Dictionnaire des rimes
Les rimes en : beurre
Que signifie "beurre" ?
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- (Cuisine) Corps gras, que l’on extrait, en la battant, de la crème de lait de vache.
- Passez au beurre et laissez cuire dans son jus, et à très-petit feu, la rouelle lardée de gros lard; servez-la ensuite dedans, après l'avoir dégraissée. — (M. Cardelli, Nouveau manuel complet du cuisinier et de la cuisinière, édition Encyclopédie-Roret, 1842)
- Qu’il soit de ferme ou de laiterie, salé ou doux, allégé, concentré ou frigotartinable, le beurre fait partie intégrante de l’alimentation et est utilisé quotidiennement pour étaler sur le pain ou cuire les aliments. — (Bernard Dubrulle, Wallonie: l'Ardenne et bien plus, page 44, Le Petit Futé, 2007)
- « La cuisine du Périgord est sans beurre et sans reproche. » — (Maurice Edmond Saillant, dit Curnonsky)
- Il existe un grand nombre de variétés de beurre : beurre aromatisé salé, avec condiments, coloré, plus ou moins liquide, etc. Le beurre se conserve à + 3°C pendant 3 mois. — (Meyer, C., Denis, J.-P. ed. sci., Élevage de la vache laitière en zone tropicale, 314 p., pages 282-283, 1999, Montpellier, Cirad, Collection Techniques)
- Les triglycérides du beurre se comptent par millions, puisque l’on a identifié 400 résidus d’acides gras différant par leur longueur ou par leurs insaturations (des doubles liaisons entre des atomes de carbone voisins), et chaque triglycéride a un point de fusion différent : c’est la raison pour laquelle ce mélange qu’est le beurre commence à fondre à – 10 °C, et que sa fusion s’achève à environ 55 °C. — (Hervé This, Beurre et huile, oc et oïl réconciliés, Pour la Science, 16 juillet 2020)
- Corps gras extrait de certaines graines oléagineuses.
- Cependant, les huiles de palme, de coco, etc., liquides dans les pays qui les produisent, nous arrivent sous forme de graisses consistantes ; le manque de chaleur a amené leur solidification. On les appelle beurres ou huiles concrètes. Elles sont molles à 18° C. et fusibles à des températures variant de 30 à 37°. — (J. Fritsch, Fabrication et raffinage des huiles végétales, manuel à l'usage des fabricants, raffineurs, courtiers et négociants en huiles, Paris : chez H. Desforges, 1905, page 2)
- Le beurre de noix de cajou est aussi riche en zinc et participe à la mise en réserve et à la libération de l’insuline dans l’organisme. — (rédactrice de l’équipe Passeport Santé, « 10 aliments riches en zinc », dans Passeport Santé, mars 2015 [texte intégral]. Consulté le 13 novembre 2023)
- (Colorimétrie) Couleur de beurre, d’un jaune clair et soutenu. #F0E36B
- Le mot d'ordre pour porter le jaune beurre, c’est de miser sur des classiques revisités, comme la chemise oversize très tendance en ce moment, le pantalon de costume, le blazer aux épaules dramatiques, le trench-coat, ou encore la jupe fluide. — (Alexandre Marain, « Mode : Voici la couleur que je porterai pour lutter contre la morosité hivernale », dans Vogue (France), 3 novembre 2023 [texte intégral]. Consulté le 13 novembre 2023)
- (Argot) (Rare) Argent.
- Clin d’œil au documentaire Exit Through the Gift Shop consacré à Banksy, le club mexicain “Banksy Social Club” fait entrer sa foule de fêtard·e·s par sa boutique de cadeaux. Un beau paradoxe, sachant que le célèbre street artiste – et le titre du film susmentionné – critique sans cesse la marchandisation de l’art et que la boîte de nuit en question fait son beurre sur l’image de l’artiste, sans rémunération bien entendu. — (Lise Lanot, « Au Mexique, une boîte de nuit tente de faire son beurre sur Banksy », dans Konbini, 12 janvier 2022 [texte intégral]. Consulté le 13 novembre 2023)
- (Chimie, Alchimie) (Désuet) Désignait généralement des chlorures.
- Beurre de zinc, beurre d’arsenic, beurre d’étain, etc.
- Poli avait observé la formation d'un beurre de bismuth en chauffant une partie de bismuth avec deux parties de bichlorure de mercure. — (Anatole Bouchonnet, Bismuth, étain, plomb, encyclopédie scientifique publiée sous la direction du Dr Toulouse, Octave Doin et Fils Éditeurs, Paris, 1920)
Mots qui riment avec "eur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "beurre".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eur , eurs , eure , eures , eurre , eurres et œur .
