, le gouvernement français prend connaissance de l’existence de l’illettrisme et affirma sa volonté d’y remédier. — (Ministère de l'emploi et de la solidarité, Groupe permanent de lutte contre l'illettrisme, sous la direction de Christiane El Hayek, Illettrisme : de l’enjeu social à l’enjeu citoyen, La Documentation française, collection « En toutes lettres », 1998.)
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carriérisme
- Priorité donné à sa carrière sur d’autres valeurs, sa famille, le bien de l’entreprise pour un employé, de la collectivité pour un homme politique, etc.
- En France, la loi de 2000 sur le cumul des mandats limite le carriérisme politique.
- Ces calculs politiques montrent que, pour certains dirigeants de l’opposition, dans la pratique même de leurs activités universitaires, le carriérisme prend le pas sur toute autre préoccupation. — (Jean Pierre N’Diaye, La Jeunesse africaine face à l'impérialisme, 1971)
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embolisme
- Intercalation d'un mois lunaire supplémentaire dans le calendrier athénien, les années 3, 5 et 8 d'un cycle de 18 ans, pour faire coïncider l'année lunaire et l'année solaire.
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naturalisme
- (Didactique) Système de ceux qui attribuent tout à la nature comme premier principe.
- Le naturalisme de Lucrèce.
- Doctrine littéraire qui prétend s’inspirer directement et exclusivement de la nature.
- Et surtout, beaucoup d’indulgence, car le spectacle te semblera parfois d’un naturalisme plutôt cru. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- À distance, il est difficile de comprendre pourquoi cette « littérature de pontons » — suivant l’expression d’Huysmans — qu’était le naturalisme passionnait alors les esprits. Sans doute y avait-il là une réaction contre les fadeurs de Feuillet, de Feydeau, de Cherbuliez. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux, Grasset, 1914, réédition Le Livre de Poche, page 55)
- Approche des sciences humaines qui part du principe que tout phénomène peut être décrit objectivement, et est donc stable et prédictible.
- Sous sa forme la plus stricte, le naturalisme estime qu'il existe une réalité objective et authentique répondant à un certain nombre de règles. Cette réalité est tenue pour indépendante du chercheur et de l'expérience personnelle qu'en a ce dernier. — (Argument, vol. xxi, n° 1, automne-hiver 2018-2019, page 144)
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nominalisme
- (Philosophie) Doctrine qui s’est développée au Moyen Âge, d’après laquelle les idées n’ont aucune réalité objective et n'ont d'existence que verbale.
- On ne peut plus résoudre le problème fondamental de la Scolastique, celui de l'accord de la raison et de la foi; ou, si on tente de le résoudre en partant du conceptualisme ou du nominalisme, on sombre dans l'hérésie et l'on encourt les condamnations de l'Église […]. — (Louis Rougier, Histoire d'une faillite philosophique: la Scolastique, 1925, éd.1966)
- (Par analogie) Conception selon laquelle le but de la science ne serait pas la connaissance objective du réel, mais une interprétation des phénomènes visant une cohérence destinée à satisfaire avant tout l'esprit humain.
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comparatisme
- Étude comparée des grammaires ou des littératures de langues différentes.
- — (Jean-Fernand Bédia, Les Écritures africaines face à la logique actuelle du comparatisme, L’Harmattan, Paris, 2012)
- (Par extension) Étude comparée de plusieurs domaines.
- Sans perdre de vue cette singularité, Weber, érudit de l’Antiquité et des grandes civilisations, souligne la pluralité des formes de rationalisation au sein des grandes civilisations en recourant à un comparatisme historique et culturel. — (Laurent Fleury, Max Weber, Presses Universitaires de France, 2016 (première édition 2001), page 33)
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favoritisme
- Tendance habituelle d’un supérieur ou d’un gouvernement à accorder des faveurs injustes ou illégales.
