Dictionnaire des rimes
Les rimes en : bethincourt
Mots qui riment avec "our"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "bethincourt".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : our , ours , ourt , ourts , ourd , ourds , oure , oures , ourre , ourres , ourg et ourgs .
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séjour
- (Construction) Demeure, résidence plus ou moins longue dans un lieu, dans un pays.
- Ma belle-mère m'avait appris, dans un moment d’égarement, qu'il avait été en prison pendant vingt ans pour inceste sur ses propres filles en Normandie et interdit de séjour depuis lors dans sa région. — (Rayane Mahdy, Itinéraire d’un enfant déraciné, Éditions Publibook, 2007, page 70)
- (Sens figuré) Que je le plains, pécheur, en ton heure dernière !Les maux les plus affreux sont amassés sur toi ;Le noir enfer, séjour rempli d’effroi,T’attend au bout de la carrière. — (Mort du pécheur, dans Félix Dupanloup, Manuel des petits séminaires et des maisons d’éducation chrétienne, p. 106, 2e éd., 1844)
- (Par extension) — Par contre, la grande gueule, celui qui balance les « krèles », je le connais. Il tape sa petite sœur. La gamine a déjà fait trois séjours à l’hosto. — (Gipsy Paladini, Vices : 2e enquête : Zabulu, Éditions Fleuve Noir, 2017, chap. 7)
- (Marine, Militaire) Temps qu’un bâtiment de guerre passe en relâche.
- Le séjour de ce vaisseau dans tel port a été d’une semaine, d’un mois, etc.
- (Rare) Arrêt des liquides qui restent plus ou moins longtemps en quelque endroit.
- Le séjour des eaux dans un terrain.
- Le séjour des mers sur un continent.
- Par métonymie, temps passé dans un lieu déterminé.
- Il a fait un séjour d’une semaine en Andalousie.
- (Construction) Lieu considéré par rapport à l’habitation, à la demeure qu’on y fait ou qu’on y peut faire.
- Un séjour champêtre.
- Cette maison est un beau séjour.
- Cette ville est un agréable séjour.
- Salle, pièce où l’on se tient habituellement.
- Cette maison a un beau séjour.
- bayecourt
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calembour
- Le mot semble bâti sur bourde, et a donné naissance à calembourdaine qui a été raccourci en calembredaine[1].
- D’après Philarète Chasles (Études sur l’Allemagne ancienne et moderne, 1854), l’origine de ce mot est le nom de l’abbé de Calemberg[2], personnage plaisant de contes allemands de Philipp Frankfurter ; comparez espiègle pour une dérivation semblable[2]. Dans la même veine, Ebenezer Cobham Brewer le dérive du « Bouffon de Kahlenberg », dont le nom était Wigand von Theben, personnage apparaissant dans le conte allemand Tyll Eulenspiegel. Le fou de Calembourg aurait visité Paris sous Louis XV, y gagnant une réputation pour ses bourdes et jeux de mots [3].
- De l’arabe كلام بور, kalem bour (« discours confus, propos abusifs ») [4][5].
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brandebourg
- (Habillement) Sorte d’ornement de broderie ou de galon qui va d’un bouton à l’autre de certains habits.
- Cavalerie, ma mie, à vous de donner l’exemple. Quittez vos vieilles fanfreluches, soutaches, brandebourgs ou plastrons ; pelisses engonçantes, habits vestes étranglant la taille ; tresses et torsades gênant les mouvements. Renoncez à ces couleurs éclatantes, cibles niaisement glorieuses, devant le tir certain des armes d’aujourd’hui. Disons ensemble ici, un dernier adieu à ces héroïques défroques, symboles encore si vivaces des sublimes chimères pour lesquelles nos pères versèrent le plus pur de leur sang ; cela fait, endossez gaiement votre nouvelle tunique qui, pour si sombre et si prussienne qu’elle soit, est aussi plus saine, plus commode, moins coûteuse, vous couvrant mieux les reins et vous tenant plus chaud au ventre. — (Émile-Marcelin-Isidore Planat dit « Marcelin », « Vieux Uniformes », in La Vie parisienne : magazine mensuel artistique et littéraire, 19 décembre 1868)
- Donc, dans un enchevêtrement de brandebourgs et d’épaulettes, plus constellé de boutons d’or qu’une prairie au printemps, coiffé d’une espèce de shako insensé, le « président-général » Béru se présente dans la cour. — (San-Antonio, Béru-Béru, III, 5, Éditions Fleuve noir, 1970)
- Le cavalier avait une redingote boutonnée jusqu’au cou, sanglée très étroit, sans brandebourgs mais un gibus tromblon d’une insolence rare. — (Jean Giono, Un roi sans divertissement, Édition Folio, 1972, page 87)
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entoure
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de entourer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de entourer.
