Dictionnaire des rimes
Les rimes en : beugnatre
Mots qui riment avec "atre"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "beugnatre".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : atre , atres , âtre , âtres , attre , attres , oitre , oitres , oître et oîtres .
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verdâtre
- Qui tire sur le vert.
- Le soleil pâlit au milieu de son cours, et l'azur du ciel, traversé de bandes verdâtres, semble se décomposer dans une lumière louche et troublée. — (François-René de Chateaubriand, Les Martyrs, livre dix-neuvième, volume 2, éd. Le Normant, 1809, page 239)
- Quand on voit le résultat, on n’a pas envie de se taper des générations de mous de la cuisse au teint verdâtre de poireau bouilli ! — (Maëster, Sœur Marie-Thérèse des Batignolles, La Guère Sainte, Drugstore, 2008, ISBN 978-2226175601)
- Le Choin, au contraire, garde toute l'année une teinte terne, gris-verdâtre, qui s'anime à peine au printemps , […]. — (Pierre Allorge , Les Associations végétales du Vexin français, thèse de doctorat, faculté des sciences de Paris, 24 novembre 1922, page 129)
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battre
- Frapper de coups répétés.
- Soit un être animé :
- Battre quelqu’un jusqu’au sang.
- Battre un chien.
- Soit un être inanimé (par extension, s’applique aussi au vent, à la pluie, aux vagues, aux flots…) :
- Le forgeron qui doit battre le fer a la partie supérieure de son corps et les muscles des bras très-développés. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- […] et l’on voyait déjà quelques embarcations filer doucement sur l’eau que battaient les grands avirons, pareils à des vols de goélands lents et bas. — (Octave Mirbeau, Les Eaux muettes )
- Battre le fer sur l’enclume : utiliser un marteau pour le déformer (dérivés : battre le fer à chaud, battre le fer à froid).
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accroître
- Augmenter ; rendre plus grand ou plus étendu.
- Au cœur du modèle néolibéral, le libre-échange sans précaution a accru le phénomène des délocalisations. — (Contribution générale « Réaliser le changement », pour le congrès de 2012 du Parti socialiste (France))
- … l'assassinat de la duchesse de Praslin, par son mari, pair de France, accrurent l'irritation publique. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Autrefois, nos écorces se vendaient à vil prix, et nos cuirs n’avaient pas une grande valeur ; mais nos écorces et nos cuirs, une fois bonifiés, la rivière nous permit de construire des moulins à tan, il nous vint des tanneurs dont le commerce s’accrut rapidement. — (Honoré de Balzac, Le Médecin de campagne, 1833, édition de 1845, chapitre premier)
- Il était alors composé de soixante-douze chanoines et le nombre s’accrut encore, car lorsque la Révolution survint, il s’élevait au chiffre de soixante-seize. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- La chèvre belge, quoique abâtardie, pouvait fournir de 4 à 8 pintes de lait (2 à 4 litres et plus) par jour, rendement qui pourrait, par la sélection, être encore accru. — (Paul Diffloth, Zootechnie : Chèvres, porcs, lapins , Encyclopédie agricole J. B. Baillière, & fils, 4e édition, 1918, page 63)
- Aller en augmentant, devenir plus grand.
- Son bien, son revenu accroît tous les jours.
- (Droit) (Intransitif) Revenir au profit de quelqu’un par la renonciation ou l’empêchement d’une autre personne, en parlant d'une chose.
- Entre colégataires, la portion de l’un accroît à l’autre ; la part de l’héritier renonçant accroît à ses cohéritiers.
- (Par extension) Cette portion de terre est accrue à son champ, à son héritage par alluvion, par atterrissement.
- (Pronominal) Aller en augmentant, devenir plus grand.