-
bouilleur
- (Art) Long cylindre en tôle, placé horizontalement sous la chaudière d’une machine à vapeur et en contact direct avec le feu.
- (Automobile) Moteur d’une F1.
-
canoteur
- Personne qui se promène dans un canot ou une barque.
- Voilà pourquoi une arme à feu recule quand on tire, et un canoteur, lorsqu’il saute à terre, repousse du même coup son bateau. — (Pierre Rousseau, Les satellites artificiels, 1957)
-
bluffeur
- Personne qui bluffe, qui pratique le bluff, qui ment avec assurance pour tromper l’adversaire, pour gagner au poker, pour gagner à un jeu, pour séduire en trompant, pour épater la galerie.
- C’est un bluffeur, un menteur professionnel.
- « On les connaît les promesses de la marraine ! C’est une bluffeuse. » — (Édouard Bled, J’avais un an en 1900, Fayard, 1987, Le Livre de Poche, page 107.)
- Bluffeur et sans complexe, c’est le Donald Trump que nous connaissons maintenant bien que nous a offert NBC. — (Richard Latendresse, Quatre ans plus tard, toujours captivés ou épuisés?, Le journal de Montréal, 18 octobre 2020)
-
concepteur
- Personne qui conçoit.
- Curieusement, ces tubes énormes font un coude serré juste avant d’atteindre la salle des machines... Une complète hérésie en termes de dynamique des fluides assumée par les concepteurs de l’époque. — (Ludovic Dupin, La centrale qui a électrifié la Bavière, dans L’Usine nouvelle, n° 3252, 8 septembre 2011, page 8)
- Le recours aux primaires semi-ouvertes s’est avéré beaucoup plus complexe à mettre en pratique que ses concepteurs ne l’avaient anticipé. — (Rémi Lefebvre, Éric Treille, Les Primaires ouvertes, 2019, page 115)
-
fleur
- (Botanique) Ensemble des organes de la reproduction sexuée et des enveloppes qui les entourent chez les angiospermes, aussi appelés « plantes à fleurs ».
- Soudain, sans raison valable, elle se réveillait chez un tel parce que les sorbiers croulaient de fleurs musquées, chez un autre parce qu’un gel tardif avait rôti leurs blancs corymbes. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- La scène de la réconciliation, où Béatrix fit rejurer haine à l’épouse qui jouait, dit-elle, la comédie du lait répandu, se passa dans un vrai bocage où elle minaudait environnée de fleurs ravissantes, de jardinières d’un luxe effréné. — (Honoré de Balzac, Béatrix, 1838-1844, troisième partie)
- (Sens figuré) — Elle contempla longtemps, comme pour engourdir sa peine, le patient manège des abeilles qui s’affairaient d’une fleur à l’autre. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- (Par métonymie) La plante à fleurs elle-même.
- Madame Hanson a la gracieuseté de nous apporter des fleurs, la chose la plus précieuse qu'elle puisse nous offrir sous ce triste climat; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 34)
- Mais je n’aime pas les fleurs bêtes, car si blasphématoire que cela paraisse, il y a des fleurs bêtes, ou plutôt des fleurs, des pauvres fleurs à qui les horticulteurs ont communiqué leur bêtise contagieuse. — (Octave Mirbeau, Le Concombre fugitif, édition 1921)
- Non, il cultivait toutes sortes de fleurs, pas seulement des ipomées.— (Keigo Higashino, La Fleur de l’illusion, traduit par Sophie Refle, 2016)
- (Par extension) Motif décoratif qui imite ces fleurs.
- Mariées au lendemain de la Grande Guerre, on les a peut-être vues en robe à pois et blouse à fleurs, l’été, pendant quatre ou cinq ans, le temps que les funérailles entrent dans la danse. — (Maxime Rapaille, Le feu des Fagnes, Dricot, 2001, page 59)
- Au contraire, rien de plus gracieux que la statue de Xochipilli, dieu de la jeunesse, de la musique et des jeux, tout décoré de fleurs.— (Jacques Soustelle, Les Aztèques: « Que sais-je ? » n° 1391, octobre 2011)
- (Sens figuré) Service rendu aimablement par une personne à une autre.
- Le patron n'a pas voulu que je paie ma note. C'était bien le premier jour qu'il me faisait une fleur. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XXV, Série noire, Gallimard, 1956, page 227)
- (Sens figuré) Le meilleur de quelque chose.