- Face aux tourmentes, aux vents d’Ouest venus du large, soutenue par les lierres géants qui se sont agriffés à ses millénaires murailles, que leurs trois mètres d’épaisseur ont accueillis et qui la font désormais éternelle, on se la figure un de ses farouches veilleurs des temps passés, gardiens du pays qui les entoure et prête à donner l’alarme si quelque entreprise mauvaise semble menacer sa paix immémoriale. — (Henri Mériot, Les Belles Légendes de Saintonge, La Découvrance éditions, page 159)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de entourer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de entourer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de entourer.
- fauconcourt
- dannelbourg
- boumourt
- aboncourt
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bonjour
- Formule de salutation utilisée lorsqu’on rencontre quelqu’un. Note : Selon le moment de la journée, on utilisera bonjour ou bonsoir.
- Bonjour, monsieur le Président.
- Bonjour, mon ami.
- Cependant la prairie s’était peuplée. D’un pré à l’autre, on disait : « Bonjour » ou « Beau temps » ; c’était tout. — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 107)
- Formulation de salutation utilisée lorsqu’on quitte quelqu’un dans la journée comme on dirait bonne journée, ou la nuit bonsoir, bonne soirée. Note : Emploi courant au Québec mais très rare en France, quoique consigné dans le Trésor de la langue française[1] ou le Grand Larousse de la langue française[2].
- S’élançant vivement dans la voiture, il prit les rênes, donnant à Pierre à peine le temps de se placer près de lui, et lança le cheval au grand trot.– Bonjour, monsieur Charles !– Adieu, mes enfants !– Bonjour, monsieur Pierre !– Bon voyage ! bonne santé !– Que le bon Dieu vous conduise ! — (Pierre-Joseph-Olivier Chauveau, Charles Guérin, G.H. Cherrier, éditeur, Montréal, 1853, I, 2, pages 19–20)
- Bien le bonjour !
- (Québec) Bonsoir. (S'utilise là où les Français disent bonsoir).
- (Populaire) (Péjoratif) Interjection marquant une réticence, un refus[3], un jugement de médiocrité.
- Un verre ça va, trois verres, bonjour les dégâts. — (Slogan du Comité français d’éducation pour la santé, 1984)
- Une fois, à une exécution, je m’approche d’une fille. Pour rigoler, je lui fais : « Vous êtes de la famille du pendu ? »… C’était sa sœur. Bonjour l’approche ! — (Alexandre Astier, Kaamelott, Livre I, 2005, épisode La Coccinelle de Madenn)
- Tu as tort, disait-elle, elle va s'y habituer, et après, bonjour ! — (Pierre Lemaitre, Le Silence et la Colère, Calmann-Lévy, 2023)
- (Rare) Formule de politesse utilisée lorsqu’on quitte quelqu’un au téléphone :
- Par formalisme, à la place de au revoir, puisque l’on ne peut pas voir son interlocuteur au téléphone ou que l’on ne l’a jamais rencontré ; ou éventuellement, pour signifier à son interlocuteur que l’on n’a pas envie de le revoir, alors qu’il s’attendait à la formule courante au revoir.
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tamboures
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de tambourer.
- Deuxième personne du singulier du subjonctif présent de tambourer.
- barboure
- dernancourt
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débours
- Argent déboursé par quelqu’un pour le compte d’autrui.
- Solange refusa de faire un aussi gros débours. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 134)
- En produisant lui-même les semences dont il a besoin, le cultivateur évite le débours que représenterait leur achat, […]. — (O. Bussard, Cultures légumières, 1943)
- « Mais en l’état actuel du droit, il faudrait au moins 300 millions d’euros supplémentaires pour gérer la relocalisation des biens concernés », calcule M. Renard. Un débours impossible pour ce gros bourg de 5 000 habitants – 50 000 en été –, au budget annuel de 20 millions d’euros. — (Patricia Jolly, Malgré un hiver « normal », le littoral français recule inexorablement, Le Monde. Mis en ligne le 6 mars 2018)
- Le titulaire doit donc être en mesure de justifier, d’une part, son prix de revient et sa marge bénéficiaire au moment où il a remis son offre et, d’autre part, ses débours au cours de l’exécution du marché. — (Direction des achats de l’État, Ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Kit à destination des acheteurs publics pour la mise en œuvre des préconisations en matière de modification des conditions financières des contrats de la commande publique afin de faire face à des circonstances imprévisibles, 16 novembre 2022)
- becquincourt
- oradour
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topinambour
- (Botanique) Plante à fleurs jaunes radiées, à haute tige et à racines garnies d’une multitude de tubercules dont la peau est de brune à blanche, et la chair blanche.