- Dès avant l'hibernation, les ovaires s'étaient considérablement accrus et remplissaient la cavité générale ; ils ont encore un peu grossi pendant l'hibernation aux dépens des réserves nutritives accumulées dans l'organisme. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
- Depuis 1870 le nombre des insulteurs du Dieu des chrétiens s’est accru d'une dizaine de millions ; vous le constatiez vous-même l'an dernier. — (Henri Louatron, À la messe noire ou le Luciférisme existe, Mamers (Sarthe) : à compte d'auteur, s.d. (vers 1918-1920), page 39)
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embattre
- Cercler une roue avec une bande de fer.
- Retoucher un outil en métal avec un marteau.
- Je les trouve assis par terre à l’ombre, la petite enclume plantée entre les jambes écartées, travaillant la faux à petits coups précis du « marteau à embattre ». — (Henri Vincenot, La Billebaude, 1978, page 184)
- Quand la bonne femme y vint, vers les huit heures, avec un copieux déjeuner, elle le trouva assis qui embattait mélancoliquement sa faux. — (Revue littéraire de Franche-Comté, 1866, in Contes populaires et légendes de Franche-Comté, Presses de la Renaissance, 1978, page 108)
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rabattre
- Rabaisser, faire descendre.
- Madame Fusellier la conduisit dans le salon où elle alluma le feu. Et, comme le bois fumait et ne flambait pas, elle restait penchée, les deux mains sur les cuisses.— C’est la pluie, dit-elle, qui rabat la fumée. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 365)
- Les aéronats roulaient, tanguaient, dérivaient ; des rafales de grêle les rabattaient vers la terre […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 246 de l’édition de 1921)
- […] il s'enlumina la trogne à la manière d'un clown ou plutôt d'un ivrogne, avant de rabattre sur son front une longue mèche de cheveux. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Il saisit Héloïse, l'enlève entre ses bras […], et la transporte doucement, parmi les couvertures qu'il rabat sur elle. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Sens figuré) Abaisser, réprimer.
- Rabattre l’orgueil, la hauteur, le ton, la fierté de quelqu’un.
- Le froid, la grippe, les difficultés d’un voyage en diligence vinrent rabattre beaucoup de leur enthousiasme. — (Julien Green, Nathaniel Hawthorne, dans Suite anglaise, 1927, Le Livre de Poche, page 123)
- Diminuer, retrancher de la valeur d’une chose, du prix qu’on en demande.
- La consommation de stout, au lieu de saint-émilion, m’aurait rabattu environ quatre shillings et demi, soit vingt-six francs. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 511)
- Ces chiffres sont à rabattre, tenu compte de l'entrecroisement des sangs, le même aïeul se retrouvant fréquemment à l'intersection de plusieurs lignées, comme un même nœud à l'entrecroisement de plusieurs fils. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, pages 45-46)
- Il faut rabattre beaucoup du prix que vous demandez.
- Un marchand qui vend sa marchandise sans en rien rabattre.
- Il n’en rabattrait pas un sou.
- Rabattre de l’estime qu’on avait pour quelqu’un.
- Il y a beaucoup à rabattre de ce qu’il dit.
- Il faut en rabattre de moitié.
- Ramener vivement vers un endroit.
- Le général rabattit l’ennemi sur ses positions.
- L’armée ennemie se rabattit sur telle place.
- — Moi, la première fois que j’ai donné un baiser à une femme, c’était sous un noyer, où nous avions été rabattus par une de ces averses de printemps… — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- (Chasse) Battre la campagne pour pousser (le gibier) vers des filets ou des panneaux tendus, ou vers la ligne des chasseurs.
- On fait du bruit pour rabattre le gibier.
- Fermer, clore.
- Peu avant d'arriver à l'angle de l'aile, non loin du perron, ils remarquèrent une croisée sur laquelle étaient rabattus les contrevents tout de guingois et que l'on pouvait ouvrir facilement. — (André Dhôtel, Le Pays où l'on n'arrive jamais, 1955)
- Penchée au-dessus du guéridon, elle choisit une cigarette dans le coffret dont elle rabattit le couvercle d'un coup sec [...]. — (Angelo Rinaldi, L'éducation de l'oubli, Denoël, 1974, page 281)
- (En parlant des plis d’une robe) Aplatir.