- Nos immenses possessions dans tous les empires de l’Europe, notre haute réputation militaire, qui fait que la fleur de la chevalerie, dans tous les climats chrétiens, s’est rangée sous nos bannières, […]. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- C’est une femme de vingt-cinq ans, dans la plus belle fleur de la jeunesse. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- D’un radieux univers villageois ils ne voulaient que la fleur, le meilleur, le plus désert, le non-foulé, tout ce qui rajeunit et recommence à l’écart de l’homme. — (Colette, Sido, 1930, Fayard, page 84.)
- D’ailleurs, qui est sur l’autre liste ? Toute la fleur : le quincaillier, le tailleur, le cordonnier… bref, un échantillon de tous les réactionnaires. — (Jean Rogissart, Mervale, Éditions Denoël, Paris, 1937, page 87)
- Le 4 août 1578, à Ksar el-Kébir, la bataille des Trois Rois se solda par une tragique victoire de l'allié d'Élisabeth : 8 000 morts, 15 000 prisonniers, la fleur de la noblesse portugaise décimée, et ce fut bien le diable si une centaine de survivants en réchappèrent. — (Joanny Moulin, Elisabeth : La reine de fer, Éditions du Cerf, 2015, chap. 23)
- (Canada) (Désuet) (Français dialectal) Farine. Note : Par réduction de fleur de farine.
- Va me chercher la fleur dans le garde-manger.
- Je me suis acheté quelques livres de fleur d’avoine et du sucre […]. — (Journal de Lorenzo Létourneau (1899), 17 Eldorado, Qualigram/Linguatech, Montréal, 2006)
- « Le lundi matin on ouvrait une poche de fleur et on se faisait des crêpes plein un siau, et tout le reste de la semaine, trois fois par jour, pour manger, on allait puiser dans le siau. Le mercredi n’était pas arrivé qu’il n’y avait déjà plus de crêpes, parce qu’elles se collaient toutes ensemble ; il n’y avait plus rien qu’un bloc de pâte. On se coupait un gros morceau de pâte avec son couteau, on se mettait ça dans le ventre et puis bûche et bûche encore !… — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
- Ce mot n’est plus vraiment employé. Quand j’en entends parler, c’est toujours quelqu’un qui me raconte un souvenir d’une de ses aïeules qui utilisait le mot fleur pour nommer la farine. Évidemment, comme l’anglais flour « farine » se prononce de la même manière que flower « fleur », il est très facile de conclure à l’anglicisme. Pourtant, il n’en est rien. […] L’expression fleur de farine était utilisée pour faire référence à la farine la plus fine. Par économie, on en est venu à utiliser seulement le mot fleur. — (Anne-Marie Beaudoin-Bégin, La langue rapaillée, éditions Somme toute, 2015, page 88)
- (Par analogie) Virginité d’une femme.
- Il est bon de garder sa fleur;Mais pour l’avoir perdue il ne se faut pas pendre — (Jean de la Fontaine, La fiancée du roi de Garbe)
- (Par analogie) Sexe des femmes.
- Aude m'observait toujours, les jambes légèrement écartées, et j'aperçus, tout en nageant, cette petite fleur rose et nacrée qui m'avait fait dire à Aude, chez Mme de Lugarde, qu'elle avait le sexe le plus élégant qu'il m'ait jamais été donné de contempler [...] — (Jean Raspail, Les Yeux d'Irène, Paris, Albin Michel, 1984)
- (Chimie) Substances à l’état de pureté ou d’extrême division, produites par sublimation. → voir fleur de sel → voir fleur de soufre
- […], on descendit dans des caves, on suivit des souterrains dont les parois, cotonnées par les fleurs du nitre, […], laissaient suinter l’eau qui retombait en gouttes. — (Maurice Maindron, Blancador l’avantageux, Éditions de la Revue Blanche, 1901, page 362)
- Surface d’une chose.
-
blancheur
- Qualité de ce qui est blanc.
- Et alors, ce rire de gorge qui lui renversait la tête en arrière, découvrait ses dents d'une blancheur laiteuse, donnait à Jacques une sensation de désir et une prescience de voluptés grisantes... — (Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
- Sa maison était propre, bien tenue ; elle tranchait avec la blancheur gaie de sa façade et le luisant de ses meubles, sur les taudis immondes où, d’ordinaire, croupissent dans la fange et dans la vermine, les marins bretons. — (Octave Mirbeau, Les eaux muettes )
- Là-bas, en Alsace, la neige tombe en silence et recouvre tout de sa blancheur immaculée. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 33)
- D’énormes blocs de corail éblouissants de blancheur sortaient de l’eau et semblaient les débris d’une gigantesque convulsion. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- L’omniprésence du blanc dans le vêtement et l’intérieur coréens résulte d’anciennes réglementations réservant les teintes les plus vives aux classes dominantes, de sorte que cette blancheur uniforme est moins une couleur (ainsi qu’en bien des pays) que le refus de toutes les autres. — (Pezeu-Massabuau, Jacques. « Habiter une couleur. Quinze regards sur le rouge », Nouvelle revue d’esthétique, vol. 1, no. 1, 2008, pp. 75-81.)