- Le plant de topinambour est tellement grand et décoratif que, dans certaines régions, on s’en sert pour délimiter les terrains. — (L’Encyclopédie visuelle des aliments, éditions Québec Amérique, 1996, page 128)
- (Par métonymie) Ces tubercules, qui sont comestibles pour les animaux et les humains et qui ont un goût proche de l’artichaut.
- Dans cette partie de jardin j’avais planté un légume qu’on m’avait donné et qui était presque inconnu dans notre village, — des topinambours. On m’avait dit qu’il produisait des tubercules bien meilleurs que ceux des pommes de terre, car ils avaient le goût de l’artichaut, du navet et plusieurs autres légumes encore. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Personne n’a envie de mourir idiot, surtout s’il risque de se réincarner en topinambour. — (Michel de Pracontal, L’imposture scientifique en dix leçons, Seuil, 2005, page 20)
- Lors de la dernière guerre, nos grands-parents, surtout ceux de la zone occupée, ont souffert de la faim. Rutabaga et topinambour au menu, tandis que le blé, les légumes ou la viande leur passait sous le nez pour partir de l'autre côté du Rhin. — (Dominique Delpiroux, Raison et solidarité, site ladepeche.fr, 26 octobre 2019)
- neubourg
- goncourt
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vautour
- (Ornithologie) Oiseau rapace charognard, à tête et à col nus.
- Un vautour fait des ronds dans le ciel, en silence. — (André Duvignac, Comme des oiseaux, 1983)
- En Inde, le traitement du cheptel au diclofénac est dévastateur pour les vautours. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 33)
- (Sens figuré) Personne dure, avide et motivée par l’appât du gain.
- Puis, comme la terre a des limites, malheureusement, et que l’appétit de tous ces vautours n’en avait pas, lorsqu’elle fut épuisée et qu’elle eût été accaparée toute, on créa des « fiefs en l’air », qui n’ayant pas de base, pas d’appui sur le sol, reposaient sur des rentes et des redevances incorporelles. — (Eugène Bonnemère, Histoire des Paysans, tome I : Le servage, Librairie Fischbacher, Paris, 1886, page 150)
- (En particulier) (Vieilli) Terme péjoratif désignant le propriétaire du logement.
- Voici le huit, le jour du terme :Nous n’avons pas le premier sou.Mais j’attends Vautour de pied ferme,Qu’il vienne et je lui tords le cou. — (Eugène Pottier, Logements insalubres, dans Chants révolutionnaires, E. Dentu, Paris, 1887)
- Tu penses bien que je vais pas payer mon vautour ! d’autant que je lui dois plus de quinze jours. — (Paul Vialar, Les Faux-fuyants, Julliard, 1953, page 118)
- (Sens figuré) Être ou chose qui attend l’affaiblissement de sa victime.
- C'est ce qu'a exprimé naïvement Leibnitz et ce que répètent avec lui tous les esprits dont l'intelligence est le vautour : « Il n'est pas nécessaire de vivre, mais il est nécessaire de penser. » — (Remy de Gourmont, Le Chemin de Velours - Nouvelles dissociations d'idées, Mercure de France, 1902, éd. 1911, p. 173)
- Ce jour-là, il buvait froidement la peur dans mes yeux. Mi-vautour, mi-loup. — (Amina Danton, La tangente, Gallimard (NRF), 2009, page 181)
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il se blasonne comme le faucon. À rapprocher de aiglat, aigle, aiglette, aiglettes, aiglons, émerillon, épervier, faucon et gerfaut.
- D’azur à deux vautours d’argent affrontés, enchaînés d’or par le cou, qui est de la famille Le Valois → voir illustration « armoiries avec 2 vautours »
- agincourt
- flancourt
- goudelancourt
- augicourt
- ercourt
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.