- On lui offre un poste de conseiller de préfecture, qu’il accepte, et sa nomination, quand elle paraît à L’Officiel, fait crier les libéraux au favoritisme. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 159)
- À l’article L. 131-20 (ancien L. 313-6), est ajoutée l’incrimination de l’avantage injustifié à soi-même, en plus de celle de l’avantage injustifié à autrui, ainsi que celle du favoritisme non intentionnel dans le cadre de l’accès à la commande publique. — (Exposé des motifs, Projet de loi portant réforme des juridictions financières, France, 2009)
- Après l’ex-patron de France Télés Patrick de Carolis, condamné en janvier pour favoritisme, le pédégé de Radio France, Mathieu Gallet, est à son tour renvoyé devant le tribunal correctionnel. — (Christophe Nobili, Retour de moquette à Radio France, Le Canard Enchaîné, 28 juin 2017, page 8)
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janotisme
- Construction fautive d’une phrase, maladroite et équivoque, via une dissociation interne des éléments significatifs. Grotesque, parfois surréaliste, ce type de construction est le plus souvent utilisé par plaisanterie. Des hyperbates et des ellipses, utilisées à outrance ou de manière inappropriée, peuvent notamment conduire à des janotismes.
- La phrase « Je viens chercher du bouillon pour ma mère qui est malade dans un petit pot. » peut être considérée comme un janotisme.
- Romain Gary a semé quelques janotismes dans son roman La Vie devant soi, dont: « des danseuses blanches sur le dos de chevaux en tutu » et « j’ai tué [...] une heure [...] en regardant des mecs jouer au foot à l’intérieur d’un bistrot ».
- On notera au passage un léger janotisme dans la formulation, qui laisse penser que l’auteure a la syntaxe aussi dure que la dent. — (Benoît Hopkin, « Un avis sur tout », Le Monde, 3 novembre 2015, p. 20)
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atlantisme
- (Politique) Doctrine prônant une forte coopération entre les États-Unis d’Amérique, le Canada et les pays d’Europe dans les domaines politique, militaire et économique.
- Malgré ses accents gaulliens passés, il fait dorénavant montre d’un atlantisme militant.
- L’atlantisme, c’est une préférence pour l’ordre du monde tel qu’il existe, parce qu’il existe. — (Didier Motchane, Un atlantisme à la charentaise : de Jarnac à Maastricht, dix ans de politique étrangère, 1992)
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babouvisme
- (Histoire, Politique) Doctrine politique précurseuse du communisme, défendue par Gracchus Babeuf ou ses adeptes.
- Vaincue à coups de fusil, cette insurrection, tout en décourageant les démocrates d’agir, donne à une partie du peuple conscience de ce qu’il voulait : de là Babeuf et le babouvisme. — (Alphonse Aulard, Études et leçons sur la Révolution Française, volume 2, 1898)
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irrationalisme
- (Philosophie) Doctrine ou comportement qui s'établit sur le refus de la raison scientifique.
- C’est désormais une idée acquise dans l’analyse du fascisme : ce phénomène fut une manifestation d’irrationalisme politique. — (Stéphane Courtois, Les logiques totalitaires en Europe, 2006)
- Dans tous les cas, en Occident comme ailleurs, on observe aisément que le médiévalisme est corollaire de poussées d’irrationalismes identitaires, qui se cristallisent sur le nationalisme et sur les formes religieuses les plus traditionnelles (culte des saints…). — (Joseph Morsel avec la collaboration de Christine Ducourtieux, L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat…, 2007)
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centrisme
- Courant politique se situant à mi-chemin entre la droite et la gauche, entre le conservatisme et le progressisme.
- On peut le constater, la vie politique française pose périodiquement la question de la possibilité et de la légitimité du centrisme. — (site www.raison-publique.fr)
- Mais ce centrisme ainsi défini se veut ouvert, hospitalier, accueillant, se conçoit lui-même comme potentiellement élargi à des tendances proches. — (Jean Luc Parodi, La Politique, 1971)
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commensalisme
- (Biologie) Type d’interaction biologique facultatif entre deux êtres vivants dans laquelle l’hôte fournit une partie de sa propre nourriture au commensal qui ne lui nuit et ne le dérange pas comme dans le parasitisme ; il n’obtient en revanche aucune contrepartie évidente de ce dernier (le bénéfice de cette relation n’est pas réciproque) comme dans la symbiose.