- (Escrime) Détourner (un coup), le rompre en rabaissant le fer de son ennemi.
- (Agriculture) Faire passer le rouleau sur les avoines déjà levées, pour aplanir la terre.
- Remplir (les ornières, les sillons) de la terre qui s’est élevée au bord.
- Tailler (un arbre, une branche) de manière qu’il ne soit plus aussi élevé ou que ce qui reste soit plus vigoureux.
- Devant la façade s’étendait une étroite terrasse, que d’antiques mûriers, rabattus en forme de treille, allongeant et tordant leurs grosses branches, ombrageaient. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre III)
- (Pour le juge, à l’audience) Révoquer (le défaut qu’il avait donné contre une des parties, faute par elle d’avoir comparu).
- (Intransitif) Quitter un chemin et se détourner tout d’un coup pour passer dans un autre.
- Quand vous serez en tel lieu, vous rabattrez à main droite. Il faut rabattre par tel endroit.
- (Intransitif) (Argot) Arriver, revenir, rentrer.
- Tous les locataires ont vite rabattu dans ma piaule. — (Alexandre Breffort, Mon taxi et moi, Éditions de la Corne d'or, Nice, 1951)
- D'ici que les flics rabattent dans le cirque, y’a pas des kilomètres. — (Robert Tachet, Alors, pommadé, tu jactes ?, Éditions le Condor, Paris, 1953)
- Une femme mariée, sans doute, car certains jours le dab rabattait vers deux du mat’ ; […]. — (Albert Simonin, Une balle dans le canon, Série noire, Gallimard, 1958, page 147)
- (Sens figuré) (Péjoratif) Amener, par divers moyens de propagande, des clients à une entreprise financière, des adhérents à un parti, des recrues à une armée, etc.
- (En particulier) Celui qui recrute des prostituées.
- — Il raccrochait des types chics dans les relations de sa famille et, n’osant pas tarifer ses propres faveurs, rabattait pour le petit truqueur et partageait la galette avec lui. — (Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
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vératre
- (Botanique) Plante de la famille des Mélanthiacées, auquel appartient l’ellébore blanc (Veratrum album Linné).
- Les vératres sont très robustes et vivaces.
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roussâtre
- Qui tire sur le roux.
- Devant moi, un type tout différent et qui n’a rien d’oriental : trente-deux à trente-cinq ans, figure à barbiche roussâtre, regard très vif, […]. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre II, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Une brume roussâtre emplissait le boulevard Beaumarchais. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
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beigeâtre
- Vaguement beige.
- Aspect macroscopique : canaux à lumière dilatée, contenant un matériel épais beigeâtre, cernés par un épais liseré opaque. — (Docteur F. Burtin, Histopathologie mammaire bénigne)
- La vigne vierge débordait un peu sur la pancarte brune aux lettres beigeâtres, légèrement écaillées. — (Philippe Delerm, Sundborn ou les jours de lumière, 1996)
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décroître
- Diminuer peu à peu.
- Assise sur un coin de la table, Marguerite écouta décroître le bruit de ses pas. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 212.)
- Ces stocks qui étaient de moins d’un million de tonnes en 1929, se sont élevés jusqu’à 5 millions de t. en septembre 1935 et 4 millions fin juin 1936 ont progressivement décru jusqu’à 1,5 million de t. fin septembre 1937, diminuant d’environ 175 000 t. par mois. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 365)
- En général le potentiel rédox décroît lorsque le pH augmente. — (Pierre-François Thomas, Précis de physique-chimie, 2006, page 73)
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albâtre
- Gypse d’une pâte homogène, d’un grain fin, demi-translucide, susceptible d’un beau poli, et qui présente quelquefois des veines colorées.