- (Par extension) Ce qui apparaît blanc.
- Au réveil, dans les premières blancheurs de l’aube apparaît un fleuve qui tourne sous ses fumées matinales, […]. — (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, volume 2, 1866)
- Quelques blancheurs commencent à nuancer l’horizon vers l’est. Les nuages du zénith en reçoivent une première coloration. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre IV, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Un pâle soleil adoucit la blancheur de murs, des draps, du jour même ; cette blancheur générale semble gagner les âmes, et le petit chuchotement enfantin, tel un chant d’oiseau, complète l’impression bénie de bonheur et de pureté. — (Léon Frapié, La bonne visite, dans Les contes de la maternelle, éditions Self, 1945, page 41)
- Je naquis au temps où les cerisiers sont pareils à des communiantes, quand tout le pays n'est plus que blancheur à perte de vue, au long des chemin et des routes, […]. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 17)
- […] ; c’était une semaine après cette nuit alcoolisée, et Camila était en train de travailler son art funambulesque, vêtue d’un bermuda marron qui laissait voir la blancheur presque transparente des ses mollets. — (Joao Tordo, Le Domaine du Temps, traduit du portugais par Dominique Nédellec, éditions Actes Sud, 2010)
- Le soleil dérange sous ces latitudes. Il perturbe en particulier les femmes sahraouies qui, voyant dans la blancheur de leur peau un signe de beauté, préfèrent couvrir leur visage de leur vêtement traditionnel (la melfast, voile multicolore). — (Victoria Veguilla del Moral, « À l’ombre de la khayma : Résistance culturelle et politique des jeunes Sahraouis à Dakhla », chapitre 16 de Jeunesses arabes: Du Maroc au Yémen : loisirs, cultures et politiques, sous la direction de Laurent Bonnefoy et Myriam Catusse, Éditions La Découverte, 2013)
- (Sens figuré) Innocence ; candeur.
-
chouleur
- (Populaire) Engin de travaux public équipé d’un godet et spécialisé pour le chargement et la manutention des produits pulvérulents.
- Le reste du travail de manutention de la culture des pommes de terre est assuré essentiellement par un chouleur (VOLVO) acheté d'occasion. — (Centre national d’études et d’expérimentation de machinisme agricole (France), Bulletin d’information du CNEEMA, 1976)
-
captateur
- Celui qui a recours à des manœuvres de captation.
- Captateur de testament.
-
babeurre
- (Boisson) Liqueur séreuse et blanche que laisse le lait quand sa partie grasse est convertie en beurre, utilisée comme boisson et ingrédient pour différents mets.
- On étala ses provisions : elles étaient frugales : trois œufs durcis, du fromage séché fort dur, et du pain de seigle. Jacquot et moi, nous avions de la vieille brebis en bœuf-à-la-mode, du fromage durci et un pain salé pétri avec du babeurre, que les paysans aiment beaucoup. — (Nicolas-Edme Restif de La Bretonne, Monsieur Nicolas ou Le cœur humain dévoilé, première époque, 1796-1797)
- À l’arrivée dans les grandes agglomérations, loin des centres de production, le babeurre se prête mal à la stérilisation par la chaleur. Industriellement, néanmoins, on prépare des babeurres concentrés et même des poudres de babeurre. — (M. H. Martel, Sur la valeur alimentaire du lait écrémé et du babeurre, première époque, Le concours médical, 09/02/1941)
- (Désuet) Bâton dont on se sert pour battre la crème dans la baratte.
-
apprêteur
- (Art) Celui qui apprête, qui donne l’apprêt, qui fait les préparations.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Art) (Spécifiquement) Titre appartenant à la corporation des bonnetiers du faubourg Saint-Marcel à Paris, parce qu’ils donnaient eux-mêmes l’apprêt aux bonnets, aux bas qu’ils vendaient[1].
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Art) Celui qui prépare toutes les pièces d’un objet destiné à être confectionné.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Histoire des métiers) Peintre sur verre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
chargeur
- Celui qui charge des marchandises ou autres fardeaux.
- Chargeur de bois, chargeur de charbon.
- (Transport maritime) Celui à qui appartient tout ou partie d’une cargaison.
- (Artillerie navale) Celui qui charge une pièce.