- Le commensalisme est une relation non obligatoire à la survie de l’un ou l’autre des individus.
- Le commensalisme est une relation entre deux espèces, dont l’une tire un bénéfice alors que l’autre ne subit aucun dommage et ne tire aucun avantage. — (Pieter van der Meer, Impacts écologiques potentiels à long terme des organismes génétiquement modifiés, 1993)
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bouddhisme
- (Religion) Voie religieuse orientale née en Inde au VIe siècle avant notre ère, et fondée sur un triple socle appelé « les trois joyaux » : les bouddhistes déclarent prendre refuge dans le Bouddha (le fondateur), dans le Dharma (la doctrine du Bouddha) et dans le Sangha (la communauté des croyants).
- Comme toute autre religion, le bouddhisme a sa métaphysique et sa mythologie ; il a aussi une morale et une organisation qui lui sont propres. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- On a beaucoup discuté pour savoir si le bouddhisme est une religion ou une philosophie, et la question n’a jamais été tranchée. Posée en ces termes, elle ne peut avoir de sens que pour un Occidental. [...] Il est un chemin, une voie de salut, celle qui mena le Bouddha à l’Éveil; il est une méthode, un moyen d’atteindre la libération par un travail mental et spirituel intense. — (André Migot, Le Bouddha, Club français du livre, 1960)
- Le bouddhisme lamaïque a créé depuis le XIIIe siècle des liens étroits entre le Tibet et la Mongolie. — (René Cagnat et Michel Jan, Le Milieu des Empires : Entre Chine, U.R.S.S. et Islam, le destin de l'Asie centrale, Robert Laffont, 1981, page 249)
- Je crois donc que, si on veut définir le bouddhisme de la façon la plus simple, il faut d’abord le considérer comme une voie. Et le but de cette voie est d’atteindre ce qu’on peut appeler la « perfection », la connaissance ultime, l’Éveil, ou, techniquement « l’état de Bouddha ». — (Mathieu Ricard, Jean-François Revel Le moine et le philosophe, Robert Laffont, 2012)
- Jusqu’au début du siècle dernier, le bouddhisme passait pour une doctrine nihiliste. L’idée, découlant d’une interprétation erronée de la notion de nirvâna, se retrouve, sous une forme ou une autre, sous la plume de presque tous ceux qui ont écrit sur le bouddhisme au XIXe siècle, et au début du XXe siècle. — (Bernard Faure, Le Bouddhisme, Le Cavalier Bleu, 2014)
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néologisme
- (Vieilli) (Péjoratif) Abus de la création de mots nouveaux ou de l’emploi de mots anciens dans de nouveaux sens[1].
- Fait d’employer ou d'inventer des mots nouveaux (nom commun, adjectif, etc.) ou des expressions nouvelles.
- Rimbaud, champion du néologisme avec son « abracadabrantesque » repris par Jacques Chirac.
- (Linguistique) Mot nouveau ou récemment forgé pour répondre à un manque ou pour son caractère expressif.
- En linguistique, le caractère neuf d’un néologisme — sa néologicité — peut perdurer plusieurs années.
- La Fontaine, qui employa tant de mots, n’en inventa guère : il est à remarquer que les bons écrivains sont généralement fort sobres de néologismes. Le fonds commun du langage leur suffit. — (Anatole France, Article sur la langue de La Fontaine, recueilli dans Le Génie latin, 1913)
- Le syntagme figé « énergivoraces » apparaît dans une phrase de type coercitif : « Nous sommes tous des « énergivoraces ». Or ce type de contrainte est neutralisé par l'effet humoristique du néologisme. — (Henri Pierre Jeudy, Publicité et son enjeu social , Presses Univ. de France, 1977, page 129)
- Branduit. Néologisme créé par Jean-Louis Swiners. Exemples de branduits : le Coca-Cola, le Stabilo, etc. — (Jean-Marc Lehu, L'Encyclopédie du marketing, Eyrolles, 2004, page 96)
- Les néologismes sont en effet des constructions momentanées, la plupart du temps non reprises, et qui rapidement disparaissent. Ceux qui, au contraire, ont la faveur des locuteurs s'instituent en langue grâce au processus de lexicalisation. — (Guy Cornillac, De la nécessité de concevoir pour l'esquimau un dictionnaire sans mots, dans les Actes : La "découverte" des langues et des écritures d'Amérique, Paris, 7-11 septembre 1993, A.E.A., 1995, page 204)
- C'est ce qu’illustre bien la confusion régnant autour du terme d'« illectronisme ». « Illectronisme » est un néologisme et mériterait de le rester. Ce sera probablement le cas, puisque les hommes politiques, qui sont les seuls à utiliser ce vocable, emploient toujours la périphrase « ce qu'on appelle l’"illectronisme" ». — (Alain Giffard, Bernard Stiegler & Christian Fauré, Pour en finir avec la mécroissance : Quelques réflexions d'Ars industrialis, éd. Flammarion, 2009)
- Nouveau sens donné à un mot existant ; néosémie.