- ― Ô ma chère Laura, lui dis-je avec effort en appuyant mes lèvres sur sa main, comment peux-tu appliquer le mot de travail ingrat à l’admirable voyage que nous avons fait ensemble dans le cristal ? Rends-moi cette resplendissante vision des océans d’opale et des îles de lapis ! Retournons aux verts bosquets de la chrysoprase et aux sublimes rivages de l’euclase et de la spinelle, ou aux fantastiques stalagmites des grottes d’albâtre qui nous invitaient à un si doux repos ! Pourquoi as-tu voulu me faire franchir les limites du monde sidéral et me faire voir des choses que l’œil humain ne peut supporter ? — (George Sand, « Laura. ― Voyage dans le cristal/I », in Laura - Voyages et impressions, Calmann Lévy, 1881 (1865))
- Un mort était dessus. Ses pieds pâles et mats, comme de l’albâtre lavé, dépassaient le bout du drap qui l’enveloppait. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, 2012, page 34)
- Je pense aussi au mot « albâtre » – dont Cléopâtre a la pureté – puis j’évoque des images de portiques, de colonnes devant lesquelles se promènent les philosophes alexandrins – vieux pouilleux en guenilles – qui interfèrent dans ma mémoire avec ce que je connais de la moderne Alexandrie. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 138)
- Vase d’albâtre.
- (Poétique) Blanc. — #FEFEFE
- L’albâtre de son sein.
- T’aimera le vieux pâtre,Seul, tandis qu’à ton frontD’albâtreSes dogues aboieront. — (Alfred de Musset, Ballade à la lune)
- Il se plut à pétrir d’incarnat et d’albâtreLes charmes arrondis du sein de Pompadour, — (Voltaire, 1751, Épître 84, Au roi de Prusse)
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idolâtre
- (Religion) Qui adore les idoles et leur rend des honneurs.
- Les nations idolâtres.
- Les peuples idolâtres.
- Rendre un culte idolâtre.
- Les Juifs ne voulaient plus de ses mœurs idolâtres, tous les autres de sa domination. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Hérodias, 1897)
- (Religion) Qui rend un culte divin à des êtres vivants ou à des choses autres que des idoles.
- Les Perses, qui adoraient le feu, les égyptiens, qui adoraient les crocodiles, étaient idolâtres.
- (Sens figuré) Qui aime quelqu’un avec excès, ou qui estime trop une chose, qui en raffole.
- Cette femme l’a subjugué, il en est idolâtre.
- Cette mère est idolâtre de ses enfants.
- Cette femme est idolâtre de sa beauté.
- Madame de Chasteller, bien dirigée par un mari idolâtre des petits moyens qui font tant d’effet à la cour, fut bien reçue des princesses, et jouit bientôt d’une position fort agréable. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
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abattre
- (Génériquement) Mettre à bas ; jeter à terre ; faire tomber.
- On vient d’abattre à Lyon un platane géant. Cet arbre cubait près de 12 mètres et le tronc seul pesait 19540 kilogr. — (Bulletin de la Société royale forestière de Belgique, volume 15, page 224, 1908)
- Pour les autres, il creusait des fossés, fagottait, écorçait des arbres ou les abattait. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre troisième)
- (Par analogie) Démolir, casser une maison, un mur, un plancher, etc.
- (Par extension) (Marine) Coucher un navire sur son flanc pour travailler à la carène ou à quelque autre partie qui est ordinairement submergée.
- (Par extension) (Médecine vétérinaire) Coucher un animal sur le flanc quand il doit subir quelque opération.
- Ce cheval est fougueux, on est contraint de l’abattre pour le ferrer.
- (Par extension) (Cartes à jouer) Mettre une ou plusieurs de ses cartes sur la table pour les montrer.
- Abattre son jeu, ses cartes, son dernier atout.
- (Par extension) (Charbonnage) Récolter le charbon au moyen d’un outil.
- Dans le cas de couche présentant des intercalations de schiste, prendre soin d’abattre le charbon puis le schiste. — (Jean-Louis Tornatore, Le charbon et ses hommes, Université de Metz, page 426)
- (Sens figuré) Expédier en peu de temps beaucoup de travail.