- (Militaire) Magasin mobile contenant des cartouches destinées aux fusils à tir rapide ou aux pistolets.
- (Électricité) Transformateur et câble électriques, destiné à charger la batterie de certains appareils.
- (Électricité) Appareil destiné à charger des piles rechargeables (accumulateurs).
- (Travaux publics) Engin de travaux publics, sur pneus, équipé d’un godet et spécialisé pour le chargement et la manutention des produits pulvérulents.
- Le chargement des grumiers est le plus souvent effectué au moyen d'un chargeur frontal, mais il peut également être effectué ponctuellement au moyen d'un tracteur à chenille équipé d'une pelle […]. — (Dominique Louppe & Gilles Mille, Mémento du forestier tropical, Éditions Quae, 2015, page 688)
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camionneur
- Celui qui conduit ou qui traîne un camion.
- C’était donc au moment de la guerre avec la Prusse, il y a vingt-quatre ans… Et comme les Prussiens approchaient de Rouen, où nous habitions, mon pauvre mari, qui était camionneur, reçut la visite de deux messieurs… des messieurs que nous n’avions jamais vus. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- Tous les trucs qu’il avait vu pratiquer, toutes les ficelles enregistrées au cours d’une expérience de camionneur déjà longue, des pistes pourries du llano vénézuélien aux pentes escarpées des Andes, il les passa en revue, et un par un les rejeta : ça ne collait pas. — (Georges Arnaud, Le Salaire de la Peur, 1950)
- Au contraire, peu mais bien, les mots qui vont à l’âme, à l’os, au nerf, pour qu’à votre tour, camionneurs de chez Mory, ouvriers de chez Whirlpool, soignants du CHU, vous prononciez les mots qui vous rongent, qui pourrissent en vous, que vous les exprimiez, exprimer au sens littéral, qui vous les poussiez dehors, comme un poids, comme une douleur, comme une tumeur. — (François Ruffin, « N’ayons plus peur ! », Fakir n° 83, décembre 2017–janvier 2018, page 12)
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coupleur
- Ce qui permet de coupler.
- Le principe de la réparation est basé sur une étanchéité métal sur métal entre un collet formé par emboutissage en extrémité de la canalisation et un coupleur mécanique manoeuvré hydrauliquement. — (Nouvelles technologies pour l’exploration et l’exploitation des ressources de pétrole et de gaz: Comptes rendus du deuxième symposium européen, Luxembourg, 6-7 décembre 1984, Volume 2, 1986)
- (Chimie) Composé qui permet de greffer un autre composé sur un support, en général un polymère.
-
annotateur
- Celui qui fait des annotations sur un texte.
- — Ou est l’Ariane ? où est l’Astrée ? s’écriait en gémissant Godeau l’annotateur. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XX, 1826)
- Dans le commentaire du Notre-Père, l’annotateur retranscrit les demandes de la prière dans leur énonciation à la première personne du pluriel. — (Société de l’histoire du protestantisme français (France), Bulletin de la Société de l’histoire du protestantisme français : Volume 150, 2004)
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longueur
- Étendue d’un objet considéré, dans une seule dimension, d’une de ses extrémités à l’autre.
- À ce tronc si court sont attachés des membres d’une longueur gigantesque : l’enjambée faite est ainsi profitable à une marche fort rapide ; […]. — (Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, Quelques Considérations sur la Girafe, 1827)
- Le travail de filature consiste à retirer le fil du cocon dont la longueur est d’environ 480 mètres et à le dévider sans le briser. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- La brume survenant épaisse, une veille très sévère fut nécessaire ; nous avancions cependant, mais à minuit on ne voyait plus à une longueur de bateau, et force nous fut de stopper. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- La distance qui se trouve sur le composteur entre sa tête et la tête de la coulisse inférieure , fixe la longueur de chaque ligne; et c'est ce qu'on nomme la Justification. — (Dictionnaire technologique ou Nouveau dictionnaire universel des arts et métiers, Bruxelles : Lacrosse & Cie, 1839, nouvelle édition avec planches, volume 3, page 285)
- […], on y trouve des muriers, des amandiers et, surtout, des dattiers, qui forment une véritable forêt de 10 à 12 kilomètres de longueur, au nord et à l'est de Marrakech. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 222)
- Étendue d’une surface considérée dans sa plus grande dimension, par opposition à largeur.
- A condition de cuber l’épandeur en multipliant la longueur par la largeur et par la hauteur du chargement pour connaître le volume de fumier qu’il contient, il est possible d’approcher le poids de fumier chargé de 2 façons. — (Comment régler son épandeur d’engrais ou de produits organiques ?, ARVALIS, 2004)
- (Sport) Unité de convention pour apprécier la distance qui sépare les concurrents à l’arrivée.