- Le mot souris désignant un petit boîtier relié à un ordinateur est un néologisme. Comme mulot, d'ailleurs. Mais l'un a pris et l'autre non.
- (Neurologie) Mot qui n’existe pas utilisé par quelqu’un souffrant de certains troubles du langage (aphasie…).
- "Foucra bouldou ! Bistroye ! Bistroye !", ajouta-t-il avec conviction. Depuis quelque temps déjà, l’illustre écrivain avait contracté cette manie d’employer des mots bizarres, parfois désuets ou franchement impropres, quand ce n’étaient pas des néologismes enfantins à la manière du capitaine Haddock. Ses rares amis restants, comme ses éditeurs, lui passaient cette faiblesse, comme on passe à peu près tout à un vieux décadent fatigué. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, pages 168-169)
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islamisme
- (Vieilli) Islam.
- Le bouddhisme lui prépare le terrain et le féconde, tandis que le brahmanisme ou l’islamisme le sèche et le brûle. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d'Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- Mon cher ami, avez-vous aussi l’intention d’embrasser l’islamisme ? — (Pierre Loti, Aziyadé, 1879)
- Les légendes nartes baignent dans le monde de croyances, mi-religion, mi-folklore, où les Ossètes du début du XXe siècle vivaient encore. Sous l’islamisme des uns, sous l’orthodoxie des autres, on y reconnaît les survivances du plus ancien paganisme, les traces du christianisme byzantin que la Géorgie médiévale avait apporté et qui s’est tôt perdu comme Église et comme doctrine, et aussi la sorte de paganisme second qui s’est constitué entre la ruine de Byzance et l’offensive relativement récente des deux grandes religions. — (Georges Dumézil, Le Livre des Héros – Légendes sur les Nartes, Gallimard/Unesco, “Caucase”, “Collection UNESCO d’œuvres représentatives”, 1965, p. 13)
- (Vieilli) Ensemble des pays, des régions où l’Islam est la religion dominante, de même que la chrétienté est l’ensemble des pays où le christianisme domine.
- Viennent les croisades, c’est à dire la lutte de l’Islamisme et de la chrétienté ; ici un vaste champ est ouvert : la parole évangélique reprend toute son énergie pour pousser deux mondes l’un contre l’autre. — (Eugène Géruzez, Cours dvéloquence française, professé à la faculté de Paris)
- (Aujourd'hui) Islam politique.
- Au début des années 1980, un tournant majeur se produit dans les études sur l’islam, quand les spécialistes en science politique s’emparent du fait musulman avec les outils de la sociologie. Ils forgent alors le terme d’« islamisme ». — (Xavier Ternisien, Intégrisme, fondamentalisme et fanatisme : la guerre des mots, Le Monde, 8 octobre 2001)
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mysticisme
- (Religion) Doctrine qui affirme la possibilité d’une union directe de l’âme avec Dieu, cette union constituant une forme supérieure d’existence et de connaissance.