- Il a abattu un boulot énorme.
- Tout le travail que vous aurez abattu dans la journée n’aura servi à rien.
- Il avait beaucoup de mal à remuer les outils à cause de ses douleurs, mais il réussissait tout de même à abattre sa besogne. — (Charles-Louis Philippe, Dans la petite ville, 1910, réédition Plein Chant, page 106)
- Le gouvernement en a plein les bras avec cette pandémie qui n’en finit plus. François Legault, Christian Dubé, Horacio Arruda abattent un boulot colossal sans compter les heures. — (Rémi Nadeau, La semaine gâchée de François Legault, Le Journal de Québec, 17 avril 2021)
- La lutte que nous menons présentement est loin d’être vaine, et la communauté scientifique abat un travail considérable. — (Luc Laliberté, Immunité collective impossible aux États-Unis?, journaldemontreal.com, 3 mai 2021)
- (Sens figuré) (Familier) Boire (une quantité réputée importante).
- Ils ont abattu dix bouteilles de vin et quatre de champagne ce soir-là.
- Tuer un animal.
- Ce chien était enragé : il a fallu l’abattre.
- Assassiner par arme à feu.
- Il a été abattu de sang froid.
- (Par extension) (Militaire) Détruire un avion en vol.
- Ce pilote a abattu trois chasseurs ennemis.
- (Sens figuré) Affaiblir physiquement et moralement.
- Une fièvre continue abat bien un homme.
- La moindre affliction l’abat.
- (Pronominal) Tomber brusquement.
- Et tout d’un coup, comme une masse, je m’abattis sur le colporteur que je bâillonnai et ligotai en un clin d’œil... — (Octave Mirbeau, Le colporteur,)
- A peine nos tentes sont-elles dressées, qu’une averse diluvienne s’abat sur le camp. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 131)
- Pareil à une bête tapie dans les hauteurs, le lourd rideau s’abattait, puis remontait au cintre, tandis que les duettistes venaient saluer. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Un rude hiver s’est abattu sur la campagne bourguignonne : les quelques arpents de vigne qui font vivre la famille ont gelé. — (Rosa Moussaoui, Zéphyrin Camélinat (1840-1932) Un long chemin, de la commune au communisme, dans L’Humanité, 7 septembre 2011)
- En avril 1872, les mouches de la Saint-Marc envahirent Paris et sa région. Elles volaient en abondance et venaient s'abattre sur les passants. L'apparition surprenante en nombre prodigieux de cet insecte fit craindre à certains l'annonce d'un fléau. — (Vincent Albouy, Des insectes en ville, Éditions Quae, 2017, page 33)
- (Pronominal) S’apaiser, en parlant du vent.
- Le vent s’abat, s’est abattu, est abattu.
- (Pronominal) (Spécialement) Tomber ou se laisser tomber (sur quelqu’un ou quelque chose) en provoquant un dommage.
- Au début de mars 1870, c’est-à-dire quatre mois avant la guerre entre la France et la Prusse, parmi la foule des étrangers qui s’abattirent sur Paris, aucun n’attira plus soudainement l’attention que la comtesse de Cagliostro. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- Malgré les mouvements brusques, imprévisibles souvent du bateau, il restait debout à son poste, bien d’aplomb sur ses courtes jambes et il ne tressaillait même pas quand des paquets de mer s’abattaient sur ses vastes épaules. — (Georges Sim (pseudonyme de Georges Simenon), L’île des maudits, éditions J. Ferenczy et Fils, 1929, réédition 1980, chapitre VIII)
- Cette année-là, une épidémie s’étant abattue sur les phasianidés, Mme Lefur dut s’estimer heureuse de pouvoir remplacer par une oie sa dinde noëlesque. — (revue Lectures pour tous, Hachette et Cie, 1908, page 254)
- (Marine) Éloigner la proue d’un bateau du lit du vent, en faisant une abattée volontaire.
- Ce voilier vient d’abattre de trente degrés.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.