- Ce cheval a gagné de deux longueurs.
- (Par extension) Durée du temps.
- L’année du crapaud se partage en trois périodes distinctes de longueur inégale. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
- (Spécifiquement) Temps qu’on met à lire, à réciter, à entendre, un ouvrage de l’esprit.
- La longueur d’un ouvrage, d’un discours, d’un sermon.
- Ce poème est d’une longueur excessive.
- (Œnologie) Durée exprimée en caudalies de la persistance des arômes après la dégustation. Le mot s’emploie seul ou dans l’ expression « longueur en bouche ».
- (Surtout au pluriel) Ce qui est superflu, ce qui surabonde.
- La nécessité d’éviter des longueurs excessives m’oblige constamment à écarter toute sorte de traits obtenus par l’observation directe ; […]. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Vieilli) Lenteur dans les actions, dans les affaires.
- Je suis excédé de ses longueurs. — Ce sont des longueurs insupportables, d’étranges longueurs.
- Les longueurs de la procédure.
- Tirer les choses en longueur.
- (Théorie des graphes) Nombre d’arcs entre deux sommets.
- (Cyclisme) Distance correspondant à la longueur d’un vélo, utilisée pour mesurer l’écart entre deux coureurs.
- C’était un sprint loyal, Cavendish a gagné de deux longueurs — (Renshaw : « Je n’avais pas le choix », La République des Pyrénées. Mis en ligne le 16 juillet 2010)
- Mais il a vu, aussi, quelle force mentale habite le Maillot jaune, décramponné de deux longueurs, mais capable, sur les dix derniers mètres, de venir dompter son assaillant à l’arraché. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 9 juillet 2022, page 30)
- (Équitation) (Argot de turfiste) Distance correspondant à la longueur d’une tête de cheval, utilisée pour mesurer l’écart entre les chevaux dans une course.
- Deux longueurs séparent l’as et le 12.
-
monsieur
- Appellation permettant de s’adresser de façon polie à un homme (un client, un professeur, un passant, etc.).
- Bonjour, monsieur !
- On s’est habitué, de notre temps, à mettre monseigneur devant un nom propre, à dire monseigneur Dupanloup, monseigneur Affre. C’est là une faute de français ; le mot « monseigneur » ne doit s’employer qu’au vocatif ou devant un nom de dignité. En s’adressant à M. Dupanloup, à M. Affre, on devrait dire : monseigneur. En parlant d’eux, on devrait dire : monsieur Dupanloup, monsieur Affre, monsieur ou monseigneur l’archevêque de Paris, monsieur ou monseigneur l’archevêque d'Orléans. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 154)
- Autant pour moi monsieur le directeur, autant pour moi. Si ça continue, c’est moi qui vais finir par pleurer ! Mais rassurez-vous, juste des larmes d’expert-comptable, monsieur le directeur. — (Emmanuelle Ménard, Deux jours comme l'hiver, L’Harmattan, 2012, page 41)
- Homme dont on ne connaît pas le nom (par opposition à dame, madame).
- Un monsieur et une dame passent devant moi, interrompant leur conversation pour que je ne les entende pas, comme s’ils me refusaient l’aumône de ce qu’ils pensent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Un monsieur, courant, une serviette sous le bras, le heurta sans ménagements et l’arracha à son hébétude. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 21)
- Il n’y a plus rienQue les pères et les mèresQue ceux qui t’ont faitQue ceux qui ont fait tous les autresQue les « monsieur »Que les « madame » — (Léo Ferré, « Il n’y a plus rien »)
- Terme courtois pour un homme (par opposition à dame et demoiselle).
- Mais super, super catholique pratiquante : les scouts, les rallyes, les premières communions, les jupes bleu marine, les cols Claudine, les talons plats, les madeleines confectionnées pour les vendre à la kermesse de monsieur le curé. — (William Rejault, Tous ces jours sans toi, Plon, 2010)
- Le chef, le maître de maison, dans le langage des domestiques.
- Vous demandez monsieur, il est sorti.
- Lorsqu’il était tout près de mourir, les métayers disaient : « Après lui, il n’y aura plus de monsieur, ici. » — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Homme qui a les dehors d’un bourgeois, dont le langage et les manières annoncent quelque éducation.
- Il est venu un monsieur vous demander.