- […] il avait abordé le côté psychologique du mysticisme allemand au moyen âge, en s'efforçant de résoudre au moyen des ressources de la psychologie physiologique moderne, l'un des problèmes les plus intrigants de cette histoire. — (« Nécrologie de A. Jundt », dans la Revue de l'histoire des religions, dirigée par Jean Réville, 11e année, tome 21, Paris : chez Ernest Leroux, 1890, p. 107)
- Elle était la femelle primitive, la guerrière énamourée, obscène, explosible, avec tout l'apport des cérébralités vicieuses superposées par couches brûlantes depuis des siècles que sévit l'imbécile mysticisme ennemi de l'acte brutal et simple. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 118)
- Il y a entre le ritualisme occidental et le mysticisme oriental une différence d'essence, une incompatibilité radicale que vingt siècles d'échanges et de compénétrations n'ont pas entamés. — (Jacques-Henry Bauchy, Histoire de la Forêt d'Orléans, 1985)
- Disposition d’une âme qui tend à cette union, qui s’y détermine par une série d’états, qui a le sentiment d’y être parvenue.
- La puissance de la religion ici consiste en ce qu’elle est une occupation, une mécanique régulière qui tue les heures, comme la puissance du clergé consiste en ce qu’il est un corps de fonctionnaires. — Le mysticisme est pour quelques âmes malades et choisies, une sur trente tout au plus. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- Il se manifesta chez lui un revirement complet correspondant à une crise de mysticisme ou de xénophobie. Il se rapprocha subitement des chorfa et des oulama et passa le plus clair de son temps à lire et commenter les saintes écritures en leur compagnie. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 204)
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mutisme
- (Médecine, Psychologie) État de celui qui est muet.
- Le mutisme est ordinairement une suite de la surdité de naissance.
- Je ne parle pas ici du mutisme causé par la destruction des nerfs récurrents ou par une attaque d’apoplexie : il n’est alors qu’un symptôme. Je passerai également sous silence le mutisme causé par les divers empoisonnements, parce que j’aurai à m’en occuper plus tard. Lorsque le mutisme est essentiellement nerveux, il constitue le seul symptôme de l’affection. — (Isidore Valleix, Guide du médecin praticien, volume 2, 1860)
- Lise était muette, mais non muette de naissance ; c’est-à-dire que le mutisme n’était point chez elle la conséquence de la surdité. Pendant deux ans elle avait parlé, puis tout à coup, un peu avant d’atteindre sa quatrième année, elle avait perdu l’usage de la parole. Cet accident, survenu à la suite de convulsions, n’avait heureusement pas atteint son intelligence, qui s’était au contraire développée avec une précocité extraordinaire ; non-seulement elle comprenait tout, mais encore elle disait, elle exprimait tout. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- (Par extension) Fait de ne pas parler, souvent pour exprimer un retrait, un rejet, un entêtement, etc.
- Jamais personne ne l’avait entendue chanter, et ce mutisme donnait lieu à de bizarres interprétations. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- Ses amis et ses compagnons de promenades lointaines, les spahis du Bureau arabe, s’étaient de nouveau retranchés dans un mutisme lourd, dans la soumission froide des premiers jours. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- Mais cette nouvelle surprise me coupait la parole : je ne répondis rien. Je donnai même à ce mutisme un air d’imbécillité pour laisser Mauricette expliquer elle-même son mystère. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre I)
- Le matin, chez Tante Madeleine, le grand-père, en proie au plus noir chagrin, avait accablé les siens de son mutisme. — (Pierre-Henri Simon, Les Valentin, 1931)
- Le mutisme, c’est l’absence de parole. Le silence n’est pas lié à la parole ou à l’absence de parole. — (Les crocodiles ne pensent pas! – Reflets du tantrisme cachemirien – Entretiens avec Éric Baret, Éditions de Mortagne, Boucherville (Québec), 1994, page 33)
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anthropocentrisme
- (Philosophie) Doctrine qui considère que l’homme est au centre de toute chose.
- Le darwinisme, on le sait, est affiché par Freud comme un moment capital de la pensée humaine, comme une des trois grandes révolutions détrônant l'homme de son anthropocentrisme, entre la révolution copernicienne qui détrône la terre de sa place centrale et la révolution freudienne qui détrône même l'âme humaine de sa centration puisqu'elle se trouve excentrée par rapport à son propre inconscient. — (Jean Laplanche, Nouveaux fondements pour la psychanalyse, PUF, 2008, page 37)
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cyclotourisme
- (Cyclisme) Pratique du vélo en tant que loisir, moyen de locomotion pour promenades et voyages, sans esprit de compétition.