- — moi, je ne connais pas les monsieurs les uns des autres. Ça me paraît qu’ils sont tous habillés et tous faits de même. C’est la vérité que je n’y connais rien, ma foi ! — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Quelques minutes s’écoulèrent, puis apparut un grand jeune homme qui n’était pas un ouvrier, mais bien un monsieur, beaucoup plus monsieur même par ses manières et sa tenue soignée que l’ingénieur et les employés. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- LE VALET DE CHAMBRE, frappe et entre. – Je demande pardon à Madame ; mais c’est un Monsieur, ou plutôt un homme, qui demande Madame la duchesse. Vu sa tenue, je dois dire à Madame que je n’ai pas osé l’introduire. — (Jean Anouilh, Le Voyageur sans bagage, 1937)
- Personnage d’un rang important (→ voir grand monsieur).
- Leur père, le Granger, gros cultivateur, mi-paysan, moitié monsieur ayant, comme on dit, du foin dans ses bottes, était bien avec toutes les grosses légumes du canton […] — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Pourtant, ils étaient tous accourus pour contempler ce spectacle insolite : une robuste Ford transportant dans la petite bourgade des « messieurs de Paris », puis fonçant en pleine lande en broyant au passage les cades et les genévriers. — (Pierre Rousseau, La Terre, ma Patrie, collection "Savoir', librairie Arthème Fayard, 1947, page 145)
- Oui, c’est le maître. Il faut que ce soit queuque gros, gros Monsieur, car il a du dor à son habit tout depis le haut jusqu’en bas ; et ceux qui le servont sont des Monsieux eux-mesmes ; et stapandant, tout gros Monsieur qu’il est, il serait, par ma fique, nayé, si je n’aviomme esté là. — (Molière Dom Juan ou Le Festin de pierre acte 2, scène première)
- (Ancien patois normand) Nom donné, par antiphrase, au cochon.
- Dans le Bas-Maine, nom donné autrefois au vin.
- Au XVIe siècle encore, chez nos voisins la bière était la boisson du peuple et des domestiques « comme moins chère et plus commune » (Traité du Sidre, par Paulmier, 1573), et le cidre la boisson de luxe réservée aux maîtres. Nous avons vu qu’il en était tout différemment dans le Bas-Maine, à cette époque où le vin était appelé « Monsieur », et le cidre « Gilles du Pommain, breuvage de maczons ». — (A. Angot, Le cidre, son introduction dans le pays de Laval, 1889)
- (Péjoratif) (Mépris ironique) Un homme quelconque.
- Jusqu’aux cravates, au petit nœud suavement bloqué par une épingle dans l’échancrure du col, jusqu’au feu d’un vrai diam’ et au cuir mat du bracelet-montre, on sentait ces messieurs soucieux de leur mise. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- La Condamine avait exigé aussitôt de Hugo un quart-de-cercle tout semblable pour Bouguer et lui-même, et Godin n’avait pu s’y opposer, mais depuis monsieur faisait bande à part et ne communiquait plus ses résultats comme il en avait été connu. — (Patrick Drevet, Le Corps du monde, Seuil, 1997, page 173, ISBN 2020323117)
- On aurait pu se demander si Joseph n’avait pas seulement parlé pour lui seul, pour s’entendre dire ce qu’il venait de découvrir: le mot de la fin en matière des monsieurs Jo. — (Marguerite Duras, Un barrage contre le Pacifique, 1950, Folioplus classiques, page 77, ISBN 207030728X)
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bosseur
- (Familier) Qui travaille beaucoup.
- Des exceptions, il y en avait, Leguet, la bosseuse à mort, une des rares dont on est sûre qu’elle ira loin, mais pas question de l’admirer, quelle touche, renfrognée, habillée comme l’as de pique, son intelligence ne suscite aucune envie, on la plaindrait plutôt à cause du reste. — (Annie Ernaux, La femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, page 370)
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décodeur
- Dispositif effectuant un décodage.
- (Spécifiquement) (Audiovisuel) Dispositif destiné à extraire et à reconstituer un ou plusieurs signaux utiles à partir d’un signal codé.
- Cet été, j’ai regardé pour la première fois un film classé X à la télévision, sur Canal +. Mon poste n’a pas de décodeur, les images sur l’écran étaient floues, les paroles remplacées par un bruitage étrange, grésillement, clapotis, une sorte d’autre langage, doux et ininterrompu. — (Annie Ernaux, Passion simple, Gallimard, collection Folio, 1991, page 11)
- (Par extension) (Sens figuré) (Ironique) Mode d’emploi, clés permettant de déchiffrer quelque-chose d’incompréhensible.
- J’ai besoin d’un décodeur pour interpréter le langage des femmes. Tu vois, quand je commande un steakfrites, c'est que je veux manger un steakfrites. Pour une fille, c’est plus complexe. — (Leah Magnin, Le Choix des filles, Denoël, 2013, chapitre 10)
- Quand on écoute le bulletin télévisé, ou quand on écoute un politicien parler, il faut allumer son décodeur mental pour bien voir ce qu’on cherche à nous dire et nous cacher. — (Mathieu Bock-Côté, « La théorie du camion fou ». Vigile Québec, 22 décembre 2016)
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radiateur
- Dispositif permettant l'échange de chaleur d'un milieu vers un autre par le principe de la convection ou celui du rayonnement.
- Le radiateur, la bobine et les accumulateurs furent à leur tour enfermés dans une boîte métallique, et il n'y eut encore aucune action sur le tube à limaille placé au dehors et à proximité avec sa pile et son galvanomètre. — (Le Journal de physique et Le Radium, 1899)
- (En particulier) Appareil de chauffage qui diffuse la chaleur à l'air ambiant.
- Radiateur de chauffage central.
- Radiateur électrique par accumulation.
- (Par extension) Appareil de chauffage par convection.
- Victor Horta trouve dans le hall octogonal de l'hôtel Tassel une solution élégante au problème posé par l’encombrement des radiateurs. — (Françoise Aubry, Art nouveau, art déco & modernisme, Bruxelles, éd. Racines, 2006, page 147)
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compilateur
- Relatif à la compilation ; qui compile des informations.
- À cette littérature tantôt contingente et circonstancielle, tantôt scolaire et compilatrice, s’oppose la profonde réflexion théologique des historiographes arméniens. — (Jean-Claude Fredouille, René-Michel Roberge, La Documentation patristique : bilan et prospective, Presses de l’Université Laval, 1995, page 175)
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fournisseur
- Celui, entreprise ou particulier, qui entreprend de faire la fourniture de marchandises, de denrées ou celui chez qui on se les procure.
- Un riche propriétaire, M. Roudier, au visage grassouillet et insinuant, y discourait des heures entières, avec la passion d’un orléaniste que la chute de Louis-Philippe avait dérangé dans ses calculs. C’était un bonnetier de Paris retiré à Plassans, ancien fournisseur de la cour, qui avait fait de son fils un magistrat, comptant sur les Orléans pour pousser ce garçon aux plus hautes dignités. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, page 93)
- Je le crois bien, dit Henri, quand on est comme vous le fournisseur de toutes les têtes couronnées de France et de l’étranger. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VI)
- Le soir, chacun se récria sur la qualité de ces grosses dattes entourées de sirop. Mounira elle-même les déclara plus exquises que celles des grands fournisseurs. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- — Un crétin chimiquement pur… je me demande où tu vas le chercher ?— Quai des Orfèvres. Je suis fidèle à mes fournisseurs. — (Michel Audiard, dialogues du film Le Pacha, de Georges Lautner, d’après Jean Delion, 1968)
- (En particulier) (Vieilli) Celui qui fournit et qui monte des sabres, des épées.
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acquéreur
- (Droit) Celui qui acquiert. Se dit surtout de celui qui acquiert des biens immobiliers.
- On craignait que les émigrés enhardis n’exerçassent tous des violences sur les acquéreurs de leurs biens, pour en préparer la restitution en protestant ainsi contre un injuste dépouillement. — (Honoré de Balzac, Une Ténébreuse Affaire, 1841, chapitre deuxième)
- Les restrictions convenues entre les parties dans le cadre de la cession d'une entreprise peuvent être en faveur de l'acquéreur ou du vendeur. — (Paul Nihoul, Christophe Verdure, Droit de la concurrence: aspects belge et européen, 2005)
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choeur
- Orthographe par contrainte typographique de chœur.
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mystificateur
- Qui mystifie.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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aviateur
- Pilote d’un aéronef, en particulier d’un avion.
- Tout était oublié: nous volions et seule la marche du moteur m’intéressait. Nous avions l’un et l’autre laissé derrière nous tout ce qui nous attache à la vie. Notre existence d’aviateur est ainsi faite. — (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- (Spécialement) Personne qui dirige un avion ou qui embarque sur un avion comme observateur, bombardier ou mitrailleur.
- (En particulier) (Militaire) (Canada) Grade des Forces armées canadiennes.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Désuet) Aéronef.
- Cet aviateur, l’Albatros, se composait d’un bâti long de trente mètres, muni de deux propulseurs, l’un à l’avant, l’autre à l’arrière, et d’un jeu de trente-sept hélices suspensives d’axe vertical, soit quinze de chaque côté du bâti, et sept plus élevées au milieu de l’appareil. — (Jules Verne, Le Maître du Monde)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.