- L’alpinisme et le cyclotourisme sont appréciés pour le contact avec la nature et l’air pur qu’ils impliquent, pour le bien-être et l’exercice qu’ils proposent au corps, pour l’effort qu’ils demandent, et enfin pour l’affrontement avec l’obstacle et la joie de vaincre la difficulté qu’ils fournissent. — (Gérard Fontaines, La culture du voyage à Lyon de 1820 à 1930, 2003)
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gargarisme
- Liquide avec lequel on se gargarise la gorge, souvent un médicament.
- En général la formule d’un gargarisme admet sur six onces de décoction, deux onces de sirop, deux ou trois dragmes de poudre, & des substances mucilagineuses à une quantité bornée. — (Antoine Louis et Claude Bourgelat, L’Encyclopédie, 1757, page 514.)
- Il faut tâcher que l’enfant n’avale pas ce gargarisme ; pourtant, s’il en avalait un peu, il n’y aurait pas de mal sérieux à redouter ; quelques coliques peut-être. — (Comtesse de Ségur, La Santé des enfants, 1855, pages 18–19.)
- Action de se gargariser.
- Il a été guéri de son mal de gorge après un certain nombre de gargarismes.
- Pour me parfumer l’haleine, au cas où j’embrasserais la 6 212, je me rinçai la bouche avec quelques gouttes de Vademecum dans un verre d’eau. Malheureusement, dans ma hâte, je versai la dose pour gargarisme. Aussi me jetai-je dans un taxi avec la bouche amère. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 148)
- Un chercheur de Québec a mis au point un test beaucoup moins intrusif que l’écouvillon afin de dépister la COVID-19 qui sera utilisé dans la région de Chaudière-Appalaches. Le Dr Jeannot Dumaresq, microbiologiste-infectiologue de l’Hôtel-Dieu de Lévis, a mis au point un test sous forme de gargarisme. — (TVA Nouvelles, Un test révolutionnaire pour la COVID créé à Lévis, Le Journal de Québec, 6 novembre 2020)
- L’option des tests par gargarisme vise à convaincre les travailleurs de la santé, lassés de se faire tester avec l’écouvillon inséré dans le nez, à poursuivre leurs efforts, puisque le dépistage des employés n'est pas obligatoire. Ce type de test consiste à se gargariser quelques secondes avec une gorgée d’eau de source, avant de la recracher dans un gobelet. — (Véronique Prince, Les tests par gargarisme pour garder l’adhésion des travailleurs de la santé, radio-canada.ca, 25 janvier 2021)
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oecuménisme
- Graphie erronée du mot œcuménisme.
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irénisme
- Recherche de la paix et de la concorde.
- (Religion) Attitude visant à favoriser la bonne entente entre les religions. Le mot s'est d'abord employé dans un contexte chrétien.
- La catéchèse aura une dimension œcuménique si […] elle inspire des efforts sérieux […] non pas en vue d’un irénisme facile fait d’omissions et de concessions au plan doctrinal, mais en vue de l’unité parfaite […] — (Jean-Paul II, Catechesi Tradendae, 1979)
- (Philosophie) Attitude de celui qui fait de la concorde l’objectif politique premier.
- L’irénisme est une représentation de la politique comme une activité qui serait appelée à se déployer dans un espace lisse, sans aspérité, sans clivage ni conflit, orientée vers une intersubjectivité pacifique et sans problème. — (Miguel Abensour, « Philosophie politique critique et émancipation ? », dans Politique et Sociétés, vol. 22, no 3, 2003, p. 119-142)
- En matière d’immigration, l’irénisme humanitaire me semble aussi dangereux que l’égoïsme nationaliste, le culte du sang et du sol.— (Stephen Smith, La Ruée vers l’Europe, 278 pages, Grasset, 2018, page 171)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.